Articles de yugcib
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Centres d'intérêts : Ecriture, littérature
À propos de l'auteur : Guy, dit "yugcib", le pirate vivant dont l'écriture est plus proche du langage du coeur que du langage des intellectuels... Mais cette écriture de pirate a plusieurs registres cependant...
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Crier les maux par les mots
- Par guy sembic
- Le 07/11/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Crier les maux par les mots, par le dessin, la scuplture, la musique, la danse, et, à défaut de tout cela, dans les manifs qui ne sont pas des manoufs… Ou peut-être mieux encore en prenant un verre à la terrasse d’un café en compagnie de personnes différentes de soi avec lesquelles on ne se fâche pas… C’est le pouvoir de ceux et de celles qui n’ont pas le Pouvoir et ne détiennent pas les outils ou les armes du Pouvoir…
Il y a bien sûr la vanité du Verbe, mais il y a aussi la mobilité du Verbe dans son espace de diffusion avec ce qu’il porte en lui…
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La carpe et le péritoine
- Par guy sembic
- Le 07/11/2025
- Dans Bateau pirate
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… C’est une belle, grosse et longue carpe, d’un bon mètre, qui tourne au fond d’une lessiveuse emplie à ras-bord de l’eau du Célé, affluent du Lot, où elle été péchée, cette énorme carpe…
Pour un peu, elle se mordrait la queue, la carpe, tournant sans cesse rapidement au fond de la lessiveuse, regardée par Ursula, la fille cadette de la mère Tampone, qui lui jette des bourgeons d’œillets collés à des billes de terre que la carpe avale…
L’imminent destin de cette carpe est de servir, au repas de mariage d’Aghatou la fille aînée de la mère Tampone qui avait initialement prévu du poisson chat aux œufs mimosa…
Au jour de la noce et donc du grand repas festif avec pour plat principal la carpe frite accompagnée de pommes accordéon, de griottes vinaigrées et de câpres Maltais de Panterellia ; précédé le repas, d’un Grand Apéritif Géant de 400 invités… Le Marié dans son costume sur mesures mais dont le pantalon mal cousu entre les fesses se mettait à craquer… S’avançait d’un pas rapide, devant traverser entre la Mairie et le grand chapiteau sous lequel se tenait le Grand Apéritif Géant, un boulevard à 2 fois 3 voies sans barrière ou terre-plein médian…
Voilà-t-il pas que le soulier gauche du Marié se met à perdre sa semelle qui, totalement décollée, se détache de la chaussure… Tout juste 2 mètres avant d’arriver à la double bande blanche médiane…
Et que le Marié comme si rien n’était, droit dans son costume et ne ralentissant point en traversant les 2 fois 3 voies du boulevard, marchait sur le péritoine de sa chaussure, fine pellicule de feutre faisant en l’occurrence office de semelle…
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Ce qu'est l'économie de marché
- Par guy sembic
- Le 07/11/2025
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… La « morale » de l’économie libérale dérégulée – ou en grande partie dérégulée, ou encore dépendante de traités qui arrangent surtout les bénéficiaires privilégiés de ces traités (de libre échange)… Se fonde sur l’égoïsme et sur la cruauté, sur l’individualisme du plus fort, du mieux pourvu et du plus influent…
C’est l’idéologie de l’individu libre – d’agir comme il l’entend au détriment de la plupart des autres- qui lutte pour plus de pouvoir, plus de bien être matériel contre tous ceux et celles qui cherchent à l’empêcher d’agir à son profit…. Mais aussi contre ses semblables du même ordre de pouvoir et de puissance qu’il veut battre, éliminer… Quitte à devoir parfois traiter avec lui ou à rechercher des alliances opportunes avec l’un ou l’autre ou plusieurs de ses adversaires…
À noter que le terme d’individu se substitue à celui d’homme, de femme… En somme un individu perd sa qualité d’être humain (ce qu’il est en somme mais déchu de son statut d’être humain)…
Dans l’économie libérale de marché mondialisé, l’individu devient une « valeur ajustable » et la dimension de la vie est réduite - dans ce qu’elle a de relation à l’autre, d’esprit, d’âme, de beauté, de poésie si l’on veut même, de culture, de partage, d’émotions naturelles… En ces deux seules dimensions que sont en vertical la rationalité – et ou l’efficience- et en horizontal l’argent… Et avec l’argent le « coût social » qui est la mesure ou l’étalon de l’économie de marché…
Au déclin du Christianisme – et l’on peut en dire autant de l’Islam, du Judaïsme, du Bouddhisme et de toutes les religions monothéistes – dans sa version originelle ( dans sa pureté originelle si l’on peut dire qui incluait une dimension d’humanité, de fraternité, de bonté, de partage, de solidarité, de charité)… Est apparu peu à peu siècle après siècle et encore davantage au 21ème siècle, l’Ordre religieux, celui des grands dignitaires, des papes, des popes, des mandarins, des évèques, des califes et de leurs serviteurs, avec leurs messes, leurs rites, leurs écritures sujettes à interprétations, leurs commandements, leurs interdictions, leurs apostats, leur morale en somme, la charia pour les musulmans, la bible pour les chrétiens… Et tout cet Ordre religieux s’est allié aux possédants, aux puissants, aux détenteurs du pouvoir et de l’autorité, aux rois, aux empereurs, aux chefs d’états, aux gouvernements…
