Articles de yugcib

  • Accès aux réseaux sociaux

    … Interdire les réseaux sociaux Facebook, Instagram, Tik-Tok et autres, au jeunes de moins de 15 ans, oui, mais selon quelles modalités ?

    Avec à l’inscription, obligation faite de produire une copie certifiée – par la préfecture – de la carte d’identité (ou du passeport) c’est à dire une reproduction de la pièce d’identité par copie enregistrée en document PDF et portant le cachet de validation, de ce document, de la préfecture, et transmise en pièce jointe au formulaire d’inscription servi par le demandeur…

    Reste que, à partir du jour où la production de la copie de pièce d’identité devient obligatoire, en ce qui concerne tous les jeunes qui déjà, avant ce jour, sont inscrits sur un réseau social, il faudrait alors que tous ces jeunes qui déjà, postent sur les réseaux sociaux, soient tous dans l’obligation de justifier qu’ils sont âgés de plus de 15 ans.

    Mais en vérité cela implique forcément que toute personne – jeune de moins de 15 ans ou de plus de 15 ans ou adulte – au moment de l’inscription, ou qui utilise depuis x années tel ou tel réseau social, doive fournir une copie certifiée de pièce d’identité… (En effet comment différencier soit à l’inscription soit à l’utilisation depuis telle date, une personne âgée de plus de 15 ans ?… Parce que, si c’est comme dans « i-clope » c’est à dire juste dire si oui ou non on est majeur, le fait de cocher oui ne constitue aucunement une preuve !

    La solution serait d’imposer à toute personne déjà utilisatrice d’un réseau social depuis x années, la production d’une copie certifiée de pièce d’identité dans un délai imparti par exemple 1 mois… Et passé ce délai, suppression d’office du compte dans le cas de non production de justificatif d’identité, ainsi que du compte du jeune de moins de 15 ans dont la pièce d’identité indique qu’il a moins de 15 ans…


     

    … Bien sûr une telle mesure (interdiction des réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans) peut paraître « liberticide » ou être considérée « abusivement autoritaire » … Dans la mesure où quelques jeunes de moins de 15 ans « de bonne volonté » (bien éduqués, matures, responsables, « au dessus du lot commun » n’auraient plus alors la possibilité de s’exprimer – par exemple tels des « Mozart de la littérature » ce qui serait dommageable!)…

    Mais bon, « on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs » !

    Ben oui, on raterait sans doute des « Mozart de la littérature »… Mais la médiocrité, la violence et l’agressivité, qui couvent avant 15 ans, ne pourraient plus se propager par les réseaux sociaux avant l’âge de 15 ans…


     

  • Urgence océan ...

    … Sur France 2, mardi 10 juin 2025 de 20h 45 à 23h 55…

    … Une troisième conférence des Nations Unies sur l’océan se tient à Nice du 9 au 13 juin 2025…

    De tout ce qui a été dit lors du débat télévisé, ce mardi 10 juin 2025, par les intervenants Laurent Ballesta, Heidi Sevestre, Anne Sophie Roux, Thomas Pesquet, et le président Emmanuel Macron en face de Léa Salamé et d’Hugo Clément animateurs du débat… Et du public des téléspectateurs ( 5 785 000 Français ) …

    De tout ce qui a été dit…

    Une partie a depuis moins de cinq ans, été acté – mais à plus vrai dire « a fait l’objet de lois et de dispositions prises qui demeurent sans effets réels ou sont amendées, ou limitées, lorsque toute une économie de marché – agriculture, pêche, industrie textile notamment – et donc des emplois salariés, s’est trouvée en difficulté…

    Et il reste beaucoup à accomplir – ce qui est l’objet de cette 3ème conférence sur l’océan – et, il faut le dire « dans l’urgence »…

    Or l’urgence c’est le plus rapidement possible…


     

    De tout ce qui va faire l’objet de nouvelles dispositions, lois, traités, puis acté… Dans l’urgence, en plus de ce qui a été fait ; en l’état –déjà très déterioré – des sols, des océans, des cours d’eau, de l’air, des forêts ( et de la société humaine )…

    Cela, « au mieux » nous fera gagner le temps d’une ou de deux générations mais pas davantage… Sachant que si rien n’avait été fait ou que si l’on ne faisait pas plus qu’il n’a été fait ; c’est, autour des années 2050, l’humanité toute entière, et la vie sur Terre qui sont menacées d’extinction massive en l’espace de quelques années… Tout s’écroulera d’un seul coup en même temps, en effet, après avoir « couvé en accéléré » durant les 25 ou 30 prochaines années…

    Nous allons donc au mieux gagner entre 20 et 50 ans, ce qui « en quelque sorte sauve nos enfants et nos petits enfants » - enfin « sauver c’est beaucoup dire !…

    Gagner une ou deux générations… Pour autant que ce qui va être décidé soit acté !


     

    Alimentation, habillement, équipements et objets d’usage courant (dont nos ordinateurs, nos smartphones, nos voitures, nos habitations avec leur aménagement autant intérieur qu’extérieur, notre mode de vie… Tout cela c’est de l’économie de marché, ce sont des emplois, tous les emplois… Dans une réalité du monde telle qu’elle est, et dans toutes les dépendances qui sont devenues les nôtres…

    Comment dans l’urgence – en moins de 5 ans- reconvertir tout cela, en un autre mode de vie, en une autre économie de marché, en autres emplois ?


     

    J’imagine mal par exemple, comment l’on pourra ne plus rien acheter sous emballage plastique : même à « Biocop » dans les rayons réfrigérés de produits de viande, de charcuterie, de fromages, tout est sous emballage plastifié… Et si l’on fait le compte de tous les Carrefour, Leclerc, Intermarché, LIDL, Aldi, Grand Frais et autres, où des centaines de milliers de toutes sortes de produits alimentaires, de plats préparés, sont sous emballage plastique (avec la saumure soit dit en passant qu’il y a dedans pour la conservation – donc des quantités de sel importantes) … Cela en fait des tonnes et des tonnes de matière plastique !

