Articles de yugcib

  • L'aventure heureuse

    … Le temps s’écoule, les années, les saisons, les jours, les événements, les modes passent…

    Mais l’aventure heureuse de tout ce qui nous sauve du désespoir, du renoncement, de la « chienne du monde » efflanquée et se couchant sur notre paillasson ; si elle n’échappe pas, cette aventure heureuse, aux imperfections de la nature humaine, aux errements de la Justice, aux mensonges de la politique, aux hypocrisies, au délitement des institutions, aux bassesses humaines, aux calomnies, aux ordres d’opinion que relaient les puissances médiatiques ainsi que tout ce qui s’exprime et se produit sur le World Wide Web… Et si reviennent en force et renouvelées toutes les hontes de toujours… C’est bien en nous, au plus profond de nous, et le plus souvent dans l’intimité, que réside, telles les « briques de la vie », la puissance même, intemporelle, venue du fond des âges, de cette aventure heureuse dont nous n’avons jamais été exclus puisque tous les êtres vivants sur Terre et ailleurs participent à cette aventure… Sans doute les êtres humains ont-ils créé eux-mêmes les conditions d’exclusion à l’aventure de toujours et de partout… Mais il y a bel et bien en nous, une capacité potentielle de résistance aux conditions d’exclusion, à réveiller (ou à « désendormir »), puis à mettre en œuvre… Dans un environnement qui est devenu celui où nous vivons aujourd’hui et dont nous ne savons pas de quoi sera fait demain, cet environnement…

     

     

  • Deux kilomètres à pied à 0h 30 en ville ...

    … Se rendre à une soirée entre amis, à une séance de cinéma ou de théâtre, à un festival… Et devoir, minuit passé, se rendre à pied jusqu’à sa voiture garée sur un parking situé à 20 minutes de marche de l’endroit où l’on a passé la soirée… Est devenu dans la France d’aujourd’hui, en toutes agglomérations urbaines, péri urbaines et même rurales ; « une entreprise risquée » - pour ne pas dire périlleuse…

    Autant dire que devoir se trouver dans cette situation : rejoindre à pied à plus de minuit (ou même avant) sa voiture garée sur un parking, vingt minutes d’une marche accélérée… Est devenu inenvisageable…

    D’où la nécessité, si l’on demeure à, par exemple, une centaine de kilomètres et si l’on a fait le trajet pour se rendre à un festival ou à un concert s’étant tenu à la métropole régionale, d’avoir par avance réservé une chambre d’hôtel le plus proche possible du lieu du festival ou du concert et d’avoir choisi un hôtel avec parking (le parking de l’Hôtel en l’occurrence, c’est bien mieux que le parking du lieu du festival – s’il est prévu – ou du lieu du concert – qui lui est payant et limité à quelques heures)…

    Bon, peut-être qu’en faisant suivre un vélo, ou une trottinette, qu’il y aura moins de risque à effectuer à 23h 30 ou à 0h 40, un trajet de 2 kilomètres pour rejoindre sa voiture et pouvoir faire le retour chez soi, une centaine de kilomètres, de nuit, et ainsi économiser le prix d’un hébergement…

    Est-ce que sur un vélo ou sur une trottinette électrique, on a moins de risque de se faire agresser, qu’à pied ? Pas si sûr !

    Car dans ces heures là, tardives, nocturnes, rôdent en quête de « proies faciles » les malfaiteurs, les détrousseurs, agissant à plusieurs…

    Sur soi, l’on a toujours son portefeuille contenant documents identité, permis de conduire, carte bancaire, quelque objet de valeur, un smartphone… Et se faire arracher tout ça avec en plus recevoir un coup de couteau… Non, le risque aujourd’hui est devenu trop grand ( il y a de cela une dizaine d’années seulement, en France et notamment dans une petite ville, la question de l’insécurité le soir tard ou la nuit, ne se posait pas)…

    Bon c’est vrai, la France en 2024 c’est tout de même pas Mayotte, Madagascar, Mexico, Rio, Johannesburg… Mais « on en est pas loin » !

    Tous les cinémas du genre UGC et autres, ont leur parking, ainsi que les Parcs expos, les Zénith et autres lieux en salles de manifestations culturelles et artistiques…

    La plupart des hôtels notamment ceux de groupes hôteliers ACCOR et autres, ont tous, aussi, leurs parkings…

    D’où la nécessité si l’on se rend en un lieu où passer une soirée, ou dans un hôtel en ville, qu’il y ait là l’on va, un parking prévu et accessible, de manière à ne pas devoir effectuer ne serait-ce que 500 mètres à pied à plus de 23h…

     

     

    NOTE : « Sortir le soir » c’est toujours – et forcément – bien plus facile, moins problématique, et en conséquence bien plus envisageable (et heureux), quand on est à plusieurs, en groupe, avec des amis, et de surcroît pour les jeunes générations…

    Mais pour un couple, pour une personne seule, homme et surtout femme, c’est de nos jours « bien plus problématique – et risqué - » en 2024 qu’en 1970… À moins de disposer d’une voiture et que là où l’on se rend en soirée, il y ait un parking « sécurisé »…

    « Allez les poètes, les romantiques, les rêveurs… Le « joli clair de lune sur la Place de la Victoire à Bordeaux à 3 plomb’ du mat’ ! » en amoureux à deux ou tout seul » (par exemple) !

     

     

  • Serge Gainsbourg : "l'homme a créé Dieu, le contraire reste à prouver "

    … Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…

    La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…

    À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.

    Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…

    La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…

    C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…

     

    Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…

    Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…

     

     

  • Extrême droite, antisémitisme

    … Je me moque de savoir si le régime politique d’Israël de Benyamin Netanyaou est d’extrême droite…

    Oui sans doute l’est-il, d’extrême droite. Il y a bien – c’est une réalité – de par le monde, des pays de régime d’extrême droite… Et de dictatures…

    … Je me moque de savoir si Louis Ferdinand Céline est antisémite (soit dit en passant le médecin qu’il fut à Courbevoie dans les années 1930, qui a soigné gratuitement des Juifs pauvres devrait nous amener à réfléchir sur ce qu’est l’antisémitisme dans ses différents sens et visions)…

    … Je n’adhère ni à l’extrême droite ni à l’antisémitisme, je ne vénère pas loin s’en faut Benyamin Netanyaou (et le soutien qui est le sien aux colons grands propriétaires) et je n’ai pas non plus la photo de Louis Ferdinand Céline accrochée sur un mur dans ma maison…

    Mais j’adhère à l’idée selon laquelle, selon Louis Ferdinand Céline «  il faut mettre sa peau sur la table »… Notamment lorsque l’ on fait ou que l’on essaye de faire dans sa vie « œuvre d’écriture » (et de témoignage de tout ce que l’on observe – autant que possible en toute indépendance d’esprit par rapport à ce qu’il convient de penser et d’agir, ou par rapport à ce qu’il ne convient pas d’être)…

    De nos jours – mais « ça ne date pas d’hier » - « on fait, sur la table, avec la peau des autres plutôt qu’avec sa propre peau »… Dans un certain sens « ça me fait rire »… Et davantage « iconoclaster » que pleurer…

    Quand tu mets ta peau sur la table, il faut t’attendre à ce qu’elle soit battue, déchirée, ou laissée à sécher sur la planche indifférente aux regards ; c’est pour ça que tu l’engages pas, ta peau… Avec la peau des autres c’est bien plus confortable, et c’est ça qui te porte en scène, qui te fait les prix, la reconnaissance, les « followers » et tout le bastringue !

     

     

  • Le printemps des poètes

    … Un collectif « woke » de 600 poètes, artistes, éditeurs, libraires, bibliothécaires et acteurs culturels – dont beaucoup d’entre eux ne sont pas des personnages très connus du public et ne sont pas ou peu médiatisés – conteste le choix de Sophie Nauleau directrice artistique, de nommer Syvain Tesson parrain de la 25ème édition du Printemps des Poètes qui aura lieu du 9 au 24 mars 2024…

    Sylvain Tesson est qualifié d’ « icône réactionnaire » par ce collectif qui « se démarque de l’Ordre du monde en matière de culture »…

    Il est vrai que Sylvain Tesson a préfacé un ouvrage de référence de l’extrême droite « Le camp des Saints » de Jean Raspail, une dystopie (contre utopie) raciste de l’immigration et faisant état d’une « vision élitiste » de la société…

     

    Rappelons que pour les partis d’extrême droite tant en France que dans les pays de l’Union Européenne, la « priorité des priorités » n’est pas comme ces partis le laissent entendre, de « redonner l’argent et la parole au peuple » mais d’édifier une société de dominants, de décideurs, d’élites dirigeantes et de grands propriétaires et possédants. Et qu’en ce qui concerne la régulation, la limitation et la gestion des flux migratoires, les partis d’extrême droite dont on connaît bien le discours depuis de nombreuses années, ont en réalité une vision toute autre de celle qu’ils affichent, de l’immigration, puisque l’immigration – c’est évident- fournit une main d’œuvre « docile et bon marché » pour les propriétaires exploitants ; et qu’en ce sens, si l’immigré dérange, perturbe, s’il est un délinquant, un assisté qui « profite du Système » selon leurs dires ; il n’en demeure pas moins qu’il est « utilisable » c’est à dire « corvéable à merci » et donc, « rentable » du fait qu’il coûte peu en salaire…

     

    En quoi ce collectif de contestataires du choix de Sophie Nauleau de nommer Sylvain Tesson parrain du Printemps des Poètes, serait-il « woke » ?

     

    Anti woke, oui je le suis…

    Sans doute parmi ces poètes, artistes, acteurs culturels « peu connus du grand public » - quoique… - notamment sur les réseaux sociaux et sur Youtube ayant de milliers d’abonnés et de « followers » ; y – en – a – t -il de ce mouvement «woke » auquel je n’adhère en aucune façon et qui – je le dis - « me pompe l’air » …

    Mais il y a aussi – majoritairement je pense – dans ce collectif, les « non woke »… Que je soutiens et approuve… En « émettant cependant quelque réserve »…

     

    Qu’est-ce, au vrai, que ce « Printemps des Poètes » qui depuis 25 ans « fleurit » d’un bout à l’autre de notre « beau pays de France » ?

    Est-ce que par exemple, d’iconoclastes pestiférés, anarchistes de l’écriture et du dessin ou de la caricature, déjantés, atypiques, inclassables, inassimilables… (pour autant qu’ils aient quelque talent, quelque « facture ») peuvent avoir leur place sur les scènes, sur les podiums du Printemps des Poètes ?

    « Je ne crois pas vraiment » !

