Articles de yugcib

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Centres d'intérêts : Ecriture, littérature

À propos de l'auteur : Guy, dit "yugcib", le pirate vivant dont l'écriture est plus proche du langage du coeur que du langage des intellectuels... Mais cette écriture de pirate a plusieurs registres cependant...

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  • Le passé contient des présents qui sont chacun une "petite éternité provisoire"

    … Depuis un peu plus de quatre ans, tu n’est plus dans ma vie – je précise : « dans mes relations suivies » …

    Tu as été dans ma vie - « dans mes relations- durant une vingtaine d’années…

    Et se sont envolées dans la rupture, il y a un peu plus de quatre ans, toutes tes connaissances qui étaient comme toi, les lectrices et les lecteurs de mes écrits…

    Un « trou » donc, une absence, un vide… Dans ce « désert » du monde d’aujourd’hui néanmoins parsemé de quelques « oasis de visages et de présences » sans lesquels je ne suis rien, puisque, ne croyant pas en Dieu, ce sont les Autres – enfin « certains de ces Autres » - qui, en tant qu’interlocuteurs – privilégiés quelques uns- ou simples visiteurs non réactifs, sont pour moi « quelque chose qui ressemble à Dieu » et à qui j’écris – avec des mots sur le « mur » où tout le monde va ; avec mon visage et mon regard projetés dans l’espace public…

    Je me suis fait à l’idée que depuis que tu n’es plus là, depuis un peu plus de quatre ans, tu fais partie de ce passé qui fut, à l’époque du présent vécu, un présent qui s’apparentait à une « petite éternité provisoire »… Car en effet, le matin, le soir, toute la journée dans la relation qui me liait à toi et à tes connaissances, était comme un espace de temps sans durée, sans commencement, sans fin, comme si le présent vécu avait toujours existé et existerait toujours…

    Ce qui a été ne s’efface jamais…

    Aujourd’hui, en ce mois d’août de 2025, « ça va comme ça peut » mais certainement tu t’en fous et tu ne sais plus rien de moi…

    Ma « Newsletter » est désormais pour toi, en avertissement une fois par mois dans tes mails, un couriel indésirable…

    Il est vrai que si tu l’ouvrais, cette « Newsletter », elle ferait état de plusieurs centaines voire de milliers de « posts » du « témoin de son temps » que je suis…

     

     

  • Le centre de tri postal PLM à Paris en 1967

    … Le PLM était un grand bâtiment de trois étages jouxtant la gare de Lyon, situé – l’entrée par un grand portail donnant sur un espace pavé – au 7 de la rue du Charolais ; entrée par laquelle arrivaient les dizaines de camions et voitures postales desservant tous les bureaux de poste de Paris et de la banlieue, les autres centres de tri postal… Et par laquelle nous nous rendions, tous les travailleurs du PLM dans les différents services…

    Au premier étage c’étaient : d’un côté tous les bureaux administratifs dont le Bureau d’Ordre, les secrétariats des inspecteurs centraux, la Caisse… Et d’un autre côté – le plus vaste- tous les services et toutes les salles du Tri de la Ligne (les département desservis par le Train Poste Paris Lyon et par les autres wagons postaux des trains pour Pontarlier, Chambéry, Annecy, Grenoble)… Se tenaient aussi au premier étage, avec la Ligne, le tri des départements du Val de Marne, de l’Essonne et du 92 Nanterre Montrouge ; ainsi que les « passe paris » (tri par départements) et tri des 20 arrondissements de Paris… Sans oublier le service de l’Ouverture sur une immense table en fer toute trouée (pour passage en dessous de la poussière)… Et la « cage » de l’Inspecteur central et de son secrétariat, le chef de la brigade…

    À l’Ouverture c’était l’enfer question conditions de travail : il fallait redresser les milliers de lettres et cartes postales déversées des sacs postaux, et placer par piles toutes ces lettres et cartes postales sur d’énormes chariots, lesquels chariots étaient acheminés par des préposés jusqu’aux positions de tri de chaque service et le préposé alors, mettait des piles de lettres sur des « cocotes » et c’est dans ces « cocotes » que nous puisions, nous les trieurs…

    Il y avait aussi, au premier étage, le service de l’Avion (tout le courrier des DOM-TOM, du Maroc Algérie Tunisie, Afrique Noire Francophone, Antilles et Polynésie et Terres Australes et anciennes colonies d’Indochine)…

     

    Au deuxième étage c’était « L’étranger » - le monde entier par « voie de surface » lettres, journaux revues, paquets, magasines…

     

    Au troisième étage c’était le tri de la Seine et Marne par « côtés » lesquels « côtés » ne correspondaient pas aux tournées des facteurs qui devaient, à l’arrivée dans les bureaux, effectuer en premier lieu un « tri général » avant de trier « par tournées »…

    À la Seine et Marne on y triait aussi les « passe paris » et les « paris par arrondissement »…

     

    Au rez de chaussée il y avait d’un côté, le plus vaste, près des quais et des voies, les services du Transbordement (les plus durs de tous les services, où n’exerçaient selon des horaires très irréguliers jour et nuit, que les préposés et les auxiliaires)…

    Et d’un autre côté le Transit National tri des paquets de toute la France… Et toutes les files impressionnantes des chariots formés en trains, des amoncellements de sacs postaux…

    Et « petite note  à part » au rez de chaussée entre les voies, les quais, à côté de la salle du Transit, des « minous errants » par dizaines, nourris avec les restes de la cantine, tous aussi sauvages et inapprochables les uns et les autres…

    Au Transit National, de nuit, de 20h à 6h, on ouvrait sur le tapis d’accueil jusqu’à des 1800 sacs par vacation, les paquets ensuite tombaient depuis des tapis roulants au dessus, dans trois énormes cocotes circulaires : l’une pour la Ligne, l’autre pour les Passe Paris, l’autre pour les Paris et la banlieue…

    Autour des cocotes on était six ou sept trieurs, on lançait les paquets dans des sacs autour et souvent, les sacs débordaient, il fallait « faire des sups » - travail en général du préposé…

    Le bruit et la poussière étaient permanents, de telle sorte qu’en fin de vacation, nous passions tous à la douche…

    Au transit on y mettait tous les « durs » tous les « marginaux » tous les « pas dans les clous », tous les « mecs à problème » mais « on s’entendait bien » et comme on disait « on n’est pas payé bien cher mais on rigole »…

