Articles de yugcib

  • L'arme nucléaire

    … Lors d’une frappe nucléaire occasionnant sur une surface de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de kilomètres carré, une destruction totale de tout ce qui se trouve sur cette surface – bâtiments, végétaux, êtres vivants – il y a aussi dans le « champignon » qui s’élève dans l’atmosphère, au dessus même de l’impact, les particules radio-actives (ce que l’on appelle les retombées), et, par la circulation atmosphérique (l’air, les nuages) les particules radio-actives vont donc « voyager » dans le courant ambiant, de telle sorte sorte qu’à 2000 -ou plus- kilomètres de l’impact, et par extension sur une partie de la planète, vont retomber au sol notamment avec la pluie…


     

    Ainsi, supposant – ou prévoyant- avec une forte probalité, que l’Iran parvienne à se doter de l’arme nucléaire ( avec 500 kilogs d’uranium enrichi à 90 % il est possible de fabriquer 10 bombes nucléaires) et que le territoire d’Israël soit frappé par une ou plusieurs bombes nucléaires ; il s’avère quasi certain que l’Iran sur son territoire, subira forcément les « retombées » puisque 2300 km séparent Israël de l’Iran (circulation atmosphérique d’ouest en est)…

    L’on a déjà vu « ce que cela a donné » lors de l’accident de Tchernobyl : des retombées radio-actives jusqu’en Amérique Centrale !

    Certes, la radio-activité ambiante, que l’on retrouve dans les plantes, les légumes, les céréales cultivées, les fruits, et dans bon nombre de produits alimentaires animaux d’élevage, impacte diversement la santé des gens et ne tue pas forcément à court terme… Mais cette radio-activité s’installe dans une durée qui dépasse de très loin la durée de la vie humaine.

    Hiroshima et Nagazaki en août 1945, Fukushima en 2011, il y a eu des retombées…


     

    Reste la question, cependant, de la différence qu’il peut y avoir entre du nucléaire à usage énergétique (centrale de production d’électricité) et du nucléaire de guerre en ce qui concerne les dégâts, les destructions locales, les vies humaines, les retombées radio-actives.

    Autrement dit, le nucléaire de guerre en cas d’utilisation, est-il « plus terrible », plus destructeur, que le nucléaire à usage énergétique production d’électricité, en cas d’accident ?

    La réponse est assurément oui : le nucléaire de guerre a des conséquences nettement plus graves en cas d’utilisation, que le nucléaire civil en cas d’accident… Cela vient du fait que pour le nucléaire civil, 20 % seulement d’uranium enrichi suffisent, alors que pour du nucléaire de guerre il faut 90 % d’uranium enrichi…

    Or l’Iran dans son programme de développement du nucléaire, était déjà arrivé récemment à 60 % d’uranium enrichi, ce qui constitue une preuve formelle confirmant la fabrication d’une ou de plusieurs bombes nucléaires…


     

    … Dans la mesure où « une vie dégradée » - « post nucléaire » peut exister soit sur une partie de la Terre voire la Terre toute entière, et qui, cette « vie dégradée » impliquerait de l’adaptation à un environnement dégradé… Peut-être que certains pays nucléarisés, en cas de « conflit majeur » en quelque sorte « accepteraient » de devoir poursuivre leur évolution (leur « marche dans le monde ») dans un environnement dégradé – et avec, conséquemment, un mode de vie différent de ce qu’il avait été avant…


     


     

    … L’attaque d’Israël contre les installations et les bases militaires de l’Iran, surtout après la révélation de l’AIEA sur l’avancement du programme nucléaire Iranien, ne peut qu’inciter et déterminer l’Iran à accélérer l’avancement de son programme nucléaire… D’autant plus qu’il ne reste au régime Iranien, après ce qu’il vient de subir et qui l’impacte durement, que cette possibilité pour réagir : arriver à fabriquer une ou plusieurs bombes nucléaires… Puisque le militaire classique des Iraniens se trouve fortement mis à mal…

    C’est la raison pour laquelle les « injonctions à modération » de la communauté internationale (même de la Russie) faites à l’Iran, seront sans effet, absolument sans effet, et que toute négociation est devenue totalement impossible…


     

    Il ne reste contre l’utilisation de l’arme nucléaire à très haute probalité par le régime Iranien, que – éventuellement – un renversement du régime Iranien des Ayatollahs détenteur du pouvoir à fois religieux, civil, politique, militaire ; un renversement du régime qui se ferait forcément dans une coordination d’opportunité des forces d’opposition. Or ces forces d’opposition ne sont pas unies dans leurs objectifs et dans leurs idéologies, d’où un chaos résultant qui risque d’avoir des conséquences quasi aussi désastreuses pour tout le Moyen Orient… Car dans toutes ces oppositions il y a des « dictatures en puissance sous couvert de démocratie théorique de façade » et avec derrière, des mafias, des organisations terroristes… Et… « De très gros tireurs de ficelle »…


     

    … Le 20 ème siècle fut le siècle de deux grandes guerres mondiales, un siècle d’acier …

    Et le 21ème siècle sera un siècle de feu et de sang : le feu nucléaire et le feu du soleil, le sang des populations massacrées sous les bombardements…


     


     

  • Israël Iran

    … L’attaque Israélienne qui a détruit des bases militaires en Iran, ainsi que des sites d’enrichissement nucléaire – une centaine de frappes – implique une longue préparation exigeant une coordination technique, tactique et humaine de très haut niveau…

    Cependant, une technologie de pointe seule, ne suffit pas car le renseignement humain – sources internes, fuites, espionnage, apport d’opposants au régime Iranien, demeure essentiel…

    Une technologie militaire de très haut niveau permet :

    -D’une part la détection d’une base souterraine mais à condition que cette base soit située à moins de 100 mètres de profondeur par imagerie satellitaire multispectrale et radar, radar à pénétration de sol, et détection gravimétrique ou magnétique, ou encore analyse de signaux électromagnétiques ou acoustiques, puisque certaines installations émettent des ondes, des vibrations, de la chaleur…

    Mais ces méthodes de détection de base souterraine, nécessitent souvent des relevés effectués sur place ou à basse altitude…

