Articles de yugcib

  • Budgets "Défense Nationale"

    … Outre bien sûr les pays de l’OTAN dont les budgets militaires et d’armement sont parmi les plus importants dans le monde : États Unis d’Amérique avec 877 milliards de dollars, le Royaume Uni de Grande Bretagne 68,5 Mds, l’Allemagne 55,8 Mds, la France 53,6 Mds (en 2022)…

     

    Il est « significatif » aussi, que les budgets militaires et d’armement, ont pris ces dernières années une part de plus en plus importante dans les autres pays du monde que ceux de l’Otan et qui sont – pour les pays occidentaux – des ennemis potentiels sinon réels, à savoir la Chine avec un budget militaire et d’armement, de 292 Mds ; la Russie 86,4 Mds, l’Inde 81,4 Mds, l’Arabie Saoudite 75 Mds, l’Iran 17,3 Mds…

    Dans ces derniers pays « ennemis potentiels et ou réels » (ou comme l’Iran, l’Arabie Saoudite voire la Chine et l’Inde qui fournissent en armement la Russie de Vladimir Poutine en guerre avec l’Ukraine depuis le 24 février 2022 – guerre d’invasion )… Il est certain que depuis deux ans surtout, la part de budget militaire et armement, prend une importance nettement accrue si l’on la compare cette part, à celle que prennnent dans le budget des pays de l’Otan, les dépenses militaires et d’armement…

     

    Comme pour – en quelque sorte - « justifier » cette importance prise en matière de dépenses militaires et d’armement (et des technologies en rapport), la part de budget militaire a été définie « budget de Défense Nationale » (comme s’il ne s’agissait que de devoir se défendre – et non d’attaquer)…

     

    Dans un contexte aussi tendu et aussi difficile – et conflictuel – de relations internationales, de concurrence accrue en objectifs stratégiques et économiques de marché, d’opposition entre les pays de démocratie occidentale et les pays totalitaires, tout cela sur fond de religion (Islamisme), de différence de modes de vie, de cultures, de société et de civilisation… L’importance accrue prise pour les dépenses en matière de militaire et d’armement, notamment pour les armes de destruction à distance, ne joue aucunement en faveur d’un apaisement général bien au contraire !

     

    Aussi l’année 2024 qui débute n’encourage-t-elle guère à manifester de l’optimisme…

    Ce sont surtout les armes de combat et de destruction à distance qui sont prisées et qui font l’objet des plus grandes dépenses en armement (notamment pour la Russie mais encore l’Iran et la Chine)… Parce qu’en ce qui concerne les combats sur le terrain, avec des troupes et des chars, bien que les soldats soient harnachés d’équipements technologiques sophistiqués et performants, ces combats (on le voit bien en Ukraine) se figent en des fronts qui n’évoluent pas ou très peu… Mais où les pertes humaines sont importantes… (Soit dit en passant, avec des armes de destruction à distance, les pertes humaines – surtout civiles- seraient encore bien plus importantes et traumatisantes)…

     

    Il est certain que la Russie de Vladimir Poutine reçoit bien plus d’armement (notamment pour détruire à distance) de la part de ses alliés fournisseurs, que l’Ukraine ne reçoit d’armement des pays de l’OTAN (surtout si les USA cessent de fournir et si l’Union Européenne limite les fournitures)…

     

    Et pour « couronner le tout » le conflit Israélo – Palestinien aggravé par la détermination du Hamas et du Hezbollah soutenu par l’Iran, à « rayer Israël de la carte » , c’est – pour ainsi dire - « comme le tranchant du poignard à un millimètre de la carotide » !

     

     

     

  • Au Premier de l'An

    Au premier de l'An, il faisait toujours le con, le petiot!

    Et il n'était jamais mignon, ce petiot, au premier de l'An

    Tôt matin, ce matin là, le premier de l'An...

    Il se jetait, à peine éveillé, dans les humeurs de ses rêves...