    À la pause de minuit à une heure, après un repas à la cantine (bien arrosé) on jouait au tarot (dix centimes de franc le point)…

    On avait un chef « cool » et les trois années que j’ai passées au Transit ont été les meilleures que j’ai passées durant neuf ans au PLM…

     

     

     

  • 11 avenue Alphand à Saint Mandé

    Avenue alphand

    … C’est à cette adresse, 11 avenue Alphand à Saint Mandé, que j’ai habité entre mars 1973 et juillet 1976…

    À l’époque c’était une maison rez-de-chaussée et un étage, de construction début 20ème siècle ou seconde moitié du 19ème, ancienne donc à cette époque des années 1970, entourée d’un jardin en friche ceint d’un muret sur quatre côtés avec un portail donnant sur la rue ; la maison étant en 1973-1976, séparée des autres, voisines, plus ou moins éloignées les unes des autres…

    Aujourd’hui en 2025, cinquante ans plus tard, toutes les habitations sont « en enfilade » accollées les unes aux autres, modernisées, portes d’entrée donnant directement sur la rue et avec des voitures garées… Plus rien ne ressemble à ce que c’était, à cet endroit, en 1975…

    Dans cette maison en 1973 habitait une vieille dame proche de cent ans, madame Maurice, qui me louait pour 150 Francs des années 1970, au mois, une chambre dans cette maison…

    Je m’entendais très bien avec cette vieille dame « très classe » en bonne santé, cultivée, jouant du piano, aimant lire, et qui me gardait mon chat lorsque je partais en vélo sur les routes de France pendant mes congés…

    J’ai habité dans cette maison jusqu’au 30 juillet 1976, pour venir dans les Vosges où j’étais muté à Bruyères après 9 ans passés au centre de tri postal du PLM à Paris…

    Par la suite durant 2 ans environ après mon départ de chez cette vieille dame, j’ai correspondu avec elle par lettres, jusqu’à sa mort à 104 ans… Elle adorait mon « Fripouille » - qu’elle appelait « Frifri »- un matou tigré non coupé, très dur avec les autres matous, mais très gentil avec les humains, et que j’ai eu pendant six ans, né le mardi 20 août 1974 et mort accidentellement le lundi 8 septembre 1980…

     

     

  • Manège à Gérardmer

    Manege

    … Ce manège est en place – et en fonctionnement – Place Abel Ferry en centre ville, durant toute l’année… Un manège d’antan…

    En ce 14 août 2025 avec plus de cinquante mille personnes – touristes et gens du pays- présentes à Gérardmer, ce manège accueillait de nombreux enfants mais tous les « dadas » n’étaient cependant pas occupés en permanence…

    Juste au dessus de ce magnifique cheval monté par une fillettte, dans la partie supérieure on aperçoit un « joli cochon »…

    L’on voit – soit dit en passant – sur ce genre de manège dans les villes de notre pays où il y en d’installés, assez rarement un « joli cochon » (rire)…

    L’on imagine – petite pensée iconoclaste et moqueuse avec un brin d’insolence – un « petit Mohamed » de trois ans juché sur ce « joli cochon » ! (rire)… Avec la maman voilée scandalisée de voir son petit garçon enfourcher le « joli cochon »…

     

    Cela dit, ce 14 août 2025 à Gérardmer dans les quelque 50 ou 60 mille personnes présentes, je n’ai guère vu – sauf 1 ou 2 avec foulard tête épaules – de touristes féminines maghrébines ou de pays musulmans Afrique, Moyen Orient… Ces 1 ou 2 devaient sans doute être des « Turques intégrées » … (Il y a en effet, en région Est de la France, des communautés Turques installées depuis un certain nombre d’années, qui à part le fait qu’ils votent beaucoup pour Erdogan, ne posent pas de problèmes)…

     

    Là où l’on voit des touristes – femmes en voile et ou niqab- musulmans, en une certaine quantité, c’est en été juillet août à Strasbourg quartier « Petite France » en majorité du Qatar et des Emirats et d’Arabie Saoudite…

     

     

  • Robert Ménard en croisade contre les anti corrida

    … Voici un personnage, Robert Ménard, qui « a sa place sur les plateaux de télévison de débats publics » et donc « fait partie intégrante du paysage politique Français » et « a son mot à dire » dans la mesure où l’on ne peut pas lui donner systématiquement tort dans les propos qu’il tient sur bien de « sujets sensibles »…

    Je dis cela en tant « qu’homme de Gauche » ( d’une Gauche qui hélas n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera probablement jamais à mon grand regret)…

    Je dis cela en dépit de ma détestation et de mon rejet des partis d’extrême droite…

    Je dis cela parce que la liberté d’expression est à mon sens une liberté fondamentale et inaliénable… Même lorsque ce qui est exprimé me dérange ou est contraire aux valeurs auxquelles je crois…

     

    Je ne partage pas du tout la croisade de Robert Ménard contre les anti corrida et donc sa sympathie et son adhésion manifeste à ce « fleuron de notre culture traditionnelle des villes et des pays du Midi » qu’est la tauromachie…

    Une tradition culturelle dans quelques villes du Midi telles que Bayonne, Dax, Mont de Marsan ou Nîmes ? … « Je veux bien », je ne me pose guère en « farouche, fanatique et inconditionnel opposant »…

    L’oppostion et la dénonciation de la cruauté de la corrida ? Je souscris cependant… Donc oui aux anti corridas il faut les laisser s’exprimer et manifester…

     

    Car il faut bien reconnaître que le taureau dans les conditions qui sont celles du déroulement d’une corrida, n’a quasiment aucune chance de s’en sortir, que tout est fait pour la victoire et pour la consécration du toréador, et que la conclusion inévitable est la mise à mort de l’animal par l’épée… En effet, le taureau n’a aucune chance de s’en sortir parce que progressivement et intentionnellement affaibli, privé de sa capacité de résistance et de combat, par six banderilles plantées l’une après l’autre sur son échine et perdant son sang et sa force, il ne peut qu’être terrassé et pour finir tué…

    Le combat est donc inégal…

     

    J’imagine – et « préconnserai » pour ainsi dire, une toute autre règle en matière de tauromachie :

