Articles de yugcib
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Des faits divers qui sont de véritables actes de guerre...
- Par guy sembic
- Le 24/10/2016
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... Et qu'une annonce dans un Journal Télévisé n'a relayée qu'en "faits divers" loin derrière les élections américaines et les faits et gestes du président Hollande...
Cette attaque d'un lycée lundi dernier à Tremblay-en-France, la 3ème en 15 jours, dans laquelle 4 engins incendiaires ont été lancés, un cocktail molotov a été jeté dans l'enceinte du lycée, et 8 mortiers tirés sur les forces de l'ordre... Est un véritable acte de guerre !
... Je pense à ces attentats et ces violences djihadistes qui mobilisent les forces de la nation (gouvernement, justice, police)... Et qui mobilisent aussi l'opinion publique, et encore les puissances médiatiques...
Si le djihadisme est le "grand fléau" de notre temps, il y a aussi un autre "grand fléau" tout aussi terrifiant, tout aussi destructeur de notre société, de notre civilisation, de nos valeurs républicaines, de nos croyances et foi ancestrales...
Ce fléau, cet autre fléau que le djihadisme, c'est celui de toutes ces "faunes" avec leurs caïds, un monde de truands, de drogue, de prostitution, de crime, de vols ; d'une brutalité, d'une violence, d'une cruauté qui égale la violence des djihadistes.
Le monde de ces "faunes" prend le pouvoir et impose sa loi dans les zones de non droit de ces quartiers tels que celui de la Grande Borne... Mais de ces quartiers là il y en a maintenant partout en France autour des grandes villes, et aussi dans des "zones rurales urbanisées".
La misère, le chômage, la précarité, l'injustice sociale ; ne sont pas les seules causes : il y a là je crois un phénomène de dégénérescence civilisationnelle (culture, éducation, dislocation de la relation familiale), tout cela amplifié depuis une trentaine d'années par des politiques désastreuses menées autant par la Droite que par la Gauche, relayé par toute une caste d'intellectuels coupés des réalités du monde et des gens, dans un univers de consommation de masse loisirs technologies nouvelles et du culte de la performance, des modes, de l'apparence, de l'émotion...
Nous sommes, dans la plupart des pays du monde, en particulier en Europe et aux USA, dans un dangereux, dans un troublant, dans un inquiétant "tournant" d'évolution de la civilisation...
Mais ce n'est pas nouveau, il y eut dans l'Histoire, d'autres déclins, d'autres périodes d'obscurantisme, de violence et d'insécurité...
La réponse, les réponses, l'espérance en un monde "meilleur", résident dans le fait observable quand on regarde l'Histoire dans toute son étendue... D'une "évolution en paliers successifs" : ainsi y-a-t-il tout de même quelques différences entre comment vivait-on à l'époque de la préhistoire et comment on vit aujourd'hui...
Dans chaque "palier" il y a tout de même des creux, des dépressions, dont les fonds peuvent être plus profonds que les fonds des creux du "palier" précédent.
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A la primaire de droite ...
- Par guy sembic
- Le 21/10/2016
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... Ils préconisent tous la retraite à 65 ans.
Lorsque j'entends parler de retraite à 65 ans, voire même à 67 ans si ce n'est 70 ; je pense à la durée de vie moyenne en France qui, autant pour les femmes que pour les hommes, commence à diminuer.
Cependant, cette diminution n'est réelle, bien visible quoique limitée à 0,3 an, qu'entre 2014 et 2015. Reste à savoir si la diminution va se poursuivre...
Aux Etats Unis et en Russie, en revanche, la diminution dans l'espérance de vie, femmes et hommes, est assez nette, et cela depuis une dizaine d'années.
Lorsque je passe à la caisse du grand hypermarché Leclerc ou Carrefour, et que je vois la jeune dame ou demoiselle sur sa position de travail (ou le jeune homme), j'imagine cette jeune femme ou ce jeune homme passer plus de 40 ans derrière sa caisse et devoir attendre d'être âgé de 65 ou de 67 voire 70 ans, pour prendre sa retraite "à taux plein"... Cela me semble aussi "surréaliste qu'effrayant" (surtout effrayant, et, à vrai dire désespérant)...
Il est vrai que cette image qui me vient à l'esprit, de la jeune dame ou du jeune homme passant 45 ans de sa vie derrière une caisse de Leclerc et qui aura la retraite à 65 ans ; ne correspond pas à la réalité, puisque déjà, la plupart de ces personnes sur des positions de caisse dans les grandes surfaces, ne sont employées qu'à temps partiel (20h par semaine), et que bon nombre d'entre elles sinon quasiment toutes, ne feront pas ce travail de caisse toute leur vie durant, quelques années tout au plus, "naviguant" tant bien que mal d'un emploi à un autre, avec entre temps, des périodes de chômage... Ce qui contribue à réduire considérablement le montant futur d'une pension de retraite (basé sur la moyenne des revenus perçus des 25 dernières années- vous imaginez sur la base du SMIG ce que ça peut donner)... Et cela à 67 ans pour bénéficier du "taux plein" !
Tous ces gens qui se présentent aux élections, devant le Peuple, sont tous des énarques, des technocrates, des intellectuels qui jamais de leur vie, n'ont "galéré" comme des millions et des millions d'entre nous, citoyens rémunérés au SMIG, ou à la recherche d'un emploi... Et même certains d'entre eux sont d'anciens fonctionnaires de quelque haute administration ayant accédé à la retraite avant 60 ans...
... Si en quelques semaines depuis cet été 2016, se sont ouvertes 145 maisons de citoyens, un peu partout en France et dans des pays voisins, cela veut dire que le Peuple de France, que les Peuples de pays Européens, et qu'en fait tous les peuples du monde par extension... peuvent se passer de toutes ces élites, de ces élus, de ces technocrates, de ces politiques, de ces gouvernants à la botte des lobbyies et des marchés et des banquiers...
http://www.lamaisondescitoyens.fr/
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Les statistiques
- Par guy sembic
- Le 20/10/2016
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Les statistiques...