Pour le grand écrivain Russe que fut Dostoievski, la souffrance des personnages qu’il évoque dans ses livres, est liée à la mort de Dieu (Dieu dans le sens de sa dimension universelle en tant qu’énergie et puissance naturelle, intemporelle, « cosmique » si l’on veut -et qui, en quelque sorte rejoint le Dieu auquel croient des hommes de Science) ; la mort de Dieu également, dans le sens de ce qui est « humain, profondément humain en Dieu »…
Pour cet autre écrivain, celui là Français, du début du 21ème siècle qu’est Michel Houellebecq, la souffrance des personnages héros de ses romans, personnages « tirés de la vie réelle », est liée à la violence perpétuelle de l’économie de marché…
Si l’économie libérale a fait de la femme et de l’homme un individu, une « valeur ajustable » - ce qu’elle n’était pas dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (définie notamment dans la Déclaration d’Indépendance des États Unis d’Amérique du 4 juillet 1776) … Le communisme – notamment celui du régime de Staline et de ses successeurs jusqu’à la Pérestroïka de Gorbatchev- a fait tout autant de la femme et de l’homme un individu (un élément de la collectivité dirigée planifiée organisée formatée normalisée soumis à la loi de l’Ordre, et éliminé en cas de contestation ou de critique de l’Ordre)… Ce que n’était pas le communisme dans sa « pureté et dans sa vérité originelle » (qui date d’ailleurs d’avant, de bien avant la révolution d’octobre 1917 en Russie et qui, en quelque sorte rejoint la révolution de 1789 des cahiers de doléance, de l’abolition des privilèges, de la déclaration des Droits de l’Homme et de la constitution de la 1ère République du 22 septembre 1792 en France dans sa dimension humaine et sociale (mais dont les principes premiers ont été très vite bafoués, dénaturés, piétinés dans la violence et dans les tueries que l’on sait (réalité historique)…
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Les coupes budgétaires du RN
- Par guy sembic
- Le 06/11/2025
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… Dans le budget que prévoit et compte mettre en place le Rassemblement National – selon Marine Le Pen- c’est 60 milliards d’économie, bien plus que celui de Sébastien Lecornu du gouvernement en place (qui tient encore)…
Budget prévu donc, si Marine Le Pen ou Jordan Bardella devient président de la République avec une majorité RN et alliés LR…
Outre des coupes budgétaires sévères – culture, enseignement, aides sociales… L’une des pires c’est celle qui concerne les aides médicales d’état (dont le détail n’a été communiqué) mais je pense en particulier à la prise en charge (depuis le gouvernement de Jacques Chirac à partir de 1995) des soins et traitements pour le cancer, la sclérose en plaques, la tuberculose, les maladies cardio-vasculaires nécéssitant soins, examens, suivi, entre autres maladies graves et invalidantes.
Rien que pour le cancer ce sont chaque année plus de 200 000 personnes en France, qui bénéficient du transport en VSL ambulance, de leur domicile au centre de soins en hôpital, de la prise en charge à 100 % sans aucune avance à faire, des médicaments, traitements chirurgicaux, chimio et radiothérapie (c’est l’état qui prend tout en charge)…
Si cette aide là, médicale, d’état est supprimée c’est un véritable drame pour plusieurs centaines de milliers de personnes de toutes générations dont des enfants et des vieillards qui se verront pour beaucoup d’entre eux exclus des soins et traitements dans la mesure où le régime général de la sécurité sociale et les mutuelles ne suffiront plus pour une prise en charge à 100 % (dépassement d’honoraires, médicaments et soins dont il faudra assumer une partie selon ses moyens et par avance) et devoir effectuer les trajets souvent quotidiens aller retour entre le domicile et l’hôpital en véhicule personnel ou taxi payant (imaginez un trajet quotidien entre une localité du département des Landes ou du Gers, et le centre Bergonier du cancer de Bordeaux en taxi médicalisé ou même en voiture personnelle (carburant, péages autoroute)…
Comme « arrêt de rigueur » pour cause d’économie budgétaire « on fait pas mieux » ! En condamnant des gens à mourir !
Mais bon… Quand on a 25, 30, 35 ans et pas le moindre cancer en « gestation » ni rien de sérieusement inquiétant question santé, qu’on fait 3 fois la semaine un jogging de 15 bornes, qu’on a toutes ses dents et toute sa forme et sa faconde… Et pas ses « vieux » ayant besoin de soins médicaux quotidiens ou en EHPAD, pas sa femme avec un cancer du sein diagnostiqué, pas son môme atteint d’une « maladie rare »… On se fout des restrictions budgétaires prévues par le Rassemblement National, en matière d’aide médicale d’état !
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Solitude
- Par guy sembic
- Le 06/11/2025
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… Toi parmi beaucoup d’entre nous, qui, sur le « mur » où tout le monde ou presque « tague » (si ce n’est point ce mur là en particulier ç’en est un autre)… Qui voit passer un nombre indéterminé de promeneurs dont certains s’arrêtent pour regarder les « tags »…
Mais dont les « tags » ne sont jamais – ou si rarement- accompagnés d’une marque faite en réponse, ne fût-ce qu’un « smile » (l’une de ces toutes icônes « expressionnelles ») ou d’un « like » et très exceptionnellement parfois ça arrive, d’ un « vrai petit laïus » en général d’approbation …
Si « d’aventure » l’un des promeneurs prend la peine de tracer au vu de ce que tu exposes, quelque trait rouge ou noir bien appuyé, qui ne convient guère trop à ta vue… Alors ne vaut-il pas mieux, au lieu d’éliminer ce trait rouge ou noir, le laisser tel qu’il a été tracé, visible, accompagné ou non d’un signe ou d’une marque en réponse de ta part ?