    Plus de banderilles plantées dans l’échine du taureau, davantage de risque à prendre pour le toréador, de telle sorte que l’animal combattu puisse s’en sortir, ne pas être tué et donc rendu de nouveau en capacité de combattre dans une autre corrida ; que le toréador dans son geste à intention meurtrière ne parvienne pas à planter l’épée, l’animal esquivant le coup… Ou que tué par l’épée du toréador, il le soit après s’être défendu de toute ses forces…

    Et avec le risque accru, pour le torédor, d’être encorné, blessé, tué…

     

    C’est la raison pour laquelle, lors d’un accident dramatique de tauromachie, où le torédor perd la vie ou est blessé, vu les conditions qui sont celles de la corrida, forcément défavorables à l’animal, je ne déplore jamais la mort du toréador, ou le fait qu’il soit gravement blessé ou handicapé pour la vie…

     

    L’argument qui s’impose pour un « changement de règles » rendant le combat moins inégal, c’est celui lié au fait – à mons sens évident » - que le « spectable prendrait une toute autre dimension » vu son enjeu, vu la capacité de l’animal à se défendre sans être préalablement affaibli et conditionné pour être au final, tué…

     

     

  • Pouvoir d'achat - "en berne" ?

    … Le pouvoir d’achat peut-il s’évaluer – dans une certaine mesure à vrai dire relative – à la capacité qu’ont les gens – dont beaucoup en famille – à dépenser de l’argent – restaurants, bars, loisirs, spectacles, hébergement, tourisme, vacances… ?

     

    Ayant assisté au feu d’artifice de Gérardmer le jeudi 14 août 2025, arrivé dans la « Perle des Vosges » vers 18h et y étant resté jusque vers 1h de la nuit ; j’ai observé une fréquentation énorme, hors du commun, de centaines de personnes de ci de là, partout dans Gérardmer, aux terrasses de cafés et de restaurants bondées, dans les rues en foules compactes ainsi qu’autour du Lac…

    Cinquante mille personnes au moins – sans doute davantage – se sont trouvées ce soir du 14 août 2025 à Gérardmer ; depuis 18h 30 et cela jusque vers 1h ou 2 h de la nuit, en permanence – sauf entre 22h et 22h 30 au moment du feu d’artifice – toutes les terrasses ainsi que les intérieurs des cafés et des restaurants très nombreux, partout dans Gérardmer étaient entièrement occupés, toutes tables prises, et avec à l’entrée, des queues de dizaines de personnes…

    Foule compacte le long des rues, encore plus énorme, à perte de vue, autour du lac, assis dans les espaces herbeux, ou sur des pliants, ou des serviettes, couvertures, ou debout… L’on ne pouvait avancer qu’au pas, se faufiler dans la foule où par moments, l’on se trouvait immobilisé…

    L’on peine à imaginer la quantité absolument énorme, démesurée, de denrées alimentaires et d’hectolitres de boissons dont bière et vin, qu’il a fallu livrer aux restaurateurs, aux cafetiers… Pour servir plus de cinquante mille personnes durant la seule soirée du 14 août 2025 !

    Rien qu’en viande, cela doit bien représenter plus de deux ou trois cent bœufs, porcs, des milliers de poulets…

    À raison de – en moyenne – 3 euro le demi de bière, et d’entre 25 et 35 euro un repas de restaurant, sans compter toutes les dépenses effectuées dans les boutiques ou aux étals… L’on n’arrive pas à imaginer le chiffre faramineux des recettes générées en une seule soirée, ni le total des sommes d’argent (paiement par carte le plus souvent) dépensées par plus de cinquante mille personnes en une seule soirée !

     

    Comme je disais dans un post pécédent : « tout le monde trouve que tout augmente, que tout est de plus en plus cher, mais beaucoup de ce « tout le monde » n’arrête pas de dépenser de l’argent, de se rendre aux terrasses des cafés, au restaurant, aux fêtes, aux spectacles, achètent des smartphones, des ordinateurs, tout un tas d’objets et équipements technologiques de nouveaux modèles de ceci de cela, partent en vacances, louent des mobil homes et des appartements en résidences touristiques, réservent pour des campings 4 étoiles, des chambres d’hôtes et d’hôtels, prennent des trains et des avions, payent des péages d’autoroutes… Sans compter les fringues, les godaces, la bijouterie fantaisie, les équipements de sports, de vacances, de loisirs, en plus de la bouffe par caddies archi pleins, d’hypermarchés…

    « Cent balles dans le Dada à tout bringue -zingue »… Et même que le Dada, ça arrive, il branlolote cinq minutes sans pièce dedans introduite !

     

     

  • Mon premier jour de travail ...

    … Le mardi 18 juillet 1967, au Centre de Tri Postal du PLM, 7 rue du Charolais à Paris 12ème, jouxtant la Gare de Lyon

     

     

    … J’étais arrivé la veille, lundi 17 juillet 1967, à 6h 14 en Gare d’Austerlitz, ayant passé la nuit dans le train express départ de Dax à 19h 44 le dimanche 16 juillet, une heure d’arrêt à Bordeaux Gare Saint Jean entre 21h 30 et 22h 30 ; puis arrêts à Libourne, Coutras, Angoulême, Poitiers, Tours, Blois, Orléans ; en seconde classe dans un compartiment de 8 personnes ; une nuit longue et épuisante, avec la chaleur, les odeurs corporelles des autres passagers, des militaires du contingent… Ma très grosse valise dans le wagon à bagages…

     

    Le rendez-vous au « bureau d’ordre » du PLM était fixé à 8h 30, ce lundi 17 juillet ; je me suis retrouvé après avoir déposé ma grosse valise en consigne à la gare d’Austerlitz, et pris un petit déjeûner au buffet de la gare, avec une vingtaine de jeunes de mon âge – j’avais 19 ans en 1967- en face de l’entrée principale du bâtiment de trois étages du PLM…

     

    Nous fûmes invités à pénétrer dans le bureau du Directeur du Centre de Tri, où l’on nous gratifia du discours directorial de bienvenue « dans la plus pure tradition de leçon de morale et d’injonction à obéïssance et énumération de règles à suivre »… Puis nous dûmes devant un juge du Tribunal d’Instance venu pour la circonstance dans le bureau du directeur, prêter serment, enregistré dactylographié imprimé et signé par chacun de nous…

     

    Nous devions nous présenter le lendemain à midi le mardi 18 juillet, au service de la Ligne, pour notre première vacation de travail au PLM devant se terminer à 20h…