L'on s'y tâte et s'y pique...
Les statistiques...
On leur fait dire ce que l'on veut qui soit cru...
Et qui est donc vrai...
Mais en partie seulement...
Ce qui arrange avant tout...
En particulier les grands lobbyies pharmaceutiques
Les économistes
Les politiques
Les sociologues ...
Enfin tout ce qui...
Systèmes et entités
Et serveurs plateformes de blogs et de sites
Tels des horloges bien réglées...
Sont bien visibles
Où que l'on soit dans le grand hall de la gare du monde
... Les statistiques...
L'on s'y tâte et s'y pique...
L'on s'y tâte car ça démange de savoir ces chiffres...
Qui confortent ou déconfortent...
L'on s'y pique car sans les chiffres sans les courbes
Ascendantes ou descendantes
A quoi peut-on se piquer...
De plus fiable
De plus près de la réalité ...
De cette réalité en vérité
Saisissable en sa surface
Mais insaisissable en sa profondeur
Et en ses multiples composantes
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Bob Dylan, prix Nobel de Littérature
- Par guy sembic
- Le 19/10/2016
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Bob Dylan prix Nobel de Littérature 2016, c'est un choix qui me sied au mieux !
Et qui est -en quelque sorte- comme un "bras d'honneur" fait aux élitistes retranchés dans leurs forteresses...
Il temps qu'enfin soit reconnue et mise en valeur, la culture populaire, lorsque cette culture le mérite par l'un ou l'autre de ses auteurs et créateurs -plus nombreux que l'on ne le croit sur cette Terre- qui la porte en lui au nom de ce qui bat dans le coeur de tant de gens et qui n'est pas écouté ou si peu considéré par les élites !
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Si le monde est dangereux avec internet, il est aussi dangereux dans le réel
- Par guy sembic
- Le 18/10/2016
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Quand la vie que l'on a se situe avant toute chose dans la réalité et pas ou peu dans le virtuel... Parce que l'on se trouve dans une configuration de relation du genre famille avec enfants petits enfants, important noyau familial beaucoup de connaissances autour de soi au quotidien et de surcroît actif dans quelque association locale... Il semble tout à fait logique alors, de se passer des réseaux sociaux du Net, de ne pas aller sur Facebook pendant des mois, et que l'on n' a plus, ou moins besoin d'être sur quelque forum en tant que membre...
Alors, le Net, les réseaux sociaux, Facebook, les forums, le virtuel... tout ça, quand on est dans la configuration de relation que je décris plus haut, c'est juste "complémentaire" et n'a pas, n'a plus un caractère "pressant" on va dire...
Mais il faut savoir (c'est évident hélas) que beaucoup de gens ne sont pas dans la configuration de relation que je décris plus haut, à savoir qu'il n'ont quasiment plus de famille, qu'ils sont souvent seuls , qu'ils manquent de moyens pour sortir de l'isolement dans lequel ils se trouvent, et cela d'autant plus que, plus ou moins âgés, les rangs de leur famille se sont "éclaircis" pour cause de deuils successifs, etc. ...
... Le Web, les réseaux sociaux, Facebook, les forums, les blogs, les sites... Internet, donc, c'est aussi une porte qui s'ouvre pour les artistes, les auteurs, les créateurs, les écrivains, pour tout ce que l'on produit (photo, vidéo/film, dessin, peinture, sculpture, musique...) ... Parce que, au lieu de courir après un éditeur, un producteur... Tu peux toi-même te produire, t'exprimer, exister... Car il y aura toujours chaque jour de par le vaste monde, quelques dizaines au moins, de ci de là, de gens qui te liront, qui verront ce que tu fais, et d'une façon ou d'une autre il y aura cet impact, cet impact certes dont tu n'auras sans doute pas connaissance mais qui se fera !
Bien sûr, il te faut authentifier ce que tu fais, te protéger autant que possible... L'on peut te voler, te copier, te plagier, t'imiter... Mais le feu qui en toi brûle, la manière même et unique et inimitable dont volent au dessus des flammes les étincelles, les "incandescences", ça, personne ne peut le copier ! Ta facture, ta marque, c'est ce qui transparaît dans ton oeuvre...
... L'on peut me dire que je PREJUGE que les artistes DOIVENT passer par le Web pour exister...
Non, je ne "préjuge" pas ! Je dis "Le Web c'est une porte qui s'ouvre pour les artistes"... Autrement dit, le Web est un OUTIL de communication (dont on se sert ou non).
Il me paraît évident que, lorsque les éditeurs, ou les producteurs "ne te courent pas derrière" parce qu'ils t'ignorent, te dédaignent et ou sont persuadés que, te produire, ce n'est pas dans leur intérêt, dans leur "politique éditoriale" consistant avant tout à "faire de l'argent" en ne publiant que des oeuvres susceptibles de correspondre à ce qu'attend un public (or le public en règle générale privilégie davantage l'émotion, l'intrigue, le rebondissement, les histoires en rapport avec le sexe, l'argent, la puissance, le merveilleux, ou le malheureux qui se termine pas trop mal)... Plutôt que la réflexion, la gravité d'un sujet et le sens profond... Alors l'outil de communication qui est le Web, devient pour l'artiste, pour l'auteur, pour le créateur, l'outil à utiliser qui, jadis, du temps des machines à écrire et des lieux publics, des lieux physiques d'expression et des seules maisons d'édition traditionelles, n'existait pas...
Il est certain que des auteurs tels qu'Amélie Nothomb, que Marc Lévy, Guillaume Musso, entre autres, bien d'autres tels que ceux dont les livres sont sur tous les étals des maisons de la presse et des Leclerc Culture Loisirs ; n'ont pas besoin du Web, des réseaux sociaux, de Facebook pour exister (tout cela pour eux n'est qu'accessoire ou ne sert que de support) ...
