Articles de yugcib

  • Femmes musulmanes sans voile : il y en a !

    … Henda Ayari, une femme musulmane qui a retiré son voile, et qu’ont vilipendé – pour ne pas dire insulté – bon nombre de musulmans « traditionalistes »… Est une femme courageuse…

    Il y a en France – il faut le savoir – une femme Imame, Kahina Bahloul, qui ne porte pas le voile et prend la défense des femmes Iraniennes qui manifestent pour leur liberté au risque de leur vie…

     

    Certaines femmes musulmanes – voilées – d’elles-mêmes revendiquent le port du voile, revendiquent leur statut infériorisé « voulu par Dieu », revendiquent leur soumission aux hommes…

    Elles-mêmes, oui, elles-mêmes…

    Mariées ou non mariées et sans que le mari, le grand frère, le père, « y soit pour quelque chose » !

    Étonnant, sidérant, mais vrai !

     

    Et « l’on prendrait ces femmes revendiquant d’elles-mêmes le port du voile en considération » ?

     

     

  • Le "vilain petit canard"

    … De sa vie durant, il a d’abord été, enfant « dans la lune » en ce sens que, ratant le plus souvent la balle ou le ballon ou le lancer de quelque chose… Parce que son regard se portait dans la direction des nuages… Jamais les meneurs de jeu ne le prenaient dans leur équipe…

     

    Puis adulte, il était un « hurluberlu » parce que la plupart du temps, là où il fallait en présence d’amis, d’invités, de connaissances, faire preuve de pouvoir de décision, de maîtrise, d’observance de convenances (par exemple commencer par servir le vin aux invités à table, montrer qu’on est « l’homme de la maison ») et bien d’autres choses encore qui comptent dans l’esprit des gens en général… Il n’était jamais comme l’on doit être dans le monde…

     

    Un « hurluberlu » parfois jugé bien  sympathique , mais « en perpétuelle déconsidération »…

    L’on voulait bien l’écouter – lorsqu’il se révélait prolixe sur certains sujets, lorsque, travaillé par son imagination quasi sans limite, il vous sortait ses histoires et « brossait » à sa manière ce qu’il observait – des gens, du monde ambiant… Mais « on s’en foutait royalement » en lui laissant croire que ça avait intéressé et qu’on allait lui en redemander…

    Il n’attendait pas, et en « rajoutait »… Ce qui finissait par lasser…

     

    Cette déconsidération, c’est « le lot » des gens dont on dit qu’ils sont « à côté de la plaque » ou des « hurluberlus », et qui n’ont en eux quasiment rien de ce pouvoir de décider et de diriger (qualité » des gens « avertis »)  ; ne sont jamais des « meneurs de jeu »…

    Et s’ils n’ont rien en eux, de ce pouvoir de mener, de diriger, de décider, d’entraîner, de motiver, d’avoir par exemple « mille followers » sur les réseaux sociaux, de faire preuve de la moindre autorité… Ils sont eux-mêmes réfractaires, totalement réfractaires à toute forme d’autorité, désobéissent, contreviennent, dérogent sans cesse – et parfois quand « la moutarde leur monte trop au nez », ils « ruent dans les brancards…

     

    Ils sont, ceux là, celles là, dans les familles les « vilains petits canards »… Le frangin, la frangine, le tonton, le cousin… « Hors du sens commun » que l’on délaisse, que l’on n’invite pas… Ou que l’on fréquente tout de même de temps à autre « pour la forme »…

     

    Il va sans dire que le « vilain petit canard » dans l’intimité – en présence d’un « petit comité  de proches ou d’amis », mais aussi « dans le monde où il paraît lors de quelque activité en commun avec d’autres personnes ; « ne se met jamais en avant », ne fait jamais de « grands discours » en un mot, « reste à l’écart »… Mais ce qui ne l’empêche pas d’observer, de méditer, de se souvenir… Et qui, un beau jour, ressortira en quelque histoire, anecdote qu’il ne manquera pas de produire… À sa manière…

     

    « S’existant » davantage par défi que par inclination à se montrer, il sait qu’il ne sera jamais existé…

    Il sait qu’un jour il s’envolera au loin et que les courants qui font le tour de la Terre ne seront pas porteurs du vol qui de son vivant le soutenait…

     

     

  • Le Casino et ses "bandits manchots"

    … Haine, discrimination, violence, barbarie, destruction, fanatisme, silence, indifférence, hypocrisie, empirisme, superstition, égoïsme, intolérance, orgueil, médisance, ignorance, méchanceté, domination, prédation, injustice, iniquité… Sont les « bandits manchots » d’un Casino universel qui est toujours gagnant…

    Et tout le monde ou presque dans le Casino, aux commandes de l’un ou de l’autre des « bandits manchots », abaisse et réabaisse la manivelle pour faire descendre les jetons de gain.