    Pour le reste de la journée ce lundi 17 juillet, nous avions à nous installer en foyer d’accueil du Landy, situé « à l’autre bout de Paris » dans le 18ème à proximité de la porte de Clignancourt. Trois quarts d’heure de métro avec un changement à Châtelet ; au foyer d’accueil on était à trois voire quatre et même jusqu’à cinq par chambrée avec toilettes et salle de bains communes à tout l’étage. L’on avait le droit de rester 1 mois au foyer, mais après une première nuit épuisante ( sur les cinq l’un travaillait de jour, deux autres de nuit l’un en brigade C l’autre en D, un autre au Transbordement à différentes heures de la nuit et du jour) c’était invivable, trop de promiscuité et de bruit et de lumière s’allumant plusieurs fois dans la nuit), je décidai de rechercher une chambre d’hôtel au mois proche du PLM… J’en trouvai une située au sixième étage sous la toiture en zinc dans un hôtel de la rue de Chaligny – moins de 500 m du PLM- à 250 Francs par mois (Ma grand-mère m’avait avancé 500 Francs jusqu’au 31 juillet jour où jallais recevoir ma 1ère paye – en espèces à la Caisse du Bureau d’ Ordre du PLM en faisant une queue interminable- 753,56 Francs mensuels en tant qu’ « agent d’exploitation des PTT »…

     

    À midi tapantes sonnantes je me trouvai debout devant un casier de tri du service de la Ligne (des départements desservis par le Train Poste Paris Lyon, puis Lyon Marseille) ; en tant que débutants nous n’étions pas tenus de trier 500 lettres au quart d’heure, il nous fallait d’abord nous familiariser avec le casier de tri , le préposé à l’acheminement, prenait une grande brassée de lettres sur une « cocote » et nous la plaçait sur le bord du casier de tri et… Devant nous la perspective de huit heures de travail de tri placer les lettres dans les cases, debout…

     

    J’étais allé manger à la cantine à 11h, au prix de 2,20 Francs le repas avec ristourne (sans ristoune le repas coûtait 2,70 Francs et on avait droit à 20 tickets par mois de ristourne)…

    Un simple café express dans une toute petite tasse coûtait en 1967 dans un bistrot Parisien populaire 0,50 Franc… Et un repas menu du jour dans un restaurant populaire coûtait entre 7 et 9 Francs… Une séance de cinéma revenait au moins cher à 2 Francs (à La Bastille et à Pigalle et Barbès)…

     

    Dans une vacation 12h – 20h nous avions sur le coup de 15h 30, une pause de 45 minutes et le lendemain matin dans la vacation de 6h – 12h, vers 8h 30 une pause de 30 minutes…

    Le souvenir le plus marquant que j’ai gardé de cette première journée de travail, c’est lorsque l’inspecteur de la Brigade de jour monsieur Andrieu, me fit cette réflexion : « monsieur Sembic, veuillez placer vos lettres dans les cases dans le sens correct et non pas en sens inverse » (parce que je trouvais « plus facile » dans les cases du haut, de mettre les lettres les unes sur les autres retournées – moins fatiguant)…

    Je le revois encore, ce monsieur Andrieu : la cinquantaine confortable bardée de certitudes « bien carrées », les cheveux blanchis ou grisonnants tirés en arrière, des yeux bleus très froids, un visage sévère, en costume bleu clair d’été, cravate bleu foncé, souliers noirs de forme classique… Surveillant les « petits jeunes » devant leurs casiers de tri, prêt à faire des réflexions peu amènes à la moindre incartade…

     

    Au bout de deux semaines de ce régime – de brigade de jour- j’ai demandé à partir dans les Ambulants (wagon postal) de nuit et j’ai obtenu durant deux mois, des postes de remplacement de titulaires en congé, sur différentes lignes dont durant une semaine sur le Train Poste Paris Lyon (un « PLM ambulant où le travail était épuisant)…

    Nous prenions notre service à 19h au wagon, le train partait vers 22h, on allait jusqu’à Lyon Perrache, jusqu’à Chambéry, Annecy ou Pontarlier et arrivions le matin à différentes heures entre 4h 12 à Lyon et environ 6 ou7h ailleurs… Deux nuits consécutives aller et retour, le retour on était au départ du train à Lyon, Chambéry, Annecy ou Pontarlier vers 22h, retour à Paris vers 6 ou 7h le matin… Puis 2 nuits de repos avec les jours entre…

     

    On travaillait jour et ou nuit et fériés dimanches compris et avant mai 1968 on était compensé pour les heures du dimanche et des jours fériés, au tiers des heures effectuées, et après mai 1968 on avait obtenu la compensation à 100 %… Ce qui augmentait nos congés et nous permettait de « faire des combines » c’est à dire de cumuler des jours de congé normaux plus des décalages du samedi dimanche plus des remplacements entre collègues de brigades opposées… Avec ce système je réussissais à m’octroyer jusqu’à 50 jours de vacances (idéal pour parcourir la Fance en vélo et séjourner dans des auberges de jeunesse)...

     

    Lorsque je ne puis plus effectuer des remplacements sur les Ambulants, à partir du 20 septembre, j’ai travaillé en bureau gare du PLM en brigade de nuit (deux nuits sur quatre de 20h à 6h avec une pause d’une heure entre minuit et une heure du matin, et une autre pause d’un quart d’heure entre 3h et 3h et quart… Mais en général nous terminions et partions sur le coup de 5h 30, parfois plus tôt…

    De fin septembre 1967 jusqu’au début de 1970, j’étais au « Transit National » - tri des paquets, puis ensuite à l’Avion – tri lettres et paquets pour l’Union Française Antilles, Afrique du Nord et anciennes colonies Afrique Noire…

     

    Et j’ai quitté le PLM le 30 juillet 1976, pour aller en mutation à Bruyères dans les Vosges – guichet et courrier bureau de Poste de Bruyères… Où je suis resté jusqu’au 12 janvier 1999… Et où j’ai exercé entre le 2 octobre 1989 et début janvier 1999, la fonction de conseiller financier clientèle…

     

     

     

     

  • Trump, tigre de papier alu

    … Donald Trump, le président actuel des États Unis d’Amérique, suscite de l’admiration de la part de beaucoup de personnes du « commun des mortels » dans le monde – et pas forcément de personnes qui « regardent du côté des partis d’extrême droite »… Et c’est bien là un « signe des temps que nous vivons »…