     

    Alors ce Printemps des poètes édition 2024, il a au-delà de ses participants et acteurs et concourants aux prix ; ses observateurs, ses indifférents, ses exclus… Une vingt-cinquième édition, en somme, semblable aux précédentes…

    Le « Premier de la Classe à l’école » qui enverra un « joli texte » au Jury du coin, se verra peut-être primé… Ainsi que – peut-être un peu moins mais pourquoi pas – le concourant atypique qui enverra une « œuvre originale »… Mais « ça changera pas grand-chose à l’affaire », avec ou sans Sylvain Tesson ; sous l’égide de Sylvie Nauleau ou de quelqu’un d’autre…

     

     

  • Les uns, les autres ...

    … Les uns se taisent ou crient, se terrent ou s’exposent ; les autres moralisent ou professent…

    Sur la gigantesque scène du monde se joue un ballet d'extravagances, d'outrecuidances, de conciliabulles et de concepts dérisoires…

    Dans la salle plus immense encore que la scène et dont on ne sait en quel endroit se différencie la salle de la scène, retentissent les applaudissements, les acclamations, les rires … Ou les huées…

    Le spectacle est partout mais il a ses exclus…

    Ce qui se joue en salle ou sur la place, tambourine et ameute ; les écrans s’emplissent d’images sacralisées…

    Les ordres et les désordres ont leurs défenseurs et leurs suiveurs, ou leurs réfractaires ou leurs évadés mais sont tous, ordres et désordres, dominateurs, niveleurs…

    Tout le monde voit venir le soleil sur l’horizon au matin, mais personne ne sait dessiner l’aurore…

     

  • La généalogie révèle l'évolution de la société

    … Les travaux de recherche généalogique auxquels se livrent aujourd’hui de nombreuses personnes, pour autant qu’ils aboutissent à la réalisation d’un arbre familial « assez étoffé » - ce qui est mon cas – sont révélateurs d’une évolution de la société dans l’Histoire…

    En gros, peut-on dire, l’on distingue trois périodes :

     

    La première est celle qui court de ce que l’on appelle « le haut moyen âge » depuis la dislocation de l’Empire Romain d’Occident et des grandes invasions dites « barbares » de peuples venus d’Asie et d’Europe orientale ; celle de l’époque de « l’ancien régime » des Rois et de leurs dynasties (Capétiens, Bourbons), tout cela jusqu’en 1793 quatre ans après la révolution de 1789, où fut instauré l’État Civil…

    Avant 1793 les naissances – souvent à quelques jours près suivies du baptême – étaient transcrites sur des registres paroissiaux.

    Cette première période peut être qualifiée d’homogène en ce sens que de mêmes caractéristiques la définissent :

    Une mobilité réduite, la plupart des gens étant des travailleurs de la terre, ou exerçant des activités professionnelles, des métiers, sur place dans le bourg, le village, la cité où ils demeuraient…

    Des guerres successives et parfois longues, avec beaucoup de destructions notamment de villages et de cités avec leur église (et par conséquent les registres paroissiaux dans les incendies).

    Durant cette première période, pour autant que les registres paroissiaux n’aient point été détruits, ce qui est tout de même le cas dans un certain nombre de localités même en tant de guerre, il faut voir de quelle manière étaient tenus ces registres paroissiaux. En effet les gens en très grande majorité ne savaient ni lire ni écrire et les curés à peine lettrés rédigeaint les actes en patois local, ou dans un Français sommaire, très malhabilement écrits, illisibles, inexploitables pour des chercheurs de notre temps présent.

    Seuls les aristocrates, les grands propriétaires et bourgeois, citadins, seigneurs, capitaines d’industrie, les intellectuels – soit à peine 1 à 5 % de la population- pouvaient compter sur des transcriptions de naissance et de baptême « à peu près correctement rédigées » et donc lisibles et exploitables par des chercheurs de notre temps présent.

     

    La deuxième période est celle qui court de 1793, traverse la totalité du 19ème siècle, puis le 20ème siècle, soit une période plus stable si l’on peut dire, à l’exception des années des deux grandes guerres mondiales du 20ème siècle.

    C’est une période de développement économique, industriel, technologique et qui, comme la précédente est homogène dans le sens où la même caractéristique la définit à savoir une mobilité relativement réduite, la plupart des gens exerçant des métiers, des activités de culture et d’élevage, des professions, sur place dans leur village, bourg, cité ou terroir ou région (à l’exception cependant des grandes vagues migratoires d’Europe vers l’Amérique par exemple)…

    De 1793 jusqu’en 1806, la consultation des actes d’état civil révèle le peu d’éducation des officiants (les maires de village) : les actes sont rédigés d’une écriture malhabile, tout d’un seul tenant sans espace, sans aller à la ligne, et sont pour la plupart d’entre eux, illisibles, inexploitables, ou très difficiles à déchiffer.

    Après 1806 et plus on va vers le milieu du 19ème siècle, les actes sont alors beaucoup mieux exploitables, à peu près correctement rédigés avec les noms des père et mère et témoins bien indentifiables.

     

    La troisième période est celle qui commence dans les dernières années du 20ème siècle et dans les premières années du 21ème, et qui se précise d’autant plus que l’on avance dans le 21ème.

