Articles de yugcib

  • Place du Trocadéro, dimanche 5 mars

    ... J'ai écouté dimanche 5 mars sur BFMTV de 15h 30 à 16h, le discours de François Fillon place du Trocadéro devant quarante ou cinquante mille de ses fidèles venus de toute la France...

    J'ai trouvé que ce discours "ressemblait" par sa teneur, par son ton, par ce qu'il évoquait d'une "certaine idée de la France" notamment, à un discours du général de Gaulle...

    Mais nous ne sommes plus en 2017, dans la même dimension d'opinion, de pensée, de culture, d'adhésion et -si l'on veut- d'émotion publique largement partagée, que du temps du général de Gaulle dans les années 1960... L'on ne retrouve en effet, cette dimension là, que dans le "socle" indéfectible de près de 3 millions de Français qui sont quoi qu'il arrive pour François Fillon et ne souhaitent pas son remplacement...

    Car il y a bien dans le discours de François Fillon ce dimanche 5 mars sur la place du Trocadéro, comme il y avait dans les discours du général de Gaulle, dirais-je... "une dimension intellectuelle"... Tout comme d'ailleurs, aussi, il y a "une dimension intellectuelle" dans le discours d'Emmanuel Macron ; dimension certes tout à fait différente de celle de François Fillon.

    Il se trouve que dans le contexte social, économique, mondialisé, d'aujourd'hui, dans des modes de vie, de culture et de pensée (et de consommation), du moins pour 8 à 10 millions de nos concitoyens... La "dimension Macron" l'emporte sur la "dimension Fillon" (dimension intellectuelle)... Mais avec cette réalité cependant, surtout avec cette réalité qui est celle de l'environnement culturel-social-économique-vie quotidienne d'aujourd'hui : ni l'une ou l'autre de ces 2 dimensions (l'une "Filloniste" et l'autre "Macronique") n'a vraiment l'adhésion de tout un pays rassemblé autour d'une vision "fédératrice"... Et cela pour une raison essentielle et de réalité : l'étendue de ce "cloaque" qui est celui d'une société en déliquescence, en misère sociale, en déshérence, en absence de perspective d'avenir, en exclus, en oubliés ; en somme un "cloaque" que quarante ans de politiques désastreuses (sur les plans culturels, économiques et de société et de système éducatif ont laissé se développer...

    C'est cela la question aujourd'hui, dans tout ce qu'elle a de tragique et de lucide et d'effrayant : "quel discours peut être porteur (et crédible), tenu au dessus d'un cloaque, et, non seulement quel discours mais le discours de qui?"

     

     

  • Deux paysages d'une incommensurable aridité

         D'un côté les barbares toutes générations confondues sauf les très petits enfants et les personnes vraiment très âgées, et de l'autre tous les intellectuels inaudibles de l'union sacrée médiatisée ! Ça fait deux murs, deux "no man's land", deux enfers ! Soit quelques millions de barbares d'un côté, où aucun dialogue n'est possible, aucune autre communication qu'agressive et de préjugés et de parti pris , rien d'autre que de se fracasser le crâne contre un mur de béton dans toute tentative d'approche ; et autant de millions d'un autre côté tous sortis d'écoles et "du bon côté de la barrière" et qui eux, n' ont que condescendance et mépris...

     

    ... Ces deux enfers, ces deux "no man's land", que sont d'un côté le monde des barbares et de l'autre côté le monde des sortis d'école et du bon côté de la barrière, sont les deux paysages incommensurables et arides que traversent tous les oubliés tous les exclus tous les non reconnus, avant de devoir se résoudre une fois passé derrière la ligne de l'horizon, à entrer dans une "éternité provisoire" où ils seront pour un temps dans la mémoire d'une poignée de vivants qui disparaîtront, où ils ne seront dans cette longue et grande "éternité provisoire" que des anonymes parmi des milliards d'autres anonymes dont il restera des traces ou des oeuvres que personne, aucun explorateur de paroles et d'écrits n'ira jamais rechercher...

     

    ... C'est cela même, le monde d'aujourd'hui, d'internet et du smartphone, de l'instantanéité et du "bling bling", où tout le monde est le héros du jour, où la médiocrité et la banalité dominent avec les effets de langage et d'image...

    C'est cela même, ce monde de ceux et de celles qui "font la pluie et le beau temps" et dont les livres, les tableaux et les musiques font la Une des Talk Shows de télévision et des rayons de grande surface de la culture...

    Du côté de la barbarie comme du côté des sortis d'écoles et des intellectuels progressistes affiliés à la pensée sociolibérale, il est un langage, il est une expression de la pensée et de la réflexion, celle des non reconnus, qui semble ne plus avoir cours, une expression qui devient inaudible parce que considérée dérangeante, et qui est rejetée ou moquée, qui "ne fait plus recette" et n'a plus d'avenir...

     

    ... Je reconnais là une "vision pessimiste" du monde d'aujourd'hui et de la société... Qu'il me paraît cependant nécessaire de nuancer... Mais qui n'en demeure pas moins selon ce que j'en ressens, d'une lucidité tragique...

    ... Afin de nuancer mon propos je dis qu'il existe -et c'est heureux- un autre paysage qui n'est ni celui des barbares ni celui des intellectuels de la pensée socio libérale ; c'est le paysage celui là, des oubliés et des non reconnus dont les traces et les oeuvres passent inaperçues, dont les existences sont, par ce qu'elles font apparaître au quotidien dans leur manière d'agir et de communiquer, comme des traits de lumière ou des rayons de soleil... C'est le paysage que les barbares et que les intellectuels ne voient pas ou, quand ils le voient le déconsidèrent ou le refusent en bloc...

  • La conférence de presse d'Emmanuel Macron jeudi 2 mars

         J'ai écouté sur BFMTV jeudi 2 mars, avant midi, le discours d'Emmanuel Macron portant sur les grandes lignes relativement détaillées de son programme...

