Articles de yugcib

  • L'humanisme en face de la violence abjecte, ça ne marche pas !

    … Benyamin Netanyaou qui était chef du Likoud en 2006, avant d’être premier ministre d’Israrël à partir de 2009 – sauf durant une courte période entre 2021 et 2022- a intentionnellement contribué à l’arrivée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza le 25 janvier 2006…

    Avant cette date du 25 janvier 2006, c’était le Fatah, une formation politique laïque, qui se trouvait au Pouvoir à Gaza ; une formation qui n’était ni islamiste jihadiste ni terroriste quoique combattant Israël…

    L’on peut dire que le Hamas a été en quelque sorte, l’« œuvre » de Benyamin Netanyaou qui a permis au Hamas de renforcer son autorité et de s’imposer aux Gazaouis…

    Avec le Fatah, Benyamin Netanyaou craignait qu’un état palestinien soit créé, c’est pourquoi il a « préféré » le Hamas qui lui, avant de vouloir un véritable état palestinien, n’avait pour principal objectif que celui de prendre le pouvoir sur un peuple soumis et racketté et islamisé… (Mais cela dit, le Hamas lui aussi, à présent, est pour un état palestinien qu’il veut gouverner avec droit de vie et de mort sur ses « sujets »)…

    Benyamin Netanyaou n’est donc pas, dans la situation où se trouve Israël actuellement, le premier ministre « idéal »…

    Sans aucun doute une politique différente (celle d’un combat contre le Hamas « plus ciblé » et donc « qui aurait affecté un peu moins durement les Gazaouis ») aurait-elle pu être appliquée par un autre gouvernement que celui de Benyamin Netanyaou…

    Cependant, comment combattre le Hamas dans la bande de Gaza, sachant que les activistes armés du Hamas se fondent dans les populations locales de civils, d’hommes, de femmes et d’enfants, terrorisés, islamisés, rackettés ; tous conditionnés depuis leur enfance, par le Hamas au pouvoir, dans la haine des Israéliens ?

    Les Israéliens, qu’ils aient pour gouvernement celui de Benyamin Netanyaou ou qu’ils en aient un autre ; et d’ailleurs quelle que soit la tendance et la sensibilité politique de chaque Israélien, de leur Gauche jusqu’à leur extrême droite et à leurs religieux ; font afin de se défendre – chacun d’eux et leur pays, leur société – ce que n’ont pas fait les Occidentaux en Afghanistan durant 20 ans contre les Talibans (qui eux aussi, tout comme les combattants assassins du Hamas, se fondaient dans les populations locales, dans les villages, les villes, les campagnes, les montagnes) … Autrement dit ils ont fait le choix d’un combat qui forcément ne peut qu’affecter les populations locales…

    Les Talibans ne seraient jamais arrivés au Pouvoir en Afghanistan si l’on avait « vitrifié » avec les armes les plus « radicales » toutes ces caches, toutes ces grottes, carvernes, abris dans les montagnes, ainsi que ces villes et villages dans lesquels ils se mêlaient à la population…

    Qu’a -t-on fait après le 6 juin 1944 en Normandie, pour éliminer les nazis solidement retranchés dans les villes de Caen et du Havre ?

    Qu’a-t-on fait pour éliminer les mêmes nazis au pouvoir dans leur propre pays l’Allemagne, mêlés aux populations de Dresde, de Berlin, de Hamburg, de partout en Allemagne ? Sinon par des bombardements et en « rayant de la carte » des villes de plus de cent mille habitants ?

    En face des Islamistes tels ceux du Hamas, du Hezbolah, des groupes jihadistes, des Mollahs d’Iran ; en face des Russes de Poutine, en face des Talibans, en face des ennemis de l’Humanité les plus acharnés, les plus terrifiants, les plus fanatisés, tous fondus dans les populations locales… Et propagandistes de la haine et du meurtre, et des parties de population qui les soutiennent, les aident, les financent – de leur bon vouloir ou par soumission acceptée – il n’y a pas d’humanisme possible, pas de dialogue, aucun de ces ennemis de l’humanité ne peut être un interlocuteur…

     

    … Cela dit, cette réalité – si dure, si intemporelle – de l’incapacité de l’humanisme en face de la violence et de la brutalité… Est- elle une fatalité ? Est-ce que c’est cela le destin de l’espèce humaine ?

    Avant même d’espérer, de croire, de rêver, d’imaginer, de concevoir… Et de commencer, de tout juste commencer à agir mû par l’espérance…

    Se poser cette question « est-ce une fatalité »… C’est -peut-être déjà – comme une « porte qui s’entrouvre »…

     

     

  • Domination, possession, territoire

    … Certes oui, cent, mille fois oui, la Russie de Vladimir Poutine c’est l’agresseur et c’est aussi un danger pour l’Europe et pour le monde libre, nos démocraties, notre mode de vie, notre sécurité (ça fait 80 ans qu’on n’a pas connu la guerre – au sens de destructions considérables et de combats meurtriers faisant de nombreuses victimes – en France sur notre sol dans nos villes et nos populations)…

     

    Mais il est une réalité « de toujours », aussi ancienne que le Paléolithique Supérieur du temps des Sapiens que furent les Solutréens puis les Magdaléniens ; une réalité qui est celle non seulement de l’Homme mais de tous les êtres vivants : c’est celle de la nécéssité territoriale et de l’espace vital…

    Donc oui, la Russie actuelle de Poutine, mais encore la Russie des Soviétiques de Staline, et avant la Russie des Tsars…

     

    Et… Que dire… Du Royaume de France du temps des rois, de la Rome antique, de la Grèce et de l’Egypte anciennes, des Hittites, des Mycéniens, des Babyloniens, des empires du monde Egéen de -3000 à -1200, des Chinois, des Mongols, des Indous, des Huns ; des nazis hitlériens, des nations et empires de l’Afrique d’avant l’arrivée des Européens, des Etats Unis d’Amérique conquête de l’Ouest au 19ème siècle, des Britanniques, des Hollandais, des Espagnols, des Portugais, des Aztèques, des Mayas, des Incas… etc. … ?

    Et dans le monde animal ?