    Sous la table, à quatre heures, alors que fusaient au plafond les bouchons champignons

    Et que trônait en forteresse le plantureux gâteau entre deux boîtes de chocolats fondants...

    Et que les invités, tous de famille, pépiaient, pépiaient...

    Le petiot, dans les humeurs de ses rêves s’encanaillait

    “Il a sept ans dimanche” annonça Papa...

    Et la grand'tante dans son ensemble pantalonant, et les cousines premières à l'école, et le grand frère ombrageux qui sait tout, et même Ursuline la gentille voisine...

    Tous s'offusquaient des bêtises du petiot ce si beau jour...

    Tous se demandaient ce qu'il traficotait sous la table, le petiot...

    Le petiot...

    Il crayonnait à la hâte, au 2 de l'An, sous la dictée de sa maman

    "Moeilleurs Veux", pressé qu’il était, le petiot, d’écrire déjà « vœux » dans « meilleurs »…

    Sur les jolies cartelettes liserées dorées à missiler dans le cosmos relationnel « des années d’avant Internet et des smartphones » faut-il préciser…

    Cassé au lance pierres, le joli vase !

    Pétée, la trompette du jazzman d'albâtre!

    L'a pas dit merci à Tata, le petiot, pour le beau livre de jolis canards !

    Et quand il sera grand, le petiot, qu’il se mariera – pas à l’Église – et qu’il emménagera dans sa nouvelle maison…

    Il fera pas de pendaison de crémaillère…

     

    Et… S’il l’était déjà, Grand, le Petiot ?

    Dans son Imaginaire où n’entrent pas les vœux pieux…

     

     

  • Personnes d'environ trente ans aujourd'hui...

    … Lorsque dans les années 2080 vous serez en EHPAD ou chez vous avec une aide à domicile, ou encore en soins dans un hôpital, un établissement de santé public ou privé… Vous aurez alors autour de vous à votre service des personnes issues de flux migratoires ; votre aide soignante sera sans doute (il y a de fortes chances) africaine musulmane, arabo-musulmane originaire de quelque pays du Moyen Orient…

     

    Du fait des flux migratoires qui vont s’intensifier dans les prochaines années, de telle sorte qu’à partir de 2050, plus de la moitié de la population en France sera composée d’Africains (qui seront cinq fois plus nombreux qu’aujourd’hui sur le continent Africain et dont beaucoup d’entre eux seront des migrants vers la France et les pays européens) et la moyenne d’âge des Français « de générations de terroirs de nos régions » sera de 48 ans ; autant dire que les moins de 40 ans seront Africains en majorité… Dont beaucoup musulmans…

     

    Votre aide soignante, aide à domicile, infirmière, garde de nuit, portera peut-être le voile – ou tout au moins aura la tête couverte jusqu’aux épaules, ne laissant apparaître que le visage – et… Il ne sera pas question pour vous de lui demander de vous couper la côtelette de porc servie en salle de restauration… D’ailleurs dans ces années là 2080, le porc ne sera plus en rayon boucherie des supermarchés, une denrée « de grande consommation » comme aujourd’hui…

     

    Cela dit, encore, il n’y aura plus en 2080 de « journées du Patrimoine » car les nouvelles générations en majorité d’origine Africaine n’en auront « rien à cirer » de nos vieux châteaux, de nos cathédrales, de nos églises délabrées faute d’entretien…

    En effet, nos aînés actuels qui sont âgés de plus de 50 ans et font partie d’associations s’occupant de travaux de restauration de châteaux, d’églises et de monuments historiques classés ; seront tous morts, dans les années 2080… Donc « pas de relève » !…

     

    Les partis d’extrême droite – et surtout leurs sympathisants et leurs électeurs – en dépit de tout ce que ces partis mettent en œuvre afin d’endiguer les flux migratoires, et de ce que manifestent autour d’eux et dans les réseaux sociaux, leurs électeurs « issus de nos terroirs »… Devront, contraints/forcés qu’ils seront, s’adapter à ce que sera devenu notre pays, la France, peuplée à partir de 2050, en majorité de personnes issues de flux migratoires, et donc devoir accepter de vivre dans une société multi ethnique et pluri culturelle encore plus marquée qu’elle ne l’est aujourd’hui…

    Ce sera peut-être « plus facile », cette adaptation, pour les personnes d’une « gauche » actuelle « plus conciliante » à l’égard de ce que la diversité multi culturelle et de mode de vie, nous force à accepter de voir paraître dans l’espace public…

     

     

  • Où est cette part claire et ensoleillée ? ...

