Articles de yugcib

  • Dans le paysage de nos vies se dressent des totems à la place des arbres

    ... Les routines et les préjugés paralysent nos actes et dans le paysage de nos vies, mettent des totems à la place des arbres...

    L' obsession du faux et de ce qui trompe, dans une âcreté et dans une crispation d'humeur, nous engage dans des polémiques sans issues, dans d'incessantes querelles d'opinion...

    Le regret de ce qui jadis fut et aujourd'hui n'est plus, fait de nos jours aussi "mauvaise école" que ce que le siècle "nouveau" nous impose avec ses intellectuels dominants, ses modes, sa pensée soit-disant de "progrès" et toutes ses marques partout affichées...

    Un rat est toujours un rat, la morale est toujours la morale ; et les poubelles sentent toujours aussi mauvais...

    Et il y a toujours les "lèche-cul" du Premier Rang, et au fond, les chenapans des derniers bancs... Et au milieu, tous ceux qui "balancent" entre les "lèche-cul" et les chenapans selon la morale qui les arrange ou leur convient au mieux...

     

  • Pensée du jour, vendredi 31 août 2018

    ... C'est peut-être la manière de formuler ce que l'on exprime, à nulle autre pareille ou pour le moins semblable à tant d'autres mais en même temps différente... Qui fait la nouveauté...

    Je me demande parfois si tout n'a pas été dit, écrit, pensé... Depuis plus de deux mille ans...

    Et nous sommes à présent plus de sept milliards d'humains, et les disparus sont encore plus nombreux...

    Si je devais mourir aujourd'hui ou demain...

    Au moins j'aurais dit -écrit en fait- "à peu près tout ce que j'avais sur la patate" !...

    D'une certaine façon, ça me fait rire...

     

  • Dix millions de gens

    Dix millions de gens n'a pas de visage(s)...

     

    Dix millions de gens c'est comme la fin turbulente et fracassée d'un océan sur une côte un jour d'été ou d'hiver...

     

    Dix millions de gens ce sont ces meutes blanches hurlantes de visages mêlés, dans les vagues qui se jettent sur la plage un jour d'orage...

     

    Dix millions de gens a-t-il une âme s'il n'a pas de visage(s)?

     

    Dix millions de gens dans un esprit en déroute, dans un coeur en colère ou crispé, c'est dix millions de mouches en chevelures entremêlées, noires et bourdonnantes...

     

    Dix millions de gens n'a pas de visage(s) mais dix millions de gens ça peut-être un paysage...

     

     

  • La droiture et la bonté ne se mettent pas en loi et en morale

    ... La droiture ne se "moralise" pas et ne se légifère pas...

    La bonté non plus...

    Les êtres -humains- que j'aime le plus au monde sont ceux qui ont la droiture et la bonté pour qualités principales.

    Un être -humain- "droit et bon" est un être qui se laisse pas "coloniser" c'est à dire exploiter, influencer, corrompre, subjuguer... dont la bonté ne se laisse jamais piétiner, dont la droiture est faite d'absence d'hypocrisie...

    Un être -humain- "droit et bon" est un être libre...

    Libre et digne.

    Je ne crois pas en l'anarchie sans la droiture et sans la bonté qui ne se "moralisent" pas et ne se légifèrent pas et avec de surcroît un drapeau noir ou quelque étendard que ce soit en avant marche...

     

  • Autour du Mort

    ... Autour du Mort, au funérarium, dans sa bière non encore recouverte, avec le crucifix au dessus, le bout de buis sur la petite table à côté et l'encensoir... Visage "reposé" les mains jointes sur la poitrine... ça "cocote" de "il était ceci/il était cela" et de toutes sortes de congratulations, et de propos sur "ce qu'il y avait de bon en lui"... On se repasse quelques séquences du "film de sa vie/les moments les plus marquants"... En somme le Mort c'est le "héros du jour" qu'il n'a sans doute pas été ces jours où il avait mérité de l'être...

    Il a devant lui, le Mort, ce temps "d'éternité provisoire" qui est comme une sorte de "paradis" car bien sûr cela ne peut être que là, dans ce "paradis" que ses proches, ses amis, ses connaissances, le placent et le vénèrent...

    Bon, peut-être -en fait un beau jour pas si lointain que ça- "ça fera pas un pli il passera quand même à la casserole de deux trois médisances"...

    Autour du Mort, il est toujours "trop tard"...

    ... Il eût fallu... Le temps qu'il vécut, le Mort... Le mieux connaître, et... autant que possible, l'aimer... L' "exister"...