    Et quand tombent les jetons, l’illusion d’être gagnant s’empare de nous avec cette croyance ancrée depuis toujours d’avoir été plus fort, plus chanceux que le voisin juste à côté de nous, qui pour la Nième fois, abaisse la manivelle sans que rien ne tombe…

    Mais c’est toujours le Casino qui gagne vraiment, qui remporte le plus gros des mises du fait du nombre des « joueurs » que le Casino laisse aléatoirement gagner de temps à autre… (Ce qui « entretient et pérénise la clientèle »…

    Les jetons ont été remplacés par un ticket sur lequel est inscrit le chiffre des gains acquis après avoir décidé de quitter la « machine », dans la version 21ème siècle des « bandits manchots »…

    Ces jetons qui jadis étaient de « vrais sous »…

    La dématérialisation des pièces de monnaie d’autrefois, puis des jetons, a aussi dématérialisé le gain acquis et… Presque rendu « moral » le gain !

    Car tous ces « bandits manchots » du Grand Casino du Monde » dont nous usons plus ou moins selon les circonstances, selon les situations de rapport de relation avec les autres, nous pensons qu’ils vont soit nous protéger et nous défendre en face de l’agressivité des autres ; soit nous rendre plus forts, plus dominants et à même de gagner quelque chose au détriment des autres, et c’est bien là le gain que l’on en retire, de l’utilisation des « bandits manchots » du Grand Casino du Monde… D’autant plus que le gain est rendu « moral » dans un « Ordre du monde » auquel il sied (et il s’impose) d’adhérer…

     

     

  • Profusion de gâteaux dans la vitrine réfrigérée du boulanger pâtissier

    … Notamment le dimanche…

    Où l’ on vient – assez souvent, surtout les « trente-quarantenaires » hommes et femmes qui le samedi soir ont veillé fort tard étant sortis ou ayant reçu des amis, vers 10/11h du matin…

    Le « problème » avec tous ces gâteaux, outre le prix qu’ils coûtent, c’ est que la majorité d’entre eux ont pour base de la pâte brisée décongelée ( en particulier les « Paris Brest ») laquelle pâte vient de chez le fournisseur en gros de la boulangerie pâtisserie du coin – quand ce n’est pas le gâteau lui-même qui vient de chez le fournisseur, tout prêt à mettre en vitrine…

    En effet, nul besoin d’être sorti d’une école hôtelière ou d’ avoir hérité du savoir faire de grand’Mamy, pour savoir que de la pâte brisée décongelée cuite, c’est dur comme du bois sous la dent ! (Quant à la pâte feuilletée, décongelée, cuite, elle s’effrite en mille petites miettes à peine touchée ou un peu mordue)…

    De surcroît – et ça ne date pas d’hier – dans une boulangerie pâtisserie, on utilise deux types différents de farine : la farine pour le pain, et la farine pour les gâteaux. Et quand vient à manquer la farine à gâteaux (qui est plus fine et plus onéreuse) eh bien le patron ou la patronne fait alors avec de la farine à pain pour produire le nombre de gâteaux à mettre en vitrine…

    Bah, dans la vie, quand on est pas « gâteau/gâteau » - et loin de l’ être… ça laisse indifférent, inadmiratif, tous ces gâteaux dans la vitrine réfrigérée du Boulanger Pâtissier du coin !

    Quant aux gâteaux sous emballage et cloche plastique d’Intermarché Leclerc Carrefour LIDL… N’en parlons pas ! C’est de la … !

     

     

  • "Chez Marinette à Sainte Tarte de la Midoue"

    … La restauration en France, « ce n’est plus ce que c’était » … Et ça va du menu du Jour à 14 euro du petit restau du coin, à l’établissement renommé du même coin qui lui, propose des menus à la carte (produits censés être « du coin »)…

    C’est la présentation (l’art de servir un plat dans une assiette – plus souvent carrée, rectangulaire, en triangle et avec les coins recourbés, que ronde, traditionnelle et éventuellement de fleurs peintes ) qui prime et s’impose… Une présentation souvent « sophistiquée », dont le but est d’allécher, de plaire (et donc suggère au client que ce qu’il va absorber est « de qualité »…

    La qualité ? Parlons en ! Le bœuf ? Il est peut-être Argentin, Canadien… Le porc ? Français il est breton d’élevage industriel, et Allemand, encore plus d’élevage industrialisé… Le poulet ? Il est Brésilien (mais « déclaré » d’origine Union Européenne) ou, s’il n’est pas « bio » ou « élevé en plein air », et s’il est quand même Français, d’évelage industrialisé…

    Quant à la fraîcheur des produits, il faut voir depuis quelque temps le nombre d’intoxications de personnes ayant mangé dans un restaurant (en général c’est pas trop grave juste une digestion difficile et quelques désagréments sans conséquence… Mais pas toujours)…

    Dans le « menu du jour » - à moins de 20 euro – le hors d’ œuvre c’est deux demi asperges en croix avec la moitié d’une tomate cerise au milieu, de « chez Marinette à Sainte Tarte de la Midoue » (rire)…

    Bref, « tout est fait pour que ç’a ait de la gueule » question apparence et présenté dans l’assiette… Mais « ce que vaut réellement » ce qu’il y a, dans l’assiette ; ça c’est autre chose ! »

    Et le « cuisinier » ? Ce ne serait pas plutôt un préparateur ou même un employé du restau chargé de la confection des plats ? (C’est qu’ un « vrai cuistot pro » sorti d’ école hôtelière, il faut le payer!)

     

     

  • "Bagatelles pour un massacre " : à quand la version années vingt du 21ème siècle ?

