Articles de yugcib
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Sur ces places de village...
- Par guy sembic
- Le 01/05/2017
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... Sur ces places de village où depuis tant d'années je vis et suis le plus aimé, je ne joue pas ma musique...
Du moins pas cette musique que par ailleurs je joue sur des places où je ne suis pas forcément attendu...
Sur ces places de village où je vis et que depuis tant d'années j'aime, je n'écoute pas la musique qui y est jouée, du moins pas cette musique qui n'est point celle qu'il me sied d'entendre...
C'est étrange, stupéfiant, et surtout dramatique, lorsque les personnes qui nous aiment le plus, sont celles qui ne nous rencontrent pas là où l'on aimerait être rencontré...
C'est tout aussi étrange, tout aussi stupéfiant et surtout tout aussi dramatique, lorsque nous ne rencontrons pas les personnes que l'on aime le plus, là où elles aimeraient être rencontrées...
J'imagine une sorte d' "au delà" où ce qui n'a pas été dit sera dit, où ce qui n'a pas été osé sera osé, où le silence sera rompu...
Rompu mais pas déchiré...
Mais dans cet "au delà" que j'imagine, je volerai peut-être sans que les personnes que j'ai le plus aimées me voient pour autant voler de ce vol que j'avais de mon vivant.
... Dans cette France soit-disant "nouvelle et le vent en poupe" à laquelle seize à dix-huit millions de citoyens vont "plus ou moins se rallier" le 7 mai 2017, il se pourrait bien que sur toutes ces places de village où je ne suis guère trop attendu, je choisisse le banc tout là bas, tout au fond, pour m'asseoir et ne parler que de mon regard...
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Les deux formes de dictature...
- Par guy sembic
- Le 29/04/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Il y a deux formes de dictature, aussi inacceptables l'une que l'autre : celle qui met des muselières et donne des coups de bâton ; et celle qui met une olive bien huilée dans le fondement...
Dans l'une comme dans l'autre il y a des degrés, mais les degrés sont comme les barreaux d'une très courte échelle.
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Whirpool...
- Par guy sembic
- Le 28/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'ouvrier Ukrainien qui va travailler chez Whirpool en Pologne, encore moins cher qu'un ouvrier Polonais ; ne serait-il pas plus "heureux" au fin fond de sa campagne Ukrainienne, avec 2 vaches, un cochon, 2 dindons et un âne... Un âne attelé à une charrette lui servant pour se déplacer, d'Audi ou de Duster ? ... Dans sa petite maison au toit à 2 pentes, une porte d'entrée et une fenêtre de chaque côté de la porte, des murs crépis à la chaux et des fleurs de son jardin sur la table de sa salle à manger cuisine ? ... Plutôt que de rêver d'un pouvoir d'achat comparable au pouvoir d'achat d'un ouvrier Français, Allemand ou Anglais ou même Polonais ; d'un "pouvoir d'achat" lui permettant tout juste d'avoir une télévision à crédit, un téléphone portable à carte, le dernier Marc Lévy traduit en Ukrainien, un caddie empli d'articles en promo en sortant d'un Discount, l'illusion d'une vie meilleure et les soucis et le stress qu'il n'avait pas au fin fond de sa campagne Ukrainienne ?
Ce mode de vie, de développement, de consommation, qui est celui que nous connaissons en Europe, en Amérique du Nord, et en partie dans quelques pays d'Afrique et d'Asie ; est-il un "modèle" pour un Ukrainien, pour un Malgache, pour un Malien ?
Est-il "veau d'or-durable" pour un Européen, un Nord Américain, un Chinois de Pékin appartenant tous les trois à ce que l'on appelle "la classe moyenne" ?
Est-il " acceptable" et doit-il être maintenu, avec toujours plus de disproportion et d'écart entre les 1% les plus riches et les 99% que nous sommes, relativement aisés ou pauvres et cela même dans tous les pays du monde?
S'il doit y avoir un "modèle de développement", ce ne peut-être à mon sens qu'un "modèle" qui s'appuie et se définit essentiellement et prioritairement sur l'accès aux soins de santé, à l'éducation, à l'eau, à l'électricité, à l'internet, à la nourriture, à l'énergie, au logement... Pour tous les peuples de la planète...
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Le "bon chic bon genre" qui triomphe...
- Par guy sembic
- Le 25/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Avec le "ralliement" (notez les guillemets) de François Fillon et d'une grande partie des LR à Emmanuel Macron, je comprends d'autant mieux à présent le peu de "porosité" qu'il y a entre les Républicains (ex UMP) et le FN...
