Articles de yugcib

  • La vis de l'autoritarisme se resserre

    … Donald Trump président d’un pays les USA où règne (est « censé régner ») la démocratie (comme dans tous les pays occidentaux), fait déployer des agents fédéraux armés chargés, lors d’opérations « de rafle » pour ainsi dire, de déloger brutalement des personnes supposées – sans doute déjà fichées- d’appartenir à des communautés ou à des groupes contestataires ne soutenant pas l’administration et le pouvoir central, ne serait-ce que des personnes ayant tendance à voter démocrate dans des villes et dans des états où la majorité des électeurs sont des démocrates.

    Ces « opérations » sont réalisées en fin de nuit, lorsque les gens sont chez eux, dont beaucoup encore endormis ou se levant à peine, puis sont conduites dehors et brutalisées…

    Les grands médias d’information hors USA (et à plus forte raison aux USA) « passent sous silence » ces « opérations d’investigation » qui ressemblent à des « opérations de contrôle et de maintenance, anti manifestations et rafles » réalisées par la police de Vladimir Poutine en Russie…

    La différence qu’il y a, cependant, encore, entre ce qui se passe aux USA de Donald Trump et ce qui se passe en Russie de Vladimir Poutine (cette pression très forte exercée contre les opposants et manifestants), c’est qu’aux USA on ne va pas dans des prisons ou dans des camps d’internement du genre « goulag » (à moins d’être poursuivi et jugé pour crime, délit, délinquence) , alors qu’en Russie oui pour le simple fait d’être un opposant à l’Ordre…

     

    Combien de temps encore, cette « différence » ? – entre les USA et la Russie- et est-ce qu’en Europe on ne pourrait pas un jour en arriver là, avec ce qui menace la démocratie ?

     

    « Silence radio » les médias, à ce sujet !

    Et… « quelle mobilisation de la part des citoyens que nous sommes, vivant comme nous vivons dans le moment pésent, le plus souvent inconscients des dangers qui nous guettent, ou minimisant ces dangers ?

     

     

  • Robots et algorythmes

    … Depuis que l’Intelligence Artificielle s’invite dans notre quotidien de vie, pour répondre à des demandes que nous formulons, de recherche de ceci de cela ; depuis que ce sont les algorythmes qui, en entités et en mécanismes, à la place des humains, gèrent, modèrent, filtrent, incitent, suggèrent, exploitent en un temps très bref de l’ordre de la seconde, des milliards de données stockées et enregistrées dans les « Data »… Il se passe cette chose « étrange » et, pour ainsi dire « surréaliste » et « aberrante » : ce sont des robots qui demandent à des personnes – donc à des humains – de prouver qu’elles ne sont pas, ces personnes humaines, des robots, lors d’une demande d’accès depuis un ordinateur, un smartphone, une tablette, à un site, à un réseau social, à une communauté d’internautes, à une bonne partie de tout ce qui figure présent sur le Web, accessible mais avec ce « feu vert » qu’est une autorisation d’accès sous la forme d’un petit espace rectangulaire (zone de saisie comportant une case à cocher à côté de « je ne suis pas un robot »)…

    Et, si le fait de cocher la case « je ne suis pas un robot » ne suffit pas ; si, pour l’accès tu n’inscris pas un code en 6 chiffres censé avoir été reçu par SMS sur ton smartphone ou par e-mail… Alors c’est que l’algorythme a été comme une serrure de sécurité dont tu n’as pas la clef…

    Et, une fois entré, ayant obtenu l’autorisation, encore faut-il se conformer à des règles, à des chartes, à des conditions d’utilisation (dont certaines de ces conditions peuvent néanmoins être définies selon des choix personnels), à des « standards » (des politiques en vigueur, de cadrage, de modération, de filtrage)… Tout cela comme « mis en équation en algèbre » et donc « mis en algorythmes »…

    Sauf que dans le filtrage, dans la modération, dans le «laisser passer » ou dans le « retiré », les robots et les algorythmes n’étant pas des cerveaux humains, n’ayant pas de « morale » ni d’affect ; bloquent, signalent, d’une manière bien plus arbitraire que ne le feraient des modérateurs humains…

     

    La liberté d’expression – du « commun des mortels- est ainsi encadrée, régulée, conditionnée, par les robots et par les algorythmes en entités ou en mécanismes d’intelligence artificielle ; lesquels robots ou « entités et mécaniques non humaines » ont été conçus, élaborés, développés, et mis en application, par les ingénieurs et par les chercheurs (qui eux sont des humains) œuvrant au service des dominants (des « maîtres du monde »)…