    Personne n’a de « leçons de morale » à donner à personne… L’Homme est l’Homme, les êtres vivants sont des êtres vivants… Avec tout ce que cela implique…

     

    Le « Grand Changement » - s’il doit un jour y en avoir un – ne se fera que dans la relation qui lie entre eux les êtres vivants et donc les humains… Selon un rapport de domination des mieux adaptés, des plus capables, des plus résistants aux environnements difficiles – certes – mais sans la possession et à la place de la possession l’usage, l’usage de chacun…

    Un « mâle dominant » dans une meute de loups ou dans un groupe de Magots (singes d’Afrique du Nord) n’est pas un possédant : il ne détient pas pour lui seul, un entassement de nourriture ou de choses qu’il garde pour lui… Il ne possède pas un territoire, il vit sur un territoire – qu’il marque par son odeur, des déjections, oui, mais il ne « possède » pas ce territoire…

     

    La possession pure, dans son vrai sens, c’est le propre de l’Homme, pas de l’animal… Sans la possession, la relation change, n’est plus la même et seule demeure la domination – qui elle même la domination, change de dimension puisqu’elle se fait cette domination « dans l’intérêt du groupe, de l’espèce »… Même si elle s’exerce dans la dureté… Dans la nécessité de la dureté, laquelle dureté, d’ailleurs peut s’associer à des formes de solidarités naturelles… Dans la nécessité également …

     

     

     

  • Le voile ou le foulard islamiques

    Femme voilee

    … Autant je développe et entretiens horreur, détestation, rejet, fureur à la vue d’une femme portant le voile ou le foulard islamique…

    Autant en dépit de cette détestation et de ce rejet, et de cette fureur que je développe et entretriens ; je ne ressens de haine… Juste, je le redis, de la fureur, une grande fureur…

    La colère aussi noire qu’elle soit et qu’elle se manifeste, aussi iconoclaste dans le propos ou dans l’écrit qu’elle s’accompagne, n’a rien à voir avec la haine, ne peut être confondue avec la haine…

    La haine tue par la pensée, ou « en vrai », la haine c’est vouloir du mal et ou faire du mal volontairement, délibérément, à quelqu’un en particulier ou à des personnes… Mais pas la colère…

    La colère procède de ce qu’il y a d’animal et de naturel dans l’humain, la haine n’existe pas dans le monde des êtres vivants – de tous les animaux, de tout ce qui vit, se meut, respire, vole, rampe sur Terre, de tout ce qui vit dans l’air ou dans l’eau ; la haine n’est que dans l’esprit humain – lorsqu’elle se met à exister et à se manifester, souvent, le plus souvent, entretenue par des humains qui ont intérêt à ce qu’elle existe et se manifeste…

     

    Si je vois dans la rue ou dans n’importe quel espace public, par exemple l’escalier d’un immeuble, sur un chemin ou sur un passage montueux, ou encore à l’accès d’un bus, d’un tram ou d’un train – l’accès se faisant par plusieurs marches – une femme voilée ou en foulard islamique – surtout âgée ou visiblement « pas très costaude » - et portant un sac, un bagage très lourd, je lui viens en aide…

    Il ne me vient jamais à l’idée d’enlever d’un geste brusque, dans l’espace public, le voile (en particulier le bout de tissu qui lui cache la moitié du visage) ou le foulard qu’elle porte lui dissimulant les cheveux et les épaules… Juste aurais-je -assurément- un regard noir à son égard si d’aventure à la caisse d’un supermarché, cette femme portant voile ou foulard place « de traviole » son caddie dans la queue afin de me passer devant « mine de rien »…

     

    Cela dit, la femme que l’on voit sur cette photo, « contrevient » en exposant ses jambes nues croisées, à ce que préconise ou plutôt impose l’Islam rigoriste…

     

    Cela dit, encore, une femme non musulmane qui se « nipe » vulgairement afriolant, peinturlurée, le derrière qui se dandine dans un short étroit… Si « ça ne me fait guère fantasmer », il n’en demeure pas moins que, dans une difficulté où peut se trouver cette femme, je lui viens volontiers et naturellement en aide…

     

    Il y a dans la relation humaine – tout comme d’ailleurs dans la relation que l’on a avec les êtres vivants non humains - « quelque chose » (une force et une puissance intemporelles – et une « vérité ») qui dépasse toutes les morales, tous les codes, tous les principes, toutes les religions, toutes les idéologies, tous les « on dit que », toutes les opinions, tous les préjugés, tous les modèles de croyance et de pensée qui ont cours en ce monde humain…

     

  • One more try

    https://www.youtube.com/watch?v=MZw_s_SiiXQ&list=PLLXNwHHP_h6l_JqYho-WdDR4hYkdH3yCa

     

    … C’est sur cette musique que, lors d’un stage de formation de la Poste en 1996, le dernier soir – en fait vers 3h de la nuit – nous étions, les conseillers clientèles, nos animateurs, nos formateurs et formatrices, ainsi que tout le personnel de la Direction Commerciale de la Poste d’Epinal… Nous dansions… Et il faut le dire aussi… Nous formions des couples « d’un soir et … illégitimes » (rire).

    Le « mythique » slow « One More Try » de Georges Michael -durée 5 minutes (une « petite éternité ») se prêtait tout à fait à des… « Rapprochements »…

    Dames et demoiselles, de Madame Mersch – la cinquante troublante et la Grand Chef de la Délégation Est – jusqu’à la plus jeune des conseillères.. ; Toutes étaient « chic et classe »…

    C’était au Châlet de l’ASPTT situé sur la commune de la Bresse, à la jonction, au col, de la route menant à La Bresse d’un côté, et de l’autre vers le col de la Schucht… Trois jours d’une « atmosphère de relation humaine et de travail – oui tout de même le travail » - telle qu’il n’en existe plus aujourd’hui – sauf exceptiion…

    Cette dernière soirée, festive et conviviale, avait commencé par un repas – précédé d’un « apéritif géant- à partir de 19h et suivie d’une « animation disco »…

    Au début c’était des « rocks » et… Quelques « tortillages de derrière », puis à partir d’une « heure de la nuit assez avancée »… Une série de « shows mythiques »… Dont le fameux « One More Try »…