    «Rien n'est plus odieux de nos jours, humainement plus odieux, plus humiliant que de regarder un Français moderne dit lettré, dépiauter narquoisement un texte, un ouvrage... n'importe quelle bête à côté possède une allure noble, pathétique et profondément touchante. Mais regardez ce bravache grelot si indécent de suffisance, obscène de muflerie fanfaronne, d'outrecuidance butée, comme il est accablant... Que lui expliquer encore ? lui répondre ?... Il sait tout !... Il est incurable ! S'il a obtenu son bachot alors il n'est même plus approchable. Le paon n'est plus son cousin. Tout ce qui peut ressembler même vaguement à quelque intention poétique, lui devient une insulte personnelle. »

    Louis-Ferdinand Céline — Bagatelles pour un massacre (1937)

     

     

    … L’équivalant en matière de référence et de considération, du « bachot » de 1937, c’est en 2024 « Bac plus 5 »…

    Et encore ! En 2024 il n’est pas si sûr que ça, que « Bac plus 5 » soit garant d’une parfaite maîtrise de la langue Française, ni de l’art de manier et d’utiliser la langue Française…

    Afin de s’en convaincre il suffit de lire tout ce qu’écrivent les journalistes de nos jours (nous sommes loin, très loin, du style d’un  François Mauriac ou d’un Albert Camus  ou encore d’un Albert Londres…

    En revanche, pour la critique – acerbe « comme il se doit » - voire « assassine » ; pour le « dépiautage », dans l’odieux, dans l’humiliant, dans la simplification réductrice et de parti pris afin de démolir ; ou encore pour le mépris affiché, pour l’indifférence manifeste, pour l’incitation à zapper… Les élites intellectuelles – du moins un certain nombre d’entre elles – s’entendent bien pour cela : « faire le buzz dans les médias et influencer les opinions »… Et promouvoir un « Ordre du Monde Référent » - tout en permettant et en allant jusqu’à encourager les Désordres du Monde »…

    C’est « ça » la grande Crétinerie d’aujourd’hui ! Une crétinerie palmée, primée, bardée de formation universitaire, de titres, plébiscitée par les grandes maisons d’édition (ils écrivent tous des bouquins que l’on aperçoit en étalage dans les rayons des espaces culturels Leclerc Carrefour etc.)

    Une Crétinerie officialisée qui « enterre » en la piétinant, toute « intention poétique » d’autant plus que l’intention poétique s’accompagne de réflexion, dérange et ennuie…

    Si Louis Ferdinand Céline avait aujourd’hui 40 ans et aurait écrit « Bagatelles pour un massacre » (Version 2024) il n’aurait quasiment aucune chance d’être publié et, sur sa page Facebook s’il en avait une – ou sur son blog s’il en tenait un – il aurait peu de lecteurs et encore moins d’interlocuteurs…

     

     

  • La haine est-elle plus mobilisatrice que la solidarité ?

    … Si je suis résolument et totalement contre, archi contre l’antisémisme – mais pas pour autant du côté du gouvernement de Netanyaou et des colons gros propriétaires implantés en Cisjordanie - je ne puis cependant « fermer les yeux » sur le massacre de plusieurs milliers de femmes, d’enfants et d’hommes dans la bande de Gaza (ce massacre est un génocide non seulement parcequ’il élimine toute une population mais aussi parce qu’il réduit cette même population à mourir de faim… Et cela dans le « silence des nations – démocratiques, libérales, d’Occident et d’ailleurs, ou totalitaires Russie et Chine comprises.

     

    Quand je dis « le silence des nations » c’est du silence des Gouvernants et des régimes qu’il s’agit – et non pas celui des populations de ces nations, du moins d’une partie de ces populations… C’est – ce qui est étonnant- le silence de certains pays dont les gouvernants devraient, tels la Russie, la Chine ainsi que des pays du monde arabe, à manifester de la solidarité envers les palestiniens de Gaza… Qui interpelle ! ( Il n’en est rien, ou si peu, ou juste «  pour la forme »)… En effet, l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, qui souhaitent la disparition pure et simple d’Israël, qui haïssent les Israéliens ; ne sont pas pour autant solidaires de la population de Gaza : d’ailleurs le Hamas met les Gazouis en « coupe réglée » depuis bien avant le 7 octobre 2023 (depuis qu’ils ont pris le pouvoir à Gaza le 14 juin 2007)… Et que fait humanitairement parlant, l’Iran pour la population de Gaza ? Que font humanitairement parlant également, les pays du monde arabe pour la population de Gaza ?

     

    En revanche, la haine des Israéliens et l’antisémitisme exacerbé, ça, ça marche et ça circule sur les réseaux sociaux ! Il faut croire que la haine est plus mobilisatrice que la solidarité !

     

    Il y a manifestement une disproportion énorme entre les victimes israéliennes de la barbarie des combattants du Hamas et les victimes des bombardements sur Gaza , tout comme il y eut en mai 1945 une même disproportion entre les victimes ( quelques colons « pieds noirs ») lors de la rébellion de Sétif et la répression qui a suivi, de l’armée française et qui fit plusieurs milliers de victimes, massacrées en représailles dans la région de Sétif…

     

    Comment est-il possible que des gens (des Juifs de la Diaspora qui avaient été persécutés en Europe et en Russie, ainsi même que des Juifs ayant subi le nazisme) installés en Israël depuis un siècle, puissent concevoir un tel massacre de civils palestiniens dans la bande de Gaza ?