Lorsqu'un ministre, un député, un homme politique, un intellectuel renommé, écrit un livre, il n' a pas besoin de passer par le Web à l'origine comme par une porte qui serait un "passage obligé" , il trouve tout de suite une maison d'édition, si ce n'est pas la maison d'édition qui lui court après... Et bien sûr, et ça c'est pas un "préjugé" mais une réalité bien visible, l'homme politique en question, ou l'intellectuel renommé, il a "toute une flopée de followers sur Twitter"...
La vérité, et non le "préjugé", c'est que la plupart des gens de plateaux de télévision, vedettes, artistes, chanteurs, musiciens, écrivains, journalistes, éditorialistes, politiques, élus, intellectuels (qui parfois passent à "On n'est pas couché" ou chez Patrick Sébastien), la vérité et non le "préjugé" c'est que pour tout ce monde là, le Web, Twitter, Facebook, c'est une "vitrine", une "galerie-relais", ce n'est qu' "accessoire" (autrefois ça n'existait pas, alors maintenant que ça existe autant qu'ils s'en servent, bien qu'ils n'aient nullement besoin de cela pour exister)...
... Il y a aussi, ce qui motive tant de gens à communiquer par les réseaux sociaux, les blogs, la dépendance géographique : l'interlocuteur est éloigné (dans une autre région, un autre pays plus ou moins lointain) et la rencontre "physique" s'avère difficilement envisageable...
Dans un même pays, une même région, il est certain que la rencontre réelle entre plusieurs personnes qui d'ordinaire au jour le jour communiquent sur le Web, devient possible, envisageable...
... C'est vrai que, exister, être, s'exprimer, que ce soit sur le Web ou dans la vie réelle (et ou les 2 en même temps), cela représente un risque...
Que dire alors, sur les réseaux sociaux, de toutes ces personnes que l'on voit, que l'on lit, que l'on écoute sous leur nom, leur véritable identité, et dont on voit la date de naissance (je pense aux anniversaires que l'on souhaite)?
Pour bien faire il ne faudrait donc rien faire? Ne rien être, ne pas exister, ne pas être sur Facebook? Ni sur aucun réseau social, ni sur aucun forum, ne pas avoir de blog?
Et toutes ces photos, de famille, de proches, d'enfants, que l'on publie même limité aux seuls "amis" qui, eux seuls peuvent voir, et pas les autres ?
De toute manière le terrain des mafias et des escrocs, et pire, des prédateurs sexuels et des pédophiles et des psychopathes, des trafics d'identité et de pillage de données personnelles, tout cela c'est le monde d'aujourd'hui avec l'évolution et avec les possibilités de la technologie...
Dans un univers aussi dangereux, il ne faudrait donc rien être, rien faire? J'appelle cela "une prudence suicidaire" ("suicidaire" quand on a, quand on sent en soi ce que l'on a envie de faire et d'être, et de l'exprimer, mais... que l'on renonce à le faire, que l'on renonce à "s'exister")...
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Lorsque l'écran est comme une page blanche
- Par guy sembic
- Le 16/10/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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L'écran de son ordinateur et les doigts au dessus du clavier c'est parfois comme la page blanche et le crayon immobile entre les doigts...
Tu es là, devant l'écran d'une page de forum, d'une page de blog ou de site, et tu ne sais qu'exprimer, qu'écrire, que communiquer... Et les minutes passent, tu fais défiler tes "favoris", tu cliques sur tel ou tel de ces "favoris", une autre page vient, tu regardes, tu fais défiler... Mais tu n'es guère plus avancé, guère plus "inspiré"...
Si encore d'aventure -oh miracle- sur tel ou tel forum, sur Facebook, Untel ou Unetelle venait juste de poster quelque image, quelque message ; venait de développer quelque sujet, faire part d'une réflexion qui t'inspirerait, faisant naître ces mots qui te viendraient alors... Mais en général ce n'est point le cas... En effet "j'ai fait hier des pâtes à la tomate" ou "mon évier est bouché" ou encore "Sarkozy ceci/Juppé cela/ Marine Le Pen a dit/ Hollande ceci cela..." Tout cela, dis-je, ne sont point des sujets ou des thèmes "inspirants" (à mon sens)... Pour autant que l'on puisse qualifier ces "papotages" de "sujets ou de thèmes de discussion"...
J'ai -on va dire- un "gros défaut" en matière de communication avec mon prochain, c'est de ne point être un "papoteur"... Je ne "papote" donc pas... Discuter "de l'air du temps" (les politiques, la société qui va pas bien, la météo qui s'emballe, ces gens qui vivent d'aides sociales et vivent mieux que des gens qui travaillent, ces "pourris/ces incapables qui nous gouvernent", et tant et tant de banalités, de choses auxquelles tout le monde pense et contre quoi on ne peut quasiment rien faire... Tout cela au bout de cinq minutes, debout immobile l'outil de jardin à la main derrière la clôture du voisin et le voisin de l'autre côté qui "rembraye"... Me fatigue, m'épuise; me fait lever la tête et le nez vers l'horizon, vers là où descend le soleil, ou vers le merle ou le moineau qui sautille à dix pas de moi dans le jardin...
Gosse, à l'école, j'écoutais jamais, le nez toujours du côté de la fenêtre, en leçons j'avais zéro... Mais j'étais premier en rédac...
... Je ne peux pas "tout inventer/tout imaginer/rêver de tout/écrire sur tout sans arrêt/faire un "monument littéraire" de trois ou quatre mots de ci de là/trouver tout le temps un truc à la moi... Non je peux pas... Y'a des fois, je suis complètement à sec, devant l'écran de "Cassioppée", devant ma page Facebook ou la page de mon blog... Et c'est bien là, oui, bien là que j'aurais le plus besoin de vous pour que je me relance, pour que je reparte... Bon c'est vrai je le reconnais "Mon évier est bouché" ou "hier j'ai fait des pâtes à la tomate", ça m'inspire pas beaucoup! Mille escuses mes chers amis!