    C’est la période de la reprise – cette fois accélérée – des flux migratoires, mais surtout celle de l’éclatement de la société, des structures familiales, d’une mobilité des gens bien plus importante qu’elle ne l’avait été jadis, de l’accroissement des divorces, des séparations, de ce que l’on appelle « des familles recomposées », de la dissolution des liens de relation dans les familles du fait de la fragilité et de la temporalité réduite de ces liens… De telle sorte qu’en ce qui concerne des recherches généalogiques de descendance (mais aussi d’ascendants récents), cela devient de plus en plus difficile, aléatoire…

     

    Aussi, « construire sa généalogie » implique de devoir se heurter aux difficultés relatives à la première période, d’autant plus insurmontables que l’on recherche loin dans le passé ; et aux difficultés relatives à la troisième période, d’autant plus insurmontables du fait de l’éclatement de la société…

     

     

  • Parcours du combattant

    … L’on ne peut pas dire que j’ai la haine du genre humain en ce sens que je n’ai pas la haine de la personne humaine par elle-même… À l’exception de quelques humains cependant, qui sont d’une cruauté, d’une barbarie, d’un fanatisme et d’un despotisme inouis…

     

    Mais j’ai la haine du wokisme, du religieux, du Trumpisme, de l’Islamisme radical, des pédophiles, du Poutinisme, du racisme, de l’antisémitisme… Et de toutes les dérives outrancières, dominantes, corruptrices, perverties, envahissantes, de la civilisation du 21ème siècle…

     

    Vivre dans un monde où domine le religieux – celui qui risque de porter Donald Trump au pouvoir à la fin de 2024, celui qui, par l’islamisme envahissant s’invite dans les pays de l’Union Européenne notamment en France, Allemagne et Pays Bas…

    Vivre dans un monde saccagé et dominé par toutes les dérives corruptrices de la civilisation du 21ème siècle… C’est un véritable « parcours du combattant » pour celui ou celle qui essaye de résister aux obstacles, aux pièges tendus, le plus souvent sans succès, ou en pure perte …

     

     

  • Déguisement

    … La culture, l’art, la justice, la morale, la religion, la déférence, la civilité, le « bien parler » et le « bien paraître »… Tout cela bien montré et dont on s’accorde, c’est un déguisement parfait pour les personnages les plus retors, les plus cruels, parfois les plus dangereux sur Terre ; souvent aussi, communément, de comportements individualistes désagréables ou agressifs…

    Cependant, les frustres, les primaires, les incultes, les brutaux ; sont tout aussi dangereux notamment lorsqu’ils agissent en foules ou regroupés entre eux, et qu’ils se fondent sur ce que véhicule la rumeur publique…

    Par exemple il est assez courant de constater que, dans une file d’attente à la boulangerie un dimanche matin à « Sainte Tarte de la Midoue », ce monsieur âgé d’une trentaine d’années accompagné de son petit garçon de 9 ans, se montre si poli, si déférent, si souriant, dans l’attente d’être servi… Et que le même monsieur un autre jour dans sa voiture, te klaxonnera rageusement dans un rond point où tu hésites à la sortie à emprunter…

    Cependant encore, les purs, les intègres, du moins autant qu’ils apparaîsent aux autres purs et intègres… Et qu’ils se l’accordent… Ne sont-ils pas souvent des mystificateurs, à l’exception – probablement – de ceux de ces purs et de ces intègres dont on ne voit pas qu’ils le sont, purs et intègres ? …

    En somme l’intégrité jusqu’à ce qu’elle a de plus absolu, n’est-elle pas un déguisement encore plus parfait qu’un habillement de culture, d’art, de justice, de morale, de religion, de civilité, de déférence, de « bien paraître » ? …

     

     

  • Le smartphone haut levé au dessus des têtes

    … Notre société des années vingt du 21ème siècle, tant occidentale qu’autre, dans l’état de décomposition et de déliquescence où elle se trouve, ne produit plus comme c’était le cas dans la seconde moitié du 20ème siècle, des artistes déjantés et iconoclastes mais ayant néamoins du talent…

     

    « Exit » donc, des Jacques Brel, des Léo Ferré, des Serge Gainsbourg, des Coluche (soit dit en passant Coluche jouait d’instruments de musique), et bien d’autres artistes, compositeurs, chanteurs, humoristes… Tous des « bêtes de scène » (mais « pas seulement »… à savoir « des mythes »… Qui ont tous disparu et que d’ailleurs dans les bals disco les fêtes de nos jours l’on « remake », dont on ressort les succès (le genre « elle court elle court la maladie d’amour » etc, etc. …

     

    En revanche notre société des années vingt du 21ème siècle produit des Youtubeurs à la pelle, des « messes à ciel ouvert » de concerts de rapp et de formations musicales ultra technologiquées, de chanteurs fringués comme des extraterrestres rutilants (souvent moitié à poil il faut dire, tatoués piercingués de partout) sous des effets de scène et de lumières, dont on ne comprend pas les paroles… Et des milliers, des milliers de spectateurs quasi tous durant les deux ou trois heures du spectacle, brandissant le plus haut levé possible leurs smartphones, « vidéohant » la scène, le déhenchement et toute la gestuelle de l’artiste ou des acteurs de la « formation »… Comme « éternisant » le moment et destinée, la « vidéo mythique », à être diffusée sur les réseaux sociaux Instagram Tik Tok Facebook Twitter, aux « followers » qui vont relayer, se « passer en boucle »…

     

    C’est un fait : le smartphone haut levé au dessus des têtes, des dizaines, des centaines de smartphones (qui ne « vidéohe » pas dix fois, vingt fois durant le spectacle !)