    Et tous les vêtements qu’on achète, qui s’usent très vite et que l’on jette !

    En moins de cinq ans tout ça : plus d’emballage plastique pour les produits alimentaires même à Biocop…

    Plus de pêche en haute mer en raclant les fonds avec des filets qui ratissent tout dont on rejette une grande partie pour ne récupérer qu’une espèce convoitée…

    Pas d’expoitation minière dans les fonds marins quand 65 pays seulement s’engagent ou promettent de ne pas forer au fond des océans… Avec les USA de Donald Trump dotés d’une énorme puissance industrielle, sans compter les Chinois ?


     

    Et si oui, on peut trouver du Lithium dans du sous sol Français et construire des usines en France pour fabriquer des batteries de voitures électriques, qu’en est-il de tant d’autres métaux rares que l’on ne peut trouver dans le sous-sol Français ?

    Les uns font un effort, mettent des normes, règlementent… Mais d’autres rien de tout cela, de telle sorte que tous ces autres sont les maîtres du marché et de la main d’œuvre à faible coût…


     

    La transition écologique dans l’urgence c’est de l’activité humaine de reconversion qui, par son ampleur et surtout du fait d’un bénéfice ne pouvant être immédiat, ne peut que peser lourdement durant le temps où elle s’exerce, sur la capacité de notre planète à supporter la pression sur les ressources car le temps de l’exercice est trop long…

    La transition écologique aurait dû s’étendre dans un temps plus long, aurait dû commencer beaucoup plus tôt, dès les années 1970 ; autant dire qu’elle se fait trop tard et dans une accélération trop inégalement partagée…

     


     

  • Pensée du jour, mardi 10 juin 2025

    … La générosité, le partage, la compassion, et tout ce qui améliore la relation humaine en lui donnant du sens, du langage, de l’agissement, de l’intelligence, de la durabilité et de la force… Ne font point la Une dans le « journal du monde » de 2025… Mais néanmoins existent…


     

  • Cartographie de ce qui est, de ce qui fut, de ce qui sera ...

    1950 vieilles personnes

    … Comment les personnes qui vivaient, âgées de plus de 75 ans, dans les années 1950, imaginaient-elles ce que deviendrait le monde et la vie au quotidien, en 2025 ? … Si tant est que ces personnes alors, telles qu’elles vivaient au quotidien à l’époque, auraient pu imaginer le monde de 2025 ?


     

    Par des scènes de vie au quotidien, du passé, telles que l’on en peut voir sur des cartes postales par exemple du début du 20ème siècle, ou sur des albums de photos de famille, ou encore, avant que n’existe la photographie, aux 18ème, 17ème, 16ème siècle… Sur des tableaux de peinture, il nous est possible de « voir » - en image- des personnages, des scènes de vie, de telle époque jusque dans un passé lointain…


     

    Mais il n’existe – et il n’existera jamais (à moins que l’Intelligence Artificielle y pourvoie) – de « cartographie » imagée de ce que sera une scène de vie avec des personnages – et dans un environnement ambiant- de 2125, 2140…


     

    Soit dit en passant, l’Intelligence Artificielle n’a tout de même pas la capacité de dresser une « cartographie » représentative d’une scène de vie de 2125, de 2140… Et si elle y parvient ce ne peut-être qu’à partir d’une « prospective qui part de ce qui existe dans le présent et s’élabore grâce à des algorythmes »… Or, une prospective aussi « réaliste et prévisible ou probable » qu’elle soit, même conçue par de l’Intelligence Artificielle, ne sera jamais une « cartographie exacte »…


     

    Toute science fiction, donc tout ce qui est du futur, de l’au delà de nos vies présentes telles qu’elles sont vécues dans le présent… Est vraiment « de la pure fiction »…


     

    De tout le long de notre vivant, que nous soyons âgés de 15, de 40, de 75, de 90 ans ; nous sommes les témoins, les observateurs, les acteurs et les faiseurs de notre temps ; selon une « cartographie de l’instantané » ( des milliards et des milliards de cartograpies de scènes de vie, chaque fois que l’un ou l’autre des huit milliards d’humains que nous sommes, porte un regard sur ce qui l’entoure – ou voit ce qui l’entoure même s’il est occupé à quelque chose, à moins de s’isoler complètement au point de se déconnecter de tout ce qui est autour de lui…


     

    C’est le témoignage, c’est l’observation, c’est le vécu – et c’est aussi le souvenir de ce qui a été vécu – qui « fait la cartographie » …


     

    À notre disparition, nous ne témoignons plus, nous n’observons plus et avec nous s’en vont nos souvenirs… Mais la cartographie continue de se faire ( ce sont les autres que nous qui font la cartographie que n’avons plus sous les yeux)…


     

    Ce bébé de mars ou de mai 2025, qui aura cent ans en 2125, quand toi né en 1950 tu seras mort – mettons par exemple en 2035 – il aura, ce bébé, âgé de 15 ans en 2040, sous ses yeux, la « cartographie » (une cartographie de son environnement là où il se trouvera) du monde de 2040… Et si « par chance » tu es encore vivant en 2040, toi aussi tu auras sous tes yeux la cartographie de ton environnement là où tu te trouveras, en 2040…


     

    En revanche en 2090 (si tu es né en 1950 ou même en 1980), la cartographie forcément tu ne l’auras pas… Et, si tu la veux à tout prix la cartographie, tu vas l’imaginer, tu vas même si tu en as la capacité, la représenter à ta manière en la dessinant, en l’écrivant si tu es écrivain, en faisant un film si tu es cinéaste… Mais quoique tu réalises, aussi crédible ou probable que ce soit, ça sera jamais la cartographie réelle, absolument réelle…

    Quant à la cartographie de ce qui fut dans le passé, sauf une photo ou une scène filmée sans arrangement de technologie « qui fait croire que »… Par le dessin, par la peinture, par le récit écrit s’appuyant sur des faits et sur des documents et sur un travail de recherche… Elle n’est jamais totalement authentique, la cartographie… Parce qu’elle dépend de la vision de qui l’établit cette cartographie, ce « qui » pouvant être un individu mais aussi un corps de société (notamment dominant et décideur)…