    Je m’étais rendu à ce stage de formation en vélo depuis Bruyères – une trentaine de kilomètres par Gérardmer et un col de dix bornes à me farcir, j’arrivai « frais comme un gardon » (rire)… Avec « les cheveux en bataille » - je mettais pas de casque en vélo à l’époque et je crapahutai à des 23/25 de l’heure cols et montées compris avec les descentes « à fond la caisse »… (les Vosges en vélo c’est plus « hard » que dans les Landes!)…

    Dans mon sac à dos, j’avais tout de même prévu « quelques vêtements présentables » bien pliés, afin de me « niper au mieux » sans pour autant arborer costard de chez Pfeiffer Epinal (l’habilleur des banquiers)…

    Mais bon… À l’époque, dans les années 1990 à la Poste des Vosges, au Groupement des Images (secteur d’Epinal) et au Groupement Les Brimbelles (secteur de Saint Dié)… J’avais la côte avec les dames et les demoiselles – en dépit de mon « anarchisme inclassable » et de ma « vision très personnelle du monde »… Et la côte également, avec tout le personnel des deux directions commerciales des groupements dont surtout, entre autres, Jean Claude Plèche du service commercial d’Epinal, qui avait été, à mes débuts à la Poste de Bruyères en 1976, en tant que collègue – il était à la Poste de Bruyères- « très gentil avec moi »… Lui, Jean Claude, le sérieux, le passionné de son travail, et moi, l’ingérable, l’anarchiste inclassable -que j’ai toujours été depuis bébé (rire)…

    Comme quoi on peut être très ami(e)s avec des personnes d’une sensibilité et d’une vision du monde très différente de la sienne…

    Il va sans dire que vers 3h de la nuit ce jour de printemps 1996 au Châlet ASPTT de la Bresse, au moment du slow mythique de Georges Michael « One More Try » cinq minutes éternelles… Alors que tous et toutes par couples « occasionnels » se frottaient langoureusement joue à joue sinon lèvres collées… Assis à une table à l’écart et devant un ennième verre d’un « cocktail assez balaise », Jean Claude Plèche et moi nous avions ensemble une conversation sur des tas de sujets d’actualité, sur la vie, sur les gens, sur la société, sur des sujets de culture et de sciences, de littérature, de musique, d’art, tout cela émaillé d’histoires drôles … Et que ni l’un ni l’autre chacun dans notre genre, n’aurions comme nos autres collègues, « guinché, dragué », « fidèles à nos femmes » que nous étions autant l’un que l’autre, Jean Claude avec son sérieux et sa passion au travail, et moi avec mon anarchisme inclassable et ingérable…

    Mais bon… Le slow de Georges Michael était vraiment « orgasmique »… (rire)…

     

    Jean Claude Plèche est mort le 12 avril 2012 à l’âge de 64 ans , il était né comme moi en 1948… J’ai eu « un chagrin fou » quand j’ai appris sa mort…

    Je l’avais revu une fois depuis que nous étions à la retraite, en 2008 à l’auberge du Hohneck où il se trouvait avec sa famille…

     

  • L'humour du Jour

    … L’on n’imagine pas Donald Trump s’adressant à Zélensky ainsi : « So, are you keen on skiing ? » …

    En effet, « So, are you keen on skiing » ça ressemble pas du tout à « Alors, tu fais du zèle en ski ? »

     

  • Les années de la Gauche en France

    … Durant le premier septennat de François Mitterand, de 1981 à 1988 – avec cependant une majorité à l’Assemblée Nationale, de cohabitation de droite – entre 1986 et 1988…

    La Gauche en France n’est pas arrivée au bon moment en ces années là… Car ce fut le temps des « locomotives » du monde libéral qui entraînaient derrière elles, la plupart des pays de la planète « hors ensemble URSS et pays satellisés par l’URSS…

     

    La France de François Mitterrand avec son « modèle social » et son gouvernement de Gauche socialiste, dans l’Europe d’alors, en face des États Unis de Ronald Reagan – 1981/1988 – et du Japon « fer de lance » du Marché économique libéralisé, et de la RFA, de l’Angleterre de Margaret Tatcher, et de la plupart des pays alignés sur les USA… Faisait assurément « mauvaise figure »… Ce qui fut d’ailleurs la cause d’un changement d’orientation politique du Gouvernement de la France, en 1983 avec « la rigueur », l’institution d’un « emprunt forcé » (chacun devant contribuer en versant chaque mois sur ses revenus, une somme automatiquement prélevée par l’administration fiscale, tout devant être remboursé au bout de 3 ans si mes souvenirs sont exacts)…

     

    En effet, pour les produits importés – dans ces années 1980 – notamment le pétrole brut pour l’essence, pour le chauffage, pour faire tourner les usines, pour l’économie donc, de la France, avec un dollar à 10 francs au lieu de 5 qu’il avait été, cela s’était avéré « hard » !

     

    Et comme avec les USA ça ne devenait plus si avantageux que cela ne l’avait été avant 1980, en France, en Europe – et les USA eux-mêmes il faut dire, en partie… L’on se tournait vers l’Est, vers la Russie de Gorbatchev de la Perestroïka de 1985 à 1991 (un marché émergeant fondé surtout sur des « trafics aussi juteux que prédateurs » qui pour ainsi dire « mettaient l’URSS dans son naufrage en coupe réglée, avec enrichissement accru des pontes du KGB qui « sentaient le vent venir » et de tous les aventuriers du « monde libre » qui venaient « faire de l’argent en Russie » après 1991…

     

    En somme, pour la Gauche Française, ces années de 1981 jusqu’à 1995, des deux mandats de François Mitterand, ne furent guère la « période idéale »…

    En somme – si l’on y regarde bien et si l’on s’en souvient – de 1958 à 1980, les Gouvernements de De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, « de droite » tout en étant « très tarvail/travail, très Système, très pour les patrons, très pour les valeurs morales traditionnelles, très pour l’entreprenariat déterminé et investisseur et axé sur le développement économique »… Menait parallèlement une « politique sociale »… D’ailleurs l’on disait à l’époque que « la Droite faisait de la politique de Gauche »… (il faut dire aussi que le Parti Communiste du temps de Gaulle, de Pompidou et de Giscard, représentait une force non négligeable, de 20 % de l’électorat de l’époque)…