    Au delà de 100 mètres de profondeur (dans la mesure où la géologie locale le permet) surtout dans un environnement désertique, la détection devient très difficile (mais pas totalement impossible)…

    -D’autre part, la neutralisation d’un système de défense anti aérien qui protège une base militaire en surface, par envoi massif de drones, missiles, leurres et brouilleurs ; frappes de précision, brouillage de communications, cyberattaques sur des systèmes de contrôle… Qui implique forcément, cette neutralisation, de la coordination technique, tactique et humaine de très haut niveau…

    -D’autre part encore, depuis une base souterraine, plusieurs pays dont l’Iran, soupçonnés de développer de l’armement nucléaire, font partir des tunnels pour acheminer du matériel de guerre vers des zones de lancement… Et ces galeries souterraines sont très bien protégées…

    … En dépit de ce que les Israéliens ont réussi à faire – et de ce qu’ils vont continuer de faire, question attaques ciblées, les Iraniens (le régime des Ayatollahs) conservent et conserveront encore un potentiel élevé en matière de fabrication d’armes et de développement nucléaire, surtout du fait de ces bases souterraines situées à plus de cent mètres de profondeur et bien protégées…

    Donc la menace que représente le nucléaire Iranien est sérieuse… Mais « à mon sens » outre la capacité de l’armée Israélienne à neutraliser, ce sont les forces d’opposition au régime qui vont finalement être déterminantes…


     

  • "Il" risquerait vingt ans de prison

    … L’identité du jeune collégien de 14 ans qui a poignardé Mélanie.G, 31 ans, n’a pas été révélée par les médias d’information… (Enfin si : Quentin.G)… Soit dit en passant, là où a eu lieu le drame il y a les témoins, les connaissances de ce Quentin, les gens de sa famille, les voisins, tous sans doute postant sur des réseaux sociaux (donc, de ce côté là, celui des proches et des connaissances, les médias sont « grillés »)…

    À noter que, vu sa mise sous très haute surveillance policière, il ne risque pas d’être approché, le Quentin !

    « Il risquerait » - selon le code pénal – vingt ans de prison… Dont – j’imagine – les 4 premières années jusqu’à ses 18 ans âge de la majorité, dans un centre spécialisé de détention pour mineurs et les 16 années suivantes dans un centre pénitencier…

    « Vingt ans, il ne les fera pas » ! S’il en fait 10 ce sera un « maximum » ! …

    S’il les faisait vraiment les vingt ans, il aurait 34 ans à sa sortie… En en faisant que 10 il aura 24 ans à sa sortie de prison…

    En centre spécialisé de détention pour mineurs assassins, il suivra une scolarité – jusqu’au Bac, et ensuite pourra-t-il poursuivre des études supérieures, bénéficier d’une formation pour un métier…

    Le plus difficile pour lui, ce sera, à sa sortie, de pouvoir être embauché quelque part, en effet avec un tel « historique d’existence » il faudra qu’il tombe sur un employeur « compatissant » !

    « En attendant » lui il n’est pas mort, mais Mélanie elle, est bien morte… à 31 ans…

    Pas mort, le Quentin, et sans le moindre regret d’avoir porté sept coups d’un gros couteau de cuisine à Mélanie…

    En 1944 l’occupant Allemand fusillait des jeunes de 15 ans pour des actes de résistance qui n’étaient pas forcément des meurtres d’allemands…

    Oui c’est vrai, « les temps ont changé », on est en 2025, et dans les Forces de l’Ordre – en France - « à la limite » on utilise des « flash ball » ou des « armes non létales »… (Ce qui est déjà très contesté)…

    Mais en 2025 on tue des enfants et des adolescents dans des bombardements… Et on récupère des mômes de jihadistes… Comme si l’un d’entre eux pourrait un jour devenir un nouvel Einstein, ou le Grand Ecrivain du siècle !

    Et si ce Quentin assassin à 14 ans, devenait à 30 ans, lui aussi, une sorte d’Einstein ?

    Ah, « l’araignée géante carnivore que l’intellectuel philosophe prétend pouvoir apprivoiser ! »

    « Il ne se suicidera pas, le Quentin ! » …

    N’empêche que pour ses parents, ça doit être l’enfer, la vie au quotidien, et pour longtemps !

    Même s’il mourrait, le Quentin – et qu’il n’y aurait guère grand monde pour le pleurer… Mélanie G 31 ans, elle, est morte, bien morte…

    Quelle « leçon », quel « sens », quelle « logique », quelle « philosophie » faut-il tirer de cette absurdité qu’est l’Ordre des Hommes sur cette Terre (et un Ordre, de surcroît, à présent, dopé à l’Intelligence Artificielle!)…


     

  • "On est bien là"

    … L’Américain Sébastien Marx, humoriste et chroniqueur radio, invité par Landes Musiques Amplifiées, et qui, le 18 avril 2025, au cinéma de Saint Vincent de Tyrosse, a présenté son spectacle « On est bien là »…

    Nous livre une image des Français en lien avec ce moment vécu ensemble qui peut être une rencontre entre amis ou proches, une fête, un événement heureux… Moment en lequel selon Sébastien Marx, l’on « profite du temps qui passe » tout en échangeant, en partageant dans la joie, dans une « convivialité ambiante »… Hors d’un autre temps que lui, l’on subit et qui est moins heureux…

    Et cette image là c’est celle du Français, de 25, de 35, de 55 ou de 70 ou de 80 ans qui tient d’une main un verre et de l’autre une cigarette…


     

    … Soit dit en passant – dis-je pour ma part – cette image là loin s’en faut, n’est point celle que « mettent en avant  et encensent » les « donneurs de leçons de morale » qui stigmatisent ces « petits plaisirs » que l’on se donne, et dont les propos qu’ils tiennent, sont autant de coups de bâton contre productifs et « castrateurs »…


     

    C’est cette image là, que nous donne du Français de 25, de 35, de 55 ou de 70 ou de 80 ans, Sébastien Marx, qui reste dominante dans le paysage social de notre pays la France… Sans « verser dans un optimisme délirant », c’est bien encore en 2025, l’image, oui, dominante…