    C'est bien là, à mon sens, un discours qui s'adresse à ces dix millions de Français dont la plupart d'entre eux ont à peu près -au moins- réussi dans la vie (études secondaires, supérieures ; entrée dans la vie active "dans de bonnes conditions"), qui ont peut-être "un peu galéré" dans leur jeunesse mais néanmoins s'en sont sortis... Toute la bourgeoisie trente et quadragénaire des grandes villes et de la ruralité urbanisée, empreinte de culture sociétale libérale tournée vers le présent et le futur proche et donc favorable à "certaines évolutions" (famille, mode de vie, rapports sociaux), qui croit au "développement durable", aux nouveaux métiers, qui est hyper connectée, qui est la clientèle des produits culturels de consommation (derniers best sellers, derniers albums, pièces de théâtre, films nouveaux), qui fait le contenu des réseaux sociaux Facebook Twitter et autres, qui tient des blogs et ont leurs "followers", en somme dix millions de Français et un peu plus en "élargissant"... qui "font la France d'aujourd'hui et s'avancent dans la France de demain... Qui "donnent le ton" ou "l'air du temps"...

    Bien sûr, c'est indéniable, il y a dans son discours une bonne part d'intelligence et de cohérence, de précision et de clarté et d'argumentation, de logique... C'est en quelque sorte "messianique"... Mais cela ne reste audible que pour ces dix millions "élargis" de Français qui peuvent entendre un tel discours, qui ne peuvent qu'adhérer, qui se sentent concernés et sensibilisés dans la croyance qu'ils ont en un monde "plus ouvert et avec des perspectives d'avenir durable"...

    Mais... et c'est là où j'en viens... Ce discours là (ou un autre similaire ou différent mais tout aussi "intellectuel") ... Comme toute approche de l'Autre d'ailleurs dans un esprit de réflexion... Est, reste "complètement inaudible" pour ces jeunes et moins jeunes des "zones sensibles", pour toute une population de quartiers urbains dont l'économie principale est le trafic de drogue... Inaudible pour tous ceux et celles qui, après une scolarité chaotique et interrompue se retrouvent au chômage, en assistance, ou en emplois précaires de courte durée... Inaudible en somme, pour des millions de gens de toutes générations, en souffrance de vie quotidienne, en situation d'inculture... En somme, la "clientèle" des marchands de la société de consommation de masse nivellement par le bas...

    Je ne vois pas comment un Emmanuel Macron avec son discours d'intellectuel et avec la meilleure volonté qu'il pourra manifester s'il est élu, je ne vois pas comment il fera pour arriver à transformer le cloaque sociétal existant en un terreau exploitable ! Ce qu'il fera, oui, cela est sûr, ce sera de conforter, d'entretenir, de faire évoluer le terreau exploitable existant! Mais le cloaque demeurera cloaque !

    ... J'en reviens à cette métaphore dont je me suis servie et qui est celle de l'araignée géante carnivore qui avance avec ses énormes mandibules, s'approche de l'Intellectuel idéaliste coincé au fond d'un cul-de-sac rocheux : L'Intellectuel il s'imagine (on peut pas dire qu'il ait tort) qu'il va "apprivoiser" l'araignée géante carnivore et même arriver à en faire une "amie"... Eh bien la réalité, la vraie/vraie réalité, c'est que l'araignée géante elle va le bouffer l'Intellectuel !

     

    ... Fillon, Hamon, Mélenchon, Marine Le Pen... Oui, je les ai tous écoutés, jusqu'à Henri Guaino, jusqu'à Dupont Aignan... Ils ont tous un discours, ils ont tous quelque chose à dire et quelque part, à écouter l'un l'autre, t'en viens à te dire que sur 2 ou 3 points en particulier ils ont tous raison, c'est vrai, c'est censé, ça pourrait être faisable ceci ou cela comme ils disent -pourquoi pas...

     

    ... Mais le cloaque, ce putain de cloaque, il sera toujours le cloaque, t'auras beau y planter une rose dedans, y'a que des vers et des mouches qui en sortiront !

     

     

  • "Tapototant" sur la tête de la vache

    François Fillon au salon de l'agriculture "tapototant" sur la tête de la vache :

    Fillon tapote

    ... Ainsi d'ailleurs que Marine Le Pen :

    Mlp tapote

         Chirac, Sarkozy, Hollande... Et avant, De Gaulle, Pompidou, Giscard et Mitterrand, au salon de l'agriculture, avaient "tapototé" sur la tête de la vache...

     

    C'est la "tradition" !

     

    ... Soit dit en passant... après le salon de l'agriculture en général dernière semaine de février chaque année, vient 15 jours après, le salon du livre...

    J'imagine tous ces messieu-dame et personnalités littéraires, "chic-mantolinés/chic-imperdés/chic-de partout de la tête aux pieds, au salon du livre... avec peut-être en arrière fond fleurant, les fragrances (ce qu'il en peut rester) des fromages, de la paille souillée, des plumes de volailles, du cul des cochons et de la croupe des bourrins...

    Bien sûr tout est de fond en comble nettoyé désinfecté, il y a 15 jours d'écart... Mais tout de même on ne peut s'empêcher d'imaginer des "relents" dans l'air ambiant...

     

    ...Et Macron... Ce "Christ de la finance et du libéralisme", en costard du grand faiseur, lui aussi "tapototant" la tétête de la vavache ! ... Et, devisant 15 jours plus tard, au stand d'un écrivain poète essayiste venu accompagné de ses 2 compagnes et de son compagnon, et se faisant remettre par les enfants de l'écrivain, l'un de ces "flyers" (logo du best seller de l'auteur : "Papa maman mamine et tonton")...