En effet, ce que l'ex UMP ne peut pas saquer, ce qui les dérange autant, c'est, du FN de Marine Le Pen et de Florian Philippot, le côté "anti système", le côté "gauche peuple", le côté anti Europe de Bruxelles et de la mondialisation, du libéralisme débridé, de la domination de la grande finance ; en somme oui, tout cela que l'ex-UMP exècre, combat... de ce côté FN "peuple", peuple qui subit, qui souffre, qui est méprisé et qui, notons le, en partie, s'il ne vote pas FN, vote Jean Luc Mélenchon chez lequel on "retrouve" ce côté "peuple" anti système, anti libéral sauvage, anti Europe de Bruxelles...
Je ne vois pas comment Emmanuel Macron, ce faux Christ, cet illusionniste, ce libéral sociétal, cet intellectuel des Grandes Ecoles à mille lieues d'une jeunesse et d'un salariat qui souffre et subit, pourra parler à cette jeunesse sans diplômes et réduite à la précarité, des zones rurales et des périphéries des villes ; pourra parler à tous ces gens du peuple qui s'abstiennent de voter ou qui votent Marine Le Pen ou Jean Luc Mélenchon !
Macron, il ne sait vraiment parler, en fait, qu'à toute cette caste élargie de "bobos", de gens situés "du bon côté de la barrière, accros de produits de consommation de loisirs et de culture et d'équipements technologiques, domotiques, derniers modèles de voiture, aménagement d'intérieur de leur maison et de leur jardin, leur disant à tous ces gens là, que l'Europe ne peut qu'avoir du bon, que la libération de l'économie et du travail va les rendre "plus riches"... Et, à la limite, pour les "moins bien lotis", qu'ils retrouveront une "dignité" dans un travail à 1200 euro/mois ou un CDD à 800 euro "30 heures-c'est mieux que rien ça te remet dans le circuit" !
A cette jeunesse sur le carreau, à ces salariés modestes, à ces gens du peuple, Macron s'il parle c'est en tenant un discours plat, inconsistant, avec des mots creux!
Le fait qu'il ait fêté sa victoire du 1er tour comme s'il avait été déjà élu au second, dans cette brasserie branchée de Montparnasse en compagnie de ses "followers" et de toute sa clique... En dit long sur la distance qui le sépare d'un peuple qui souffre et subit, d'une jeunesse sans avenir...
Le "bon chic – bon genre" qui triomphe, avec de l'illusionnisme et de l'olive bien huilée dans le fondement, ça fait toujours des "lendemains qui déchantent"... et de la brûlure par où ça passe après une digestion difficile...
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La France de Macron dans le sillage du libéralisme lobby-isé...
- Par guy sembic
- Le 25/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... J'ai sans cesse espéré depuis fin janvier durant toute cette campagne électorale, qu'enfin la France de deux visages, celle de Jean Luc Mélenchon et de Marine Le Pen ; allait réussir à gagner contre la France de deux autres visages, celle de François Fillon et d'Emmanuel Macron...
Certes la France de Jean Luc Mélenchon et la France de Marine Le Pen n'ont pas la même sociologie, la même culture, la même vision, le même visage... Mais il y a bien cependant et c'est indéniable, du côté de Jean Luc Mélenchon comme du côté de Marine Le Pen, cette rupture très nette avec la France de François Fillon et la France d'Emmanuel Macron, autrement dit, la France du libéralisme économique sous la domination des marchés, de l'Europe de Bruxelles et de l'Allemagne, la France du développement durable et de la croissance ne profitant qu'à la partie la mieux lotie de la population...
La France d'Emmanuel Macron, qui se veut "sociale et progressiste dans ses valeurs du temps présent" n'en est pas moins celle de toute une "caste élargie" de "bobos" des villes et des zones rurales urbanisées "bien dans ses baskets" et immergée dans le monde de la consommation de masse en équipements loisirs technologies produits culturels habillement sports alimentation vacances restauration spectacles... Une consommation de masse soit dit en passant, qui n'est vraiment accessible qu'à une partie de la population, qui a ses clientèles, qui lance des modes, suscite des engouements et des dépendances... C'est bien cela, oui, la France d'Emmanuel Macron, qui commençait déjà à avoir "le vent en poupe" dès le début de la campagne électorale... Et qui maintenant, depuis le 23 avril, gagne...
Ainsi la rupture, cette rupture que j'appelai de tous mes voeux, cette rupture avec la France de François Fillon ou la France d'Emmanuel Macron ; ne s'est point faite...
Ne nous y trompons pas : la France d'Emmanuel Macron est (sera) une résultante, une "déviation" de la France Hollandiste... Elle se présente "nouvelle", "innovante", "En marche" oui... Mais elle n'en demeure pas moins dans le sillage d'une économie libérale mondialisée dominée par les lobbies, elle va peut-être faire baisser le chômage mais au prix d'une pauvreté accrue en nombre, d'une pauvreté tant bien que mal "assistée"...
Et c'est à cette France là, d'Emmanuel Macron, que se "rallient" François Fillon, Benoît Hamon... et peut-être aussi une partie de l'électorat de Jean Luc Mélenchon... Contre "l'épouvantail" du Front National! Autrement dit comme en 2002 le Front Républicain! (la même chanson)...
