Articles de yugcib
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Sur le pont promenade du Grand Titanic
- Par guy sembic
- Le 13/03/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Les damnés les pestiférés de la Terre entière
N'ont jamais eu le vent en poupe
Mais ils sont toujours debout sur le pont promenade du grand Titanic
Avec ou sans kalachnikov
Poètes ou écrivains ou écrivaillons
Curés ou guerilleros
Peigne-culs ou même grands trublions de l'art de la poésie de la littérature
Y'en a en effet de ces pestiférés de tous les coins de terre
De tous les sud de tous les nord
De toutes les écoles ou d'aucune école
De tous les déserts de toutes les plaines de toutes les montagnes
Qui ont pas droit de cité
Ou qui parfois ont le droit de battre les planches de leurs semelles
Un temps autorisés par quelques Grands Muphtis de la Culture et du Loisir
Pour cause de retombées économiques locales
Autant dire de monnaie dans le tiroir caisse
Debout les damnés les pestiférés les inclassables les purs les inachetables
Avec ou sans kalachnikov
Sur le pont promenade du grand Titanic
Du Grand Titanic qui a déjà de l'eau dans ses soutes
Et pas assez de canots de sauvetage
Pour l'heure où l'eau sera sur le pont
Ne vous en déplaise braves gentes devisant gentiment ou vociférant ou caftant
Et vous préparant pour la sauterie de ce soir
La même que celle d'hier et d'avant hier
Des Grands Muphtis de la Culture et du Loisir
Avec dans la tribune d'honneur
Monsieur le Résident de la Paix Publique
Et tout en haut du Pue-haut-des-Gugnols Grus
L'ascenseur en panne porte ouverte
C'est le grand océan cosmique
Avec tout au loin à des millions d'années lumière
Des planètes titaniques
Le destin de quelques uns des sauvés sur les canots
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Le "Grand Air du Temps"
- Par guy sembic
- Le 12/03/2018
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... La pensée consensuelle, de bon aloi ou de bon ton, et qui s'appuie, se fonde sur des "valeurs civilisationnelles", sur l'éthique, sur la morale, sur ce qu'il convient de dire, de ne pas dire, de faire , de ne pas faire.. Et dont la société tout entière, du "commun des mortels" à l'Elite se barde... avec le son de trompette des Médias bien martelant bien retentissant comme du tam tam de brousse... En un mot la "grande Idole" ou le "grand air du Temps"...
C'est ce à quoi l' on ne saurait s'en prendre sans se mettre hors la Loi aux yeux de tous...
Mais il faut dire aussi que, de tout ce qui s'en prend au "grand air du temps", il se manifeste et s'exprime dans l'espace public, assez souvent hélas, autant de violence, autant de crispation, autant d'inhospitalité, que de la part du plus grand nombre qui marche au rythme du tam tam de brousse...
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La touite qui claque
- Par guy sembic
- Le 10/03/2018
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... To Twitter en Anglais, ne signifie pas seulement : tenir toutes sortes de propos de tout et de rien, mais aussi : gazouiller comme un oiseau ...
Or, il se trouve que 99% des touitt's de la Toile, ne sont guère à mon sens, du gazouillis d'oiseau... Mais de la touite qui bat comme du tam tam de brousse pour annoncer que le sorcier du coin a mis une nouvelle plume à son cul...
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Jeux amoureux
- Par guy sembic
- Le 10/03/2018
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Jeux amoureux du matin
Dans les odeurs de la nuit
Mauvaise haleine cheveux en bataille
Vêtement de nuit froissé
Petit déjeûner au lit les doigts encore humides et gras
De toutes les grattes...
Mais que dire des sueurs rances à cinq heures de l'après-midi
Sous les chemisiers ou sous les pulls ?