     

    La « France qui va mal », les voyous, les casseurs, les drogués, les agressifs, les « klaxomerdeurs » dans les rond-points… Les faits divers dramatiques, les couteaux dans les cartables, toutes les incivilités et tous les comportements les plus inacceptables aussi banalisés, aussi fréquents qu’ils soient… Certes oui, sont de l’actualité au quotidien et font de l’information… (Il faut savoir ce qui se passe tel que cela se passe sans qu’il soit nécessaire « d’en rajouter, de s’étendre, d’arranger »)…

    Mais c’est le « passage en boucle » - de ce qui vient de se passer, de dramatique, de terrifiant – sur les télés, et tout ce qui se dit et redit et se répète sur les réseaux sociaux… Qui s’impose…


     

    Le coup de klaxon rageur dans un rond-point, et le couteau dans le cartable, c’est pas « ça » l’image dominante du jeune Français de 15 ans, de 25 ou de 35 ans ; du Français de 55, de 70 ou de 80 ans… « Sans vouloir verser dans un optimisme délirant »…

     

    … Le Mal, activé par un système éducatif défaillant, par plus de 50 ans d’idéologies « mortifères », et qui sévit dans toute sa violence au quotidien des Français – et ailleurs dans le monde – et qui multiplie les faits divers dramatiques, notamment les assassinats, les guerillas entre gangs, les incivilités et les agressions autant verbales que physiques ; qui cultive de l’indifférence et du « laisser faire » ; et génère autant d’individualismes forcenés et de communautarismes exacerbés, qui met des couteaux dans les cartables, des machettes dans les sac-à-dos… Le Mal qui isole, sépare, ou fédère dans la violence urbaine ; est « orchestré » par des influenceurs sur fond de cyberattaques, de « fake News », de nivellement des opinions…

    Le Mal cependant, n’a pas détruit tout ce qui fait davantage que de lui survivre : à savoir l’immense bonne volonté de « plus que quelques uns » qui eux sont motivés, agissants, déterminés et ne cèderont jamais …

    Il n’y a pas un seul coin de rue, un seul quartier urbain, un seul endroit en France et ailleurs, où il n’y a pas cette immense bonne volonté de quelques uns à la quelle se rallient d’autres quelques uns !


     


     


     

  • Le risque d'incendie des batteries...

    … De smartphone, de voiture électrique, de vélo à assistance électrique, de trottinette, de tondeuse, de cigarette électronique…


     

    Depuis 2017 et cela, proportionnellement au nombre de véhicules, smartphones, vélos et appareils vendus dans le monde, fonctionnant avec des batteries rechargeables dont le principal composant est le lithium ; les incendies et explosions de batteries sont en 2025, de 6 fois ce qu’ils étaient en 2017…

    De manière approximative – mais sans doute assez proche de la réalité – voici ce que cela donne pour les années 2023 à 2025 :

    Les smartphones : de 10 à 20 cas par million d’appareils en utilisation.

    Les voitures électriques (risque d’incendie de batterie le plus élevé par rapport aux vélos, trottinettes, smartphones) : 20 à 30 cas sur 100 000 voitures en uilisation.

    Les vélos à assistance électrique : 20 cas pour 5 millions de vélos en utilisation.

    Les trottinettes électriques : 20 à 30 cas par million de trottinettes en utilisation.

    Les cigarettes électroniques : 30 à 50 cas par million.


     

    La principale cause d’incendie d’une batterie vient du fait que le temps de charge est trop souvent dépassé, par exemple du double voire du triple qu’il ne faut …

    Ainsi laisser branché toute la nuit et tous les soirs, son smartphone, vélo, trottinette, cigarette électronique ou autre appareil avec batteie, augmente le risque…

    Il est nettement préférable de ne jamais laisser dépasser le temps de charge ; soit 1h 30 à 3 h un smartphone (et l’éteindre complètement 1 fois par jour pendant 5 minutes) , 8 à 10 h une voiture, 4 à 5 h un vélo ou une trottinette électrique, 3 à 4h une cigarette électronique, 1h 30 à 2h une tondeuse…

    Une autre cause importante, aussi, de risque d’incendie d’une batterie vient de la qualité de ses composants, de la manière dont ces composants sont assemblés ( ce qui vient de Chine surtout, dont les voitures électriques, véhicules à deux roues, appareils fonctionnant avec des batteries, smartphones, jouets, etc. … À bas coût et en grande production de masse – et même soit dit en passant, des produits « haut de gamme » parfois… N’est pas forcément de bonne qualité, sans défaut…


     


     

  • Accès aux réseaux sociaux

    … Interdire les réseaux sociaux Facebook, Instagram, Tik-Tok et autres, au jeunes de moins de 15 ans, oui, mais selon quelles modalités ?

    Avec à l’inscription, obligation faite de produire une copie certifiée – par la préfecture – de la carte d’identité (ou du passeport) c’est à dire une reproduction de la pièce d’identité par copie enregistrée en document PDF et portant le cachet de validation, de ce document, de la préfecture, et transmise en pièce jointe au formulaire d’inscription servi par le demandeur…

    Reste que, à partir du jour où la production de la copie de pièce d’identité devient obligatoire, en ce qui concerne tous les jeunes qui déjà, avant ce jour, sont inscrits sur un réseau social, il faudrait alors que tous ces jeunes qui déjà, postent sur les réseaux sociaux, soient tous dans l’obligation de justifier qu’ils sont âgés de plus de 15 ans.

    Mais en vérité cela implique forcément que toute personne – jeune de moins de 15 ans ou de plus de 15 ans ou adulte – au moment de l’inscription, ou qui utilise depuis x années tel ou tel réseau social, doive fournir une copie certifiée de pièce d’identité… (En effet comment différencier soit à l’inscription soit à l’utilisation depuis telle date, une personne âgée de plus de 15 ans ?… Parce que, si c’est comme dans « i-clope » c’est à dire juste dire si oui ou non on est majeur, le fait de cocher oui ne constitue aucunement une preuve !