     

    Certes le Hamas est à l’origine le premier responsable, du fait de la tuerie qu’il a perpétrée sur le territoire israélien le 7 octobre 2023, tout comme les rebelles de Sétif en mai 1945 furent les premiers responsables en assassinant quelques « pieds noirs »… Mais est-ce que cette responsabilité initiale des uns justifie qu’en réaction, l’on en vienne à massacrer toute une population ?

     

    L’on entend dire – ce qui est « en partie » vrai – que les populations musulmanes durement impactées – en l’occurrence les Gazouis palestiniens par l’armée Israélienne- sont « de facto » du côté des terroristes du Hamas et que les Gazouis palestiniens abritent, protègent ces derniers et fournissent des combattants au Hamas : d’où la « justification » du Gouvernement Israélien à éradiquer le Hamas en « rasant tout Gaza »…

     

     

    Il y a manifestement un paradoxe entre d’une part le traumatisme de la shoah qui traverse les mémoires et les temps depuis 1945, qui est présent à l’esprit dans la civilisation occidentale, et dont la conséquence est le soutien à Israël et à l’existence d’ Israël… Et d’autre part, ce qui vise à effacer le traumatisme de la Shoah et à réanimer la flamme multi séculaire de l’antisémitisme…

     

    L’on n’arrive pas à s’en sortir, de ce paradoxe : si l’on soutient Israël on est considéré d’extrême droite et indifférent au massacre des Gazaouis, si l’on soutient les palestiniens et si l’on condamne les Israéliens parce qu’ils rasent Gaza et éliminent toute une population, on est considéré comme antisémite (ou anti sioniste – ce qui revient à peu près au même) ou encore on est considéré comme pro musulman, et l’on est accusé de refuser de qualifier de terroristes les auteurs d’attentats du Hamas…

     

    Autant dire que la neutralité dans cette affaire là, est à la fois difficile et suspecte (à vrai dire elle est impossible – la seule position possible est celle d’un engagement à combattre la haine, à combattre la violence, à combattre toute forme de domination des uns et des autres (domination par l’économie de Marché, domination par la force armée, domination par la religion, domination par la possession de biens -propriété, territoire, argent ; domination par la prédation)…

     

     

  • À propos d'une phrase de Dustin Hoffmann

    … « Je suis juif et je dis que l’humanité a cessé d’exister à la naissance d’Israël »

     

    … L’humanité « toute entière » - donc en tant que 8 milliards d’humains dans son ensemble- n’est pas responsable de l’une ou de l’autre des pires injustices, des pires erreurs, des pires crimes, des pires des guerres, exactions, violences ayant été commis dans son Histoire…

    Ce sont quelques « éléments » de l’humanité toute entière pouvant être un ensemble de personnes regroupées entre elles ou dispercées dans le monde (le plus souvent sous l’égide de meneurs) qui sont réellement et seuls responsables du pire qui ait eu lieu en matière de violences, d’exactions, de crimes commis…

    L’Humanité n’a donc pas cessé d’exister à la naissance d’Israël sachant que la naissance d’Israël est le fait d’un événement spécifique et déterminant de l’Histoire :

     

    Israël est d’abord né – en tant que projet lié à une aspiration de juifs de la Diaspora (Juifs dispersés dans le monde) – avant qu’il ne fut créé en 1948…

    Déjà, depuis la fin du 19ème siècle et ce jusqu’avant la seconde guerre mondiale, à la suite de persécutions, de pogroms, en Europe de l’Est, Russie… (et en France avec l’affaire Dreyfus), de nombreux juifs ont quitté les lieux où ils vivaient, persécutés qu’ils étaient, pour aller s’établir aux Etats Unis d’Amérique (en partie) et (une autre partie) en Palestine Ottomane puis sous mandat britannique après 1919…

    Les « colonies » sont nées avant la création de l’état d’Israël et ont été fondées par les premiers immigrants de la Diaspora, et c’est l’organisation, c’est la gestion de ces colonies implantées et devenues plus ou moins autonomes économiquement et socialement, qui ont en quelque sorte poussé les Anglais à reconnaître ces colonies de juifs venus de la Diaspora.

    Avec la montée de l’antisémitisme, et du fachisme en Europe et en Allemagne dans les années 1930, le nombre de juifs venus en Palestine sous mandat britannique a beaucoup augmenté et les colonies ont pris de l’ampleur… De telle sorte qu’après la défaite des « forces et armées et puissances de l’Axe) en 1945, la question d’un état Israélien s’est posée, d’où le traité de l’ONU en 1947 faisant état d’un partage c’est à dire de l’attribution d’un état/territoire dévolu nommé Israël pris sur l’ensemble du territoire Palestinien…

    Un partage qui a été contesté par les palestiniens et par les Arabes du Moyen Orient qui sont entrés en guerre contre Israël nouvellement créé…

     

    Pour « tout dire » - en vérité selon une réalité « bien humaine » depuis toujours : l’Homme ou la Femme, qu’il soit Juif, Chrétien, Musulman, Noir, Blanc, n’importe quoi… Est fait d’un mélange (pas homogène ni également réparti ) du pire et du meilleur de ce qu’il est…