     

    Enfin, les années 1980 ont aussi été marquées par l’arrivée des nouvelles technologies avec l’électronique, le début de l’informatique, des premiers ordinateurs et de toute une gamme de nouveaux appareils pour les loisirs, les jeux, l’électro ménager, les voitures, les machines outils etc. … Et les systèmes de gestion, l’administration, la logistique, la téléphonie, les transports notamment aériens et ferroviaires voyageurs…

     

    Années 1980 donc, dernière décennie du « monde d’avant » (de l’Ancien Monde ) - Technologie, économie, société, culture, mode de vie, consommation, communication, travail, loisirs, tourisme, équipements et appareils d’usage courant… Tout cela en un essor soudainement accru à mesure que l’on s’approchait de 1990/1995… Et qui avait débuté dès après les années Pompidou et déjà avant sous De Gaulle…

     

  • Elisabeth Borne à Mayotte

    … Pour « l’état des lieux » des écoles, huit mois après le passage du cyclone Chido…

     

    Le bilan est « mitigé » : plusieurs établissements scolaires ne sont pas encore en état de fonctionnement – ou le sont dans des conditions difficiles…

     

    J’ « imagine »…

    De jeunes – ou « moins jeunes » - enseignants professeurs des écoles, de collège, de lycée (le Lycée de Mamoudzou)… Venant de métropole pour exercer à Mayotte…

    « Il ne doit pas y en avoir beaucoup » de volontaires pour se rendre à Mayotte et enseigner dans l’une ou l’autre des localités de l’île qui compte – avec les migrants ou clandestins- plus de 300 000 habitants pour 275 kilomètres carrés (l’ile fait 40 km de long sur 15 de large)…

     

    J’«hallucine » à la pensée d’une jeune femme ou d’un jeune homme ayant choisi d’exercer le métier de professeur des écoles (on disait jadis instituteur), qui, du fin fond de sa Creuse ou de sa Lozère, ou de la Seine Saint Denis… Au début de sa carrière dans l’enseignement, épris d’un « fervent idéalisme », désireux de transmettre à des enfants vivant dans la misère et dans le dénuement, à 8000 kilomètres de la France et à 400 de Madagascar, la culture française et sa belle langue, leur apprendre de « jolis poèmes »… Du genre « bizounours croyant aux valeurs humanitaires » - peut-être sympathisant sinon électeur de LFI, à peine sorti de Formation et de niveau BAC plus 2 – ou 3 je ne sais pas… Et s’étant, la charmante demoiselle pas encore fiancée, ou le gentil jeune homme – tous les deux aussi idéalistes l’un que l’autre, porté volontaire et déparquant à l’aéroport de « Pandzani » (j’écorche le nom de l’aéroport) à « Petite île Dzaoudzi…

     

    Il ou elle prend la barge qui fait la navette entre Dzaoudzi et Mamoudzou, puis se rend dans le village – de plus de 10 000 habitants- par exemple Koungou – où il, elle va devoir chercher un logement (une galère la recherche d’un logement à Mayotte!)…

     

    Leur premier jour de congé, un mercredi, ou un samedi ou un dimanche, il, elle, se rend à la plage la plus proche, enfouit dans le sable sous sa serviette son téléphone portable et son portefeuille ; et, après juste 10 minutes de baignade à proximité – trois mètres à peine- il, elle ne retrouve ni serviette, ni téléphone portable ni portefeuille, tout volé par quelque galopin comorien…

     

    Quinze jours plus tard, dans un quartier « résidentiel » où habitent des « métros » et des Mahorais « relativements aisés », où il, elle a fini – à grand peine- par trouver un « deux pièces cuisine salle de bains en rez de chaussée d’un immeublle de 4 étages… En revenant de l’école, il, elle voit un grand trou dans le mur du logement en façade, un trou fait avec un cric de bagnole volé dans le coffre… Et à l’intérieur, plus rien, plus de frigo, de machine à laver, de télé, d’ordinateur, de canapé, de lit… Tout volé, déménagé en l’espace de moins d’un quart d’heure… Et autour les voisins n’ont rien remarqué, rien vu !

     

    J’« hallucine »… À la mine déconfite du, de la jeune professeur des écoles, très idéaliste, très croyant en la transmission de la culture et de la belle langue française en pays de misère sous le soleil mi équatorial mi tropical (Mayotte 12,5 degrés de latitude australe)…

     

    L’on comprend pourquoi les volontaires dans l’enseignement, pour venir de Métropole à Mayotte « ça court pas les rues »… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle « on recrute sur place des Mahorais » - ceux qui sortent du lycée de Mamoudzou avec un Bac et après avoir reçu une formation d’enseignant sans devoir se rendre en France…

     

    Et « qui plus est » - pas toujours mais souvent- les Mahorais hommes, remplissent des charters de « baiseurs de putes » à chaque début et fin de vacances scolaires afin de se rendre à Diégo Suarez une demi-heure d’avion depuis « Pandzani » - Diégo Suarez ville où affluent des prostituées âgées pour les plus jeunes de 14/15 ans…

     

     

     

    Il doit bien exister quelque part, une statistique ou un état des mouvements – de mutation, de nominations, de changements de poste d’affectation- des enseigants, en France, vers les DOM-TOM Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Nouvelle Célédonie, Polynésie… Et Mayotte en particulier…

    Je serais curieux d’avoir sous les yeux, le nombre de jeunes – ou moins jeunes- professeurs des écoles, qui, les uns se sont portés volontaires pour Mayotte, les autres ont été nommés à Mayotte « plus ou moins contre leur volonté » - s’il y en a…

    Ce nombre devrait – je pense- être de l’ordre « des doigts de la main »…

     

     

  • La Paix selon Trump

    - Conflit Israélo Palestinien :

     

    … Transformation et reconstruction de Gaza en grand complexe touristique pour riches, avec expulsion de la totalité des Gazaouis dont aucun pays Arabe ne veut à part quelques enfants blessés que le Qatar accueillerait et soignerait dans ses hôpitaux.