    La solution serait d’imposer à toute personne déjà utilisatrice d’un réseau social depuis x années, la production d’une copie certifiée de pièce d’identité dans un délai imparti par exemple 1 mois… Et passé ce délai, suppression d’office du compte dans le cas de non production de justificatif d’identité, ainsi que du compte du jeune de moins de 15 ans dont la pièce d’identité indique qu’il a moins de 15 ans…


     

    … Bien sûr une telle mesure (interdiction des réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans) peut paraître « liberticide » ou être considérée « abusivement autoritaire » … Dans la mesure où quelques jeunes de moins de 15 ans « de bonne volonté » (bien éduqués, matures, responsables, « au dessus du lot commun » n’auraient plus alors la possibilité de s’exprimer – par exemple tels des « Mozart de la littérature » ce qui serait dommageable!)…

    Mais bon, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » !

    Ben oui, on raterait sans doute des « Mozart de la littérature »… Mais la médiocrité, la violence et l’agressivité, qui couvent avant 15 ans, ne pourraient plus se propager par les réseaux sociaux avant l’âge de 15 ans…


     

  • Urgence océan ...

    … Sur France 2, mardi 10 juin 2025 de 20h 45 à 23h 55…

    … Une troisième conférence des Nations Unies sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025…

    De tout ce qui a été dit lors du débat télévisé, ce mardi 10 juin 2025, par les intervenants Laurent Ballesta, Heidi Sevestre, Anne Sophie Roux, Thomas Pesquet, et le président Emmanuel Macron en face de Léa Salamé et d’Hugo Clément animateurs du débat… Et du public des téléspectateurs ( 5 785 000 Français ) …

    De tout ce qui a été dit…

    Une partie a depuis moins de cinq ans, été acté – mais à plus vrai dire « a fait l’objet de lois et de dispositions prises qui demeurent sans effets réels ou sont amendées, ou limitées, lorsque toute une économie de marché – agriculture, pêche, industrie textile notamment – et donc des emplois salariés, s’est trouvée en difficulté…

    Et il reste beaucoup à accomplir – ce qui est l’objet de cette 3ème conférence sur l’océan – et, il faut le dire « dans l’urgence »…

    Or l’urgence c’est le plus rapidement possible…


     

    De tout ce qui va faire l’objet de nouvelles dispositions, lois, traités, puis acté… Dans l’urgence, en plus de ce qui a été fait ; en l’état –déjà très déterioré – des sols, des océans, des cours d’eau, de l’air, des forêts ( et de la société humaine )…

    Cela, « au mieux » nous fera gagner le temps d’une ou de deux générations mais pas davantage… Sachant que si rien n’avait été fait ou que si l’on ne faisait pas plus qu’il n’a été fait ; c’est, autour des années 2050, l’humanité toute entière, et la vie sur Terre qui sont menacées d’extinction massive en l’espace de quelques années… Tout s’écroulera d’un seul coup en même temps, en effet, après avoir « couvé en accéléré » durant les 25 ou 30 prochaines années…

    Nous allons donc au mieux gagner entre 20 et 50 ans, ce qui « en quelque sorte sauve nos enfants et nos petits enfants » - enfin « sauver c’est beaucoup dire !…

    Gagner une ou deux générations… Pour autant que ce qui va être décidé soit acté !


     

    Alimentation, habillement, équipements et objets d’usage courant (dont nos ordinateurs, nos smartphones, nos voitures, nos habitations avec leur aménagement autant intérieur qu’extérieur, notre mode de vie… Tout cela c’est de l’économie de marché, ce sont des emplois, tous les emplois… Dans une réalité du monde telle qu’elle est, et dans toutes les dépendances qui sont devenues les nôtres…

    Comment dans l’urgence – en moins de 5 ans- reconvertir tout cela, en un autre mode de vie, en une autre économie de marché, en autres emplois ?


     

    J’imagine mal par exemple, comment l’on pourra ne plus rien acheter sous emballage plastique : même à « Biocop » dans les rayons réfrigérés de produits de viande, de charcuterie, de fromages, tout est sous emballage plastifié… Et si l’on fait le compte de tous les Carrefour, Leclerc, Intermarché, LIDL, Aldi, Grand Frais et autres, où des centaines de milliers de toutes sortes de produits alimentaires, de plats préparés, sont sous emballage plastique (avec la saumure soit dit en passant qu’il y a dedans pour la conservation – donc des quantités de sel importantes) … Cela en fait des tonnes et des tonnes de matière plastique !

    Et tous les vêtements qu’on achète, qui s’usent très vite et que l’on jette !

    En moins de cinq ans tout ça : plus d’emballage plastique pour les produits alimentaires même à Biocop…

    Plus de pêche en haute mer en raclant les fonds avec des filets qui ratissent tout dont on rejette une grande partie pour ne récupérer qu’une espèce convoitée…

    Pas d’expoitation minière dans les fonds marins quand 65 pays seulement s’engagent ou promettent de ne pas forer au fond des océans… Avec les USA de Donald Trump dotés d’une énorme puissance industrielle, sans compter les Chinois ?


     

    Et si oui, on peut trouver du Lithium dans du sous sol Français et construire des usines en France pour fabriquer des batteries de voitures électriques, qu’en est-il de tant d’autres métaux rares que l’on ne peut trouver dans le sous-sol Français ?

    Les uns font un effort, mettent des normes, règlementent… Mais d’autres rien de tout cela, de telle sorte que tous ces autres sont les maîtres du marché et de la main d’œuvre à faible coût…


     

    La transition écologique dans l’urgence c’est de l’activité humaine de reconversion qui, par son ampleur et surtout du fait d’un bénéfice ne pouvant être immédiat, ne peut que peser lourdement durant le temps où elle s’exerce, sur la capacité de notre planète à supporter la pression sur les ressources car le temps de l’exercice est trop long…

    La transition écologique aurait dû s’étendre dans un temps plus long, aurait dû commencer beaucoup plus tôt, dès les années 1970 ; autant dire qu’elle se fait trop tard et dans une accélération trop inégalement partagée…

     


     

  • Pensée du jour, mardi 10 juin 2025

    … La générosité, le partage, la compassion, et tout ce qui améliore la relation humaine en lui donnant du sens, du langage, de l’agissement, de l’intelligence, de la durabilité et de la force… Ne font point la Une dans le « journal du monde » de 2025… Mais néanmoins existent…


     

  • Cartographie de ce qui est, de ce qui fut, de ce qui sera ...

