Articles de yugcib
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Pourquoi dit-on que le temps passe si vite ?
- Par guy sembic
- Le 08/08/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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.. L'on entend dire souvent que plus l'on avance en âge, l'on trouve que le temps passe vite...
A vrai dire le temps passe déjà tout aussi vite ou presque lorsque les gens sont plus jeunes, et cela depuis la fin de l'enfance, depuis la fin de l"adolescence, depuis "l'entrée dans la vie active"...
Cette impression que le temps passe vite, je crois qu'elle vient du fait que nous ne prenons pas en nous, que nous ne ressentons pas, la dimension et la densité de l'instant présent, du moment vécu... Sans cesse préoccupé que nous sommes de "nous projeter en avant", dans le moment d'après, dans ce que nous avons à faire ou nous voulons faire, dans le jour du lendemain, dans un temps ultérieur avec un ou des projets (projets de toute nature)...
Ainsi en nous pojetant en avant, même dans un en avant tout proche, celui de l'heure suivante, du jour de demain... Perdons nous de vue, de ressenti, le moment ou l'instant que nous vivons qui déjà "s"enfonce dans le temps" (et ce qui peut sembler paradoxal, nous paraît "trop long" voire parfois "ennuyeux" à vivre)...
Une fois perdu en partie ou quasi totalement, en nous, cette dimension et cette densité de l'instant vécu, dès lors même que l'on s'en rend compte et que l'on aimerait bien retrouver au moins en partie... Il s'avère très difficile, cela demande un effort considérable, de la retrouver cette dimension et densité de l'instant présent...
Il me paraît certain que "le temps passe moins vite" lorsque l'on conserve en soi la capacité de ressentir, de percevoir, de vivre, de toucher, de voir, de sentir, d'entendre, d'appréhender... Dans la mesure même, dans la dimension et dans la densité qu'il y a dans le moment vécu, l'instant présent... Sans avoir la moindre préoccupation, le moindre souci du moment à venir, et donc, de ce que pouvons avoir envie de faire ou de prévoir...
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Le bon sens des choses et des êtres...
- Par guy sembic
- Le 06/08/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Ce qui manque à la plupart des gens de ce monde, des gens du "commun" tout comme peut-être aussi des gens dont on dit qu'ils sont "hors du commun"... C'est le "bon sens", le sens naturel, authentique et intemporel des choses, des êtres, que l'on peut avoir en soi...
Le "bon sens" s'acquiert davantage par le toucher, par le voir, par l'entendre, par le sentir et cela dans toutes les nuances... Que par le raisonnement, la pensée, l'idée ou la logique que l'on se fait tout à fait personnellement, des choses, des êtres...
En ce sens, Pierre Auguste Renoir le peintre, né en 1841 et mort en 1919, fut, bien plus que l'ensemble de ses contemporains, hommes et femmes du commun comme du "hors commun" y compris les génies, les savants, les littérateurs, les grands penseurs de son temps, un être qui avait du "bon sens", un "bon sens " inné, aigu, lucide, de toutes choses...
Souvent ce sont les gens simples, de la campagne, qui ont ce "bon sens" des choses et des êtres, un "bon sens" qui leur vient tout naturellement de ce qu'ils observent autour d'eux, qu'ils regardent, entendent, sentent, touchent de leurs doigts... et qui leur donne ce "savoir", cet entendement, cette compréhension, que les intellectuels avec leurs connaissances, leur raisonnement, leur "vision du monde", leur langage, leur pensée, et tous les livres qu'ils ont lu, tout ce qu'ils ont appris à l'école puis au collège puis au lycée puis encore à l'université... N'ont pas ou ont perdu en partie...
Le "bon sens" en effet, ne s'apprend pas à l'école, ne s'apprend pas comme on apprend la géométrie, la philosophie, l'astronomie, le calcul, l'économie... Il n'est pas non plus selon l'idée de Rousseau, le fait que les hommes naîtraient en sachant tout, comme s'ils avaient en eux dès la naissance et même avant en tant que foetus, le "germe" du savoir qui va peu à peu se développer au fil de l'expérience de la vie dans tel environnement familial et social... Car nous naissons bel et bien en ne sachant rien...