     


     

  • Gaza/Israël

    … Certes, Gaza : toutes ces destructions, toute cette population si durement frappée par d’incessants bombardements, et qui survit – qui peine à survivre – au milieu des ruines…

    Certes, la politique de Benyamin Netanyaou, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux…

    Certes, Gaza/Israël ça fait la Une des journaux, des télés et des réseaux sociaux ; ça fait de l’antisémitisme, ça mobilise les opinions dans le sens du soutien du peuple palestinien…


     

    MAIS… Dans tout le monde occidental, et à plus vrai dire dans le monde non-musulman ; nulle part, venant des partis de gauche, de droite modérée, de centre droite ou gauche ; venant des gouvernants de nombreux pays, venant de tout ce qui se fonde sur l’humanitaire, sur les valeurs de démocratie et de liberté (même si c’est de manière plus théorique que réelle)… La réalité de ce que représente l’Islamisme dans son courant le plus radical, dans sa vision de la société (statut de la femme, mode de vie, charia), n’est vraiment prise en considération…

    Si Jérusalem, si Israël tombe… Alors c’est tout le monde occidental non musulman qui tombera, qui s’islamisera.


     

    Le monde occidental non musulman c’est le monde sauf la Russie, sauf la Chine, sauf les pays du Sahel Africain, et bien sûr sauf tous les pays musulmans…

    La Russie (de Poutine) a des musulmans dans son paysage comme un mécanicien a des outils dans sa caisse à outils – des outils ça sert…

    La Chine quant à elle ne laissera jamais l’Islamisme s’implanter dans sa société, et en ce sens elle pourrait être l’alliée -si l’on peut dire !- du monde occidental, ce qui n’est pas le cas puisqu’en fait, le monde occidental est pour la Chine « à la fois » - si l’on peut dire !- un adversaire à soumettre à son Ordre, et un marché (une clientèle de consommateurs, de tout ce que produit, exporte, vend, la Chine dans le monde)…


     

    L’on ne peut donc pas – à mon sens – ne pas soutenir Israël, du fait du danger pour le monde, que représente l’Islamisme radical si l’on laisse ce dernier se développer et croître en influence…

    Était-il possible en 1944, de ne pas soutenir les Forces Alliées en face du danger que représentait l’Allemagne du IIIème Reich, pour le monde ?

    Sans les deux débarquements des Forces Alliées , le 6 juin 1944 sur les plages de Normandie, et le 15 août 1944 sur les côtes méditérranéennes ; et donc sans les combats ayant fait tant de destructions et de victimes sur le territoire Français, le III ème Reich Allemand était pour mille ans présent…


     

    Certes, l’on ne peut vraiment comparer les bombardements et les destructions et le nombre de victimes à Gaza depuis octobre 2023, avec les bombardements et les destructions et le nombre de victimes en Normandie en juin et juillet 1944… (Pas le même contexte, pas la même époque)…

    Mais les indignations sont cependant les mêmes : ce sont celles de tous ceux et celles, du « commun des mortels » qui déplorent et condamnent les bombardements qui tuent les civils, des femmes et des enfants et font des villes des champs de ruine…


     

    L’on peut tout à fait soutenir Israël (Israel c’est à dire le peuple Israélien, l’existence de l’état d’Israel)… Sans pour autant approuver la politique de Benyamin Netanyaou. D’ailleurs en Israel même, des Israéliens s’opposent à la politique de Benyamin Netanyaou, et ces mêmes Israéliens sont pour l’éliminination du Hamas, ne veulent pas d’un état Palestinien avec le Hamas…


     


     

  • Protestation d'un côté, silence de l'autre ...

    … Au Soudan 150 000 morts et 13,6 millions de déplacés ; au Yemen 500 000 morts et 1,5 million d’enfants en situation de famine ; en Syrie 500 000 morts et 7,2 millions de déplacés ; au Congo 7 millions de morts et autant de déplacés ; au Xinjiang en Chine un million de déportés dans des camps de travail forcé, et des dizaines de milliers de personnes disparues…

    Dans les pays les plus pauvres de la planète – Madagascar, Haïti, Bangladesh, Soudan du Sud, Burundi, République Centre Africaine, Yemen, Mozambique, Malawi, Congo, Somalie, Liberia … et d’autres encore dans des pays dits « en voie de développement » - mais aussi dans les pays les plus développés de la planète dont surtout les USA – ce sont globalement sur l’ensemble de la planète, environ 2 milliards d’humains qui vivent avec l’équivalent en monnaie de leur pays de 1 à 2 dollars par jour (ou euros), dans une insécurité autant alimentaire que médicale et que d’exposition aux violences et aux agressions et aux conflits locaux…

    Combien meurent chaque jour, de ces 2 milliards d’humains, dont des enfants ?

    Alors que d’importants mouvements d’opposition, que de nombreuses manifestations de protestation, qu’autant de personnes et d’associations et organisations humanitaires, partout dans le monde, se liguent pour soutenir les palestiniens de Gaza, pour condamner la politique de Benyamin Netanyaou… Et que « Israël/Gaza » ça fait la Une des journaux, des Télés et des réseaux sociaux…

    Et que la guerre en Ukraine (mais moins que Gaza/Israël) tient aussi une grande place dans les Journaux et aux JT de télés…

    … En revanche…

    Aucun hastag, aucun « c’est un génocide », aucune déclaration politique, aucune université occupée, aucune grande manifestation, aucune déclaration au festival de Cannes…

    Au sujet de ce qui se passe au Soudan, au Yemen, au Congo, au Xinjiang ; ainsi qu’à propos des 2 milliards d’humains en situation de très grande précarité et insécurité et subissant les pires violences et agressions !

    … Et Elon Musk, Vladimir Poutine et Xi Jinping, qui, de par leur vision du monde et de la société « à moyen long terme » plus encore que Donald Trump ou que Benyamin Netanyaou qui eux « voient à court terme »… Sont les trois personnages les plus dangereux, les plus violents, de la planète !