     

  • La flèche Saint Michel à Bordeaux

    ... Je n'irai pas voir, comme nous y invite Cap Sud Ouest, la Flèche Saint Michel, le plus haut monument de Bordeaux, le 2ème plus grand clocher de France...

    Je me contenterai donc de la vidéo de Youtube avec la musique de Ibrahim Maalouf, de cette "ascension inoubliable" garantissant frissons et émotions, sur l'écran de mon ordinateur... Au lieu de devoir "galérer" en bagnole dans Bordeaux pour finir par trouver une place dans l'un des parkings souterrains à 19 euro la journée...

    Bordeaux "culturel" spectacles musées salon du livre festivals de ceci/cela, visite des monuments et autres curiosités beautés locales... C'est pas pour les budgets modestes des gens des départements voisins en effet ça fait cher la journée à Bordeaux aller retour le train ou la voiture le péage sur l'A 63 la place de parking... Sans compter qu'en plus de dépenser des sous, si tu galères en bagnole dans Bordeaux, tu te fais "klaxomerder" par les Bordelais pour un oui pour un non (mais bon, c'est vrai y'a le tram, mais les parkings du tram en bout de ligne sont "plein comme un oeuf" dès 7 h du matin)...

    Donc "Bordeaux culturel" ça me fait pas rêver, ni les quais de la Garonne ni rien de rien dans cette ville et sa périphérie de plus d'un million d'habitants en croissance démographique continue, et complètement saturée rocade et toutes voies de circulation... Rien que le seul nom de Bordeaux, ça me fait mal à la tête!...

     

  • D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important ?

    ... D'une oeuvre écrite, qu'est le plus important :

    -Sa beauté littéraire dans la forme ?

    -Sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule ?

    -Ses effets de langage et de formulations ?

    ... Je serais tenté de dire que c'est sa portée par la pensée qu'elle contient et véhicule...

    Mais avec pour "habillement", comme pour une jolie femme de commerce agréable et de belle âme, la beauté littéraire dans sa forme... Et pourquoi pas, alors, avec les effets de langage et de formulations ?

    ... Axés sur les seuls effets de langage et de formulations qui appellent le commentaire et font sensation, l'écrit et le publié aujourd'hui, sont comme les vitrines décorées, arrangées, dans une galerie marchande...

    On en reparlera dans quelques dizaines d'années... De tout ce qui sort, en particulier au moment des rentrées littéraires, de "premier roman" et autres productions d'ouvrages...

     

  • La vie est vache et belle

    ... La vie je la dessine en vache et beau, un paysage constellé de visages...

    La vie est vache et belle.

    Elle est traversée galerie marchande ou la main tendue en indigent ou en voleur de grand chemin...

    Elle est un désert assourdissant d'éclats de voix, de bruits jour et nuit, de panneaux, d'enseignes et de petits drapeaux ...

    Elle est solitudes branlées chocolat-glacetées trou-de-bale-olivées quand elles ne sont pas ces solitudes, piétinées ou ignorées...

    Mais constellée de visages, la vie est belle comme un tableau d'artiste pour la dire, un tableau qui déborde sur le mur et n'en finit pas de raconter dans un langage d'images, de signes, de couleurs, de formes... Et avec le rire, le cri, le regard du dessinateur témoin...


     

  • L'Art est un coup de pied dans la fourmilière

    ... Lu dans un cahier de dessin à Aigues Mortes, le 5 mai 2008, ce mot de Cézanne : « L'art est une religion. Son but est l'élévation de la pensée ».

    L'art n'est pas, dans mon idée, une religion. Car la religion n'élève pas la pensée : elle la fige, plutôt...

    Je me refuse à considérer l'art comme une religion. Ce serait dire que la littérature, la peinture, la sculpture, le cinéma, le théâtre entre autres... De même que la religion, ont aussi leurs élus, leurs messes... Or il se trouve à mon sens que l'art s'élève au dessus des cultes, des visions du monde, de ce que j'appelle « la voie royale »...

    L'art est un coup de pied dans la « fourmilière royale » qui a libéré les fourmis.


     

  • Le bonheur mis en scène

    ... Mettre son bonheur en scène et être sur la scène l'acteur principal qui le joue, ce bonheur, est-ce vraiment lui donner à ce bonheur scénarisé et donc exposé en public... La même portée que celle qu'il aurait, ce bonheur, s'il était, bien plus que celui de l'acteur, celui des autres jouant sur la scène le bonheur ?

