Articles de yugcib
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N'oubliez pas ...
- Par guy sembic
- Le 02/11/2025
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« Vous qui vivez en toute quiétude
Bien au chaud dans vos maisons
Vous qui trouvez le soir en rentrant
Latable mise et des visages amis
Considérez si c’est un homme
Que celui qui peine dans la boue
Qui ne connaît pas de repos
Qui se bat pour un quignon de pain
Qui meurt pour un oui pour un non
Considérez si c’est une femme
Que celle qui a perdu son nom et ses cheveux
Et jusqu’à la force de se souvenir
Les yeux vides et le sein froid
Comme une grenouille en hiver
N’oubliez pas que cela fut
Non ne l’oubliez pas
Gravez ces mots dans votre cœur
Pensez- y chez vous, dans la rue
En vous couchant, en vous levant
Répétez les à vos enfants
Ou que votre maison s’écroule
Que la maladie vous accable
Que vos enfants se détournent de vous »
[ Primo Lévi, né à Turin (Torino) en 1919, s’est donné la mort en 1987. ]
… Cela fut, cela est encore… Cela passe par dessus les commémorations, cela fait d’ignobles tracés rouges ou noirs sur des murs du Souvenir et de la Mémoire, cela fait des milices et des polices qui tabassent… Partout dans le monde où l’on chasse, où l’on persécute, où l’on exclue, où l’on emprisonne, où l’on élimine des hommes des femmes et des enfants qui, presque tous, peinent sur de gigantesques chantiers d’olympiades et de cités du futur, au fond des mines et dans des galeries souterraines, dans les boues des rizières… Quand ils ne sont pas jetés dans des geôles, roués de coups, pendus, décapités ou passés par les armes contre un mur ou attachés à un poteau…
Avec les tornades, les tempêtes, les ouragans, les fleuves et les rivières et les torrents de montagne qui balaient les maisons comme des feuilles tombées au sol emportées par le vent…
Avec tous ces enfants qui se détournent de leurs parents, de leurs familles, qui ont oublié d’où ils viennent et se sont inventé des Eldorados après lesquels ils courent et se battent entre eux pour y arriver…
Ça ne s’arrange pas !
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Au Panthéon
- Par guy sembic
- Le 02/11/2025
- Dans Bateau pirate
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« Au Panthéon » ça me fait penser à « au pantalon » : on te met au beau pantalon sur le cul qui te fait rejoindre ces Grands Inoubliés de l’Histoire de France, beaux-pantalonnés Eternaux…
Cela dit j’ai imaginé Emmanuel Macron Résident de la Paix Publique – Paix Publique soit dit en passant fort troublée – roide et compassé, costardé cravatté, recueilli et visage de marbre… Lors de la panthéonisation de Robert Badinter, devant le catafalque recouvert d’un drap bleu blanc rouge, retenir – essayer de retenir- une « loufe impromptue » lui travaillant les boyaux : la loufe se mettant à doucement longuement vibro trompetter dans son pantalon…
Tandis que Brigitte Macron très élégante, toute en noir et en grand chic, jambes découvertes, en escarpins du Grand Chausseur, debout au Premier Rang des Cérémomiants Officiels, ne pouvant retenir une perlouze silencieuse mais d’une odorance de décomposition de boyaux manifeste : la gêne contenue de ses voisins au Premier Rang des Cérémoniants Officiels…
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Les différentes générations de retraités
- Par guy sembic
- Le 01/11/2025
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… Lorsque fut mise en place en 1945 en France, la retraite par répartition, la toute première génération de retraités qui en a bénéficié, c’est celle des né(e)s dans les années 1880/1885 qui, âgés de 60/65 ans – plutôt 65 à vrai dire – en 1945, ont connu alors les premières pensions de retraite financées par les cotisations des salariés de 1945, 1950, etc. … Autrement dit les actifs – de 15 à 65 ans- de 1945, 1950, etc. … Payaient les retraites…
Avant 1945, les gens qui cessaient leur activité, d’ouvriers, d’employés… Soit percevaient des pensions de retraite versées par les grandes compagnies minières et de métallurgie, sociétés des Chemins de Fer, Armée, Gendarmerie… Soit devaient compter sur des économies de toute une vie de travail constituant un capital qui, à l’âge souhaité, était converti en rente ; soit encore – ce qui était fréquent avant 1945 – se trouvaient à la charge de leurs enfants…
On ne peut comparer, des différentes générations de retraités qui se sont succédées depuis 1945 jusqu’à de nos jours, les premières ( celles de 1945 à 1960) de toutes les autres (celles d’à partir de 1960 et en particulier celles d’après 1980/1990, de gens nés de 1920 à 1930, et à plus forte raison encore, celles d’après 2005/2010 et au-delà, de gens nés après 1945…
« Autant que je me souvienne » du temps où j’étais conseiller clientèle à la Poste de Bruyères dans les Vosges entre octobre 1989 et décembre 1999, je « voyais défiler » dans mon bureau de conseiller, ou je voyais à leur domicile, un certain nombre de jeunes retraités alors âgés de moins de 70 ans (des né(e)s entre 1920 et 1930) ; qui, quasiment tous, de « mentalité » affichaient leurs certitudes dont ils étaient bardés, faisant ressortir ostensiblement leurs droits, leurs convictions fondées sur les « valeurs » auxquelles ils croyaient, avaient des livrets A « au plafond », la Poste n’étant pas forcément leur établissement financier principal mais la BNP, le Crédit Agricole, et pour assureur l’UAP (à la Poste c’était la CNP – Caisse Nationale de Prévoyance)…
Je les revoies encore au guichet de la Poste, impatients, « tapototant » du doigt ou de la clef de leur bagnole sur le comptoir du guichet, fiers, arrogants certains, jamais un sourire, toujours une observation, une critique à faire pour un oui pour un non…
Et le mardi matin dès 7h 30, le coiffeur d’en face de la Poste, qui ce jour là était sans rendez-vous, ouvrant à 8h, avec son éternelle et même « brochette » de 5 ou 6 jeunes retraités de moins de 70 ans attendant debout devant la porte depuis plus d’une demi-heure…
Tout cela pour dire qu’à partir de 1980/1990, et à plus forte raison à partir de 2005/2010, les générations de retraités qui se succèdent – tranches d’âge évoluant – sont devenues celles qui consomment, qui dépensent, qui sont les clients des voyagistes, qui financent les études de leurs petits-enfants, qui vont transmettre à leurs enfants un patrimoine immobilier – une maison – de 250, 300 mille euro ou plus, qui achètent des camping-cars, que l’on retrouve dans les restaurants « gastronomiques » à plus de 30 euro le menu, dans les cinés, les théâtres, les grands festivals d’été Avignon La Rochelle etc. …
Bien sûr pas question d’oublier pour autant (de « faire l’impasse ») sur ces millions de retraités qui eux, vivent avec des retraites inférieures à 1300 euro, minimum vieillesse, ou en dessous du seuil de pauvreté !