     

    Et oui « mon pote ma potesse » si t’es pas dans cette mouvance qui shoote et secoue les tripes ; si tu brandis pas toutes les dix secondes haut levé le smartphone en vue de la « vidéo mythique » qui va faire le buzz sur Instagram ; si dans ton quotidien de vie au milieu de tes connaissances, et, par ce que tu exprimes, tu iconoclastes, tu brandoneurises, tu torches de ton vocabulaire tout ce dont tu te moques ; si tu pètes ou à peine fendillotes le beau vase qui plait à tout le monde, si tu dis pas merci à Tata en ensemble pantalonant pour le livre des belles autos le jour de ton anniversaire… Alors t’as rien compris, t’as tout faux, t’as aucune chance de faire un buzz quelque part ! …

     

    Et si d’aventure t’arriverais à en faire un, de buzz, ça n’en serait qu’un de plus à autant iconoclaster que les autres !

     

     

  • Moi capitaine, film de Matteo Garrone

    Moi capitaine

    … Film sorti en salle le mercredi 3 janvier 2024, un long métrage d’une durée de 2h et 2 minutes…

     

    D’emblée et d’un « bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude » j’invective et conspue les critiques négatives de ce film qui font état d’une histoire – je cite - « banale, fade, ennuyeuse, pataude, et pitch »… Et qui s’appuient sur le fait que de nombreux migrants (Africains surtout) sont des « migrants économiques »…

    Ces gens qui émettent de telles critiques sur ce film n’ont à quasi aucun moment de leur vie subi de violences, d’agressions et d’humiliations extrêmes et leur « parcours de vie » est – dis-je - « une promenade dans les allées et les rayons d’un immense supermarché de produits consommables à gogo dont ils se gavent » (ce qui est d’une banalité et d’un « pitch » absolument déconcertant – et surtout révoltant et qu’en « bon iconoclaste » que l’on peut être – dont je suis- on a envie de rageusement écrabouiller)…

     

    « Moi capitaine » est « un film choc »…

    Qui présente dans une vision autant lucide que réaliste et dramatique, ce que sont les flux migratoires en tant que marché et source de profits financiers pour les trafiquants, redoutables prédateurs exerçant leurs activités dans une violence, dans une cruauté, dans une inhumanité et dans une barbarie extrêmes…

     

    Il faut savoir – et ce film en témoigne – que les flux migratoires sont autant sinon parfois plus encore, source intarissable et intemporelle de gigantesques profits, au même titre que le trafic d’armes, que la prostitution et que la drogue (et que fut l’esclavage – trafic d’êtres humains- aux 17ème, 18ème et 19ème siècles avec les navires négriers)…

    Car une réalité s’impose dans les flux migratoires : toutes les personnes qui « entreprennent le voyage » (des milliers de kilomètres) partent toutes, au départ, munies d’un « pécule » constitué de liasses de billets enroulés cachés dans leurs vêtements (cousus) ou même « enfoncés dans leurs entrailles, insérés dans un tube…

     

    Ainsi le désert du Sahara aux confins de la Lybie, du Niger, du Mali, et de quelques oasis, est-il parcouru par des bandes armées et équipées de véhicules tout terrain de pillards se faisant passer pour de la police, qui interceptent les colonnes de migrants cheminant à pied derrière un guide, et en pleine nuit, attaquent, violentent les migrants et les dépouillent, les obligent à déféquer pour récupérer le tube empli de billets enroulés…

    Ensuite, pour autant qu’ils arrivent à survivre, complètement démunis, les migrants arrivés aux confins de la Lybie sont emprisonnés par des « soldats policiers pillards » puis vendus comme esclaves à des « potentats » locaux qui les utilisent en travailleurs forcés tout juste nourris et logés tel du bétail…

     

    Quelques uns « dans le lot » parvenant quand même à gagner quelque argent en travaillant – s’ils tombent par chance sur des employeurs qui leur « file une pièce » finissent par se retrouver à Tripoli dans l’attente d’un « transfert en bateau » sur la Méditérranée à destination de l’Italie…

     

    Il est « assez significatif » - et dirais-je « peu étonnant » - que la plupart des trafiquants, à Tripoli, ne soient pas – loin s’en faut – des arabo-musulmans ou des Noirs… Mais des « blancs au faciès de pirates » exerçant des activités de passeurs ou de pourvoyeurs de main d’œuvre ou de bandits, tous originaires de pays méditérranéens (Grecs, Turcs, Libanais, Syriens etc. … Des Levantins) …

     

    Enfin, outre le « long voyage » périlleux ; parvenus et installés dans les pays de l’Union Européenne en travailleurs clandestins ou munis de « papiers » obtenus par « arrangement » (corruption) , les migrants constituent pour bon nombre d’exploitants (agriculture, industrie, commerce, services) une main d’œuvre « bon marché » et « peu revendicative » et donc corvéable à merci…

     

    « Bonjour la société et la civilisation humaines du 21ème siècle, autant « occidentale » que « tiermondiste » ! où se pratique encore l’esclavagisme, le trafic d’êtres humains et où les trafiquants redoutables et cruels prédateurs exerçent leurs activités dans une violence et dans une barbarie extrêmes, et bénéficiant de tout ce que la technologie « de pointe » leur apporte dans l’exercice de leurs activités »…

     

     

     

  • 20 ans pendant la guerre d'Algérie, de Raphaël Delpard

    Algerie

    … Désormais après avoir lu ce livre de Raphaël Delpard, chaque fois que je me trouverai en face d’un monument aux morts sur lequel sont inscrits les noms de ceux de nos compatriotes qui ont été tués en Algérie entre 1954 et 1962 ; inévitablement je penserai à ce que j’ai lu dans ce livre…