    … Dans « Quelques pas dans l’en - deçà », entretiens mémoriels avec le docteur Michel Guenkine ; l’on peut lire ceci :

     

    « J’ai eu les pires patients, j’ai eu les assassins, j’ai eu tout ce qu’on veut. J’ai toujours été en quête d’une part claire ensoleillée d’eux-mêmes, dans les ténèbres les plus profondes. C’est une marque chez moi importante dont mes patients ont pu bénéficier, parce que cette conviction délirante que le plus désespéré, quelque chose d’autre puisse advenir, que le même puisse s’entendre différemment, c’est le bonheur ».

     

    … Je voudrais dire – et je le DIS – à ce docteur Michel Guenkine :

     

    Où est cette « part claire ensoleillée » dans un assassin du Hamas qui a mutilé arraché les seins d’une femme, le 7 octobre 2023…

    Où est cette « part claire ensoleillée » d’un pédophile assassin d’un enfant…

    Où est la « part claire ensoleillée » d’un Bachar Al Hassad ? …

     

    Où est la « part claire et ensoleillée » de chacun des pires représentants de l’espèce humaine, auteur des pires atrocités que l’on puisse commettre sciemment ?

     

    Je ne suis pas médecin… Et encore moins prêtre ou pasteur…

    MAIS – je le dis, je l’affirme, je le déclare : « si j’étais médecin ou chirurgien, et que l’on m’amène un « patient » tel que cet assassin du Hamas ou que Bachar Al Hassad lui-même en personne « pissant le sang » sur une civière, eh bien ce « patient là » je lui fracasse le crâne, je lui écrabouille le visage et toute sa tête, à grands coups de marteau !

     

    « Voir » une « part claire ensoleillée » dans un être abject, un assassin tortionnaire, c’est risquer, en ne l’éliminant pas, en le grâciant, en le soignant en tant que médecin… C’est risquer oui, de le voir tuer, torturer d’autres personnes encore… Et prendre un tel risque est à mon sens « une forme d’assassinat » (d’assassinat pouvant être un assassinat de masse)…

     

    Le « bonheur » qu’évoque dans sa réflexion, à la fin, le docteur Michel Guenkine, est « une idéologie bizounoursique » qui mène au malheur, au meurtre, aux pires des violences, et « en ce sens », il faudrait presque, ce docteur Michel Guenkine et ses semblables en croyance, les empêcher d’exercer puisqu’ils mettent en péril de nombreuses vies humaines, qui elles, « ont en elles la part claire et ensoleillée » …

     

  • La religion et la croyance ? Vous m'en direz tant !...

    … La religion est de nos jours, davantage une « affaire » d’appartenance identitaire ostentatoire » que de croyance et de foi…

    Que l’on soit Chrétien (catholique ou autre), ou Musulman… On « s’affirme » (et se revendique) Catholique, Musulman… Même si l’on ne se rend à l’église ou à la mosquée, que lors d’événements ponctuels ou familiaux particuliers… Et même encore si l’on n’est pas croyant ! La preuve ? : presque tout le monde se marie et s’enterre à l’église chez les « nés baptisés catholiques  -croyants ou pas -» et presque tous les musulmans « non pratiquants et seulement de tradition familiale en relation avec leurs origines (de pays, de culture et de mode de vie) » ne mangent pas de porc…

     

    Et… Il n’y a pas, au « Saucicalifat », de truie voilée…

    Truie voilee

     

     

  • Il n'y a plus de mythes ...