    Donc, parmi les « colons Juifs » d’avant la création de l’état d’Israël et ceux d’aujourd’hui, il y a des dominants, des gens déterminés et campés sur leurs positions, leurs certitudes, très durs à l’égard des palestiniens vivant autour d’eux… Et il en est de même des Israéliens citoyens d’Israël  : il y a parmi eux des farouches, des violents, des déterminés (en l’occurrence Benyamin Netanyaou et son entourage et ses soutiens)…

     

    Cela dit, à un certain niveau de fanatisme religieux ou idéologique et guerrier – tel le Jihad Islamique actuel ou comme la « Guerre Sainte des Chrétiens catholiques du 16ème siècle de par le monde »… La « part du meilleur en l’Homme » est quasi inexistante…

     

    Cela dit encore, le Juif qui est « une bonne personne » - et de même un Musulman, un Chrétien, un Noir, un Blanc… Qui est « une bonne personne »… Est toujours perdant dans le monde où l’on vit où dominent la violence, les discriminations, le racisme, le religieux, l’injuste…

     

  • Un "monument" au pied duquel je ne me prosterne pas

    … Lorsqu’eut lieu, le 26 mars 2024 en l’église de Saint Thomas d’Aquin à Paris, la cérémonie pour les obsèques de Frédéric Mitterrand, ancien ministre de la Culture, en présence de nombreuses personnalités politiques ; « je n’ai pas versé la moindre larme » ni eu le moindre regret à la disparition de ce « monument de la vie littéraire, culturelle et politique…

    Rappelons la parution en 2005 chez Robert Laffont, de son livre (autobiographie) « La mauvaise vie », où il fait part de son expérience de « tourisme sexuel » qui lui valut une accusation de pédophilie – dans la mesure où il aurait abusé de jeunes garçons pré ados et jeunes filles « à la limite de la puberté »…

    Rappelons également que, le 21 janvier 2011, Frédéric Mitterrand alors ministre de la Culture sous Nicolas Sarkozy, décida d’écarter Louis Ferdinand Céline des célébrations nationales.

    Je l’avoue : je ne puis me départir d’une haine totale et absolue à l’égard de la pédophilie, moi qui pourtant lutte contre toute forme de haine…

    Et, en ce qui concerne l’antisémitisme – en l’occurrence celui de Louis Ferdinand Céline – je rappelle – pour l’avoir plusieurs fois déjà signalé – que Louis Ferdinand Céline (de son vrai nom Destouches) lorsqu’il était médecin à Courbevoie juste avant le début de la seconde guerre mondiale, il soignait gratuitement en dispensaire des Juifs pauvres…

    Écarter délibérément Céline des célébrations nationales et ainsi rejeter son œuvre littéraire, c’est un « non sens », une aberration…

    Je suis résolument contre l’antisémitisme (« 2ème ligne rouge à ne pas franchir juste derrière la pédophilie ») … Mais je suis lecteur de Céline – et fervent interpelé par son œuvre…

     

    … Frédéric bite errante… Ton âme ? Ou plutôt l’âne que tu as entre les guiboles ? Ni à Dieu, ni à Allah, ni à Eloïm !

     

     

  • Quel avenir pour le marché immobilier en France avec la multiplication des intempéries ?

    … Depuis mi octobre 2023 et jusqu’en ce début de printemps 2024 en France dans la plupart des régions se sont succédées intempéries, inondations, submersion de rivages le long des côtes de l’Atlantique.

    Les dégâts causés aux habitations sont innombrables, d’une fréquence accrue et répétitifs puisque s’étant produits plusieurs fois en peu de temps en de mêmes lieux.

    Les régions les plus impactées sont celles proches de l’océan et en particulier à partir du bassin d’Arcachon jusqu’au Pas de Calais ; ainsi que les régions de moyenne montagne (vallées fluviales), tous les grands bassins fluviaux, sur les versants Cévenol et d’Alpes de Haute Provence ; mais aussi en Bourgogne, France Comté, Lorraine, Ardennes, Hauts de France… Soit plus de la moitié du territoire Français.

    Une bonne partie des régions impactées par les intempéries et par les inondations sont des zones d’habitat, de villes et de leurs périphéries, de forte densité d’occupation et de constructions (maisons, bâtiments, commerces, entreprises)…

    Tout le long de la côte Atlantique (rivages) des milliers de maisons vont devenir invendables ou pour le moins perdre beaucoup de leur valeur ; et il en sera de même partout où se répètent les phénomènes climatiques dévastateurs…

    Qu’en est-il ou qu’en sera-t-il de la capacité des sociétés d’assurance à « faire face » quand bien même les déclarations de catastrophe naturelle sont prises (aides de l’État et de la Région) ?

    Nul désormais, où qu’il habite, n’est à l’abri de quelque événement climatique dévastateur (tornade, tempête, incendie, inondation, grêle) rendant du jour au lendemain sa maison inhabitable… Et forcément, de plus en plus difficile à réparer, à reconstruire… Juste un exemple : la moitié de ta toiture est partie, tu restes six mois avec la bâche des pompiers en attendant la réfection de la toiture par un couvreur… Les artisans (maçons, menuisiers, électriciens, etc. sont débordés tant la demande s’accroît)…

    Il va arriver un temps où, à force, il ne sera plus possible de « faire face », de réparer, de reconstruire ( sauf s’il l’on se résoud à du provisoire qui dure – baraquements, mobil-home voire des cabanes )…

    Comment le marché de l’immobilier – à part celui des « zones encore sûres » - peut-il avoir un avenir ?

