Articles de yugcib

  • Trente millions de Français qui souffrent et subissent

         Des millions de Français, les uns sans travail, les autres en emplois précaires à temps partiel, ou gagnant à peine l'équivalent d'un SMIG, ainsi qu'une majorité de retraités ne recevant pas même mille euro par mois, ce qui représente environ 30 millions de Français toutes générations confondues, sont en état quotidien de souffrance, sans cesse confrontés à tout ce qu'ils subissent, qu'on leur fait avaler de force, qu'on leur fait consommer ; désespérés et révoltés contre la pensée unique (et inique) de nos élus et de nos élites sortis des grandes écoles et faisant partie de cette "diaspora" de privilégiés outrecuidants, donneurs de "leçons de morale/de vertus sacrées/de démocratie/de droits de l'homme", producteurs de discours oiseux tous aussi "progressistes"(et de modes et de tendances) les uns que les autres...

    Et ces mêmes gens, cette population d'élus et d'élites autour desquels gravitent et se satellisent leurs "followers", friquée, bouffie d'orgueil et de suffisance et accro de tweets pétants et pondant des bouquins tous aussi indigestes les uns que les autres, n'arrêtent pas de nous culpabiliser, nous, ces millions de Français soit-disant nostalgiques d'une époque prétendue révolue (époque soit dit en passant où il y avait cependant de "vraies valeurs" auxquelles on croyait et qui faisaient référence)...

    Je ne me sens en aucune façon, "humainement solidaire" de cette bourgeoisie parisienne pour laquelle je n'ai aucune sympathie ainsi que pour celle des grandes villes de notre pays, qui vit confortablement dans les 1er, 2ème, 8ème et 9ème arrondissements ; ou dans les "beaux quartiers" de Bordeaux, de Toulouse, de Lyon... , qui ne se déplace pas en métro ni en bus mais en vélo électrique, en taxi ou en voiture personnelle à vitres opaques, qui est la clientèle habituelle des pièces de théâtre les plus cotées/les plus en vue/les plus "in"... , qui vit avec des revenus de 4000 euro par mois ou plus, dans de grands appartements, de belles demeures ou maisons, de belles résidences bardées de systèmes électroniques de sécurité, qui envoient leurs mômes dans les écoles privées et les universités les mieux cotées... Tous ces gens là en dépit de leur culture, de leur "vision du monde" (un monde pour eux et non pas pour les autres) ne comprennent rien à rien à trente millions de Français, ces "français lambda" que nous sommes, nous qui "vivons petit" par la force des choses et qui avons, nous oui, une "vraie âme", qui faisons peut-être des fautes d'orthographe dans nos blogs mais qui appelons un chat un chat!...

    Merde à cette "diaspora" de privilégiés donneurs de leçons de morale et accros de tweets pétants !

    Merde à cette société coupée en deux avec d'un côté les élus et les "du bon côté de la barrière" d'un système complètement pourri ! Merde à cette Justice qui "passe l'éponge" là où il faudrait étriller, épurer, condamner, éliminer !

    Un jour viendra où ces trente millions de Français se lèveront tous ensemble comme un seul homme pour faire enfin entendre leur voix ! Un jour viendra où tous les gorgés de caviar , de prébendes, de privilèges, de progressisme suicidaire responsable du déclin de la France et de discours associés à ce progressisme de merde, mordront la poussière ! ... Sans que certains d'entre nous en viennent à rejoindre des Islamistes guerriers et fanatiques ou tout autre armée ou groupe de terroristes anti ceci anti cela !

    Car nous, ces trente millions de Français Lambda, méprisés, calomniés, niés, pris pour des moutons, pour des demeurés, des incapables, nous prendrons nous-mêmes en main notre destin, notre avenir ! Et nous n'aurons plus besoin d'aucun élu, d'aucun gouvernement, d'aucune "justice de système", d'aucune leçon de morale de quoi que ce soit, car la seule loi véritable sera la loi de relation, la loi de responsabilité de chacun, la loi de la parole donnée, la loi du donnant/donnant, la loi de symbiose entre les êtres et les choses, la loi "naturelle" en quelque sorte et qui, certes "ne fait pas dans la dentelle" mais est encore la meilleure !

  • L'impasse

         Tous ces "brûlots" tels des gondoles enflammées que nous propulsons sur les canaux de la ville en eau ; autant dire toutes nos rancoeurs, toutes nos colères, toutes nos frustrations, toutes nos désolations, exprimées en kilomètres sur les réseaux sociaux du Net, énoncées, traduites ou exposées dans des livres, sur des blogs ; à propos de tel ou tel sujet d'actualité, de tel événement, de tel personnage contesté, de tel fait de société... sont aussi vains que des feuilles mortes poussées dans le caniveau par un vent froid d'automne, en face de ce qu'il y a de pire à subir en ce monde, mais que néanmoins nous subissons, inertes et silencieux que nous sommes par peur ou par une sorte de paresse confortable...

    Ce qu'il y a de pire, pire que tout ce que nous dénonçons tous, c'est ce cul-de-sac rocheux et sans aucune faille-passage, d'une hauteur vertigineuse, et qui constitue le fond de l'impasse ...