     

    ... Sans doute -à mon avis- (dis-je) "pour se démarquer" de tous les autres personnages politiques et  chefs d'état... avant lui ; Emmanuel Macron, ce "christ des banquiers et de la libéralisation économico-sociétale", au lieu de "tapototer" la tête de la vache, ce matin même, ce mercredi 1er mars, on le voyait... toucher la corne de la vache !

     

  • Colonisation ancienne et nouvelle

         Il y eut, du XVI ème siècle jusqu'au delà de la seconde moitié du XX ème siècle, ces empires coloniaux espagnols, portugais, français, britanniques, hollandais, allemands et italiens, dans toute l'Amérique du nord, du centre et du sud ; dans toute l'Afrique et dans une bonne partie de l'Asie (Inde, Pakistan, Indochine), dans les îles du Pacifique, de l'Océan Indien, en Indonésie et jusqu'en Australie au XVII, XVIII ème siècles...

    Cette colonisation là, des pays européens, en Amérique, en Afrique, en Asie et Océanie, fut pour l'essentiel, une exploitation de peuples, de territoires, de ressources, de richesses naturelles (matières premières, bois, épices, métaux précieux or et argent, métaux utilitaires fer, cuivre etc.)... Dans des conditions d'esclavage, de brutalité, de domination, de mépris, d'absence de tout droit, de toute liberté... Avec, pour "pensée de façade" ou pour "justification" une soit disante "mission civilisatrice" de Chrétiens en majorité catholique et de quelques "bienfaiteurs" construisant de ci de là, des hôpitaux et des écoles...

    Soit dit en passant, question éducation, en 1930 à Madagascar, 25% des enfants de moins de 12 ans étaient scolarisés (éducation de base lecture écriture), et en cette même année 1930, seuls 2% des enfants Algériens étaient scolarisés.

    ... Il y a aujourd'hui, en gros depuis la seconde moitié du XX ème siècle, depuis l'accession à l'indépendance de tous les pays d'Afrique et d'Asie du sud est ; une nouvelle forme de colonisation exercée par les grandes puissances (USA, pays d'Europe, Chine) dont la réalité n'est guère différente de la première forme de colonisation.

    Ce sont en effet ces grandes puissances, américaines, européennes et chinoises pour l'essentiel avec leurs lobbyies industriels et agricoles, leurs lobbyies de produits de consommation ameublement équipements, les grands opérateurs de téléphonie mobile internet, les lobbyies de la santé et du médicament, les grandes compagnies de transport aérien, maritime et routier, les multinationales de l'acier et de tous les métaux, du pétrole et du gaz... qui exploitent les populations "anciennement colonisées", les territoires et les ressources de ces territoires ; et entretiennent la misère, la pauvreté, les très bas salaires de l'ordre de 30 à 60 euro par mois, le travail des enfants et des femmes dans des conditions d'insalubrité, de violence et de précarité...

    Cette "colonisation là" fait autant sinon plus de mal encore, que l'ancienne. Avec, "cerise sur le gâteau", ce que "l'évangile" de la pensée libérale progressiste des décideurs et de leurs valets que sont les gouvernants, fait croire à des millions de gens : l'espoir d'une vie meilleure, d'un plus grand accès aux produits de consommation, en gros, d'un peu de richesse...

    Le pire dans cette affaire de colonisation nouvelle, c'est que les aides, les crédits, les subventions, les investissements, tout cela venant des lobbyies et des grandes puissances USA, pays d'Europe et Chine... Est en grande partie accaparé par des potentats, par des dictateurs locaux et leurs affiliés qui contribuent à maintenir dans leurs pays, une situation de très grande inégalité sociale.

    C'est aussi cette nouvelle forme de colonisation qui en grande partie, au delà des causes que sont le changement climatique et les guerres, fait migrer des centaines de milliers de gens, de plus en plus, chaque année, des pays d'Afrique et d'ailleurs vers l'Europe...

     

    ... Il a dit, Emmanuel Macron, même s'il s'est par la suite "repris sur son propos", que " la colonisation était un crime contre l'Humanité"...

    Alors que dit-il, que pense-t-il, Emmanuel Macron, de cette forme nouvelle de colonisation dont je viens de parler ? Que c'est un "bien" ou un "plus" pour l'Humanité ? Lui qui, de toute évidence, se "pose" en "Christ de la finance et du libéralisme et du progressisme" (et qui "évangélise" en ce sens?)

    ... Bien sûr aucun "évangélisme" qu'il soit religieux, politique, sociétal, n'est "un crime contre l'Humanité" dans la mesure où justement, "christiquement", "pensée-uniquement parlant", il se présente et se doctrinise "en "bienfait pour l'Humanité" !

     

     

  • Il y a épouvantail et épouvantail ...

    ... L'on peut être d'autant plus dur avec le fanatisme des fondamentalistes musulmans, et, par extension tout aussi dur avec l'Islam et avec la société dans l'Islam ; qu'il est moins "approprié" en vérité de l'être, avec le fanatisme des chrétiens (catholiques et protestants) intégristes, et, surtout, oui surtout, avec le fanatisme de la pensée unique dominante, à savoir la libéralisation de l'économie, des modes, du marché, et de la société dans la mondialisation économique de marché présentée comme un évangile à des milliards d'humains...

    Il n'est pas, en effet, "de bon ton" par les temps que nous vivons, d'hurler et de s'attaquer à "l'évangile de la mondialisation" (et à sa pensée), quoique bon nombre de citoyens de divers pays dans le monde s'y risquent et s'organisent en dissidence et en résistance...