    Il me vient à l’idée, qu’un beau jour, ç’en sera fini de cet esprit de « possession de biens – immobilier, voiture » auquel on et si attaché, si enclin à considérer comme durable ; et qu’il faudra bien s’adapter à « un tout autre genre » de condition d’existence (beaucoup moins de confort, davantage de précarité, d’aléatoire, moins d’aisance, moins de sécurité)…

    J’entends dire autour de moi : « si tu disposes d’un patrimoine immobilier, si modeste soit-il, il t’appartient de l’entretenir au mieux et si possible de le renforcer, de l’agrandir afin de le transmettre valorisé à tes descendants » (c’est « moche » en conséquence, de transmettre à son fils ou à sa fille selon cette aspiration à « mieux », un bien dévalorisé… C’est ce que pensent beaucoup de gens)…

    Eh bien braves et honnêtes gens, ne vous en déplaise, la dévalorisation elle se fera par le ciel, par l’air, par l’eau, elle concernera beaucoup de monde … Et ça a déjà commencé…

     

     

     

  • Anecdote

    … À la médiathèque du Marsan, de Mont de Marsan, le prêt des ouvrages est limité à trois semaines, mais renouvelable trois semaines de plus, à condition que l’un et ou l’autre des ouvrages empruntés ne soit pas retenu par quelqu’un…

    Par exemple pour cinq livres, trois CD et 4 DVD jusqu’au 4 avril 2024, tous se trouvaient renouvelables sauf l’un des trois CD (de musique)…

    Et en conséquence, à cause de ce CD non renouvelable, il fallait obligatoirement venir à la médiathèque au plus tard le 4 avril pour au moins rendre ce CD… Qui avait été retenu par quelqu’un… Ce « quelqu’un » souhaitant prendre ce CD dès que possible c’est à dire à partir du 5 avril à l’ouverture de la médiathèque.

    Que des livres ou que des DVD puissent être retenus, ça je le conçois…

    Mais en ce qui concerne les CD audio (de musique), quand on sait (tout le monde le sait) que, sur Youtube on peut à tout moment écouter librement n’importe quel album ou titre (tout est sur Youtube en musique, chansons, auteurs, de toutes les époques)… Eh bien j’ai envie de dire – et je le dis - « que ce quelqu’un qui a retenu le CD en question », aurait pu « ne pas emmerder le monde » en l’écoutant tout bonnement sur youtube (sur son ordinateur avec de surcroît des hauts parleurs connectés de haut niveau)…

    Seulement voilà : tout le monde – même si c’est très peu de gens aujourd’hui – n’a pas internet et un ordinateur, alors dans ce cas, le CD s’impose…

    Vous m’direz (à « juste titre ») : alors pouquoi toi-même, qui a internet, youtube, et un ordinateur, tu prends des CD en médiathèque ?

    La question de la qualité de l’écoute ; je regrette mais sur un radio CD compact « de merde », le « Strauss ou le Verdi ou le Beethoven, risque fort, déjà en CD par rapport à un platine de chaîne HIFI stéréo enceintes de 80 Watts, de ne pas « être au Top » en qualité d’écoute (bonjour les nuances dans les sons)…

    Peut-être, que si tu continues à prendre des CD en médiathèque, c’est pour écouter sur ton radio CD dans ta cuisine ou en faisant ta toilette dans la salle de bains… Ou encore au jardin…

    Bon, c’est vrai, une chaîne HIFI avec ampli, platine, enceintes de 80 Watts d’une taille de 2 tabourets chacune, ça s’emporte pas dans le jardin…

     

     

  • Certitudes et droits

    … Ces certitudes et ces droits accompagnés de vision et de sensibilité – et de « culture » - personnelle, en lesquels s’ancrent – et se crispent- les gens du « commun des mortels » si nombreux dans notre pays, de toutes générations dont en particulier les « moins de 30 ans » qui eux, ont « hérité » des droits conquis par leurs grands-parents (et n’ont donc en aucune façon, combattu pour acquérir ces droits)… M’exaspèrent…

    Se sentant « forts de ces certitudes et de ces droits » les gens du « commun des mortels » vivant pour beaucoup d’entre eux dans un monde de consommation, de gabegie, de profusion de produits et de sevices en matière de loisirs, dans un monde d’individualisme encouragé, programmé, entretenu ; dans le culte de l’apparence et de la visibilité… Deviennent de plus en plus agressifs, « assènent » leurs certitudes, leurs droits, leurs croyances, autour d’eux, dans leur famille, dans leur entourage de connaisances, dans les activités qu’ils exercent où ils sont en relation avec les autres… Avec constance, détermination, persistance et répétition…

    La plus grande part de tout ce qui s’exprime, s’affiche, se diffuse, se partage, sur les réseaux sociaux « à longueur de journée » en tous lieux et smartphone à la main écouteurs aux oreilles – jusque dans les chiottes – n’est fait que de cela : les apparences, la visibilité, la recherche de l’impact immédiat, de ce qui sera relayé, de ce qui sera partagé et rejoindra l’opinion commune au sujet de ceci, de cela… Photo, vidéo, story à l’appui (avec le moins de texte possible)…

    Toutes ces certitudes, ces droits, ces croyances en lesquelles on s’ancre – et auxquelles on s’accroche « poing ou opinel levé », font de notre environnement un univers hostile où il « ne fait plus bon vivre » et où l’on se heurte à une agressivité ambiante et généralisée…

     

  • Un autre monde, film de Stéphane Brizé, 2021

    … Mardi 2 avril 2024 sur France 2 à 21h 10 ; avec Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain.

