Articles de yugcib
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La réflexion du jour, mercredi 3 décembre 2025
- Par guy sembic
- Le 03/12/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Une femme ayant sa mère et deux enfants, végétarienne ou végane et à ce titre soucieuse du bien être animal, qui depuis de nombreuses années ne voit plus et ne parle plus à sa mère, et qui de surcroît traite inégalement ses enfants en privilégiant l’un et en étant dure avec l’autre…Je lui mangerais un petit cochon de lait sur la tête, ou une côte de veau, voire un steack d’autruche ou de kangourou !
Cette femme ne peut pas être une bonne personne !
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Déséquilibre entre "blocs" de pays
- Par guy sembic
- Le 03/12/2025
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… À partir de février 1943 – un tournant dans la seconde guerre mondiale avec la défaite de l’armée allemande à Stalingrad et la reddition du Général Von Paulus – l’ Axe (Troisième Reich Hitlérien – Italie- Japon) s’est trouvé confronté à tout le reste du monde et en conséquence et de toute évidence, les forces, puissances et armées de l’Axe ont été, à partir de février 1943, isolées et cernées… Et s’établissait ainsi un déséquilibre manifeste entre deux « blocs » de nations et de peuples…
D’un côté les Alliés – mais « alliés » contre les puissances de l’Axe, à savoir l’ensemble des démocraties occidentales avec les Américains et les Anglais, les Canadiens, les Australiens, les Français hors de France, les armées des empires coloniaux ; débarqués en juin 1944 en Normandie puis en août 1944 en Provence… Et l’armée rouge (Russie Soviétique) de Staline à partir du front de l’Est Européen…
De l’autre côté – mais avec la défection de l’Italie à la chute de Mussolini en 1943- l’Axe constitué de l’Allemagne Nazie et du Japon impérialiste…
Il fut évident cependant que le « bloc » des Alliés ne pouvait que se scinder en deux à la fin de la seconde guerre mondiale : le « bloc occidental » et le « bloc de l’Est URSS et de leurs états associés - « associés » davantage de force que de volonté réelle »…
D’où le « monde tel qu’il fut, de 1945 jusqu’à 1991…
En 2025 le « cas de figure » (ce qu’est le monde actuel) est très différent (il n’a plus rien à voir avec celui qui apparaissait après février 1943)…
Il y a d’un côté le « bloc occidental » qui, depuis l’élection de Donald Trump aux USA est divisé et surtout investi par des partis autoritaires de gouvernement, où l’Europe – longtemps dépendante des USA- se trouve affaiblie économiquement et militairement…
Et d’un autre côté le « bloc » constitué par la Russie de Vladimir Poutine et de ses alliés la Chine, la Corée du Nord et l’Iran… Mais également de quasiment l’ensemble des pays en « voie de développement (le « tiers monde »)…
Le déséquilibre a en conséquence, en 2025, changé de côté, en regard de ce qu’il était à la fin de février 1943…
Et ce déséquilibre est encore accentué par le « Deal » qui s’articule – aux dépens des Européens- entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Et « pour couronner le tout » les partis d’extrême droite, avec les Islamistes en embuscade, s’invitent dans tout le paysage du monde occidental…
Aussi, le « choix » qui se dessine à la vue du monde qui vient se mettre en place du fait du « deal » entre Trump et Poutine et de la puissance accrue du « bloc » anti démocratique, est-il -on le voit bien- celui que font, bon ou mal gré, ou « contre mauvaise fortune bon cœur », un certain nombre de gens – en France et partout dans le monde – se « ralliant » du côté de là où se fait la loi du plus fort, là où il y a le plus à gagner et où l’on en tirera les « meilleurs » avantages – comme ce fut le cas dans la France du Maréchal Pétain et de l’Allemagne du 3ème Reich…
Sauf que cette fois, pour les « autres » (ceux et celles qui entrent en résistance et qui ne veulent pas de ce monde là) le « choix » sera encore plus difficile, plus désespéré, plus courageux, pour s’opposer à ce monde là ; car ce sera risquer de « disparaître les armes à la main plutôt que de vivre à genoux, et s’en aller donc, dans l’honneur, dans la dignité mais en aucun cas dans la lâcheté et dans la compromission… En espérant que de nouvelles générations dans un avenir plus ou moins proche, se lèveront et finiront par faire changer de côté le déséquilibre…
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De l'autre côté du monde
- Par guy sembic
- Le 03/12/2025
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Les événements brutaux les plus actuaux
Qui font crier haut et fort haro sur le baudet
Ce baudet sur lequel on nous fait monter
Et cheminer tout au long de prés aux fleurs de cire
Et aux herbes de synthèse
Ne font le monde que d'un seul côté
Et de ce côté là c'est vrai le baudet est si commun
Que dans les écuries
Les écuries royales et de cour
Les écuries de cirque à trois ou six mâts
Les écuries de manèges boueux ou sablonneux
L'on n'y voit pas d'autres montures
Que ce baudet
Dans toutes ces écuries d'incurie
Les événements qui pètent sont actuaux
Il leur faut des tambours dont on nous fait entendre le tam tam
Dans les brousses et dans les cités
Pour pas qu'on écoute les cymbales et les guitares des musiciens poètes
Les paroles les cris du cœur des témoins de leur temps
Pour pas qu’on raconte les générosités les accueils chaleureux le verre pris ensemble au café du coin
Tout cela venu de l'autre côté du monde
Mais en avant la mise en scène des foules et de leurs pétarades qui battent coeur de pieuvre
En avant la rappe qui vitriole qui incendie qui injurie qui antisémite qui antiblancque
En avant les enchanteurs patentés autorisés appelés sur les plateaux-télé
Actuaux chaque jour les beaux derrières des enchanteurs à plumes haut hissés
Paraphrasant sur les podiums et pondant des bouquins
Actuaux les derrières à plumes des sorciers que sont les marchands opulents
Et en files folohouérantes les légions de chalands suçeurs gouailleurs glouglouteurs
C'est de l'autre côté qu'il faut tous aller chalander
Là où l'on retrouve le goût du pain
Là où les regards se touchent et où on se sent
Un peu moins seul dans sa peau
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Pourquoi Noël le 25 décembre ?