    Se déclarer dur, très dur, intraitable et ennemi juré combattant, contre cet Islam radical et ces fondamentalismes musulmans présentés, agités, brandis comme l'épouvantail le plus effrayant, en somme, c'est davantage "entrer dans l'opinion du plus grand nombre", que de s'opposer en action et en paroles contre l'ordre établi de la pensée unique évangélisée autour de la mondialisation... Ou contre un catholicisme jugé trop intégriste... Quoiqu'il faille bien reconnaître tout de même que, question humour caricatural, il soit plus dangereux (c'est un fait) de se moquer de l'Islam et de son prophète Mahomet, que de se moquer de la religion catholique et du Pape...

    Autrement dit, si l'Islam radical est un épouvantail -et il en est un, tout comme le catholicisme de Fransisco Pizzaro l'était en 1540- ... La pensée unique évangélisée de l'économie libérale mondialisée et de la croissance est un autre épouvantail tout aussi effrayant mais dont on a donné au "visage de chiffon" une apparence "acceptable" (avec par exemple, une pomme à la place du nez au lieu d'un bec crochu, tordu et coupant)...

     

     

  • Une société hyper connectée mais engagée dans une impasse

         Les attaques, les défenses, les exaltations, les polémiques... En tumultueux monologues répétitifs, en pugilats verbaux dans les forums de radio et dans les émissions de télévision et sur le Net... Tout cela dans l'insulte, dans le raccourci, dans le mensonge, dans les effets de langage et d'image, dans l'émotion, dans l'outrance, dans le déni... C'est "l'impasse historique" dans laquelle notre société hyper connectée se trouve engagée... Une impasse cependant, dans laquelle résistent et font entendre leur voix, des personnes conscientes, aimantes, déterminées et agissantes qui changeront le cours des choses car c'est toujours ainsi, par des associations de ces personnes entre elles, que les changements importants et déterminants se sont produits dans le monde, dans l'Histoire...

     

     

  • Cette France d'avant l'élection présidentielle de 2017

    ... Depuis l'affaire Pénélope/François Fillon qui fait la Une , la Une principale et quotidienne de tous les médias Français et étrangers, et qui débuta le mardi 31 janvier ; cette "France qui émerge" autour du mouvement "En marche" d'Emmanuel Macron, est bel et bien en train de devenir cette France à laquelle je faisais allusion précédemment (le 20 janvier)... Et à cette France là, du mouvement "En marche" d'Emmanuel Macron, de quelque dix millions de personnes dont plus de la moitié voire les deux tiers sont des cadres moyens et supérieurs, des gens "relativement aisés avec patrimoine immobilier, placements financiers ; dont un quart sont des gens aux ressources plus modestes voire même quelques "économiquement défavorisés"... A cette France là donc, s'oppose une autre France, celle dont le regard, dont la vision de la société, de la France, de l'Europe, du rapport aux étrangers, se portent vers Marine Le Pen... Et cette France là, bien plus que celle d'Emmanuel Macron, est celle des "économiquement -et socialement- défavorisés et déconsidérés"... qui compte aussi environ dix millions de personnes auquelles on peut ajouter quatre autres millions de personnes qui elles, se portent vers Jean Luc Mélenchon...

    La grande difficulté qui est celle des Républicains (ex UMP) avec l'affaire Fillon, c'est qu'en cas de défection de Fillon, il n'y a personne parmi eux (ceux qui se sont présentés à la primaire de la droite et éventuellement tel ou tel autre) qui peut faire l'unanimité : Sarkozy a été "balayé", Juppé ne serait le candidat que d'une minorité d'électeurs de droite et du centre (ne "faisant donc plus du tout le poids" face à Emmanuel Macron)... François Fillon était le seul d'entre tous, des Républicains, qui pouvait faire "à peu près" l'unanimité, mais il est devenu inaudible depuis l'affaire qui le "plombe"...

    C'est donc cette France qui émergeait déjà avant la désignation de François Fillon, cette France tournée vers la modernité, vers les idées progressistes, vers le développement durable, le libéralisme social ; qui est en train de prendre les devants mais non sans mal avec Marine le Pen, avec Jean Luc Mélenchon et avec Benoît Hamon...

    La France tournée vers la modernité, vers les idées progressistes et le développement durable soutenu par une économie libérée d'entraves... qui-peut-être- fera quelques pauvres un peu moins pauvres-et quelques chômeurs en moins- (c'est à voir)... Mais qui sera aussi la France des familles "plurielles" (ou recomposées), des familles à trois ou à quatre adultes avec enfants, des "papa et papate/maman et mamane avec enfant" (enfant né sous PMA voire GPA)... La France où la recherche généalogique, où la recherche de ses racines, de ses origines, sera rendue encore plus difficile qu'elle ne l'est naturellement...

    Pour la génération des nés entre 1945 et 1960 voire jusque vers 1970, génération qui a connu ce que j'appelle "l'ancien monde" dans son enfance, son adolescence, une partie de sa vie active, et qui est témoin de tout ce qui évolue dans le "nouveau monde" (depuis 1990) en matière de technologies (en gros internet, téléphonie mobile, numérique), en matière d'évolution sociétale, de rapport à l'argent, de relation, d'instantanéité de l'information ; en matière de biotechnologie, de robotique, d'intelligence artificielle ; en matière de consommation, de mode de vie... Pour cette génération là donc, des "entre deux siècles/entre deux millénaires", ce qui domine dans le "ressenti" des gens, dans la réflexion, c'est, bien plus encore que de la colère ou du rejet (mouvements anti ceci anti cela) , bien plus que de la nostalgie d'un temps qui n'est plus... Mais... Une interrogation, un questionnement sur le sens de cette évolution si rapide, si diverse, si incertaine, si inquiétante, si peu porteuse de réponses satisfaisantes... Mais que les modernistes, les progressistes, les générations "post années 80" portent en avant, en marche et disent, de cette évolution, qu'elle s'inscrit dans le sens de l'Histoire, de la civilisation, qu'elle est irréversible et qu'il faut en attendre plus de bien que de mal... Mais du bien pour qui en réalité, sinon pour ceux qui en profiteront , pour ceux qui en seront les privilégiés, de cette évolution ?