    Cet « autre monde » c’est celui « à mille lieues du quotidien de la très grande majorité des gens du commun en France, et partout sur notre planète, dans les pays d’« économie développée » ainsi que dans les pays « en voie de développement »…

    C’est le monde des 1 % les plus riches qui détiennent à eux seuls plus de la moitié des richesses de la Terre… Soit environ 80 millions de personnes sur 8 milliards d’habitants de cette planète…

    La « Loi du Marché » selon ce que rappelle en visioconférence « Monsieur Cooper » le grand dirigeant Américain en face de l’assemblée connectée des participants que sont les PDG et leurs collaborateurs des différentes branches (France, Europe, Asie, Afrique) de l’entreprise… N’est autre que celle des actionnaires, et le patron de « Monsieur Cooper » c’est Wall Street…

    Ce sont donc les actionnaires qui, en assemblées, décident, imposent, afin de distribuer des dividendes « à 2 chiffres » c’est à dire des intérêts versés périodiquement, supérieurs à 10 pour cent…

    Et quels sont les actionnaires ?

    Ce sont en premier lieu les grands dirigeants et collaborateurs rapprochés qui, détenant à l’origine, avant la création de l’entreprise, les capitaux, ont investi en parts d’actions afin de créer l’entreprise.

    Ce sont ensuite ce que l’on nomme « personnes morales » c’est à dire les groupes bancaires internationaux, les fonds d’investissement (Bain Capital Amérique du Nord dont le grand patron n’est autre que Mitt Romney qui fut candidat à l’élection présidentielle aux USA – un Mormon soit dit en passant), les sociétés et compagnies d’assurance – et de réassurance ( les assureurs s’assurent eux-mêmes), les grands groupes de maisons de retraite, etc. … (tout ce qui se regroupe en « cartels » économiques et financiers)…

    Ce sont enfin et – il faut le dire – pour moitié au moins, l’ensemble des gens – en France et ailleurs – du « commun des mortels » qui sont détenteurs de produits financiers de placement épargne assurance vie (produits d’épargne censés rapporter plus que l’épargne traditionnelle « de précaution » livret A, Codevi, compte Epargne Logement)…

    Comment croyez vous qu’un placement bancaire autre qu’un livret A puisse rapporter « un peu plus » que les 3 % d’un livret A ?

    Lorsque vous souscrivez à un placement d’assurance vie, ou à un placement bancaire – en général « sécurisé » et réputé « de bon aloi » c’est à dire « sans risque » , il y a toujours quelque part dans le portefeuille « diversifié » des parts d’actions déguisées ou mélangées selon un « montage assez complexe » dont vous pouvez lire « écrit très petit » dans les feuillets de la notice explicative, le détail de la composition du produit… En somme, c’est un peu la même histoire, avec les placements financiers bancaires ou d’assurance, que celle du « poulet Brésilien étiquetté origine Union Européenne sur l’emballage »…

    C’est « ça », la Loi du Marché : les actionnaires… Et, de toute évidence, les actionnaires ils sont très nombreux, et ça va des très gros détenteurs d’actions juqu’à la masse des « petits porteurs » - qui ne savent pas ou ne veulent pas savoir qu’ils sont actionnaires…

    C’est la raison pour laquelle le « Système » n’est pas prêt de s’écrouler, implicitement soutenu qu’il est par une très grande majorité de gens, partout dans le monde…

     

     

  • Il y a un an ...

    … Il y a un an, début avril 2023, dans un texte intitulé « Tout le bien que tu fais » ; apparaîssait : « Ne regrettez jamais le bien que vous avez fait aux gens, même s’ils se sont éloignés… Même s’ils n’ont pas compris ou apprécié ce qui venait de vous. Avec le temps, ils regretteront amèrement votre présence »…

     

    … À dire vrai, dans la réalité du monde où nous vivons, celui des relations humaines – amis, connaissances « de longue date ou de circonstance » ; de quel bien que tu fais ou que tu peux faire, s’agit-il ? Ce bien que tu fais, n’est-il pas celui que tu croies faire ? Et, ce bien, est-il attendu par l’autre ?