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Droits des femmes (et autres droits en général)
- Par guy sembic
- Le 09/03/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Dans mon esprit (dans ma tête) j'en étais encore à "la journée de la femme" (c'était l'ancien vocable en effet, que l'on utilisait : "la journée de la femme" )... Je n'avais pas "topé" que l'on dit désormais "la journée internationale des DROITS de la femme" ...
J'aimais mieux "la journée de la femme" ...
En matière de "droits" je me méfie de ce qu'on entend et qu'on définit en tant que "droits" (droits de l'Homme et donc "droits de l'humain" )...
Le droit de faire n'importe quoi au nom de... ? Le droit de revendiquer n'importe quoi au nom de... ? Si c'est cela, le droit, eh bien je n'y souscrit point, à ce "droit" !
Nous sommes dans une civilisation dévoyée qui se crispe sur des droits, sur des principes,
lesquels droits d'ailleurs, sont bafoués par cette civilisation dévoyée : le fait le plus patent étant l'inégalité des salaires entre les femmes et les hommes dans bon nombre d'emplois en entreprise...
Je déplore aussi cette tolérance érigée en "grand principe moral" se fondant sur un soit-disant "respect de l'autre" et sur des "arrangements de convenance et de compatibilité " dont on constate le résultat désastreux : des fanatiques de toutes espèces de "minorités arrogantes et agressives" auxquels on laisse la liberté de manifester, la liberté de se constituer en associations, la liberté de "coloniser" des quartiers ou des zones urbaines... Le pire étant cette culture de la mixité sociale qui, en pratique ne donne que le résultat contraire à celui attendu ou espéré !
A bas les sectaires, à bas les fous de dieu, à bas les défilés des fêlés et des fêlées toutes griffes sorties, à bas les donneurs de leçons de morale, à bas les crispés, à bas ce plus grand ennemour du monde qui n'est autre que l'apparence de l'amour pire encore que l'indifférence !
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Santé publique
- Par guy sembic
- Le 09/03/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Nous avons bien -en théorie- (je dis bien "en théorie") le meilleur "système" du monde, de couverture médicale en matière de santé publique ("système" étant en fait le mot qui convient le mieux)... A tel point que beaucoup de pays de par le monde envient ce "système" qui est le nôtre...
MAIS en pratique, en réalité, au quotidien de vie pour les millions de Français que nous sommes ; pour ce qui relève de la gestion, du financement, des moyens, du personnel médical, de l'organisation, des infrastructures territoriales (centres hospitaliers, services urgence et autres)... Nous sommes loin, très loin, d'être les meilleurs...
Il y a bien une "inadéquation" manifeste, entre la théorie et les principes d'une part, et la pratique et la réalité d'autre part...
Et ce qu'il y a de plus inquiétant pour les années qui viennent, donc chez nous en France, c'est la "casse" envisagée par les pouvoirs politiques et économiques du "système" tel qu'il est en théorie et en dispositions (encore) ; sans pour autant que s'améliorent la gestion, le financement, les moyens, bien au contraire...
Rendez-vous en 2040 pour les statistiques portant sur la longévité des citoyens, le nombre de centenaires, le nombre de personnes de plus de 70 ans en "bonne santé relative" ...
... Ce qui m'interpelle le plus dans les services d'urgence où j'ai du me rendre, c'est le regard des gens allongés sur des "lits chariots" en attente d'être transportés dans quelque service de chirurgie ou de soins...
A chaque fois je perçois dans le regard des gens, par exemple celui d'une dame de 85 ans, celui d'un homme de 45 ans, celui d'un enfant de 10 ans... Toute la fragilité sinon même aussi la détresse de l'être "tout seul dans sa peau dans ce qu'il ressent" dans cet univers médicalisé aseptisé entouré d'appareils complexes, un univers si différent de celui de son quotidien de vie habituel et familier, un univers dans lequel on se sent étranger, perdu, sans autres repères que des murs blancs ou de couleurs claires, des silhouettes de docteurs, d'infirmières et d'aides soignantes en tenues médicales...