    … Au 21ème siècle dans les domaines de la littérature, de la musique et de la chanson, notamment…

     

    … Qu’est-ce qu’un mythe dans ces domaines qui sont ceux de la littérature, de la musique et de la chanson ? …

    Un mythe n’est-il pas une « construction » imaginaire et collective en lien avec des valeurs humaines et sociales, une « construction » qui porte en elle certains aspects fondamentaux, collectivement ressentis comme tels, du monde, de la société, des événements – heureux ou malheureux – de la vie des gens au quotidien…

    Et qui par son assise, par ce qu’il y a de « monumental » dans ce qui se voit d’elle ; marque durablement les esprits, fonde et véhicule une culture populaire…

    Une « construction » imaginaire et collective, également, en lien avec l’imaginaire de chaque personne…

     

    En tant que « construction » imaginaire et collective, l’on peut dire qu’il en est surtout ainsi pour la musique et pour la chanson, davantage que pour la littérature, parce que la littérature quant à elle, ne marque durablement les esprits que dans la mesure où elle est « populaire » -tout en étant « de qualité et de sens », et donc, accessible à un grand nombre de personnes de toutes générations…

     

    … Au 20ème siècle – et notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, l’on pouvait qualifier de « mythes » en littérature, des personnages tels que Louis Aragon, Albert Camus, André Malraux, François Mauriac, Louis Ferdinand Céline, Marcel Pagnol, Jean Paul Sarthe… Entre autres…

    Et en musique et chanson, l’on pouvait qualifier de « mythes », en seconde moitié du 20ème siècle : Jean Jacques Goldman, Johny Halliday, Claude François, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Edith Piaf, Françoise Hardy, France Gall, Marc Lavoine, Florent Pagny, Dalida, Sheila, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Georges Brassens, Alain Souchon, Jacques Brel, Léo Férré, Jean Ferrat… Entre autres…

     

    … Il n’y a plus, aujourd’hui… De « mythes » …

    Mais il y a – comme on dit « des bêtes de scène » (du moins pour certains)- et des artistes (chanteurs, rappeurs, musiciens – en solo ou en groupes ou formations) … Qui  remplissent des Zénith, des salles de spectacles plus ou moins importantes… Et qui ont des milliers, des dizaines de milliers de « followers » ou de « fans » sur Youtube et sur les réseaux sociaux…

    Mais ce ne sont plus des « mythes » parce que, à la « construction » imaginaire et collective s’est substituée l’appartenance identitaire et communautaire (ce qui ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble d’une population toutes cultures, origines et milieux sociaux confondus)…

     

    Plus de « mythes » donc…

    Mais oui, des « bêtes de scène », des plébiscités sur Youtube, des vedettes de « talk-shows » télévisés…

    Il faut dire que l’« époque » (la nôtre) ne s’y prête pas, à l’émergence de « mythes »…

     

    En littérature il n’y a plus de « mythes » non plus…

    Mais il y a des « best-sellers » de gros tirages médiatisés, des « premier roman » en vogue, des « bêtes de salon du livre »… Et, comme pour la musique et pour la chanson, des « constructions » non plus d’imaginaire collectif, mais d’appartenance identitaire de culture, de genre, d’engouement, tout cela « de mode »…

     

     

     

  • Le mot du jour

    … Loupés ratés zappés passés à côté de la plaque de toutes les Reconnaissances et de tous les Prix…

    Ces langages inouis et iconoclastes qui ne sont pas ceux des rappeurs en vogue plébiscités sur Youtube…

    Mais ceux des défenseurs des misérables…

    Et ceux des froisseurs de bannières…

    Louis Ferdinand Céline et François Rabelais ressuscités…

    Ça ferait pas de mal à une planète bouffie d’hypocrisies…

    Et toute emplie de grands hôtels du merdier…

     