    … Et 6 milliards d’humains dont 90 % d’entre eux sont avant tout des consommateurs qui n’arrêtent pas de « mettre cent balles dans le Dada pour que ça branle cinq minutes » !


     


     

  • Le tissu associatif en France

    … La loi de 1901 relative aux associations d’intérêt public est, très certainement en France, à l’origine d’un développement aussi dense que structuré, d’un « tissu associatif » avec, toutes activités confondues, culturelles, sportives, et de loisirs, et d’aides aux personnes… D’environ 1,4 à 1,5 million d’associations réparties dans 34875 communes… Qui, lorsque l’on le compare, ce tissu associatif, à celui existant dans les autres pays de l’Union Européenne, se distingue par une forte tradition associative soutenue il faut dire, par des politiques de financement, d’organisations, de fonctionnement et de gestion différents de ceux des autres pays européens…

    En effet, une partie du financement vient de subventions versées par le Conseil Régional et par les Municipalités – mais dépendantes, en vérité, des budgets alloués…

    D’autres pays tels l’Allemagne et les Pays Bas, ont eux aussi, un tissu associatif bien développé…

    L’une des caractéristiques les plus évidentes du fonctionnement de toutes les associations, est qu’elles sont pour une très grande part, animées et maintenues en activités, par des bénévoles, par des membres motivés et présents, qui sont – peut-on dire - « des personnes de bonne volonté »…

    Dans une société d’aujourd’hui sur fond d’économie de marché qui privilégie la rentabilité et le profit, et ne cesse d’accroître les inégalités, où sont sacrifiés la culture et le dialogue ; dans un contexte de brutalisation des rapports sociaux, d’inciviltés et de violence accrue des agressions au quotidien, de délitement du lien social et de la relation humaine, de communautarismes exacerbés et fanatisés… Et que le langage (la parole, le dialogue, l’échange) se trouve dénaturé, perverti, par les « fake news » (les fausses nouvelles, les mensonges), la propagande de masse des agitateurs politiques, les industries du « loisir à domicile » (avec Netlix par exemple et avec les séries de télévision et les émissions de divertissement), la virulence des réseaux sociaux… Tout cela qui se substitue à la puissance de l’imaginaire et à la capacité de réflexion, et qui crée du vide, du silence, de l’indifférence, de l’isolement, d’une part ; ou de la violence, de la colère, de l’exaspération, de la crispation, de la haine, du rejet, d’autre part…

    Le fait – évident et heureux – d’un tissu associatif tel qu’il existe dans notre pays la France, avec autant de personnes de bonne volonté pour le faire vivre et durer, ce tissu associatif ; c’est bien là « un signe positif » (et encourageant) qui, autant qu’il le peut, offre un démenti à cette société en déliquescence qualifiée – comme l’écrit Roland Gori professeur honoraire des universités – de « dé-civilisation »…

    Ainsi la culture, le dialogue, le lien social, aussi malmenés qu’ils soient ; ne péritont pas, vu le nombre, la détermination, et le travail, l’agissement, le dévouement, d’autant de personnes de bonne volonté dans ce pays, la France…

    Vive la France et son tissu associatif !


     


     

  • La culture en danger

    … En 1982 à Mexico, s’était tenue une conférence mondiale sur les politiques culturelles, dont il ressortait cette définition la plus juste et la plus complète de la culture :

     

    « La culture dans son sens le plus large, est considérée comme l’ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l’être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances. »

     

    … Depuis le début des années 1990 – mais il faut dire- après une « gestation » d’une vingtaine d’années, ont émergé deux grands courants ou deux visions, de la culture :

     

    L’un issu de l’économie de marché de la consommation, qui privilégie la rentabilité, produit des spectacles (notamment de télévision et aussi de cinéma), des programmes et des festivités, de la littérature « grand public », selon les intérêts, selon les ambitions, selon les projets de société qui sont ceux des géants du monde de l’industrie, de la finance et du numérique…

     

    L’autre est issu de ce qui, dans la société – en France notamment mais aussi dans le monde – a changé depuis le printemps de 1968 aux USA puis en Europe, avant de se propager partout dans un monde qui s’est pour ainsi dire « occidentalisé dans les modes de vie »…

    Ce courant là, de culture, indirectement, sert aussi les intérêts des géants du monde de l’industrie, de la finance et du numérique ; c’est celui par exemple, de ces nouveaux ruraux, de ces pseudos écolos, qui en majorité d’entre eux sont de la génération des « rassis » (jeunes retraités) plus ou moins « financièrement à l’aise », les clientèles de Décathlon et des grands festivals -Avignon, Francofolies, Eurokéennes… Trentenaires, quadragénères et jeunes adultes et adolescents dont beaucoup sont des consommateurs de canabis et de cocaïne…

    L’on y trouve encore dans ce courant là, accessoirement, des artisans locaux du genre producteurs d’herbes aromatiques, de miel, de toutes sortes de produits gastronomiques, de fromage de chèvre, de fabricants d’objets de décoration et ou utilitaitres, de « petites troupes théâtrales en tissu associatif »…

     

    Ces deux courants ou ces deux visions de la culture – dans l’ordre présent du monde (et dans l’ordre à venir) – ne correspondent plus à cette définition de la culture telle que celle définie en 1982 à Mexico…

     

    Parce que, d’une part, les traits distinctifs d’une société, d’un peuple, d’un pays, ou d’un groupe social ou encore d’une personne en particulier, ont été lissés, arasés, formatés ; et que les droits fondamentaux ont été laissés de côté, et que les valeurs ont été dépréciées, par l’économie de marché de la consommantion dirigé par les géants de l’industrie, de la finance et du numérique…

     

    Et que d’autre part, toutes les « gauches et opposition bon-teint » du monde ont fait de la culture un « wagon de saltimbanques accroché à un train qui roule pour la Grande Compagnie »… Et que bien sûr dans le wagon de saltimbanques, les personnages ont et gardent leurs traits distinctifs…

     

    Les exigences accrues de la Grande Compagnie contribuent à la disparition des traits distinctifs lorsque ces derniers ne « font plus recette » et surtout lorsqu’ils dérangent…

     

     

  • La "grande fête" du PSG

    … La « grande fête » du PSG sur les Champs Elysées et sur les places publiques de nombreuses villes dans toute la France ; les 11,5 millions de téléspectateurs qui onr suivi le match…

    Tout cela n’a pas eu l’heur de susciter en moi le moindre enthousiasme, et encore moins la même « vénération universelle » !