    Car les deux ou trois plus grands canaux de la Ville en eau, sont des impasses avec chacune d'un côté des maisons inhospitalières dans lesquelles règnent la violence subie et la violence provoquée, et de l'autre côté, des maisons dans lesquelles on ne pénètre qu'autorisé ou introduit ou pris de force... Et tout au bout de l'impasse, le cul-de-sac rocheux sans aucune faille-passage.

    Et le côté des maisons où l'on n'entre qu'autorisé, introduit ou pris de force, s'enforce de tout ce qui s'y projette dessus et qui vient de l'immense serpent-bourrelet-décharge publique à ciel ouvert, en plein milieu du canal.

    Nous rêvons pratiquement tous d'une "Voie Royale", nous imaginons et traçons à l'infini des "voies royales" dont aucune n'est la "Voie Royale", et tout se termine dans l'impasse...

  • Parution chez EDILIVRE de mon dernier livre

         PAROLES  ET  VISAGES

    C'est le titre que j'ai donné à mon livre, 386 pages format poche édition papier ou édition numérique, chez EDILIVRE. 

    Voici le lien : http://www.edilivre.com/paroles-et-visages-20b7c55348.html#.VCzmvGd_uz4

  • Ce jardin, tu me le sarcles aussi ?

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    ... Allez, prenez le sarcloir et sarclez fort !

  • La fête de l'Homme et de la Nature à Thaon les Vosges

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    ... Tous les ans, lors du 3ème week-end de septembre, se tient à THAON-LES-VOSGES, la Fête de l'Homme et de l'Environnement, et cela depuis 1985.

    "Si le bio a si bonne presse, dis-je, et cela depuis ces dernières années, c'est parce qu'il devient "intéressant" pour l'Economie de Marché, et donc, qu'il participe de plus en plus à cette économie de marché, et par là même, à une forme de consommation de masse certes un peu moins de masse que celle des Grandes Surfaces mais néanmoins d'une certaine accessibilité... La pluie qui tombe du ciel, cela tout le monde le sait, n'est pas bio. Mais... les pesticides, les conservateurs et les arômes de synthèse en moins, ça fait ce bio qui se vend bien, du moins à ces milliers de consommateurs qui peuvent payer 3 euros 400 grammes de pain au lieu de 1,30 euro le pain long traditionnel... Et bien d'autres produits un peu plus cher que le prix normal du marché"...

    ... On le voit bien sur cette photo : nous sommes le samedi 20 septembre 2014, "il n'y a pas foule" devant la Rotonde...

    C'est... que la crise (chômage, pauvreté en hausse, perte de pouvoir d'achat) est passée par là !

    Il y avait, en haut, au niveau supérieur de ce bâtiment de la Rotonde de style "Art Moderne", un espace de "restauration rapide" aménagé... Le "moins cher" (on va dire "le plus abordable") c'était une saucisse bio avec des frites façon grand-mère pour 11 euro la part... (par comparaison, chez Mac Do, tu as un "big mag" avec cornet de frites pour 5,50 euro environ)...

    ... A la fin des années 80, début 90, l'on y côtoyait alors, à la Rotonde, à la Fête de l'Homme et de l'Environnement, ces gens, cette sorte de gens que j'appelais, du fait de leur "genre", de leur "look", de leurs propos, de leur comportement, de leur "radicalité un peu excessive"... des piqués ...

    Aujourd'hui, ces "piqués" ont vieilli, ou sont morts, et l'on ne les voit plus, presque plus... Et l'on y voit plutôt des gens, en familles, avec leurs jeunes et moins jeunes enfants, qui sont les mêmes que ceux que l'on voit au Grand Leclerc, au Cora du coin...

  • Un tas ou un nuage de sable

    Tous les mondes et donc la Terre

    Tous les mondes de tous les univers

    Sont petits comme des grains de sable

    Mais chaque grain de sable est une galaxie

    Voire un univers tout entier sinon un ensemble d'univers

    Les grains de sable sont si proches les uns des autres

    Qu'ils se touchent

    Et les distances qui séparent les galaxies et les univers les uns des autres

    A une échelle dont nous n'avons pas idée

    N'ont rien à voir avec le millième de millimètre entre deux grains de sable

    Ni avec ces années-lumière entre deux galaxies

    Vu de loin si cela était possible

    Mais cela ne l'est point autrement qu'avec de puissants télescopes

    Les galaxies et les univers formeraient comme un tas ou un nuage de sable

    Néanmoins chaque grain de sable

    Chaque galaxie

    Chaque univers

    Est comme un humain tout seul parmi des milliards d'humains tous aussi seuls chacun

    Ou encore tout aussi seul que n'importe quelle bête

    Seul dans sa peau jusqu'à la fin de ses jours

    Une seule fois dans toute l'éternité

    Il y a comme une sorte d'absurdité

    A se sentir être

    N'être que soi et seulement soi dans sa peau dans son âme

    Une seule fois dans toute l'éternité

    A se sentir être sans jamais être un autre

    Un autre sinon tous les autres

  • Facebook ... Ou "face-de-bouc(que)" ?