    Le seul pays, à la limite, qui accepterait de recevoir 2 millions de Gazaouis, ce serait la France de Jean Luc Mélenchon en 2027, pour peu que ce dernier soit élu Président de la République Française avec 50,2 % contre Marine Le Pen 49,8 %…

    À noter que Vladimir Poutine verrait d’un bon œil l’élection de Marine Le Pen (renforcement de l’Autorité, inégalités sociales accrues avec pouvoir plus fort des ultra riches et des grands patrons et possédants – dont quelques Oligarques proches de lui s’installant en France) … Et que, si c’était Jean Luc Mélenchon, alors ça lui conviendrait tout aussi bien parce que 2 millions de Gazaouis en France, ça serait de l’Islamisme implanté en Europe et en conséquence, du « pain béni » pour Poutine qui veut l’affaiblissement d’une Europe pourrie d’Islamisme, afin de la mieux dominer… Poutine en effet, plus ou moins directement, est l’allié des Islamistes du fait qu’il se sert d’eux comme « bombe à retardement »…

     

    -Conflit Ukraine Russie :

     

    … Capitulation de l’armée Ukrainienne, cession des territoires occupés à la Russie, avec destitution du Président Zélensky et mise à sa place d’un Président Pro Russe, l’Ukraine devenue une 2ème Biélorussie… Avec pour conséquence aucune paix durable garantie pour l’Europe…

     

    … Le Prix Nobel de la Paix attribué à un type tel que Trump, ce serait un non sens, une absurdité, totalement indigne de la Civilisation humaine !

     

  • Réflexion sur les Talibans au pouvoir depuis 2021

    … Avec projection possible de ce qui pourrait se passer dans le monde si on laisse l’Islam s’implanter en Europe et ailleurs qu’en Europe…

     

    … Durant vingt ans, de 2001 à 2021, l’Afghanistan a été le théâtre de guerres et de confilts permanents avec présence armée US, britannique, française entre autres…

    Un interventionnisme des Occidentaux qui a fait l’objet de réprobation parfois d’indignation de la part de « pays tiers »…

     

    Il faut dire aussi que la Russie – du temps des Soviétiques avant 1990- est aussi intervenue en Afghanistan en tant que puissance étrangère « sollicitée » par le pouvoir Afghan pro soviétique soucieux d’une opposition soutenue par l’occident et qui avait dans ses rangs des Talibans et autres réfractaires (lequel pouvoir il faut dire était très corrompu tout comme le fut après 1990 celui des « nouveaux russes » d’Eltsine et du début de Poutine)…

     

    Durant ces vingt ans en fait, de 2001 à 2021, il y eut beaucoup d’atermoiements, de politiques de compromis, avec des intérêts en jeu, de la part des Américains, des Anglais et des Français mais aussi des trafiquants d’armes et de stupéfiants – jamais vraiment de « grand coup » frappé contre le terrorisme et les islamistes (il eût fallu « vitrifier » toutes ces grottes et caches de Talibans dans les montagnes, empêcher l’adhésion des populations locales à l’islamisme jihadiste et radical des Talibans ; il aurait fallu en somme, beaucoup plus de fermeté et donc de combats avec des armes décisives et plus destructrices pour éradiquer les Talibans, les empêcher de se répandre dans le pays ce qui n’a pas été fait)…

    Dans cette « affaire » nous Français on y a laissé par mal de militaires engagés, ainsi que les Britanniques et les Américains… Dans je ne sais combien d’embuscades…

     

     

    Résultat, après 20 ans de « politique de nounours qui se fâche sur son nuage » - avec « petite mitraillette en plastique entre les pattes de devant » (pour « shématiser ») - on arrive au 15 août 2021 avec l’arrivée des Talibans au pouvoir absolu – et de l’Islam le plus dur pour les femmes – et le retrait en catastrophe de tous les européens présents en Afghanistan depuis plusieurs décennies (sans compter les Afghans qui ne voulaient pas des Talibans et qui eux auraient bien voulu que les Occidentaux restent à leurs côtés pour combattre les Talibans)…

     

    Ce « scénario » celui d’un endroit du monde en particulier, d’Islam envahissant et s’immisçant dans la société, pourrait-bien se généraliser et concerner bientôt une bonne partie de la planète si on continue de « faire des risettes » aux Islamistes – dans le pire des cas- et, « au moins pire » avec des « mitraillettes en plastique » et du « nounoursisme effarouché qui veut se faire entendre » – mais l’autre en face, l’islamiste il se met un doigt sur le front en te regardant ! Et dès qu’il peut, il assassine, il décapite un ou deux ou trois ou plus d’infidèle de ci de là…

     

    La politique du compromis, de la complaisance, de la croyance au dialogue avec de temps à autre quand ça dépasse la mesure, les « gros yeux » et « quelques mesures prises pour se protéger (la politique en somme du nounours avec une mitraillete en plastique) ça ne marche pas ! Pas avec les Islamistes !

     

    C’est pourquoi la « forteresse Israël » est une nécessité absolue contre « l’invasion barbare » des Islamistes – Hamas, Hezbolah, Boko-Haram et autres groupes ; et Mollahs d’Iran, et que le rempart que représente Israël contre l’islamisme envahissant, doit être renforcé, appuyé de toutes les forces de l’occident démocratique des libertés dans nos modes de vie, de culture, de pensée… (Et n’omettons pas le fait que la Russie de Poutine plus ou moins directement, soutient les Islamistes ; et que le Qatar, les Emirats arment les islamistes ; et qu’enfin, les musulmans Sunnites et Chiites -pourtant ennemis entre eux- s’associent quand il s’agit d’éliminer Israël et de combattre les occidentaux)…

     

    Israël oui, une forteresse quasiment imprenable – sauf si la plus grande partie du monde lui tourne le dos et laisse l’Iran acquérir l’arme nucléaire, et laisse l’Islam s’immiscer dans les sociétés européennes…

     

    Israël en dépit de ces colons de Cisjordanie qui maltraitent les populations locales palestiniennes ! ( j’ouvre ici une parenthèse pour dire que le colonialisme et que la maltraitance et l’exploitation des populations locales, où que ce soit, ça n’a jamais été ma vision du monde… Et que pour Benyamin Netanyaou...’rt, je lui souhaite une place en bordure de purgatoire et d’enfer, ad aeternam assis sur un pliant en face d’un étang et nourri d’un yaourt par jour, les deux pieds de devant du pliant côté purgatoire et les deux pieds de derrière côté enfer- rire)…