En ce sens, soit dit en passant, nous sommes, nous les Sapiens, différents des Néandertaliens qui disparurent il y a trente mille ans et qui avaient, eux, à l'arrière de leur cerveau, une "zone d'acquis" (en revanche les Néandertaliens n'avaient pas comme nous les Sapiens, dans le lobe frontal du cerveau, suffisamment développée, cette "zone siège de la capacité d'adaptation, de la créativité et de l'invention" si déterminante pour l'évolution et la perpétuation de l'espèce humaine (homo Sapiens Sapiens)...
Certes, handicapé -si l'on peut dire- par cette absence d'acquis générationnel venu du fond des âges qui est le propre de bien des espèces vivantes en particulier des néandertaliens qui vécurent pendant 250 000 ans ; Homo Sapiens en naissant, puis dans les toutes premières années de sa vie, devait "tout apprendre" mais il avait en revanche cette capacité à s'adapter, à entreprendre, à découvrir, à créer, imaginer, que Néandertal n'avait qu'en partie...
... Voici quelques réflexions relevées par Jean Renoir au sujet de son père Pierre Auguste Renoir, dans le livre qu'il a écrit "Pierre Auguste Renoir, mon père" :
"La démocratie a supprimé les titres de noblesse pour les remplacer par des distinctions tout aussi puériles"
"Moi, du génie? Quelle blague! Je ne prends pas de drogues, n'ai jamais eu la syphilis et ne suis pas pédéraste! Alors?..."
"Il faut une sacré dose de vanité pour croire que ce qui sort de notre seul cerveau vaut mieux que ce que nous voyons autour de nous. Avec l'imagination on ne va pas loin tandis que le monde est si vaste. On peut marcher toute une vie et l'on n'en voit pas la fin."
"Un bouchon : il faut se laisser aller dans la vie comme un bouchon dans le courant d'un ruisseau."
"Ce qui se passe dans mon crâne ne m'intéresse pas. Je veux toucher...au moins voir...!"
"On savait à la fois lâcher un pet en société et accorder les participes. Aujourd'hui, les Français ne pètent plus mais parlent comme des illettrés prétentieux."
"Tu suis le courant... ceux qui veulent le remonter sont des fous ou des orgueilleux, ou pire, des destructeurs. De temps en temps tu donnes un coup de barre à gauche ou à droite, mais toujours dans le sens du courant."
"Les choses sont ce qu'elles sont. L'analyse du sang ne m'aide pas à donner avec mon pinceau l'idée de la circulation."
"C'est très gentil la découverte par Newton de la loi de la chute des corps. Mais ça n'empêche pas que la découverte par une maman de la façon de tenir un bébé existe aussi."
... De ces réflexions là, de Pierre Auguste Renoir, il y en a presque à chaque page du livre, et le livre en collection "poche" a 507 pages...
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Quelques personnages dont je me souviens, du temps où je travaillais au Tri Postal du PLM à Paris
- Par guy sembic
- Le 04/08/2017
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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... Quelques personnages dont je me souviens, du temps où je travaillais au centre de tri postal du PLM à Paris, de 1967 à 1976...
Si mes connaissances sont exactes, c'est en 1923 que les PTT (Postes Télégraphe Téléphone) ont loué (un bail de 50 ans) à la SNCF, les locaux nécessaires à l'exercice du tri postal. Ce bail ayant expiré en 1973 il fut renouvelé juqu'au moment de la fermeture définitive en 1996...
Le PLM fut en fait le dernier centre de tri postal parisien à fermer en 1996, tous les autres ayant cessé leur activité quelques années auparavant...
http://yugcib.forumactif.org/t518-quelques-personnages-dont-je-me-souviens
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La pensée commune en matière de culture...
- Par guy sembic
- Le 27/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La culture qui fait réfléchir, qui permet de prendre du recul, d'avoir des ancrages et suscite en la développant, une critique lucide et nuancée... Cette culture là, dis-je, n'est en aucune façon celle par exemple, de la corrida, des fêtes et des festivals et des spectacles de musique qui foisonnent durant la saison estivale en France, toutes manifestations qui dans l'ensemble, en dépit de ce qu'elles peuvent apporter à un public diversifié, parfois "averti" et dans une certaine mesure "cultivé" (ou sensibilisé), n'en demeure pas moins (cette culture) assujettie, conditionnée, formatée dans une société de consommation loisirs culture ressemblant davantage à un marché ; et "mise à la mode" et dont la finalité n'est autre que celle, principalement, des "retombées économiques" attendues par les pouvoirs publics, les lobbies du loisir et du spectacle...