  • Vacances d'hiver

    … Nul besoin d’un grand effort d’imagination pour savoir quel million et demi de Français se sont retrouvés récemment dans les gares parisiennes et autres grandes villes de notre pays, ont pris des Ouigo ou des Inoui à destination des lieux de vacances d’hiver, avec valises, sacs à dos, paire de skis… Et quels autres deux millions de mêmes Français sont partis en voiture, ont été pris dans des embouteillages sur les autoroutes à destination des mêmes lieux de vacances d’hiver en région de montagne ayant été fin novembre début décembre impactée par des inondations record, des affaissements de terrain et de ruptures de voies de communication…

     

    Ces Français là, pour ainsi dire trois millions et demi de personnes dont beaucoup en famille, ne sont certes pas -l’on l’imagine – ceux et celles, très nombreux, qui ont vu leur maison envahie par les eaux, dont les maisons et leurs intérieurs ont été endommagés, notamment dans les régions Haut de France, charente, Saintonge et autres dans les vallées alpines ou ailleurs partout où les rivières en crue ont noyé des paysages et inondé entièrement des villes… En effet le principal souci de ces gens n’était pas loin s’en faut celui d’un projet de vacances d’hiver…

     

    L’on peut d’ailleurs se demander par quel « miracle » autant de nos concitoyens – qui ne sont pas forcément des personnes très aisées question « compte en banque » - ont pu envisager une location d’une semaine en chalet ou résidence en station de ski, plus les équipements, plus la restauration, plus les frais de train et de voiture, entre autres dépenses tout cela représentant un budget conséquent, bien plus élevé que lors des années précédentes, dans un contexte d’augmentation généralisée des prix et donc de réduction de pouvoir d’achat…

     

    Cela dit, trois autres millions et demi – et davantage – de Français sont eux, « invisibles » en ce sens que l’on ne les voit pas dans les grandes surfaces commerciales, dans les trains, sur les autoroutes, en vacances d’hiver ou d’été, dans les salles de cinéma et encore moins de théâtre, ni dans les lieux où l’on dépense de l’argent pour s’acheter des produits qui ne sont pas de « première nécessité »…

     

    Il faut croire que « la France qui va et se porte bien » est encore une France assez conséquente en consommateurs, pour convenir aux grands groupes, grands lobbies de l’économie de marché, et aux actionnaires… Sinon, l’on ne verrait pas autant de gens dans les centres commerciaux, dans les lieux de vacances d’hiver ou d’été, dans les embouteillages sur les autoroutes, en foules immenses dans les gares et dans les aéroports…

     

     

  • L'image du jour

    Pere noel et lapin

    … C’est le pèrnohel qui débarque chez Loana et Julien 11 et 14 ans, enfants choyés dans une famille de citadins, qui, n’étant pas végétariens, n’ont jamais eu présent à l’esprit que l’escalope servie à midi à la cantine de l’école, pouvait être de dinde, de poulet ou de lapin, animaux vivant à la ferme…

    C’est en effet, pour ces deux gosses, dans leur assiette à la cantine ou à la maison, comme une tranche de jambon, un ananas, un œuf, une pomme, des nuggets de poulet… « Quelque chose qui se mange, et comme ils l’entendent dire «un produit d’alimentation »…

    Quand ils étaient petits, tout petits, leur maman ou leur papa, le soir avant qu’ils ne s’endorment, leur lisait une jolie histoire de lapin…

    Et le pèrnohel cette année 2023, qui débarque (il est passé par la fenêtre parce que dans les maisons d’aujourd’hui architecturées 21ème sècle de lotissements de périphérie des villes, il n’y a plus de cheminée)… De sa hotte de joujoux, en sort un DVD de tuaille de lapin à la campagne, un film où l’on voit en détail comment on « coupe le cou » au lapin ( « l’histoire est corsée, l’opérateur, un papy aux doigts gourds et tremblottants, rate son coup et le lapin crie longuement et ameute tout le voisinage dans le lotissement), puis le lapin est écorché : une coupure sur la peau du dos, Mamy qui tire la « veste » et Papy qui tire le « pantalon », puis ensuite, le ventre du lapin ouvert, la tripe qui tombe toute chaude et fumante au sol, avec le long de l’intestin transparent, comme des petits pois noirs…

