Chauffage en hiver, climatisation en été
- Par guy sembic
- Le 12/08/2025 à 07:18
- 0 commentaire
… Par ce temps de très forte chaleur, surtout en ces journées autour du 10-15 août 2025 notamment en Nouvelle Aquitaine – des températures atteignant par endroits jusqu’à 42 ou 43 degrés - la climatisation déjà bien présente dans les centres commerciaux et locaux accueillant du public, souvent présente aussi dans les habitations ; s’impose…
Or la climatisation, en été, de plus en plus nécessaire et utilisée, représente un coût énergétique qui s’ajoute au coût énergétique du chauffage en hiver (électricité, pompe à chaleur, fuel, gaz, bois)… Sous nos climats « tempérés » de moyenne et haute latitude des pays européens dont la France…
Par comparaison avec des pays de latitude tropicale – Martinique, Guadeloupe, La Réunion- où il n’y a pas d’hiver comme en Europe, dans ces pays là sans hiver, ne reste que le coût de la climatisation durant les mois de saison chaude été hémisphère nord ou austral…
En conséquence, pour un pays tel que la France où il faut du chauffage en hiver et de la climatisation en été, le coût s’avère très élevé, de l’ordre de 2 ou 3 mille euros ou plus par an, et sachant que le prix de l’électricité, du gaz, du fuel, du bois, ne fait qu’augmenter d’année en année, représentant une charge importante pour bien des budgets… De telle sorte que les personnes à revenus modestes ou insuffisants ont du mal à se chauffer l’hiver et à se rafraîchir en été en périodes de grande chaleur…
La « meilleure solution » est celle de l’isolation autant du chaud que du froid, pour les habitations ; mais cela demande un gros effort d’investissement en travaux et en matériaux adaptés, que ne compensent pas -ou seulement en partie – des aides de l’état, prévues à cet effet.
… Ce qui est sûr, c’est que :
- L’empreinte carbone occasionnée par l’utilisation de l’énergie électrique ou fossile pour le chauffage, et surtout avec la fréquence et avec la durée accrues des périodes de forte chaleur en été – de mai à septembre voire octobre – pour la climatisation ; sera nécéssairemnt plus importante dans les années à venir.
-Et que les matériaux et que les équipements à produire pour une isolation augmentée et plus efficace, auront eux aussi, un impact sur l’empreinte carbone – tout comme d’ailleurs toutes les activités humaines de production de biens et d’équipements selon des besoins accrus de consommateurs de plus en plus nombreux, et de l’utilisation indispensable du pétrole – énergie fossile- pour la fabrication des objets et matériels de la vie courante, en plastique…
Ainsi, paradoxalement, l’on peut dire que la lutte contre le changement climatique afin de réduire l’empreinte carbone, génère au contraire, davantage d’empreinte carbone, du fait même des activités de production et des matières premières nécéssaires aux activités humaines (l’exemple le plus flagrant étant celui de la production de batteries pour véhicules électriques, avec des « métaux rares » à puiser dans des gisements surexploités)…
NOTE : il faut cependant distinguer d’une part l’empreinte carbone et d’autre part la pression écologique… Qui sont deux choses différentes… Mais produisant les mêmes effets.
Ainsi la voiture électrique c’est moins d’empreinte carbone, mais les matériaux pour les batteries c’est plus de pression écologique (la pression écologique se substituant à l’empreinte carbone)…
Ajouter un commentaire