- Par guy sembic
- Le 02/12/2025
- Dans Anecdotes et divers
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… Les sociétés anciennes, celles telles que les Celtes d’Europe occidentale, îles Britanniques Irlande et Europe centrale, du temps du Néolithique ; ainsi que les Améridiens du continent Américain dans sa partie nord, en Méso-amérique (Amérique centrale) et partie sud plateaux andins et jusqu’en Patagonie, avant l’arrivée des Européens au début du 16 ème siècle ; lorsqu’ils célébraient le solstice d’hiver – 21 décembre dans l’hémisphère nord de la Terre et 21 juin dans l’hémisphère sud ; déterminaient sur l’horizon, selon une technique de repérage, l’endroit précis sur l’horizon où se levait le soleil le matin, c’est à dire à la fin de la nuit… Sans doute leur semblait-il plus logique, plus « symbolique » pourrait-on dire, de fêter le solstice d’hiver, en rapport avec la renaissance de la vie, au moment où le soleil se lève plutôt qu’au moment où il se couche…
Cela dit, peut-être que, dans l’hémisphère sud, notamment chez les Incas des plateaux andins, l’on célébrait le solstice d’été (et non pas d’hiver) le même jour 21 décembre…
Ce que les anciens avaient sans doute aussi observé en ces temps lointains de l’Histoire, dont en particulier les paysans du Moyen Age et d’avant le Moyen Age européen (et encore de nos jours) - c’est que le jour où le soleil se lève le plus tard, n’est pas en même temps le jour où le soleil se couche le plus tôt… Dans l’hémisphère Nord (et c’est le meme phénomène inversé dans l’hémisphère sud)…
Ainsi les paysans du Moyen Age Européen, avaient-ils observé que le jour où le soleil se couche le plus tôt dans l’année, est le 13 décembre ( « à la sainte Lucie » comme ils disent et comme on dit encore)… Et, que le jour où le soleil se lève le plus tard, dans l’année, est le 25 décembre…
Il y aurait en sorte – selon que l’on prenne pour point de repère l’endroit précis où le soleil se lève ou se couche- deux solstices d’hiver… Mais en réalité, astronomiquement et scientifiquement parlant, un seul, établi lui le 21 décembre ( jour qui en quelque sorte « fait la moyenne » et est en durée réelle effectivement le jour le plus court)…
Cependant la question du choix du jour de célébration du solstice d’hiver, pour tous les peuples anciens que ce soit en Amérique ou en Europe, se porte sur le jour (le matin) où le soleil se lève le plus tard… ( Mais en réalité si l’on observe bien, jusqu’au 5 janvier (entre le 25 décembre et le 5 janvier – 10 jours durant) le soleil se lève exactement à la même heure minute (ça commence à redescendre à partir du 6 janvier)…
Le Christiannisme est arrivé en Europe – d’une manière assez largement généralisée – durant le 4 ème siècle, alors que dominaient encore les anciens cultes, croyances, célébrations , de telle sorte que le Christianisme a « repris » en partie (entraîné dans son courant) quelques unes de ces anciennes célébrations et pratiques – dont en particulier la célébration du solstice d’hiver, et d’où la fête de la Nativité – naissance de Jésus – le 25 décembre…
L’on pourrait aussi « mettre en parallèle » la célébration du solstice d’été au jour de la Saint Jean le 24 juin (les feux de la Saint Jean) jour où le soleil se couche le plus tard dans l’année – et ne recommence dans le sens redescendant- à se coucher, qu’à partir du 5 juillet…
En juin, le jour où le soleil se lève le plus tôt dans l’année, c’est le 10 juin… Le 21 « faisant la moyenne » et correspondant ainsi au jour le plus long en durée…
Phénomène totalement et symétriquement inversé dans l’hémisphère sud : à Dunedin en Nouvelle Zélande c’est le 10 juin le jour où le soleil se couche le plus tôt, et le 24 juin où il se lève le plus tard…
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l'insoutenable immensité de l'Être
- Par guy sembic
- Le 01/12/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… L’immensité, l’immense immensité de l’Être, fait de l’Être un Être invisible… Car il y a tant en cet Être, tant et tant de ce qu’exprime cet Être qui emplit tant d’espace sur le papier, sur internet et au comptoir du bistrot du coin ou encore dans les sorties promenades avec ses amis, dans les repas familiaux… Mais aussi dans ce qui n’est jamais dit ou écrit…
Que l’une ou l’autre « goutte de dit ou d’écrit » qui date d’un peu plus que d’hier, que la moindre goutte de dit ou d’écrit presque dit mais pas dit, prise et emportée, la goutte, dans l’immensité des flots de surface et de profondeur, se fond dans la masse ; et qui bien que mémorisée enregistrée conservée algorithmée datacentérisée, ne peut jamais – jamais /jamais être retrouvée…
Et cela quelle que soit la densité, le contenu, la portée, le magnétisme ou le rayonnement – si l’on veut appelons cela comme ça – de cette « goutte de dit ou d’écrit » prise dans l’immensité de la masse de toutes les « gouttes de dit ou d’écrit » du même et seul Être parmi des milliards d’autres Êtres…
C’est… Dis-je… Cela… « Aussi vertigineux que désespérant », c’est ce qui fait le « fond du tableau » de ta solitude…
Savoir ( c’est ça la réalité) que la « goutte de dit ou d’écrit » d’aujourd’hui, de l’heure, de la minute même… Dès demain, et à plus forte raison dans une semaine, dans un mois, dans un an… Aura été emportée, noyée, se sera fondue dans l’immensité et donc, ne sera plus visible aussi datacentérisée qu’elle est destinée à être… C’est ça qui fait « l’insoutenable immensité de l’Être » que l’on est, chacun de nous…
Peut-être, oui peut-être… C’est autant illusoire que « relativement rassurant ou confortable et que dans une certaine mesure ça nous sauve vu l’espérance qui nous soutient »… le visage, le regard, ce que l’on projette de soi dans le « paysage environnant de tous les visages humains aux alentours » sont-ils, visage et regard, comme une sorte de « livre ouvert » où tout, archi tout, dans les moindres détails mais fondu en une seule et unique immense trace, peut être « lu, découvert, décrypté » … Et donc « atteindre »…
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C'est l'Avîn't !