    Oui, notre République Française peut bien commémorer, honorer ceux qui sont morts pour la France durant cette guerre qui, rappelons le, était qualifiée « d’opérations de maintien de l’ordre et de pacification » afin de minimiser aux yeux de l’opinion publique à l’époque (années 1950 sous la 4ème République) la gravité des évènements, la violence des combats, et le fait que c’était bien là, en Algérie, une guerre dans le plein sens du terme…

     

    La vérité dans cette affaire c’est que des jeunes Français en 1955, 1956 et jusqu’en 1961, n’ont pas été traités au quotidien de l’époque lorsqu’ils ont été appelés en masse, par la République Française, comme le laissent apparaître « sur le marbre » tous ces monuments aux morts au bas desquels les municipalités déposent le 19 mars de chaque année, une gerbe ou une couronne de fleurs, dans un « pieux recueillement »…

    En effet, et c’est bien là le « décalage » qu’il y a entre « commémorer, honorer » comme on le fait aujourd’hui depuis des dizaines d’années… et « ce qui s’est réellement passé au quotidien en 1955, 1956 et jusqu’à 1961, lorsque ces jeunes ont été appelés, encasernés, « instruits », transportés en train jusqu’à Marseille, puis en bateau pour Alger ou pour Oran »…

    Depuis Bitche en Moselle, depuis Arras, Brest, Amiens, Lille, Bayonne, Toulouse, Bordeaux, Lyon, Grenoble, Clermont Ferrand, Aurillac… Les premiers appelés de 1955/1956 pour l’Algérie étaient transportés jusqu’à la gare de Marseille par… Trains de marchandises de wagons à bestiaux (exactement les mêmes wagons que ceux utilisés pour le transport des déportés de la seconde guerre mondiale – chevaux 8, hommes 40)… Et les bateaux de transport de troupes traversée de la Méditérranée était de vieux navires datant du début du siècle qui avaient servi après 1945, au transport de moutons !

     

    C’est « ainsi » que la République Française, la 4ème de ce nom avec François Mitterrand ministre de l’Intérieur du Gouvernement Mendès France de 1954 à 1955, a « traité » sa jeunesse « mobilisée pour le maintien de l’ordre en Algérie » …

     

    « Des années d’enquête ont permis à Raphaël Delpard, écrivain et cinéaste, de montrer ce que fut la vie au quotidien de ces générations sacrifiées et de leur rendre la parole qui leur avait été confisquée dans l’indifférence générale et le mépris des gouvernements » …

     

    Notons que ce livre a été publié pour le compte des Editions Michel Lafon en décembre 2000 (dépôt légal janvier 2001) … Et qu’il n’aurait certainement pas paru, ce livre – et pour cause ! - plus récemment qu’en 2000, et à plus forte raison dans les années 1980 ou 1970 ! …

    Même encore en 2024, « certains » diront « les wagons à bestiaux, les rafiots pourris (pour le transport des troupes) c’est de la légende »…

     

    Une question pour conclure : « Le monde – Français, Européen, Planétaire – de 2024, est-il mieux que celui de 1956, question traitement des êtres humains autres que les privilégiés, les grands possédants, les élites ? » Ah, si, « reconnaisons le »: il y a de tout consommable loisiresque technologiqué internetisé à gogo ; les trains sont des OUIGO et des INOUI, les bateaux sont de croisière et les vieux rafiots à moutons ont été remplacés par des Airbus à touristes… Donc c’est quand même mieux vivable en 2024 qu’en 1956… Pour une plus grande majorité de gens du moins…

     

     

  • Des décès en masse autour de 2045/2050 qui ne seront pas compensés par les naissances

    … La population Française est actuellement en ce début d’année 2024, de 68,5 millions d’habitants.

    18 millions de personnes en France sont âgées de plus de 60 ans en 2024.

    Sur ces 18 millions de personnes en 2024, en tenant compte de celles de ces personnes qui décèderont avant d’avoir atteint l’âge de 80 ans, au moins 6 millions d’entre elles seront âgées, de 2035 à 2045, de plus de 80 ans…

    Ce sont donc, autour de 2045, soit durant une période de quelques années, que vont disparaître 6 millions de personnes.

     

    Le nombre de naissances en France, 622 000 en 2023 ayant tendance à diminuer d’une année sur l’autre, il est probable qu’autour de 2045, le nombre de naissances soit d’environ 500 000 par an.

    Donc, à partir de 2045 en France, les naissances seront loin de compenser les décès en masse de 6 millions de personnes de plus de 80 ans, et en conséquence la population de la France au-delà de 2045/2050, pourrait perdre quelque 5 millions d’habitants, s’établissant autour de 63/64 millions…

     

    Plus la proportion de personnes âgées de plus de 80 ans augmente, et plus alors, les décès en masse s’accroissent, ce qui va être nettement le cas dans les années 2045/2050.

    Si le financement des pensions de retraite pose un réel problème dans les années 2030/2040, il n’en est plus un, de problème au-delà de 2045, du fait de l’accroissement des décès en masse de personnes très âgées.