     

    Benyamin Netanyaou n’est « qu’un accident de parcours » dans l’Histoire et dans la politique d’Israël qui reste, gauche, centre, droite et religieux compris et confondus, un bastion de taille contre l’Islamisme (et par extension hors de son territoire, une protection en béton pour nos démocraties, nos libertés … Autrement dit on laisse un peu de côté les colons sans leur faire pour autant les yeux doux!)…

     

     

  • Trump et Poutine en Alaska

    … Comme le dit dans son post sur Facebook, récemment, Alan Spade à propos de la rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine :

     

    « Les larrons se sont entendus, la foire peut continuer »…

     

    C’est bien cela effectivement : cette « entrevue » de « parlottes aussi vaines que puantes d’hypocrisie crasse » entre « deux Grands de ce monde » (deux « gros crétins ») dont l’un est un assassin et un criminel de guerre, fait suite à toutes les autres « parlottes » toutes censées « déboucher sur un cesser le feu sinon une paix durable »…

     

    En attendant – et l’attente s’éternise – les bombardements par drones sur les villes Ukrainiennes continuent, et sur les zones de combat, les morts se comptent par centaines de milliers – dont plus d’un million – du côté Russe… Et du côté Ukrainien la résistance ne faiblit pas puisque l’armée russe en dépit d’avancées – aléatoires- de quelques kilomètres de ci de là au-delà de la ligne de front, ne parvient pas à se rendre maîtresse des territoires qu’elle arrive à occuper…

     

    Trois ans et demi de guerre – principalement de tranchées comme lors de la 1ère guerre mondiale à Verdun et dans la Somme en France : un bilan désastreux, encore plus lourd en pertes humaines que celui de la 1ère guerre mondiale… Une économie en berne pour la Russie, uniquement centrée sur la production d’armements, un peuple Ukrainien martyrisé et toujours combattant au prix d’énormes pertes humaines…

     

    La question – pour Poutine et son armée et son Pouvoir dictatorial anti démocratique – des territoires occupés depuis 3 ans (notamment le Donbass) n’est pas négociable car nul ne peut imaginer que l’Ukraine accepterait de céder une partie de son territoire… Et d’autre part, si la Russie parvenait par la force et en dépit du Droit International, à s’imposer dans les territoires envahis et que le « concert des Nations » validerait par démission l’occupation russe d’une partie de l’Ukraine, nous aurions là un précédent qui justifierait par la suite la Loi du plus fort ( de l’attaquant, de l’envahisseur, du conquérant) et l’invalidation donc, du Droit International… L’on imagine les conséquences en matière de violence et d’agression, pour l’ensemble du monde de demain…

     

    L’Ukraine n’a pas d’autre choix que celui de se défendre jusqu’à ce que se retire entièrement l’armée russe et que la Russie toute entière finisse par devenir exsangue, économiquement, et par perdre une partie de sa population (de ses forces vives)…

     

    Comment cela se fait-il, qu’en France – dans les régions du Sud Est côte Provençale ainsi que du Sud Ouest côte Basque – il y ait autant de « belles demeures et propriétés » d’oligarques russes voire de russes aisés, et que les biens et les personnes – russes – ne soient pas mis à mal ? Saccagées, attaquées par des commandos résolus et organisés ? Et que dire des touristes russes s’il y en a cet été 2025 en France, dans nos hôtels de luxe et dans nos résidences haut de gamme ?

    « On me dira » : « c’est bon pour l’économie de notre pays, le tourisme qui rapporte, avec les dépenses par carte Gold »… Pourriture ! Hypocrisie ! À vomir d’horreur ! On accueille des Qataris, des Saoudiens avec leurs femmes en niqab… Et tout un tas de salauds « riches à crever » et les mains pleines de la sueur de milliers de miséreux voire de sang !

     

    Oui, c’est bien cela : « les larrons s’entendent et la foire continue » … Sauf que… Les larrons sont des criminels et que la foire est un bain de sang ! Et que, pendant que se vautrent les larrons dans la luxure et que le sang coule dans les foires ; eh bien, dans les fêtes, dans les manifestations sportives, dans les « festiveaux », sur les plages, dans les casinos, dans les bars, dans les restaurants, dans les galeries marchandes, partout où le tourisme de masse s’invite dans les lieux où il faut être et se montrer, se dandiner du derrière, guincher, draguer, se shooter au canabis ou à la cocaïne, se morfaler, s’ennivrer… Là on est des millions et des millions – Occidentaux ou Occidentalisés  (Occidantalisés je vous explique pas la nuance entre Occidentaux et Occidentalisés)…

     

    Tout ce qui sent l’Islam et l’anti démocratisme et qui se prétend ennemi de l’Occident, en effet, se vautre dans ce que l’Occident produit de consumériste et dont ils profitent, les islamisants, les anti blancs et les anti européens !

     

     

     

  • Le passé contient des présents qui sont chacun une "petite éternité provisoire"

    … Depuis un peu plus de quatre ans, tu n’est plus dans ma vie – je précise : « dans mes relations suivies » …

    Tu as été dans ma vie - « dans mes relations- durant une vingtaine d’années…

    Et se sont envolées dans la rupture, il y a un peu plus de quatre ans, toutes tes connaissances qui étaient comme toi, les lectrices et les lecteurs de mes écrits…

    Un « trou » donc, une absence, un vide… Dans ce « désert » du monde d’aujourd’hui néanmoins parsemé de quelques « oasis de visages et de présences » sans lesquels je ne suis rien, puisque, ne croyant pas en Dieu, ce sont les Autres – enfin « certains de ces Autres » - qui, en tant qu’interlocuteurs – privilégiés quelques uns- ou simples visiteurs non réactifs, sont pour moi « quelque chose qui ressemble à Dieu » et à qui j’écris – avec des mots sur le « mur » où tout le monde va ; avec mon visage et mon regard projetés dans l’espace public…