     

  • Tous les silences ne font pas le même bruit

    Le bruit du silence

    ... En ce sens que tous les silences ont un langage, une parole, ou des mots différents... Et sont difficiles à interpréter, à traduire...

    Je crois que la "traduction" la plus courante qui est faite, du silence, c'est l'indifférence.

    ... Il y a deux sortes de silences :

    -Celui qui "coule de source" : tout simplement parce que ce qui a été produit (dit, écrit, posté sur la Toile) n'a pas été vu, n'a pas été entendu, n'a pas été recherché, est passé totalement inaperçu...

    -Celui qui est le propos que l'on ne voit pas, que l'on n'entend pas, mais qui est comme l'oeil noir du juge dont on  se doute , qui est perçu comme un coup de bâton, ou au contraire celui qui est une adhésion tacite à ce qui a été produit (dit, écrit, posté)...

    Autant je comprends la "non nécessité" qu'il y a répondre, à réagir, dans le cas de l'adhésion tacite... Autant je conspue, fustige, lamine, interpelle, l'oeil noir du juge et (ou) le coup de bâton contenus dans la "non réponse"...

    Un bras d'honneur, donc, au silence coup de bâton, au silence du juge qui vaut sentence condamnation ; un double bras d'honneur à m'en bleuir le creux du coude, à ce "silence indifférence délibéré" qui lui, est sans doute le pire des silences, la "non réponse" la moins acceptable...

     

  • Scandaleux !

         Scandaleux le million de Fillon soit neuf cent trente mille euro en 15 ans ou 5200 euro par mois pendant 15 ans payé à sa femme, et quatre vingt quatre mille euros entre 2005 et 2007 à son fils et à sa fille comme assistants alors qu'ils n'étaient pas encore ni l'un ni l'autre avocats diplômés/installés...

    MAIS...

    Encore plus scandaleux à mon sens, que ne soit point "mis à la Une des Unes", autant que pour François Fillon, sa femme et ses enfants ; tous les autres parlementaires, personnages politiques, qui eux aussi ont bénéficié d'un système de rémunération identique avec la même possibilité d'emploi de leur femme, d'un fils, d'une fille, d'un proche...

    ET, encore/encore plus scandaleux, que ne soit porté, médiatisé avec autant de force d'impact de réprobation auprès du public, des citoyens de notre pays donc... Ces centaines de millions d'euro versés à ces stars du ballon rond... Hallucinant, révoltant, indécent, obscène, que huit ou dix millions de Français à la Télé puissent suivre avec addiction, à chaque fois, tous ces grands matches de foot...

    Et, tout aussi encore/encore plus scandaleux, que les revenus du travail ne progressent que de 1 à 2% par an (ou même parfois diminuent) alors que les revenus du capital et des dividendes augmentent de plus de 20% par an depuis plusieurs années ?

    Et que dire du scandale de tout cet argent distribué aux géants de l'industrie, des services et du commerce mondialisé de consommation de masse, aux très grandes entreprises du CAC 40, sous la forme d'avantages fiscaux et de primes de je ne sais combien de millions, quand on sait qu'en réalité tout cet argent ne va pas à l'investissement, ne va pas à l'emploi, mais va en majorité au capital, aux dividendes ?

    Et qu'en marge de toutes ces largesses aux lobbyies, consenties par les gouvernements et votées par les parlementaires, végètent pour ne pas dire "crèvent" des centaines de milliers de PME, de modestes entrepreneurs, novateurs et créateurs qui eux, auraient bien besoin que l'on leur accorde non pas du crédit à rembourser mais bel et bien ne serait-ce que des vingt, trente, quarante mille euro en prime, en capital à utiliser pour démarrer leur projet...

    Bon sang, que l'on trouve scandaleux ce million de François Fillon, soit... Mais que l'on s'insurge, que toute la nation, que tous les citoyens se dressent comme un seul homme, le poing levé, contre les milliardaires du foot, contre les lobbyies de la finance, du médicament, de l'économie libérale et prédatrice et ses cargos géants chargés de milliers de containers sur les océans, contre cette économie du transport routier faite de chenilles géantes de mastodontes sur les routes et autoroutes, contre cette consommation de masse en gadgets superflus, contre ces paquets de riz synthétique (matière plastique et fécule de pomme de terre) et autres tant d'autres produits alimentaires de synthèse totalement frelatés qui font plus de mal que le pinard, que la clope et que le cannabis !

     

     

  • Politique ou pourritique ?

    Politique ça rime avec néolithique

    Et avec paléolithique

    Autant dire que ça ne date pas d'hier

    Mais politique ça rime aussi avec pourritique

    Et ça se terminera comme il y a 65 millions d'années

    Avec cette fois la deuxième extinction des dinosaures

    Mais les dinosaures ne sont pas les mêmes

    Que ceux d'il y a 65 millions d'années

    Et le Quinquinaire

    Ne sera pas meilleur

    Que ne le furent le Tertiaire et le Quaternaire

    Après la disparition des dinosaures

    Ceux d'il y a 65 millions d'années

    Le Quinquinaire sera l'ère

    Des essaims

    Dont on ne saura de quoi ils seront faits

     

  • Troump/troump/troump !

         Je n'ai point suivi la cérémonie d'investiture de Donald Trump 45 ème président des Etats Unis d'Amérique...

    Je ne suis donc pas -loin s'en faut- "béat d'admiration"... à vrai dire je suis du côté des manifestants qui ont exprimé leur colère devant la Maison Blanche à Washington.

    Il a dit, cet enfoiré, que l'Amérique avait des racines chrétiennes... Mais comment un chrétien, un croyant, peut-il concevoir que les pauvres n'ayant pas d'argent pour se soigner, doivent crever? Car l'une des premières mesures (décrets) concerne la couverture de santé pour tous (dont les plus pauvres) que Barak Obama a eu tant de mal à mettre en place, et que Donald Trump veut abroger...