Et cet être "tout seul dans sa peau/dans ce qu'il ressent" dont je ne sais ce qu'il est/ce qu'il fait dans la vie, s'il est tel ou tel personnage dans son environnement familial et social... Est ici, dans ce couloir d'hôpital, allongé sur un chariot, et n'est plus qu'un être anonyme, un visage, un regard , une forme sous un drap...
Et je n'ai alors que mon regard, ce regard qui est le mien, pour "parler" à ce regard de cette dame de 85 ans, de cet homme de 45 ans, de cet enfant de 10 ans...
Ce regard essayant de rejoindre ce qu'il y a de "tout seul dans sa peau", de cet inconnu, de cette forme humaine sous un drap, de ce visage...
C'est bien là une communication aussi poignante que grave (et toute chargée d'interrogation) qui se fait par le regard entre une personne allongée sur un chariot dans un couloir d'hôpital, et le regard d'une autre personne...
C'est le même regard -il faut le dire- ce regard d'un être humain, "tout seul dans sa peau/dans sa fragilité/dans sa détresse"... que le regard d'un animal de compagnie, chien ou chat, sur la table de soins d'un cabinet de vétérinaire...
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Journée "internationale" de la femme...
- Par guy sembic
- Le 08/03/2018
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C'est aujourd'hui 8 mars la journée internationale de la femme... Mais est-ce que le monde actuel est vraiment meilleur pour la femme ?
Pour moi, la journée de la femme c'est tous les jours...
Je déplore que l'on ne puisse plus comme il n'y a pas si longtemps encore, retenir de sa main la porte vitrée de l'entrée de la boulangerie afin de permettre à une femme de passer : en effet toutes les entrées maintenant, ont des portes vitrées qui s'ouvrent et se ferment automatiquement...
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Les prix abusifs des livres numériques à lire sur liseuse
- Par guy sembic
- Le 07/03/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... C'est un véritable scandale! De l'abus !
Jugez-en :
Voici les quelques prix que j'ai pu relever, par exemple sur KOBO, et sans doute sur FNAC ou autres :
En romans historiques :
Vengeance Tome 1 et tome 2, de Hervé Gagnon, 17,99 le tome
Les folles années, de Jean Pierre Charland, 32,99
Un laboureur à Versailles, d'Hélène Vergonjeanne, 21,38
Dites leur que je suis mort, de Jean Pierre Echterbille, 14,99
Des Simenon (dont des Maigret) à 7,99 (tous)
Des livres proposés "à la Une" (donc des romans nouveaux) dont je cite les prix : 12,99
15,99 - 6,99 – 11,99 – 16,99 ...
Je n'ai pas regardé sur AMAZON (ni sur KINDLE) où je ne suis pas client pour la bonne raison que AMAZON s'impose comme le géant de la société de consommation de masse loisirs culture livres et emploie ses salariés dans des conditions de quasi esclavage pour des salaires de misère ("ils" pensent même à utiliser des drones pour effectuer leurs livraisons à domicile!)...
A ces prix là, pour un livre numérique, juste la possibilité de pouvoir lire un texte sur son smartphone, son ordinateur ou sa liseuse... J'aime autant mieux acheter un "vrai livre" chez un libraire (soit 22 euro un roman, soit 8 euro pour un livre de poche)...
Qui, en effet, va accepter de payer des 20 ou des 30 euro, ou même des 12 ou des 15 euro, pour acheter un ouvrage qui n'est QU'UN TEXTE à lire sur une liseuse ?
Quant aux "gratuits", oui, certes on en trouve...
Mais, ce sont surtout (pour une bonne moitié d'entre eux) des "Grands Classiques" versés dans le domaine public, et d'autres ouvrages souvent sans grand intérêt, d'auteurs inconnus ou obscurs, et de temps révolus... Dont le texte d'une présentation assez sommaire ou de qualité défectueuse n'est pas aisé à lire...