- Par guy sembic
- Le 01/12/2025
- Dans Anecdotes et divers
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… C’est l’ Avîn’t…
Vingt-quatre jours de grande consommation de masse…
Noëlleries…
Un monde fou dans les galeries marchandes…
Au Leclerc Géant Multimédia Livres Jeux CD Musique Films Video Patétèque Créativité, le bouquin de Jordan Bardella « Ce que veulent les Français » bien en vue on peut pas le manquer…
Et d’autres bouquins qui viennent de sortir – à la pelle – dont certains, achetés 25 euros qui finiront en vide grenier ou dans des boîtes à livres… Dont celui ci qui parle de l’hexane ce poison à base de pétrole que l’industrie alimentaire utilise pour extraire des huiles végétales et que l’on retrouve partout infiltré dans les huiles les produits laitiers les plats cuisinés sans aucune mention de la présence de cet hexane sur les étiquettes des produits qu’on achète et qu’on bouffe…
À perte de vue l’espace des noëlleries – des gadgets et bimbelocheries noëlliques- au Leclerc Géant, des pèrnohaux touréfféilisés un mètre de haut bougie sur le crâne, et inutileries toutes plus ahurissantes les unes que les autres…
C’est l’Avîn’t …
Au moins le sapin, lui, même en plastok, et avec de jolies guirlandes électriques qui clignotototent il fait symbole et il a un lien avec la relarion familiale et donc c’est plus tout à fait de la pure consommation de masse gadgétique dans l’inutilité absolue comme dans tant de bimbelocheries à mille lieues de tout utilitaire courant…
C’est l’Avîn’t… Et le temps des crèches qui ne sont pas que dans les églises mais aussi dans les mairies et sur les marchés de l’Avîn’t…
C’est pas le temps de la Buse Uhlémane mais va-t’en savoir…
D’ailleurs M’hâh’mèd il couscousse en famille à deux pas du Sapin multi boulibougi-isé…
À l’Intermarché en sortant, un samedi des restos du cœur, tu files avec 1kg de lentilles et un grand nesquik et trois paquets de biscuits, une boîte de thon Alabacore… un magnum de pinard et la gentille dame bénévole de la collecte te dit « on a pas le droit d’accepter des boissons alcoolisées »… Comme si quand on est trop pauvre on pouvait pas avoir un verre de pinard… Soit dit en passant, le clodo du coin à l’entrée d’intermarché, si avec mes 2 balles d’euro – et même jusqu’à un billet de 10- il se paie un magnum de Blanc et s’il s’achète un paquet de clopes ça me gêne aucunement ! Il a le droit ! Au cul les leçons de morale !
C’est l’Avîn’t que diable !
Mais merci à la France qui va bien et par extension au monde qui va bien, qui vit, parle et écrit pas pareil, et qui se laisse pas bouffer par les télés et qui septicise à la vue du bouquin de Jordan Bardella ou de Raphaël Glucksman bien en évidence dans les Multimédias géants de France et de Navarre ; France qui va bien, de personnes ouvertes d’esprit, accueillantes et généreuses…
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Agression de Jordan Bardella, crèches dans les mairies
- Par guy sembic
- Le 30/11/2025
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… L’agression à Moissac – Tarn et Garonne – de Jordan Bardella venu présenter son livre « Ce que veulent les Français » (Editions Fayard), est assurément à mon sens un « acte contreproductif » - avant même toute considération ou jugement ou appréciation ou désapprobation de cet acte lui-même…
Contreproductif, et donc de « mauvaise stratégie » de la part de celui qui a agressé Jordan Bardella, sans doute cet agresseur appartenant à un groupe ou parti d’extrême gauche ; parce que, de toute évidence, cet acte ne peut que renforcer l’adhésion au RN (et à Jordan Bardella lui-même) de davantage encore de personnes en France, sur son nom et sur son parti lors des prochaines élections présidentielles…
Et, pire encore, cet acte ne pourra, après l’élection présidentielle et l’arrivée au pouvoir du RN, que renforcer en la justifiant, une limite, une censure, une surveillance de la libre expression publique, une autorité encore accrue donnée à la police, plus de coercition, d’encadrement de la société, de sévérité de la justice à l’égard des contrevenants à l’ordre établi…
Pour rappel : la tentative d’assassinat de Donald Trump environ 1 an avant l’élection de ce dernier, qui lui a bénéficié…
Pour toutes les raisons que j’ai maintes fois évoquées précédemment dans mes « notes », je suis effrayé de cette « montée en puissance » du RN et de cette « adulation » de la personne de Jordan Bardella (Vladimir Poutine ne peut que se « frotter les mains » à la perspective d’une France « très à droite » avec retour à l’autoritarisme – et moins de liberté)…
Cet acte d’agression sur la personne de Jordan Bardella à Moissac, est donc « une très mauvaise nouvelle »…
D’autre part - « autre sujet » - la destruction ou le vandalisme perpétré contre une crèche de Noël dans un marché à Amiens, dernièrement, est un acte que je n’aurais pas commis moi-même mais que je ne condamne pas pour autant, qui ne me « dérange donc pas spécialement »… Mais qui, après réflexion, est aussi « dans une certaine mesure » un « acte contreproductif » qui, indirectement, « profite » à un RN « manifestement favorable à la religion catholique liée à la tradition chrétienne de la France »… (Le RN est contre le voile islamique dans l’espace public – moi aussi – mais le RN accepte les crèches de Noël dans les mairies et sur les marchés en décembre… « bonjour la laïcité de la part du RN »)…
C’est – en tant qu’athée ou plus exactement anti religion que je suis – ce qui me gêne dans la société Française : ce lien, ce rapprochement, cette confusion, cet amalgame qu’il y a très manifestement entre le religieux, la croyance, la foi, d’une part… Et la tradition chrétienne s’invitant dans des manifestations publiques d’autre part, de la société Française (qui « a bon dos » et fait ménage normalisé consensualisé avec « se marier et s’enterrer à l’église, faire sa 1ère communion les gosses – précédé du cathéchisme, fêter Pâques, l’Avent, Noël, l’ascension, la vierge Marie) … Tout cela soit dit en passant «énorme et lucrative affaire commerciale »)…
Bon c’est vrai : si l’Islam au train où il va, d’ici 2,3, 4 générations, s’implante en lieu et place du Christiannisme, « ça sera pire » !