    Un temps d’acculturation – ou de « nivellement de la culture par le bas », de culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent…

     

    Cependant, ce qui fait la différence entre notre époque au 21ème siècle, et toutes les époques qui ont précédé dans l’Histoire depuis les deux dernières périodes du Paléolithique Supérieur ( des Solutréens puis des Magdaléniens), c’est :

     

    -D’une part toutes les forces du Mal qui se conjuguent, s’associent et se renforcent comme jamais auparavant y compris durant les périodes les plus sombres de l’Histoire…

     

    -Et d’autre part les forces du Bien – en particulier dans la relation humaine et dans la relation avec l’environnement – qui, elles s’accroissent et se renforcent et se diffusent plus qu’elles ne le faisaient auparavant dans les périodes historiques précédentes…

     

    Donc si le Mal s’accroît, le Bien aussi, s’accroît…

     

    Ce sont les médias – la presse, l’audiovisuel avec surtout les télés (et les réseaux sociaux) – aux mains des Géants de l’Information, de l’audiovisuel, de la presse, du numérique et du contrôle des données ; auxquels les Gouvernants prêtent l’oreille… Qui « mettent en avant » et en « Une » tout ce qui va mal dans le monde – les violences, les agressions, les incivilités, les comportements qui heurtent, les drames, les crimes, les viols, les guerres, les conflits… Par l’image diffusée – photo, vidéo – par le commentaire approprié et contrôlé par la « ligne directrice éditoriale » et qui « fait de l’argent avec du suivi, de l’écoute, de l’audimat ; et qui fait aussi, l’opinion publique…

     

    En revanche ce « qui va bien dans le monde » - ce « qui marche », progresse, se partage, se rassemble ; ce qui agit et s’avère efficace… N’est quasiment jamais magnifié, mis en avant, mais plutôt occulté sinon même nié…

     

    Il existe une réelle résistance à l’acculturation, au nivellement de la culture par le bas, au culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent… Une résistance qui peu à peu s’organise et agit, en dépit de tout qui la brime, la violente, l’écrase…

    Une résistance certes aujourd’hui encore minoritaire mais qui ne le restera pas toujours, minoritaire…

     

    Les « après Trump, les après Poutine, les après Elon Musk, les après Jeff Bezos, les après Mollahs, les après Géants actuels de l’économie mondiale de marché ; avec les dignitaires religieux du Catholicisme, de l’Orthodoxie et de l’Islam... » finiront par « mordre la poussière » !

     

     

     

  • Analyse d'urine sans passer par le laboratoire de biologie médicale

    Si présence de fourmis très nombreuses dans les 5 minutes qui viennent : trop de sucre, attention peut-être diabète de type 2…

     

    Si assaut de mouches dans la minute qui suit : infection …

     

    Si la flaque d’urine sèche très vite alors que la température de l’air est de 20 degrés et que le taux d’humidité ne dépasse pas 60 % : trop de sel (regardes tes chevilles, et le tour de ta taille si bourrelets…

     

    Si l’urine mouille les chaussures : prostate volumineuse (attention au « crapaud perfide »… Et, autre signe de prostate volumineuse : à plus de 70 ans si fuites urinaires surtout la nuit…

     

    Si le jet d’urine n’est pas visible en tombant : obésité manifeste (surtout du ventre)…

     

    Si braguette non défaite et pipi dans le pantalon : Alzheimer …

     

    Ou si slip et pantalon très mouillé : si pas Alzheimer c’est Parkinston (la « danse de Saint Guy confirme)…

     

    Si pas d’odeur : covid 19…

     

    … Cela dit un « papy de 70 ans ou plus » qui fait avec son petit-fils de 10 ans, un concours de « qui pisse le plus loin » et qui bat d’un mètre son petit -fils ; est forcément un papy en très bonne santé – probable futur centenaire, une fraction d’éjection du ventricule gauche du cœur largement supérieure à 50 % ; pas de diabète, pas d’obésité, pas de « crapaud », pas encore de vélo électrique mais un VTT sport, douze kilomètres de marche 3 fois dans la semaine…

    Autrement dit ce « profil là » de ce « papy », c’est pas loin s’en faut le profil de tout le monde de plus de 70 ans !

     

    … Cela dit encore, c’est étonnant de voir tous ces centenaires de nos jours – 30 000 en France en 2025- avec toutes les saloperies qu’on absorbe dans les produits alimentaires, les boissons – colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, additifs, pesticides, etc. … C’est assez paradoxal…

     

     

    … Lorsque, en 1964 – j’avais 16 ans – et que j’étais pensionnaire au lycée Victor Duruy de Mont de Marsan ; on avait un surveillant général monsieur Casenave qu’on appelait « le Zou », très ventripotent, la cinquantaine ; et qui criait après les pisseurs contre un arbre au cours des récréations  : « Hep vous-là-bas on ne pisse pas contre les platanes ! » (avec bien l’accent Landais!)…

     

     

  • Les entreprises artisanales sont peu disponibles pour de petits travaux

    … Il devient de plus en plus difficile – et aléatoire ou même improbable – de trouver près de chez soi, pour de « petites réparations et travaux ponctuels » une entreprise artisanale – menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, entretien de terrain autour de sa maison – un professionnel, une entreprise, qui accepte de se déplacer et d’intervenir pour un travail de réparation ne nécessitant par exemple qu’à peine une heure ou deux de travail…

     

    En effet la plupart des entreprises artisanales – celles qui emploient 4 ou 5 salariés ou plus – privilégient les « gros travaux » - d’installation, de rénovation, et en conséquence n’interviennent sur demande qu’en fonction de l’importance du chantier, que ce soit en maçonnerie, en menuiserie, en plomberie, électricité, couverture, charpente et autres…

     

    De surcroît, ces entreprises sont difficiles à contacter : par téléphone tu tombes sur une boîte vocale, par couriel ou par contact sur site professionnel tu es invité à servir un formulaire questionnaire, il n’y a en général pas de numéro mobile indiqué (donc pas de possibilité de laisser un message écrit), ou, s’il y a un numéro de mobile, tu tombes sur un répondeur…

    Bref, « c’est une vraie galère » !