    1950 vieilles personnes

    … Comment les personnes qui vivaient, âgées de plus de 75 ans, dans les années 1950, imaginaient-elles ce que deviendrait le monde et la vie au quotidien, en 2025 ? … Si tant est que ces personnes alors, telles qu’elles vivaient au quotidien à l’époque, auraient pu imaginer le monde de 2025 ?


     

    Par des scènes de vie au quotidien, du passé, telles que l’on en peut voir sur des cartes postales par exemple du début du 20ème siècle, ou sur des albums de photos de famille, ou encore, avant que n’existe la photographie, aux 18ème, 17ème, 16ème siècle… Sur des tableaux de peinture, il nous est possible de « voir » - en image- des personnages, des scènes de vie, de telle époque jusque dans un passé lointain…


     

    Mais il n’existe – et il n’existera jamais (à moins que l’Intelligence Artificielle y pourvoie) – de « cartographie » imagée de ce que sera une scène de vie avec des personnages – et dans un environnement ambiant- de 2125, 2140…


     

    Soit dit en passant, l’Intelligence Artificielle n’a tout de même pas la capacité de dresser une « cartographie » représentative d’une scène de vie de 2125, de 2140… Et si elle y parvient ce ne peut-être qu’à partir d’une « prospective qui part de ce qui existe dans le présent et s’élabore grâce à des algorythmes »… Or, une prospective aussi « réaliste et prévisible ou probable » qu’elle soit, même conçue par de l’Intelligence Artificielle, ne sera jamais une « cartographie exacte »…


     

    Toute science fiction, donc tout ce qui est du futur, de l’au delà de nos vies présentes telles qu’elles sont vécues dans le présent… Est vraiment « de la pure fiction »…


     

    De tout le long de notre vivant, que nous soyons âgés de 15, de 40, de 75, de 90 ans ; nous sommes les témoins, les observateurs, les acteurs et les faiseurs de notre temps ; selon une « cartographie de l’instantané » ( des milliards et des milliards de cartograpies de scènes de vie, chaque fois que l’un ou l’autre des huit milliards d’humains que nous sommes, porte un regard sur ce qui l’entoure – ou voit ce qui l’entoure même s’il est occupé à quelque chose, à moins de s’isoler complètement au point de se déconnecter de tout ce qui est autour de lui…


     

    C’est le témoignage, c’est l’observation, c’est le vécu – et c’est aussi le souvenir de ce qui a été vécu – qui « fait la cartographie » …


     

    À notre disparition, nous ne témoignons plus, nous n’observons plus et avec nous s’en vont nos souvenirs… Mais la cartographie continue de se faire ( ce sont les autres que nous qui font la cartographie que n’avons plus sous les yeux)…


     

    Ce bébé de mars ou de mai 2025, qui aura cent ans en 2125, quand toi né en 1950 tu seras mort – mettons par exemple en 2035 – il aura, ce bébé, âgé de 15 ans en 2040, sous ses yeux, la « cartographie » (une cartographie de son environnement là où il se trouvera) du monde de 2040… Et si « par chance » tu es encore vivant en 2040, toi aussi tu auras sous tes yeux la cartographie de ton environnement là où tu te trouveras, en 2040…


     

    En revanche en 2090 (si tu es né en 1950 ou même en 1980), la cartographie forcément tu ne l’auras pas… Et, si tu la veux à tout prix la cartographie, tu vas l’imaginer, tu vas même si tu en as la capacité, la représenter à ta manière en la dessinant, en l’écrivant si tu es écrivain, en faisant un film si tu es cinéaste… Mais quoique tu réalises, aussi crédible ou probable que ce soit, ça sera jamais la cartographie réelle, absolument réelle…

    Quant à la cartographie de ce qui fut dans le passé, sauf une photo ou une scène filmée sans arrangement de technologie « qui fait croire que »… Par le dessin, par la peinture, par le récit écrit s’appuyant sur des faits et sur des documents et sur un travail de recherche… Elle n’est jamais totalement authentique, la cartographie… Parce qu’elle dépend de la vision de qui l’établit cette cartographie, ce « qui » pouvant être un individu mais aussi un corps de société (notamment dominant et décideur)…


     


     

  • Gaza/Israël

    … Certes, Gaza : toutes ces destructions, toute cette population si durement frappée par d’incessants bombardements, et qui survit – qui peine à survivre – au milieu des ruines…

    Certes, la politique de Benyamin Netanyaou, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux…

    Certes, Gaza/Israël ça fait la Une des journaux, des télés et des réseaux sociaux ; ça fait de l’antisémitisme, ça mobilise les opinions dans le sens du soutien du peuple palestinien…


     

    MAIS… Dans tout le monde occidental, et à plus vrai dire dans le monde non-musulman ; nulle part, venant des partis de gauche, de droite modérée, de centre droite ou gauche ; venant des gouvernants de nombreux pays, venant de tout ce qui se fonde sur l’humanitaire, sur les valeurs de démocratie et de liberté (même si c’est de manière plus théorique que réelle)… La réalité de ce que représente l’Islamisme dans son courant le plus radical, dans sa vision de la société (statut de la femme, mode de vie, charia), n’est vraiment prise en considération…

    Si Jérusalem, si Israël tombe… Alors c’est tout le monde occidental non musulman qui tombera, qui s’islamisera.