D’un côté « on croit moins, on pratique moins, y’a moins de curés, on va plus en confession raconter ses péchés de la semaine »… Mais d’un autre côté « tout le monde se marie et s’enterre à l’église, baptise ses bébés, fête Pâques et Noël - les crèches suscitent de l’émerveillement- (et si tu fais rien de tout ça en particulier te marier seulement civilement, pas envoyer tes gosses au cathéchisme ni à la communion, et pas baptiser ton bébé ; les gens se posent des questions sur ton compte, tu passes pour un « qui marche à côté des clous »… (C’est pas que ce soit mal vu, mais ça te met quand même un peu à l’écart des autres)…
Le « virage » qu’est en train de prendre le monde du 21ème siècle me désole, m’isole, me rend quasi totalement invisible ; j’ai beau enfoncer le clou avec un énorme marteau, ça entre pas d’un quart de millimètre, c’est comme une aiguille dans une immense meule de foin aux trois quarts pourri, fermenté d’hypocrisies, de fragrances d’une ranceur insupportable, de substances nauséabondes dans un « paysage » entièrement formaté par de la technologie prédatrice et des galeries marchandes à perte de vue à t’en donner le tournis, le dégoût… Les bus qui roulent au pèt de vache, les avions archi plein et comme des mouches blanches qui chient de l’écume sur tout le ciel, les fake-news , les followers, le rapp qui vitriole, les avatars, les pèrenohaux et les nounours de GIFI, les Jardiland et les Bricorama, les Darty et les Dubis – tu piss, Tonton Leclerc, les crèches dans les mairies, le mètre carré constructible hors de prix, les klaxomerdages des automobilistes rageurs… L’énorme courge toute en couille généralisée, des potirons gros comme des vaches à foison dans le jardin potager du couple de retraités lambda, des joujoux à gogo jusque pour les petits bébés…
Je vais mourir dans ce monde là…
… Mais merci à la France qui va encore bien… Et qui existe… Merci aux généreux, merci à ceux et à celles qui te regardent dans les yeux et parfois même te prennent par la main, merci aux vrais amis qui restent des amis même si par moments, tu déambules de traviole avec un air pas trop catholique et en faisant de ci de là quelques bras d’honneur !
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L'armée des ombres, de Jean Pierre Melville, 1969
- Par guy sembic
- Le 30/11/2025
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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… C’est avec une « immense émotion » que, pour la 4ème ou 5ème fois, j’ai revu le film « l’armée des ombres » avec Lino Ventura et Simone Signoret, sur France 5, vendredi 28 novembre 2025 à 21h 05… Durée 2h 20…
Et quand je dis « avec une immense émotion », l’émotion en fait, se situe bien au-delà de ce que l’on entend par « émotion » dans le contexte d’actualité d’aujourd’hui – de ce que ressentent les gens en général- (par exemple pour des histoires « sensibles, émouvantes, dramatiques « à sortir les mouchoirs »)…
Avec et dans ce film, en effet « nous ne sommes plus dans la dimension commune de l’émotion »…
Il y a dans ce film, tout ce à quoi toute ma vie durant depuis mon enfance, j’ai toujours été très attaché et à quoi j’ai toujours cru très fort, qui en quelque sorte fonde ma « culture des valeurs humaines, ma pensée, l’ensemble et la « toile de fond » de mes réflexions, de mes interrogations »… Et cela, ce dont je suis imprégné depuis mon enfance, c’est à mes parents que je le dois, qui tous deux, ma mère et mon père ont vécu leur jeunesse durant les années tragiques de l’Occupation, ma mère avait 20 ans en 1944 et mon père 19…
Deux scènes – à mon sens « mythiques » - de ce film :
-Celle où l’on voit Gerbier (Lino Ventura) le personnage principal dans le film, à la fois « médusé et empli de réflexion interrogative, le regard grave »… À la vue de militaires femmes et hommes dansant sur un air de jazz dans un local, au moment où des bombes tombent sur Londres… La musique et la danse n’étant point interrompues pour autant, ni les jeux de jambe de jeunes femmes chic, toutes en tenue militaire…
-Celle où l’on voit Gerbier, parachuté, réfugié chez un aristocrate dans son château, lequel aristocrate se déclarant Royaliste, affirmant qu’il se rendrait « à cheval » prendre d’assaut la sous préfecture du coin en cas d’insurrection royaliste … Mais qui néanmoins, prête généreusement son terrain pour l’atterissage des avions anglais et apporte une aide précieuse aux résistants (dont certains sont des communistes et tous des républicains) , l’aristocrate sera d’ailleurs pris et fusillé par les Allemands…
… Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans un cimetière – celui où j’ai les miens mais aussi ceux où je n’ai pas les miens – (toutes les tombes sont des « livres de pierre » - ou parfois de silmple terre- qui « racontent » la vie de la personne disparue parce que, inévitablement dans mon esprit se « reconstitue comme une histoire »)… Selon les noms et les dates indiquées, ce sont des personnes – celles nées au début du 20ème siècle, qui aujourd’hui mortes depuis déjà des années- ont peut-être été certaines, en 1940 et jusqu’en 1944, pétainistes, anti résistants, antisémites, et même ont fait partie de la milice de Pierre Laval et je me dis « ça c’était la France de l’époque », la France sous l’Occupation Allemande, la France des combats de la Résistance, des camps d’internement, des dénonciations, des exations, des violences, des tueries, des tortures infligées à ceux et à celles qui étaient pris, mais aussi des hypocrisies, des compromissions, des lâchetés les plus crasses ou au contraire des courages les plus héroïques…