    L’image que je retiens de cette équipe du PSG c’est celle de cet avion bleu du Qatar dont la porte s’ouvre pour la descente des joueurs, tous des milliardaires du foot qui en aucune façon, ne « représentent la France » ni même la ville de Paris et les Parisiens, puisque le PSG n’est rien d’autre qu’un club privé…

    Ma détestation « absolue et inconditonnelle – et de toujours- du PSG – et du foot en général… Rejoint toutes mes autres détestations de cet « Ordre du monde » fait de dureté, de violence, d’hypocrisie, de culte de la consommation, de perversion, de déviances obsènes, d’ignominies, de cruauté, de déloyauté, d’arrogance, de communautarismes et de crispations exacerbées, de religion, d’indifférence, de nivellement de pensée… Etc, etc.

    En quoi la victoire de ce club Qatari qu’est le PSG, en quoi la « religion » du Foot comme celle des Dieux et des Jeux Romains, serait-elle « porteuse des plus nobles vertus » sportives » ? Quant on sait tout en faisant semblant de ne pas le savoir – et même en l’occultant totalement – que, derrière tout le foot et quasiment tous les sports, c’est l’argent, ce sont les milliards, ce sont les sponsors ultra lobbyisés mondialisés, toute la logistique de financements et de marquetings, qui « mènent la danse » ! Et n’arrêtent pas de faire mettre cent balles dans le dada à des millions de gens pour que ça branle pendant une heure trente !

    « Les plus nobles vertus sportives » ! Vous m’en direz tant ! … Et tant, et tant, à ne plus savoir quoi en faire, de ces « vertus sacrées » qui font galoper tout le monde !

    Ce qui rend le PSG encore plus champion dans les « nobles vertus du sport » c’est qu’il se la joue « pro les pauvres, pro les défavorisés, pro les défenseurs des opprimés, pro les jeunes de banlieue , pro les palestiniens laminés, pro les oubliés, pro les exclus… Du haut de ses milliards… Et invité dans les « Garden Party » des gouvernants !

     

     

  • La transition écologique

    … Dans la vision, dans le projet, dans ce qui est déjà accompli en partie, dans ses perspectives et dans les décisions qui sont prises, tout cela de cette vision, dans l’Ordre de pensée tel qu’il est aujourd’hui du monde – en particulie de la France, du Gouvernement de la France, de chacune des différentes composantes de la société Française, ainsi que dans la vision qui celle de chacun de nous à sa manière selon ses vues… Et si l’on la confronte, cette vision Française, à la vision qu’en ont les autres pays du monde, notamment de certains de ces autres pays « moins engagés »…

     

    Il est évident que la transition écologique a un prix, un prix considérable, c’est à dire non seulement un coût financier élevé mais aussi et surtout un coût en développement et en pression exercée d’activité humaine, parce que c’est toute une économie de marché, tout un mode de vie – consumériste – à revoir, à orienter différemment, ce qui suppose, pour ne pas dire impose, d’avoir recours à de nouvelles technologies, à de nouveaux matériaux, à de nouvelles procédures , et d’envisager en l’acceptant et en s’adaptant, un mode de vie différent, notamment en ce qui concerne l’alimentation d’une part, et les produits de consommation courante dont nous nous servons, d’autre part…

     

    Il est évident aussi que la transition écologique coûte davantage, financièrement parlant, aux populations moins favorisées en revenus… À moins que ces populations ne bénéficient d’aides du Gouvernement (ce qui n’est pas ou n’est plus « à l’ordre du jour… D’ailleurs si c’était le cas, le coût financier général de la transition écologique se verrait forcément accru… )

     

    Toujours est-il que la pression exercée par la nécessaire activité humaine en vue de la transition écologique – surtout exercée cette pression, dans l’urgence – ne peut que peser, encore davantage de ce qu’elle pèse déjà, pour notre planète avec ses huit milliards d’humains…

    Autrement dit, le « remède » c’est celui d’une « chimiothérapie lourde » pour retarder l’issue fatale d’un cancer déjà bien avancé !

    Il « eût fallu » concevoir et mettre en place la transition écologique dès avant les années 1980 et ainsi, l’étaler sur un plus grand espace de temps…

     

    Reste à savoir si la société autant en France qu’ailleurs, dans les années 1960, 1970, aurait été en capacité de commencer une transition écologique…

    Et d’ailleurs si cela avait été le cas, dans quelle mesure et dans quelle finalité et dans quelle dimension auraient évolué : la technologie, notre mode de vie consumériste, nos besoins, nos habitudes prises ?

     

    Le coût financier – d’un ensemble d’activités relatives à la transition écologique – ainsi et surtout aussi, le coût en effort et en création de nouvelles industries, de nouvelles entreprises de fabrication, de nouveaux matériaux – de construction, d’emménagements environnementaux, d’objets et appareillages, et de véhicules de transport (individuel et collectif, et de marchandises) … Le coût encore, que nécessite le changement de mode de vie au quotidien autant pour chaque personne que pour une société toute entière… Tout cela c’est ce que l’on appelle de l’investissement…

     

    Or, tout retour sur investissement (le bénéfice attendu) implique de la durée dans le temps avant que ne parvienne le résultat espéré, et en conséquence une période pendant laquelle il faut comme on dit « ramer », accepter de devoir supporter, souffrir des maux que l’effort entraîne (« on n’ a rien sans rien »)…

     