         Pour ce qu'il y a d'ostentatoire, de "m'as-tu-vuisme", de cacophonique et d'éparpillé et de "sans avenir" ; pour ce qu'il y a de purement virtuel et de superficiel et de "sans consistance", pour tout ce que l'on y rencontre d' "amis" qui ne sont en réalité que des fantômes, des gens que jamais l'on ne rencontrera au vrai ; pour tout ce l'on "cocoricohète", pour tout ce que l'on mitraille de photos de "sa pomme" et de toutes sortes de mise en scène de soi... Sur ce réseau social qu'est Facebook... Oui, j'en loupe/j'en rate à la pelle et je m'en tape le cul par terre de rire plus que je n'en gueule tel un putois...

    ... MAIS... Ce qu'il faut voir aussi, ce sont ces gens, de sa famille, de ses amis (de ces amis qui ne sont pas des "amis"-j'insiste sur les guillemets-), que l'on rencontre au vrai à l'occasion, ou que l'on ne rencontre que très rarement parce qu'une énorme distance kilométrique ou d'océan nous sépare, ces gens qui eux, ne sont pas des fantômes... Ces personnes, oui, ces vraies personnes, avec lesquelles on peut correspondre et échanger, en acceptant que ce que l'on échange puisse être lu par d'autres (tout comme lorsque l'on rédige un courriel destiné à une ou plusieurs personnes mais pouvant être lu par d'autres)...

    Et de surcroît, ce réseau social qu'est Facebook, peut aussi être une sorte de "vitrine" telle la devanture d'une échoppe d' artisan ou d'artiste, donnant sur la rue, une rue qui n'est pas forcément passante ou située dans le quartier le plus en vue... Il y a en effet, une différence entre "cocoricoher" et "tenir boutique"(mais "tenir boutique" sans pour autant verser dans une "marchandisation de consommation de masse", ou au contraire dans une marchandisation de produits uniquement "de luxe" destinés à une élite, à des privilégiés)...

    ... Il en est ainsi, de tous les réseaux sociaux, de tout, de partout où sur la Toile l'on s'exprime et produit et diffuse et partage :

    -Le côté "bling/bling-potin/potin et que je t'engueule ou que je te congratule", le côté "cororico c'est moi/c'est moi", le côté "coup de gueule/je pourfends/je cafte" (avec un pseudo et un avatar c'est bien commode) ...

    -Le côté "vitrine/boutique/échoppe" où l'on voit depuis la rue passante ou l'impasse, l'ouvrier du Verbe ou le "forgeron" ou l'écrivain public ou l'artiste travaillant avec ses outils à produire ce qui va être en quelque sorte comme "vendu"...

  • Houellebecq économiste, de Bernard Maris

    9782081296077 cm

    ... Bernard Maris est économiste, journaliste (notamment à Charlie Hebdo, où il signe Oncle Bernard, et sur France Inter) et écrivain.

    "Si la souffrance des héros de Dostoïevski est liée à la mort de Dieu, celle des héros de Houellebecq naît de la violence perpétuelle du marché"... [ page 48 du livre édition Flammarion ] nous dit Bernard Maris, qui juste avant cite Houellebecq dans "Plateforme" : "Le capitalisme est dans son principe un état de guerre permanente, une lutte perpétuelle qui ne peut jamais avoir de fin"...

    En 4 ème de couverture l'on lit :

    Servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable "loi de l'offre et de la demande" ou celle de la "destruction créatrice" ; souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste et l'extension du domaine de la lutte qui conduira à la disparition de l'espèce... Tel est l'univers des héros houellebecquiens. ... / ... Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux, et son mépris pour le libéralisme et l'économie vous le feront aimer.

    ... Michel Houellebecq est l'un des écrivains les plus controversés aujourd'hui... Dans le monde de la critique littéraire et journalistique.

    Qualifié de "nullité littéraire" par certains, et de "génie" pour les autres...

    L'on comprend que cet écrivain puisse ne pas être aimé par ceux qui aujourd'hui plus que jamais "font le monde" dans le sens de ce qui doit se croire et se savoir, se subir, et cela dans la "pensée unique" d'un libéralisme tout puissant, prédateur et inhumain...

    ... Cependant je soupçonne l' Economie de Marché (mondialisée), de se servir de ce qu'il y a de plus pur, de plus sincère, de plus authentique, de plus profond, de plus réfléchi, de plus marginal, de plus révolutionnaire, de plus intime, de plus unique en l'être (cet être qu'au fond nous sommes si nombreux à être)... Afin de pérenniser au mieux -et au plus rentable- cette consommation de masse sur laquelle elle s'appuie...

    Ainsi l'Economie de Marché est-elle parvenue à son stade ultime et absolu de perversion... Puisque les purs, les authentiques, les sincères, les révolutionnaires, les marginaux, les "coups de hache sur la mer gelée" ne peuvent désormais s'ils veulent être entendus, que se servir précisément de ce que le "Système" (ce Système pervers) met à leur disposition...

