À-prioris et ressentis
- Par guy sembic
- Le 30/09/2025 à 08:40
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il est de ces à-priori qui, en grande partie, correspondent à la réalité ; de ces ressentis personnels – des choses et des êtres – dont on essaye parfois de se démettre mais que l’on finit à la longue, par porter en soi telles des certitudes…
Les exprimer, les confier, ces ressentis personnels, des choses et des êtres… N’est pas forcément « heureux » dans la mesure où, exprimés, confiés tels qu’ils le sont avec les mots – ses propres mots à soi dont on use – peuvent « ne pas très bien passer », être « mal perçus » parfois même indisposer ou choquer…
Il vient un temps dans la vie de chacun, où « tout est dit, tout est plié » - « aléa jacta est » pour les catholiques qui se rendent à la messe ; où l’on ne changera rien de cette réalité qui en quelque sorte « colle d’assez près » à ce que l’on a imaginé, cru en soi… Alors, lorsque ce vient ce temps – en général plus proche du terme de notre vie que de son début et de son milieu – l’on n’a autant plus rien à gagner qu’à perdre… Ansi « se lâche-t-on , se décide-t-on à dire, à exprimer…
Le « hic » qu’il y a dans « cette affaire là », c’est que (ça arrive), ces certitudes construites en soi sur des à-priori ou sur du ressenti ; peuvent nous conduire à demeurer dans l’erreur, dans la négation totale d’une vérité qui nous échappe, dont on n’a pas idée un seul instant de notre vie…
En général le « hic » est peu probable… Mais il existe…
« Jeter le manche après la cognée » n’est sans doute pas la meilleure chose à faire ; mais au au vu et au su en soi, de ce dont est fait le manche qui nous a paru d’une qualité contraire à celle que l’on attend du manche ; il n’y a pas grand-chose à perdre que de le jeter…
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