    Il est -je le dis haut et fort- indigne, totalement indigne d'un chrétien, d'un croyant, de concevoir qu'un pauvre, malade, doit crever parce qu'il n'a pas assez d'argent pour se soigner... que ce soit en Amérique, en France ou partout dans le monde en fait...

    Honte à tous les croyants, à tous les chrétiens en Amérique, en France, qui pensent que pour pouvoir bien se soigner, il soit nécessaire d'en arriver à devoir vendre sa baraque, tout ce que l'on possède ayant quelque valeur, en cas par exemple de maladie ou d'affection très handicapante non ou mal prise en compte...

    Je dis "en France" parce que l'assurance maladie justement, en France, est en danger : déjà, quand t'as plus de dents, que tu comprends pas ce qu'on te raconte, que tu y vois mal, en France, que tu es atteint comme on dit d'une "maladie orpheline", que tu as un handicap peu commun, eh bien, c'est la galère ! Tu continues à mettre 3h pour bouffer un bout de steak, tu saisis rien du film à la Télé, et pour lire "écrit petit" tu prends des lunettes loupe 2,5/3 de grossissement sinon plus... (des lunettes à 15 euro en grande surface)...

    Pour en revenir à Donald Trump, c'est pas un cadeau, ce type ! (Bonjour la condition des femmes et surtout des Noirs, avec ces enfoirés du KLU KLUX KLAN qui vont pas manquer de s'en prendre aux Noirs sans être le moins du monde inquiétés par les tribunaux!)...

     

  • "Il ne manquait plus que ça" !

         "Il ne manquait plus que ça !"... Le Parti Socialiste qui faisait tout de même partie depuis 1971 congès d'Epinay, du "paysage politique Français"... Avec "tout ce qu'il y a de plus légal, de plus sérieux, de plus honorable question règles et chartes et organisation en principe démocratique et sans taches et magouilles (tout cela bien sûr en apparence et comme avec Label)... Comme tous les partis légaux officiels et reconnus droite et gauche extrême droite et extrême gauche... Le Parti Socialiste a surévalué à la primaire du 22 janvier 2017 le nombre de votants.

    En effet la Haute Autorité du Parti annonce dimanche soir 22 janvier "entre 1,5 et 2 millions de votants" ; le lendemain on annonce "en vérité" 1,6 million de votants... rectifié 1,4 par un ou deux grands quotidiens nationaux (ce qui semble "plus proche de la réalité il faut dire)...

    Mais la "vérité des vérités" au final, c'est... 1, 24 million de votants, pour autant que l'on soit encore tout à fait sûr de ce chiffre...

    En définitive, la "haute autorité", 48h après, soit hier le 25 janvier, annonce 1,65 million de votants... (Rien n'est vraiment clair)...

    Moralité dans cette affaire, c'est que la participation (nombre de votants) à ce premier tour de la primaire de la Gauche, en proportion du nombre d'inscrits en France sur les listes électorales (44 millions de personnes), est tout à fait dérisoire, et ne valide absolument pas la candidature du vainqueur (Benoît Hamon ou Manuel Valls) à la présidence de la république pour le 1er tour fin avril 2017...

    Déjà pour la primaire de la droite, 4 millions de votants ce n'était pas comme on l'a dit "si faramineux que cela" (tout juste "normal")... alors pensez, 1,24 pour qu'apparaisse Hamon et Valls au 1er tour de la primaire de la Gauche, c'est tout bonnement "ridicule" !

    Comment des gens qui pourtant ne sont pas des imbéciles, dans les hautes sphères du PS, ont-ils pu ainsi, croire qu'en annonçant un taux de participation proche de 2 millions et en faisant tout pour que ce soit crédible... que la vérité n'éclaterait pas au grand jour ?

    Ubuesque! Surréaliste! Irresponsable!

    ... Et, pour "arranger les choses" ne voilà-t-il pas que l'on apprend – par le Canard Enchaîné- que François Fillon aurait employé sa femme (plus de 5000 euro/mois) mais qui n'aurait pas été vue travaillant effectivement, d'où la suspicion d'un "emploi fictif"... ("Boule puante" ou pas... Toujours est-il que le doute est semé)...

    ... Pour changer de sujet (mais à bien réfléchir on est bel et bien dans le même ordre de sujet)... Il y avait mardi 24 janvier sur France 2 à 21h "Cash Investigation", sur la razzia sur le bois, et sur la réalité de tous ces grands labels censés garantir ceci/cela, que ce soit pour le bois ou tout autre produit : tous ces labels c'est du pipeau, de la frime, de la poudre aux yeux, du mensonge. C'est purement effrayant, et ce reportage de Cash Investigation c'est bien la réalité de la manière dont le monde fonctionne, du haut en bas des échelles sociales (bien sûr ça commence par le haut)... Le problème c'est qu'en 1901 on était 1 milliard et demi d'humains sur Terre, et qu'en 2017 on est 7 milliards... Et que du bois y'en a partout dans tout notre environnement quotidien jusque dans les emballages de ce qu'on bouffe et boit...

    On veut quasiment tous une "belle Terre avec développement durable, où on respecte ceci/cela, où il faut des tas de labels de garantie, de morale, d'éthique"... Derrière tous ces labels il y a des ingénieurs, des chercheurs, tout un salariat, toute une information, toute une logistique... En somme toute une crédibilité tout un sérieux tout un irréprochable toute une police... MAIS TOUT CELA C'EST UNE VASTE HYPOCRISIE ! Et dans cette horreur, par ce "crime orchestré planifié contre l'Humanité" des milliers de gens meurent chaque jour quelque part sur cette planète (surtout en Indonésie, Afrique, Amérique du Sud, Asie du Sud Est, enfin, partout où il y a des ressources à exploiter)... Je vous garantis que tout cela, ça finira très mal un beau jour, peut-être bien avant les années 50 de ce siècle ! ... Autant dire que si "nos jours sont comptés" -à tous que nous sommes- ... Les jours des assassins et des voleurs sont aussi comptés...