Tout cela dit… À quoi ressembleront les futures générations de retraités d’après 2030/2040 ?
NOTE : Lorsqu’il m’arrive de me rendre dans le cimetière de cette « bonne ville de Bruyères dans les Vosges » - cimetière où je n’ai pas les miens soit dit en passant – je lis sur les tombes les noms de ceux et de celles de ces gens qui venaient me voir à La Poste, à l’époque entre 1989 et 1999 âgés de 60 à 70 ans donc nés entre 1920 et 1930, aujourd’hui disparus enfouis sous de « grands pieux de marbre », n’ayant point emporté avec eux leurs livrets A, leurs maisons, leurs voitures, leurs camping-cars… Mais peut-être laissé visible leur page Facebook ou Instagram désormais inactive et dont la postérité est une « petite, très petite « éternité provisoire » - rire …
Il y a, à ce que je vois selon les dates inscrites – de naissance et de décès – les « qui ont court vécu » (morts avant 80 ans) et les « qui ont « long vécu » (morts à plus de 90 ans)… Ces derniers ayant passé, certains, les trois ou quatre années terminales de leur vie en EHPAD…
Ah les EHPAD… Les futurs EHPAD des années 2040, 2050, 2060… À plus de 4000 euro par mois ! Avec moins de croûtons (et moins craquants) dans la soupe à l’oignon du goûter !
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Imposition des ultra riches
- Par guy sembic
- Le 01/11/2025
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… Derrière l’idée d’imposer les très riches se tend l’idée selon laquelle l’argent repris aux très riches permettrait de financer tout ce dont tout le monde a besoin notamment en services publics, école, hôpitaux etc. …
Autrement dit l’argent repris sur les 1 % les plus riches, vu ce que ces derniers gagnent par mois , « devrait suffire à tout financer » selon cette idée d’imposer les très riches…
Imposer les très riches oui mais uniquement par « justice sociale » et non avec l’idée que cela résoudrait tout !
C’est donc l’idée qui n’est pas juste (l’idée selon laquelle « faire marcher la boutique » devrait reposer sur ce qu’on reprend à quelques centaines de personnes), pas le fait que les très riches contribueraient s’ils étaient imposés en fonction de leurs revenus !
C’est une question d’échelle : en effet les immenses fortunes des très riches sont comparables par exemple à une mer comme la Méditerranée à laquelle on ajoute la mer Noire et la mer Caspienne plus tous les lacs de la Terre et l’eau des fleuves et des rivières en plus… Plus si l’on veut, encore, l’eau que donneraient les banquises de l’Arctique et de l’Antarctique si elles fondaient…
Et tout ce qu’il faut financer pour le bien public, pour les besoins de tous, services publics, hôpitaux, écoles etc. … C’est comme tous les océans de la Terre réunis (donc pas tout à fait la même échelle… Mais ça, personne n’en parle !
Cependant « justice sociale » c’est bien mais ça reste de l’idéal parce que l’important, le vraiment important c’est l’efficacité, l’utilitaire, la logique !
Et l’utilitaire, l’efficacité, la logique c’est que tout le monde, que chacun participe en fonction de ses moyens, de ses capacités…
Ainsi l’assiette de l’impôt devrait être élargie et concerner l’ensemble de la population… Et c’est ainsi que l’on pourrait arriver à tout financer…
Tu ne gagnes – péniblement – que 1000 euro, tu dois donner ne serait-ce que 10 euro ! Tu gagnes – jamais trop facilement il faut dire – 2500, 3000, 4000 euro, tu dois donner 5 % par exemple, et à partir de 4000 tu dois donner 10 % … Bien que ces pourcentages ou fractions de revenus ne soient pas pour autant « gravé dans le marbre » ! (Mais laissé libre en partie à une appréciation de chacun, liée à un « sens de la responsabilité » de chacun…
C’est l’idée de la responsabilité qu’il faut introduire dans les esprits… Beaucoup de très riches – je pense- seraient d’accord avec ce que je dis là… Sauf bien sûr et hélas les gros prédateurs qui se fondent sur la loi du plus fort et de la domination des moins forts à leur profit accru ! … Ainsi – il faut le dire aussi- de toute la masse des profiteurs, resquilleurs, trafiquants en tout genre réfractaires au moindre effort, à tout travail, peu soucieux des autres et ne pensant qu’à s’en foutre plein la lampe pour pas un rond ! (ceux là veulent que ce soient les riches qui paient et, non seulement les riches mais les autres en général)… Tout ça avec des Gauches-ventre mou, des progressistes d’une complaisance crasse, et même des droite et extrême droite qui hurlent aux valeurs bafouées, du genre «ôte- toi de là que j’m’y mette à bas la racaille et qui sont les premiers demandeurs d’ un système qui les arrangent. Et les gouvernements que l’on connaît sont tous pro ultra-dominants et plus hypocrites les uns que les autres, costardés cravatés recueillis devant les catafalques des héros morts, perclus d’humanisme de façade, fouteurs d’olives bien huilées dans le fondement sans le souci des brûlures inévitables et consécutives dans les boyaux et dont les gens finissent par crever !