     

    Et, s’il a vraiment été, ce bien, s’il a été ressenti par l’autre tel quel, c’est à dire en tant que bien réel ; et s’il a déterminé puis entretenu le lien, la relation… Et que le lien a été rompu, que la relation a cessé parce que s’est produit un accroc, un désaccord, lors d’un propos, lors d’un comportement que tu as eu, qui a déplu, déçu… Alors tout le bien que tu as fait à l’autre, s’est d’un seul coup perdu, perdu à jamais ; et le temps qui depuis passe, un an, deux ans, trois ans… « Ne change rien à l’affaire » : l’autre ne regrettera jamais ta présence auprès de lui du temps de l’heureuse relation entre toi et lui… Tu ne sauras jamais ce qu’il devient, cet autre, s’il est vivant ou mort, aujourd’hui trois ans plus tard ou dans 10 ans ; il ne saura et ne cherchera jamais à savoir, lui, cet autre, ce que tu deviens… Tu peux seulement imaginer que « peut-être il regrette » dans la mesure où tu croies au bien que tu portes en toi en dépit de tout ce qui infirme, contredit ce bien en toi…

     

    La relation, fût-elle la meilleure, la plus durable qui soit ; supporte mal ce qui vient troubler ce qui la soutient et l’entretient…

     

    D’autre part il y a dans la relation cette illusion – souvent enracinée en soi – de l’autre qui comprend et apprécie… Alors qu’en vérité il s’en fout complètement, ou s’en moque…

    C’est aussi l’illusion de ce bien en toi que tu portes et qui va impacter, qui va toucher… Mais ne touche rien, n’impacte en rien l’autre… Et qui va même être rejeté, reçu comme une volée de bois vert, considéré ennuyeux et à éviter, à « zapper »…

     

    Et toi, tu vis dans tout ça, dans toutes ces incertitudes, dans toutes ces croyances de ceci de cela, tout seul dans ta peau jusqu’à la fin de tes jours… Avec peut-être si ce n’est sûrement la pensée que « dans un au delà » ou « dans un monde différent », selon quelque « révélation » la « lumière sera faite », que tout sera retrouvé, pardonné, compris enfin…

     

    C’est vrai : est-ce à dire que « rien ne sera retrouvé » ? Non, ce n’est pas à dire, c’est trop désespérant…

    Ce qu’il faudrait peut-être dire ? C’est que tout se reconstitue, se réassemble (mais différemment et donc jamais de la même manière – bon c’est vrai, ça peut parfois ressembler)…

     

     

  • Dette de la France

    … Depuis une dizaine de jours, l’on n’entend plus parler dans les débats publics et d’actualité, à la Télé, sur les radios, dans la presse, « en boucle » et donc plusieurs fois par jour ; que de la dette et du déficit budgétaire de la France…

    Une dette qui sélèverait à plus de 3000 milliards d’euros. Ce qui veut dire que les 30 « malheureux milliards » d’évasion fiscale et que d’autres milliards pour des postes budgétaires nécessaires au fonctionnement du pays, ne seraient que « brins de paille » en rapport avec le montant « astronomique » de la dette…

    Il est à craindre – c’est à quoi j’ai pensé en premier lieu – que les aides et assistances en matière de santé publique telles que prise en charge maladies graves et invalidantes (soins, hospitalisations, consultation médecins spécialistes, transport taxi VSL des patients pour traitement de cancers (ALD Affection Longue Durée)… Risquent de disparaître assez rapidement…

    Ce qui ne fera « qu’un bour de chandelle » d’économie… Et qu’il faudra ajouter d’autres « bouts de chandelles »…

    « Du coup », bonjour dans les années qui viennent l’espérance de vie, qui, comme aux USA et surtout en Russie, a diminué durant ces dernières années… Soit de 2 ans aux USA et de 5 ans en Russie…

    Imaginons, en France, tous ces transports de personnes atteintes de cancer, en région Nouvelle Aquitaine, en taxi VSL depuis Pau, Bayonne, Orthez, etc. … à destination de l’hôpital Bergonié à Bordeaux, grand centre de traitement du cancer… Si l’on « coupe le robinet ALD » ce sont des milliers de personnes qui vont mourir du cancer ou dont l’échéance fatale surviendra au bout de 2 ans au lieu de 5 ou de 10…

    C’est que le prix d’un cancer, c’est très largement supérieur à la valeur de ta maison et de tous tes biens !

    Pour le moment, il semble que l’ALD ne soit pas remise en question par le gouvernement actuel : si l’on compare le coût que représente les aides et assistances en matière de santé publique, en particlier pour les affections de longue durée ( 110 milliards d’euros ), au montant de la dette (plus de 3000 milliards d’euros), le rapport est de 1 à 30…

    En ce qui concerne les autres dépenses que sont les aides sociales, allocations, chômage, etc. et les dépenses liées au fonctionnement de l’État (police, armée, enseignement…) il est clair qu’en dépit de mesures de restrictions budgétaires pouvant être prises (et qui seront prises), le montant de la dette ne diminuera pas beaucoup et que le coût du remboursement de cette dette (les intérêts soit plus de 52 milliards d’euro annuels) demeurera « lourd à supporter pour le pays…

    Mais pourquoi autant de pays endettés empruntant sans cesse sur le marché de la finance, alors que les 1 % les plus riches de la planète à eux seuls, détiennent la moitié de toutes les richesses de la planète, soit environ 300 000 milliards d’euro (ou de dollars) ?

    Pour en revenir au risque de voir disparaître l’ALD en France, s’il n’en est actuellement aucunement question, sait-on jamais d’ici quelques années ?