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Exister sans vivre
- Par guy sembic
- Le 05/03/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... "Le plus lourd fardeau c'est d'exister sans vivre" ( Victor Hugo )...
... Mais il y a pire, à mon sens, que d'exister sans vivre :
C'est de "s'exister" envers et contre tout, parfois même à n'importe quel prix, et de supporter le fardeau de ce que cela représente de "s'exister", en étant persuadé que si l'on ne "s'existe" pas, personne ne nous existera...
"S'exister", c'est "monter en le poussant hardiment et de manière à ce que tout le monde le voit, le rocher tout le long de la pente, avec l'idée qu'à force de pousser et d'avancer, l'on parviendra enfin au sommet de la montagne où l'on croit être attendu et fêté comme il se doit...
Mais chaque fois que l'on a gagné un mètre de terrain sur la pente, le rocher recule d'à peu près un mètre... Et l'on n'en finit jamais de suer sang et eau, le regard tout occupé de tous ces autres regards autour de soi, qui ne regardent en fait que ce qu'ils poussent devant eux, aussi hardiment et aussi ostensiblement.
Il ne vient que rarement à l'idée, autant de soi même que des autres, de mettre un bâton derrière le rocher pour qu'il ne recule plus, et de se joindre à l'effort que fait l'autre à côté, pour pousser et faire avancer son rocher.
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La mémoire, une fabrique de "faux-vrais" souvenirs ? ...
- Par guy sembic
- Le 02/03/2018
- Dans Livres et littérature
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... Au tout début de son prologue de la biographie de Louis Aragon, Philippe Forest écrit cette première phrase :
"Je me méfie de la mémoire. Elle fabrique à foison de faux souvenirs que l'on prend pour des vrais".
Plus loin, dans "Un album de famille" à la page 56 ( ARAGON, Biographies nrf Gallimard), Philippe Forest dit :
"Jusqu'où faut-il croire Aragon? Dans quelle mesure convient-il d'accorder créance au récit qu'il nous fait de son enfance et qui le présente donc comme un petit garçon pauvre et méprisé, grandissant aux côtés d'une mère victime à la fois des siens et de l'homme qui a profité d'elle mais s'est toujours refusé à lui faire une vraie place dans la vie?" .../...
.../... Chacun d'entre nous réécrit le roman de sa vie à mesure qu'il vieillit. Et cette fiction finit par devenir la seule vérité qui compte"...
J'ai toujours dit qu'entreprendre par écrit le récit de sa vie et en particulier de son enfance, c'est ce qu'il y a de plus difficile en littérature... Et qu'une biographie d'un écrivain par un autre écrivain, est une oeuvre encore plus difficile à réaliser...
Toute la difficulté à mon sens, réside en partie dans la capacité qui est celle de l'écrivain, à donner aux personnages dont il parle, le rôle principal... En n'étant en somme que le narrateur (mais cependant le narrateur qui, dans les situations et dans les évènements vécus, apparaît lui aussi dans un rôle principal)...
Ensuite la difficulté tient aussi dans la manière dont le récit est présenté (et sera transmis)... Il est à peu près évident -en général- que l'auteur du livre de sa vie, ou que le biographe d'un auteur ; tend à donner à son récit, davantage l'atmosphère qu'il veut y mettre, plutôt que l'atmosphère qui "colle" à la réalité et à l'exactitude des situations, des événements...
Et il y a enfin la "vérité historique" du récit, des situations, des événements, des personnages évoqués (et avec la situation précise dans le temps, les dates... tout cela corroboré par des documents authentiques, des témoignages recueillis)...
Que penser -c'est la réflexion qui me vient- cependant, d'une "fiction" ou d'une "autofiction", c'est à dire d'un récit évoquant un personnage principal s'apparentant à l'auteur lui-même?