     

    Le but avéré d’une robotique exerçant son pouvoir sur les activités humaines – et les remplaçant en partie voire en totalité – c’est au final et pour les générations futures d’humains (à commencer par les générations présentes) – de rendre peu à peu robots les humains dans la plus grande majorité d’entre eux, et de vaincre, en les affaiblissant, en les contrôlant, en leur ôtant le pouvoir qu’ils ont encore, leurs résistances…

     

    C’est la raison pour laquelle les penseurs, les écrivains, les artistes, les poètes, les intellectuels et les scientifiques ; et que, au-delà de tous ces derniers, toutes les personnes faisant preuve dans leur quotidien de vie d’un minimum de « bon sens des choses », de réflexion, de pensée… Auront de plus en plus de mal dans l’avenir, à faire entendre leur voix et d’être en mesure de résister…

     

  • Plus d'internet en Afghanistan

    Coupure internet

    … Vingt ans de combats, d’intervention armée, des pays de l’OTAN – USA, Angleterre, France notamment – de 2001 jusqu’en 2021 – en Afghanistan « pour en arriver là ! », avec les Talibans au pouvoir depuis août 2021, et à présent la Charia et la coupure d’internet !

    Quand on pense à tous ces jeunes engagés dans l’armée, américains, anglais, français et autres, tués dans des embuscades…

    Avant que ne finissent de s’écouler ces vingt années, il eût fallu, afin d’éradiquer les Talibans d’Afghanistan, « vitrifier » toutes ces régions de grottes, de caches dans les montagnes, faire entrer le feu jusqu’au fin fond de chacune de ces grottes, réduire tout le territoire des Talibans en un désert totalement inhabitable…

     

  • Les religions du Livre incompatibles avec la Science

    … Les religions du Livre – Judaïsme, Christiannisme, Islam – avec la Torah, la Bible, le Coran… Sont incompatibles avec la Science.

    En revanche « croire en Dieu » n’est pas incompatible avec la Science… C’est le Livre qui n’est pas compatible avec la Science : le Livre avec ce qu’il dit de la Création - « en sept jours » il y a 6000 ans, le Livre dans lequel il n’est pas question de Néandertal, des dinosaures, des ères géologiques de 500, de 250, de 65 millions d’années…

    Un scientifique ou, plus généralement une femme ou un homme d’esprit scientifique ne peut pas avoir pour « livre de chevet » la Torah, la Bible ou le Coran ; ces trois livres étant pour lui étrangers à ce qui fonde sa pensée tant ils diffèrent de ce qui a été acquis par la connaissance, par la recherche, par la découverte…

    À la limite, à l’extrême limite… Ce qui est écrit, de la Création, dans la Torah, dans la Bible, dans le Coran ; n’est qu’une représentation très simplifiée, réduite à une « image par les mots », une « représentation » ou plus précisément un « modèle » universel, sensé convenir à tous les humains… Sauf que certains humains ne se satisfont pas de ce « modèle » du fait de leur connaissance acquise… (Pour ma part j’en suis de ces certains humains)…

    Comme une fois j’ai dit « Dieu, il faut peut-être l’aller chercher dans l’ère de Planck, cette ère dont l’origine s’approche de zéro sans jamais atteindre zéro, qui dure jusqu’au moment où naît le plus petit espace ou dimension connue, de l’univers ( 1,616 X 10 puissance moins 35 mètre de diamètre) et où dans le temps qu’il dure, tout se crée, s’élabore, se prépare, se « projette » en quelque sorte dans l’avenir, où tout, en somme, est en « gestation »…

     

     

  • Transmission d'un patrimoine, d'une œuvre

    … Si de nos jours, la transmission à sa descendance ( ses enfants dans la majorité des cas et, à défaut ses petits-enfants ou encore par les branches collatérales les nièces et neveux) d’un patrimoine immobilier et financier que l’on possède, d’une entreprise artisanale ou commerciale que l’on a créée… S’avère difficile vu la complexité et la diversité des situations qui se présentent (familles dites « recomposées », rupture de liens familiaux, séparations et divorces « dramatiques », veuvage et remariage et enfants d’un « second lit », absence de descendance directe, enfants adoptés, etc. … Il en est d’une autre, de transmission, qui elle, est « encore plus problématique et incertaine voire ne pouvant se faire », c’est celle de la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire dont on est l’auteur, le créateur – l’œuvre artistique et ou littéraire de toute une vie…

     

