Articles de yugcib

  • Beau et bien, oui mais...

         L'écriture c'est comme la mécanique, l'électronique ou les fleurs, ou encore la cuisine ou l'aménagement intérieur d'une maison :

    L'on peut écrire comme un pied en faisant beaucoup de fautes d'orthographe mais néanmoins reconnaître et apprécier ce qui est bien écrit avec de belles images de mots...

    L'on peut n'y rien connaître en mécanique et en électronique mais néanmoins être capable de dire "ça marche bien, c'est une merveille"...

    L'on peut ne pas connaître le nom de telle ou telle fleur mais néanmoins trouver cette fleur très belle...

    L'on peut ne pas savoir s'y prendre pour cuisiner tel ou tel mets, manger sommaire et sans façons à chaque repas que l'on se prépare tant bien que mal, mais néanmoins savoir dire "c'est bon" et "merci" à la personne qui excelle dans le culinaire et qui nous a invité...

    L'on peut n'avoir aucun goût, aucune motivation pour l'aménagement intérieur d'une maison, vivre avec la même tapisserie, la même peinture, le même mobilier sommaire et "de toc" durant des années et des années de sa vie ; mais néanmoins savoir dire "c'est beau, c'est bien arrangé" lorsqu'on entre chez une personne qui "sait bien faire"...

    Mais s'il y a dans tout ce que l'on sait faire une grande part de vanité, de besoin de paraître et de se mettre en valeur, de désir de dominer et d'imposer ses vues... Alors tout ce qui paraît beau et bien, même ce qui est effectivement beau et bien... Perd de sa valeur, perd de sa beauté, perd de son originalité, voire n'entre plus que dans le "consommable plus ou moins recherché par tout le monde" ...

  • On est tout seul dans sa peau

    On est tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Ils peuvent dire tout ce qu'ils voudront...

    "Tu aurais pu, tu aurais du"...

    Ils peuvent avoir vu ce que tu as fait, ce que tu n'as pas fait...

    Qui tu as rencontré, avec qui tu as vécu...

    On est tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Ils peuvent te dire "oui mais..." Ils peuvent te dire tout ce qu'ils voudront

    De bien ou de mal

    On est tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Que tu sois aimé ou pas aimé du tout pour telle ou telle raison

    "Si j'avais été à ta place j'aurais fait ceci ou cela"...

    On est tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Avec l'être que l'on a rêvé de rencontrer ou d'être en être sans que jamais ce soit le pied

    On est tout seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Tout seul dans sa peau et...

    Tout seul dans son âme

    Tout seul dans son ressenti

    Tout seul dans son vécu

    Même avec les meilleurs amis du monde

    Même riche et connu

    Même avec tout son talent

    Même une âme belle et forte

    On est tout seul dans sa peau et dans son âme

    Jusqu'à la fin de ses jours

    On est tout seul une seule fois dans toute l'éternité

  • A propos de l'austérité

          De l'os, t'héritais, pauvre corniaud !... Alors que les fauves ont curé toute la viande autour de l'os ! ... Mais fais gaffe pauvre corniaud : y'a encore les chacals pour sucer la moelle à l'intérieur de l'os !

    Et dans le trou de l'os, pauvre corniaud, tu souffleras, tu feras de la musique si t'en as encore la force, une musique pour casser les oreilles des chacals, des fauves, de tous les prédateurs qui ne cessent de hurler que pour toi pauvre corniaud, l'os est encore un trop bon casse dalle !

  • La femme infidèle

    ... Ou du moins "certaines d'entre elles", plus aimantes -à leur façon- que certaines femmes fidèles...

     Les femmes infidèles sont belles comme des indiennes, magiques comme des bohémiennes, et leurs visages sont tout allumés...

    Les femmes infidèles savent la faim que l'on a d'elles et comment on les veut dans la folie qui nous vient, dans le rêve dont on crève, nous les hommes, même les plus pudiques d'entre nous...

    Les femmes infidèles sont infidèles d'une infidélité qui vaut toutes les fidélités du monde : cela s'appelle aimer...