     

    Le monde occidental non musulman c’est le monde sauf la Russie, sauf la Chine, sauf les pays du Sahel Africain, et bien sûr sauf tous les pays musulmans…

    La Russie (de Poutine) a des musulmans dans son paysage comme un mécanicien a des outils dans sa caisse à outils – des outils ça sert…

    La Chine quant à elle ne laissera jamais l’Islamisme s’implanter dans sa société, et en ce sens elle pourrait être l’alliée -si l’on peut dire !- du monde occidental, ce qui n’est pas le cas puisqu’en fait, le monde occidental est pour la Chine « à la fois » - si l’on peut dire !- un adversaire à soumettre à son Ordre, et un marché (une clientèle de consommateurs, de tout ce que produit, exporte, vend, la Chine dans le monde)…


     

    L’on ne peut donc pas – à mon sens – ne pas soutenir Israël, du fait du danger pour le monde, que représente l’Islamisme radical si l’on laisse ce dernier se développer et croître en influence…

    Était-il possible en 1944, de ne pas soutenir les Forces Alliées en face du danger que représentait l’Allemagne du IIIème Reich, pour le monde ?

    Sans les deux débarquements des Forces Alliées , le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie, et le 15 août 1944 sur les côtes méditérranéennes ; et donc sans les combats ayant fait tant de destructions et de victimes sur le territoire Français, le III ème Reich Allemand était pour mille ans présent…


     

    Certes, l’on ne peut vraiment comparer les bombardements et les destructions et le nombre de victimes à Gaza depuis octobre 2023, avec les bombardements et les destructions et le nombre de victimes en Normandie en juin et juillet 1944… (Pas le même contexte, pas la même époque)…

    Mais les indignations sont cependant les mêmes : ce sont celles de tous ceux et celles, du « commun des mortels » qui déplorent et condamnent les bombardements qui tuent les civils, des femmes et des enfants et font des villes des champs de ruine…


     

    L’on peut tout à fait soutenir Israël (Israel c’est à dire le peuple Israélien, l’existence de l’état d’Israel)… Sans pour autant approuver la politique de Benyamin Netanyaou. D’ailleurs en Israel même, des Israéliens s’opposent à la politique de Benyamin Netanyaou, et ces mêmes Israéliens sont pour l’éliminination du Hamas, ne veulent pas d’un état Palestinien avec le Hamas…


     


     

  • Protestation d'un côté, silence de l'autre ...

    … Au Soudan 150 000 morts et 13,6 millions de déplacés ; au Yemen 500 000 morts et 1,5 million d’enfants en situation de famine ; en Syrie 500 000 morts et 7,2 millions de déplacés ; au Congo 7 millions de morts et autant de déplacés ; au Xinjiang en Chine un million de déportés dans des camps de travail forcé, et des dizaines de milliers de personnes disparues…

    Dans les pays les plus pauvres de la planète – Madagascar, Haïti, Bangladesh, Soudan du Sud, Burundi, République Centre Africaine, Yemen, Mozambique, Malawi, Congo, Somalie, Liberia … et d’autres encore dans des pays dits « en voie de développement » - mais aussi dans les pays les plus développés de la planète dont surtout les USA – ce sont globalement sur l’ensemble de la planète, environ 2 milliards d’humains qui vivent avec l’équivalent en monnaie de leur pays de 1 à 2 dollars par jour (ou euros), dans une insécurité autant alimentaire que médicale et que d’exposition aux violences et aux agressions et aux conflits locaux…

    Combien meurent chaque jour, de ces 2 milliards d’humains, dont des enfants ?

    Alors que d’importants mouvements d’opposition, que de nombreuses manifestations de protestation, qu’autant de personnes et d’associations et organisations humanitaires, partout dans le monde, se liguent pour soutenir les palestiniens de Gaza, pour condamner la politique de Benyamin Netanyaou… Et que « Israël/Gaza » ça fait la Une des journaux, des Télés et des réseaux sociaux…

    Et que la guerre en Ukraine (mais moins que Gaza/Israël) tient aussi une grande place dans les Journaux et aux JT de télés…

    … En revanche…

    Aucun hastag, aucun « c’est un génocide », aucune déclaration politique, aucune université occupée, aucune grande manifestation, aucune déclaration au festival de Cannes…

    Au sujet de ce qui se passe au Soudan, au Yemen, au Congo, au Xinjiang ; ainsi qu’à propos des 2 milliards d’humains en situation de très grande précarité et insécurité et subissant les pires violences et agressions !

    … Et Elon Musk, Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui, de par leur vision du monde et de la société « à moyen long terme » plus encore que Donald Trump ou que Benyamin Netanyaou qui eux « voient à court terme »… Sont les trois personnages les plus dangereux, les plus violents, de la planète !

    … Et 6 milliards d’humains dont 90 % d’entre eux sont avant tout des consommateurs qui n’arrêtent pas de « mettre cent balles dans le Dada pour que ça branle cinq minutes » !


     


     

  • Le tissu associatif en France

    … La loi de 1901 relative aux associations d’intérêt public est, très certainement en France, à l’origine d’un développement aussi dense que structuré, d’un « tissu associatif » avec, toutes activités confondues, culturelles, sportives, et de loisirs, et d’aides aux personnes… D’environ 1,4 à 1,5 million d’associations réparties dans 34875 communes… Qui, lorsque l’on le compare, ce tissu associatif, à celui existant dans les autres pays de l’Union Européenne, se distingue par une forte tradition associative soutenue il faut dire, par des politiques de financement, d’organisations, de fonctionnement et de gestion différents de ceux des autres pays européens…

    En effet, une partie du financement vient de subventions versées par le Conseil Régional et par les Municipalités – mais dépendantes, en vérité, des budgets alloués…

    D’autres pays tels l’Allemagne et les Pays Bas, ont eux aussi, un tissu associatif bien développé…

    L’une des caractéristiques les plus évidentes du fonctionnement de toutes les associations, est qu’elles sont pour une très grande part, animées et maintenues en activités, par des bénévoles, par des membres motivés et présents, qui sont – peut-on dire - « des personnes de bonne volonté »…