"Je ne marche pas, cette fois, dans cette philosophie" : le 7 mai je voterai blanc !
Dans les derniers quinze jours de la campagne électorale, quand j'ai vu Fillon "remonter" de 17 à 21, cela m'a énervé... Mais je ne voulais pas non plus voir Macron au second tour... D'ailleurs, j'avais dit ce que je pensais de Macron dès le mois de février...
Je pète donc "un câble et demi" avec "Macron/Le Pen" plutôt qu'un seul câble que j'aurai pété avec Fillon/Le Pen...
Sous Sarkozy, Fillon je pouvais pas l'encadrer... Mais quand il a eu son "affaire" fin janvier courant février, qui l'a plombé, j'ai trouvé "vache et indécent" cet acharnement des médias et d'une partie de la classe politique y compris de sa famille politique, à le perdre, l'enfoncer, le calomnier, le salir...
... J'exhorte les électeurs de François Fillon, de Jean Luc Mélenchon, de Benoît Hamon... A voter blanc massivement le 7 mai, afin que Macron ne soit élu que par défaut et sans l'adhésion de plus de la moitié des électeurs -s'il doit être élu...
La réalité c'est que dans ce pays, la France, la majorité des électeurs, au premier tour, se répartit entre Marine Le Pen, Jean Luc Mélenchon et Nicolas Dupont-Aignan... Et donc ne veulent plus de la France du "système" droite classique- ni droite/ni gauche ex hollandiste- droite sociale libérale (c'est tout ça le système)...
Donc, le seul choix qui reste à faire au second tour, c'est le choix du bulletin blanc qui exprimera le refus du système...
... Comme s'il était DEJA élu au second tour à coup sûr... Emmanuel Macron et ses amis ses proches ses followers s'en est allé fêter sa victoire en ce "lieu branché" qu'est cette brasserie du quartier Montparnasse, là où se réunissent les élites du show biz, du monde des artistes et des intellectuels en vue... Suivi par une nuée de journalistes et de photographes... Pour des "Une de grands magazines et de reportages télévisés dans le monde entier" ! Il y avait là une sorte d'"indécence", de "voyeurisme" !
Quand Nicolas Sarkozy avait fêté sa victoire au Fouquet's en 2007, au moins il était, lui, Nicolas Sarkozy, élu !
Une raison de plus, cette fête dans cette brasserie de Montparnasse, de Macron et de ses followers... pour voter blanc au second tour !
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Réalisme économique, et immigration...
- Par guy sembic
- Le 17/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... En ce qui concerne le réalisme économique (résistance/opposition à l'Europe de Bruxelles) , je pense que Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen "pourraient s'accorder".
Cependant, Jean Luc Mélenchon me semble "plus dur" (plus radical) que Marine Le Pen, dans la mesure où Jean Luc Mélenchon déclare tout à fait clairement qu'il ferait sortir la France de l'Union Européenne (et de l'Euro)... et cela avant même de proposer aux Français un référendum sur la sortie de l'Union Européenne. Son argument "tient la route" : la France avec ses 66 millions d'habitants, ses richesses, son potentiel réel, n'est pas la Grèce d'Alexis Xsipras! L'Europe ne peut se passer du partenaire, du voisin qu'est la France, et en face du "jusqu'au-boutisme" de Jean Luc Mélenchon, l'Europe de Bruxelles ne pourra que céder, plier!
En ce qui concerne l'immigration, Marine Le Pen est plus "réaliste" si l'on veut, que Jean Luc Mélenchon... (Mais je dis "plus réaliste" avec "quelques réserves")...
Il faudrait que le réalisme de Marine Le Pen en matière d'immigration, puisse "rejoindre" si l'on veut, ce qu'il y a de réaliste dans ce que pense Jean Luc Mélenchon en matière d'immigration.
Le réalisme qu'il y a dans l'immigration, réside dans la faculté, dans le contexte économique et de société, qu'un pays qui la voit arriver, doit pouvoir la gérer au mieux de ses intérêts et des intérêts de ses citoyens...
Là où cela pose problème et va contre le pays, contre les citoyens de ce pays ; il faut "modérer, filtrer"...
Là où c'est bénéfique et ne pose aucun problème en matière de sécurité, et pour autant que l'on ait la capacité d'accueillir ; il faut laisser passer... (mais pas en grande quantité, ça on peut pas)...
Nous ne sommes plus, il faut le reconnaître c'est une réalité : comme en 1920 aux USA où des milliers de migrants venus d'Irlande, d'Allemagne, de Pologne, d'Italie, pouvaient débarquer par bateaux pleins de gens, et s'installer, travailler, faire leur vie dans un pays (les USA) où il n'y avait que quelques dizaines de millions d'habitants sur un territoire grand comme l'Europe... Imaginons plusieurs millions de migrants venus d'Afrique, du Moyen Orient, enfin, d'un peu partout dans le monde, débarquer dans les ports et les aéroports de France, un pays de 66 millions d'habitants et de 550 000 km carrés ! ... Dans le contexte économique et social d'aujourd'hui !