    Aucun écrivain, aucun artiste, aucun humoriste, aucun poète, aucun penseur "postulant à une forme de reconnaissance" n'opte pour ce que j'appelle un "suicide littéraire ou artistique" ... Et quand bien même il opterait pour le "suicide" (par exemple en disant merde à tout le monde et en refusant tout, le fric, la gloire, etc.) eh bien le "Système" trouverait encore le moyen de "récupérer commercialement le suicide littéraire ou artistique" !

    C'est dire l'impasse dans laquelle nous nous trouvons ! Dans un certain sens, c'est pire que l'histoire de l'Intellectuel acculé au pied d'une muraille demi circulaire de roche, devant l'araignée géante dont la paire de mandibules va broyer l'Intellectuel !

    ... Ce passage, du livre de Bernard Maris, Houellebecq économiste :

    "Le kilo de pain était l'élément de base du minimum vital du salarié au temps des maîtres de forges. Sans doute le Smartphone et l'abonnement Internet, plus le litre de gazole, ont remplacé le kilo de pain. Mais le concept reste le même : sans son ordinateur utilisé en continu, le cadre ne peut survivre. La notion de minimum vital social veut dire que l'on vous maintient la tête hors de l'eau, à peine, le temps de consommer les choses que vous avez produites, et que, hors de ce temps de consommation, vous ne pouvez vivre.

    Une telle vie serait inadmissible s'il n'y avait le leurre de la nouveauté. C'est pourquoi il faut innover. L'entrepreneur, écrivait Schumpeter, est homme capable d'innovation.

    Ne nous y trompons pas : en fait d'innovation, il s'agit le plus souvent de démoder aux yeux du public des objets auxquels il aurait le tort de s'habituer, et auprès desquels il acquerrait une certaine sécurité. En même temps, les innovations trop importantes menacent les les rentes des grosses entreprises, qui les récupèrent pour les exploiter et étouffer leurs promoteurs. »

    ... Au temps des maîtres de forges, des grands patrons de l'industrie, des charbonnages et de la métallurgie, qui étaient des gens habitant le château du coin et étaient propriétaires de vastes domaines, et dont la fortune était certes colossale ; il y avait du travail pour tous, du travail très dur, une vie quotidienne difficile... Et en même temps un "bien-être relatif", si l'on peut appeler "bien-être" cependant, le fait que tout un chacun pouvait accéder à une "consommation de base" essentiellement axée sur des produits vraiment nécessaires et surtout durables... Je dirais de cette économie là, qu'elle était "de dimension humaine"... et c'est d'ailleurs cette économie qui avait cours depuis des siècles, une économie en quelque sorte "mondialisée" puisque de nombreux échanges commerciaux, des marchés, des transports de marchandises et de produits manufacturés, de matières premières s'effectuaient par bateau, par train, entre les pays de l'Europe et du reste du monde...

    Mais aujourd'hui, ce sont les banquiers, les financiers, les actionnaires (on appelle cela des "Groupes") qui sont les nouveaux "grands patrons", et ceux là, ne sont plus visibles, plus joignables (ils sont bien plus loin et en même temps davantage  partout, que les maîtres du château du coin, que l'on pouvait jadis houspiller voire un peu bousculer)... Je dirais de cette économie là, qu'elle est "d'une dimension froidement mécanique dans laquelle les êtres humains ne sont même plus des "individus" mais des "variables d'ajustement"...



  • J'aime la France mais je pleure de voir ce que l'on y fait...

    ... La France "dédrouadelôme" avec le Sarkozysme puis avec le Hollandisme, déclare combattre le Djihadisme mais laisse le Qatar et le clan wahhabite investir dans les banlieues françaises, dans les entreprises du CAC 40, au sommet de l'état, dans le foot, dans la culture, dans l'éducation, dans la politique de la ville, dans l'immobilier, enfin dans de nombreux domaines économiques... Alors même que le Qatar, que ce clan wahhabite, finance les Djihadistes contre lesquels se battent les soldats français au Mali... C'est un silence assourdissant, une "omerta", qui règne au quotidien dans la presse, à la télé, sur cette révoltante et écoeurante contradiction seulement dénoncée par de rares intervenants à savoir Julien Dray, Marine Le Pen, Bernard Henry Lévy, et Jean Luc Mélenchon...

    Dans ce pays, le Qatar, l'on y pratique de manière institutionnelle la "préférence nationale" (bien au delà et à vrai dire sans comparaison possible avec la "préférence nationale façon Le Pen"), et l'économie de ce pays tourne pour l'essentiel avec une main d'oeuvre étrangère surexploitée et totalement privée de droits...

    Nos élites adorent le Qatar. Non seulement des personnages politiques de Droite et de Gauche, non seulement de grands patrons du CAC 40 et des économistes dans le sens de la mondialisation... Mais aussi certains intellectuels, historiens, poètes, écrivains, éditorialistes ou humoristes... Dont je ne cite pas les noms ici... Tous ces gens là se pressent chaque année au Forum de Doha pour "discuter de démocratie", avec tout autour d'eux, les caïds du Qatar pleins aux as !