Amen !
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Créateur, créatrice d'atmosphère
- Par guy sembic
- Le 31/10/2025
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… C’est ce que chacun peut-être à sa manière : un créateur, une créatrice d’atmosphère, d’ambiance, de cette projection de ce qui émane de soi, que l’on en prenne conscience ou non, ou que cela vienne d’instinct et qui a été construit depuis le moment où l’on est né, issu des nuées de ceux et de celles qui nous ont précédé avant que nous ne venions au monde, nos ancêtres directs du côté maternel et du côté paternel, auquel s’est ajouté ce qu’il y a de nouvellement particulier en l’être que nous sommes qui n’existe qu’une seule fois dans le temps et dans l’espace tout comme tout être vivant fût-ce un papillon dont l’existence ne dure qu’une heure…
Et c’est ce que nous diffusons, ce que nous transmettons autour de nous, une sorte de lumière ou d’aura, cette émanation de nous-même rejoignant les êtres qui nous entourent, qui fait le monde dans lequel nous ne vivons qu’une seule fois dans toute l’éternité…
Demain ou dans cent ans ça n’existe pas mais ce demain nous le portons en nous…
Tu peux te dire : j’aurais aimé vivre à telle époque – du passé (peut-être pas tout de même australopithèque) – tu peux même souhaiter ne pas encore être né (en imaginant être sûr de naître un jour)… Mais ce qu’il y a de sûr, de sûr et certain, c’est que « si c’était à refaire, s’il fallait renaître, revivre sa vie depuis le début, repasser par son enfance, son adolescence, et au-delà jusqu’à aujourd’hui… En ce qui me concerne je saute à pieds joints dans le bain quitte à devoir subir de nouveau le pire de ce que j’ai vécu »…
La vie est « une drôle d’expérience » mais « intéressante » et… Etre perpétuellement parmi les non nés, ça c’est une sorte d’enfer…
Et partir, ne plus pouvoir observer et témoigner (quant à faire on fait ce que l’on peut) c’est ça qui m’emmerde… De m’en aller cessant de voir et de dire…
Ces années où je serai mort depuis longtemps, c’est toi qui les verra de quoi elle seront faites, toi né trente, quarante, cinquante ans avant moi, et après toi d’autres…
Il y aura toujours des atmosphères à créer…
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La religion dans la vie du pays, hier et de nos jours
- Par guy sembic
- Le 31/10/2025
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… C’est une pensée iconoclaste en laquelle entre une profonde et manifeste déconsidération, de la moquerie et de l’insolence, qui m’est venue à la lecture dans « Marie des brebis » de Christian Signol, de ces pages au début du livre où est évoquée la place centrale de la religion dans les campagnes, en ce « bon vieux temps » du début du 20 ème siècle dont les croyants fervents et nostalgiques d’aujourd’hui – presque tous des « vieux »- sont en revisitation répétitive du souvenir de cette époque qu’ils regrettent en déplorant ce monde actuel qu’ils ne comprennent pas, qu’ils rejettent et trouvent « impie » et où les « valeurs » et les « repères » ont disparu selon eux…
À cette époque là, de l’enfance et de la jeunesse de cette « Marie des brebis » c’étaient les fêtes et les manifestations religieuses qui rythmaient la vie du pays – du terroir- avec la Sainte Aghate le 5 février où l’on célébrait à la messe de 11h les futures récoltes de l’année ; où avant de rompre la tourte de pain l’on traçait une croix au couteau, où le dimanche des rameaux l’on portait à l’église du buis et du laurier pour les faitre bénir avant de les suspendre au dessus de la porte des chambres et à les accrocher à côté du crucifix au dessus du lit ; au début de l’été juste avant l’Ascension où s’allongeaint sur les routes et les chemins les processions des rogations, où à la Saint Roch le lendemain du 15 août le curé bénissait les troupeaux de ferme en ferme , où l’on se rendait à vêpres, où l’on sanctifiait et vénérait la période de l’Avent qui se terminait par la veillée de Noël à l’église où l’on se rendait en sabots…
Pour le mécréant, l’athée, l’iconoclaste que je suis, insolent, irrespectueux ; j’aime mieux notre époque même avec tous les défauts qu’elle a… Et il me sied peu – à vrai dire ça me choque, ça me dérange – de voir encore chez des gens dans leur chambre où ils dorment seul ou en couple, un crucifix au dessus du lit (le pire étant dans une maison d’hôtes – mais là, j’en ai pas encore vu – du moins jusqu’à présent – le jour où ça m’arrive je fous le camp illico)…
Cependant, de nos jours perdure le mariage et l’enterrement à l’église, le baptême, la communion solennelle (qui implique le catéchisme)… Ainsi que les rameaux, pâques, le 15 août, l’Avent, Noël… Croyant – fervent ou seulement « par principe ou d’habitude ou de tradition » - ou même ne se rendant jamais à l’église et ne pratiquant pas… Pour une majorité d’entre nous en France et dans les pays de religion catholique apostolique et romaine… « On n’y coupe pas » au baptême, au mariage et à l’enterrement à l’église « à tout le moins »…
Dans ces processions de rogations, dans ce geste consistant à tracer une croix sur le pain, dans toutes ces manifestations religieuses, dans tout signe religieux croix autour du cou crucifix au dessus du lit, dans l’eau bénite, dans toutes ces simagrées du genre « cela est juste et bon » (dans les messes d’enterrement), balancement d’enscensoir, processions encore parfois, cérémonies avec curés et évêques en habits sacerdotaux, « nananges » qui dodelinent de la tête au contact d’une pièce d’un euro introduite dans une fente sur le crâne, fontaines miraculeuses, exhorcismes, et j’en passe de bien d’autres béniteries… J’y vois de l’obscurantisme…
Je ne suis guère choqué de l’époque de la Révolution Française entre 1792 et 1795 notamment, où l’on avait transformé des églises en écuries… Soit dit en passant, les intérieurs des églises ont aussi servi d’hôpitaux de campagne sur les fronts de guerre d’invasion et dans les batailles où l’on s’engageait pour la « patrie en danger » (la République Française)…
Re-soit dit en passant, encore… De nos jours, la Gauche « ne sait plus parler de la Nation au peuple : c’est le Rassemblement National qui s’est approprié l’idée de Nation – et le drapeau tricolore bleu blanc rouge… (En 1792, la République – ou « Les Rouges » si l’on veut- « savaient parler au peuple de Nation!)