La solitude, la vraie solitude, c’est surtout celle qui se fait à l’intérieur de soi-même et que consciemment ou non, l’on entretient ; c’est aussi celle qui est faite de l’absence des autres, de leur indifférence, de leurs non-dits… Et cette solitude à l’intérieur de soi (un douloureux et inconfortable refuge à vrai dire), cette solitude par le ressenti de l’absence des autres, elle est brisée lorsqu’elle est dérangée, investie – même brutalement… Et il n’est pas sûr du tout qu’elle soit brisée, au contraire, lorsqu’elle est « caressée »…
… Je me souviens de cette phrase écrite par Jean Paul Sartre « l’enfer c’est les autres » : je pense exactement le contraire – sans pour autant dire que les autres c’est « un paradis hors pair »… (Ça serait, les autres, « une très bonne école de la vie » en fait)…
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France idéalisée, France réelle
- Par guy sembic
- Le 06/11/2025
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… La France idéalisée, des terrasses de café où l’on se trouve, buvant un verre en compagnie de gens différents de nous ; où l’on rencontre dans des trains, des personnes qui deviennent des amis… C’est aussi la France réelle d’une partie de sa population toutes générations confondues – et il faut le dire, des nouvelles et jeunes générations – qui, elle, n’est pas majoritaire mais dont on peut espérer qu’elle le puisse devenir un jour, majoritaire…
Ce n’est pas à proprement parler, l’ignorance qui est l’un de nos défauts majeurs à beaucoup d’entre nous ; mais plutôt la méconnaissance de la réalité, des réalités, des êtres et des choses… Du fait du conditionnement qui nous fige, par ce qu’il contient d’opinions toutes faites, de ressenti et de vécu personnels, de tout ce monde en soi en lequel on se retranche, s’abrite, se protège, se réfugie, en y entretenant ses propres certitudes…
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Le visage réel de la société française
- Par guy sembic
- Le 06/11/2025
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… La soirée Télé sur LCI présentée animée par David Poujadas mercredi 5 novembre 2025 de 21h à 23h 30, un débat « la grande confrontation » ayant eu pour thèmes entre autres la justice sociale, le dynamisme économique, avec pour invités 12 Français issus de divers horizons, Philippe Arghion Prix Nobel d’économie 2025 et François Ruffin député « transfuge » de LFI… Donnait l’image d’une société française, d’une France… « Idéalisée », présentée aux téléspectateurs de l’émission comme étant une « une France du dialogue où les gens se parlent en dépit de leurs divergences de vues et d’opinions » (c’est ce qui ressortait de la conclusion émise dans le « plus bel optimisme » par Philippe Arghion économiste et Prix Nobel)…
Les 12 invités venus de différents horizons étaient des personnes « triés sur le volet à dessein » (et d’ailleurs chacun a pu observer que certains de ces 12 invités – des salariés d’entreprise en situation personnelle difficile ou en recherche d’emploi-) n’ont guère trop pris la parole, peu sollicités qu’ils furent en fait…
Cette France des gens qui parviennent à se parler en dépit de leurs divergences de vues et d’opinions, de leur situation difficile dans l’un ou l’autre des secteurs d’activité où ils exercent ; cette France de « l’écoute et de la considération de l’Autre » dans un dialogue « constructif, apaisé et sans agressivité, sans position ou parti pris figé… N’est pas du tout, dans la réalité au quotidien, cette France là !
La France que l’on connaît au quotidien c’est celle de l’automobiliste sur la route, dans les ronds-point, dans les aires de stationnement ; c’est celle des innombrables personnes qui font du shopping dans les galeries marchandes des grandes surfaces commerciales, c’est la clientèle tous âges et générations confondus de la restauration rapide et des mêmes habitudes de consommation alimentation habillement équipements courants ; la France de tous les « petits accrochages » dans la relation à l’autre, des comportements incivils, agressifs ; des dépôts de déchets, d’ordures au bord des routes et des rues, des poubelles qui débordent ; de la débrouille individuelle dans les environnements hostiles ; de l’irresponsabilité, de l’indifférence, de l’absence de regard, de considération, des uns vis à vis des autres ; de toute cette inimitié ambiante faite de méfiance, de rejet, de mépris de l’autre fondé sur ce qui paraît ou est supposé…
C’est la France des individualismes exacerbés, du « quant-à-soi », de l’expression de soi, porté à son paroxysme, des comportements agressifs directs ou indirects (un regard, un geste en apparence anodin mais « significatif ») … Alors que, tout à fait paradoxalement, dans la file d’attente d’une boulangerie, c’est « bonjour monsieur, madame ; merci, s’il vous plaît » et 10 minutes après dans un rond point en bagnole c’est coup de klaxon rageur…
C’est cette France là qui devient de moins en moins supportable, qui incline au repli, au renoncement à devoir subir un environnement hostile, qui fait que l’on se sent de plus en plus isolé, inécouté, déconsidéré, dès lors que l’on ose exprimer ce que l’on ressent (tu passes pour un tordu, un malade, un emmerdeur, un « à côté de la plaque », tu es zappé)…
Et les réseaux sociaux « n’arrangent pas les choses » bien au contraire, parce qu’ils sont des congrégations, des agglomérats de gens qui « pensent pareil », se retrouvent entre eux par « profilages », par affinités décryptées via les algorithmes et l’intelligence artificielle…
Parfois – cela devient rare mais c’est encore heureux – tu lis un commentaire de quelqu’un d’à peu près sincère qui prend au moins la peine de te répondre en deux phrases « qu’il n’éprouve aucune émotion positive en lisant ce que tu écris sur ta page »… (la plupart du temps pour ne pas dire à 99,9 % c’est « silence radio » permanent et quotidien durant de longues années… Sauf si t’es une sorte d’ « aspirant influençeur » soutenu par quelques centaines ou milliers de « followers », ou quelque « youtubeur » en vogue )…
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Les influençeurs : une nouvelle espèce dans la comédie humaine
- Par guy sembic
- Le 05/11/2025
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… Aux mages, aux sorciers, aux généraux, aux grands producteurs, fabiquants et artisans, concepteurs, développeurs, maîtres du monde de l’économie de marché mondialisé… Tous multimiliardaires, dominants, possédants, décideurs… Toute la « Secte » au Pouvoir sur cette Terre en somme… Des experts de la croissance, de la compétivité, de l’emploi, de la gestion des crises, de tout ce qui relève de la capitalisation boursière, de l’actionnariat ; de tout ce qui sort des forteresses de l’argent roi et des grands centres décisionnels… Avec leurs nervis que sont les gouvernants, leurs structures et leurs organisations que sont les appareils d’état et les systèmes d’encadrement et de conditionnemment de la société – de fond en comble du plus bas au plus haut en passant par toutes les diversités possibles et imaginables…
À toute la « Secte » s’est à présent – et c’est récent, tout nouveau et ça prend de l’ampleur- amalgamé, rajouté… Une nouvelle espèce issue cette implacable, sinistre « comédie humaine » gangrenée aujourd’hui d’économie de croissance durable… Celle des influençeurs…
Les influençeurs sont les prometteurs, les charlatans, les magiciens, les « moralistes » de l’Ordre du Monde du 21ème siècle, envahisseurs des galeries marchandes, tenants des boutiques aux mêmes enseignes partout, des clientèles et des réseaux… Ils sont ces nouveaux créateurs de contenus – parfois controversés mais à vrai dire plus souvent écoutés et suivis et encensés- dans les domaines du marketing, du divertissement, de la publicité, de l’information ( et surtout de la désinformation déguisée) et présents sur les réseaux sociaux, dans les médias (dont les télés)…
Leur outil priviliégié est celui de l’Intelligence Artificielle,de la robotique, des algorithmes et de l’exploitation des données relatives à tout un chacun dans ses comportements, ses achats, ses préférences, ses propos tenus ; leur mode de transmission diffusion est celui des réseaux sociaux d’internet sur lesquels ils sont suivis…
Ce sont les influençeurs, les nouveaux gourous, les nouveaux prêtres, dignitaires, cardinaux de la Religion de l’économie de croissance et de consommation, dont le pouvoir est quasi illimité – plus encore que celui des maîtres du monde (des puissants, des gouvernants, des décideurs) et dont les revenus, les émoluments, les primes, les dividendes, les « royalties » qu’ils perçoivent sont « astronomiques »…
Ils ont « bétonné » l’Ordre du Monde, les influençeurs ! C’est la « race » la plus abjecte qu’il ait pu exister sur cette Terre ! La féodalité des Seigneurs du Moyen Age, c’est de « l’enfant-cœurisme » à côté du « ballet » et du « chant grégorien » des influençeurs !