Autrement dit quand vous "m'existez pas" j'existe plus je suis une ampoule dont le filament est rompu j'appuie comme un maboule sur l'interrupteur la lumière vient pas et le pire c'est que je m'obstine et que je finis par prendre un marteau pour taper sur l'interrupteur !
... Beaucoup de mes "amis" sur Facebook (enfin par "amis" je veux dire qu'il y en a qui sont plus AMIS qu' "amis"), ainsi d'ailleurs que d'autres "amis" ou AMIS sur les forums où je poste mes écrits... Parfois comme moi-même (et oui cela m'arrive!), font du "mon évier est bouché" ou du "j'ai fait hier soir des pâtes à la tomate"...
Ils ne savent pas, mes "amis" et mes AMIS, à quel point en s'existant tel qu'ils "s'existent", ils peuvent "m'exister"...
C'est vrai : je l'ai toujours dit depuis onze ans que je "sévis" sur le Net, "sans vous je ne suis rien, je ne sais rien, et le Bon Dieu (ou la Bondiette j'aime mieux) c'est pas celui des Eglises ni des Mosquées, ni d'Abraham ni de Jéhovah"... Le Bon Dieu/la Bondiette, c'est vous, vous tous, chacun de vous à sa façon ; même si je me "frite" parfois, même avec 2 ou 3 coups de pied au cul de temps à autre (et oui cela arrive!) ; même avec "hier soir j'ai fait des pâtes à la tomate" ou "Sarkozy a dit ceci/cela"... RIRE !
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Note au sujet des commentaires que je fais, de livres lus
- Par guy sembic
- Le 15/10/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Ces commentaires en général pour ne pas dire à chaque fois, je les poste sur ma page Facebook, dans mon blog, sur mon site, sur mon forum et aussi sur les forums où je vais d'ordinaire...
Mais je dois avouer ici que ces commentaires sont toujours ou presque ceux que je rédige lorsque le livre m'a vraiment interpellé, intéressé et en rapport avec l'idée que je me fais de la culture en matière de littérature (forme, style, thème, histoire, que ce soit de la fiction, un essai, un roman historique, etc.)
Autrement dit, outre bien sûr l'écriture proprement dite, de l'auteur, le style personnel de l'auteur ; la forme, la grammaire, la construction de la phrase, l'orthographe, la ponctuation... Il y a aussi ce que j'appelle dans ma "terminologie personnelle" on va dire... "le coup de hache sur la mer gelée" (pour reprendre une expression de Frantz Kafka je crois)...
Le "coup de hache sur la mer gelée" (vous voyez ce que je veux dire par là) n'est pas toujours au rendez vous, il n'y est pour ainsi dire qu'assez rarement (et pas toujours associé forcément à la qualité littéraire (la grammaire, l'orthographe, la construction de la phrase...)
Et, quand il y est, ce "coup de hache sur la mer gelée", avec -"cerise sur le gâteau"- en plus, la qualité littéraire (grammaire, syntaxe, orthographe, phrase) ; il n'y est bien souvent (le plus souvent) qu'en partie seulement...
Donc les commentaires que je fais et que je rends publics, sur les livres que je lis, sont tous ou presque (mais pas systématiquement forcément) des commentaires ou une analyse d'ouvrages qui m'ont vraiment interpellé ou fortement intéressé (pour l'histoire, le thème, le sujet)...
Outre le commentaire que je rédige et publie, il y a aussi le commentaire que je n'envoie qu'à l'auteur lui-même par courriel ou message privé : ce n'est alors "pas tout à fait la même chose"...
Dans ma "conception de la relation humaine" (que ce soit avec ma famille, avec mes amis, mes connaissances, mes "amis des forums littéraires"... Lorsqu'un ami m'offre son livre (ou quelque chose de sa création) il y a 2 choses qui s'imposent dans mon esprit :
-D'abord en premier lieu lire son livre entièrement et sans attendre trois ou quatre mois en le mettant de côté sous prétexte de "manque de temps"... (le temps, eh bien on le prend, c'est comme ça que je vois les choses)... (Lire son livre donc, ou prendre connaissance de quelque chose de sa création qu'il m'a destiné).
-Ensuite dans un deuxième temps, outre le commentaire qu'il peut lire et que je rends public ; j'envoie un autre commentaire plus "personnalisé" on va dire, dans lequel je vais vraiment dire en privé (en toute intimité) ce que je pense (de l'histoire, de l'intérêt que je porte à l'histoire, si ça m'a intéressé ou pas intéressé (et pourquoi si pas intéressé)...
... Je me souviens, quand j'avais vu sortir mon livre "Au pays des guignols gris", j'en avais offert un exemplaire à une personne de ma connaissance dans mon entourage : elle ne m'a jamais dit si elle avait aimé ou non mon livre, elle ne m'en a jamais parlé, et je ne sais pas d'ailleurs, si elle l'a vraiment lu...
Si mon livre "n'était pas dans ses cordes" (ce que j'aurais compris et accepté) elle aurait pu me le dire (elle aurait dû, dis-je)... Je dois dire que cette personne loin s'en faut n'est pas une "fana de science fiction" (ou d'imaginaire) ... Mais tout de même (et là j'ai "piqué un fard") : j'ai appris par la suite qu'elle avait lu tout Harry Potter de fond en comble !
... Bon, la vie c'est ça ! Il faut être franc et peu, très peu le sont... C'est comme ce que disaient les Amérindiens d'Amérique du Nord au 19ème siècle à propos des "Blancs" "leur langue est fourchue comme celle des serpents" (deux langages différents)... Ou encore c'est comme la chauve souris qui montre ses ailes aux oiseaux en disant "vous voyez j'ai des ailes je suis un oiseau... Et aux souris elle montre ses griffes et ses dents et elle dit "je suis une souris"... (Rire)...