    C'est "ça" aussi et hélas... La France d'aujourd'hui (surtout depuis 2007, et encore plus depuis 2012)... Et ce "ça"... ça fout en l'air un autre "ça" qui lui, était (et reste encore malgré tout) "une vraie et intemporelle vitrine le long du Grand Boulevard de la Cité Terre"...

    France, mon pays, je t'aime

    Mais je pleure de voir ce que l'on y fait

    J'aime ton bleu-blanc-rouge parce que je sais d'où il vient

    Ce "sang impur" n'est pas seulement le sang de ceux qui veulent voir couler notre sang

    Mais il est surtout ce "sang impur"

    Un grand obscurantisme qui n'a pas de patrie et qui est et vient de partout de par le monde

    Même à deux pas de chez nous au dedans de chez nous

    J'aime ton bleu-blanc-rouge

    Même si c'est en noir-blanc-rouge que je te rêve oh France !

    Le noir de la liberté

    Le blanc de l'immaculé

    Le rouge de la vie

  • L'effroyable tragédie, de Marie-Pierre Rey

    9782081228320

    ... Marie-Pierre Rey est une ancienne élève de l'Ecole Normale Supérieure, professeur d'Histoire russe et soviétique à l'université Paris-I Sorbonne, auteur de "1814 un tsar à Paris", et de la biographie Alexandre Ier...

    Ce livre, L'effroyable Tragédie, que l'auteur a voulu -selon ses dires- "impartial" et "avec un regard neuf", retrace dans le détail, avec le ressenti, tant des combattants des deux armées que des civils russes ; un épisode de l'Histoire qui n'est point loin s'en faut, "à l'honneur de notre pays, la France"...

    Cette guerre d'invasion menée par la Grande Armée, multinationale (une vingtaine de pays d'Europe associés à la France de Napoléon en 1812) nous montre ce qu'il y a de plus extrême, à la limite de la souffrance humaine, et cela dans le détail, le récit des combats, des destructions, des horreurs et atrocités commises, des pillages, de la faim et du froid, de la misère morale et physique endurées, de l'hécatombe de dizaines de milliers de chevaux, des maladies, du traitement des blessés notamment par les amputations "à la chaîne" et sans anesthésie, d'une résistance farouche et désespérée et horriblement sanglante des combattants russes lors de la bataille de Borodino (la Moscova)... De la politique (stratégie) de la "terre brûlée" avec ses conséquences tant pour le peuple russe que pour les armées d'invasion, la destruction de Moscou par le feu, l'exode de centaines de milliers de civils  russes sur des routes impraticables, vers l'Est... Et de l'arrogance inouïe, révoltante, déjà de l'empereur Napoléon lui-même, de ses généraux et maréchaux lors de cette campagne de Russie dans les villes envahies et occupées notamment Moscou du 14 septembre au 19 octobre 1812...

    L'on ne peut que difficilement, en tant que lecteur mais aussi en tant que "citoyen Français lambda", ériger ce tragique et honteux épisode historique en "monument à la gloire de la France" ! Car il n'y a là, à mon sens, d'équivalent, que la barbarie nazie lors de l'invasion de la Russie en 1941 par le Reich d'Hitler, avec la bataille de Stalingrad (dont les horreurs, dont les souffrances endurées par les combattants et par les civils sont comparables)...

    L'on serait plutôt à même-en toute logique- de saluer, d'honorer le peuple russe, le peuple du temps d'Alexandre 1er, le peuple du temps de Staline, dont la résistance désespérée, dont le sacrifice (des millions de morts) fut "au delà de ce qu'il est possible de concevoir humainement parlant"...

    N'empêche que lors de la retraite de la Grande Armée, dans le "terrible hiver russe" en novembre et décembre 1812... Et même déjà lors du début de l'invasion avant le tragique épisode de Smolensk, Napoléon a été bien joué, avec ruse et intelligence, par les chefs des armées russes et par les régiments de cosaques... Qui effaçaient toute trace avant de "filer en douce" dans la nuit (avant Smolensk)... et qui, lors de la retraite (les régiments très mobiles de cosaques) harcelaient par surprise les flancs de la Grande Armée...

    Déjà, lors de la première partie de cette guerre d'invasion, qui débuta à Kaliningrad le 13 juin 1812, près de la Mer Baltique au nord de la Prusse orientale, se poursuivit le 24 juin par le passage du plus gros de la Grande Armée, du Niémen à Kaunas ; puis à Vilnius en Lituanie, et de là jusqu'à Vitebsk ; avant même que les premiers combats « sérieux » aient eu lieu, c'est à dire avant la tragédie de Smolensk du 14 au 16 août (résistance acharnée des armées russes)... Les effectifs de la Grande Armée avaient « fondu » du tiers environ, du fait des difficultés d'approvisionnement, des marches rapides et forcées sous une chaleur accablante puis sous des pluies torrentielles d'orages...

    Dans ce livre, les « sans grade », civils ou militaires simples soldats, tiennent le même rang que les héros de guerre... Et la voix du peuple russe se mêle à celle des grognards de la Grande Armée, et l'on y lit des documents, des écrits, des récits et des témoignages, quasiment à chaque page, très divers en réactions, en ressenti, des uns et des autres, tant de ces simples soldats de la Grande Armée, que des paysans ou des soldats russes, des habitants des villes successivement investies et occupées...