Et je me dis aussi, que des gens aujourd’hui encore vivants, âgés de 98 à 102 ans, en EHPAD ou chez eux, sont les derniers témoins les uns, et peut-être d’autres, d’anciens miliciens, d’anciens dénonciateurs, d’anciens pétainistes convainus et collaborateurs…
Alors, moi qui suis anti haine pourtant, il me vient à l’évocation de ces gens qui ont vécu à cette époque et ont été des salauds, « quelque chose qui ressemble à la haine »… Mais en réfléchissant je me dis aussi qu’il est absurde de haïr des gens aujourd’hui âgés de près de cent ans, personnes très diminuées en EHPAD, et tout aussi absurde de haïr des gens morts depuis tant d’années déjà…
La haine est « quelque chose d’absurde » qui néanmoins parfois peut un moment et dans telle ou telle situation nous submerger…
L’armée des ombres, est, avec l’insoutenable légèreté de l’être, au cinéma, l’un et l’autre de ces deux films, qui m’ont le plus marqué dans ma vie…
Et pour les livres ce sont le premier homme d’Albert Camus et la maison vide de Laurent Mauvignier…
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Fantasme pour les uns, réalité pour les autres
- Par guy sembic
- Le 29/11/2025
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… Exprimée – davantage sur les réseaux sociaux, il faut dire, que lors de rencontres avec des personnes de sa connaissance – son inquiétude face à la menace d’un conflit armé avec la Russie en lequel la France notre pays serait impliquée, cette inquiétude – souci, préoccupation, peur - « pour appeler un chat un chat »… Donc, suscite en gros deux types de réaction :
-Les uns – peut-être majoritaires mais je n’en suis pas sûr – pensent que ce danger (il est vrai « médiatisé » et entretenu sur les télés surtout dans les débats de politique et d’actualité) serait « un pur fantasme » et que la peur d’un conflit avec la Russie, n’a pas lieu d’être…
L’opinion qui prévaut pour minimiser le danger que représente la Russie de Poutine, c’est celle qui s’articule sur le « bourrage de crâne » de Macron et ses alliés (ce qui reste de ses alliés), sur l’insistance jugée démesurée ou trop appuyée, de Macron à vouloir que la France se donne les moyens d’une défense prête à résister en cas d’agression de la Russie, cherchant ainsi à convaincre les Français de la nécéssité d’une politique budgétaire en laquelle serait « un peu sacrifiées » certaines dépenses publiques…
Et c’est aussi, dans le camp LFI, l’idée avancée selon laquelle « on pourrait régler par le dialogue au lieu de dépenser de l’argent pour la défense, pour le militaire »…
Et dans le camp RN c’est à peu près pareil (sauf que le militaire c’est selon le RN « pour la grandeur et l’indépendance de la France) et que toujours selon le RN, un conflit armé avec la Russie « c’est du fantasme », c’est « pour faire peur aux Français » afin de tromper, d’abuser l’opinion, et ainsi de « passer par dessus les priorités qui sont celles, selon le RN, d’une majorité de Français…
Cela dit, « mine de rien » les Le Pen/Bardella, ils font bel et bien des « risettes à Poutine » et… S’il devait y avoir un jour une occupation ou plus exactement, plus véridiquement une domination du pouvoir autoritaire poutinien sur des pays de l’UE dont la France, « ça serait pas si mal vu que ça » côté RN en France (question de rétablissement et de retour à un ordre autoritaire (et appelé par une majorité de Français qui « en ont marre » des politiques menées depuis plus de trente ans en France)…
Comme chantait Jean Ferrat – soit dit en passant – « la photo de Pétain dans mon verre de Vichy »… Mais bon, c’est vrai on n’est plus en 2025/2030 dans la même époque qu’en 1940/1944…
-Les autres – peut-être minoritaires mais je n’en suis pas si sûr que ça non plus – pensent – du moins « certains de ces autres », davantage par eux-mêmes (et selon une réalité vraie et inquiétante), que par ce qu’ils entendent dire (les « sons de cloche » des Macron et consorts, des LFI et des RN, et les télés et les médias)…
Et à mon sens, ceux -là sont plus dans le vrai… Et le vrai, en fait – et de fait – tiendrait davantage dans l’imminence du danger que dans la venue de ce même danger en 2029, 2030 et au-delà…
La Russie en effet, se trouve dans une situation économique – intérieure – difficile, exsangue pourrait-on dire, et en dépit de l’aide qu’elle reçoit en armes, en hommes, de la Chine, de l’Iran, de la Corée du Nord, elle n’aura bientôt plus les moyens de continuer sa guerre pour « mettre à genoux l’Ukraine » ; alors en cette fin d’année 2025 et encore jusqu’à l’été 2026, ses usines d’armement tournent à plein régime, elle « met le paquet » c’est le cas de le dire, elle « brûle tout son stock de cartouches »… Et c’est donc maintenant, oui, maintenant en fin 2025 début 2026 qu’elle est la plus dangereuse ! … Alors qu’en Union Européenne – France, Allemagne en tête - « on n’est pas encore prêts »…
Au delà du printemps 2026, si l’armée Ukrainienne parvient à tenir jusque là, pour les Russes « c’est une autre affaire » !