Le "Mentir vrai" de Louis Aragon (1964) ou plus généralement mentir ou arranger... Faut-il en faire procès, ou affaire d'opinion, ou affaire de morale ? ... Dans la mesure où ce qui est écrit, tel quel, vrai ou imaginé ou arrangé... Peut apporter au lecteur ?
Pour répondre -si une réponse est possible- à la question du "mentir vrai" de Louis Aragon, ou de mentir et d'arranger, plus généralement... Je ne vois en vérité, que ceci :
les personnages évoqués dans une oeuvre autobiographique (pour beaucoup disparus), ont tous des descendants directs et ou collatéraux qui, à un moment ou un autre peuvent avoir connaissance de ce qui a été écrit... (et cela d'autant plus avec Internet, les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, l'édition en ligne à la portée de tout un chacun)...
Et l'auteur du livre de sa vie ou le biographe, doit peut-être à mon sens, s'interroger au sujet de ce qui sera perçu par un proche, un descendant du ou des personnages évoqués : c'est là qu'intervient la nécessité de l'exactitude des situations, des événements, des faits... et cela dans le contexte particulier qui fut...
Reste la question du jugement ou de la morale que se fait le lecteur, ce lecteur pouvant être un descendant de tel ou tel personnage évoqué...
La part faite à la morale et au jugement n'éclipse-t-elle pas en partie, la "dimension littéraire" de l'oeuvre ?
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L'écriture de l'instant vécu
- Par guy sembic
- Le 01/03/2018
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... L' instant vécu n'est jamais écrit au moment même où il est vécu : c'est alors, dans le moment même, le vécu qui est l'écriture -si je puis dire...
Plus tard, bien plus tard, parfois des années après ; le souvenir qui nous vient de l'instant vécu nous fait trouver les mots pour l'écrire cet instant... Mais ces mots qui alors nous viennent, ne sont pas les mêmes que ceux qui nous seraient venus s'ils avaient pu venir... Cependant ils peuvent s'en approcher... D'où l'importance, la pertinence et l'impact du travail d'écriture qui se fait, au moment de l'évocation de l'instant vécu...
Ce sont les mots qui "pré-existaient" que le travail d'écriture doit retrouver... La "traduction" la plus exacte possible, de ce "vécu qui était écriture mais non écrit"...
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Une étonnante coexistence...
- Par guy sembic
- Le 27/02/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Une étonnante -et pour ainsi dire "surréaliste"- coexistence, que celle de l'estuaire de la Gironde, l'un des espaces naturels les plus remarquables d'Europe (biodiversité site nidification hivernage oiseaux et nombreuses espèces migratrices, friches herbacées, végétation )... D'une part...
Et, d'autre part, le gigantisme de l'activité humaine avec tous ces espaces industrialisés, urbanisés, à perte de vue, et avec cette densité de population, cet habitat de lotissements et de résidences, ces infrastructures autoroutières et voies de circulation... Et la présence des installations portuaires, et de la centrale nucléaire de Blaye...
... Abstraction faite de tout commentaire ou de toute réflexion que l'on peut se faire au sujet de l'impact de l'activité et de la présence humaines dans un environnement naturel (et l'on sait quels sont en général ces commentaires et ces réflexions)... Il me vient un regard... Peut-être le même regard que celui que j'ai eu le samedi 8 mai 1999 lorsque je me trouvais à 2000 mètres d'altitude encore en phase de décollage de l'avion d'Air Inter, au dessus de l'estuaire de la Gironde...
J'avais eu aussi ce regard là, au lever du jour, en apercevant le Kilimandjaro par un hublot de l'avion, à quelque 12 000 mètres d'altitude, avant la sortie d'Afrique sur l'océan Indien, le 29 janvier 2014...
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Ah, ces années 2030, 2040... et 2050, 2070...