    Pour ce qui ressort du patrimoine immobilier, d’une entreprise artisanale, c’est là une affaire de juridiction, il y a le Droit, les Lois, avec les « chargés d’affaire » que sont les avocats, les juges, les notaires…

     

    Mais pour ce qui ressort de la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire, là, c’est une affaire de relation humaine, de volonté de l’un ou de l’autre de ses proches – enfants, petits-enfants, nièces, neveux, frères ou sœurs ou cousins ou cousines plus jeunes que soi selon le cas – et la volonté, la détermination à entretenir, à continuer de faire connaître, à promouvoir… C’est très souvent, le plus souvent à vrai dire, « loin d’être gagné, loin d’être acquis »… Et encore faut-il pour l’auteur, pour le créateur de son œuvre, qu’il puisse « subodorer » quelle serait la personne la mieux à même de continuer à « porter le flambeau » et donc à contribuer à faire passer dans les générations suivantes…

     

    Peut-être que dans le monde où l’on vit aujourd’hui, où tout se délite, où tout se décompose et où plus rien ne s’inscrit dans la durée, où les repères s’effacent ou ne sont plus les mêmes qu’avant… Faudrait-il se résoudre à ne plus envisager de transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire – voire à « faire une croix dessus »…

     

    Il y a en effet tous ces projets, toutes ces aspirations, tous ces modes de vie – relation, activités – des uns et des autres (des proches notamment et de leurs descendants) qui sonr « à mille lieues » de l’homme, de la femme que fut durant toute sa vie, l’auteur d’une œuvre artistique et ou littéraire.

     

    Pour la transmission d’une œuvre artistique et ou littéraire, en somme, il n’y aurait vraiment que :

     

    -WayBack Machine (Internet Archives) pour celles et ceux, écrivains, auteurs, créateurs, qui publient leurs œuvres « en ligne »… Internet Archives donc, pouvant être « comparé » - dans une certaine mesure non définie- à la durée de vie d’une étoile dans l’univers… Laquelle étoile poursuivant sa course parmi de très nombreuses autres étoiles, et pouvant être découverte par des êtres tels que les humains de la Terre pour autant que ces êtres soient parvenus à un stade avancé de leur évolution…

     

    -Et, plus « spécifiquement et uniquement » sur notre monde, la Terre ; tous ces auteurs, écrivains, artistes, dont les œuvres sont évoquées et transcrites dans les livres d’Histoire, dans les livres qui sont lus de par le monde… Les livres n’ayant pas cependant la même durée de vie que les étoiles…

    Et il est peu probable que des êtres - « humanoïdes » ou non, dotés d’intelligence, quelque part très loin dans l’univers, « découvrent » quelque œuvre d’humain réalisée il y a des millions d’années sur la planète Terre…

     

     

  • À-prioris et ressentis

    … Il est de ces à-priori qui, en grande partie, correspondent à la réalité ; de ces ressentis personnels – des choses et des êtres – dont on essaye parfois de se démettre mais que l’on finit à la longue, par porter en soi telles des certitudes…

    Les exprimer, les confier, ces ressentis personnels, des choses et des êtres… N’est pas forcément « heureux » dans la mesure où, exprimés, confiés tels qu’ils le sont avec les mots – ses propres mots à soi dont on use – peuvent « ne pas très bien passer », être « mal perçus » parfois même indisposer ou choquer…

    Il vient un temps dans la vie de chacun, où « tout est dit, tout est plié » - « aléa jacta est » pour les catholiques qui se rendent à la messe ; où l’on ne changera rien de cette réalité qui en quelque sorte « colle d’assez près » à ce que l’on a imaginé, cru en soi… Alors, lorsque ce vient ce temps – en général plus proche du terme de notre vie que de son début et de son milieu – l’on n’a autant plus rien à gagner qu’à perdre… Ansi « se lâche-t-on , se décide-t-on à dire, à exprimer…

    Le « hic » qu’il y a dans « cette affaire là », c’est que (ça arrive), ces certitudes construites en soi sur des à-priori ou sur du ressenti ; peuvent nous conduire à demeurer dans l’erreur, dans la négation totale d’une vérité qui nous échappe, dont on n’a pas idée un seul instant de notre vie…

    En général le « hic » est peu probable… Mais il existe…

     

    « Jeter le manche après la cognée » n’est sans doute pas la meilleure chose à faire ; mais au au vu et au su en soi, de ce dont est fait le manche qui nous a paru d’une qualité contraire à celle que l’on attend du manche ; il n’y a pas grand-chose à perdre que de le jeter…

     

     

  • Les Télés nous gavent avec Sarkozy

    Helcéhi : Sarkozy !