    Et en « recherche Google » tu n’es guère plus avancé ! Tu ne trouves pas vraiment la réponse (par le lien figurant sur la page Google) que tu attends…

     

    Il faut donc – mais « tout le monde n’en a guère la capacité ou est très limité question bricolage – être « débrouillard, inventif, ingénieux, adroit de ses mains, bien outillé, ou avoir un voisin, un ami proche qui « s’y connaît » et peut te dépanner…

     

    Il y a cependant – et c’est heureux – les « micro-entrepreneurs » spécialisés dans les « petites interventions » ou réparation ou entretien de jardin, travaux ponctuels et qui eux, facturent leur travail 17 à 25 euro de l’heure ( alors qu’un professionnel demande 70/80 euro de l’heure après s’être longtemps fait attendre – s’il accepte de venir)…

     

    Si tu as, par exemple, dans ton salon ou pièce principale, au bas d’un mur ou d’une cloison, une prise électrique défectueuse (tu branches un appareil sur la prise, le courant n’arrive pas, il faut alors voir ce qui se passe dans le circuit, peut-être une liaison dans une boîte de dérivation)… Impossible ou très difficile de trouver près de chez toi un électricien (une entreprise d’électricité) qui accepte de venir chez toi pour seulement une heure de travail… Résultat : tu fais avec l’une ou l’autre des autres prises de la maison ( bonjour les rallonges avec multi prises)…

     

    De surcroît, tous ces gens là – artisans en entreprises- te tiennent le même discours lorsque tu parviens à les contacter : ils n’arrêtent pas de se plaindre qu’ils ont trop de charges, qu’il ne trouvent personne à employer, que les matériaux dont ils ont besoin pour travailler sont de plus en plus cher… Etc. … (Tout cela étant « vrai sans être vraiment vrai » et « assez fallacieux » il faut dire)…

     

    Conclusion qui de plus en plus s’impose : si t’es pas trop bricoleur, si tu t’y connais pas très bien ou juste « de base » - surtout en électricité – et si t’es insuffisament outillé… Tu restes avec du « déglingué » durant des semaines, des mois, des années…

     

    Tiens, rien qu’un exemple, aussi, parmi tant d’autres : si t’es âgé – plus de 70 ans et pouvant perdre l’équilibre sur un escabeau ou une échelle- et que le plafond de ton couloir dans la maison ainsi que celui des autres pièces est à plus de 2,20 mètres de hauteur avec accroché un lustre, une ampoule à changer ; tu n’y arrives pas, tu restes avec l’ampoule pétée « ad aeternam » donc pour aller aux WC tu prends une lampe de poche…

    La solution, alors, ça serait de faire venir un électricien qui t’installerait des appliques accessibles sans devoir monter sur un escabeau, mais ça c’est du trop petit boulot pour une entreprise d’électricité !

     

     

  • Sciences, civilisation, religion

    … Dans le monde arabo-musulman du 9ème siècle donc dans les années 800 à 900, qui, au-delà du Moyen Orient, s’étendait du Sud de l’Espagne et par delà l’Empire Bysantin, jusqu’en Asie centrale ; il y avait d’après G.Sarton dans son introduction de l’Histoire de la Science, 40 savants de premier plan dans les domaines des mathématiques et de l’algèbre, de la médecine, de la physique, de l’astronomie, de la géographie – entre autres…

     

    Le Coran à cette époque – tout comme d’ailleurs à toutes les époques depuis l’Hégire (622), et donc encore aujourd’hui, encourage les fidèles à la recherche scientifique (c’est mentionné clairement dans plusieurs versets ou sourates du Coran)… Et « il n’en va point de même » soit-dit en passant, de la Bible…

     

    Le drame du monde musulman c’est qu’à partir du 11ème siècle – dans les années 1000 – 1100 et au-delà, un courant rigoriste initié par Ahmad ibn Hanbal né en 780 et mort en 855, est apparu, soutenu par des religieux de tradition Sunnite qui s’opposaient à l’exaltation jugée trop affirmée par eux, de la connaissance scientifique… Et ce courant rigoriste s’est amplifié dans la seconde moitié du 9ème siècle, et encore plus amplifié après l’an 1000… Ces religieux de tradition Sunnite dénonçaient la prétention à connaître le « mystère » du monde, et donc préconisaient autoritairement le renoncement à un savoir qui à leurs yeux étaient « une offense à Dieu » et s’en tenaient au « Coran incréé » parole de Dieu et intouchable…

     

    En conséquence, à partir du 11ème siècle, la science et la philosphie ont été durablement étouffés dans le monde musulman, plongeant ainsi le monde de l’Islam dans l’obscurantisme… Le Coran ayant donc été nié dans ce qu’il affirmait de vrai (encouragement à la Connaissance)… Et de surcroît des textes dans les sourates ont été soit interprétés afin de justifier le jihad (guerre sainte) ou soit falsifiés ou dénaturés en partie…

     

    Les religions monothéïstes – celles dites « du Livre » c’est à dire – dans la chronologie- le Judaïsme, puis le Christianisme et l’Islam…

    Tout comme les religions polythéïstes (et cultes) des Romains, et avant, des Grecs, ainsi que les Dieux Gaulois et Germains ; et les religions et cultes plus anciens – de la Mésopotamie, du monde Egéen, du temps des Pharaons, des Incas, des Mayas, des Aztèques… En fait, toutes les civilisations humaines qui ont existé sur Terre… Imposent toutes, aux peuples, un modèle censé expliquer l’origine de l’Homme, de la vie, du monde…

     

    Et que ce soit avec les Catholiques, les Orthodoxes, les Protestants, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ou avant avec les Dieux Romains, les Dieux Grecs, les Dieux Egyptiens ou avec les Aztèques, les Incas, les Mayas… Contester l’Ordre religieux et donc le modèle, a toujours été mal vu et puni durement, par les dignitaires, par les fidèles les plus engagés et résolus dans la croyance au modèle, par les puissants et par les possédants alliés des religieux…

     

    La civilisation humaine dans ses évolutions, dans ses progrès pourtant si remarquables et qui ont apporté tant de changements et de nouveautés dans la vie quotidienne, n’a encore jamais fait ce « grand, ce très grand pas en avant » qui lui rendrait inutile, totalement inutile, la religion… Et en ce sens, la civilisation humaine demeure « obscurantiste » (même avec l’Intelligence Artificielle, les engins sur Mars et le télescope James Webb et la théorie du Big Bang et la physique quantique)…