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Davantage d'imposture que de talent réel en ce début de 3ème millénaire
- Par guy sembic
- Le 14/10/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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L'écriture (la qualité purement littéraire) c'est à dire la forme, la grammaire, l'orthographe et la construction des phrases, dans bon nombre de livres, est tout de même assez souvent en rapport avec la formation universitaire ou d'études supérieures de leurs auteurs, quoique l'on ne puisse en dire autant de certains de ces auteurs qui abusent d'effets, de néologismes hasardeux, de formules dont ils se gargarisent, de métaphores surfaites qui en foutent plein la vue"... Je suis pourtant moi même assez prolixe je crois, en métaphores, néologismes et autres formules "langagières" mais il me semble que tout ce qui est"informel" ou vraiment personnel dans le style et dans la formulation, doit cependant être associé, ou en adéquation on va dire, avec la "toile de fond" qui est celle des valeurs intemporelles de la langue Française... Sinon, c'est de l'imposture, de l'effet, rien que de l'effet...
Tous ces peintres qui "font de l'abstrait" et dont les oeuvres valent des fortunes, font la Une des Grandes Galeries, me rendent sceptique... Il y a beaucoup plus d'imposture que de talent et de création réelle ! Picasso, Dali, je ne dis pas, ce sont vraiment des maîtres... Mais que d'imitateurs ! En littérature c'est la même chose, en sculture aussi, en musique aussi...
"le coup de hache sur la mer gelée" même le plus "coup de hache qui soit", autrement dit même le talent le plus novateur et le plus réel qui soit... reconnu du vivant de son auteur ou dans trois siècles... Ne fait pas forcément la valeur profonde, authentique, unique, d'un être : la plupart des êtres que nous sommes ne donneront jamais dans leur vie, de "coup de hache sur la mer gelée"... Mais ils seront intemporels (et comme "éternels") à leur façon, quelque soit leur rayonnement ne fût-ce que d'un tout petit trait de lumière autour d'eux...
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Les migrants ...
- Par guy sembic
- Le 12/10/2016
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... Une question me préoccupe de plus en plus lorsque je pense aux migrants qui viennent en Europe :
Lorsque -ce qui risque de se produire vu le contexte international actualité, conflits en cours, politique etc. - si l'Europe qui est en paix depuis 70 ans, devient le champ de bataille principal d'une guerre généralisée avec sur tout son territoire de la Norvège et de la Suède jusqu'à l'Italie, la Grèce et l'Espagne, et avec des destructions considérables d'infrastructures, de villes, de centres commerciaux et industriels, et de très nombreuses victimes civiles... Où, oui, où irions nous, nous Européens subissant les effets dévastateurs et meurtriers de cette guerre généralisée et cherchant à fuir les zones de combat, de bombardements ?
Un Syrien (ils sont six millions hors de leur pays rappelons le) peut se rendre en Jordanie, au Liban, en Turquie, traverser la Turquie et aller en Europe... Mais un Européen, où irait-il?
Au nord, il y a le cercle polaire et l'océan Arctique ; à l'ouest 5000 km d'océan Atlantique jusqu'à l'Amérique ; à l'est il y auraient les fronts de batailles mouvants sur 3000 km entre la mer Baltique et la mer Noire, donc impossibles à traverser ; et enfin au sud, 1000 km de mer Méditerranée jusqu'aux côtes d'Afrique du Nord...
Les migrants, les flots de réfugiés des pays en guerre, quelque pays qu'ils traversent dans leur fuite, sont des gens, des femmes, des hommes, des enfants, des familles qui manquent de tout, d'abri, de nourriture et n'ayant d'autre perspective que de pouvoir survivre ; et partout où ils passent, partout où ils ne peuvent que s'installer dans des conditions de vie très précaires, constituent pour les gens du coin, qui les voient passer et s'installer comme ils peuvent, une population qui dérange...
Par exemple, croyez vous qu'en juin 1940, lors de l'exode de dix millions de Français sur les routes, que les villageois et les citadins du Limousin, de la Provence, de l'Aquitaine, de la Bourgogne, aient tous été accueillants et généreux à l'égard de tous ces gens du Nord de la France et de Parisiens en errance sur les routes ?
... Couper une patate en deux ou en trois pour la partager, finalement c'est peut-être plus "facile" que de partager le confort de sa maison, le confort de sa vie quotidienne et de tout ce dont on jouit (et qui est bien plus que de la nourriture)...
Oui, c'est ce que l'on peut se dire, que partager une patate c'est moins compliqué que de partager son confort de vie dans lequel on est figé, résolument attaché, ne voulant surtout rien perdre, rien quitter de ce mode de vie auquel on est habitué depuis qu'on est né, et nos parents avant nous...
... Et que dire de ces grands consortiums de touropérators, qui font construire dans les chantiers navals, des paquebots de croisière toujours plus géants, capables de transporter jusqu'à des 4000 voire 5000 croisiéristes... Quand on pense que d'ici quelques années toute cette économie de tourisme de loisirs de masse risque "d'en prendre un sacré coup dans la gamelle", arrêtée net dans son élan lorsque surviendra une guerre généralisée dont l'Europe toute entière sera le champ de bataille principal ? ... A moins que tous ces énormes paquebots ne servent de canots géants de sauvetage pour que des milliers de gens puissent errer -mais durant combien de temps- sur l'océan Atlantique ? J'en ris et j'en pleure...
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Le festival international de géographie à Saint Dié des Vosges
- Par guy sembic
- Le 10/10/2016
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Tout d'abord ce lien : http://www.fig.saint-die-des-vosges.fr/?start=12
Ce document je crois est assez complet, il contient une dizaine de pages avec sur chaque page du texte, de l'image et des vidéos, notamment l'on peut y suivre avec ces vidéos, quelques unes des conférences et tables rondes qui sont reproduites et accessibles...
Je dois dire que pour moi qui n'ai pu assister qu'à 3 ou 4 de ces conférences et tables rondes, ce lien que j'ai placé dans ma liste de "favoris" me sera bien utile pour tout voir ou revoir "à posteriori"...