Ce qu'il faudrait, c'est que le monde "change" (en mieux), qu'il n'y ait plus toutes ces guerres, qu'il n'y ait plus autant de misère dans des tas de pays, autant de pauvres aussi pauvres, autant de populations qui ne cessent de croître... et pas des catastrophes climatiques à répétition par ci par là avec des territoires immenses envahis par les eaux ou battus par les vents des tempêtes...
L'on pense, certains pensent (et ils ont raison) qu'il faudrait investir dans le développement humain, économique, dans des endroits comme le Sahel en Afrique, afin que les gens n'aient plus besoin de partir... Encore faudrait-il (et c'est bien là le gros problème) que dans ces pays qu'il faudrait aider afin qu'ils puissent se développer, qu'il y règne une certaine sécurité ! (allez donc, aujourd'hui, promouvoir une action humanitaire au Mali, par exemple)... Envoyer des médecins, des creuseurs de puits, des enseignants, des humanitaires, des concepteurs de projets de développement ... pour qu'ils soient assassinés ou pris en otage...
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Macron ou Fillon, pauvreté et inégalités accrues...
- Par guy sembic
- Le 16/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Il est immoral" selon Emmanuel Macron ou selon François Fillon, de percevoir des revenus à peu près équivalents au SMIG (aides sociales, indemnités de chômage, allocations diverses) sans être obligé de travailler...
Mais n'est-il pas tout aussi "immoral" de devoir travailler pour avoir un revenu -le plus souvent- inférieur au SMIG, lequel SMIG soit dit en passant est jugé "trop élevé" parce que coûtant le double à l'employeur avec les charges sociales ?
Vu de l'étranger, le "système Français" qui permet aux pauvres de vivre sans travailler, est une "exception", une "aberration"...
En Angleterre, en Allemagne, entre autres pays de l'Europe, les pauvres travaillent certes, mais ils sont plus nombreux dans une pauvreté qui s'apparente à une forme moderne d'esclavage.
Il n'est pas difficile de comprendre pour quelle raison un pauvre en France, quitte à demeurer pauvre, aime encore mieux rester pauvre sans travailler que d'être tout aussi pauvre en travaillant...
Le "grand argument" des "droite-et-centre" et d'une part importante de gens en France ayant des revenus modestes et qui ne sont pas à gauche, consiste en l'idée que les riches (les très riches) si Mélenchon passait (ou Marine Le Pen) iraient placer leur argent ailleurs, quitteraient la France... Donc selon eux, il faut accepter que les riches continuent d'être riches et même les laisser s'enrichir encore plus, puisque c'est eux qui "créent de l'emploi"...
En fait -et de fait- les riches même quand ils demeurent en France, placent leur argent dans les "paradis fiscaux" donc hors de France dans des pays à fiscalité et dispositions plus avantageuses pour eux...
Les riches n'investissent pas ou très peu, juste pour faire croire qu'ils soutiennent l'emploi dans le meilleur des cas (mais quel emploi sinon celui en partie, de travailleurs étrangers importés sur les chantiers de grands travaux)...
... Macron : davantage de pauvreté (dans les mêmes proportions qu'en Allemagne ou en Angleterre) avec certes, un peu plus d'emploi (mais quel "emploi" soit dit en passant)...
... Fillon : idem qu'avec Macron, mais avec aussi, une inégalité encore plus grande entre les plus riches et les plus pauvres... Et, le catholicisme traditionnaliste catéchisme messe le dimanche la famille la valeur travail, pour que les pauvres et les modestes se résignent soutenus par la foi qu'ils ont dans les valeurs chrétiennes éternelles...
... Travailler, c'est bien mieux, bien plus intéressant, bien plus valorisant, tant sur le plan "développement personnel" et "relation sociale" -et perspective d'avenir... En gagnant au moins une fois et demi voire deux fois plus, que de vivre avec des revenus de pauvreté assistée ! Mais travailler en demeurant aussi pauvre que sans travailler, c'est de l'esclavage, ce n'est pas un avenir!
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Petit dialogue littératoquélectoral ...
- Par guy sembic
- Le 13/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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La fille, très mordante et "un peu portée sur la chose" :
Tu me le mets, lent et chaud ?
Et, ajouta la fille : on se descend , après, ma Kronenbourg en carton de 24 ?
Non, c'est pas la peine, fais moi plutôt un poutou, qu'il dit, lui...
La fille, "un peu philosophe sur les bords" :
Ah, mon art tôt matin, d'écrire, chemine ad patres et non plus sur la Toile si je meurs subitement devant mon ordinateur avant que ne se lève le jour...
Lui :
T'as dormi dans ton lit ou sur ton canapé ?