     

    Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle pour une majorité de personnes en France et partout ailleurs, la religion serait une nécessité – socialement parlant, ou par croyance, par tradition, et que « vivre sans religion ne serait pas concevable, imaginable »… Et que la religion, en somme, « ferait partie intégrante de la société, de la civilisation » et même que dans certains pays la religion s’immiscie dans les « affaires publiques » (ce qui est à mon sens une aberration)…

     

     

  • Sciences, philosophie, religion

    … Si la science et la philosophie ne peuvent encore donner un sens et une explication à l’existence des phénomènes naturels, des mécanismes biologiques, de la photosynthèse, des lois physiques et quantiques qui régissent le cosmos, les galaxies, les étoiles, les corps célestes, les planètes, les particules, les atomes, les molécules… Et donc le pourquoi et le dessein de tout cela…

    La religion elle, propose – ou plus exactement- impose pour réponse, pour explication, un modèle…

    Un modèle simplifié afin qu’il puisse être compris ou appréhendé ou adopté par le plus grand nombre voire de tous les humains…

    Un modèle tout prêt mais dont la croyance en ce modèle incite à ne pas avancer dans le savoir, à demeurer dans la dépendance, dans la soumission, dans l’obéïssance, dans la servitude sous la domination des puissants, des possédants qui tiennent depuis plus de deux mille ans le même discours, se servent des mêmes outils, des mêmes artifices, des mêmes moyens de pression, avec de nos jours le concours de la technologie…

    S’il fallait vraiment chercher Dieu, Jéhovah ou Allah – ou à défaut ou dans une « autre foi » « quelque chose qui équivaut ou ressemble à Dieu »… Peut-être le trouverait-on dans cette immensité de temps que les scientifiques appellent « l’ère de Planck » située cette immensité de temps, entre un point d’origine inatteignable, et l’instant où l’univers commence et a la taille (la dimension) la plus petite mathématiquement connue : 1,616 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre… De diamètre…

    Car ce serait dans ce temps là – de « l’ère de Planck » - que tout se serait élaboré – créé en quelque sorte… Avant de commencer à être matière, énergie, et de s’assembler puis de se développer, de croître en nombre, en diversité, et en complexité…

     

     

  • Chauffage en hiver, climatisation en été

    … Par ce temps de très forte chaleur, surtout en ces journées autour du 10-15 août 2025 notamment en Nouvelle Aquitaine – des températures atteignant par endroits jusqu’à 42 ou 43 degrés - la climatisation déjà bien présente dans les centres commerciaux et locaux accueillant du public, souvent présente aussi dans les habitations ; s’impose…

    Or la climatisation, en été, de plus en plus nécessaire et utilisée, représente un coût énergétique qui s’ajoute au coût énergétique du chauffage en hiver (électricité, pompe à chaleur, fuel, gaz, bois)… Sous nos climats « tempérés » de moyenne et haute latitude des pays européens dont la France…

     

    Par comparaison avec des pays de latitude tropicale – Martinique, Guadeloupe, La Réunion- où il n’y a pas d’hiver comme en Europe, dans ces pays là sans hiver, ne reste que le coût de la climatisation durant les mois de saison chaude été hémisphère nord ou austral…

     

    En conséquence, pour un pays tel que la France où il faut du chauffage en hiver et de la climatisation en été, le coût s’avère très élevé, de l’ordre de 2 ou 3 mille euros ou plus par an, et sachant que le prix de l’électricité, du gaz, du fuel, du bois, ne fait qu’augmenter d’année en année, représentant une charge importante pour bien des budgets… De telle sorte que les personnes à revenus modestes ou insuffisants ont du mal à se chauffer l’hiver et à se rafraîchir en été en périodes de grande chaleur…

     

    La « meilleure solution » est celle de l’isolation autant du chaud que du froid, pour les habitations ; mais cela demande un gros effort d’investissement en travaux et en matériaux adaptés, que ne compensent pas -ou seulement en partie – des aides de l’état, prévues à cet effet.

     

    … Ce qui est sûr, c’est que :

     

    - L’empreinte carbone occasionnée par l’utilisation de l’énergie électrique ou fossile pour le chauffage, et surtout avec la fréquence et avec la durée accrues des périodes de forte chaleur en été – de mai à septembre voire octobre – pour la climatisation ; sera nécéssairemnt plus importante dans les années à venir.

     

    -Et que les matériaux et que les équipements à produire pour une isolation augmentée et plus efficace, auront eux aussi, un impact sur l’empreinte carbone – tout comme d’ailleurs toutes les activités humaines de production de biens et d’équipements selon des besoins accrus de consommateurs de plus en plus nombreux, et de l’utilisation indispensable du pétrole – énergie fossile- pour la fabrication des objets et matériels de la vie courante, en plastique…

     

    Ainsi, paradoxalement, l’on peut dire que la lutte contre le changement climatique afin de réduire l’empreinte carbone, génère au contraire, davantage d’empreinte carbone, du fait même des activités de production et des matières premières nécéssaires aux activités humaines (l’exemple le plus flagrant étant celui de la production de batteries pour véhicules électriques, avec des « métaux rares » à puiser dans des gisements surexploités)…

    NOTE : il faut cependant distinguer d’une part l’empreinte carbone et d’autre part la pression écologique… Qui sont deux choses différentes… Mais produisant les mêmes effets.