    Il me semble que son propre bonheur mis en scène et joué, ainsi d'ailleurs que tout ce qui fait le film de notre vie, d'heureux ou de malheureux, tout aussi scénarisé et joué devant un public... N'est peut-être pas la meilleure "pièce" ni l'oeuvre la plus marquante dans la mesure où cette "pièce" ou cette oeuvre, n'est que peu jouée par les personnages de la pièce autres que l'acteur principal...

     

  • Quand et comment est-on vulnérable ?

    ... On ne se fragilise pas lorsqu'on exprime en public sa nullité en culture people ou footbalistique... Surtout si l'on le fait avec insolence et que l'on en tire une sorte de fierté personnelle, ainsi d'ailleurs que lorsque l'on expose sa méconnaissance, son indifférence, son mépris ou son silence à propos de tout ce qui pète, qui fait du bruit, qui est de mode, qui "bling-blingue" et fait la Une des réseaux sociaux par annonce d'effet, de "scoop"...

    Cette nullité de tout cela, que l'on affiche ainsi, dont on se déclare, en public... C'est une sorte de culture j'ose dire...

    En revanche, on se fragilise lorsqu'on expose en public sa vie privée, son intimité, ses proches, et que de surcroît on porte en image, en photo, sur les réseaux sociaux, sur un blog...

    La dureté du monde c'est une réalité. Tu crois toucher, émouvoir, intéresser... Mais il y a tout ce que dissimulent les convenances, les règles, les bienséances, les politesses, les amabilités apparentes, les paroles confortantes, et jusqu'à même des amitiés de plus ou moins longue date... Jusqu'au jour où des pierres sont jetées dans ton jardin, où des indifférences, des trahisons, des infidélités, des mesquineries, des duperies, des propos ambigus, des manières un peu lestes d'agir, de ces autres dont l'estime te semblait acquise, viennent te surprendre sans que tu saches parfois d'où et de qui ça vient !

    Aussi le meilleur moyen d'éviter toute cette merde, c'est de ne pas se fragiliser en exposant sa vie privé, son intimité... Sans pour autant s'isoler, se retrancher du monde ou se barricader...

     

     

  • Le regard et le silence

    ... Le regard que l'on porte au devant de soi et qui rencontre les autres en un lieu public, ou que l'on porte sur un événement, une situation, un fait d'actualité, un comportement d'une telle personne, ... De même que le silence que l'on manifeste et qui ne s'apparente pas à de l'indifférence ; c'est ce qui demande pour être au mieux et au plus vrai traduit, et compris... le plus difficile, le plus long travail de parole et d'écriture...

    Lorsque ce travail de parole et d'écriture est au mieux accompli, le regard porté et le silence exprimé, ont alors autant de portée que ce qui est dit ou écrit...

     

  • Est-ce une bonne chose de choquer ?

    "Je ne sais pas si c'est une bonne chose de choquer... En tout cas, c'est une source d'emmerdement" [ Michel Houellebecq ]

     

    ... Une source d'emmerdement, oui, le plus souvent... Mais parfois -et heureusement- c'est une porte étroite qui s'ouvre, derrière laquelle apparait un visage accueillant qui a lu dans ton regard ce qui d'ordinaire est illisible ou pris pour une tache sur le beau papier blanc...

    Si c'est une bonne chose de choquer ? Je crois que c'est avant tout un risque, que l'on prend ou non... Pour autant que l'on soit conscient du risque...

    Mais la source d'emmerdement n'est pas vraiment à mon sens, celle qui porte en son mouvement et dans le bruit qu'elle fait, l'emmerdement lui-même... Mais plutôt, tout ce qui retient la source de se mouvoir et de bruire, tout ce qui empêche l'eau de la source de devenir torrent dévalant la pente...

    En somme, les "emmerdeurs" sont les "donneurs de leçon"... ou de coups de règle sur les doigts... Qu'il convient alors de choquer...

    ... Peut-être, en fait, de davantage déranger que choquer... 

     

  • Le sens commun et policé du monde et de la société

    ... Les règles et les conventions qui prévalent dans la société, en un mot ce "sens commun et policé du monde" par ce qui doit se faire, se savoir, se dire, se montrer... Tout cela ne sert qu'à dissimuler ce qu'il y a de brutal, d'égoïste, d'injuste, de vulgaire, d'appétit féroce, d'intêret personnel, sous une apparence de respectabilité, de convenabilité... Et qui règle l'existence non avouée, parfois secrète et intime, mais oh combien réelle des gens...