     

    Cénouille : Sarkozy !

     

    Béhèmehouétéhoué : Sarkozy !

     

    La Cinqueues : Sarkozy !

     

    Thé est fait : Sarkozy !

     

    … Aux heures de grande écoute…

     

    « Alors tu me les sarcles, aussi, ces allées piétinées par les Juges » ?

     

     

  • Sex appeal ...

    Vieille femme voilee

    … Cette femme « relativement âgée » - pour ne pas dire « vieille » - exerce-t-elle auprès des hommes… « Quelque attirance », de telle sorte qu’un homme – même lui aussi « relativement âgé » - aurait envie de l’aborder afin de « plus que  lui conter fleurette et de la regarder dans le blanc de l’œil en tout bien tout honneur » ? … De la « draguer positivement » ?

    J’ai toujours été « sidéré » à la vue d’une femme musulmane voilée, âgée de plus de 70 ans, voire simplement « plus de la première jeunesse », et de surcroît, « absolument pas attirante du tout », de visage !

    Vous m’direz «  pourvu qu’il y ait un trou et que ça sente, l’apparence ne compte guère » !

    En effet certains hommes – des « brut de brut » - « en sont là » !

    Mais le voile que je sache, en dessous du nombril, est « de tissu », n’est pas « un masque de fer » !

    Allez, à Strasbourg, ville de douceur, accueillante et bienveillante envers tous ses habitants âgés indépendamment de leurs origines… « Vive le couscous de l’amitié avec nos mamys musulmanes lors d’une « journée portes ouvertes » de la mosquée de Hautepierre !

     

    … L’inférioration de la femme actée dans les pays musulmans et matérialisée par le port du voile par injonction patriarchale – Soit dit en passant le port du voile n’est pas spécifié dans le Coran - C’est une réalité inacceptable et une forme d’obscurantisme…

    Et, comme je dis aussi (tout autre sujet) « une vieille femme (et « moche ») qui porte le voile, n’est pas du tout attirante  et porte donc inutilement le voile » ! « À la limite elle peut ne point dépareiller dans un couscous de l’amitié lors d’une journée portes ouvertes de la mosquée du quartier de Hautepierre à Strasbourg » - rire…

     

     

  • 23 millards de pensions de retraite non versées

    … L’argent des retraites non versées par année en France s’élève à 23 milliards d’euros.

    1 personne sur 4 en moyenne en France, meurt avant d’atteindre l’âge légal de la retraite, aujourd’hui fixé à 62 ans (le paiement des pensions de retraite ne commençant donc qu’à partir de 62 ans)…

     

    5 ans c’est la durée moyenne estimée, du temps écoulé – entre 57 et 62 ans – pendant lequel 1 Français sur 4 décède (compte tenu de ceux et de celles qui meurent avant 57 ans)…

    Ainsi 250 000 personnes chaque année en France décèdent avant 62 ans – dont la majorité (les deux tiers probablement) entre 57 et 62 ans – et l’ensemble de ces 250 000 personnes, c’est 23 milliards d’euro par an.

     

    Combien de pensions de retraite peut-on servir par an, en France, avec 23 milliards d’euro ?

    Eh bien justement 250 000 chaque année, payées elles, chacune de ces pensions, à partir de 62 ans…

    En 2025 le nombre de personnes en France accédant à la retraite à l’âge de 62 ans est de l’ordre de 55 000, ce qui fait donc en 2025, 55 000 retraités en plus des déjà retraités… Mais… Sur les plus de 15 millions de retraités en France, chaque année environ 600 000 (donc un peu plus d’un demi million sur les 15 millions – soit 1 sur 30 - ) meurent…

     

    Est-ce qu’en 2035, en 2040, l’on arrivera à 250 000 personnes arrivant à la retraite ? ( en effet, entre aujourd’hui 55 000 et 250 000 en 2035 ou 2040, ça fait vraiment une différence « surréaliste » !

     

    Où vont les 23 milliards d’euros de pensions de retraite non versées ? Alors que « seulement » 5 milliards suffiraient pour pensionner à partir de 62 ans, 55 000 personnes ?