    ... Et que jamais, jamais/jamais... l'on ne jette de pierre ou de quolibet, à la femme infidèle!

    L'on peut toute sa vie durant, vénérer et aimer une femme fidèle, vraiment fidèle, rien que cette femme là dans sa vie... Etre soi même, homme, fidèle à cette femme... Mais avoir pour amie une femme infidèle...

    ... Je serais tenté de penser qu' une certaine catégorie de ces femmes infidèles, seraient par exemple ces femmes, filles et jeunes femmes que l'on voit sur Meetic et autres sites "de drague", Badoo, etc. ...

    Les purs, les moralistes, les rigoristes, qui ne vont jamais sur ces sites de drague ou de rencontres, fustigent ce type de relation "soit-disant amicale" qui bien sûr c'est vrai, se révèle superficiel, intéréssé, et tout ce qu'on voudra y compris le pire...

    Cependant... Réfléchissons deux minutes...

    Ne trouve-t-on pas aussi, sur ces sites de rencontre, ce qui ne se voit pas et qui lui, ne s'exprime pas et serait bien peut-être ce "quelquechose en soi de Tenessee" (la chanson de Johnny Halliday)...

    Et il y a dans ce "quelquechose en soi de Tenessee", "tout un monde"... En fait, tout un être (femme ou homme, garçon, fille, jeune femme, "genre romantisme à deux balles" ou "plus profond")...

    Autrement dit, il n'y a pas que des prédateurs, des prédatrices...

    Que ces êtres ne passent-ils point par autre chose que Meetic, Badoo and Cie ! Ah, internet... internet... L'être dont on rêve et qu'on aimerait bien rencontrer !

    Bon sang, que Dieu prête un milliard de vies à vivre, à l'homme le plus fidèle du monde, afin qu'à chacune de ses vies successives il convole avec chacune de ces femmes à laquelle il demeurerait fidèle et aimant !.. Et qu'il en donne autant, Dieu, de toutes ces vies à vivre, à la femme la plus fidèle du monde !

    ... Mais, cet homme ou cette femme, "le plus, la plus fidèle du monde"... Ne serait-il, ne serait-elle pas tenté(e)... De revivre un milliard de fois sa vie, avec le même homme, la même femme ?

  • Les anniversaires

         Il y aurait beaucoup à dire sur les anniversaires... Notamment ceux que l'on souhaite avec une ferveur toute consensuelle sinon "du bout des lèvres" et "qu'il convient de bon ton de souhaiter afin de ne point passer pour un malotru, un incivilisé, un indifférent... Ces anniversaires qui furent jadis durant deux ou trois ans, ceux de tous et de toutes ces "ex"... Et que nous ne souhaiterons plus...

    Ces "ex" qui furent des êtres "difficiles et à problème" et que l'on ne reverra donc plus, ces "ex" "écueils relationnels" sur lesquels on s'est déchiré et la peau et le coeur et l'âme..

    Facebook, Badoo, tous les réseaux sociaux, en font, de cet évènement qui est l'anniversaire, le "sel de table de la vie", une sorte de "passage obligé" pour dire (façon de dire en vérité) "je pense à toi" (en vérité tu t'en tapes)... C'est comme ces cartes virtuelles genre "Dromadaire"... Ou encore comme ces galeries de diapo qu'on s'envoie par mail, et qui te font durant un bon quart d'heure un gentil petit cinéma d'images émouvantes et drôles assorties d'un petit laïus moralophilosophique...

    Eh oui, c'est triste à dire mais... Dans un vide relationnel quasi généralisé toutes générations confondues en ce monde d'aujourd'hui, et qui ressemble au "désert de Gobi oasissé de campings quatre étoiles galerie marchande"... L'on a inventé tous ces palliatifs, tous ces "passage obligé" que sont ces "outils standard de communication", ces sortes de "clés pour ouvrir les portes"... Effectivement la porte s'ouvre (ou plutôt s'entrouvre)... Mais après ?

    ... Cela dit "BON ANNIVERSAIRE" sincère/sincère/vraiment sincère... À qui, à quelle... Ne sera jamais "un ex, une ex"...