    Dans une société d’aujourd’hui sur fond d’économie de marché qui privilégie la rentabilité et le profit, et ne cesse d’accroître les inégalités, où sont sacrifiés la culture et le dialogue ; dans un contexte de brutalisation des rapports sociaux, d’inciviltés et de violence accrue des agressions au quotidien, de délitement du lien social et de la relation humaine, de communautarismes exacerbés et fanatisés… Et que le langage (la parole, le dialogue, l’échange) se trouve dénaturé, perverti, par les « fake news » (les fausses nouvelles, les mensonges), la propagande de masse des agitateurs politiques, les industries du « loisir à domicile » (avec Netlix par exemple et avec les séries de télévision et les émissions de divertissement), la virulence des réseaux sociaux… Tout cela qui se substitue à la puissance de l’imaginaire et à la capacité de réflexion, et qui crée du vide, du silence, de l’indifférence, de l’isolement, d’une part ; ou de la violence, de la colère, de l’exaspération, de la crispation, de la haine, du rejet, d’autre part…

    Le fait – évident et heureux – d’un tissu associatif tel qu’il existe dans notre pays la France, avec autant de personnes de bonne volonté pour le faire vivre et durer, ce tissu associatif ; c’est bien là « un signe positif » (et encourageant) qui, autant qu’il le peut, offre un démenti à cette société en déliquescence qualifiée – comme l’écrit Roland Gori professeur honoraire des universités – de « dé-civilisation »…

    Ainsi la culture, le dialogue, le lien social, aussi malmenés qu’ils soient ; ne péritont pas, vu le nombre, la détermination, et le travail, l’agissement, le dévouement, d’autant de personnes de bonne volonté dans ce pays, la France…

    Vive la France et son tissu associatif !


     


     

  • La culture en danger

    … En 1982 à Mexico, s’était tenue une conférence mondiale sur les politiques culturelles, dont il ressortait cette définition la plus juste et la plus complète de la culture :

     

    « La culture dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »

     

    … Depuis le début des années 1990 – mais il faut dire- après une « gestation » d’une vingtaine d’années, ont émergé deux grands courants ou deux visions, de la culture :

     

    L’un issu de l’économie de marché de la consommation, qui privilégie la rentabilité, produit des spectacles (notamment de télévision et aussi de cinéma), des programmes et des festivités, de la littérature « grand public », selon les intérêts, selon les ambitions, selon les projets de société qui sont ceux des géants du monde de l’industrie, de la finance et du numérique…

     

    L’autre est issu de ce qui, dans la société – en France notamment mais aussi dans le monde – a changé depuis le printemps de 1968 aux USA puis en Europe, avant de se propager partout dans un monde qui s’est pour ainsi dire « occidentalisé dans les modes de vie »…

    Ce courant là, de culture, indirectement, sert aussi les intérêts des géants du monde de l’industrie, de la finance et du numérique ; c’est celui par exemple, de ces nouveaux ruraux, de ces pseudos écolos, qui en majorité d’entre eux sont de la génération des « rassis » (jeunes retraités) plus ou moins « financièrement à l’aise », les clientèles de Décathlon et des grands festivals -Avignon, Francofolies, Eurokéennes… Trentenaires, quadragénères et jeunes adultes et adolescents dont beaucoup sont des consommateurs de canabis et de cocaïne…

    L’on y trouve encore dans ce courant là, accessoirement, des artisans locaux du genre producteurs d’herbes aromatiques, de miel, de toutes sortes de produits gastronomiques, de fromage de chèvre, de fabricants d’objets de décoration et ou utilitaitres, de « petites troupes théâtrales en tissu associatif »…

     

    Ces deux courants ou ces deux visions de la culture – dans l’ordre présent du monde (et dans l’ordre à venir) – ne correspondent plus à cette définition de la culture telle que celle définie en 1982 à Mexico…

     

    Parce que, d’une part, les traits distinctifs d’une société, d’un peuple, d’un pays, ou d’un groupe social ou encore d’une personne en particulier, ont été lissés, arasés, formatés ; et que les droits fondamentaux ont été laissés de côté, et que les valeurs ont été dépréciées, par l’économie de marché de la consommantion dirigé par les géants de l’industrie, de la finance et du numérique…

     

    Et que d’autre part, toutes les « gauches et opposition bon-teint » du monde ont fait de la culture un « wagon de saltimbanques accroché à un train qui roule pour la Grande Compagnie »… Et que bien sûr dans le wagon de saltimbanques, les personnages ont et gardent leurs traits distinctifs…

     

    Les exigences accrues de la Grande Compagnie contribuent à la disparition des traits distinctifs lorsque ces derniers ne « font plus recette » et surtout lorsqu’ils dérangent…

     

     

  • La "grande fête" du PSG

    … La « grande fête » du PSG sur les Champs Elysées et sur les places publiques de nombreuses villes dans toute la France ; les 11,5 millions de téléspectateurs qui onr suivi le match…

    Tout cela n’a pas eu l’heur de susciter en moi le moindre enthousiasme, et encore moins la même « vénération universelle » !

    L’image que je retiens de cette équipe du PSG c’est celle de cet avion bleu du Qatar dont la porte s’ouvre pour la descente des joueurs, tous des milliardaires du foot qui en aucune façon, ne « représentent la France » ni même la ville de Paris et les Parisiens, puisque le PSG n’est rien d’autre qu’un club privé…

    Ma détestation « absolue et inconditonnelle – et de toujours- du PSG – et du foot en général… Rejoint toutes mes autres détestations de cet « Ordre du monde » fait de dureté, de violence, d’hypocrisie, de culte de la consommation, de perversion, de déviances obsènes, d’ignominies, de cruauté, de déloyauté, d’arrogance, de communautarismes et de crispations exacerbées, de religion, d’indifférence, de nivellement de pensée… Etc, etc.

    En quoi la victoire de ce club Qatari qu’est le PSG, en quoi la « religion » du Foot comme celle des Dieux et des Jeux Romains, serait-elle « porteuse des plus nobles vertus » sportives » ? Quant on sait tout en faisant semblant de ne pas le savoir – et même en l’occultant totalement – que, derrière tout le foot et quasiment tous les sports, c’est l’argent, ce sont les milliards, ce sont les sponsors ultra lobbyisés mondialisés, toute la logistique de financements et de marquetings, qui « mènent la danse » ! Et n’arrêtent pas de faire mettre cent balles dans le dada à des millions de gens pour que ça branle pendant une heure trente !