    Dans le cas de la transition écologique, le coût en poids et en pression d’activités humaines afin de combattre les effets du changement climatique – effets sur la santé, sur la biodiversité, sur les sols, sur l’air que l’on respire- s’inscrit dans une urgence accrue, du fait que « le temps nous est compté » et que, forcément, dans une telle urgence, le bénéfice attendu est non seulement inexistant dans l’immédiat, mais à contrario il fait défaut, de telle sorte que l’investissement dans la hâte se révèle contreproductif…

    C’est la raison pour laquelle je « compare » l’effort d’investissement pour la transition écologique dans l’urgence – notamment – et entre autres- avec la voiture électrique nécessitant l’utililisation de « métaux rares » pour les batteries… À une « chimiothérapie lourde » qui retarde une échéance fatale…

     

    Œuvrer pour la transition écologique ou ne pas œuvrer ? C’est à dire œuvrer dans l’urgence puisque nous n’avons plus la durée devant nous, ou ne pas œuvrer ou encore, seulement essayer de ne pas aggraver ? C’est là, le dilemme…

     

    Quoique l’on fasse ou ne fasse pas, la vie (les êtres vivants et les végétaux), si on l’assimile à un immense organisme de trente et quelque milliards de composantes… Sur Terre ou ailleurs… Est en tant qu’immense organisme, d’une immense intelligence naturelle, « cosmique », universelle… Qui a « tout prévu » : ses venues, ses développements, ses déclins, ses disparitions, ses renouvellements, tout cela relié et se succédant selon des cycles ou dans des périodes de temps qui ne sont pas de l’échelle de la vie humaine ni non plus de l’échelle de la vie de n’importe quel être vivant…

     

    La vie vaincra toujours, tant que durera l’univers ; nous savons, par exemple, que sur notre planète la Terre, à la fin de l’époque du Cambrien (la plus ancienne période de l’ère primaire le Paléozolique) vers -490 millions d’années, eût lieu la première (et plus grande) disparition des espèces vivantes et des végétaux qui ont existé sur la Terre en millions d’espèces différentes entre – 1,9 milliards d’années et – 490 millions d’années… Soit 98 % des êtres vivants… Et que la vie s’est de nouveau développée à partir des 2 % restants…

     

     

  • Le cirque Morello

    Cirque

    … Ayant assisté au spectacle produit par ce cirque, le samedi 31 mai 2025 à Audon en Haute Chalosse dans les Landes, où s’étaient rendus environ 20 personnes dont en majorité des familles avec jeunes enfants ; la première pensée qui m’est venue à l’esprit au bout d’à peine 10 minutes de spectacle, est celle- ci :

    Le monde du cirque et cela quelle que soit l’importance ou la renommée du cirque, est celui d’une vision du monde et de la société, différente de toutes les autres visions que l’on peut avoir, du monde, de la société, de la relation humaine…

    Une vision qui, du temps du spectacle, nous projette hors de l’actualité du monde et qui, en quelque sorte, nous réconcilie avec le genre humain… Parce que cette vision là qui nous vient, durant le spectacle, est intemporelle et nous renvoie à ce qui est essentiel (et l’a toujours été) dans la relation humaine : la cohésion, l’unité, le partage, le caractère familial qui est celui de la troupe c’est à dire des artistes et des intervenants pour l’intendance et pour l’organisation…

     

    Si l’actualité du monde telle qu’elle se présente dans toute sa violence, dans toute sa dureté et avec toutes ses inégalités, ses injustices, ses désordres, ses perversions, ses délitements, ses crispations, ses appétits de consommation et ses individualismes accrus…

    La vision, la toute autre vision que nous donne le monde du cirque – et en l’occurrence le cirque Morello en particulier et à sa manière - « bouscule » si l’on peut dire, tout autrement que par la violence, la réalité dramatique du monde… Et « cela n’a rien à voir avec quelque leçon de morale que ce soit » (c’est une réalité qui éteint la désespérance – du moins pour un temps et qui « fait trace dans notre vie »)…

     

    Cette vision du monde et de la société, outre celle du monde du cirque, nous la retrouvons aussi dans le monde des artistes, des créateurs, des écrivains, des poètes, des penseurs, des acteurs et réalisateurs de cinéma, de théâtre… Et « en élargissant », dans le monde de toutes les personnes de bonne volonté sur cette Terre… MAIS – il faut le dire : « pour autant que l’individualisme et que le développement personnel de chacun puisse ne pas primer sur le bien être, sur l’intérêt, sur la cohésion, sur l’unité d’une collectivité globale faite d’innombrables êtres « uniques tels qu’ils sont chacun »… Car il y a bien – naturellement et intemporellement depuis des dizaines de milliers d’années – une interaction entre d’une part l’être unique dans sa singularité et dans ce qui fait que cet être ne ressemble à aucun autre ; et d’autre part la collectivité humaine toute entière…

     

     

     

    Depuis dix générations, Eugène l’actuel « patriache » âgé de 70 ans (il est entré dans le monde du cirque à l’âge de 3 ans en 1958) exerce son activité de clown musicien avec son fils Juanito et le fils de ce dernier, Aran, âgé de 11 ans, jongleur… Le cirque Morello fait vivre deux familles, en tout une dizaine de personnes et des animaux : un âne, un poney, une chèvre et deux pigeons…

     

     

  • GAIA, énergie créatrice

    … Dans la mythologie grecque, Gaïa (du grec ancien Γαῖα / Gaîa ou Γαῖη / Gaîē), ou Gê (du grec ancien Γῆ / Gê, « Terre »), est la déesse primordiale identifiée à la « Déesse Mère » et à la « Mère des titans ». Ancêtre maternelle des races divines (grand-mère de Zeus), elle enfante aussi de nombreuses créatures.