La révolte la plus urgente aujourd’hui, c’est celle à faire contre les influençeurs, déjà en se défollowérisant d’eux !
… Vu en recherche Google : Na Billa, Cyprien, Michou, Lena Mahouf, Léa Elui, Akam Twenty, MisterV, Tiboin Shape, Hugo Decrypt, Squeezie, Inoxtag…
Qu’est-ce que c’est que ces enfoirés ? J’en connais aucun, absolument aucun ; j’accompagne mon ignorance aussi insolente que délibérée de ces personnages et de tout ce qu’ils concoctent, représentent et projettent dans l’actualité du monde d’aujourd’hui, d’un bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude !
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Franco le dernier dictateur, de Serge de Sampigny ...
- Par guy sembic
- Le 04/11/2025
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… Documentaire inédit sur France 5 à 21h05, 115 minutes, le dimanche 2 novembre 2025.
775 000 téléspectateurs : l’on est loin des 4,5, 6, 8 millions ou plus, des émissions les plus « emblématiques » telles par exemple, que « Retour de terre inconnue » ou « Echappées Belles » ou encore « Plus belle la vie », « Koh-Lanta », « Secrets d’Histoire »…
Dans le contexte mondial actuel d’attaque contre la démocratie, de conditionnement ou restriction de liberté d’expression, de renforcement des autoritarismes de gouvernance – notamment aux USA- et d’arrivée au pouvoir ou de développement accru des partis d’extrême droite, en particulier dans les pays Européens – France, Allemagne, Pays Bas, Italie, Hongrie…
Ce documentaire « Franco le dernier dictateur » porte un « message » clair sur le « vrai visage » de ce que peut être – ou devenir- un régime de dictature… Dont la caractéristique essentielle (et bien visible) est, avant tout ce que l’on sait déjà sur un régime de dictature (son autoritarisme, la pression su’il exerce sur un peuple, les prisons, la censure, les exécutions)… L’ acceptabilité ou la reconnaissance par les autres états et nations, le fait de « figurer dans le concert des Nations » donc en aucun cas « mis au ban des Nations » ou jugé « état scélérat »…
Et « ça » c’est « assez significatif » de ce qu’est un régime de dictature…
En ce qui concerne les 40 années de Franquisme en Espagne, il faut savoir qu’en 1939 à la fin de la guerre civile espagnole, la plupart des combattants républicains avaient été exterminés, et qu’ensuite, de 1940 à 1950 tous ceux et celles des opposants qui n’avaient pas fait le choix de quitter l’Espagne ont quasiment tous ou presque été soit éliminés, soit emprisonnés, soit réduits au silence, du fait d’une « épuration » qui a duré plusieurs années ( et s’est d’ailleurs prolongée jusqu’au début des années 1970)…
En conséquence, les générations actuelles d’Espagnols – des nés après la fin du Franquisme- sont les descendants de ceux que Franco n’a pas éliminés ou contraints à l’exil, donc les descendants de ceux et de celles des Espagnols qui ont accepté le régime de Franco ou qui l’on soutenu…
L’Espagne « qui faisait rêver » dans les années 1960/1970, c’était l’époque des plages de la Costa Brava, des danses andalouses, des ferias, des tapas et des paëllas, des feux d’artifice de 2 h de temps, des polverones et du turron, du Ricard moitié prix qu’en France, et des cigarettes de même… L’Espagne de la Fête et du bien vivre en somme… Du tourisme de masse… Car c’est vrai : sous Franco en 1965 c’était l’Espagne de la Fête !
… Et personne en France, en Allemagne ou ailleurs n’imaginait un seul instant quelles pouvaient être les conditions de vie du paysan d’Estremadure – sud ouest de l’Espagne- avant 1974, semblables à celle d’un serf du Moyen Age sous l’autorité du Grand Propriétaire d’un domaine aussi vaste que 3 départements Français !…
De 1964 à 1974 alors que j’étais âgé en 1964 de 16 ans et en 1974 de 26, donc durant ces 10 années là, ma mère après son divorce d’avec mon père en 1962, a habité avec son compagnon à Alicante, puis à Torrelavega près de Santander, puis à Barcelone où elle exerçait dans cette dernière ville avec son compagnon lui aussi, le métier de professeur de Français à l’école Berlitz devenue l’école Inlingua…
Chaque année durant cette époque entre 1964 et 1974, je passais une partie de l’été chez ma mère et son compagnon ; et j’ai donc bien connu l’Espagne de Franco telle qu’elle était en ce temps là…
Il fallait voir dans les grandes villes d’Espagne, alors, ces grandes manifestations populaires de milliers de personnes défilant dans les avenues principales, criant et acclamant « Franco » lors de cortèges, de cérémonies, de visites en grand appareil d’état et de pontes du régime et du « Généralissime » dans de somptueuses voitures décapotables Franco debout dans la bagnole saluant la foule en levant le bras suivi des grands dignitaires de l’Église Catholique ! 50 ans après j’en ai encore le foie qui se tortille de douleur, ce putain de « Franco » scandé par dix mille gosiers résonne encore à mes oreilles ! Horreur et damnation !