  • Je ne suis qu'un cri, mais ce cri dans l'air vole

         S'il y aurait un "Djihad" à vraiment faire, à mon sens, ce serait avec des "kalachnikovs de poète ou d'écrivain" contre les assassins au nom des "bonnes causes", les assassins crapuleux, les prédateurs, les salauds, les députains véreux, les pédos, et tous ces politicards donneurs de leçons de morale, pourris jusqu'à l'os, et toute cette médiocrité relationnelle et culturelle, et toute cette indifférence, et tout cet ennemour de merde ! Et appeler tous les peuples à une guerre totale, sans merci, à la vie à la mort, contre tout ce qui fout ce monde en l'air !

    Contre tous les grands et petits cadors, ceux des cités "difficiles" du coin, jusqu'à ceux des sommets des plus hautes instances de gouvernance et de marchés !

    Il faut défendre les gosses, les jeunes fragiles, les vieux, les malades, les handicapés, les exclus, les pauvres bougres qui font de mal à personne, les toutous et les minous cagneux/pelés, les filles qui ont un bec de lièvre, les filles qui font tapisserie dans les bals, les filles et les femmes grosses ou plates ou fil de fer que personne regarde... Et les "tout santeux", les "qui bandent comme des ânes" y'a pas de souci à se faire pour eux, ils y arriveront toujours !

  • La grande brocante des livres (Nouvelle)

         Un drôle de petit avion noir apparut dans le ciel tout bleu, un matin d’été, au dessus d'une grande brocante de livres...

    On ne va pas refaire Hiroshima…

    Personne ne mourut et la grande brocante de livres connut un franc succès.

    Toutefois, en fin de journée, alors que personne ne se souvenait du passage silencieux de ce drôle de petit avion noir, l’on s’étonna de l’aspect de certains livres dont la couverture ne comportait plus de titre ni de nom d’auteur.

    Il plut. Mais ce n’était pas la pluie qui était tombée jusqu’alors. Cette pluie étrange ne mouillait pas, elle tombait sur les étals de la brocante, elle était bien eau, elle ruisselait même, mais elle était aussi poussière que la poussière des chemins.

    Il y eut de la nostalgie dans l’air, sur les visages, sur les robes des femmes, dans les rires des enfants devant les images des livres, des livres qui n’avaient plus de mots…

    Philippe Sollers, l’une des plus grandes figures littéraires du temps, venu à la grande brocante des livres, était entouré de journalistes et de photographes, de toute une « cour » d’artistes et de professionnels du spectacle se pressant autour du « kiosque sacré » où attendaient les postulants à l’autographe…De son visage blême, de son regard de pierre, de ses mains de verre, Philippe Sollers voulut dire : « Mais ce livre n’a plus que des pages blanches ! » Mais il ne dit rien. Ses lèvres remuèrent comme s’il parlait mais aucun son articulé ne sortit de sa bouche hormis un gargouillement, un couinement de souris… ou de rat.

    Il en était également ainsi des personnages qui entouraient Philippe Sollers, et même des quelques badauds qui feuilletaient, épouvantés et incrédules, tous ces livres désormais vierges de toute ligne imprimée, avec leurs pages blanches… Seules subsistaient les illustrations et les photographies ou les dessins sur les couvertures ou dans les pages. Plus un seul mot imprimé !

    Les conversations animées, bruyantes ou croisées entre journalistes présents à la grande brocante, ou entre les nombreuses personnes tout autour des étals, s’étaient toutes diluées dans une étrange symphonie vocale de sons de gorge, de raclements et de petits cris graves ou aigus.

    Un grand Livre d’Or à couverture capitonnée invitait les gens à s’exprimer, disposé sur un pupitre assez haut en bois massif et de belle facture style fin 19 ème siècle, à proximité du kiosque des autographes où se tenait une charmante hôtesse d’accueil très bien habillée, souriante, au visage ravissant et n’ayant pas comme nombre de ses congénères de bien d’autres espaces d’accueil, cette « bouche en anus de pigeon peinturlurée de jus de cerise ». La jeune femme, au moment même où Philippe Sollers esquissait un mouvement de lèvres en tournant les premières pages d’un livre, émit un borborygme à peine audible.

    Et l’un des badauds, une dame d’un certain âge, d’assez forte corpulence, coiffée d’un immense chapeau architecturé en jardin suspendu au dessus de balcons superposés en cercles concentriques, tenant en laisse un petit chien blanc empanaché de rouge, se saisit d’un stylo et tenta d'inscrire quelques mots dans le Livre d’Or. À mesure qu’elle écrivait, les mots s’effaçaient ; elle appuya nerveusement sur le crayon qui raya la feuille après avoir l’avoir tracée de bleu, et le trait même disparut… La brave dame manqua de s’évanouir d’autant plus que tout autour d’elle, l’on n’entendait plus rien de cohérent, des gens s’agitaient en tous sens et le visage de plus en plus blême de Philippe Sollers semblait augurer qu’un malaise allait le terrasser.

