La vie est éternelle non pas par croyance religieuse mais par simple observation

… Toute mort, oui, de n’importe quel être vivant (un insecte, un humain, un ver, un oiseau, un poisson)… Et même d’un végétal (un arbre, un brin d’herbe, une fleur)… « Donne naissance à autre chose » (permet à d’autres êtres vivants, à d’autres végétaux – souvent les mêmes d’ailleurs – d’exister, de naître, de se développer dans l’environnement – presque toujours difficile et hostile – qui est le leur…

 

C’est en ce sens que la vie est « éternelle », c’est en ce sens que la croyance en un ailleurs, en un autrement, en une vie après la mort, peut être comprise… Sans pour autant qu’elle soit « acceptée » puisque de toute évidence, la mort éteint nos yeux qui ont vu, refroidit notre peau, tout notre corps ; éteint notre voix, éteint notre pensée, éteint notre conscience d’être…

 

Ne reste vraiment, oui, que ce qui continue d’exister, les êtres, les choses, tout ce que nous ne verrons plus et qui est tout cela « comme une suite de ce que l’on a été une seule fois et en un temps donné » … On meurt donc avec cette certitude là et pour ne pas avoir cette certitude il faudrait que la Terre tout entière disparaisse d’un seul coup… Et quand bien même cela serait, il y aurait encore l’Univers, les étoiles, les autres mondes, tous les ailleurs et tous les autrement dans l’immensité du cosmos…

 

Reste aussi – pour un temps forcément limité – le souvenir que nos proches, que nos connaissances, que nos amis ont de nous, de ce que l’on fut au milieu d’eux, de ce que l’on a réalisé, de ce qui, de nous sera transmis et qui peut-être traversera l’espace de plusieurs générations…

 

 

 

 

vie mort

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