  • A quelle époque de l'Histoire auriez vous aimé vivre ?

         J'aurais aimé naître vers -25000 au temps où coexistaient sur le continent européen (en fait jusqu'en Asie centrale et jusqu'à l'océan Pacifique) les Néandertaliens et les Sapiens...

    ... Ou alors, naître à la fin du 21ème siècle, par exemple en 2098 (pour vivre jusqu'à cent ans en 2198)...

    Il y a 25000 ans, en dépit d'une violence, d'une brutalité et d'une réalité naturelles, l'être humain me semblait "plus humain", que l'humain d'aujourd'hui avec ses soit-disantes "valeurs morales et de civilisation et de droits"...

    ... Au 22 ème siècle, si l'humain sera -vraisemblablement- "moins humain", les humains qui seront demeurés des humains, seront eux, "plus humains" que leurs prédécesseurs toutes périodes passées confondues... (et j'aurais aimé vivre avec ces humains là)...

    ... Mais, en réfléchissant... Je suis tout de même "assez satisfait" de vivre à l'époque présente (entre 1948 et 2048) car je vois, je vis, je suis témoin, de la transition entre "l'ancien monde" (celui d'avant 1990) et le "nouveau monde" (celui d'après 1990). Il y a dans cette transition en effet, "quelque chose qui me passionne, me bouleverse, m'émeut, m'intéresse au plus haut point, me donne de l'espoir, me chagrine fort c'est vrai aussi... et me donne à réfléchir et m'inspire...

    ... Dans ces temps si lointains (par rapport à notre époque je précise) il n'y avait pas de livres... MAIS... Peut-être encore mieux que les livres : la mémoire intacte, féconde, précise... La transmission par le récit en paroles, en chant, de génération en génération... Un aquit de toutes les connaissances par enseignement direct, oralement : c'était cela, les "livres" de l'époque ! Une science de la vie et de la nature absolument colossale pour l'époque, en transmission directe, en savoirs affinés au fil du temps et des expériences vécues...

    À cette époque, je n'aurais "écrit" qu'en parole et j'aurais dessiné la vie des gens dans des cavernes... Et cela aurait été "plus éternel" que tout ce qui aujourd'hui dure après la mort...

    Dans le monde où l'on vit, celui, en gros, qui commence avec l'écriture il y a cinq mille ans, qui passe par les grandes civilisations que l'on connait et étudie, et qui se poursuit encore actuellement (jusqu'à quand?)... Ce sont souvent les orgueilleux et les imposteurs qui réussissent, outre bien sûr ceux qui "ont les moyens" (possessions de biens, de terres, d'argent) et aussi ceux qui ont su "fort bien et à propos, se mouler dans le sens du monde"...

    Avant l'écriture, et plus loin encore, du temps des Solutréens et autres peuples de la fin de la dernière période glaciaire (en gros le "paléolithique supérieur" qui précède le "Néolithique")... C'était, disons... "différent"... Même si "ça faisait pas dans la dentelle" !

    Quand on pense à ces outils de pierre, haches, couteaux, lames, etc. , plus tranchants encore, que nos lames d'acier ! Et au "savoir faire" des gens de cette époque ! Àl'Art, à la médecine (on réalisait des trépanations)...

    Avec l'écriture, le support écrit, le document, le texte, le livre, et à présent le fichier informatique numérisé, l'internet, Google... La mémoire devient de moins en moins nécessaire (puisque tout est inscrit, enregistré et accessible)... Mais... Encore faut-il cependant avoir la volonté, sentir le besoin d'effectuer la recherche, être motivé, et réflechir, analyser, comprendre, faire entrer dans sa vie personnelle et dans la relation que l'on a avec les gens qui nous entourent...

  • Et si l'univers avait toujours existé ?

    "Il y a toujours eu quelque chose"...

    C'est ce que je pense...

    La théorie du "Bing Bang" ne me satisfait pas...