Reste que… Question oui, pour un danger « vers 2030 », les réserves, l’investissement en matériel de guerre (reconstitution accélérée) en Russie, « c’est pas négligeable » (ça se fera)… Il n’en demeure pas moins que le « créneau » il se situe je pense, davantage fin 2025 mi 2026 plutôt que vers 2030…
Voilà donc mon « analyse » … Si je puis dire…
… Quand à une invasion armée – infanterie, chars, lance-missiles, drones etc. … De la Russie de Poutine, des pays de l’Union Européenne… En 2026, 2027 ou un peu plus tard en 2030… Je ne crois pas que cela se passera tout à fait comme ça… Avec occupation armée, polices « spéciales », dans les pays envahis et mis sous domination russe de Poutine…
Peut-être oui, une invasion attaque des pays baltes … Et de la Pologne… Une invasion, oui, armée ( à laquelle sera opposée une résistance et un combat en conséquence, des Baltes, des Polonais) … Mais cela m’étonnerait fort qu’en 2027, 2028 ou 2030, le gouvernement de la France – de la France de Jordan Bardella, de l’assemblée nationale majoritairement RN et le Sénat, décideront d’envoyer des soldats, des militaires, des combattants, et tout un matériel de guerre, en appui des Baltes et des Polonais agressés militairement par la Russie…
Avec la « montée en puissance » des partis d’extrême droite en Europe, et leur arrivée au Pouvoir – en France en l’occurrence- Poutine est assuré de trouver en ces partis, en ces gouvernements RN en France et autres ailleurs, des alliés – sinon des « collaborateurs »… à l’exception toutefois de l’Italie de madame Meloni…
«La photo de Pétain dans mon verre de Vichy »… Ça me fait penser à des sortes de « pétains » (des « sauveurs de leur pays ») auxquels se seront alliés – se sont d’ailleurs déjà alliés- un peu plus de la moitié des électeurs en 2027 (et des futurs électeurs que sont les Français de 2025/2026)… L’on penserait presque à des milices et à des polices…
Sans doute « rien à voir » avec 1940/1944… (« on n’est plus dans le même contexte historique » - et c’est pourquoi « ça fait pas peur à 53 % des Français » dont certains d’ailleurs se sentent très éloignés vu leur âge aujourd’hui, de ce qu’ont vécu leurs parents et grands parents, voire n’en ont même pas entendu parler ou si peu)… Ces 53 % de Français donc, qui minimisent la menace russe, aspirent à un « retour de l’autorité et des valeurs… En ce « sens » ils seront servis !…
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La maison vide, de Laurent Mauvignier
- Par guy sembic
- Le 28/11/2025
- Dans Livres et littérature
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… Au genre littéraire « Nouveau Roman » lancé par les Editions de Minuit vers 1950, l’on y adhère ou l’on n’y adhère pas…
En effet nous avons, dans ces romans là, du texte dense, des phrases longues, des pages sans aération de paragraphes de plus de 15 ou 20 lignes chacun ; rares sont les espaces entre les paragraphes, pas de dialogues, tout cela nécessitant de devoir faire un effort de lecture soutenu et permanent jusqu’à la dernière page du livre.
Autant dire que de tels livres, avec des textes aussi denses sur des pages et des pages, sans dialogues, « ne collent pas » avec le « profil du lecteur lambda moyen »…
C’est le cas de « La maison vide » de Laurent Mauvignier.
Mais… Quel livre !
Pour le lecteur que je suis, chaque fois que, jusqu’à « La maison vide » de Laurent Mauvignier, j’ai essayé de lire des livres de ce genre littéraire du Nouveau Roman, j’ai « déclaré forfait » au bout de 30 pages – et même bien avant…
C’est donc la 1 ère fois de ma vie que je lis un livre – de quelque 740 pages – (ce n’est pas rien!), de Nouveau Roman, genre littéraire auquel je n’ai jamais adhéré…
Quel livre oui !
Qualifier ce texte – de 740 pages – de « grande littérature » me semble « une appréciation sous évaluée : nous sommes bien là « très au dessus » de la « grande littérature » ! Dans un texte, une prose, une écriture, un style, un narratif… Très largement supérieur – par la richesse, par la précision du vocabulaire, et par la fluidité de la phrase, par le contenu du texte – un contenu qui « te rentre dedans » au point de mettre ta journée (et ta nuit même lorsque tu t’éveilles avant de te rendormir) imprégnée de ce texte, de ce contenu, de cette histoire, de chacun de ces personnages évoqués, décrits, analysés, suivis, tout au long du livre…
L’art du portrait de personnages ; de l’atmospère rendue, des situations vécues par les personnages, est ici, dans ce livre « poussé à son plus haut niveau » ; chaque scène étant à elle seule d’une épaisseur, d’une densité, d’une gravité, d’une « trace laissée en soi » bouleversante, dont on ne peut se défaire…
Je n’avais encore à ce point, jamais éprouvé cela dans quasiment aucun livre que j’ai lu jusqu’à présent !