    « Les plus nobles vertus sportives » ! Vous m’en direz tant ! … Et tant, et tant, à ne plus savoir quoi en faire, de ces « vertus sacrées » qui font galoper tout le monde !

    Ce qui rend le PSG encore plus champion dans les « nobles vertus du sport » c’est qu’il se la joue « pro les pauvres, pro les défavorisés, pro les défenseurs des opprimés, pro les jeunes de banlieue , pro les palestiniens laminés, pro les oubliés, pro les exclus… Du haut de ses milliards… Et invité dans les « Garden Party » des gouvernants !

     

     

  • La transition écologique

    … Dans la vision, dans le projet, dans ce qui est déjà accompli en partie, dans ses perspectives et dans les décisions qui sont prises, tout cela de cette vision, dans l’Ordre de pensée tel qu’il est aujourd’hui du monde – en particulie de la France, du Gouvernement de la France, de chacune des différentes composantes de la société Française, ainsi que dans la vision qui celle de chacun de nous à sa manière selon ses vues… Et si l’on la confronte, cette vision Française, à la vision qu’en ont les autres pays du monde, notamment de certains de ces autres pays « moins engagés »…

     

    Il est évident que la transition écologique a un prix, un prix considérable, c’est à dire non seulement un coût financier élevé mais aussi et surtout un coût en développement et en pression exercée d’activité humaine, parce que c’est toute une économie de marché, tout un mode de vie – consumériste – à revoir, à orienter différemment, ce qui suppose, pour ne pas dire impose, d’avoir recours à de nouvelles technologies, à de nouveaux matériaux, à de nouvelles procédures , et d’envisager en l’acceptant et en s’adaptant, un mode de vie différent, notamment en ce qui concerne l’alimentation d’une part, et les produits de consommation courante dont nous nous servons, d’autre part…

     

    Il est évident aussi que la transition écologique coûte davantage, financièrement parlant, aux populations moins favorisées en revenus… À moins que ces populations ne bénéficient d’aides du Gouvernement (ce qui n’est pas ou n’est plus « à l’ordre du jour… D’ailleurs si c’était le cas, le coût financier général de la transition écologique se verrait forcément accru… )

     

    Toujours est-il que la pression exercée par la nécessaire activité humaine en vue de la transition écologique – surtout exercée cette pression, dans l’urgence – ne peut que peser, encore davantage de ce qu’elle pèse déjà, pour notre planète avec ses huit milliards d’humains…

    Autrement dit, le « remède » c’est celui d’une « chimiothérapie lourde » pour retarder l’issue fatale d’un cancer déjà bien avancé !

    Il « eût fallu » concevoir et mettre en place la transition écologique dès avant les années 1980 et ainsi, l’étaler sur un plus grand espace de temps…

     

    Reste à savoir si la société autant en France qu’ailleurs, dans les années 1960, 1970, aurait été en capacité de commencer une transition écologique…

    Et d’ailleurs si cela avait été le cas, dans quelle mesure et dans quelle finalité et dans quelle dimension auraient évolué : la technologie, notre mode de vie consumériste, nos besoins, nos habitudes prises ?

     

    Le coût financier – d’un ensemble d’activités relatives à la transition écologique – ainsi et surtout aussi, le coût en effort et en création de nouvelles industries, de nouvelles entreprises de fabrication, de nouveaux matériaux – de construction, d’emménagements environnementaux, d’objets et appareillages, et de véhicules de transport (individuel et collectif, et de marchandises) … Le coût encore, que nécessite le changement de mode de vie au quotidien autant pour chaque personne que pour une société toute entière… Tout cela c’est ce que l’on appelle de l’investissement…

     

    Or, tout retour sur investissement (le bénéfice attendu) implique de la durée dans le temps avant que ne parvienne le résultat espéré, et en conséquence une période pendant laquelle il faut comme on dit « ramer », accepter de devoir supporter, souffrir des maux que l’effort entraîne (« on n’ a rien sans rien »)…

     

    Dans le cas de la transition écologique, le coût en poids et en pression d’activités humaines afin de combattre les effets du changement climatique – effets sur la santé, sur la biodiversité, sur les sols, sur l’air que l’on respire- s’inscrit dans une urgence accrue, du fait que « le temps nous est compté » et que, forcément, dans une telle urgence, le bénéfice attendu est non seulement inexistant dans l’immédiat, mais à contrario il fait défaut, de telle sorte que l’investissement dans la hâte se révèle contreproductif…

    C’est la raison pour laquelle je « compare » l’effort d’investissement pour la transition écologique dans l’urgence – notamment – et entre autres- avec la voiture électrique nécessitant l’utililisation de « métaux rares » pour les batteries… À une « chimiothérapie lourde » qui retarde une échéance fatale…

     

    Œuvrer pour la transition écologique ou ne pas œuvrer ? C’est à dire œuvrer dans l’urgence puisque nous n’avons plus la durée devant nous, ou ne pas œuvrer ou encore, seulement essayer de ne pas aggraver ? C’est là, le dilemme…

     

    Quoique l’on fasse ou ne fasse pas, la vie (les êtres vivants et les végétaux), si on l’assimile à un immense organisme de trente et quelque milliards de composantes… Sur Terre ou ailleurs… Est en tant qu’immense organisme, d’une immense intelligence naturelle, « cosmique », universelle… Qui a « tout prévu » : ses venues, ses développements, ses déclins, ses disparitions, ses renouvellements, tout cela relié et se succédant selon des cycles ou dans des périodes de temps qui ne sont pas de l’échelle de la vie humaine ni non plus de l’échelle de la vie de n’importe quel être vivant…

     

    La vie vaincra toujours, tant que durera l’univers ; nous savons, par exemple, que sur notre planète la Terre, à la fin de l’époque du Cambrien (la plus ancienne période de l’ère primaire le Paléozolique) vers -490 millions d’années, eût lieu la première (et plus grande) disparition des espèces vivantes et des végétaux qui ont existé sur la Terre en millions d’espèces différentes entre – 1,9 milliards d’années et – 490 millions d’années… Soit 98 % des êtres vivants… Et que la vie s’est de nouveau développée à partir des 2 % restants…