    Merde! C'est Chrétien, c'est Musulman, c'est croyant, tout ça ?

    Pourris, vendus, irresponsables, assassins, foutriquets, génocideurs, ou au "moins pire -mais pire quand même" complices ! Tous ces grands de ce monde, tous ces G8/G20/cop 21, ces chefs d'état ces millardaires ces actionnaires ces labelliseurs ces orchestreurs ces décideurs... Et tous leurs séides, leurs complices avec les intellectuels, les donneurs de leçons de morale, les idéologues les religieux et encore même quelques artistes et personnages charismatiques qui, mine de rien, adhèrent à la pensée iniquo-unique mondialisée labellisée libérale consomojetable poubelles déchets nucléaires consommation de masse toxico prédatrice dictatorisée Troumpique Poutinique Erdoganique ou social libérale à la Macron ou à la Hollande ou la Valls ! Avec la soit disant médecine des laboratoires pharmaceutiques Sanofi et compagnie et leurs pilules qui font crever les gens et font naître des gosses rachitiques ou infirmes...

     

     

  • Avez-vous la photo en poster géant, de Bolloré, dans vos cabinets ?

         Je n'ai encore jamais vu ou lu ou rencontré, sur les réseaux sociaux, dans les forums du Net (dans ce qui est posté) ni même dans la vie réelle parmi mes connaissances tous bords et sensibilités politiques... De gens de droite (pour François Fillon en particulier) faire l'éloge des grands milliardaires, des actionnaires privilégiés, exactement de la même manière qu'au temps des Romains, l'on aurait loué les maîtres opulents qui nourrissaient leurs esclaves avec des bouillies infectes.

    Sans doute et même très certainement, les gens de la droite de François Fillon, avancent-ils des arguments crédibles, fondés, que l'on ne peut parfois que difficilement contester sans pour autant adhérer, mais, au point de "porter aux nues" les milliardaires et les actionnaires, ça non, pas à ce point là... Ils vont juste dire à propos des milliardaires et des actionnaires, quelque chose comme : "ce sont eux qui investissent, qui créent de l'emploi... et puis, c'est dans l'ordre des choses ; et les actionnaires c'est normal qu'ils recueillent le bénéfice de ce qu'ils ont engagé"... Soit!... (autant dire "ils sont méritants" -mais sans plus)... Donc, pour personne dans ce pays, la France, droite de Fillon, "en marche" d'Emmanuel Macron et à plus forte raison les Gauche et FN et autres, pour personne absolument personne dans ce pays, les grands milliardaires et les grands actionnaires sont des "vedettes", des "stars", des "idoles" dont on met la photo en poster de 2m sur 3 dans sa chambre !

    Si c'était le cas, ça se verrait, ça se saurait, et il ne manquerait pas d'internautes sur Facebook pour le dire, le clamer, haut et fort et hyper convaincu!

    Mais soit dit en passant, s'il y en a tout de même, de ces personnes là, qui louent comme de grandes vedettes les milliardaires et les actionnaires, je ne pense pas qu'ils se manifestent au grand jour (d'ailleurs je ne vois pas quels "arguments censés" ils peuvent avancer pour justifier la nécéssité, la justice, le bien fondé, de tous ces milliards en paradis fiscaux, de tous ces dividendes pharaoniques d'actionnaires, de cette différence si énorme entre les revenus du travail et les revenus du capital... Non je ne vois pas comment ils peuvent "justifier"!)...

    Que l'une de ces personnes se hasarde à montrer le bout de son nez, à réagir, au grand jour, à ce que je viens de dire ! (Elle osera pas, elle se doute qu'elle va susciter une levée de boucliers et qu'elle s'expose à une bronca générale de toute la communauté des internautes droite/gauche confondu)... Ce qui prouverait bien que les milliardaires et les actionnaires ne sont pas des vedettes dont on punaise la photo dans ses cabinets !

     

    ... Petite anecdote :

     

    J'avais dans le temps, disons entre 2007 et 2012 (et même après 2012) un jeu de fléchettes dont la cible se trouvait dans la "grande salle" de ma maison dans les Vosges, à côté de la cheminée et bien en vue depuis la table autour de laquelle je reçois mes invités... Sur la cible j'avais épinglé la photo de Nicolas Sarkozy... et trois fléchettes plantées sur le visage de Nicolas Sarkozy...

    Je disais que chez moi, rien ni personne ne pouvait me faire enlever la photo de Nicolas Sarkozy ni les fléchettes plantées sur son visage...

    Soit dit en passant, j'ai fait la même chose en 2013 ou 2014, avec le portrait du député socialiste qui avait été impliqué dans une affaire de fraude fiscale.

    Je n'ai jamais vu chez qui que ce soit parmi mes connaissances, une grande photo par exemple, de Lagardère ou du patron de LVMH, dans le salon, la salle à manger, le vestibule, les cabinets...

    Bon c'est vrai, y'en a peut-être chez qui y'a la photo d'un grand footballeur hyper célèbre ou de l'équipe du Paris Saint Germain... Et, ça, pour moi, c'est peut-être "plus impie" encore que d'avoir la photo de Nicolas Sarkozy (ou de Manuel Valls) punaisée dans ses cabinets... Ces milliards du foot, en vérité, ça me gonfle et m'horrifie encore plus que les fortunes des politicards et les réussites obscènes et ostentatoires de quelques "grands de ce monde"... D'autant plus que derrière ces milliards du foot, y'a le Qatar et les mafias...