Elle :
Ah, ce lit, non, j'ai dormi sous le pont, saignant du nez au réveil, et je suis allée à la salle de bains...
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Les voies de la Culture
- Par guy sembic
- Le 11/04/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Les voies de la Culture, là où commence le Territoire inconnu et parfois même dans la traversée du Territoire connu ; tout comme les voies de Dieu, sont "impénétrables"... C'est la raison pour laquelle on veut à tout prix que les voies, celles de la Culture comme celles de Dieu, soient pavées, asphaltées, qu'elles aient des bornes tous les kilomètres, des panneaux directionnels lorsqu'elles se croisent, que l'on y trouve tout au long de leur tracé dans un paysage de montagne, de forêt ou de plaines herbeuses, des gens cheminant se rencontrant devisant ou se croisant sans se voir ou se jetant des cailloux... Mais cela ne rend pas pour autant les voies, "pénétrables" puisque des herbes que l'on ne peut écarter tant elles sont drues recouvrent les pavés, puisque les bornes et les panneaux ont des marques qu'il faut comprendre, puisque les gens cheminant se rencontrant devisant se croisant ou se jetant des cailloux sont autant étrangers à nos yeux que tout ce qu'il y a d'étranger en nous mêmes...
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De la relation avec le voisinage...
- Par guy sembic
- Le 11/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... L'on entend souvent dire -et "à juste titre d'ailleurs"- "les gens ne se voient plus, ne se parlent plus, s'ignorent, demeurent l'un à côté de l'autre, une clôture d'un mètre vingt à peine et en grillage les sépare, et ils ne se connaissent pas, ne se disent même pas bonjour"!
Mais j'observe que, lorsque les gens se connaissent, étant voisins, se disant bonjour, se donnant des nouvelles ; les uns, autant que les autres, ne se préoccupent jamais du fait de l'opportunité du moment de l'échange, si l'autre justement, a envie oui ou non, de passer "trois heures" à discuter de ceci de cela, debout, derrière la clôture... Ce que je vois, souvent, c'est que l'un ou l'autre (en fait l'un ET l'autre) n'ont pas entre eux cette sorte "d'entente tacite et commune" qui fait que, en l'occurrence, à "ce moment là précisément", un "simple bonjour" ou "trois mots échangés" suffiraient...
Ainsi lorsque ton voisin était depuis huit mois parti, qu'il revient un beau soir, comme ça, un soit d'été d'encore grand soleil où tu avais prévu de t'installer pour un casse-croûte sur ton banc (les fenêtres de la maison du voisin sont ouvertes et à cinq mètres de ton banc)... Tu te dis (tu "peux te dire") : "bon sang, j'ai envie d'être tranquille comme je l'étais hier et avant hier, et j'ai pas envie du tout de devoir discuter "trois heures" de ceci de cela, avec le Antonio qui revient de son Portugal", et "au bout du compte", tu restes à l'intérieur de ta maison, une fenêtre ouverte qui donne sur ton jardin mais pas du côté de la maison de l'Antonio...
... Autre situation (entre autres) :
Tu reviens de courses, plein de choses à ranger, tu sors de ta bagnole, t'as envie de pipi, tu fais fissa pour ouvrir la porte de ta maison, avec au bout du bras un sac de commissions... Et merde, juste à ce moment là, v'là que le voisin il se pointe dans son jardin, qu'il te voit et qu'il t'interpelle, et au lieu de te dire un simple bonjour v'là qu'il commence à embrayer "patates salades le temps pourri qu'il a fait avant hier le monde va mal, ah ces politiques etc." Moi, honnêtement j'vais vous dire : dans ce cas je dis "vous permettez, deux minutes, je reviens tout à l'heure"! (à la limite je propose un rendez vous tel matin telle heure, surtout si on s'est pas vu pendant huit mois)...
Ou encore : tu reviens d'un séjour de vacances, il est huit heures du soir, il fait encore bien jour, tu commences à ouvrir ton coffre de toit pour sortir des affaires, ton vélo est encore accroché au porte vélo... Et v'là l'voisin qui se radine, "eh bonjour comment ça va" puis patates salades la politique le temps qu'il a fait tout va mal, et que j'te rembraye et ça dure "trois heures"... Merde, t'es crevé, tu t'es farci mille bornes, "patates salades" t'en a rien à foutre!
J'ai connu un jour un type, un Nord Africain très porté sur la tchatche, le contact humain, la relation, la convivialité, l'accueil etc. ... Vraiment un "type bien" tous points de vue... Il me disait "moi vous savez, même quand j'ai quelquechose sur le feu, même quand j'ai un truc hyper urgent à faire, à n'importe quelle heure s'il vient quelqu'un me voir, je fais passer l'accueil de l'autre avant toute chose, je laisse tomber sur le champ, en l'état que c'est, tout ce que je faisais avant qu'il, qu'elle arrive"...