Certes oui, la Fête pour le Peuple, une sorte de sécu avec un médecin désigné d’office, l’hôpital et les médicaments gratuits (pour les soins de base), des hospices de vieux et d’invalides (les invalides des combats pour Franco – pas des Républicains), de la police et des curés partout ; la tortilla au repas de midi – ou la boîte de sardines avec une tomate , ou le « boccadillo » au chorizo, ; le « séreno » à qui il fallait demander la clef de la porte de l’immeuble passé 22h pour rentrer chez soi, les écoles avec la Religion obligatoire, les enfants apprenant à lire dans des livrets avec Jésus et la Vierge à chaque page, la paye en pesetas qui permettait à peine de se nourrir d’aliments de base et de se vêtir sans le moindre luxe ou superflu… Les jeux « pas chers du tout » le ciné – 2 films- pour 3 pesetas, les pétards et les feux d’artifice pour à peine quelques pesetas, la corrida où tout le monde pouvait aller…
Mais qu’est-ce qu’il y avait comme mendiants devant les portes des grands magasins, ou des églises !
Une Justice « expéditive » (Pour les condamnés à mort par les tribunaux civils c’était le garrot – une corde qui te rompait le cou serrée en faisant tourner une croix en bois assis sur une chaise les mains liées dans le dos), des policiers – la Gardia Civil- partout… Aucune manif, pas la moindre protestation de qui que ce soit, et attention à ce qu’on se racontait entre connaissances, dans les conversations en lieux publics, rues places et cafés (y’avait toujours un mouchard)…
Et à la Télé c’était tous les jours Franco, les curés, les grandes familles de la Haute, et des films débiles plein de morale et qui finissent bien, où les méchants sont liquidés !
Voilà ce que c’était l’Espagne de Franco ! Que même des Espagnols d’aujourd’hui qui n’ont pas connu le Franquisme, voudraient voir revenir !
Une société très inégalitaire et très hiérarchisée, très contrôlée très étatisée uniformisée et avec la Religion du matin au soir tous les jours en plus du dimanche… Les très riches vivant en demeurant à part, entre eux, sans contact avec le reste de la population, pas d’« ascenseur social ». Les riches, le « commun des mortels » ne les voyait qu’en photos dans les revues de gala en gros plan de personnages des grandes familles de l’aristocratie, de l’industrie, des grands domaines, des pontes du régime…
Et quand aux 8 % de croissance économique par an entre 1960 et 1970, ils ont surtout profité aux grandes familles de la Haute, aux gros proprios et industriels et entrepreneurs de bâtiment, aux pontes de Régime, à Franco lui-même, avec la manne du tourisme… Mais absolument pas à plus de 90 % de la population espagnole d’ouvriers, de salariés, d’employés, de manouvriers, de paysans, de petits artisans… (pour eux y’avait que la Fête, les jeux, les tapas, y el vino ! Et la corrida… Et les processions des Saints et de la Vierge !)
Néanmoins l’on voyait « quand même » apparaître dans les 90 % de la population, à partir de 1965, environ un quart de gens dont on disait qu’ils constituaient « une classe moyenne émergeante »…
Et bien sûr avec toute cette police partout, la sécurité oui ça elle était assurée ! Tu pouvais laisser ouverte ta porte d’entrée ! Y’avait pas ou fort peu de pick-pockets, ni de rackett ni de délinquance en général !
… Ce « néo-fachisme » qui de nos jours, avec Trump et Poutine, Erdogan et d’autres, des partis d’extrême droite en version années vingt 21ème siècle, « ne fait plus peur aux gens », avance à pas feutrés en arborant un visage le plus attirant possible, s’arrange pour paraître acceptable, fait partie des G20 et même des G7, entre dans le concert des nations en tant qu’interlocuteur incontournable, envoie partout dans le monde ses influenceurs, ses intervenants, ses « porte parole »… Et est de plus en plus appelé par les urnes, dans les opinions, sur les réseaux sociaux, par des dizaines de millions de gens ! Et soutenu, financé par les dominants, les multimilliardaires, les lobbys industriels et agricoles, les maîtres du monde que sont les géants du Web, de l’intelligence artificielle, du numérique et de la robotique !
« D’aucuns » en France et ailleurs, n’arrêtent pas de dire sur leurs pages Facebook ou Instagram, que « en Italie avec Meloni et en Hongrie avec Orban ça n’a rien changé dans la vie au quotidien pour les gens, qu’il ne faut pas fantasmer dans le catastrophisme ultrafascisant, avoir peur de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella… Je ne partage absolument pas cette « conviction » ! C’est avec un tel « discours » que l’on fait revenir des Franco, des Hitler, des Mussolini ; et que l’on « bétonne » indéboulonables, des Trump, des Poutine, des Xi Jinping !
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N'oubliez pas ...