     

  • Regard sur le monde depuis le début du 20 ème siècle

    … Guillaume Apollinaire, Marcel Proust, Frantz Kafka… Et le mouvement « Dada » - puis des surréalistes – avaient changé, dans les milieux artistiques et littéraires du premier quart du 20 ème siècle, le regard porté sur le monde ; la grande guerre de 1914 – 1918 dans ses horreurs et son extrême violence ayant aussi été, un facteur déterminant sur ce reagrd porté…

    Et au-delà, bien au-delà des milieux artistiques et littéraires, c’est l’ensemble de la société, aux États Unis d’Amérique, en France et en Europe, qui est entrée dans – comme l’écrit Benoît Duteurtre dans « Ma vie extraordinaire »- « une première forme de modernité » - quoique cette « première modernité » en fait, ait été précédée par la « modernité ambiante » de la seconde moitié du 19 ème siècle – avec notamment les peintres impressionnistes, les poètes dits « maudits » Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé ; l’écrivain Emile Zola…

    Puis dans les années 1930-1940- 1950, avec encore une fois – la 2 ème- la terrible épreuve de la seconde guerre mondiale en tant que facteur déterminant – une nouvelle forme de modernité s’inscrit dans la continuité de la « première moderntité » mais avec ceci de particulier qu’elle s’est faite « aventureuse » et en même temps s’est « radicalisée » dans ses idéologies, dans les « systèmes de pensée » qu’elle a construits… Et c’est ainsi que la société – des milieux littéraires et artistiques jusqu’aux « gens du commun » a commencé à se fracturer, à « ne plus avoir les mêmes repères que ceux et celles des générations nées au milieu du 19 ème siècle…

    Puis de la décennie 1960 à la décennie 1990, avec ce qu’il est convenu d’appeler « Les trente glorieuses », l’on assiste – soit pour les uns, en le subissant, soit pour les autres en s’y jetant dedans – au développement d’un « maelstrom » dans lequel tournent et se meuvent les mécanismes de l’industrialisation, de la technologie, du consumérisme et de la tyrannie des nouveaux maîtres du monde…

    Et pour finir – mais… Soit dit en passant personne ne sait (tout en « croyant savoir ») comment cela finira (si ça finit) – Dans le premier quart du 21ème siècle (et encore davantage dans le deuxième quart commençant), la tyrannie des nouveaux maîtres du monde s’est considérablement accrue…

     

     

  • Papy ou Mamy ?

    Papy ou mamy

    … Ni l'un ni l'autre ... Sauf que... Avec lequel des deux je risque le plus de voir éliminé du Web une bonne partie de mes vingt mille lieues d'écriture sur la Toile ?

     

    La péponse que je suppute est la suivante :

     

    Avec Marine Le Pen, dans les 2 ou 3 premières annnées, je ne pense pas que "ça changera grand chose" pour mes publications sur Facebook, mon blog, mon site... Au delà de 2 ou 3 ans ou plus, c'est à voir, là, je suis assez sceptique (et pessimiste)... Mais bon, d'ici 2 ou 3 ans je serai peut-être mort... Et Marine Le Pen ne pourra pas alors, m'éliminer de "Wayback Machine"... Pas plus d'ailleurs que Jean Luc Mélenchon ou un autre...

     

    Avec Jean Luc Mélenchon au Pouvoir si "Dieu me prête vie" au delà de 2 ou 3 ans, je ne crains guère grand chose pour la publication de mes écrits... Cependant il me faudra sans doute "faire une grosse impasse" (qui me vaudra les foudres justifiées de quelques uns d'entre vous très anti Jean Luc Mélenchon) sur le "couscous de l'Amitié avec nos amis musulmans", sur les mosquées salafistes non interdites, et sur - peut-être des infirmières voilées à l'hôpital ou au guichet de la sous-préfecture...

    Je reconnais que l'impasse sera difficile à faire... Mais... Le prix à payer pour conserver ma liberté d'expression, ça demande réflexion...

     

    Et, autre question qui me vient à l'esprit "suis-je si sûr que ça qu'avec Jean Luc Mélenchon je pourrais continuer à vraiment dire tout ce que je veux"? ... Quoiqu'il en soit, si c'est l'un si c'est l'autre, il me faudra - je le fais déjà - "faire la nique aux neunœils dopés à l'intelligence artificielle sans pour autant me transformer en bouffon de la "Cour" future (qui il faut dire, bien que différente des cours précédentes, aura toujours ses tristes clowns empanachés plumes au cul tous dotés de cassettes remplies à ras bord de diamants et faiseurs de modes de pensée, d'opinions ; promoteurs de culture de masse jeuvidéoïque festiférialières et télédébilitantes...