    D’autres personnes tournant autour du kiosque avec les vieux livres qu’elles avaient achetés, tentaient de se renseigner, souhaitant visiblement rencontrer quelque auteur, écrivain ou journaliste, mais les questions ne pouvaient plus désormais être comprises puisqu’elles s’arrêtaient au bord des lèvres ainsi que les réponses de l’hôtesse.

    Un monsieur d’âge mûr, grisonnant et au visage carré de certitudes, qu’une grande sacoche en cuir et à boucle dorée, portée en bandoulière, renforçait encore dans une apparence de retraité confortable sans doute cultivé et surinformé, retournait avec componction d’un geste grave du pouce, la couverture usée de l’un des livres qu’il avait achetés. Il semblait peu ému par la grâce et la gentillesse de l’hôtesse, à laquelle il n’accordait pas même un regard. Il fronça des sourcils blancs et épais, sa moustache à la Jacques Lanzmann frémit, deux rides sinueuses et creusées labourèrent son front proéminent et d’un mouvement brusque de sa main libre, il chassa une mouche qui « loopinguait » avec impertinence au dessus de son crâne à demi dégarni. Déjà venu au kiosque pour recueillir deux autographes dont l’un de Philippe Sollers, il s’aperçut avec stupeur que la signature accompagnée de quelques mots, de chacun des deux auteurs, n’apparaissait plus sur son calepin. Du coup, très décontenancé, et n’ayant pas encore soulevé les premières pages vierges et blanches des livres achetés, l’édifice de ses certitudes vacilla sur ses fondations tel un immeuble cossu du 16ème arrondissement de Paris qu’un séisme de forte magnitude provoqué par les effets secondaires d’une explosion atomique à la limite de la stratosphère, aurait déstabilisé.

    Les moins surpris par ces étranges disparitions de texte et de toute expression écrite en général, étaient ces jeunes gens aux allures de voyou chic, coiffés de casquettes de marlou ou de rappeur, arborant sur leurs biceps des tatouages ésotériques, piercingués aux narines et aux lèvres, ferraillés aux poignets et aux chevilles, qui eux, avaient écumé les étals de bandes dessinées anciennes. Ces livres là, avec leurs images évocatrices, dépouillés de texte, entraient de la sorte dans un nouveau monde de communication visuelle qui ne semblait pas étranger à ces jeunes gens.

    Un vent de panique souffla sur la grande brocante des livres ; les auteurs, organisateurs, journalistes, photographes et participants ainsi que les nombreuses personnes venues de la ville et des alentours mais aussi de toute la région, se dispersèrent en tous sens, s’agitèrent, s’interpelèrent en émettant des sons de voix discordants, en une cacophonie de cris, de hurlements parfois et de toutes sortes de modulations vocales qui n’avaient plus rien de commun avec un langage articulé...

    Les vieux livres qui attiraient l’attention des acheteurs avec leurs couvertures illustrées ou non, leur titre, le nom de l’auteur et de l’éditeur en caractères bien distincts, étaient désormais inexpressifs, tels d’inutiles monuments de papier et de carton, destinés peut être à un usage purement décoratif pour ceux d’entre eux qui comportaient des illustrations.

    Cependant, alors que rien ne le laissait prévoir tant l’événement paraissait étrange et surnaturel, les gens se regardèrent les uns les autres et parurent soudain échanger entre eux des informations, des impressions et des émotions d’une manière tout à fait naturelle et spontanée – comme s’ils étaient devenus des animaux ou des insectes formant une communauté organisée – et dès lors, d’un bout à l’autre de la grande brocante, le tumulte et la cacophonie cessèrent. En l’absence de langage articulé et sans aucune information écrite qui aurait pu servir de support à la communication, les gens se sentirent reliés entre eux dans un espace de relation tout à fait nouveau dont la caractéristique essentielle résidait dans le fait que chacun en émettant ses ondes ou par la « chimie » de son être, se libérait de cet enfermement en lequel il percevait jadis l’autre selon une connaissance dominée par la pensée dans le langage parlé ou écrit, si fortement dépendant de son propre ressenti et de ses repères culturels.

    Par cette « chimie » de la communication qui s’élaborait par le regard, l’expression du visage, des modulations de la voix, de gestes et des comportements, et qui permettait de tout se transmettre, les choses de la nécessité comme celles de l’esprit et du cœur, la connaissance et l’information, l’expérience et le savoir faire, il s’avéra que l’écrit et la parole n’étaient plus nécessaires pour que l’on puisse communiquer.

    C’est tout cela que les gens ressentirent peu de temps après le début de l’événement.

    Très curieusement les seules personnes qui s’agitaient encore dans le tumulte et la cacophonie et qui semblaient donc les plus perturbées, étaient précisément les auteurs, les critiques littéraires, les journalistes et d’une manière générale toutes les personnes exerçant leur activité professionnelle dans les milieux intellectuels... Et tous ces gens alors, se congratulaient, s'écoutaient, émettant de petits cris aigus ou graves, tels des oiseaux exotiques dans une immense volière...

  • Un signe qui, à l'époque, ne m'avait point trompé !...

    ... Et que j'avais trouvé "fort révélateur"...

