Besoins et richesse
- Par guy sembic
- Le 12/09/2025 à 08:16
- Dans Anecdotes et divers
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« La richesse ne consiste pas à posséder de grands biens, mais à avoir peu de besoins »
[ Epictète ]
… Juste un exemple à propos de besoins :
Soit un couple de retraités lui 75 ans et elle 72, tous les deux en « relative bonne santé » - mais néanmoins « fragilisés » en ce qui concerne l’exercice de certaines activités telles que footing 2 fois par semaine sur un parcours de 14 kilomètres en « petites foulées », circulation en voiture en milieu urbain avec recherche de stationnement, station debout deux heures pour assister à la prestation d’une troupe de comédiens lors d’un festival de théâtre de rue…
Dont l’essentiel des activités « loisiresques » se définit en promenades à pied 4 kilomètres de l’heure avec bâtons de marche sur un parcours de 5 kilomètres au plus, en sorties autour de chez eux une vingtaine de kilomètres en vélo électrique moteur au pédalier à 1600 euros Intersport, en lecture de romans et de divers ouvrages – collection poche ou venant de la Médiathèque du coin, en mots fléchés niveau 3/4 voire 4, en petites heures de jardinage – des fleurs et des plantes vivaces plutôt que des légumes… Et de temps à autre quand « c’est pas trop nul à la Télé » un « bon film » ou un documentaire instructif…
Ce couple de retraités – qui n’apprécie trop guère « certaines complications contraintes difficultés confrontation à la violence et la dureté du monde et à l’agressivité des gens (de certains) – rêve -t -il d’un séjour d’une semaine dans une grande capitale Européenne voiture autoroute hôtel Petit Futé Le Routard musées lieux et monuments emblématiques ; rêve-t-il de promenades en calèche à Bruges ou en gondole à Venise, d’un grand marché de fleurs à Amsterdam, d’une croisière en Méditérranée, d’une traversée Nord Sud depuis Aukland, de la Nouvelle Zélande en camping car de location … ?
Les besoins, oui, tout le monde, chacun de nous en a des besoins… Le « problème » c’est que la satisfaction de ces besoins – du moins d’un certain nombre d’entre eux – n’est pas forcément liée à une question de financement pour les satisfaire ces besoins , mais surtout plus encore par les contraintes, les règles à suivre, les obstacles et les difficultés auquels il faut faire face, la dureté – parfois la brutalité- de la relation avec les autres , l’inconfort dans certaines situations et conditions de séjour du fait d’un environnement « hostile », et enfin la motivation – facteur finalement assez décisif…
C’est vrai que…
Un train qui ne part pas, un avion qui ne décolle pas – alors qu’on a acheté le billet aller -retour 2 mois à l’avance sur internet ; une panne de voiture sur autoroute avec « tout un bazar » à l’intérieur de la voiture plus vélos plus toutou voire cui-cui sans compter le plantillon de mémé… Un stationnement introuvable en ville…
Tout ça c’est pas très confortable et « te prend la tête »…
Et encore tant qu’on est en Europe même si c’est galère on arrive tant bien que mal à s’en sortir… Mais… Aux USA de Trump et pire, en Russie de Poutine (pour qui rêverait d’une traversée Moscou – détroit de Behring en Dacia Stepway « qui court la steppe ») là, le rêve se barde d’échardes et d’images cauchemardesques… (Je pense à ce cyclotouriste qui s’est aventuré en Iran dernièrement et qui se trouve dans une prison du régime des Mollahs ; je pense à cet autre randonneur à vélo en difficulté du côté de Vladivostok aux prises avec la police de Poutine)…
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