Une petite affichette que l'on appelle je crois un "flyer" imprimée à plusieurs milliers d'exemplaires, dans son image de présentation du F.I.G, fait état de 50 000 visiteurs sur 3 jours (cette année 2016 du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre), ce chiffre de 50 000 étant vraisemblablement celui avancé pour les 2 derniers F.I.G.
Je doute fort cependant, qu'il y ait eu jamais depuis 1990 l'année de la première édition du FIG, vraiment 50 000 visiteurs à chaque fois...
Cette année il m'a semblé que les visiteurs sur l'ensemble des 3 jours, étaient moins nombreux que les années précédentes.
Le thème de cette édition du F.I.G 2016 :
UN MONDE QUI VA PLUS VITE ? (il faut bien voir le point d'interrogation dans le titre).
Et le pays invité la Belgique.
Tour à tour, un an sur deux c'est un pays Européen (il y a 2 ans c'était le Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande) ; un an sur deux c'est un pays hors d'Europe (l'an passé en 2015 c'était la Chine).
Le prochain F.I.G de 2017 aura pour thème
TERRE DES ANIMAUX, TERRE DES HOMMES. Avec le pays invité l'Afrique du Sud.
Les personnalités présentes en 2016 :
-Le président du FIG : Patrick Boucheron, écrivain, historien et éditeur, spécialiste du Moyen Age et de la Renaissance.
-Le Grand Témoin : Maylis de Kérangal, romancière, créatrice des Editions du Baron Perché spécialisées dans la jeunesse.
Le président du Salon du Livre : Pierre Assouline, journaliste, chroniqueur de radio, romancier et biographe français.
... Et bien sûr comme tous les ans, Christian Pierret fondateur du FIG dont la 1ère édition fut celle de 1990 ; et David Valence, Maire de Saint-Dié des Vosges.
Les grands lieux de rencontre du festival :
-Déjà pour commencer, l'Espace Georges Sadoul avec la salle de cinéma l'Excelsior et le grand hall d'accueil. C'est, l'Espace Georges Sadoul en quelque sorte, le "quartier général du FIG"...
-Le Salon du Livre, l'un des plus grand salons de toute l'Europe en matière de livres scientifiques tous thèmes tous sujets dont bien sûr pour bon nombre des ouvrages de géographie.
-La Tour de la Liberté avec l'Espace François Mitterrand (une salle des fêtes d'architecture ultra moderne et très vaste) . Ce bâtiment Espace François Mitterand abrite chaque année le salon de la gastronomie. Et c'est par rapport aux autres grands lieux de rencontre, le lieu le plus visité, là où vient le plus de monde. (La "bouffe" c'est un truc qui fait toujours venir du monde, partout, dans toutes les manifestations publiques festivalières, artisanales, commerciales, culturelles).
-La bibliothèque et le musée Pierre Noël, là où se tiennent durant les 3 jours, les expositions dans différentes salles aménagées pour l'occasion.
-La Cathédrale, là où ont lieu les "Grands Entretiens" : cette année la rencontre avec Pierre Assouline, puis l'entretien avec Patrick Boucheron le président du FIG, et le Grand Entretien avec Maylis de Kérangal, le grand témoin de ce FIG.
A noter que la capacité en nombre d'assistants à l'intérieur de la cathédrale est assez importante... L'on est assis sur des chaises disposées en rangées, mais la sonorisation ne permet pas aux personnes placées trop loin de comprendre tout ce que dit le conférencier, de telle sorte qu'il est judicieux ou plus avisé de prendre place une heure à l'avance dans les premières rangées de chaises...
Je dois dire -ceci est tout à fait personnel- que le Salon de la Gastronomie, à chaque fois lors du FIG, et cela depuis 2005 que je viens tous les ans au FIG... N'est point loin s'en faut mon "lieu privilégié" car les "riches et diverses saveurs en chocolaterie, confiserie, pâtés, terrines, préparations, recettes, etc. ..." ne sont guère la préoccupation, la passion prioritaire dans ma vie... Je ne suis donc pas un "gastronome" (un bon poulet rôti, un steack frites, un pot au feu, cela me suffit largement, et je déteste, je fuis, ces préparations compliquées avec de la crème, des sauces, et plein de trucs qui de toute façon, me donnent des brûlures d'estomac et m'écoeurent lorsque les restes de ces plats maculent les assiettes! Quand aux gâteaux n'en parlons pas, je n'aime que les cakes, les tartes, les brioches et surtout pas ces gâteaux à la crème, de pâtisserie, architecturés comme des chapeaux de reine d'Angleterre)...
J'ai donc, comme les autres années, complètement déserté le Salon de la Gastronomie... Tout comme d'autres gens d'ailleurs, désertent le Salon du Livre, désertent les salles de conférence...
... "Les politiques pris de court", thème de l'une des conférences à la quelle j'ai assisté, le samedi 1er octobre de 11h 15 à 13h à la salle Yvan Goll de l'Espace Georges Sadoul, par Jean Radvanyi, professeur, INALCO, Centre de recherches Europes-Eurasie et Ali Bensaad professeur à l'université Paris VIII, et Barbara Loyer directrice Institut Français de géopolitique.
En gros, l'impuissance des grandes puissances, des gouvernements, des politiques, tant de l'Europe que des USA, à agir dans la guerre de Syrie depuis février 2011 (cela fait cinq ans que ça dure cette guerre, six millions de Syriens sur onze millions sont partis de leur pays, réfugiés au Liban, en Jordanie, en Turquie dans des camps immenses et dans les conditions de vie les plus précaires qui soient, sans pouvoir envisager de retour, les 2/3 de la Syrie et de ses grandes villes sont des champs de ruine à perte de vue...). Nous sommes là dans une impasse sans aucune perspective, dans une situation qui empire depuis l'intervention de la Russie avec tous ces bombardements... Il n'y a de "comparable" à cette situation de guerre totale, que ce qui s'est passé en France et en Europe à partir de juin 1944 avec le débarquement, et qui avait duré, du fait de la contre offensive d'automne 1944 des Allemands par les Pays Bas, la Belgique et le Nord et l'Est de la France, jusque fin avril 1945 c'est à dire pendant 10 mois... Mais en Syrie, c'est pas 10 mois, c'est cinq ans depuis février 2011, et les destructions sont encore plus considérables notamment depuis 2015, que les destructions par bombardements sur la Normandie en 1944 puisque ce sont toutes les infrastructures, les routes, les ponts, les hôpitaux, les centres industriels et urbains, enfin tout est par terre en Syrie, c'est hallucinant rien que de voir ce qu'on nous fait voir à la télé...