    Évidemment quand le pèrnohel débarque, vu la photo figurant sur le DVD, et l’air intentionnellement farouche, méchamment moqueur du pèrnohel, Julien et Loana reculent, surpris et effrayés… C’est alors que le pèrnohel neutralise les parents avec une bombe à gaz paralysant, empogne vigoureusement les deux gosses, les ligote sur des chaises, allume la télé et le lecteur de DVD et lance le film de tuaille de lapin à la campagne, devant les gosses horrifiés, obligés de regarder… (rire sardonique du pèrnohel)…

     

     

  • Aubert, la grande surface du bébé

    … Dans dix ans, le grand tonton Hectotion âgé alors de 80 ans et encore sémillant, n’accompagnera pas chez Aubert la grande surface du bébé, la jeune Loana de 22 ans désirant acheter landau et panoplie bébé pour son premier enfant venu au monde en 2033…

    C’est déjà en 2023 et depuis qu’elle est toute petite, née en 2012, que, du grand tonton Hectorion, Loana, elle n’en a complètement rien à foutre… Pas plus d’ailleurs que le grand tonton Hectorion ne se soucie du Noël 2023 de la jeune Loana de onze ans…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » - avec bien prolongé et appuyé l’accent tonique sur « bé - bé »…

     

    Aubert la grande surface du « bêh - bais » donc, qui a pour clientèle bien sûr déjà les jeunes couples ayant vu naître leur enfant, mais aussi Papy, Mamy, tonton et tati gâteau écornant pour l’occasion leur coquet livret d’épargne… Ou encore (faut-il le dire?) Papa et Papate et leur petiot ou petiote né(e) sous GPA – ou Maman et Mamane et leur petiot ou petiote né(e) sous PMA…

     

    Aubert la grande surface du « bêh – bais », où ne se rendront jamais les personnes dont la descendance fait défaut, notamment sans petits -enfants…

     

    Ah tous ces bébés de 2023/2024 qui auront cent ans en 2123/2124…

     

    Allez/allez… « guili-guili bisous-bisous bop’tit nounours » à ces bébés qui dans 10 ans et même avant seront -du moins certains d’entre eux – de « vraies petites pestes » gâtés pourris de joujoux technologiques et héros du jour sur Instagram Tik Tok…

     

     

  • Les nouvelles technologies

    … Les nouvelles technologies du 21ème siècle, de l’information, de la communication, de l’acquisition de connaissances et de savoirs, du numérique, de l’informatique, de l’intelligence artificielle…

    Dont nous déplorons à juste titre les dérives notamment la déshumanisation, le développement de la personnalité dans l’individualisme…

    Et qui nous incitent, toutes ces technologies de plus en plus performantes, au moindre effort en nous rendant rapidement accessible tout ce qui est complexe et qui nécessite d’accomplir un travail dans la durée, chose désormais possible puisque les « outils » technologiques nous le permettent…

     

    Toutes ces technologies cependant, nous ouvrent en nous les élargissant, les portes de la créativité, nous offrent ce que l’intelligence purement humaine, concurrente de l’intelligence artificielle – mais pas « ennemie »- a de meilleur, de plus prometteur en elle, pour que nous devenions non pas ce que l’Ordre du Monde actuel veut faire de nous, de chacun de nous, mais ce qu’un autre, tout autre Ordre, celui là universel et naturellement évolutif, peut faire de nous, de chacun de nous…

    Et de surcroît ces nouvelles technologies nous permettent de nous rendre plus visibles dans l’espace public où tout s’exprime, même si cette visibilité demeure aléatoire et dépendante de « courants porteurs de la rivière monde »…

     

    En somme, ce ne sont pas les nouvelles technologies qu’il faut combattre – du fait de leurs dérives – (ce à quoi s’emploient les réfractaires dans leur fanatisme et leur déterminisme résistants)… Mais ce que l’Ordre du Monde veut accomplir avec les nouvelles technologies et qui d’ailleurs élimine autant les réfractaires aux nouvelles technologies, que ceux et celles qui se servent des nouvelles technologies dans un sens qui n’est pas celui de l’Ordre du monde…