Bon… Pour en revenir à « Marie des brebis » et plus spécialement à Christian Signol, je « reconnais » que cet auteur parmi tous les autres auteurs du même genre – de terroir – et « de littérature populaire » est à mon sens « l’un des meilleurs du genre » … Mais pour moi « ça s’arrête là » autant dire que je l’apprécie pour sa langue, pour son style, ses descriptions, son vocabulaire assez riche et imagé… Mais sans toutefois le « porter aux nues »…
« Lou bon’diou au poto et la curaille baiseuse de mômes à la guillotine » ! (rire)…
Mais ne vous méprenez point : la guillotine je suis contre et quand je dis « les curés baiseurs de mômes à la guillotine » c’est une « façon de parler » !
… Et que la Gauche d’aujourd’hui se ré-empare de l’idée de Nation plutôt que de la laisser au Rassemblement National !
La Nation au fond, n’est -elle pas… Un petit bout du grand pays de la Terre entière et de toute l’humanité ? Avec tout ce qui relie ce petit bout de pays ou même de terroir à tout ce qu’il y a autour d’autres pays et d’autres gens partout dans le monde ?
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Tu lèves la crête, hein ?
- Par guy sembic
- Le 30/10/2025
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Doucement et longuement pété
Costardé recueilli
En face du catafalque
Uchamboulé le Rastaquouère
Mal retranché dans son abri multi hula-hopé
Auréolé d’essaim de mites
Servi au ptidèje de l’ogre du kremlin
Des petits petons de mômes zukréniens
Hackalpagués les zarcanes les neugorghiens les endocrines
Décrypté tout le néo-akkadien des Silicum-valoneys des schangaillisés
Les Aliens octopodes téléportés de Proxima du Bélier
Bus busses et buselets
À l’affront qui leur fut fait
Au franchissement du cheek-point
Pilèrent sur leurs pneus sertis de sabots arqués
Et se concilialbulèrent
Les descendus des bus busses et buselets
Sans se regarder ni même s’entreregarder
Tapototant sur leurs smartphones
Uperkut Allo Maria des puces désamorcées de la bouse de cloporte
De petits anchois carrés de l’escalope de limace
Des hannetons à vapeur du grésil qui brûle
De la pâte de mode dont on ne fait jamais de toutouchadoques
Et
Tu lèves la crête hein ?
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La pensée du jour, mercredi 29 octobre
- Par guy sembic
- Le 29/10/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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« L’ignorance- surtout lorsqu’elle est aussi entretenue que délibérée- des noms des célébrités et des marques, de ce que sont et font les célébrités… Est -dis-je- une forme d’intelligence qui est loin d’être celle de tout le monde et qui ne court pas le monde…
En revanche, l’ignorance du nom des plantes, des animaux, des choses du ciel et de la terre, des principes de base de la relation humaine… Ça -crie-je- c’est de l’imbécilité crasse qui court le monde ! »
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Les chemins de fer, de Benoît Duteurtre
- Par guy sembic
- Le 29/10/2025
- Dans Livres et littérature
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… Dans les vingt dernières années du dernier siècle, l’ordre immuable des Chemins de Fer Français – la SNCF- s’est brisé :
Les trains ont cessé de partir et d’arriver à l’heure exacte, des gares ont disparu – celles de petites villes ou bourgades dans les campagnes- alors que d’autres sont devenues comme des aéroports internationaux – dans un gigantisme futuriste… Les consignes à bagages ont été supprimées (à Paris il y en a encore une à la Gare Montparnasse)…
Avant 1980 on disait « le train » et ce train pouvait être un express, un rapide, un omnibus, un autorail…
En 2025 on dit encore « le train » mais ce train est un TGV, un INOUI, un OUIGO… Pour les plus rapides – plus de 300 km heure… Et des Intercités ou des TER – inter -grandes villes et en Régions…
Benoît Duteutre dans ce livre « Chemins de Fer » - sorti en 2008 – évoque à sa manière les contradictions d’une humanité égarée dans les pièges de la société contemporaine – qui était celle alors, de 2008 mais qui en 2025, plus de 15 ans après, est devenue – j’emploie ce terme - : « numéri internétisée kafkaienne » …
Benoît Duteutre dans ce livre se pose en narrateur : une femme d’une cinquantaine d’années qui partage sa vie entre son activité professionnelle à Paris et des séjours dans un village de montagne…
Le village n’est pas nommé dans ce livre, mais quand on connaît et que l’on a lu plusieurs livres de Benoît Duteurtre, on « devine » que le village c’est Le Valtin, dans la vallée de la Haute Meurte dans les Vosges… Où Benoît Duteurtre dans les dernières années de sa vie habitait une maison au bout d’un chemin en face de l’église du Valtin… Il est mort le mardi 16 juillet 2024 âgé de 64 ans…
Florence dans le livre – la narratrice- évoque une « altercation » dans un bistrot du village à propos d’un réverbère planté à l’entrée du chemin menant à sa maison, un échange pour le moins « inamical » avec les personnages présents au comptoir du bistrot… Ce passage du livre « ne met pas en valeur » les « gens du coin » … Et, connaissant Benoît Duteurtre comme je « crois le connaître » ayant lu presque tous ses livres, je doute fort que de son vivant et ayant aimé ce terroir – vallée de la Haute Meurte entre Plainfaing et le Grand Valtin et Gérardmer – comme il l’a aimé – et aimé aussi les gens du coin… Qu’il ait pu une seule fois durant ses nombreux séjours, déconsidérer quiconque dans le pays…
Pour ma part – je tiens à le dire- en quel lieu que ce soit fût-ce le plus « reculé » ou « excentré » de la « France profonde » comme on dit – « les gens sont ce qu’ils sont » et je n’apprécie pas du tout que l’on les prenne pour des « demeurés » - esprits étroits et obtus – et enclins à se montrer vulgaires, grossiers, et qu’on les juge « incultes » et « de propos réducteurs »… Soit en passant lors de « l’affaire Grégory » dans les Vosges, en des villages tels que Aumontzey, Lépanges et Granges sur Vologne en 1984, il fallait entendre ce que racontaient les journalistes à propos des gens du coin ! C’était très peu flatteur !