     

     

  • Cette France là, qui, "social-politiquement", émerge...

          De toutes mes "clientèles" (je veux dire de mes lecteurs, visiteurs) possibles, imaginables ou réelles -si je puis ainsi m'exprimer- il en est une qui très certainement, est quasi inexistante, ne me lit pas, ne me visite pas, m'ignore en fait... C'est celle de la France d'Emmanuel Macron, cette France de la droite et gauche et centre progressiste qui compte en très grande majorité déjà toute la bourgeoisie parisienne et des grandes villes, faite de citadins aisés, de gens qui "sortent", vont voir les pièces de théâtre en vogue, les films nouveaux, s'attablent aux terrasses des cafés et des restaurants avec tables sur le trottoir, se rendent en week end ou en congé dans leur résidence secondaire, sont pour beaucoup d'entre eux cadres dans une entreprise ou salariés à plus de 2500 euro mensuels, sont propriétaires d'une belle maison ou d'un grand appartement bien arrangé bien meublé ancien ou moderne, ont des placements financiers, regardent assez souvent "on n'est pas couché" à la Télé le samedi soir (et "n'atterrissent" pas quand Laurent Ruquier présente le dernier album de tel ou tel rappeur en vogue)... Ces gens là ont tous de la culture, des relations, ils pètent de santé autant physique que morale, beaucoup d'ailleurs sont des trentenaires/quadragénaires "confortables" (et bien dans la consensualité du monde)... En somme toute l'intelligentsia, tout le "gratin" socialo-bon-teint et droite sociale libérale, tous les friqués, quoi, tous les sûrs d'eux, de leur culture, de leur vision du monde... En somme, toute cette France de six à huit millions -peut-être dix millions- de gens qui a "le vent en poupe", portée par le mouvement d'Emmanuel Macron, cette France "branchée connectée domotiquée" qui a du fric et qui "présente bien" et qui est en train de gagner... Car ne nous y trompons pas, voyez ces appuis de personnalités politiques -droite gauche centre- qui se rallient à Emmanuel Macron, voyez ces salles de meetings de Macron pleines à craquer... Oui c'est cette France là qui est en train de gagner le pompon, de "prendre les devants", de se mettre à la page du nouveau monde qui pointe le bout de son nez... Avec ces "papa et papate et pt'it gosse" (et maman et mamane) dans la mouvance de ces "familles plurielles, élargies ou recomposées" toutes plus ou moins bien bancarisées bel appart' belle baraque internet facebook smartphone domotique...

    ... Ce n'est point que je m'en seulement doute... C'est la pure vérité -et je m'en tamponne- j'ai pas dans ma "clientèle" d'écrivain poète sur la Toile, cette France d'Emmanuel Macron, cette France des branchés, des "fans d'On n'est pas couché", cette France en pull sur les épaules en juillet à l'île de Ré, cette France du festival de Cannes et de tous les autres grands festivaux d'été, cette France émergente mâtinée-croisée des gauche-droite-centre progressiste, cette France dans laquelle je ne suis qu'un grain de poussière à peine visible à la loupe dans l'éventualité fort peu probable où l'on prendrait une loupe pour voir ce grain de poussière...

    Merde ! Cette France là, c'est pas MA France !

    Je ne suis pas suivi sur Facebook par cette France là ! Et encore moins sur Twitter où je compte pour zéro du fait que je n'ai sur Twitter pratiquement aucun "follower"...

    Merde ! Un grand bras d'honneur que je fais, à cette France là !

    Je ne défends pas cette France là, je ne suis pas solidaire de cette France là, je ne suis pas Charlie de cette France là !

    Dans ma "clientèle" -si je puis appeler "clientèle" mon lectorat- j'aurais plutôt quelques Fron'd-gauche, quelques Frona, quelques Philippe Poutou et autres marginaux de la politique plus ou moins anarchistes sur les bords, tous des gens de cette "France d'en bas" dont parlait Jean Pierre Raffarin en 2002, tous des salariés au smig, des CDD à temps partiel, des retraités à mille euro de pension ou moins, des chômeurs, des licenciés du textile vosgien, des licenciés de la métallurgie du Nord Pas de Calais, des femmes de ménage, des "qui ont pas réussi à l'école", des éclopés de la vie, des oubliés, des écrasés, des "qui vont pas en vacances à l'île de Ré ou ailleurs", des "qui font des fautes d'orthographe mais qui ont le même ressenti de la vie, des choses, des gens, que moi, et qui sont Frona, Fron'd'gauche ou abstentionnistes aux élections"...

    Ceux là, celles là, tous et toutes de cette France là qu'on dit d'en bas, je les défends, entre nous on se comprend, je suis solidaire d'eux, et c'est de cette France là dont je suis Charlie, pas celle d'Emmanuel Macron, pas celle de Manuel Valls, pas celle de François Fillon...

    A la limite, à l'extrême limite dirais-je, dans ma "clientèle" on y trouve peut-être ou sans doute quelques personnes de droite "pas forcément bien riches" qui sont de "bons Chrétiens", de gens attachés à des valeurs dites traditionnelles, qui vont bien sûr pas tout à fait être d'accord avec moi de la façon que j'exprime les choses, mais qui vont pas pour autant m'assassiner de propos coups-de-bâton... (De mon côté je ne vais "pas trop les écorcher" ceux là)...

     

    ... Bon c'est vrai je le reconnais, mon "réquisitoire" il fait pas trop dans la dentelle ! Mais que voulez vous, ça c'est ma manière de m'exprimer... parfois...

    ... Cela dit "papa et papate avec p'tit gosse" (ou maman et mamane)... Je les cache dans ma cave si une horde anti/anti avec fourche bâton et caillasse leur court au cul... Je porterai aussi la valise lourde d'une femme en voile intégral dans un grand escalier de gare...