    Je me suis fait à l’idée que depuis que tu n’es plus là, depuis un peu plus de quatre ans, tu fais partie de ce passé qui fut, à l’époque du présent vécu, un présent qui s’apparentait à une « petite éternité provisoire »… Car en effet, le matin, le soir, toute la journée dans la relation qui me liait à toi et à tes connaissances, était comme un espace de temps sans durée, sans commencement, sans fin, comme si le présent vécu avait toujours existé et existerait toujours…

    Ce qui a été ne s’efface jamais…

    Aujourd’hui, en ce mois d’août de 2025, « ça va comme ça peut » mais certainement tu t’en fous et tu ne sais plus rien de moi…

    Ma « Newsletter » est désormais pour toi, en avertissement une fois par mois dans tes mails, un couriel indésirable…

    Il est vrai que si tu l’ouvrais, cette « Newsletter », elle ferait état de plusieurs centaines voire de milliers de « posts » du « témoin de son temps » que je suis…

     

     

  • Le centre de tri postal PLM à Paris en 1967

    … Le PLM était un grand bâtiment de trois étages jouxtant la gare de Lyon, situé – l’entrée par un grand portail donnant sur un espace pavé – au 7 de la rue du Charolais ; entrée par laquelle arrivaient les dizaines de camions et voitures postales desservant tous les bureaux de poste de Paris et de la banlieue, les autres centres de tri postal… Et par laquelle nous nous rendions, tous les travailleurs du PLM dans les différents services…

    Au premier étage c’étaient : d’un côté tous les bureaux administratifs dont le Bureau d’Ordre, les secrétariats des inspecteurs centraux, la Caisse… Et d’un autre côté – le plus vaste- tous les services et toutes les salles du Tri de la Ligne (les département desservis par le Train Poste Paris Lyon et par les autres wagons postaux des trains pour Pontarlier, Chambéry, Annecy, Grenoble)… Se tenaient aussi au premier étage, avec la Ligne, le tri des départements du Val de Marne, de l’Essonne et du 92 Nanterre Montrouge ; ainsi que les « passe paris » (tri par départements) et tri des 20 arrondissements de Paris… Sans oublier le service de l’Ouverture sur une immense table en fer toute trouée (pour passage en dessous de la poussière)… Et la « cage » de l’Inspecteur central et de son secrétariat, le chef de la brigade…

    À l’Ouverture c’était l’enfer question conditions de travail : il fallait redresser les milliers de lettres et cartes postales déversées des sacs postaux, et placer par piles toutes ces lettres et cartes postales sur d’énormes chariots, lesquels chariots étaient acheminés par des préposés jusqu’aux positions de tri de chaque service et le préposé alors, mettait des piles de lettres sur des « cocotes » et c’est dans ces « cocotes » que nous puisions, nous les trieurs…

    Il y avait aussi, au premier étage, le service de l’Avion (tout le courrier des DOM-TOM, du Maroc Algérie Tunisie, Afrique Noire Francophone, Antilles et Polynésie et Terres Australes et anciennes colonies d’Indochine)…

     

    Au deuxième étage c’était « L’étranger » - le monde entier par « voie de surface » lettres, journaux revues, paquets, magasines…

     

    Au troisième étage c’était le tri de la Seine et Marne par « côtés » lesquels « côtés » ne correspondaient pas aux tournées des facteurs qui devaient, à l’arrivée dans les bureaux, effectuer en premier lieu un « tri général » avant de trier « par tournées »…

    À la Seine et Marne on y triait aussi les « passe paris » et les « paris par arrondissement »…

     

    Au rez de chaussée il y avait d’un côté, le plus vaste, près des quais et des voies, les services du Transbordement (les plus durs de tous les services, où n’exerçaient selon des horaires très irréguliers jour et nuit, que les préposés et les auxiliaires)…

    Et d’un autre côté le Transit National tri des paquets de toute la France… Et toutes les files impressionnantes des chariots formés en trains, des amoncellements de sacs postaux…

    Et « petite note  à part » au rez de chaussée entre les voies, les quais, à côté de la salle du Transit, des « minous errants » par dizaines, nourris avec les restes de la cantine, tous aussi sauvages et inapprochables les uns et les autres…

    Au Transit National, de nuit, de 20h à 6h, on ouvrait sur le tapis d’accueil jusqu’à des 1800 sacs par vacation, les paquets ensuite tombaient depuis des tapis roulants au dessus, dans trois énormes cocotes circulaires : l’une pour la Ligne, l’autre pour les Passe Paris, l’autre pour les Paris et la banlieue…

    Autour des cocotes on était six ou sept trieurs, on lançait les paquets dans des sacs autour et souvent, les sacs débordaient, il fallait « faire des sups » - travail en général du préposé…

    Le bruit et la poussière étaient permanents, de telle sorte qu’en fin de vacation, nous passions tous à la douche…

    Au transit on y mettait tous les « durs » tous les « marginaux » tous les « pas dans les clous », tous les « mecs à problème » mais « on s’entendait bien » et comme on disait « on n’est pas payé bien cher mais on rigole »…

    À la pause de minuit à une heure, après un repas à la cantine (bien arrosé) on jouait au tarot (dix centimes de franc le point)…

    On avait un chef « cool » et les trois années que j’ai passées au Transit ont été les meilleures que j’ai passées durant neuf ans au PLM…

     

     

     

  • 11 avenue Alphand à Saint Mandé

    Avenue alphand

    … C’est à cette adresse, 11 avenue Alphand à Saint Mandé, que j’ai habité entre mars 1973 et juillet 1976…

    À l’époque c’était une maison rez-de-chaussée et un étage, de construction début 20ème siècle ou seconde moitié du 19ème, ancienne donc à cette époque des années 1970, entourée d’un jardin en friche ceint d’un muret sur quatre côtés avec un portail donnant sur la rue ; la maison étant en 1973-1976, séparée des autres, voisines, plus ou moins éloignées les unes des autres…

    Aujourd’hui en 2025, cinquante ans plus tard, toutes les habitations sont « en enfilade » accollées les unes aux autres, modernisées, portes d’entrée donnant directement sur la rue et avec des voitures garées… Plus rien ne ressemble à ce que c’était, à cet endroit, en 1975…