Bon, moi, je partage pas "tout à fait" on va dire, cette "philosophie" du contact humain, de la relation, de l'accueil, de la disponibilité.... Suis-je pour autant, un "mauvais coucheur", un "égoïste" ?
Je pense que pour l'accueil, la disponibilité, le partage, la communication, la relation... Il faut nécessairement -à mon sens- "de la circonstance adéquate", des situations bien précises qui font que c'est possible ou pas à ce moment là... Sinon ça va pas, tu subis, tu fais semblant, et "ça t'emmerde" ...
Et après, certains, enfin certains s'étonnent que tu ruses, que tu te détournes, que tu contournes, que tu passes par là plutôt que par là, pour pas voir ton voisin, lequel voisin d'ailleurs, croit que tu te fous complètement de lui, ou que tu fais le fiérot... Alors que t'as tout simplement, tout naturellement, pas envie du tout de discuter "trois heures patates salades" avec lui!
Je peux pas saquer de la part de certains, ces "leçons de morale" portant sur l'accueil, sur l'écoute de l'autre, sur tout ce qu'on entend, d'une hypocrisie à vomir de dégoût !
... C'est que (c'est ce que je dis) "patates salades le temps qu'il fait la politicaille le monde qui va mal la nouvelle bagnole d'un tel la dernière nana de tel rappeur qu'est passé à on n'est pas couché, tout ça, ça fait pas une amitié une relation un lien durable avec ton voisin"!
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N'y a t-il de littérature et de poésie, que dans le réalisme ?
- Par guy sembic
- Le 08/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Il n'y aurait -à mon sens- de littérature, de poésie, d'art d'écrire ; que dans le réalisme... Dans un réalisme qui se fonde sur la connaissance et sur le regard porté sur les faits, les événements ; sur l'observation des personnes, des choses, des situations réelles (ou imaginaires à partir du réel) ; sur le témoignage de ce qui fut, de ce qui est, qui a été vu... Un réalisme fondé, aussi, sur une connaissance scientifique, sur une connaissance des choses de la vie et de la nature...
Y-a-t-il -c'est la question que je me pose, ou plus précisément le doute qui me vient- une littérature dans le féérique, dans le genre "l'histoire du petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or"? Une littérature dans le surnaturel, dans le magique ?
Un art d'écrire, une poésie ? Sans doute... Mais une littérature, non je ne crois pas, du moins pas au sens de littérature tel que je conçois : la différence est dans l'impact, dans le retentissement, dans la portée, dans ce qui s'inscrit dans l'Histoire, dans ce qui est le vécu des gens... Le "petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or", le surnaturel, le magique, le féérique... tout cela dénature l'Histoire, tout cela est "échappatoire" à un réel dont on refuse, dont on conteste les effets et au lieu d'éclairer l'esprit, l'obscurcit...
Le réel à lui seul, est plus "surréaliste" que le surréalisme des peintres et des poètes dans leurs œuvres. Le réel suscite plus d'imaginaire que le rêve de ce qui n'existe pas...
Le rêve de ce qui n'existe pas ne s'appuie que sur de l'imaginaire qui ne vient pas du réel alors que l'imaginaire suscité par le réel devient intuition sinon même perception de ce qui sera...
J'affirme qu'il y a du merveilleux dans le réel, et que ce merveilleux dans le réel, est plus merveilleux que le merveilleux en dehors du réel...
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Leur messe, leur discours...
- Par guy sembic
- Le 07/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... De l'interview (en vidéo) de Philippe Poutou dans "On n'est pas couché" du samedi 1er avril, le moins que je puisse dire, c'est déjà, que cet "entretien" (si on peut appeler ça un entretien) a été "on ne peut plus court" (voire "escamoté", "expédié au lance-pierres")!... Laurent Ruquier rappelant à Philippe Poutou qu'un temps de parole a été défini et doit être respecté...
Si l'on tient compte de l'heure à laquelle est passé Philippe Poutou (dans les 2h 20 de la nuit) et vu la brièveté de l'entretien, la déconsidération manifeste de Laurent Ruquier et de Yann Moix à l'égard de Philippe Poutou... L'on voit bien à quel point les médias, les "décideurs", les "faiseurs de pluie et de beau temps" du "Système", "prennent parti" avec arrogance, suffisance, mépris et violence, contre tous ceux et celles qui tant soit peu, dérangent en s'exprimant "avec leurs tripes"... Scandaleux, révoltant! Le pire étant -c'est la vérité- que quelque soit l'obédience, la portée, la reconnaissance dont bénéficie tel ou tel personnage (l'un ou l'autre des principaux candidats et de leurs électeurs ou sympathisants), quelque soit le résultat donnant l'un ou l'autre présent au second tour, le "vilain petit canard" sera toujours, inévitablement le "vilain petit canard" ! ... Il ne faut pas oublier que ce type, Philippe Poutou, ou cette femme Nathalie Artaud, ou encore Dupont Aignan ou Jean Lassalle ou François Asselineau ou Jacques Cheminade, pour l'ensemble d'entre eux, représentent tout de même quelques centaines de milliers de gens dans ce pays, la France... (des gens dont on se fout, que les "univers officiels", les médias, le "système", les intellectuels, les politiques, les décideurs, les "cadors", renvoient dans leur anonymat, dans leur misère, dans leur souffrance au quotidien, dans l'oubli, dans l'indifférence ; avec la condescendance avec laquelle ils "traitent" ces centaines de milliers de gens qui selon eux tous, ces "cadors", n'existent pas !