- Par guy sembic
- Le 02/11/2025
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« Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons
Vous qui trouvez le soir en rentrant
Latable mise et des visages amis
Considérez si c’est un homme
Que celui qui peine dans la boue
Qui ne connaît pas de repos
Qui se bat pour un quignon de pain
Qui meurt pour un oui pour un non
Considérez si c’est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu’à la force de se souvenir
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver
N’oubliez pas que cela fut
Non ne l’oubliez pas
Gravez ces mots dans votre cœur
Pensez- y chez vous, dans la rue
En vous couchant, en vous levant
Répétez les à vos enfants
Ou que votre maison s’écroule
Que la maladie vous accable
Que vos enfants se détournent de vous »
[ Primo Lévi, né à Turin (Torino) en 1919, s’est donné la mort en 1987. ]
… Cela fut, cela est encore… Cela passe par dessus les commémorations, cela fait d’ignobles tracés rouges ou noirs sur des murs du Souvenir et de la Mémoire, cela fait des milices et des polices qui tabassent… Partout dans le monde où l’on chasse, où l’on persécute, où l’on exclue, où l’on emprisonne, où l’on élimine des hommes des femmes et des enfants qui, presque tous, peinent sur de gigantesques chantiers d’olympiades et de cités du futur, au fond des mines et dans des galeries souterraines, dans les boues des rizières… Quand ils ne sont pas jetés dans des geôles, roués de coups, pendus, décapités ou passés par les armes contre un mur ou attachés à un poteau…
Avec les tornades, les tempêtes, les ouragans, les fleuves et les rivières et les torrents de montagne qui balaient les maisons comme des feuilles tombées au sol emportées par le vent…
Avec tous ces enfants qui se détournent de leurs parents, de leurs familles, qui ont oublié d’où ils viennent et se sont inventé des Eldorados après lesquels ils courent et se battent entre eux pour y arriver…
Ça ne s’arrange pas !
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Au Panthéon
- Par guy sembic
- Le 02/11/2025
- Dans Bateau pirate
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« Au Panthéon » ça me fait penser à « au pantalon » : on te met au beau pantalon sur le cul qui te fait rejoindre ces Grands Inoubliés de l’Histoire de France, beaux-pantalonnés Eternaux…
Cela dit j’ai imaginé Emmanuel Macron Résident de la Paix Publique – Paix Publique soit dit en passant fort troublée – roide et compassé, costardé cravatté, recueilli et visage de marbre… Lors de la panthéonisation de Robert Badinter, devant le catafalque recouvert d’un drap bleu blanc rouge, retenir – essayer de retenir- une « loufe impromptue » lui travaillant les boyaux : la loufe se mettant à doucement longuement vibro trompetter dans son pantalon…
Tandis que Brigitte Macron très élégante, toute en noir et en grand chic, jambes découvertes, en escarpins du Grand Chausseur, debout au Premier Rang des Cérémomiants Officiels, ne pouvant retenir une perlouze silencieuse mais d’une odorance de décomposition de boyaux manifeste : la gêne contenue de ses voisins au Premier Rang des Cérémoniants Officiels…
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Les différentes générations de retraités
- Par guy sembic
- Le 01/11/2025
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… Lorsque fut mise en place en 1945 en France, la retraite par répartition, la toute première génération de retraités qui en a bénéficié, c’est celle des né(e)s dans les années 1880/1885 qui, âgés de 60/65 ans – plutôt 65 à vrai dire – en 1945, ont connu alors les premières pensions de retraite financées par les cotisations des salariés de 1945, 1950, etc. … Autrement dit les actifs – de 15 à 65 ans- de 1945, 1950, etc. … Payaient les retraites…
Avant 1945, les gens qui cessaient leur activité, d’ouvriers, d’employés… Soit percevaient des pensions de retraite versées par les grandes compagnies minières et de métallurgie, sociétés des Chemins de Fer, Armée, Gendarmerie… Soit devaient compter sur des économies de toute une vie de travail constituant un capital qui, à l’âge souhaité, était converti en rente ; soit encore – ce qui était fréquent avant 1945 – se trouvaient à la charge de leurs enfants…
On ne peut comparer, des différentes générations de retraités qui se sont succédées depuis 1945 jusqu’à de nos jours, les premières ( celles de 1945 à 1960) de toutes les autres (celles d’à partir de 1960 et en particulier celles d’après 1980/1990, de gens nés de 1920 à 1930, et à plus forte raison encore, celles d’après 2005/2010 et au-delà, de gens nés après 1945…
« Autant que je me souvienne » du temps où j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges entre octobre 1989 et décembre 1999, je « voyais défiler » dans mon bureau de conseiller, ou je voyais à leur domicile, un certain nombre de jeunes retraités alors âgés de moins de 70 ans (des né(e)s entre 1920 et 1930) ; qui, quasiment tous, de « mentalité » affichaient leurs certitudes dont ils étaient bardés, faisant ressortir ostensiblement leurs droits, leurs convictions fondées sur les « valeurs » auxquelles ils croyaient, avaient des livrets A « au plafond », la Poste n’étant pas forcément leur établissement financier principal mais la BNP, le Crédit Agricole, et pour assureur l’UAP (à la Poste c’était la CNP – Caisse Nationale de Prévoyance)…
Je les revoies encore au guichet de la Poste, impatients, « tapototant » du doigt ou de la clef de leur bagnole sur le comptoir du guichet, fiers, arrogants certains, jamais un sourire, toujours une observation, une critique à faire pour un oui pour un non…
Et le mardi matin dès 7h 30, le coiffeur d’en face de la Poste, qui ce jour là était sans rendez-vous, ouvrant à 8h, avec son éternelle et même « brochette » de 5 ou 6 jeunes retraités de moins de 70 ans attendant debout devant la porte depuis plus d’une demi-heure…
Tout cela pour dire qu’à partir de 1980/1990, et à plus forte raison à partir de 2005/2010, les générations de retraités qui se succèdent – tranches d’âge évoluant – sont devenues celles qui consomment, qui dépensent, qui sont les clients des voyagistes, qui financent les études de leurs petits-enfants, qui vont transmettre à leurs enfants un patrimoine immobilier – une maison – de 250, 300 mille euro ou plus, qui achètent des camping-cars, que l’on retrouve dans les restaurants « gastronomiques » à plus de 30 euro le menu, dans les cinés, les théâtres, les grands festivals d’été Avignon La Rochelle etc. …
Bien sûr pas question d’oublier pour autant (de « faire l’impasse ») sur ces millions de retraités qui eux, vivent avec des retraites inférieures à 1300 euro, minimum vieillesse, ou en dessous du seuil de pauvreté !
Tout cela dit… À quoi ressembleront les futures générations de retraités d’après 2030/2040 ?