... Tout à fait personnellement, dans mon idée, je dis que je ne comprends pas Vladimir Poutine de soutenir Bachar : je pense qu'il y aurait moyen, pour les intérêts que la Russie porte sur la Syrie (accès à la méditerranée, influence au Moyen Orient, questions économiques et de marchés) d' arriver à ce que Poutine souhaite, sans pour autant soutenir Bachar, mais plutôt l'opposition Syrienne non djihadiste, à condition -c'est à voir- de parvenir aussi à convaincre cette opposition d'accepter ce que souhaite la Russie question influence, marché, port sur la méditerranée (rôle des Occidentaux USA Europe, qui doivent à mon sens "faire un effort" pour comprendre les vues de la Russie, et non plus demeurer sur leurs positions aussi tranchées contre la Russie, une Russie qu'ils ne comprennent pas et dont ils ont bien profité du temps de l'éclatement de l'URSS entre 1991 et l'arrivée de Poutine ...
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Dans l'hypothèse d'une alliance entre LR et FN
- Par guy sembic
- Le 06/10/2016
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... Ce que l'on n'évoque pas du tout, ce dont on ne parle pas, dans une alliance éventuelle ou probable entre LR et FN, tourne autour de cette question :
"Quelle politique en face des lobbies, des grands consortiums, du Marché, de la société de consommation et du pouvoir de cette société marchande dominée par les ultra riches, les actionnaires, les capitaux privés ?"
LR et FN tout comme le PS d'ailleurs depuis l'élection de Hollande et même avant, du temps de Nicolas Sarkozy, de Jacques Chirac et des 2 septenats de François Mitterand ; ainsi que tous les partis affiliés de droite ou de gauche ; ont tous depuis Nicolas Sarkozy et surtout depuis ces 2 dernières années, pour premiers objectifs la sécurité et l'immigration, et tout ce qui tourne autour de ces grands thèmes d'actualité et de société (dont le chômage entre autres) débattus à longueur de journée dans les médias... MAIS en effet AUCUN ne dit qu'il va "faire la peau des grands lobbies" !
Parce que... le "grand, le plus grand problème" de la société actuelle, le problème numéro 1 et de loin, c'est le pouvoir des lobbies, du Marché, de l'Argent (pouvoir qui génère lui, l'insécurité)... Je ne dis pas qu'un pouvoir sans les lobbies serait "plus sécuritaire" mais il ne resterait dans la société que le "noyau dur" de la délinquance (et non plus les "électrons produits et engendrés au delà du noyau dur")...
... Ce que j'appelle le "noyau dur" de la délinquance et de l'insécurité, est naturellement et intemporellement (depuis les sociétés préhistoriques jusqu'à nos jours) irréductible en ce sens que ce sera, que cela fut toujours le même "noyau" d'êtres malfaisants, prédateurs, voleurs, assassins, petits et grands... Quelque que doit le régime, la politique, le modèle social... Le pire étant que parfois, les "grands de ce monde" (dans l'Ancien Régime de monarchie absolue ou dans les années de la Révolution et de Napoléon entre autres, puis de nos jours) ont été les complices ou ont eu partie liée avec les éléments les plus prédateurs du "noyau dur des maffias et de la malfaisance organisée"...
Cependant, les rares périodes durant lesquelles il n'y avait dans la société, QUE le "noyau dur" (par exemple les 2 ou 3 caïds du coin et leurs séides) l'on vivait dans un monde "qui était ce qu'il était" mais qui était "vivable" (et disons le en vérité "un peu meilleur")...
... Alexis Xsipras en Grèce dernièrement en 2015, un homme de Gauche à la tête de son parti Syrisa, n'a pas pu, pris dans le "maëlstrom" de l'économie mondialisée grand-lobbyisée, et surtout de l'Europe de Bruxelles... Echapper à l'attraction irrésistible et gravitationnelle de cette économie subordonnée au Marché, à l'Europe de Bruxelles...
Jean Luc Mélanchon et le Front de Gauche, Marine Le Pen et le Front National, sortis des urnes l'un ou l'autre, inévitablement et en dépit de ce qu'ils préconisent dans leurs programmes respectifs ; seraient tout aussi pris qu' Alexis Xsipras, dans le "maëlstrom" de l'économie lobbyisée mondialisée et de l'Europe de Bruxelles... Car cette économie est telle, sa pression, son oligarchisme sont tels... que les partis les plus farouchement opposés et les plus combattifs, les plus résistants, ne peuvent même en remportant l'adhésion de tout un peuple dans un pays, desserrer les mâchoires de ce formidable étau de l'économie libérale lobbyisée...
Ce seront à mon sens sur plusieurs dizaines d'années, par les liens qui s'établiront peu à peu entre les associations de consommateurs et toutes sortes d'acteurs de vie sociale réunis en associations et en initiatives locales ; que l'étau finira par se desserrer... Dans un mouvement d'évolution qui a déjà commencé et qui voit s'organiser des résistances. Des résistances encore dispersées mais qui peu à peu vont se structurer, se relier entre elles de ci de là...
Les jours des lobbies sont comptés (ils vivent encore leurs meilleurs jours et c'est pourquoi ils sont aussi voraces, aussi prédateurs dans un environnement économique politique et social qui les conforte)...