     

    En règle générale dans le monde pour de nombreux pays (dont les pays Européens mais aussi la Russie, la Chine, le Japon…), plus il y a de « vieux » avec moins d’enfants par couple, et plus ces pays perdent de leur population… *

     

    Et reste le problème de la fécondité (en particulier masculine en raison d’une perte en un demi siècle, de près de la moitié des gamètes présents dans le sperme)…

    L’on voit mal comment – selon les projections statistiques actuelles qui affirment qu’en 2100 il y aurait dix milliards d’humains – la population mondiale pourrait encore augmenter et atteindre dix milliards à la fin du 21ème siècle !

     

    Seules – et cela pour les 20 ans qui viennent – les populations Africaines conservent un taux de fécondité impliquant que les hommes ont dans leur sperme suffisamment de gamètes… Donc à partir de 2045, les populations Africaines elles aussi, verront naître moins d’enfants…

     

     

  • Les JO de Paris cet été 2024 ne "changeront pas la donne" question état du monde

    … L’Ukraine depuis le 24 février 2022, dans sa partie occupée par l’armée Russe et tout au long de la ligne de front des combats entre les deux armées Ukrainienne et Russe, est le territoire d’un affrontement entre deux « systèmes » (politique, économique, stratégique, société, civilisation), l’un de ces deux « systèmes » étant celui des pays de l’OTAN (Organisation du Traité d’Atlantique Nord) et de ses alliés (alliés « plus ou moins actifs ou engagés voire neutres, qui tous ces alliés font partie de l’Occident (Occident en tant que « bloc » constitué de pays où règnent – en principe faut-il dire – la liberté et la démocratie) ; l’autre de ces deux « systèmes » étant celui des « pays tiers » formant un « bloc » d’états et de nations où ne règnent pas la liberté et la démocratie, et dans ce « bloc » l’on y trouve la Russie, la Chine, l’Iran, la Corée du Nord notamment…

     

    De 1963 à 1975 le Vietnam a été, aussi, le terrain d’affrontement entre deux « blocs » : l’un celui des USA et l’autre celui de l’URSS.

     

    En 2024 le contexte d’affrontement est différent en ce sens qu’il n’est pas seulement axé sur la politique et sur la stratégie entre deux « blocs » ou deux « systèmes » (USA et capitalisme et pays alignés d’une part, et URSS et communisme et pays de l’Est d’autre part) mais aussi sur des visions économiques de marché, de société et de civilisation – et donc plus général et par là même amplifié…

     

    Dans le contexte actuel de confrontation et de guerre entre la Russie et l’Ukraine, les pays de l’OTAN fournissent en armements l’Ukraine ; et les « pays tiers » fournissent en armements la Russie, notamment l’Iran, la Chine et la Corée du Nord ; et d’autres de ces « pays tiers » soutenant la Russie…Ce qui de toute évidence fait du conflit entre l’Ukraine et la Russie, un conflit entre deux « systèmes » qui sont deux visions et perspectives différentes l’une de l’autre de l’ordre du monde, de l’ordre économique et social, et de civilisation… Soit un combat sans merci dont le but avéré est la domination du monde de l’un des deux « systèmes » vainqueur au final…

     

    Depuis le 7 octobre 2023, un autre front de guerre s’est ouvert : Gaza – Israël – Liban, qui lui aussi est un « théâtre » d’affrontement entre deux « blocs » de pays, les uns pays Occidentaux, les autres pays arabes et musulmans, mais avec cette différence par rapport au conflit Ukraine Russie, à savoir qu’Israël est beaucoup plus isolé que ne l’est l’Ukraine et que les parties combattantes (armée israélienne, Hamas en Ciskordanie et à Gaza, Hezbollah au Liban) sont aussi déterminées les unes que les autres à ne pas négocier (le Hamas et le Hezbollah souhaitent la disparition d’Israël, et Israël souhaite l’éradication totale du Hamas et du Hezbollah et en aucun cas ne veut que soit instauré un état Palestinien (et d’ailleurs qui plus est, veut la dispersion des palestiniens hors Gaza et hors Cisjordanie)… Ce qui manifestement crée une situation complètement figée, bloquée, sans issue…

     

    Sur le front Ukrainien la situation est également sans issue, complètement bloquée et figée parce que l’Ukraine ne veut rien céder de son territoire d’origine, veut récupérer la Crimée, et en ce sens n’acceptera jamais de mettre fin à son combat contre la Russie en cédant à cette dernière les territoires actuellement occupés par la Russie (« Russification » de Marioupol et de la Crimée) ; et que la Russie de Vladimir Poutine ne cédera pas et ne négociera pas non plus du fait qu’elle compte sur la supériorité numérique de ses soldats, sur ses armes de destruction à distance, sur l’aide en armements apportée par l’Iran, la Chine et la Corée du Nord… Et sur le soutien des « pays tiers » à savoir plus de la moitié de la population de la planète.

     

    Dans ces conditions il est de plus en plus évident que la confrontation entre les pays occidentaux et les pays tiers, sur fond de dislocation dans les pays occidentaux si Donald Trump est élu en 2024 et sur fond en même temps d’islamisation croissante, d’antisémitisme et d’opposition de tous les pays arabes à Israël, sur fond également de flux migratoires accrus… Ne peut que s’amplifier…

    Et.. Ce ne sont pas les JO de Paris cet été 2024 qui vont « changer la donne » !

     

     

  • Généalogie

    … Lors de recherches généalogiques et dans l’établissement d’un arbre par chacun d’entre nous qui s’intéresse à ses ascendances du côté de son père et du côté de sa mère, ainsi qu’aux branches collatérales – paternelles et maternelles – et aux descendances en ligne directe ou collatérale jusqu’au tout dernier enfant né ; se posent quelques questions dont la principale de ces questions est liée à la filiation réelle.