    Pour ce qui est de l'origine de l'être humain, je penche en faveur des théories scientifiques fondées sur des découvertes mais il demeure à mon sens quelques incertitudes ou du moins des données qui font encore défaut.

    Je n'adhère pas aux explications ni aux réponses "toutes faites" données par les religions, à l'idée d'un "Dieu créateur", ni aux sciences dites "ésotériques" ni aux croyances et légendes qui parlent de "dieux venus du ciel" ou "d'êtres très évolués aux pouvoirs surnaturels, venus de l'espace ; j'écarte donc ce genre d'explication tel et sous la forme que cela nous a été donné ou transmis sinon même imposé en tant que modèle...

    Mais j'observe cependant que, durant le temps que l'on passe à discuter de ce genre de questions "existentielles et philosophiques", sens de la vie, origine de l'univers etc. ... Si l'on ne résoud rien, il n'en demeure pas moins que l'on passe un moment ensemble, buvant un verre et ne se "fritant pas"...

    L'oeuf et la poule ont en commun d'être comestibles... L'on ne va pas "pour compliquer les choses", imaginer que la poule est vieille et qu'elle a la peau dure, et que l'oeuf est à moitié pourri ou qu'il contient un poussin mort né...

    Et quand on parle de cinéma, de musique, de littérature, de science... Mais peut-être pas de politique... L'on ne se bat pas, même s'il arrive que le ton monte...

    Il y a toujours ou du moins assez souvent, des points particuliers sur lesquels on se rejoint. Et il est vrai aussi que "faire plus que de raison dans le caca philosophique ou dans le banal érigé en monument littéraire, ça fatigue" !

  • La loi du monde

         Il vient au poète, à l'être d'esprit et de coeur, parfois, un immense chagrin ; le même chagrin que celui qui vient à un enfant dont l'innocence est blessée... À voir le monde tel qu'il est, si sombre, si grillagé, si constellé de points lumineux brûlant les yeux, si allumé de feux aux flammes de sang...

    Un immense chagrin à surmonter cependant...

    Un immense chagrin à surmonter de toute nécessité...

    Seules les âmes fortes s'en sortent...

    Ou les âmes viles et prédatrices...

    C'est cela, la loi du monde.

  • En ces latrines proprettes...

    Où tu te rends chaque jour

    Si de ce naturel orifice que l'on nomme trou de bale

    Cela sonne comme une petite trompette de foire

    C'est que ça sent la vie

    Cette vie que les ans qui passent maltraitent

    T'occasionnant quelques ratés dans le moteur

    Mais cette musique

    Preuve certaine de vie

    Musique de trompette de foire

    Immaîtrisée et incongrue

    Claque aux oreilles des invités

    A proximité dans la salle à manger

    Et suit un bruit de chasse d'eau

    Un bruit de porte refermée

    La porte de ce lieu dit d'aisance

    Où comme par le trou d'une baignoire

    S'en vont les ruines du dernier festin

    Servi amoureusement sur la table

    Par la maîtresse de maison

    Et c'est aussi tout l'orgueil du monde

    Qui sombre en ces latrines proprettes

    Le froc au bas des chevilles

    Le kiki fripé

    Et si au final tu cassais ta pipe

    Le froc au bas des chevilles

    En silence et sans invités dans ta salle à manger

    Assis sur la cuvette

    Et sans la moindre pensée profonde te venant alors

    Toi qui toute ta vie durant fut un penseur à tout bout de champ

    Mais qu'importe le froc au bas des chevilles

    Qu'importe le kiki fripé

    La petite musique de trompette de foire

    Les ruines du dernier festin

    Puisqu'il se lève toujours quelque part

    Dans le vaste monde ou si près de toi dans ta maison ou dans la rue

    Un sourire généreux

    Un regard tombé du ciel

    Une voix qui te touche comme des lèvres venant effleurer

    Une cicatrice ancienne ou nouvelle

    Et que claque brandi haut et fort par quelque fripon de passage

    Un bras d'honneur à l'ennemour et à l'orgueil du monde

  • Facteur à Sarlat

         Autrefois lorsque l'on demandait à un enfant ce qu'il voulait faire plus tard, il disait qu'il voulait être docteur, pilote, ingénieur, pompier... Ou plus rarement, facteur à Sarlat... Peut-être parce que ce gosse là, il avait été impressionné en voyant dans les rues de Sarlat, le facteur, ce personnage si populaire sur son vélo et entrant dans toutes les maisons...