    … En rapport avec la mythologie grecque – et, si l’on peut dire « par extension » - à notre planète dans soia n intégralité à savoir le monde vivant et le monde minéral et air, eau… Puis au Système Solaire, à notre galaxie la Voie Lactée, ainsi que toutes les autres galaxies, et tout l’univers en somme…

    L’on pourait dire de Gaïa qu’elle la « créatrice de tout » - de tout ce qui existe et est répandu dans l’univers…

    Cela commence avec les éléments (les atomes) présents dans l’univers dont 97,7 % de tous ces atomes sont l’hydrogène pour 74,41 % et l’hélium pour 23,31 %…

    Les 2,28 % restants se répartissent entre :

    L’oxygène, le carbone, le néon, le fer, l’azote, le silicium, le magnésium, le soufre…

    Le Vivant c’est à dire les végétaux, les êtres vivants en plus de trente millions d’espèces sur notre planète depuis il y a 65 millions d’années (dont Homo Sapiens actuel) ainsi que les « éventuels » (mais « probables ») autres êtres vivants dans l’univers (et végétaux)… Le Vivant donc) s’élabore (a pour origine) pour former ce que l’on appelle « les briques de la vie » à partir de 4 éléments (atomes) de base : l’hydrogène, l’oxygène, le carbone, et l’azote…

    C’est – sur notre planète- et probablement dans notre galaxie la Voie Lactée, et dans une grande partie de l’univers toutes galaxies confondues, que se réunissent et s’assemblent à l’origine selon une « dynamique » dans laquelle entre des « variables ou « paramètres » les 4 éléments de base formant ainsi des molécules ( dans le Vivant ces molécules sont considérées comme étant les « briques de la vie » ( lesquelles « briques de la vie » ensuite, toujours selon une « dynamique complexe dans laquelle entre des « variables » ou « paramètres », se réunissent et s’assemblent entre elles… Ce qui aboutit à des premiers organismes vivants unicellulaires qui par la suite se complexifient et se diversifient pour donner vie à des êtres vivants…

    Soit dit en passant il n’est pas sûr du tout que les « briques de la vie » partout,vraiment partout dans l’univers, soient constituées forcément des mêmes atomes que sont l’hydrogène, l’oxygène, l’azote et le carbone… Selon un « modèle » qui serait commun à TOUT l’univers…

    Les « variables » ou « paramètres » sont dans l’ensemble, déterminés par des conditions environnementales particulières – de température, de présence d’eau, de composition de l’atmosphère, de gravité, d’attraction, de toutes sortes de mouvements et interactions (une sorte de chimie)…

    Donc les « briques de la vie » les mêmes partout, ce n’est pas sûr… En revanche ce qui est sûr, vraiment sûr, pour les molécules du Vivant, il faut obligatoirement au moins de l’hydrogène et sans doute aussi de l’azote et de l’oxygène … Mais pas forcément du carbone mais du silicium)… Selon un « modèle différent » (peut-être moins répandu, moins présent dans l’univers)… Et quoique le silicium ne soit pas du même potentiel pour les « briques de la vie » que le carbone…

    Il existe encore un champ inexploré dans les mécanismes de la vie : il n’ y a pas de hasard… Ce champ encore inexploré serait celui d’une « intelligence de chaque chose existant dans l’univers – de la molécule à un assemblage complexe de molécules », une forme d’intelligence mécanique, naturelle, qui nous dépasse, qui est à la fois « primaire » et « globale » et fonctionne selon une logique et aussi selon une dynamique – de lois physiques et chimiques, et d’interactivités…

    Toute évolution dans le Vivant, sur notre planète et ailleurs, lorsque vient le Vivant, lorsque naissent puis disparaissent, et se renouvellent les espèces dans leur complexité et dans leur diversité, n’est jamais seulement la rencontre d’un assemblage purement chimique et hasardeux : il y a une énergie, une intelligence naturelle et d’un niveau très largement supérieur à notre IA du 21ème siècle issue de la Silicon Valley en Californie ou à Shangaï en Chine ! Une intelligence qui ne se manifeste ni par le langage ni par la pensée humaine… Et qui a toujours existé…

    Dans la mythologie grecque « on n’était pas si éloigné que ça de la Vérité » avec Gaia !


     

  • Condition humaine

    … Depuis les années 1980 et ensuite au-delà des années 1990 et 2000 dans un accroissement exponentiel, nous voyons se développer, partout dans le monde, dans quasiment tous les milieux sociaux y compris les moins favorisés d’entre eux ; une dynamique qui s’articule et s’organise sur une culture de la satisfaction personnelle, individualiste, consumériste, avec l’apparition chez les jeunes enfants, de plus en plus tôt en âge – jusqu’aux bébés- de « besoins formatés » par le marqueting, la publicité ; dans une culture éducative ( des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des enseignants, des intervenants dans les activités sportives et autres qui encadrent la jeunesse) qui privilégie le développement personnel, plus que la transmission des savoirs…

    Dans une société devenant de plus en plus inégalitaire – dans la réalité même de ce que deviennent et de comment se creusent ces inégalités – et, tout à fait paradoxalement dans cette même société très inégale où cependant « prennent le pas » des « idéologies égalitaristes fortement mâtinées de progressisme sociétal » qui prétendent « niveler » les inégalités plutôt il faut dire, par le bas que par le haut ; il en résulte que de nombreux jeunes – enfants et adolescents- perdent leurs repères, ainsi éduqués depuis « après mai 1968 », et, « ne se sentant pas bien dans leur peau – et dans leur tête- » dans cette société devenue ce qu’elle est ; par réaction pour bon nombre d’entre eux, versent dans la violence…

    Comment parvenir à un équilibre – ou en une gestion au mieux, en soi – entre d’une part tout ce qui nous met en colère, nous horrifie, que l’on dénonce parfois dans une violence extrême, qui nous fanatise jusqu’à vouloir son élimination à tout prix, nous rend dépendants de l’opinion majoritaire, conditionne nos comportements dans le sens de ce qui est commun, qui ne tient compte que des apparences… Et d’autre part ce qui « intérieurement » nous éclaire et nous porte à nous questionner, à nous libérer de cette violence et de cette dureté en nous, fondées sur ce que nous ressentons et dont nous sommes dépendants ?

    Parvenir à cet équilibre là, est-ce une gageure ?