     

  • Ces drones et avions russes

    … Qui naviguent dans les espaces aériens de la Norvège, du Danemark, de la Pologne, de l’Allemagne…

    Le ciel Français va y avoir droit…

    Ils nous provoquent, nous menacent et au dire des autorités militaires de Poutine « si vous les abattez c’est la guerre »…

    Alors que faire ? Récriminer, « croiser les doigts », attendre, s’interroger… Et pendant que l’on attend et que l’on débat sur des mesures à prendre… On ne fait rien, on subit !

    Déjà, depuis pas mal de temps, avec toutes ces cyber-attaques, infiltrations poutiniennes dans nos appareils d’état et nos institutions ; avec ces partis d’extrême droite tacitement voire ouvertement complices, et gauches minimisantes, plus de l’islamisme téléguidé… « On aura tout vu » !

    La guerre ? Elle est bien là, déjà… Sans les chars et les armées présentes et en mouvement passant les frontières – pas encore- mais à coup sûr en préparation et en infiltration…

    Il serait temps que Trump « change son fusil d’épaule » - d’un côté… Et que les Européens « se magnent le popotin » !

    Poutine aux latrines !

     

  • Un jour tu t'envoleras

    … Rares sont les écrivains ayant aussi bien exprimé que Benoît Duteutre dans « Ma vie extraordinaire », ce que la postérité comporte d’aléatoire voire de vain…

     

    Je cite :

     

    « La plupart des écrivains, peintres, musiciens, savants, songent à cette trace qu’ils pourront laisser, à l’image de ceux des siècles passés. Il s’agit certes d’une ambition peu réaliste et il ne restera rien de la plupart de nous, sauf des noms oubliés sur des tombes abandonnées. Nous communiquons dans le culte de la littérature, de la transmission de l’Histoire ; mais, dans les temps à venir, les notions même d’Histoire et de littérature risquent de se voir balayées par le vent nouveau… Ce qui n’empêche pas de se rêver en Baudelaire ou en Flaubert, avant de se résoudre à un destin plus modeste : celui d’écrivain secondaire dont quelques lecteurs redécouvriront les volumes avec curiosité. »

     

    … « Pour ma part » voici ce que j’ai trouvé pour exprimer la même chose que Benoît Duteurtre, écrivain et homme dont je me sens proche et ayant lu ses livres :

     

    « Notre disparition est un envol dans les étoiles à peine suivi de quelques regards sur le sillage de notre âme ayant pris la forme d’une toute petite loupiote s’éteignant au bout de seulement un millième de parsec dans l’immensité du cosmos. »

     

    Peut-être que la postérité c’est autant le cosmos tout entier que la moindre des particules dont il est fait…

    Outre nos œuvres – de littérature, de musique, de peinture et de tout ce que nous réalisons – il en est de même des demeures somptueuses de quelques uns d’entre nous, et de tout simplement nos maisons bien arrangées, bien entretenues…

    Les gens ont des yeux et ils pleurent quand ils sont tristes, les maisons ont des fenêtres le long desquelles s’écoule la pluie sur les vitres : c’est là, aux maisons, toute leur tristesse, tous leurs pleurs : la pluie sur les vitres…

     

     

  • Exit le "Certif"

    Numerisation 20250926

    … Le texte de la dictée n’est pas, certes, « des plus ardus » ; néanmoins afin de trouver les fautes qu’il contient, cela suppose – sinon impose- une connaissance assez approfondie de l’orthographe.

     

    Les questions de littérature, de grammaire, de conjugaison, sont en rapport avec ce qu’il conviendrait de connaître et de maîtriser en matière d’utilisation et de pratique de la langue Française dans les bases et dans les règles essentielles.

     

    Les questions d’histoire et de géographie ne sont guère « trop difficiles » et certainement beaucoup d’entre nous obtiendraient au moins 7 sur 10… Quoique pour nos jeunes enfants des écoles et adolescents des collèges « cela reste à voir »…

     

    Pour les questions d’éducation civique il est à peu près certain qu’apparaitraient de « grosses lacunes » aux réponses de bon nombre d’entre nous.