- Par guy sembic
- Le 26/02/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Quand j'entends parler de 2030, 2040, dans des projets à plus ou moins long terme ( intrastructures, aménagement de territoire, technologies nouvelles, transports, médecine, sciences, découvertes, évolution du monde et de la société, etc.)... Je me dis que ces années là -que je n'ai point hâte de voir arriver), seront les années de ma vieillesse où j'aurai 80, 90 ans (100 ans en 2048)...
Et, à plus forte raison, je me dis que passé 2040, 2050, et au delà, les années 2060, 2070, 2090... Ce seront les années où je serai mort...
Peut-être même que je ne verrai même pas 2030, 2040...
Et je me dis aussi que les personnes qui ont 20, 30 ans de moins que moi, verront elles, forcément moins vieilles que moi en 2030, 2040, le monde devenu ce qu'il sera avec des yeux plus jeunes que les miens, et que ces personnes ensuite, pour autant qu'elles vivent très vieilles, verront ce que je ne verrai plus, après par exemple 2050...
"Quelque part ça me chiffonne" cette "affaire là" ! ... Et je me dis " tous ces gens qui ont 20, 30, 40 ans de moins que moi, quand ils verront ce que je ne verrai pas, et avec le souvenir qu'ils auront de moi pour autant qu'ils m'aient connu, ils se demanderont peut-être comment je réagirais, ce que j'en dirais, de tel ou tel événement, de telle ou telle actualité, si j'étais encore là pour voir, témoigner et commenter...
Mais je pense aussi à ces vieux visages en 1948, qui se sont penchés au dessus de mon berceau, et qui étaient de jeunes visages en 1890, 1910... et qui ont vu ce que je n'ai pas vu autrement que dans les livres, dans les images et dans les films.
Pour moi, qui serai mort dans ces années 2050, 2070, 2080... Je n'ai en 2018, que mon imaginaire pour "voir"... Un imaginaire, cependant, qui, afin de produire une sorte de film, se fonde sur la réalité, sur ce qui se voit et se fait, du monde présent...
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La dimension moralisatrice de la parole, de l'écriture, de l'image...
- Par guy sembic
- Le 25/02/2018
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... Dans ce qu'il est convenu, vulgairement parlant, d'appeler "donner des leçons de morale", l'on y trouve autant de "gens ordinaires" (du "commun des mortels") tels que vous ou moi... Que de "Grands Intellectuels" ( des hommes et des femmes politiques, de grands économistes -en somme toutes les "Vaches Sacrées de la Jet-Set de l'actualité et des émissions télé de grande audience")...
Donc les "leçons de morale ça court les rues les places publiques le Web les réseaux sociaux les parlotes entre voisins de part et d'autre de la clôture du jardin"...
En revanche, lorsque le "commun des mortels" ou que l'écrivain, le poète, l'artiste, l'humoriste, le caricaturiste... Dit, exprime à sa manière ce qu'il ressent, témoigne de ce qu'il voit et entend, et le diffuse autour de lui... Là, il me semble que l'on entre dans une toute autre dimension de relation, de communication, de parole, d'écriture... que celle qui consiste à se complaire dans la morale...
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Macron au salon de l'agriculture en 2018, va-t-il "tapototer" la tête de la vache ?
- Par guy sembic
- Le 24/02/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... En 2017, c'est "sur le cul de la vache" qu'il avait "tapototé" ! ...
Renouvellera-t-il ce geste cette année au salon de l'agriculture, le samedi 24 février où il est attendu, alors que les agriculteurs un peu partout en France manifestent leur colère contre la nouvelle carte des zones défavorisées ( terres montagneuses où les rendements sont faibles, et régression de l'élevage dans les zones "intermédiaires" avec pour conséquence des pertes significatives d'emploi en milieu rural )...
Il avait reçu, Emmanuel Macron, lors du salon de 2017, "un oeuf sur le crâne" !
Puisse ce 24 février 2018, la vache, "tapototée" sur le cul, lui "emperlouzer" de quelque odorante flatulence, et le nez, et le costard ! A moins qu'il lui tapototote la tête, cette fois, la vache !