    Et c'est curieux, l'on posait toujours cette question du métier futur aux petits garçons, et presque jamais aux petites filles auquel cas ces dernières répondaient : infirmière, hôtesse de l'air...

    Les temps ont changé... De nos jours les enfants disent “je veux être artiste” ou “je veux être champion”...

    Et aucune petite fille ne dit qu'elle veut être cassière dans un grand hypermarché de Saint Ouen...

    Et... est-ce qu'un petit garçon dit aujourd'hui qu'il veut être manager dans une grande banque du quartier de la Défense ?

    Artiste... Voilà que derrière ce mot magique se profilent toutes sortes d'aspirations : artiste de scène, chanteur, écrivain, musicien, poète, équilibriste, humoriste, dessinateur...

    Champion... Encore un mot magique... Champion de quoi? De foot, de tennis, de natation, de danse, star, chef de bande?...

    Alors autrefois pour devenir docteur, pilote ou ingénieur, il fallait “bien travailler à l'école”, passer son bac, aller en fac de médecine, être reçu à Polytechnique ou aux Arts et métiers...

    Et aujourd'hui pour être champion ou artiste, il ne faut peut-être que passer à la Télé dans un Talk Show, ou avoir été sélectionné sur un terrain de jeux... Mais cela fait tout de même “bien du monde au portillon”, bien plus que du temps des “docteur, pilote, ingénieur, pompier” ou des “infirmière, hôtesse de l'air”... Et pour le “facteur à Sarlat” c'est encore peut-être plus “problématique” puisque les facteurs de nos jours, n'entrent plus dans les maisons et qu'on en voit même sur des scooters avec des tenues d'extra-terrestres et des casques à visière noire.

    À défaut de devenir artiste ou champion, on fait chômeur, un stage de formation bidon, serveur dans un bar ou employé de banque ou vendeur de fringues et de gadgets dans une galerie marchande de Grande Surface... Et "encore heureux" si l'on peut être pris "à temps partiel au tarif du smig horaire" comme technicien de surface ou caissière au Grand Leclerc Géant du coin...

    Ou encore, pour les rêveurs, les "ceu's qui veulent pas "entrer dans le Système", on “fait un bouquin”, on “violonise”, on écume les forums sur le Net, on fait des blogs, on "fait un carton sur Facebook"...

    Et puis c'est vrai, maintenant on se fait à l'idée qu'on ne sera à la retraite qu'à 67 ans... Même si en 2050 il y aura -je crois bien- beaucoup moins de centenaires qu'il n'y en a encore de nos jours en ces années 2010 – 2020 ... et peut-être 2030 à la limite...

    Et toutes ces maisons de retraite médicalisées que l'on construit actuellement, qui coûtent déjà 2000 voire 2500 euros par mois par pensionnaire... Qui coûteront deux trois fois plus en 2040 et que les futurs vieux devenus trop pauvres voire sans ressources ne pourront pas se payer ?

    ... Si j'étais banquier, homme d'affaires, investisseur, PDG d'un grand fonds de pension américain... Je ne mettrais pas mon fric dans un vaste programme de construction de maisons de retraite privées : c'est "un filon" ces années ci, mais pas après 2040...

    ... De toute manière, “tout le monde veut être quelque chose que tout le monde ne fait pas”, chacun se lance dans "quelque chose que les autres ne font pas", tout le monde dans sa vie écrit, peint, fait de la musique, enfin un "truc original auquel on n'avait pas encore pensé et qui va peut-être avoir du succès, se vendre, te faire connaître"...

    Si les "temps de jadis" étaient "très durs", et certainement "pas si moraux" que l'on le dit aujourd'hui, si "dans le temps" on passait sa vie dans l'anonymat, dans le dénuement et sans autre perspective qu'une vie très banale faite uniquement de labeur et de contigences matérielles, si tout le monde n'était "rien de rien" en particulier...