La fluidité du texte compense très largement sa densité, son caractère compact, ainsi que l’effort de lecture – qui lui s’en trouve diminué tout en devant tout de même le faire cet effort…
Cette « Maison vide » est une représentation – en un tableau ou plus exactement en une fresque de très grande dimension- qui « met en scène » en peinture, en couleurs, en relief, en visages, en paysages, en « attitudes expressions et comportements comme photographiés », de ce qu’est le monde des humains dans sa réalité intemporelle, s’appliquant donc à toutes les époques de l’histoire humaine… Réalité dans toute sa beauté, sa crudité, sa violence, dans le pire, dans le meilleur, dans l’intimité de l’être (ses rêves, ses aspirations, ses silences, ses échecs, ses luttes, ses abandons, son humilité ou son effacement, ou son orgueil… Tout ce qui fait de l’être un être unique, absolument unique au milieu des autres – mais néanmoins relié aux autres…
Et l’on part de « presque rien » : une vieille photo, un meuble, un bibelot, un instument de musique, des lettres, des cartes postales… Retrouvé(e)s en un lieu abandonné depuis des années (cette « maison vide » en l’occurrence)…
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New Errance Littératoque
- Par guy sembic
- Le 27/11/2025
- Dans Bateau pirate
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Autour du grand méchoui s’articulent des ailes effilées et de la glu à la menthe empapaoute des serins congestionnés qu’Ali de surcroît gâte de croquettes canaillou broyées alors même que des mots d’on ne sait où venus, amènent, en appels qu’ils sont ces mots scandés, la buse Uhlémane tenant entre ses pattes griffues le joystick du gosse joufflu de Tarik le raccomodeur de vieilles dames évadées de laids pandétariums mais infoutues de s’entendre entre elles sur la manière de se choufleurder en bleu ou en vert – bleu ou vert fluo ; et accroché au joystick un lombric en polystyrène expansé…
Cocotte de porque, seau six et gens bons au regard dénoiré , vocifère Kader slalomant sur son vélo moteur entre les groupes d’ amis assis parterre couscoussant autour du méchoui cuit avec la tripe…
Des sourr’ues à museaux carrés mordillent les cubes de vache-qui-rit qu’avaient été prévus pour le Grantapérogéant qui se tiendra peut-être pas, le chat Pito ayant été déprogrammé ; à défaut de vache-qui-rit les sourr’ues rongeront sans doute les ongles chic de jeunes demoiselles ou les talons carrés mi-haut de Suzan et d’Agathou les administratrices modératrices rassies du Forum Bleu Gazette où l’on se mamourise patate-saladise mais où l’on maudit Pètedevanlefrigokibaye pour ses élucubres iconoclastosalaces…
Hardi le motocycliste funambule sur son câble d’acier au dessus de quatorze bûchers où achèvent de se consumer onze pédophiles et trois popes orthodoxes pro Poutine !
Il sait Dieu qu’il a créé le monde mais le singe lui, il a crée le songe à défaut de créer le rêve… Et le rêve c’est Allons à la selle plein de musc autour du trou de bale qui l’a créé !
Et Hememene l’ennemi intime modérateur coud’batonique de Pètedevanlefrigokibaye, sort son flingue à punaises, sa trompette de Jericho et son tahouel trucideur de moines haut juchés au dessus du p’tit orgue cristallin et, avant de percuter, de toute sa hargne contestataire, la prose encanaillée, biscornue, olfactive et loufolotante de Pètedevanlefrigokibaye arc-bouté en face de ses minous errants alléchés de croquettes canaillou ensaucées de foutre de cloportes ; canarde, flingue pointé, Pètedevanlefrigokibaye, d’une nuée de punaises vertes en mal de baise récemment cueillies entre les plis de longs et hauts rideaux…
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Guerre Ukraine Russie
- Par guy sembic
- Le 27/11/2025
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… La principale réalité de la guerre Russie Ukraine après plus de 3 ans de combats – bientôt 4 en février 2026 – tient quasi essentiellement au fait de la capacité de l’armée Ukrainienne à tenir le front de guerre sur toute son étendue, le plus longtemps possible (ce qui devient actuellement de plus en plus difficile et d’autant plus que se multiplient les attaques de drones russes contre les infrastructures énergétiques, industrielles, voies de communication, populations dans les villes)…
Sur la durée, lorsque quatre ans seront passés, et pour autant que tienne l’armée Ukrainienne dans les conditions où elle tient… Il est à peu près certain que la Russie, en dépit de près de 40 % de son budget consacré à l’armement, et de l’aide apportée en matériel et en hommes par la Chine et par la Corée du Nord ; avec son économie exsangue et plusieurs de ses régions ne pouvant plus financer la guerre… Devra finalement cesser le combat, forcée qu’elle le sera… Et c’est la raison pour laquelle cette année en 2025 avec le potentiel militaire et guerrier dont dispose encore la Russie, cette dernière « met le paquet » (« brûle ses cartouches ») en espérant faire plier l’armée Ukrainienne avant que ne vienne l’effondrement par épuisement…
Nous sommes donc, à mon sens, actuellement et encore pour quelques mois, dans la phase la plus critique, la plus dangereuse, la plus déterminante de ce conflit meurtrier entre la Russie (l’agresseur) et l’Ukraine (qui se défend) et qui a commencé le 24 février 2022…
Car, un effondrement de la résistance ukrainienne dans les semaines qu viennent constiturait un vrai danger pour les pays de l’Union Européenne, pays Baltes, Pologne en premier…
En revanche, au-delà du printemps 2026 si l’Ukraine tient, c’est nettement moins favorable pour la Russie…
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Un rêve hyper méchant
- Par guy sembic
- Le 26/11/2025
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… Du genre « pendant la sieste sur la digestion, qui te fout par terre au réveil » :
… C’était en un endroit très prisé de tourisme de consommation de masse, au large de Venise dans le golfe marquant l’extrémité de l’Adriatique ; je faisais partie d’un groupe parmi de nombreux autres groupes composés de personnes seules, de familles, de couples de toutes générations, nous étions tous en tenues d’été, panlalon léger, bermuda, pantacourt, maillot sans manche, casquettes et chapeaux de toutes les façons avec marques et logos, sacs de plage, petits sacs à dos, musettes en toile…
Mon groupe dans lequel je me trouvais, une vingtaine de personnes, attendait interminablement que vienne l’embarcation devant nous conduire dans une île quelque part dans le golfe, une île sensée être le « summum absolu » du rêve, de « choses uniques et merveilleuses à voir, avec des tas d ’attractions inédites et surprenantes »…