Il se trouve – j’en témoigne du fait de la connaissance que j’ai de cette région de Plainfaing Le Valtin et de ses habitants – que je porte aussi haut dans mon esprit que Benoît Duteurtre amoureux qu’il a été de ce pays – que les gens, jeunes ou vieux, dans ce pays de la Haute Meurtre, sont accueillants, ouverts d’esprit, généreux, amusants, truculants et imagés dans leur langage, « hauts en couleurs » et d’une authenticité à nulle autre pareille ! (et que personne ne s’avise à les dévaloriser en ma présence!)…
Cependant – je tiens à le dire aussi- en ce qui concerne le fait de dévaloriser une personne en particulier, de dénoncer le comportement répréhensible voire abject, de cette personne dans un écrit rendu public… Cela me semble « de bonne guerre » et nécéssaire, et, autant que possible dans un langage iconoclaste, de propos acérés voire haineux, d’une violence laminante, délibérément exercée…
Par exemple un fils ou une fille qui décide de ne plus voir sa mère ou son père à cause d’un différent, lequel différent n’impliquant nullement que la mère ou que le père ait eu pour son enfant un mauvais comportement et cela d’autant plus que cette mère ou que ce père ait été sa vie durant une « bonne personne »…
Pour en revenir à la SNCF version 2025, le système de réservation achat de billets sur internet est de loin, le système le plus « kafkaien » de tous, comparé aux Impôts, à la Sécu, aux procédures administratives préfecture, mairie, gendarmerie, au voyagisme hôtels chambres d’hôtes location vacances, etc. …
À la SNCF sur internet pour des billets comme par exemple Bordeaux Paris, Lyon Paris… « ça va encore » ! … Mais en revanche pour un trajet tel que Epinal Bruyères dans les Vosges, allez y par internet ! « Bonjour la galère » !
Et en gare de Bruyères – pas de guichet, pas de personnel- juste une billetterie automatique TER : tu tournes une molette pour avoir en surbrillance bleue le nom de la gare de destination, et pour valider cette destination tu sais pas s’il faut appuyer sur le milieu de la molette ou autre chose, résultat tu mets un temps fou pour avoir un billet aller – rien que l’aller donc pas le retour en même temps- et pour 1 personne (si t’es en couple, il faut refaire)… Et y’a personne pour t’aider si tu n’y arrives pas ! Sans compter le prix du billet (ça te coûte plus cher que l’essence d’une voiture américaine des années 50 entre Bruyères et Epinal) !
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Communautés
- Par guy sembic
- Le 28/10/2025
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… Le terme de « communautés » - au pluriel faut-il souligner - « à mon sens » s’applique pour définir des groupes de personnes dont la pensée, dont les idées, dont la vision du monde et de la société, dont la culture, dont les sensibilités, dont les modes de vie et habitudes – façon de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se déplacer, de se distraire etc. … Dont les comportements, dont leur rapport aux êtres et aux choses de ce monde, dont les croyances, dont les besoins, dont les aspirations… Sont aussi aussi différents qu’opposés à tout ce que l’on conçoit, à tout ce à quoi l’on croit, à tout ce qui fonde notre propre vision de monde et de la société, en matière de rapport aux êtres et aux choses, de mode de vie, de comportements…
En somme les « communautés » ainsi définies comme nous étant « ennemies et étrangères » sont -elles ces « territoires hostiles » en lesquels l’on n’entre pas tant les habitants de ces territoires nous sont inaccueillants…
La difficulté principale pour éviter d’avoir à se trouver dans ces territoires hostiles, c’est qu’il y a entre leur territoire et le nôtre, une zone de dimension mal définie (un « No man’s land » en quelque sorte) qu’il nous est impossible d’éviter de traverser… Et cette « neutralité » en fait, de par sa neutralité même, de par quoi est faite cette neutralité… Est déjà « pré-hostile » ou au mieux « floue » - comme un brouillard tantôt lumineux, tantôt gris et sombre…
Dans l’optique d’une « philosophie progressiviste » axée sur la tolérance, sur la considération et l’écoute de l’Autre , sur l’ouverture d’esprit à ce qui est différent et qui serait un apport (un plus) pour notre développement… Le « ton officiel ou convenu » prétend réguler, organiser, gérer, et en conséquence fixer des limites, des contraintes… Pour ainsi dire des devoirs…
Il est clair que cette « philosophie progressiviste » s’avère dans le monde tel qu’il est devenu de nos jours, contre-productive voire même dangereuse et génératrice de ces violences qu’elle croit combattre mais qu’elle attise…
L’heure n’est plus, dans le monde où nous vivons présentement, à un regard de complaisance à porter à ces communautés et à ces territoires qui nous sont ennemis et étrangers… Et qui, il faut le dire parce que c’est une réalité : ont juré notre perte « déjà écrite, mise en plans dans leurs cartons »…
… Les algorithmes avec leurs profilages, leur exploitation des données enregistrées numérisées sériées ; qui sont en quelque sorte la « mécanique » de fonctionnement des réseaux sociaux Facebook Instagram Tik Tok et autres… Sont en fait « une arme à double tranchant » :
D’un côté ils nous isolent et nous rendent dépendants de cette « nourriture qui nous convient parce qu’elle est cette « nourriture » la même que celle de tous ces autres qui nous ressemblent et est faite comme nous d’un même contenu et des mêmes ingrédients, et qui nous rassemble, nous conforte et nous fige dans nos sensibilités similaires…