     

     

  • Une société fracturée

    … Ce qui s’est passé à l’Assemblée Nationale récemment au sujet de la loi sur l’immigration, est le reflet de ce qui se passe dans la société française actuellement sur ce même sujet qu’est l’immigration…

    Tout comme est à présent fracturée l’Assemblée Nationale, notamment en ce qui concerne les députés du LERM et du MODEM ainsi que d’une partie de la NUPES ; la société française dans ses diverses composantes et au sein même de chacune de ses composantes, est également fracturée…

    Mais fracturée en blocs inégaux, le bloc le plus gros étant celui constitué des gens partisans d’une politique migratoire plus restrictive, sélective- et discriminante disons le… (Gens qui ne sont pas forcément des électeurs ou des sympathisants du Rassemblement National)…

    Fracturée aussi, la société française dans toutes ses composantes (culturelles, d’origines, de conditions de vie au quotidien), dans ses sensibilités, dans ses perceptions et visions d’un environnement proche ou élargi…

    C’est, au sujet de l’immigration mais aussi sur bien d’autres sujets de société « sensibles », que la physiologie (si l’on peut employer ce terme) des flux migratoires ainsi que celle des autres sujets « sensibles » de société, n’est plus du tout la même de nos jours, que celle des années 1950/1960, ou que celle encore, des années 1920/1930…

    Nous sommes de nos jours dans une « physiologie des flux migratoires et des problèmes de société » beaucoup plus difficile à gérer parce que plus complexes, et générant des crispations, des colères, des contestations, des violences, de la radicalité dans les prises de position des uns et des autres ; tout cela relayé par les médias, par les réseaux sociaux, par les ordres d’opinion publique dominants…

    En ce qui concerne l’emploi (le monde du travail et des activités professionnelles dans le commerce, dans l’industrie, dans l’agriculture et dans les services), en ce qui concerne l’habitat, la sécurité des personnes et de leurs biens, les aides sociales à apporter ( dans les pays où existe de l’aide sociale)… Il est certain, de nos jours, que des flux migratoires accrus et mal gérés ne peuvent que fracturer encore davantage une société déjà fracturée par d’autres causes que l’immigration…

     

     

  • La buse Uhlémane

    … « Et je vis en rêve la buse Uhlémane engluée sur un piquet de clôture, ses pattes prises dans la glu dont avait enduit l’Imam Salafar la tête du piquet… La malheureuse buse engluée ne pouvant s’envoler, l’Imam Salafar arrosa d’essence la buse Uhlémane et mit le feu à la buse…

    Cette buse Ulhémane que j’aurais seulement empêchée de voler au dessus de mon poulailler, l’effrayant de quelque épouvantail de ma fabrication »…

     

    … Un récent sondage IFOP révèle que 45 % des musulmans en France, pensent – et disent – que le Hamas n’est pas une organisation terroriste… Et que parmi les pratiquants et fervents musulmans ne se rendant pas pour autant dans les mosquées salafistes, autant dire dans les mosquées telles que celle de Paris… Ce pourcentage s’élève à 66 %…

     

    « Tiens tiens »… Ça me rappelle qu’en 1941, 1942 et 1943 – un peu moins en 1944 avant le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie – une grande majorité de Français sous le gouvernement de Philippe Pétain et de Pierre Laval, pensaient et disaient que les auteurs d’attentats contre les occupants allemands, et que les maquisards «étaient des terroristes »…

    Les temps ont changé depuis… Et en 2023, les terroristes ne sont plus les mêmes et ceux et celles qui ne les qualifient pas de terroristes ne sont plus les mêmes non plus…

     