     

    Le « hic » c’est en matière d’arithmétique, de logique et de géométrie… Juste un exemple d’exercice d’arithmétique :

    « Une fermière vend d’abord le quart, puis le tiers de la totalité des poulets qu’elle a apportés au marché. Elle a alors vendu 14 poulets. Combien lui en reste-t-il à vendre ? »

    Reste encore, pour obtenir le Certificat d’Etudes, les questions de « Leçons de choses » (Sciences de la vie et de la nature, les bases de la physique, de la mécanique, de la chimie, de la biologie) et des questions de culture générale, qui elles, sont en rapport avec ce qu’il conviendrait de connaître, de se souvenir d’avoir appris et d’en éprouver l’utilité, la nécessité dans notre vie au quotidien…

     

    Un jeune de 11, 12, 13 ans qui réussissait à obtenir son certificat d’études, par exemple en 1925 – et sans doute encore en 1950 – cela signifiait que ce jeune se trouvait alors en capacité de poursuivre, au collège, puis au lycée, puis encore en université, ses études…

    Mais « savoir et maîtriser » sans entretenir, sans la pratique (dans la durée) de ce qui a été appris… « Ça s’en va »… Et c’est ce qui se passait quand on quittait l’école juste après le « certif »…

     

    Aujourd’hui plus de 90 % des jeunes obtiennent le Baccalauréat et une grande partie de ces 90 % de jeunes bacheliers, poursuivent des études universitaires ou entrent dans des écoles de formation spécialisée pour des métiers, des professions… Sauf que… « Ç’en s’est allé » avant même l’arrivée au collège puisqu’il n’y a plus de « certif »… Et « ce qui s’en s’est allé parce qu’on ne l’a pas fait entrer », on l’a remplacé par non plus l’acquisition et la maîtrise des connaissances (et leur transmission) mais par le « développement personnel » encadré formaté programmé dans l’orientation et dans les règles – ou le délitement voire l’absence de règles – de l’Ordre du Monde qui est celui de ceux qui dominent, dirigent, organisent, à leur profit et au détriment du plus grand nombre…

     

    Les enseignants -à l’exception de ceux qui résistent aux pressions imposées – adhèrent bon ou mal gré à cet Ordre du Monde… Alors que du temps du « certif », ils étaient en capacité de parvenir à conduire le plus grand nombre possible de jeunes jusqu’à l’obtention du certificat d’études, ce qui impliquait de leur part, tout un art et toute une manière – s’appuyant sur de la relation à l’élève et compte tenu des difficultés à surmonter… Afin de parvenir au résultat attendu et espéré… Mais nous étions alors dans un Ordre qui certes « était ce qu’il avait toujours été » mais qui n’était pas celui du monde d’aujourd’hui, aussi complexe et aussi diversifié qu’il est devenu en se décomposant, en se délitant, en se fracturant, tout cela sur fond de violences, de communautarismes exacerbés, de gabegie de consommation, sur fond aussi d’internétisation – réseausocialisation…

     

    … Ce « Certificat d’Etudes » proposé dans ce livret ( il y a les réponses dans les dernières pages mais hors de question de les consulter sans avoir terminé les exercices) ne serait pas obtenu certainement, de nos jours, par 9 élèves sur 10 reçus au BAC – même avec mention Très Bien- et, quand à ceux, les plus nombreux, reçus avec entre 10 et 11 de moyenne, leur notation à ce certificat d’études proposé dans ce livret, serait proche de 1 ou de 2 sur 20…

     

    Il est vrai que pour bon nombre d’emplois n’exigeant pas de trop grandes qualifications ainsi que pour la vie courante en général pour la plupart d’entre nous, savoir combien de poulets la fermière a encore à vendre après en avoir d’abord vendu le quart de ce qu’elle avait puis le tiers et en avoir vendu 14 déjà… N’a guère d’importance et ne constitue pas un « lourd handicap »… Ce qui est mon cas…

    D’autre part, question orthographe, correctement écrire un mot ou une courte expression anglo saxonne inséré(e) dans un texte rédigé en Français ( texte Français, lui, sans aucune faute)… Est-ce « un grand péché » ?

    Par exemple « cheek - point » au lieu de checkpoint » ? (par pure ignorance et non pas par « volonté délibérée » sachant correctement écrire checkpoint)…

     

    … Pour l’exercice d’arithmétique, je propose ce raisonnement qui s’appuie sur de la logique :

    Le quart des poulets de la fermière plus le tiers de ces mêmes poulets, ça fait 14 poulets de vendus.

    Au delà de 14 poulets, dans un premier temps, il faut déterminer – puisque la fermière a plus de 14 poulets – combien elle en a en tout.

    On va dire – supposition- « à partir de 15 » et donc, prendre à partir de 15, des nombres qui sont, les uns divisibles par 4, les autres divisibles par 3.

    Ainsi cela donne : 15, 18, 21, 24, 27,30 (divisibles par 3) et 16, 20,24, 28,32 (divisibles par 4).