Mais d’un autre côté ils nous protègent des incursions, des attaques et de la pression pouvant être exercée, par ceux et celles qui veulent nous nuire…
Ils créent, les algorithmes avec leurs profilages et leur exploitation des données, des mondes différents qui n’ont plus entre eux de relation – ou très peu… Sauf que… Ces mondes différents parfois, procèdent à des débordements, à des invasions, et que ce sont les mondes hostiles plutôt que les mondes de paix et de concorde, qui débordent, envahissent…
Et là, les algorithmes se font les ingrédients qui rendent le « bouillon dans l’immense marmite » indigeste après être passé sans brûlure dans le tube digestif – tout comme l’olive bien huilée dans le fondement et la colique deux jours après…
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De plus en plus de souvenirs année après année
- Par guy sembic
- Le 28/10/2025
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… Pour autant que la mémoire – l’ensemble des souvenirs qui nous viennent- puisse être comparée à un espace, lorsque quarante ou cinquante ans de notre vie ont passé, les souvenirs, tout ce que nous avons vécu et qui surgit – et resurgit – en tel moment de notre présent, occupe un espace de plus en plus grand…
Mais tout ne surgit jamais en même temps, seulement des séquences, comme des passages d’un très long film de cinéma…
Pourquoi cette séquence là à tel moment, tel jour, et surgi pourquoi et comment ?
Il est certain qu’au bout de la dernière heure de notre vie, la plus grande partie de tout ce qui a été vécu, tous ces souvenirs qui n’ont ni surgi ni resurgi, depuis déjà peut-être plusieurs années, tout cela n’est pas présent à l’heure du bout, et qu’ainsi nous partons sans avoir « revu » tel ou tel visage qui a pourtant tant compté durant une partie de notre vie, voire même que l’on pourrait voir encore parce qu’il est celui d’une personne vivante mais dont l’image de ce visage ne nous vient pas…
Imaginons notre planète, la Terre, un être vivant âgé de 4,5 milliards d’années…
Il vient à la Terre telle qu’elle est aujourd’hui en son présent, le souvenir de son Hadéen, de son Archéen…
Avec sa mémoire contenant tout ce que fut chaque être vivant qu’elle a connu depuis l’apparition de la vie, dont elle se souvient ; et depuis sept millions d’années, le souvenir qu’elle a de chaque australopithèque, de chaque Erectus, de chaque Néandertalien de chaque Sapiens… Des milliards de visages de toutes les espèces humaines qui se sont succédées, aujourd’hui tous disparus, des milliards d’histoires vécues par chaque être vivant, auxquels vont s’ajouter dans cent ans les huit milliards de visages et d’histoires des humains aujourd’hui âgés de 0 à 100/110 ans ; ainsi que les vies de milliards et de milliards de mouches, de hannetons, de cochons, de poulets, d’oiseaux, de poissons, de vers de terre, de cloportes…
Imaginons le cosmos, être vivant âgé de 13,7 milliards d’années, avec tous ses souvenirs…
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Ascenseur pour un autre cosmos
- Par guy sembic
- Le 27/10/2025
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… Dans des sortes d’écharpes cosmiques antifilées, ondulantes et déchirées se rejoignant entre elles en se nouant en des nœuds indéfectibles, se déplacent des nefs structurées comme ces cathédrales d’il y a 1 million d’années de l’ancienne Europe…
Lorsque les écharpes se dressent longitudinalement à l’équateur cosmique – pour autant que le cosmos puisse être une sphère géante ( mais la surface de la sphère ne cesse de s’éloigner sans jamais s’effacer)- les nefs cathédrales se font ascenseurs se mouvant infiniment plus vite que la lumière afin d’accéder aux espaces d’attente constellés de toute part, de sortes de « portails d’accès » faits de filaments tressés serrés si éclairants qu’aucun œil de n’importe quel être vivant ne peut supporter de voir, ces « portails » s’ouvrant sur des zones franches et autorisées que les Extragluques et les Quartzitomites ont délimitées après s’être réunis en conciliabulsymposiums…
Dans ces zones franches et autorisées ne peuvent – en principe – pénétrer et s’y mouvoir le long de longues galeries extatiques, les Hurlumunites, les Gahouchodotes, les Krèveladalingues ni non plus les Grand’Mules aurifépierrés, les Kultéïsés et les Ultragloutobrouteurs… « En principe »…
Dans les ascenseurs se sont faufilés parmi les postulants à l’Autorisation Concédée, des évadés de la planète Bêta II Soustème du Cygne Blanc de la Galaxie XL VEGA 123 , bien décidés ces évadés, à perturber le Principe… (Ils ont en effet conçu le projet de s’infiltrer dans les zones franches et autorisées afin d’empêcher le Principe de s’auto ou de se pluri perdurer sans pour autant planter des réverbères néoluminiques le long des galeries extatiques)…
Sans terres, sans luminescences, sans parsécus, sans rien d’eux de reconnu notamment leurs plus remarquables et authentiques tabloïds, et de toutes leurs émotions revisitées ; les Évadés de Bêta II avaient dans leurs valises-serviettes à antenne tous les plans d’une reformulation, d’une ré-organisation, d’un nouvel agencement, des Galeries Extatiques…
Mais au lieu de ces portails s’ouvrant sur les zones franches et autorisées, en poursuivant leur ascension – ou leur descension- dans la longitudinalité vers la surface de la bulle-cosmos ne cessant de s’éloigner sans jamais s’effacer, le temps perçu ne pouvant plus être défini ou mesuré en durée…
Ils rencontrèrent comme émergeant d’un extérieur infini à la bulle-cosmos, une sorte de mangrove impénétrable faite de lianes-ronces…
Cette « mangrove » annonçait-elle le rivage d’un autre cosmos ?