    Déjà, avant la publication de ce sondage de l’IFOP faisant état de 45 % des musulmans en France ne considérant pas le Hamas comme une organisation terroriste, je ne me sentais guère trop « bienveillant » à l’égard de la religion musulmane et de ses fidèles (Maghrébins, Africains du Sahel, Egyptiens et Moyen-Orientaux et Afghans) du fait de la place – à l’écart – de la femme dans la société selon leur vue (leur vue formée sur le Coran – lequel Coran soit dit en passant, au sujet des femmes dans la société, est « assez proche » de ce que l’on peut lire dans la Bible et dans la Torah)…

     

    Et, outre la place « pas la meilleure loin s’en faut » de la femme dans la société – dans la religion musulmane mais aussi encore de par le monde en certains pays de religion chrétienne – il y a chez les musulmans même peu pratiquants, cette interrogation que l’on se fait lorsqu’on est appelé à recevoir chez soi un ami musulman « est-ce qu’il fait le ramadan » (si on est dans la période) « est-ce qu’il ne faut pas mettre des assiettes à table, qui n’ont jamais servi – donc, pas dans lesquelles on a servi du porc » … Et – encore bien plus « problématique » - si tu as, âgé de 65/70 ans que tu es, un fils qui vient de « refaire sa vie » avec une femme musulmane croyante pratiquante ; est-ce que tu te voies, à l’intermarché du coin dans la bourgade où tu résides et as des connaissances, en compagnie d’une belle fille voilée ?

     

    Désormais quand je vois dans la rue ou dans un espace public, un musulman (sachant qu’il est musulman) je vais me dire « y’a 1 chance sur 2 pour qu’il pense et dise que le Hamas n’est pas une organisation terroriste »…

     

    J’en reviens à ma « buse Ulhémane » : je ne rejoins pas l’Imam Salafar qui englue la buse sur le piquet et y fout le feu – c’est un fait : l’ennemi le plus éliminateur et le plus dur d’un musulman c’est un autre musulman – et « je veux juste que la buse ne vienne pas tournicoter autour de mon poulailler, sans pour autant la canarder mais en la faisant déguerpir en mettant un épouvantail à côté du poulailler… (en revanche, l’Imam Salafar je le canarderais bien)…

     

     

     

  • Aldo y Alda

    Aldo y alda

  • Dans le temps très bref de la sixième extinction de masse des êtres vivants… Dont l’Homme est témoin – et acteur…

    … Dans le temps – cette fois ci très bref – de la 6 ème grande extinction de masse des êtres vivants sur notre planète (les extinctions précédentes se sont étalées sur plusieurs centaines voire millions d’années)…

    Que pensent de la disparition – en l’espace d’une génération d’humains – des hérissons, du lynx, du chat forestier, de l’aigle impérial, de l’abeille sauvage, de la libellule bleue, de l’éléphant, du rhinocéros, de l’ours polaire, d’un grand nombre d’invertébrés, d’insectes, d’oiseaux (ces derniers ayant longtemps peuplé nos contrées)…

    Oui, que pensent de cette disparition…

    Le garçonnet de neuf ans qui, hors temps scolaire passe quatre heures par jour sur sa console de jeux…

    L’actionnaire de Korian soucieux de l’augmentation de son dividende annuel…

    Le croisiériste obèse juché sur un âne chargé de surcroît de bagages en excursion en montagne crétoise…

    Le quadragénaire possédant 5 télés dans sa maison et autant d’appareils connectés tablettes smartphones lui sa femme et ses trois enfants (une télé dans son salon une autre dans sa chambre et dans chacune des trois chambres de ses enfants)…

     

    Sans doute… Sans doute l’homme de 70 ans qui dans sa jeunesse s’amusait à voir une grosse truie dans son cagibi happer un poussin égaré et aidait sa grand-mère à tuer et dépouiller des lapins achetés vivants à la ferme voisine… Est plus soucieux de la disparition du hérisson ou du chat forestier ou de quelque coléoptère commun ou encore du moineau… Que l’actionnaire de Korian, que le croisiériste sur un âne en Crète, que le quadragénaire et ses cinq télés… Ou même que la petite fille horrifiée par le récit d’une tuaille de volaille, mais aussi occupée que son frère à sa console de jeux…