... Bras d'honneur de ma part, à toutes ces "messes" ou discours qui ne sont autres que ceux d'un maître du logis mettant des bancs devant le feu de la cheminée (mais comme il faut plus de bancs que prévu, y'aura forcément des bancs au fond de la pièce)...
... Bon, peut-être que certains sont "un peu plus sincères" et "un peu plus crédibles"... Mais même eux, ils ont derrière eux et avec eux leurs "appareils", leurs "généraux, lieutenants et sergents" et je crois qu'en définitive subsistera une part de discrimination, de sectarisme, de préférence, tout cela "à l'état latent" ou "demeurant dans une certaine limite assez floue"... De telle sorte que l'on retrouvera quelque part, éloigné de la bonne chaleur ou tiédeur du feu... des "sans manteau", des "ventres vides" et des "têtes lessivées"...
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Un système condamné, auquel croient les "caciques" et les "croyants" de ce système
- Par guy sembic
- Le 06/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je ne comprends pas pourquoi tant de gens encore, croient "dur comme fer" avec autant de conviction, de certitude ancrée en eux, voire même de "foi" (de "foi de charbonnier") en un système économique sociétal basé sur une croissance jugée absolument nécessaire, un système libéral mondialisé avec sans cesse de nouveaux marchés dits "émergents", multipliant et diversifiant autant de produits de consommation de masse "le moins cher possible"... Que ce système soit celui prôné autant par une droite-centre-sociale-libérale, classique consensuelle de genre Chirac 1995-2007 puis Sarkozy 2007-2012 et maintenant prôné révisé durci par Fillon candidat à la présidence de la république ; que par une "gauche sociale libérale classique consensuelle" de genre Hollande Valls 2012-2017, ou par ce mouvement "En marche" d'Emmanuel Macron à vrai dire je pense "un "système dérivé" du Hollandisme...
Ce système, qu'il ait été celui d'un Chirac, d'un Sarkozy, d'un Hollande ou qu'il soit celui d'un Macron ou d'un Fillon ; il est condamné, voué à l'échec, il sera honni des générations futures, il fout notre planète en l'air, il n'est d'ailleurs plus celui qui fait espérer certaines populations, certains pays du monde et même aux USA et en Chine il a des contestataires... autant dire que ce système n'a pas, n'a plus l'avenir que les "caciques" du libéralisme lui prêtent appuyés de discours lénifiants et messeux !
Les générations futures, celles du 22 ème siècle, celles déjà de la seconde moitié du 21ème, "vomiront" ce système qui a encrassé, pourri, épuisé notre planète avec les conséquences désastreuses, irréversibles, d'une politique économique aberrante, d'une gestion des ressources aussi catastrophique ! Et maudiront tous ceux et celles d'entre nous qui se sont accrochés à ce système et en ont été les croyants!
Il me vient une colère à l'égard de tous ces gens qui "y croient encore" et s'y "accrochent" et qui n'arrêtent pas de nous considérer, nous, les opposants, les résistants, les non convaincus, les ceux et celles qui subissent et souffrent, comme des "moins que rien", des "paumés", des rêveurs, des idéalistes, des irresponsables, des déculturés (déculturés de LEUR culture)!
... Le 23 mai, et le 7 mai 2017, votez (ou ne votez pas) pour qui vous voudrez selon ce que vous croyez au fond de vous... Mais de grâce, évitez de voter pour les "caciques" du système (il y en a deux sur les onze, autant dire que neuf d'entre eux sont les porte-paroles les représentants de deux tiers de tous les Français).
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Le "Grand Débat"
- Par guy sembic
- Le 05/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Je me doutais bien que Philippe Poutou se présenterait au "Grand Débat" sans costard et sans cravate...
Et Emmanuel Macron qui va le chercher, au début, avant que ne commence le débat, pour la "photo de famille" ! ...
"Photo de famille"? Le mot "famille" ici lors de cette réunion pour un débat politique entre onze personnes candidates à l'élection présidentielle, a-t-il un sens?
... Et, après le débat, sur le plateau de BFMTV, quelques journalistes et commentateurs présents, de reprocher à Philippe Poutou d'avoir été "irrespectueux" de la "solennité" qu'il y avait à l'occasion de ce débat...