NOTE : Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans le cimetière de cette « bonne ville de Bruyères dans les Vosges » - cimetière où je n’ai pas les miens soit dit en passant – je lis sur les tombes les noms de ceux et de celles de ces gens qui venaient me voir à La Poste, à l’époque entre 1989 et 1999 âgés de 60 à 70 ans donc nés entre 1920 et 1930, aujourd’hui disparus enfouis sous de « grands pieux de marbre », n’ayant point emporté avec eux leurs livrets A, leurs maisons, leurs voitures, leurs camping-cars… Mais peut-être laissé visible leur page Facebook ou Instagram désormais inactive et dont la postérité est une « petite, très petite « éternité provisoire » - rire …
Il y a, à ce que je vois selon les dates inscrites – de naissance et de décès – les « qui ont court vécu » (morts avant 80 ans) et les « qui ont « long vécu » (morts à plus de 90 ans)… Ces derniers ayant passé, certains, les trois ou quatre années terminales de leur vie en EHPAD…
Ah les EHPAD… Les futurs EHPAD des années 2040, 2050, 2060… À plus de 4000 euro par mois ! Avec moins de croûtons (et moins craquants) dans la soupe à l’oignon du goûter !
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Imposition des ultra riches
- Par guy sembic
- Le 01/11/2025
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… Derrière l’idée d’imposer les très riches se tend l’idée selon laquelle l’argent repris aux très riches permettrait de financer tout ce dont tout le monde a besoin notamment en services publics, école, hôpitaux etc. …
Autrement dit l’argent repris sur les 1 % les plus riches, vu ce que ces derniers gagnent par mois , « devrait suffire à tout financer » selon cette idée d’imposer les très riches…
Imposer les très riches oui mais uniquement par « justice sociale » et non avec l’idée que cela résoudrait tout !
C’est donc l’idée qui n’est pas juste (l’idée selon laquelle « faire marcher la boutique » devrait reposer sur ce qu’on reprend à quelques centaines de personnes), pas le fait que les très riches contribueraient s’ils étaient imposés en fonction de leurs revenus !
C’est une question d’échelle : en effet les immenses fortunes des très riches sont comparables par exemple à une mer comme la Méditerranée à laquelle on ajoute la mer Noire et la mer Caspienne plus tous les lacs de la Terre et l’eau des fleuves et des rivières en plus… Plus si l’on veut, encore, l’eau que donneraient les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique si elles fondaient…
Et tout ce qu’il faut financer pour le bien public, pour les besoins de tous, services publics, hôpitaux, écoles etc. … C’est comme tous les océans de la Terre réunis (donc pas tout à fait la même échelle… Mais ça, personne n’en parle !
Cependant « justice sociale » c’est bien mais ça reste de l’idéal parce que l’important, le vraiment important c’est l’efficacité, l’utilitaire, la logique !
Et l’utilitaire, l’efficacité, la logique c’est que tout le monde, que chacun participe en fonction de ses moyens, de ses capacités…
Ainsi l’assiette de l’impôt devrait être élargie et concerner l’ensemble de la population… Et c’est ainsi que l’on pourrait arriver à tout financer…
Tu ne gagnes – péniblement – que 1000 euro, tu dois donner ne serait-ce que 10 euro ! Tu gagnes – jamais trop facilement il faut dire – 2500, 3000, 4000 euro, tu dois donner 5 % par exemple, et à partir de 4000 tu dois donner 10 % … Bien que ces pourcentages ou fractions de revenus ne soient pas pour autant « gravé dans le marbre » ! (Mais laissé libre en partie à une appréciation de chacun, liée à un « sens de la responsabilité » de chacun…
C’est l’idée de la responsabilité qu’il faut introduire dans les esprits… Beaucoup de très riches – je pense- seraient d’accord avec ce que je dis là… Sauf bien sûr et hélas les gros prédateurs qui se fondent sur la loi du plus fort et de la domination des moins forts à leur profit accru ! … Ainsi – il faut le dire aussi- de toute la masse des profiteurs, resquilleurs, trafiquants en tout genre réfractaires au moindre effort, à tout travail, peu soucieux des autres et ne pensant qu’à s’en foutre plein la lampe pour pas un rond ! (ceux là veulent que ce soient les riches qui paient et, non seulement les riches mais les autres en général)… Tout ça avec des Gauches-ventre mou, des progressistes d’une complaisance crasse, et même des droite et extrême droite qui hurlent aux valeurs bafouées, du genre «ôte- toi de là que j’m’y mette à bas la racaille et qui sont les premiers demandeurs d’ un système qui les arrangent. Et les gouvernements que l’on connaît sont tous pro ultra-dominants et plus hypocrites les uns que les autres, costardés cravatés recueillis devant les catafalques des héros morts, perclus d’humanisme de façade, fouteurs d’olives bien huilées dans le fondement sans le souci des brûlures inévitables et consécutives dans les boyaux et dont les gens finissent par crever !
Amen !