    Les "temps d'aujourd'hui", ces temps que l'on dit être si prometteurs, si "nouveaux", si emplis de perspectives de développement personnel pour chacun... Ne sont en réalité qu' eaux de vaisselle et crevettes qui sentent le sexe sale... Avec d'énormes enseignes lumineuses, des galeries marchandes à perte de vue, et de la téléphonite i-phonite smartphonite ordinatorite généralisée ne faisant de toi qu'une "vedette" à 50 zaps par jour...

  • Rues & Cie Epinal

         Ce festival de spectacles de rue a lieu tous les ans à Epinal, au mois de juin... Cette année 23 compagnies étaient présentes durant trois jours... Cela commençait le vendredi soir le 14 juin et finissait le dimanche soir 16 juin...

     

    À noter cette compagnie, en particulier, "Le Snob", musicomicale parade, spectacle en fixe au début puis en déambulation, qui partait de la place des Vosges...

    Un petit texte très subversif nous fut lu juste avant le départ de la place des Vosges : ce texte finissait ainsi " Aux Arts" mais l'on croyait entendre "Aux armes citoyens", vu le propos qui précédait et qui n'était "pas piqué des hannetons" !

         À noter également, ce duo pour un cheval et un danseur, compagnie "Ma bête Noire" : sans doute là, et de loin, ce spectacle était d'une facture artistique et poétique "au dessus de tous les autres spectacles" tant il y avait d'émotion, de sens, de profondeur, d'humanité, de sens de la relation avec l'animal, un magnifique cheval noir à crinière comme des flammes noires...

     

  • Le monde, l'univers ...

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              La nature, le monde, l'unvivers, la vie... Tout cela "ne fait pas dans la dentelle"... C'est violent, mais c'est vrai, intemporellement vrai... Et il y a dans cette violence, une stupéfiante et souveraine beauté, une pureté à vrai dire...

     

  • Il, elle ...

    Il, elle... N'apparaît que pour toquer à la vitre de ta fenêtre donnant sur la rue : il faut tout de suite lui ouvrir la fenêtre, comme si le geste d'ouvrir la fenêtre s'imposait de lui même...

    Il, elle... Se raidit dans ses certitudes prêtes à porter qui lui vont comme un sac de patates va sur le dos d'une femme...

    Il, elle... Court comme un chat dans la rue où tu demeures mais ne vient jamais gratter au bas de ta porte...

    Il, elle... S'éloigne, qui fut cependant si proche...

    Il, elle... N'a plus le même visage mais c'est toi qui ne vois plus ce visage tel que tu le vis jadis...

    C'est ainsi, l'ennemour : comme une certitude d'amour, un vêtement prêt à porter qui te va sur toi comme un sac de patates avec de drôles de dessins imprimés dessus...

    Et il faut toujours que la fenêtre s'ouvre...

    Et il faut toujours que le petit chat vienne gratter au bas de la porte...

    C'est toujours la faute de la dureté du monde...

    Mais il y a dans la dureté du monde une déconcertante et souveraine beauté qui, lorsqu'elle nous apparaît, est peut-être une réponse à certaines de nos interrogations, et, à coup sûr... "fout en l'air notre orgueil de merde" ...

  • Gauche éclairée et Droite éclairée...

         S'il existe une Gauche "éclairée", il existe aussi une Droite "éclairée"...

    À un certain niveau de pensée, de réflexion, de culture, de sens de la relation humaine, de "dimension d'humanité" on va dire... Etre de Gauche ou être de Droite, cela n'a plus beaucoup de sens... C'est juste une question de sensibilité ou de "vision personnelle" du monde, ou d'environnement familial ou social dans lequel on a vécu depuis son enfance, de même qu'on est catholique ou protestant (pratiquant ou simplement de tradition avec des "racines")...