    Mais -soit dit en passant- cette apparence de respectabilité et de convenabilité, ne fait en général illusion qu'un temps, juste le temps de l'éclat de ses feux de scène et, au mieux, le temps que cette apparence met à faire illusion...

    Un sourire, une promesse, une poignée de main, une parole aimable et confortante... que d'apparences trompeuses dans un univers quotidien de relation qui est une jungle transformée en jardin de paysagiste, un jardin dans lequel il faut trouver son allée, celle qui conduit à l'endroit où l'on aspire à arriver...

    Transgresser ces règles, ces conventions ; avancer dans la jungle transformée en jardin paysagé avec un coupe-coupe à la main mais aussi et surtout avec un regard qui ne ment jamais, aussi droit et pur qu'il peut l'être, avec une parole et un comportement aussi juste et en accord qu'ils soient, une générosité sans faiblesse et une conscience de l'existence de l'autre aussi vraies qu'elles soient... Cela a toujours été difficile, par les conséquences que la transgression ou que la non adhésion au commun entraîne, en particulier dans la relation que l'on a avec les autres... Cela a toujours été "un peu anarchiste sur les bords" on va dire... "vais-je dire"...

     

  • Lettre ouverte aux automobilistes adeptes du coup de klaxon rageur

    ... Ce n'est pas un préjugé de penser -et de dire- que dans notre pays, la France, en toutes régions et en ville comme à la campagne, une très grande majotité d'automobilistes dont beaucoup sont des hommes et quelques uns des femmes, en général plutôt seuls dans leur voiture qu'en famille et âgés on va dire de 30 à 70 ans... Sont des adeptes répétitifs du coup de klaxon rageur pour un oui pour un non, chaque fois fois qu'ils s'estiment gênés par la manoeuvre hésitante, incertaine d'un autre automobiliste, dans un rond point, dans une voie de présélection, devant un panneau directionnel, dans une rue en ville...

    Ils voient bien, ces "klaxomerdeurs" que le véhicule devant eux, par son immatriculation (le numéro du département à droite de la plaque) n'est pas "du coin"... Ils ne se rendent pas compte que celui ou celle qui hésite, qui "faute" tant soit peu, est peut-être quelqu'un qui n'est pas à l'aise dans la circulation en environnement urbain et péri urbain, qui n'a peut-être pas un GPS (ou qui en a un qui "rame"), qui ne trouve pas la bonne direction, la bonne voie pour se rendre là où il doit aller...

    D'ordinaire cependant, ces gens là, qui "klaxomerdent" pour un oui pour un non, lorsqu'ils ne sont plus au volant de leur voiture, c'est à dire "dans la vie au quotidien", à la boulangerie pour acheter leur pain, entre voisins, collègues de travail, dans une queue pour une séance de cinéma... Ils se montrent très civils, déférents, soucieux par habitude des règles et des conventions qui ont cours dans une société "policée"... (tout cela bien sûr n'étant qu'apparence et de "bon aloi")...

    Mais dès lors qu'ils se trouvent au volant de leur voiture, c'est la brutalité, l'impatience rageuse, l'égoïsme qui "reprend le dessus" et donc, se manifeste par le coup de klaxon, l'appel de phare...

    Non, ce n'est pas un préjugé de penser -et de dire- que beaucoup, vraiment beaucoup de gens dans notre pays, ont le coup de klaxon rageur facile et répétitif pour un oui pour un non... C'est une réalité ! C'est un fait patent et généralisé !

    Qu'ils le sachent, tous les "klaxomerdeurs" : cela me rend furieux et me donne l'envie de "faire le coup de poing"... Et je leur dis "ça vous portera pas chance d'agir ainsi, brutaux, épidermiques et primaires que vous êtes, égoïstes, incapables de vous mettre à la place des autres, ces autres que vous méprisez en les prenant pour des veaux ou des blaireaux" !

    C'est bien là, cette propension de tant d'automobilistes au coup de klaxon rageur – en négatif je le précise- l'un des traits les plus caractéristiques de l'état de la société et de la relation... Ce qui est déplorable et d'une lâcheté révoltante, en l'occurence, c'est le fait que ces gens qui "klaxomerdent" pour un oui pour un non, savent bien que l'on ne pourra réagir, se défendre, répondre directement, puisque le plus souvent on ne voit pas leur visage, on ne sait pas qui ils sont, et qu'ils nous échappent, filant au devant dans leur voiture...

    Cet anonymat derrière lequel ils se retranchent pour agresser en toute impunité leur prochain!