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Créateur, créatrice d'atmosphère
- Par guy sembic
- Le 31/10/2025
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… C’est ce que chacun peut-être à sa manière : un créateur, une créatrice d’atmosphère, d’ambiance, de cette projection de ce qui émane de soi, que l’on en prenne conscience ou non, ou que cela vienne d’instinct et qui a été construit depuis le moment où l’on est né, issu des nuées de ceux et de celles qui nous ont précédé avant que nous ne venions au monde, nos ancêtres directs du côté maternel et du côté paternel, auquel s’est ajouté ce qu’il y a de nouvellement particulier en l’être que nous sommes qui n’existe qu’une seule fois dans le temps et dans l’espace tout comme tout être vivant fût-ce un papillon dont l’existence ne dure qu’une heure…
Et c’est ce que nous diffusons, ce que nous transmettons autour de nous, une sorte de lumière ou d’aura, cette émanation de nous-même rejoignant les êtres qui nous entourent, qui fait le monde dans lequel nous ne vivons qu’une seule fois dans toute l’éternité…
Demain ou dans cent ans ça n’existe pas mais ce demain nous le portons en nous…
Tu peux te dire : j’aurais aimé vivre à telle époque – du passé (peut-être pas tout de même australopithèque) – tu peux même souhaiter ne pas encore être né (en imaginant être sûr de naître un jour)… Mais ce qu’il y a de sûr, de sûr et certain, c’est que « si c’était à refaire, s’il fallait renaître, revivre sa vie depuis le début, repasser par son enfance, son adolescence, et au-delà jusqu’à aujourd’hui… En ce qui me concerne je saute à pieds joints dans le bain quitte à devoir subir de nouveau le pire de ce que j’ai vécu »…
La vie est « une drôle d’expérience » mais « intéressante » et… Etre perpétuellement parmi les non nés, ça c’est une sorte d’enfer…
Et partir, ne plus pouvoir observer et témoigner (quant à faire on fait ce que l’on peut) c’est ça qui m’emmerde… De m’en aller cessant de voir et de dire…
Ces années où je serai mort depuis longtemps, c’est toi qui les verra de quoi elle seront faites, toi né trente, quarante, cinquante ans avant moi, et après toi d’autres…
Il y aura toujours des atmosphères à créer…
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La religion dans la vie du pays, hier et de nos jours
- Par guy sembic
- Le 31/10/2025
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… C’est une pensée iconoclaste en laquelle entre une profonde et manifeste déconsidération, de la moquerie et de l’insolence, qui m’est venue à la lecture dans « Marie des brebis » de Christian Signol, de ces pages au début du livre où est évoquée la place centrale de la religion dans les campagnes, en ce « bon vieux temps » du début du 20 ème siècle dont les croyants fervents et nostalgiques d’aujourd’hui – presque tous des « vieux »- sont en revisitation répétitive du souvenir de cette époque qu’ils regrettent en déplorant ce monde actuel qu’ils ne comprennent pas, qu’ils rejettent et trouvent « impie » et où les « valeurs » et les « repères » ont disparu selon eux…
À cette époque là, de l’enfance et de la jeunesse de cette « Marie des brebis » c’étaient les fêtes et les manifestations religieuses qui rythmaient la vie du pays – du terroir- avec la Sainte Aghate le 5 février où l’on célébrait à la messe de 11h les futures récoltes de l’année ; où avant de rompre la tourte de pain l’on traçait une croix au couteau, où le dimanche des rameaux l’on portait à l’église du buis et du laurier pour les faitre bénir avant de les suspendre au dessus de la porte des chambres et à les accrocher à côté du crucifix au dessus du lit ; au début de l’été juste avant l’Ascension où s’allongeaint sur les routes et les chemins les processions des rogations, où à la Saint Roch le lendemain du 15 août le curé bénissait les troupeaux de ferme en ferme , où l’on se rendait à vêpres, où l’on sanctifiait et vénérait la période de l’Avent qui se terminait par la veillée de Noël à l’église où l’on se rendait en sabots…
Pour le mécréant, l’athée, l’iconoclaste que je suis, insolent, irrespectueux ; j’aime mieux notre époque même avec tous les défauts qu’elle a… Et il me sied peu – à vrai dire ça me choque, ça me dérange – de voir encore chez des gens dans leur chambre où ils dorment seul ou en couple, un crucifix au dessus du lit (le pire étant dans une maison d’hôtes – mais là, j’en ai pas encore vu – du moins jusqu’à présent – le jour où ça m’arrive je fous le camp illico)…
Cependant, de nos jours perdure le mariage et l’enterrement à l’église, le baptême, la communion solennelle (qui implique le catéchisme)… Ainsi que les rameaux, pâques, le 15 août, l’Avent, Noël… Croyant – fervent ou seulement « par principe ou d’habitude ou de tradition » - ou même ne se rendant jamais à l’église et ne pratiquant pas… Pour une majorité d’entre nous en France et dans les pays de religion catholique apostolique et romaine… « On n’y coupe pas » au baptême, au mariage et à l’enterrement à l’église « à tout le moins »…
Dans ces processions de rogations, dans ce geste consistant à tracer une croix sur le pain, dans toutes ces manifestations religieuses, dans tout signe religieux croix autour du cou crucifix au dessus du lit, dans l’eau bénite, dans toutes ces simagrées du genre « cela est juste et bon » (dans les messes d’enterrement), balancement d’enscensoir, processions encore parfois, cérémonies avec curés et évêques en habits sacerdotaux, « nananges » qui dodelinent de la tête au contact d’une pièce d’un euro introduite dans une fente sur le crâne, fontaines miraculeuses, exhorcismes, et j’en passe de bien d’autres béniteries… J’y vois de l’obscurantisme…
Je ne suis guère choqué de l’époque de la Révolution Française entre 1792 et 1795 notamment, où l’on avait transformé des églises en écuries… Soit dit en passant, les intérieurs des églises ont aussi servi d’hôpitaux de campagne sur les fronts de guerre d’invasion et dans les batailles où l’on s’engageait pour la « patrie en danger » (la République Française)…
Re-soit dit en passant, encore… De nos jours, la Gauche « ne sait plus parler de la Nation au peuple : c’est le Rassemblement National qui s’est approprié l’idée de Nation – et le drapeau tricolore bleu blanc rouge… (En 1792, la République – ou « Les Rouges » si l’on veut- « savaient parler au peuple de Nation!)
Bon… Pour en revenir à « Marie des brebis » et plus spécialement à Christian Signol, je « reconnais » que cet auteur parmi tous les autres auteurs du même genre – de terroir – et « de littérature populaire » est à mon sens « l’un des meilleurs du genre » … Mais pour moi « ça s’arrête là » autant dire que je l’apprécie pour sa langue, pour son style, ses descriptions, son vocabulaire assez riche et imagé… Mais sans toutefois le « porter aux nues »…
« Lou bon’diou au poto et la curaille baiseuse de mômes à la guillotine » ! (rire)…
Mais ne vous méprenez point : la guillotine je suis contre et quand je dis « les curés baiseurs de mômes à la guillotine » c’est une « façon de parler » !
… Et que la Gauche d’aujourd’hui se ré-empare de l’idée de Nation plutôt que de la laisser au Rassemblement National !
La Nation au fond, n’est -elle pas… Un petit bout du grand pays de la Terre entière et de toute l’humanité ? Avec tout ce qui relie ce petit bout de pays ou même de terroir à tout ce qu’il y a autour d’autres pays et d’autres gens partout dans le monde ?