    Et ainsi raisonner :

    Avec, 15 ça ne marche pas : en effet ça fait bien 5 (divisé par 3) mais ça fait 3,75 (divisé par 4)… Et, même si un poulet (on suppose qu’il est vivant) aurait une aile et une patte en moins pourquoi pas… 5 plus 3,75 ça fait pas 14…

    Avec 18, 21, 27 et 30 d’une part, et avec 16,20,28 et 32 d’autre part, soit on n’arrive pas à 14, soit on dépasse 14 et dans chaque cas y’a un poulet qui a un « handicap » autrement dit « pas entier »…

    Il n’y a que 24 qui peut être la réponse pour le nombre de poulets , et là, ça tombe juste :

    24 divisé par 3 ça fait 8 ; et 24 divisé par 4 ça fait 6… Et 8 plus 6 font bien 14 ; donc il reste à la fermière 24 moins 14 égale 10 poulets à vendre.

    « J’ai gagné le yoyo ! » (rire)… (Et pourtant, au CM2 je ne brillais guère en calcul et en problèmes – c’était mon handicap)…

     

    Comme quoi, avec un minimum de logique, de réflexion, de raisonnement, « on y arrive » ! Et c’est ça qui aujourd’hui fait défaut : la réflexion (et avec la réflexion la pensée)… Bon c’est vrai « y’a Google , y’a l’IA Chatbot/Copilote et autres immensités de savoirs numérisés qui « ont réponses et explications à tout »…

    Et tous les effets d’image, de langage, « scoops du jour » des uns et des autres, « storie’s » selfie’s, likes et kilolikes, « pt’its coucous » et « bizous – mais aussi « pauvre type » ou « abruti » ou « t’as tout faux » et autres imprécations, brutalités, raccourcis…

     

     

  • Aux cheek-points les visas d'entrée

    … Une vie, somme toute « ordinaire » - et même « très ordinaire »… Jamais New York, l’Amérique qui fait rêver avec le canyon du Colorado, Los Angelès, la Californie … Et encore moins Shangaï, le Cameroun et Beijing-Pékin… Jamais non plus de grandes capitales Européennes ; juste une fois le soleil au dessus de la tête par 5 degrés de latitude au nord de l’équateur et le soleil de minuit 5 degrés au dessus de l’horizon par 71 degrés de latitude nord…

     

    Un parcours scolaire qui s’arrête à une première C dans un lycée de province, un travail de pure exécution sans véritables responsabilités, et des mondes – ceux des artistes reconnus ou en vogue, des écrivains, des intellectuels et des personnalités des plateaux-télé, de tous les personnages qui font l’actualité « qui compte » - qui sont  des mondes étrangers  à ce citoyen lamda qui un jour « s’envolera dans les étoiles » à peine suivi des quelques regards suivant le sillage de sa toute petite loupiote disparaissant au bout d’à peine un millième de parsec dans l’immensité du cosmos…

     

     

    Une culture générale – peut-être plus « étoffée » si l’on peut dire en quelques domaines pouvant être comptés sur les doigts d’une seule main – acquise sans Bac, sans formation universitaire, sans obtention du moindre diplôme « référent », sans avoir passé ni examen d’admission ni concours d’entrée… Juste par de l’observation, par de la lecture d’ouvrages (un peu, tout de même au dessus de « ceci ou cela pour les nuls »), par du vécu (« l’école de la vie au quotidien )… Une culture générale ainsi acquise, dans le monde où l’on vit, de visas d’entrée, de références obligées, de rayonnement acquis autour de soi, de cent mille followers sur les réseaux sociaux, de youtube et compagnie… Que vaut-elle cette culture ?

     

    Y’a plus en 2025 de « monstres sacrés » mais il y a des flopées, des myriades, des essaims de « zélites » dont beaucoup ont été dans ces écoles où le citoyen lambda à la vie très ordinaire n’a lui, jamais été…

     

    Le web « y a été pour quelque chose dans cette affaire là »… D’autant plus que l’Intelligence Artificielle avec « tout – tout- tout accessible dans la minute même » et tous ces murs où tout le monde écrit quelque chose dessus – ou y colle son image- ou encore toutes ces scènes -écrans où tout le monde se dandine en chantant musiquant… Ont très largement contribué à infinitiser les « zélites »… D’où la disparition des « monstres sacrés »…

     

    Une vie, somme toute ordinaire… Mais ce qui n’est peut-être pas « si ordinaire que ça », c’est quand sur le chemin qu’on suit « de traviole » on est délibérément passé à côté des « cheek-points » où l’on délivre les visas… Et des grandes voitures des grands camelots…