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La réalité linguistique et donc culturelle, du monde
- Par guy sembic
- Le 19/09/2016
- Dans Articles
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Le langage, oral et écrit, c'est ce qui fonde, à mon sens, en grande partie, la culture d'un peuple...
http://yugcib.forumactif.org/t341-la-realite-linguistique-et-donc-culturelle-du-monde#449
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Au coeur du réacteur
- Par guy sembic
- Le 18/09/2016
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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Le monde est plein de gens qui, faisant intérieurement et par habitude la comparaison d’eux-mêmes avec les autres, décident toujours en faveur de leur propre mérite, et agissent conséquemment. ( La Bruyère )
Il y a aussi des gens qui, par une réflexion intérieure sur eux-mêmes, et par une sorte de nécessité, se posent la question essentielle de l’ existence de ce qu’ils expriment… Ceux là ne se comparent pas aux autres et ne décident pas en faveur d’un « mérite » qui, de toute manière, leur paraîtrait aléatoire si l’idée de ce « mérite » leur venait… Ceux là agissent toujours selon ce qui vit au « cœur de leur réacteur », que cela soit apprécié, contesté ou ignoré… Toute la question est de savoir si ce qui vit dans le réacteur a une réelle existence… Ou n’est qu’une idée, un leurre, une supercherie, une mystification…
Et c’est l’existence de ce qui vit en soi, et non pas la mystification déguisée en ce qui vit en soi, qui a du sens...
Mais ce qui vit dans le « cœur du réacteur » et donc en soi, dépend aussi de la réponse des autres... Ou de leur silence...
Ce qui vit au coeur du réacteur ne dépend qu'en partie, pour moi, de la réponse des autres... Mais aussi de ce que je vois en eux et qui m'existe...
J'admets que ce que je perçois est peut-être faux ou illusoire. Dans le "réacteur", les matériaux sont bien réels, l'énergie qui les anime aussi, mais au coeur même du réacteur, il ne se réalise qu'une "alchimie de l'imaginaire" ...
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Cacahuzac
- Par guy sembic
- Le 16/09/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Cahuzac... "cacahuzac"...
C'est le beau vase bien décoré, ce beau vase qui trônait sur l'étagère tout en haut du buffet, et dont on vient de verser et d'étaler devant le public sur le tapis de la salle, toute la merde qu'il contenait...
Et ce beau vase ainsi exposé à la vue du public par la grâce de la puissance médiatique, avec sa merde déversée, étalée et examinée à la loupe ; honni et promis pour quelques années à l'obscurité d'un recoin tout en bas dans la cave, ne sera plus jamais quand il sera retiré du recoin obscur, ce beau vase qu'il fut du temps de sa "belluzaque" passée...
Ce beau vase décanillé de son étagère d'en haut du buffet, brandi et agité devant le public, pour montrer à ce public qu'une justice existe bel et bien aussi, qui s'exerce contre les puissants tout comme elle s'exerce contre les gens ordinaires...
En vérité, quelle souveraine, quelle puante, quelle ignoble hypocrisie, que celle qui consiste à faire croire au plus grand nombre, et cela par la "grâce"- ou plutôt par la crasse- de la puissance médiatique, que, parce que l'on condamne un puissant qui a fauté, et que l'on désigne un personnage célèbre à la vindicte publique pour sa malhonnêteté ... Le Pouvoir, l'Autorité, la Morale, tout cela est "juste et bon" !
Cette "affaire cacahuzac" à mon sens, est une nappe de table de jardin jetée sur un immense tas de fumier puant, sur lequel fleurissent et se nourrissent autant de belles et grandes plantes toutes aussi éclatantes de couleurs vives les unes que les autres mais toutes aussi nauséabondes et prospérant sur le tas de fumier, et qui elles, ne sont jamais ni coupées ni abattues...
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Ces incertitudes difficiles à supporter
- Par guy sembic
- Le 07/09/2016
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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"On mesure l'intelligence d'un individu, à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter"
[Emmanuel KANT]
... La plupart de nos Intellectuels de la Pensée Unique – oui, à commencer par eux- ainsi que la plupart des gens ordinaires que nous sommes, se réclamant de "quelque culture", culture qu'ils ont, étendue ou en partie dans tel ou tel domaine, ou culture qu'ils croient avoir mais n'ont pas... Tous bourrés de certitudes qu'ils sont du haut en bas de l'échelle sociale, font de leurs certitudes si ancrées en eux, un socle, une pierre angulaire, une surface d'appui, une foi, une religion... Ce qui ne va pas dans le sens de l'Intelligence... Ou plus exactement dans le sens de cette Intelligence qui permet de supporter un grand nombre d'incertitudes...
Toute cette question de quantité d'incertitudes à être capable de supporter, dépend aussi et surtout à mon sens, de la manière dont on est capable de supporter les incertitudes...
Car les incertitudes en règle générale, se supportent mal et parfois même nous pourrissent la vie au quotidien, et font de la relation que nous avons avec les autres, un "parcours du combattant" épuisant et décevant...
Je déplore l'utilisation de ce terme "individu", par Emmanuel Kant (et aussi par la plupart de nos "grands intellectuels et penseurs") pour désigner la personne humaine...
L' "individu" est un "produit" de la pensée unique, un "produit" de la culture des certitudes, un "produit" de la civilisation du marché mondialisé des lobbies...
La personne humaine n'est pas un "produit"...
"L'on mesure donc l'intelligence d'une personne humaine, à la quantité d'incertitudes qu'elle est capable de supporter", dis-je...
L'individu quant à lui, en tant que "produit", n'a pas la moindre question à se poser, dans le sens de "l'intelligence du monde" (du monde dogmatique, formaté, règlementé, étiqueté, répertorié, penséuniqué)...
Les incertitudes, si nombreuses soient-elles cependant, ne sont pas le "doute de tout", car les incertitudes sont un questionnement appelant à une recherche, à une action, à un choix... alors que le "doute de tout" appelle au repli, au "terrier", à la négation même de ce qui existe...
Le "doute de tout" ne va donc pas dans le sens de l'Intelligence...