     

    Voici quelques exemples :

     

    -Claire Desmoulins a eu pour compagnon en union libre Octave Rougon et a donné naissance à Nicolas qui a été réellement conçu par Octave et reconnu par ce dernier. En conséquence Nicolas porte le nom de son père Rougon.

    Mais un an après la naissance de Nicolas, Claire et Nicolas se séparent, ne se voient plus et Octave bien qu’ayant reconnu son fils, ne le voit plus.

    Dans ce cas si Nicolas désire établir son arbre généalogique, il peut s’il le souhaite, rechercher les ancêtres de son père génitif réel, et inclure dans son arbre toute l’ascendance qu’il a trouvée, du côté de son père.

     

    -De Pierre Desgranges qui a eu pour compagne Sandra Dumoulin, est né Victor Desgranges enfanté par Sandra mère réelle génétique de Victor et conçu par Pierre père réel génétique de Victor.

    Un an après la naissance de Victor, Pierre et Sandra se séparent.

    Dans ce cas, si Victor désire établir son arbre généalogique, il peut s’il le souhaite, rechercher les ancêtres de sa mère génétique réelle et inclure dans son arbre toute l’ascendance qu’il a trouvée du côté de sa mère.

     

    - Dans le cas de rem ariage ou de « reconcubinage » d’un ascendant paternel ou maternel, l’auteur de l’arbre généalogique ne peut inclure dans l’arbre le nom et le prénom du 2ème mari ou épouse, ou compagon ou compagne de la personne mentionnée dans l’arbre (à moins qu’il le fasse à titre indicatif).

     

    -Lise, ayant eu des relations sexuelles avec plusieurs partenaires masculins, a donné naissance à Bernard, dont elle ne peut déterminer qui est le père génitif.

    Dans ce cas, Bernard qui porte le nom de sa mère, ne peut inclure dans son arbre, que les ascendants de sa mère.

    Mais du fait qu’il a bien fallu que Bernard soit conçu par un homme ayant été le père génitif, cet homme étant inconnu et inidentifiable, a cependant réellement existé ainsi que toute son ascendance qui jamais ne sera connue… Autrement dit ce qui a existé, inconnu, ne peut être nié.

     

    -Hugues est né d’une mère Marie Jourdan, mariée à Jean Rivon qui eut à l’époque de la conception d’Hugues, des relations – à quelques jours d’intervalle – avec son mari mais aussi avec son amant Daniel Préchan… De telle sorte que Marie mariée à Jean, ne peut déterminer si son fils Hugues est le fils de Jean ou de Daniel. Cependant Jean Rivon a reconnu Hugues comme étant son fils.

    Lorsque Hugues, plus tard dans sa vie, veut établir sa généalogie, ayant appris « de source sûre » qu’il est le fils réel et génétique de Daniel Préchan, il ne peut inscrire son père légitime dans son arbre et en conséquence souhaitera inclure Daniel Préchan et toute l’ascendance de ce dernier, dans son arbre.

     

    -Jean Claude Durand et André Bongrin vivent ensemble – ou se sont mariés selon les dispositions prises depuis la reconnaissance et la légalisation du « mariage pour tous ».

    Jean et André souhaitant élever un enfant ensemble – sans devoir adopter ce dernier – décident que l’un ou l’autre, Jean ou André, inséminera une « mère porteuse » afin d’avoir une descendance – de l’un ou de l’autre… Mettons que le père génitif sera André, et que la « mère porteuse » sera une femme inconnue d’André qui aura accepté de porter l’enfant conçu avec la « semence » d’André.

    L’enfant né s’appelera Jordan, un garçon, et plus tard dans sa vie Jordan désirant établir sa généalogie, inclura dans son arbre son père génétif André et toute l’ascendance de ce dernier mais il sera en droit de connaître qui est sa « mère porteuse » dont il a hérité, comme de son père, les gènes… Et s’il parvient à identifier sa « mère porteuse » il pourra donc s’il le souhaite, inclure sa « mère porteuse » dans son arbre avec toute l’ascendance de cette dernière. (Soit dit en passant « une tâche bien difficile ! »)…

     

    … Comme on le voit à travers ces quelques exemples, établir sa généalogie s’avère – surtout de nos jours dans la société actuelle si diverse et si complexe - « une entreprise particulièrement ardue » - et sujette à de nombreuses questions qui se posent, ainsi qu’à de nombreux problèmes quasi insolubles »…

     

    … Reste « un dernier cas » celui là « d’une rareté extrême » ( Une chance sur plusieurs milliards), que l’enfant soit né par parthénogénèse… (l’un des quatre modes de reproduction des êtres vivants)…

    La parthénogénèse c’est une femme (humaine ou femelle d’un être vivant) qui donne naissance à un enfant (humain ou petit d’un être vivant) sans l’intervention de la « semence » mâle (humaine ou animale)…

    Ce qui est le cas du fils de Marie à savoir Jésus… Dans la mesure où à l’époque selon les témoins du temps, Marie n’aurait pas eu de relation sexuelle avec Joseph (ni avec un autre homme) dans une période qui couvre entre 8 et 10 mois avant la naissance de Jésus… Ce qui est « hautement probable » (à l’époque personne, aucun « savant ou scientifique » du temps, ne connaissait la parthénogénèse (ni d’ailleurs les lois naturelles et complexes de la génétique)…