    C'était lorsque Francinium Hollandus venait tout juste d'être "intronisé" (élu/choisi) pour être candidat à la Présidence de la République (octobre 2011, je crois?)...

    "Il" avait alors fêté cet événement, ce choix de l'ensemble des partisans et sympathisants du Parti Socialiste... à la Maison de la Chimie, un lieu on ne peut plus branché, hyper sélect, où il faut montrer plus que patte blanche pour y être introduit... La Maison de la Chimie en effet, est le "haut lieu" des Enarques, des "Sortis des Grandes Ecoles", des Grands Intellectuels de la Haute de cette GOCHE complètement coupée du peuple... (et qui n'a en fait qu'un mépris souverain et profond pour le peuple)... Ce sont les "Sans Dents", dixit Francinium Hollandus...(selon Valérie Trierweiler)...

    ... Supposons que ce terme de "sans dents" ait été employé par François Hollande dans une conversation tout à fait privée et sur le coup d'une "pointe d'humour" partie "tout de go" mais n'étant point pour autant le "reflet" de sa pensée "vraie"... (c'est possible)... Mais... ce terme a tout de même été employé !

    Nos Grands Médias (presse et télévision), n'envoient guère en ce "lieu sacré" qu'est la Maison de la Chimie, leurs journalistes reporters, contrairement au Fouquet's, un autre "lieu branché", pour alimenter des revues telles que Gala et Point de vue ou encore Paris Match et France Dimanche...

    Au moins, au Fouquet's, l' "étalage" des Grandes Fortunes, des réussites économiques et artistiques, y est bien visible... Et même si cet "étalage" est choquant, révoltant, il n'en demeure pas moins qu'il constitue une sorte de "fond de culture" pour des gens qui ne peuvent que rêver de ce genre de spectacle offert, et qui sont "friands" d'actualité people...

    J'exècre donc, plus encore la Maison de la Chimie, que je n'exècre le Fouquet's !

    ... Ce qui se passe en ce moment, d'autre part, avec cette affaire du "livre bombe atomique" qui est sorti le 4 septembre, publié par Valérie Trierweiler, journaliste à Paris Match... et qui fait état publiquement de la relation de couple vécue par la dite Valérie Trierweiler avec son compagnon François Hollande... Est un autre "signe révélateur" de ces "temps pourris", archi pourris, que nous vivons en matière de voyeurisme, de vulgarité, d'indécence, de violences verbales et autres, de "m'as-tu-vuisme", de médiocrité culturelle, d'hypocrisie, de sensationnalisme outrancier, de toutes sortes de prétentions, parfois de révoltantes et indécentes "leçons de morale à la face du monde"... Oh combien tout cela PUE, infecte, pollue et se répand... Et occupe la scène, fait la Une de l'actualité alors que dans le monde il se passe des choses très graves (Ukraine, Moyen Orient)... Quelle honte !

    Et dire, qu'en cette rentrée littéraire de septembre, ce livre de Valérie Trierweiler, tiré à 200 000 exemplaires, est annoncé pour "un grand succès" de librairie ! (Mais qui, cependant suscite de nombreuses critiques, déjà...)

    ... Nous les "Sans Dents", les exclus, les pestiférés, les "ceu's qu'on verra jamais à la Télé", les oubliés des Cités et des lotissements, les "qui galèrent entre des boulots précaires et pas de boulot du tout"... La vie que nous vivons au quotidien n'a rien à voir avec le monde du Fouquet's et de la Maison de la Chimie, le monde de tous ces journalistes et intellectuels et people qui font leur fond de commerce avec tous les scandales de vie privée, de pognon, de corruption en tout genre!

    NON à cette "anti culture" nauséabonde et outrancière ! (qui n'a rien à voir avec l'information diffusée par voie de presse ou de télévision, et parlant de faits réels et sans effets spéciaux de style ou de langage)...

    ... A la limite, ce livre pourrait être -dans vingt ou trente ans ou plus tard même- l'un de ces livres de "révélations" qui n'apparaît que postérieurement aux temps présents, tout comme ces oeuvres, ces livres de la "Petite Histoire" dont les auteurs sont avant tout des chercheurs, des biographes, des écrivains cherchant à reconstituer du vécu, retrouver des documents, des lettres, tout cela au sujet de tel ou tel personnage devant faire l'ojet d'un livre...

  • L'école buissonnière

    "De toutes les écoles que j'ai fréquentées, c'est l'école buissonnière qui m'a paru la meilleure"... [ Anatole France ]

    ... De nos jours, les enfants ne font plus, dirais-je, "l'école buissonnière des buissons"... Ni de la nature... Ils font "l'école de la dope, l'école de la deale à cent euro par jour, l'école des jeux vidéos sur smartphone et tablette... D'ailleurs les parents eux-mêmes de ces enfants là, ne faisaient déjà plus l'école buissonnière des buissons ni de la nature, mais l'école de la Télé et des consoles de jeux ; l'école de la rue et de ses petits trafics, l'école de la bande des remparts... Et Anatole France est mort et oublié, et mort et oublié aussi, tout ce qui n'était pas "de l'école" mais "faisait école"...