    Dans cette maison en 1973 habitait une vieille dame proche de cent ans, madame Maurice, qui me louait pour 150 Francs des années 1970, au mois, une chambre dans cette maison…

    Je m’entendais très bien avec cette vieille dame « très classe » en bonne santé, cultivée, jouant du piano, aimant lire, et qui me gardait mon chat lorsque je partais en vélo sur les routes de France pendant mes congés…

    J’ai habité dans cette maison jusqu’au 30 juillet 1976, pour venir dans les Vosges où j’étais muté à Bruyères après 9 ans passés au centre de tri postal du PLM à Paris…

    Par la suite durant 2 ans environ après mon départ de chez cette vieille dame, j’ai correspondu avec elle par lettres, jusqu’à sa mort à 104 ans… Elle adorait mon « Fripouille » - qu’elle appelait « Frifri »- un matou tigré non coupé, très dur avec les autres matous, mais très gentil avec les humains, et que j’ai eu pendant six ans, né le mardi 20 août 1974 et mort accidentellement le lundi 8 septembre 1980…

     

     

  • Manège à Gérardmer

    Manege

    … Ce manège est en place – et en fonctionnement – Place Abel Ferry en centre ville, durant toute l’année… Un manège d’antan…

    En ce 14 août 2025 avec plus de cinquante mille personnes – touristes et gens du pays- présentes à Gérardmer, ce manège accueillait de nombreux enfants mais tous les « dadas » n’étaient cependant pas occupés en permanence…

    Juste au dessus de ce magnifique cheval monté par une fillettte, dans la partie supérieure on aperçoit un « joli cochon »…

    L’on voit – soit dit en passant – sur ce genre de manège dans les villes de notre pays où il y en d’installés, assez rarement un « joli cochon » (rire)…

    L’on imagine – petite pensée iconoclaste et moqueuse avec un brin d’insolence – un « petit Mohamed » de trois ans juché sur ce « joli cochon » ! (rire)… Avec la maman voilée scandalisée de voir son petit garçon enfourcher le « joli cochon »…

     

    Cela dit, ce 14 août 2025 à Gérardmer dans les quelque 50 ou 60 mille personnes présentes, je n’ai guère vu – sauf 1 ou 2 avec foulard tête épaules – de touristes féminines maghrébines ou de pays musulmans Afrique, Moyen Orient… Ces 1 ou 2 devaient sans doute être des « Turques intégrées » … (Il y a en effet, en région Est de la France, des communautés Turques installées depuis un certain nombre d’années, qui à part le fait qu’ils votent beaucoup pour Erdogan, ne posent pas de problèmes)…

     

    Là où l’on voit des touristes – femmes en voile et ou niqab- musulmans, en une certaine quantité, c’est en été juillet août à Strasbourg quartier « Petite France » en majorité du Qatar et des Emirats et d’Arabie Saoudite…

     

     

  • Robert Ménard en croisade contre les anti corrida

    … Voici un personnage, Robert Ménard, qui « a sa place sur les plateaux de télévison de débats publics » et donc « fait partie intégrante du paysage politique Français » et « a son mot à dire » dans la mesure où l’on ne peut pas lui donner systématiquement tort dans les propos qu’il tient sur bien de « sujets sensibles »…

    Je dis cela en tant « qu’homme de Gauche » ( d’une Gauche qui hélas n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera probablement jamais à mon grand regret)…

    Je dis cela en dépit de ma détestation et de mon rejet des partis d’extrême droite…

    Je dis cela parce que la liberté d’expression est à mon sens une liberté fondamentale et inaliénable… Même lorsque ce qui est exprimé me dérange ou est contraire aux valeurs auxquelles je crois…

     

    Je ne partage pas du tout la croisade de Robert Ménard contre les anti corrida et donc sa sympathie et son adhésion manifeste à ce « fleuron de notre culture traditionnelle des villes et des pays du Midi » qu’est la tauromachie…

    Une tradition culturelle dans quelques villes du Midi telles que Bayonne, Dax, Mont de Marsan ou Nîmes ? … « Je veux bien », je ne me pose guère en « farouche, fanatique et inconditionnel opposant »…

    L’oppostion et la dénonciation de la cruauté de la corrida ? Je souscris cependant… Donc oui aux anti corridas il faut les laisser s’exprimer et manifester…

     

    Car il faut bien reconnaître que le taureau dans les conditions qui sont celles du déroulement d’une corrida, n’a quasiment aucune chance de s’en sortir, que tout est fait pour la victoire et pour la consécration du toréador, et que la conclusion inévitable est la mise à mort de l’animal par l’épée… En effet, le taureau n’a aucune chance de s’en sortir parce que progressivement et intentionnellement affaibli, privé de sa capacité de résistance et de combat, par six banderilles plantées l’une après l’autre sur son échine et perdant son sang et sa force, il ne peut qu’être terrassé et pour finir tué…

    Le combat est donc inégal…

     

    J’imagine – et « préconnserai » pour ainsi dire, une toute autre règle en matière de tauromachie :

    Plus de banderilles plantées dans l’échine du taureau, davantage de risque à prendre pour le toréador, de telle sorte que l’animal combattu puisse s’en sortir, ne pas être tué et donc rendu de nouveau en capacité de combattre dans une autre corrida ; que le toréador dans son geste à intention meurtrière ne parvienne pas à planter l’épée, l’animal esquivant le coup… Ou que tué par l’épée du toréador, il le soit après s’être défendu de toute ses forces…

    Et avec le risque accru, pour le torédor, d’être encorné, blessé, tué…

     

    C’est la raison pour laquelle, lors d’un accident dramatique de tauromachie, où le torédor perd la vie ou est blessé, vu les conditions qui sont celles de la corrida, forcément défavorables à l’animal, je ne déplore jamais la mort du toréador, ou le fait qu’il soit gravement blessé ou handicapé pour la vie…

     

    L’argument qui s’impose pour un « changement de règles » rendant le combat moins inégal, c’est celui lié au fait – à mons sens évident » - que le « spectable prendrait une toute autre dimension » vu son enjeu, vu la capacité de l’animal à se défendre sans être préalablement affaibli et conditionné pour être au final, tué…