    Lorsque l’on voit par exemple, autour de soi, dans les hôpitaux, en visite d’un ami ou d’un proche hospitalisé, ou lors d’une consultation externe, poussées sur des fauteuils roulants des personnes lourdement handicapées, l’on est alors bouleversé d’apercevoir ainsi diminuées, réduites à l’immobilité, ces personnes dans l’état où elles se trouvent (c’est ce que je ressens moi-même à la vue de ces personnes)…

    En face, à la vue, d’une personne handicapée, diminuée physiquement, et entourée d’appareils médicaux, en milieu hospitalier… Une réflexion sur le sens de la vie, sur le sens de nos comportements, sur la nature et sur la justification oui ou non de nos besoins – et lesquels de ces besoins…, sur le sens de la relation humaine, sur ce qui est essentiel et sur ce qui ne l’est pas, sur ce qui est peut être l’œuvre de notre vie, sur ce qui concerne nos aspirations, nos projets, sur tout ce qui fait notre « intériorité », sur tout ce dont nous dépendons « par la force des choses » ou mû par notre volonté propre… Ne nous vient-elle pas alors ?


     

  • Haro sur la clope, mais ... "un petit joint" pourquoi pas ?

    … À partir du 1er juillet 2025, la cigarette sera interdite dans les parcs, jardins publics et lieux où se trouvent des enfants…

    « Si je comprends bien » : haro sur la clope… Mais… Que fait-on contre la consommation de drogue ( de canabis, de cocaïne, entre autres stupéfiants) ?

    … Quand on sait que 5 Français sur 10 – si n’est pas 6 sur 10 – consomment régulièrement c’est à dire tous les jours, ou occasionnellement – de la drogue (en général du canabis et de la cocaïne…

    Quand on sait à quel point le nombre de « points de deal » est important, généralisé, banalisé, tous aussi accessibles lespoints de vente, au vu et au su de tout un chacun, aussi bien en ville que dans les villages partout en France, aucune région, aucun coin n’étant épargné ?

    Haro sur la clope, oui… Et les « leçons de morale » qui vont avec… La clope « le péché du siècle », « les gros yeux réprobateurs »… Et j’en passe de toutes les façons, de toutes les condamnations, de toutes les stigmatisations (les fumeurs sont des pestiférés)… C’est presque pire que la chopine de pinard au bistrot qui était de trop dans les années 1950, et qui avait si mauvaise presse !

    En revanche « un petit joint ça fait pas de mal », c’est entré dans les mœurs ! « On comprend » et « on en redemande » !

    Quelle hypocrisie !


     


     

  • Une réalité encore inconnue, des réseaux sociaux

    … Tout ce que l’on reproche aux réseaux sociaux du Net, Facebook, Instagram, Tik Tok et autres, à savoir la violence, le raccourci, la banalité des propos, de tout ce qui est posté de vie privée de l’un ou de l’autre s’exposant, dans le culte de l’effet produit et de l’apparence, et de la visibilité sanctifiée par des milliers de fans, de likes ; toute cette somme énorme, infinie, de « fakes news », de médiocrités, d’absence de réflexion, de perversités, de dénonciations soit arrogantes soit fanatisées, de revendications de minorités qui aspirent à se faire entendre et reconnaître… Tout ce qui est véhiculé de tout cela, d’un bout à l’autre de la planète, craché, éructé, brandi, au vu et au su de tout le monde, désorthographié, dégrammairisé, dans toutes les langues (et surtout les jargons) du monde, sous des formes d’expression qui se ressemblent toutes par leur vulgarité, par leur caractère délétère, par ce qu’elles font d’opinions et de terreaux de développement…

    N’EST ABSOLUMENT PAS UNE FATALITE !

    S’il y a, oui en effet, induditablement, du vrai dans tout ce que l’on reproche aux réseaux sociaux et autant de gens de toutes générations qui y versent dans tout ce que l’on reproche, déplore, dénonce… Et « font leur beurre » au quotidien, de « tout ça »…

    Il y a aussi ce fait, indéniable, cette réalité de la présence et de la visibilité de « personnes de bonne volonté » qui chacune à leur manière, font des réseaux sociaux un vecteur d’information et d’expression « éclairée », de transmission de connaissances, des lieux d’échange et de partage qui ne sont plus des « champs de polémiques » ; qui sont des lieux d’écriture, de création, de questionnements, de poésie, tout cela donnant du sens, de la qualité, à la relation humaine, et en quelque sorte rompt l’isolement des êtres que nous sommes – pour autant que l’on prenne déjà 2 secondes à regarder au-delà du bout de son nez !

    Il y a oui, cette réalité là et qui est – je le crois- (ou du moins je l’espère) en train de prendre de l’ampleur, de « prendre racine » peu à peu ! … Même si globalement cela passe encore inaperçu ou demeure très minoritaire ou peu significatif, et dispersé, éclaté, atomisé, inorganisé, plus ou moins relié entre groupes de personnes de ci de là…

    Et, quant à ces « neunœils » qui nous épient, toujours plus nombreux partout, dopés à l’Intelligence Artificielle et dont l’objectif de leurs fabricants est de nous soumettre, de nous formater, de nous conditionner, de nous réduire à l’état de robots, de nous faire penser selon ce qui doit se croire et se savoir… Et que les extrême-droite et les régimes autoritaires avec les dominants, les décideurs et les possédants, récupèrent en s’appropriant les vertus… Un jour viendra où tous ces « neunœils » finiront par devenir des auxiliaires au service des gens de bonne volonté plutôt que des ennemis, parce qu’ils se retourneront contre les maîtres qui les ont conçus… Sans pour autant devenir des auxiliaires dominants…

    L’Intelligence Artificielle, les algorythmes, les « neunœils »… Tout ça, ça a deux faces comme une pièce de monnaie : la face tournée vers la lumière, la face tournée vers l’obscurité… Avec cette particularité qui est en fait une réalité : c’est que la face tournée vers la lumière c’est nous les humains tous ensemble qui en sont les vrais maîtres « tirant les ficelles », les vrais décideurs… Et la face tournée vers l’obscurité c’est « certains humains et pas d’autres » qui eux, sont les maîtres concepteurs à leur profit, de l’Intelligence Artificielle…