NOTE : le problème c’est que dans les ascenseurs qui avaient raté les portails, atteint la « mangrove »… Il n’y avait pas QUE des évadés de Bêta II…
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Pour commencer à comprendre de quoi sont faits les êtres et les choses
- Par guy sembic
- Le 26/10/2025
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… Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, les quarks et les gluons sont les particules élémentaires, de base et fondamentales qui ne peuvent être décomposées en éléments plus petits…
À partir de la molécule et en allant vers plus grand il y a d’une part tout ce qui procède d’un contexte biologique (lié à la vie et au vivant), et tout ce qui procède d’un contexte non biologique (non lié à la vie et au vivant) d’autre part… Par exemple les minéraux dans le non vivant…
Encore que se pose la question que l’on peut ainsi formuler : « qu’est-ce que le vivant, qu’est-ce que le non vivant » … Et il y a aussi la question de l’énergie, du mouvement, de la densité, du poids, de la masse, de l’apparence, de la réalité de ce qui anime, de ce qui fait interagir entre eux les choses et les êtres…
Si l’on peut percevoir la différence qu’il y a entre l’animé et le non animé, il n’en est pas tout à fait de même entre le vivant et le non vivant…
Donc à partir de la molécule et dans le contexte biologique (celui des êtres vivants de toutes espèces, familles et genres et celui des végétaux)
-L’organite : structure composée des éléments constitutifs de la cellule dont le noyau, la membrane…
-La cellule : unité de base de tout ce qui vit…
-Le tissu : un ensemble de cellules similaires…
-L’organe : une structure composée de plusieurs tissus…
-Le système : groupe d’organes travaillant ensemble…
-L’organisme : un être vivant complet…
Et à partir de la molécule mais dans le contexte non biologique :
-Le complexe moléculaire : un assemblage de plusieurs molécules…
-Ce qui est solide ou cristalin : une structure ordonnée, complexe, diverse, de molécules ou d’atomes (en gros tout ce qui est du monde minéral)…
… Toujours à partir de la molécule mais commun au vivant et au non vivant l’on trouve :
La macromolécule : composée de protéïnes et de polymères entre autres… (surtout de polymères parce que les protéïnes sont plutôt parties intégrantes de structures issues du vivant animaux et végétaux)…
Un polymère étant constitué d’unités de la macromolécule liées entre elles : par exemple la cellulose pour les végétaux, mais aussi l’ADN pour les êtres vivants…
Il y a 3 sortes de polymères :
Les naturels appartenant au règne du végétal et de l’animal, les artificiels et les synthétiques créés ces deux derniers, par l’Homme.
Il faut également distinguer les trois états de la matière que sont le liquide (par exemple l’eau), le gazeux (par exemple l’air) et le solide (les différents corps et matières)…
Et restent encore les propriétés de la matière : capacité à produire de l’énergie, à interagir dans un environnement donné entre choses et êtres, le poids, la masse, la densité, la couleur, l’aspect, la sensation au toucher (chaleur, froid)…
… Enfin il faut évoquer la lumière – ou la clarté diffusée et ambiante dans un environnement donné – qui est une forme d’énergie se manifestant par du rayonnement électromagnétique constitué de photons, particules sans masse et sans charge électrique se déplaçant à 299792 mètres par seconde, dans le vide cosmique faut-il préciser… (parce que dans l’eau ou dans le verre par exemple ou dans une matière d’origine planétaire de n’importe quel monde existant – planète, astéroïde etc. … (matière traversable ou susceptible de transporter de la lumière), la vitesse de la lumière est différente – plus ou moins nettement inférieure à 299792 mètres par seconde).
Le photon est une particule différente de toutes les autres particules en ce sens qu’il se comporte à la fois comme une onde et comme une autre particule. Il n’a ni masse ni charge électrique, ne se décompose pas et ne subit aucune réaction chimique lorsqu’il est exposé à d’autres substances… Néanmoins il peut interagir au contact des électrons d’un atome en transférant son énergie aux électrons…
Il existerait autrement que dans le vide cosmique mais comme « intercalé » en sortes de « bandes passantes » une matière encore inconnue (appelée ou définie « anti matière »), d’une composition totalement différente que celle de toutes les matières existantes connues et définies – sur une planète ou dans l’espace cosmique – et à l’intérieur de laquelle la lumière se déplacerait bien plus vite que de 299792 mètres par seconde – pour ainsi dire quasi illimitée… ( Théorie d’un physicien Russe Pavel Cherenkov Prix Nobel de Physique en 1958, qui a montré que la lumière ne se déplaçait pas à la même vitesse par exemple dans l’eau )…
(Anti matière : autre forme de matière qui, dans l’état actuel des connaissances scientifiques, se manifesterait comme un miroir réfléchissant – en « image inversée »- des particules ayant des charges opposées aux charges des particules sans le miroir réfléchissant)…
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Peuples, nations et territoires Amérindiens, d'avant le 16 ème siècle Chrétien
- Par guy sembic
- Le 25/10/2025
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… Au « Valhala » de chacun de ces peuples en Amérique du Nord et ailleurs dans le monde, y-avait-il comme au « Valhala » des peuples d’aujourd’hui, autant de pétances empuantissantes ?