    S'il existe une Gauche "éclairée" et une Droite tout aussi "éclairée", en revanche il n'existe pas de fanatisme éclairé. Tout fanatisme, politique, religieux, idéologique, est obscurantiste...

    De "Gauche éclairée", je citerais par exemple Albert Camus ; et de "Droite éclairée" je citerais toujours par exemple, Jules Roy... Quoique Jules Roy (l'auteur des "Chevaux du Soleil") ait été "de Droite" jusqu'à l'âge où il partit engagé en tant que militaire dans la guerre d'Indochine, puis ayant quitté l'armée pour se consacrer à la littérature, devint un révolté et écrivit sur les bombardements au dessus de l'Allemagne en 1944/1945, et sur les atrocités commises en Indochine par les troupes françaises de 1947 à 1954...

    Dans la "Gauche éclairée" tout comme dans la "Droite éclairée", s'exprime par la parole, par l'écrit et par l'acte, cette révolte contre la "pensée unique" (pensée inique à vrai dire) des uns ou des autres, et qui s'impose dans l'opinion publique... Pensée commune, médiatisée et organisée, qui "instrumentalise" à son profit, les "extrémismes" ou les fanatismes...

    Je suis persuadé que dans les temps "actuaux" (pardon pour la forme grammaticalement incorrecte mais volontaire de ma part), il existe des esprits, de jeunes esprits même, des écrivains, des penseurs, des philosophes, des gens de culture, tout à fait contemporains (c'est à dire fin 20ème début 21ème siècle) et qui sont vraiment des "éclairés"... Dans le sens de ce que j'appelle ou définis "éclairé" ... Avec même, dirais-je, encore davantage de "gravité", de réalisme, de dimension humaine, de courage de dire et de faire... De "vrais témoins" de notre époque... Mais ces hommes et ces femmes là, ces écrivains là, ces penseurs là... Ne font pas la Une de l'Actualité dans les Médias, surtout les "grands médias", et... "il faut pour savoir, aller les chercher"...

  • La France de Hollande

          La France de Hollande en 2013 c'est comme la France de la Régence de Philippe d'Orléans de 1715 à 1723...

    Un gouvernement d'improvisation, de mesures apparemment audacieuses mais aussitôt retirées ou abrogées, et des innovations aléatoires...

    Mais sous la Régence de Philippe d'Orléans, a sévi la "Chambre de Justice" qui, un peu à la manière du Comité de Salut Public de la Révolution en 1793/1794, poursuivit et "martyrisa" les "trop riches", ceux qui avaient trop bien réussi dans les affaires réputées "louches", et qui prétendit s'attaquer à la corruption par l'argent, aux "paradis fiscaux" de l'époque... Mais qui en définitive fut une catastrophe économique dans un pays déjà lourdement endetté par le règne de Louis XIV, et en fait, profita honteusement à toute une "côterie" de gens de cour et de gouvernement de la Régence...

    Un édit de 1717 supprima la Chambre de Justice (qui ne dura donc que deux ans) mais trop de scandales avaient été révélés, trop d'iniquités commises...

    La France de Hollande et de Jean Marc Ayrault, c'est comme la France de la Régence de Philippe d'Orléans, mais avec cependant (et ce n'est pas négligeable)... Les "Roués", la débauche, les petits soupers canailles et pornos du Palais Royal, en moins ! (On va dire qu'en 2013 dans la France de Hollande et des gens de pouvoir, gouvernement, ministres, députés, élus divers, milieux intellectuels de Gauche, etc. ... L'on peut "y avoir vent" de quelques "soirées pétard" par ci par là – puisque le tabac a "si mauvaise presse"- et de quelques infidélités, coucheries, cocufactions sans grand éclat, sans grande publicité, enfin "pas de quoi fouetter un chat")...

    Ouais... Sous la Régence, c'était "assez salaud, assez canaille" ces histoires de "Roués" dont s'entourait Philippe d'Orléans ! ...

    On va dire (rire)... Que la France de Hollande est plus "morale" ! ... Mais peut-être pas question "pognon", finances, économie, dette, banquiers, et tout ça sous la coupe des dirigeants de Bruxelles !