"Solennité"? Quelle solennité? C'était là un débat politique, une confrontation de points de vue, un échange verbal en direct sur un plateau de télévision, rien de plus, rien de moins...
N'empêche, ne vous en déplaise... Commentateurs et journalistes présents après la fin du débat sur le plateau de BFMTV... Et gens de "tous bords/bien dans les clous/social-politiquement correct"... Le "vilain petit canard" il fait tout de même 5% de reconnaissance et d'impact auprès de quelques millions de téléspectateurs!
"Décousu, brouillon, confus"? Et avec sa "pomme", sa voix, son langage, son "look", Philippe Poutou? Peut-être... Mais vrai, authentique, sincère, incisif, et sûrement pas "messeux" ni "faisant dans la dentelle" !
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Cet auditoire et ce lectorat...
- Par guy sembic
- Le 04/04/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Que beaucoup d'entre nous, les "peu visibles", n'ont pas...
S'il y a bien un auditoire (ou un lectorat) que les "peu visibles" n'ont pas dans leurs "univers d'écriture" (site, blog, forums, réseaux sociaux) ; c'est celui de tous ces gens de sensibilité "socialo-bon teint", en général des personnes d'un "milieu social relativement aisé ou plus ou moins protégé et consommateur de produits culturels "dans le vent", des personnes ayant plus ou moins une formation "universitaire" classique... En somme les "correctement politiquement socialement pensants" autant dire quelques millions de gens "plus ou moins bien situés du bon côté de la barrière"...
Ceux là ne lisent pour ainsi dire jamais les "peu visibles" (ceux qui n'ont autour d'eux que quelques "fidèles") et d'ailleurs, en règle générale, ils ne savent pas que les "peu visbles" existent, et si par hasard, ou par quelque recherche sur internet, ils tombent sur l'un ou l'autre lien menant à ce qu'ils postent, ces "peu visibles"... Ils "zappent"...
Il y a un véritable problème de communication entre les "peu visibles" et les "bien vus/bien lus/bien écoutés : déjà, les "peu visibles" ne se sentent guère trop proche des "bien vus", de leur "pensance bon teint", de leur culture, de leur mode de vie, de leurs habitudes, d'un certain nombre de produits qu'ils mettent dans leurs caddies, des livres qu'ils achètent, de leur façon de s'habiller et de paraître, de leur "look"... Et, réciproquement, du côté des "bien vus", qu'y-a-t-il à vrai dire à attendre d'eux, autre que de l'indifférence, du dédain, de la non considération, du silence de leur part et de leur désintérêt de "ce que peuvent faire et aimer dans la vie, les peu visibles" ?...
De toute manière, ce sont quasiment toujours les "bien vus" et pratiquement eux seuls, qui parfois, "pourfendent" les "peu visibles" dans leurs réponses, leurs réactions, leurs commentaires si d'aventure ils tombent sur l'un ou l'autre de leurs écrits si peu visibles...
Il faut dire que, question "reconnaissance" ou "appuis de personnalités", dont les "peu visibles" peuvent éventuellement bénéficier ; il se trouve que cette "reconnaissance" et que ces "appuis" ne peuvent provenir que de cette sorte d' "intelligentsia culturelle médiatisée télé milieux d'édition presse festivals manifestations locales faiseuse de pluie et de beau temps" qui "donne le ton", fait vendre et acheter et consommer, qui est génératrice de rayonnement, d'audience et de lectorat...
"Ils" sont quasiment tous, les "décideurs" dans cette "mouvance"... "Mouvance" dans laquelle les "peu visibles" ne peuvent se fondre, dans laquelle ils ne peuvent se complaire, dans laquelle ils demeurent résolument réfractaires à toute compromission, à toute acceptation d'un "ordre des choses" qui les "gonfle"... "Se faire acheter", ou "se laisser récupérer", c'est "y perdre son âme"!
... En revanche, en revanche... Du côté de toutes les autres sensibilités "hors bon teint hors socialisme libéral progressiste consensuel à la Hollande à la Valls à la Macron"... Il se trouve que... De l'électorat de Marine Le Pen jusqu'à l'électorat de Jean Luc Mélenchon et jusqu'à l'électorat de Nathalie Artaud et de Philippe Poutou en passant par l'électorat de Dupont Aignan et "un peu moins" les électorats de Benoît Hamon et de François Fillon... Eh bien du côté de tous ces électorats, de ces sensibilités, les "peu visibles" ont alors la plupart de leurs lecteurs sur leurs blogs, sur leur page Facebook ...
... Ah, si cette "clique" de "bien pensants", de "du bon côté de la barrière", des "lus et écoutés", qu'on voit sur les plateaux télé, qui se pavanent comme des dindons dans les "festivaux" d'été : si toute cette "clique" d'ex hollandistes et de "Macron-vent-en-poupe" pouvait MORDRE LA POUSSIERE sinon DEBARRASSER LE PLANCHER ! ...