Autant de fesses emplumées s’écartant afin de donner davantage d’allant et d’espace-sillage aux flatuances émises, lèvres anales trompettant vibrant longuement ?
Il n’y avait avant les bâtons à feu et avant les grands navires des conquérants venus d’Europe… Tout comme du temps des tambours de brousse, des griots et des amulettes en Afrique…
Au « Valhala » des peuples qui n’avaient pas encore connu aucun grand conquérant venu d’au delà des mers ou de par delà les forêts du milieu de l’Afrique, il devait y avoir ce que la connaissance du monde de ces peuples, faite de savoirs acquis et transmis de bouche à oreille depuis des millénaires, avait comme projeté, par le récit imagé, dans ce « Valhala » qui n’a plus rien à voir avec celui des peuples du 21ème siècle, tout empuanti à vrai dire des mêmes pétances que le quotidien de vie des « existants préoccupés de s’exister »… Car « ne nous y trompons pas » : au « Valhala » du 21ème siècle, on y retrouve toutes ces fesses emplumées, toutes ces têtes couronnées, toutes ces flatuances odorantes, toutes ces barrières séparatrices, avec des laveurs de WC partout… Qui furent la réalité de la vie au quotidien : ce « Valhala avant le Valhala » où tout le monde veut aller en pensant qu’il ne sera plus laveur de WC , qu’il aura des plumes aux fesses et qu’il « loufera » essence de lavande…
Mais « pied-au-culté » qu’il fut de son vivant, ou passé la paluche dans le dos qu’il a été, il entrera au « Valhala » par des salles d’attente avant d’accéder aux guichets technologiques où il lui faudra remplir d’interminables formulaires alors même qu’il est déjà profilé depuis sa toute petite enfance…
NOTE : « Les conquérants venus d’au delà des mers sur de grands navires et avec des bâtons à feu… Mais les conquérants tout autant avec leurs chefs de guerres, leurs cavaliers et leurs grand’tentes précédant leurs palais, venus de par delà les forêts et les savanes Africaines » …
Les conquérants qui ont ré-inventé à leur manière le Valhala… Déjà en le pré-existant tout marchandisé de joaillerie de pacotille, de jolies plumes au cul, de jolis bibis et de boîtes à images…
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Intelligence, connaissance, obscurantismes
- Par guy sembic
- Le 24/10/2025
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… Pourquoi « guilli-guilli » à un bébé ? Pourquoi se mettre à quatre pattes courbé tête penchée pour causer à un très jeune enfant ?
Et « partant de là » - du « guilli-guilli » au bébé, de « causer applati courbé tête penchée à un très jeune enfant » …
Lorsque l’on parle d’écoute de l’Autre, du respect de l’Autre, de la considération de l’Autre, de « dialogue apaisé constructif pas tapé du pied par terre », d’échange, de communication dans la sérénité sans repli sur ses positions ses croyances ses convictions et donc sans blocage sans déni de ce qu’exprime l’Autre… Pourquoi lorsqu’il est question de tout cela, ce serait à l’intelligence à la connaissance à la vérité et réalité des choses, de s’abaisser – donc de « se mettre à quatre pattes »- en face de la brutalité, de l’obscurantisme et des croyances empiriques faisant obstacle à la science, au simple « bon sens naturel des choses » ?
Ce n’est pas à l’intelligence, à la connaissance et au bon sens des choses, de s’abaisser ou de « se mettre à niveau »… C’est à la brutalité, à l’obscurantisme, aux croyances empiriques et aux comportements qui découlent de la brutalité, de l’obscurantisme et des croyances empiriques, de plier, de « mordre la poussière », de s’effacer, de « rendre gorge »…
Le prof dans un collège devant les 30 élèves de sa classe qui explique la préhistoire, l’origine de la Terre, qui voit se lever un élève dire « m’sieur c’est Dieu qu’a créé l’monde » d’une manière aussi péremptoire que brutale ; comment doit-il régir, quelle réponse doit-il donner, ce prof, à cet élève ?
Nous sommes entrés en ces années vingt du 21ème siècle, dans un monde de relation, de communication, d’échange, de relais et de partage d’informations reçues, de comportements et d’habitudes qui en découlent… où s’imposent et se propagent majoritairement la brutalité, l’obscurantisme, les croyances empiriques, les communautarismes exacerbés, la violence, le déni, l’absence de « bon sens des choses », le « tapé du pied par terre » dans la fureur… Et dans ce monde là tel qu’il est devenu, tel qu’il se crispe dans sa brutalité et dans ses obscurantismes ; les résistances sont muselées, sont écrasées par l’indifférence, sont repoussées, rendues invisibles…
D’autant plus qu’un « crépuscule numérique » où l’Intelligence Artificielle bouleverse notre rapport à la vérité, s’étend sur le monde en faisant disparaître la frontière entre le réel et le virtuel, en falsifiant, dénaturant, orientant les images, les vidéos, les documents à volonté et dans le dessein conçu et organisé planifié formaté par les « maîtres du monde » que sont les dominants, les influençeurs, de façonner la société, d’éliminer les résistances, de réduire les humains – des générations présentes et à venir – à des « humanuscules » (autant dire des robots »)…
Et dans ce « dessein », les dominants distribuent (en fait vendent à prix toujours plus compétifs au plus grand nombre possible de « moutards » que nous sommes) des milliers de hochets ou de « joujoux » tous plus imbéciles et plus vivement colorés les uns que les autres… Et les « guilli-guilli » se font de plus en plus chatouilleurs en profondeur…
Et… Que dire – entre autres « nourritures » - de ces énormes seaux de pop corn vendus à la boutique des Ciné Palaces ?