    Ainsi la voiture électrique c’est moins d’empreinte carbone, mais les matériaux pour les batteries c’est plus de pression écologique (la pression écologique se substituant à l’empreinte carbone)…

     

     

     

     

  • Visages

    … Certains visages, d’autant d’hommes que de femmes, et même « relativement âgés » voire « très âgés », parce qu’ils sont – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres », et qu’ils attirent l’attention autour d’eux… Ne peuvent qu’avec regret, se laisser dissimuler – afin d’être protégés d’une lumière solaire trop vive – par – à la fois- des lunettes de soleil ET une casquette…

    Il est clair en effet, que des lunettes de soleil ET une casquette, ça « efface » en grande partie, un visage… Et qu’ainsi, le regard ( ce qu’exprime le regard) n’est plus visible…

    Lorsque les mots ne peuvent être dits, que tout ce que l’on porte en soi de transmissible par la parole ne peut être exprimé de vive voix à l’instant même où l’on croise une personne inconnue avec la quelle l’on n’ a aucune raison d’entrer en contact (mais que l’on aimerait peut-être avoir pour amie ou connaissance) ; c’est alors le visage – son visage et son regard- que l’on « projette » dans l’espace public…

    Ces visages là – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres » ne nécéssitent pas non plus – à mon sens- qu’ils soient parés de boucles d’oreilles, de piercings, ou qu’ils soient maquillés – fond de teint, rouge à lèvres, cils, yeux- parcqu’ils sont au naturel, agréables à regarder, empreints de grâce, de délicatesse, d’élégance… Tout artifice se révélant alors inutile…

    Qui « arbore son visage » en public afin d’exprimer ce qu’il porte en lui de son esprit, de sa pensée, du plus profond et du plus vrai de lui-même sans artifice et sans fioriture – et jamais en illusionniste… N’aime guère porter en public, des lunettes de soleil et une casquette (ce n’est « pas son genre »)…

    Bon, c’est vrai, seul en promenade sous le soleil d’été ou en un lieu très vivement ensoleillé quand il n’y a personne en vue, oui – pour se protéger – des lunettes de soleil et une casquette…

     

    NOTE : « visage » est mon mot préféré, de la langue Française et il m’est arrivé dans mes séries de tags, une fois, d’inscrire « visage » dans une trentaine de langues et d’écritures du monde dont arabe, hébreu, thaï, coréen, chinois, russe etc.

    En revanche – soit dit en passant – (rire)… « Je fais peu cas des derrières notament « qui se dandinent » !

    Si « tous les culs se ressemblent », aucun visage ne ressemble à un autre visage…

     

    … C’est la raison pour laquelle, « passionné et amoureux des visages que je suis » j’ai tant souffert durant les années du covid, d’avoir dû être obligé de porter un masque dans les espaces publics avec obligation de porter un masque…

    Et je me souviendrai toujours du jour où le masque n’a plus été obligatoire : c’était le 14 mars 2022…

    Et le pire, pour moi, c’était : à la fois casquette, lunettes de soleil et masque ! (l’horreur absolue »!)

    … Quand au niqab ou la voilette sur le visage, des femmes musulmanes… N’en parlons pas !…

     

     

  • Les "gens du voyage" ...

    … Terme que l’on utilise pour désigner ce que l’on n’ose plus appeler les « romanichels » ou les « roms » (quoique l’on use du terme de « cacalit » en pays Girondin notamment)…

    Les « gens du voyage » lorsqu’ils s’installent sur un terrain – avec ou sans autorisation- par exemple un stade désaffecté, un terrain vague, un grand champ ou pré à la sortie d’une périphérie urbaine, ou en bordure plus ou moins éloignée d’un grand axe de circulation ou de voie ferrée, se branchent – eau et électricité- sur le réseau public au frais des citoyens habitants du coin, et, quand ils quittent le lieu où ils ont ainsi campé durant plusieurs jours ou semaines voire mois ou années, ils abandonnent des monceaux de détritus, d’ordures…

    Il faut cependant reconnaître que parfois, ces « gens du voyage » outre le fait qu’ils se branchent – eau et électricité- au frais des citoyens du coin, entassent leurs détritus et leurs ordures dans de grands containers de poubelle mis à leur disposition – et non pas sur le terrain même… Ce qui fut le cas, récemment au mois de juin 2025, à Tartas dans les Landes, sur un stade désaffecté réduit à l’état de champ ou de pré, dont l’entrée est située au bord de la route de Montfort… Où ils étaient restés durant une semaine… Une vingtaine de caravanes avec voitures (lesquelles voitures, soit dit en passant, n’étaient point du genre « Fiat Panda » mais de puissantes berlines de type Audi ou Mercedès)…

    L’on voyait bien que ces gens étaient loin d’être des miséreux ou des démunis, habillés « comme il faut » et bien équipés en électro-ménager, en confort, appareils technologiques dernier cri, etc. …

    Ils avaient obtenu l’autorisation de la Municipalité et sans doute aussi de la Préfecture, furent « réglo » pour le jour de leur départ ( le dimanche où ils avaient dit qu’ils partaient, à 8h du matin, tout était dégagé et propre, comme s’ils n’avaient point séjourné)…

    Ils s’étaient branchés, pour l’eau, à une borne d’incendie proche du terrain, et pour l’électricité à l’un des poteaux à proximité ou à quelque boite de liaison…

     

    La question que je me pose au sujet de l’installation et du séjour des « gens du voyage », c’est lorsqu’ils occupent un champ, un pré où nulle borne d’incendie n’est présente, et où apparemment il semble difficile de se brancher au réseau électrique public : poteaux trop éloignés, d’accès peu aisé…

    Comment font-ils alors ? Sachant qu’il faut absolument de l’eau en abondance pour la vie au quotidien, laver le linge, faire la cuisine, la toilette, se doucher, etc. … Et pour le branchement électrique, ils n’ont pas que je sache, avec eux – quoique parfois si- des groupes électrogènes (très bruyants en fonctionnement)…

     

    Et d’autre part, quelles sont leurs sources de revenus, quelles activités rémunératrices exercent-ils ?

    L’on « raconte » que ce sont les pouvoirs publics qui leur paieraient voitures et caravanes, outre qu’ils bénéficieraient de dispositions spéciales en matière de revenus d’assistance…

    Le fait est qu’à les voir vivre ce ne sont pas loin s’en faut des indigents, et que de surcroît, des dispositions en leur faveur leur permettent d’être assistés médicalement et qu’ils sont prioritaires dans les hôpitaux et dans les centres de santé…

     

    Du coup, l’on aurait bien envie, du moins quelques uns d’entre nous, plutôt que de « galérer comme on galère » d’être « rom » ou « cacalit » ! (rire)…

     

    … Et que dire de la scolarisation des enfants et des adolescents, des « gens du voyage », sachant que le temps de séjour est très souvent limité, souvent trop court pour permettre à des jeunes de se rendre régulièrement dans l’établissement scolaire le plus proche du lieu où ils campent ?

    Les « gens du voyage » auraient-ils des éducateurs à eux, formés pour enseigner, avec par exemple une école itinérante – sous un chapiteau ou une vaste toile de tente, des tables et des bancs, et tout l’équipement nécessaire d’une salle de classe ?