Nous étions assis les jambes, le pantalon et les chaussures dans l’eau, au bord, en marée montante de mer agitée, très serrés les uns contre les autres ; au début de l’interminable attente de notre tour d’embarquer, arrivaient et partaient des groupes dirigés sans aucune aide ni aucun aménagement prévu d’aide à embarquer, vers des sortes de « bateaux » dont les uns étaient de grandes cuves métalliques, d’autres des structures flottantes constituées de barres, de bancs étroits, de gradins et d’escaliers – tout cela sans plancher, sans fond et donnant direct dans l’eau…
Puis à mesure que le temps interminable s’écoulait, les groupes, et les « embarcations » à l’architecture surréaliste et compliquée, arrivaient ou partaient, de plus en plus nombreux…
J’observais l’un des groupes en train d’embarquer : les personnes devaient franchir un espace de mer d’environ 30 à 40 mètres afin d’atteindre la structure navigante – un échafaudage de gradins et de barres métalliques monté sur une sorte de ponton, difficile d’accès, très inconfortable en position assise voire debout en équilibre instable – l’espace de mer assez profond pour ne plus avoir pied, les gens forcés de nager en maintenant tant bien que mal leur sac de plage, leur sac à dos ou musette au dessus de leur tête, avançant tout habillés dans l’eau, la marée montant lentement mais sûrement, la mer de plus en plus agitée…
Ma hantise était de voir mes affaires dans mon petit sac à dos, mouillées en franchissant l’espace de mer – mon portefeuille, mon smartphone…
Et sans arrêt et à un rythme de plus en plus accéléré, arrivaient et partaient les groupes appelés les uns après les autres selon un ordre d’appel qui semblait arbitraire et sans règle précise ; le groupe dont je faisais partie n’étant pas encore appelé (nous attendions depuis un temps très long indéterminé)…
Nous (les personnes de mon groupe) étions adossés et très serrés les uns contre les autres, assis jambes allongées dans l’eau, à une vieille voiture des années 1920 dont les roues et tout le bas se trouvait dans au moins 50 cm d’eau ( que faisait là cette vieille voiture garée à moitié inondée?)…
En désespoir de cause, n’en pouvant plus de cette attente interminable et extrêmement stressante, et avec la perspective de devoir traverser cet espace de mer profond (les gens devant nager il n’y avait pas pied) pour atteindre la structure d’embarquement faite d’échafaudages, mes affaires mouillées forcément, passer peut-être une heure dans l’« embarcation » en position très inconfortable et en équilibre instable et tous serrés les uns contre les autres, pour finalement arriver dans cette « île de rêve » dont je doutais qu’elle fût si paradisiaque que ça… L’envie me prit de me dégager, de fuir cet « enfer »…
Mais comment parvenir à quitter cet endroit, coincé que j’étais au milieu du groupe, ne pouvant enjamber toutes ces personnes, me frayer le moindre chemin sans marcher sur des poitrines, des ventres, des têtes, des jambes ? Et avec cette carcasse de vieille voiture qui compliquait encore la situation, l’eau qui ne cessait de monter, les cris des gens, le bruit de ferraille de ces structures navigantes architecturées comme des compositions pseudo-artistiques surréalistes de divers matériaux métalliques ?
Putain d’île de rêve ! Que faisais-je là en cet endroit si prisé de grand tourisme de masse ? Par quelle aberration de circonstances m’étais- je trouvé dans cette situation si éloignée de mes aspirations ?
Réveil inconfortable dans une sensation de digestion perturbée…
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La pensée du jour, mercredi 26 novembre 2025
- Par guy sembic
- Le 26/11/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… L’on lit tous les jours sur les murs où tout le monde va, assez de quoi connaître chacun de tous ces autres que l’on ne rencontre jamais, bien mieux que tout ce que l’on connaît de chacun nos proches que l’on voit et rencontre souvent…
Et il y a ces repas de famille où l’on invite et où l’on est invité, sans pour autant que ces repas de famille nous rapprochent les uns des autres…
En définitive, sur les murs où tout le monde va, ta solitude et leurs solitudes bruissent et même parfois tonnent , mais demeurent solitudes…
Et dans les repas de famille, ta solitude et leurs solitudes se bardent de silences que les conversations ne parviennent pas à briser, les solitudes demeurant des solitudes…
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Il moundo tel qu'il va aller ...
- Par guy sembic
- Le 26/11/2025
- Dans Bateau pirate
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... En faisant croire qu'il va en dépit de son inerrance orchestrée par les Maestrios
… L’ Avîn’t, nahouel, Jour de l’An qui inspire les insolents, crèches dans les mairies, couscous de l’amitié avec nos amis musulmans, Poutine à cheval patinant sur ses sabots ferrés sur un lac gelé, Elon Musk niant les fours crématoires d’Auschwizt et de Ravensbruck, pèrnohaux de GIFI et bouboules chinetoques, slips et lotos bingo, grand’messes de cons s’il y a bulles mais y’a jamais bulles des G7 G20 à Acapulco ou à Copa Cabana, ventrèche moutardée aux épices et poulet portugais de stand-restos de festivaux non débudgétés because économie locale de marché, ballet des algorithmes sur les pages des résalsociolots, Koh Lanta qui se rencorse et barde les poitrails de ferrures hérissonnées, diminue et étroitise les planches formant chemins au dessus de marais bouillonnant cent degrés celsius, éléphants et hippopotames nains se balançant sur des toiles d’araignées géantes carnivores, Harry Potter et sa lunette visant le trou de bale de la sorcière, hardi vélo à sale tête qui nique d’un regard assassin le gros toutou Je monte la garde autour du pavillon du trader reconverti en éleveur de canaris, Mac Do et ses triple-burgers pour fours-buccaux de crapaud buffle, passeport Cuhercodé reconnaissance faciale digicode mot de passe renforcé 2 caractères spéciaux 1 icône animée 1 mini logo 2 lettres grec ancien 1 caractère Thaï, chou bleu pommelé et haricots nains bi ventriculaires avec de l’osso bucco aux litchis de Madagascar, pété dans le seau à champagne et roté arc-bouté dans le bidet, fermé le robinet d’amour mais pas d’ennemour, 2 balles d’euro dans la fente du Dada mais le pt’it gosse fait branler le Dada sans pièce, et enfin des suppositoires pour musaraignes de compagnie !