Et même les "petits festivals" et les manifestations culturelles locales en matière de spectacles, se "coulent dans le moule" (plus ou moins) dans la perspective de ces "retombées économiques" où le tourisme joue un rôle déterminant en des lieux de vacances privilégiés par des dizaines de milliers de gens, de la région, de France, et de pays étrangers ; faisant travailler "plein pot" les restaurateurs, les hôteliers, les boutiquiers, les cafés... sans compter les taxes perçues pour le stationnement des véhicules, les locations de salles...
Pour tout cela, dans cette "finalité" il faut forcément une culture à la portée du plus grand nombre, une culture qui puisse se fondre dans la diversité des sensibilités, répondre à des attentes particulières, lesquelles attentes sont supposées réelles et être "dans l'esprit du temps" ...
... Je ne pense pas que ce soit "cela", la culture ! (c'est à dire un monde qui tourne comme un manège dont les chevaux de bois ont été remplacés par des nacelles volantes, un monde qui jette des clowns et des comédiens et des musiciens dans la rue, davantage pour "faire tourner le monde" en amusant et en émotionnant les gens, que pour contribuer à ce que le monde change ...
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La complexité de l' Œuvre...
- Par guy sembic
- Le 26/07/2017
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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"Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut de l'obscurité"
[ Arthur Schopenhauer ]
... Mais si les religions pouvaient disparaître – un jour viendra je pense, où elles finiront par disparaître en tant que telle ou telle de ces religions – et que seule et universelle demeurera la croyance et même la foi en un Dieu créateur... Ou encore la croyance en une intelligence, en une force, en une énergie, en une mécanique de la vie (en somme en "quelque chose qui ressemble à Dieu")... Alors la croyance, et plus fort encore que la croyance, la foi... pour briller, n'auront plus besoin de l'obscurité mais au contraire, de la lumière, pour autant que la lumière se révèlera supportable aux yeux à mesure qu'elle éclairera davantage...
Car la croyance en un Dieu créateur, déjà même du temps d'aujourd'hui des religions, est compatible avec la science, avec la connaissance...
La complexité de l' Œuvre dans sa conception, dans son développement, dans son évolution, dans ses manifestations, dans sa diversité, dans sa "programmation", dans son "destin"... La complexité de l' Œuvre a sans doute nécessité une explication par le Livre, par l'Ecriture ou par la Parole, qui puisse être accessible à l'Humain...
L'athéisme lorsqu'il n'est pas lui aussi une religion, reconnaît la complexité de l' Œuvre, reconnaît tout le questionnement qui demeure encore au delà de chaque avancée de la science, au delà de chaque avancée dans la connaissance...
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La dématérialisation d'un objet, d'un être vivant...
- Par guy sembic
- Le 25/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Il était impensable en 1950 et même encore jusque vers 1980/1990, d'envisager que l'on pourrait un jour "dématérialiser" en un fichier informatique de l'image (une photo), une séquence filmée (un film familial réalisé avec une caméra telle qu'il en existait dans les années 1960/1970)...
Il n'y avait alors d'autre possibilité de transmission, d'exposition, d'envoi à un destinataire, que celle par exemple de mettre des photos dans des albums à couverture et pages cartonnées, d'envoyer la photo dans une lettre, ou encore de visionner à l'aide d'un appareil de diapositives et d'un projecteur sur un écran, les photos de tel été, de tel événement familial, le film en bobine dont il fallait joindre les morceaux en vue de sa projection...
Ce qui était impensable en 1950 ou même encore en 1980, est devenu possible, réalisable, grâce à la numérisation, un procédé qui consiste en gros à décomposer l'image fixe ou animée en un ensemble de petits points ou éléments lumineux appelés "pixels", lequel "ensemble de points" (de milliers de points) apparaît en image fixe ou animée en un fichier joint dans un "courriel" (messagerie électronique, internet, réseaux sociaux)...
En somme la numérisation c'est une sorte de "dématérialisation" de l'image réelle... Et "dématérialisation" cela fait penser à "téléportation" : l'"objet image" (ou séquence filmée) une fois "dématérialisé", en quelque sorte se "rematérialise" ailleurs (ailleurs c'est à dire là où l'on souhaite qu'il se rende et qui peut être vu)...
... Nous en sommes aujourd'hui au stade technologique de l'impression en trois dimensions, c'est à dire que des imprimantes sont aujourd'hui capables de reproduire un objet physique (mais pas cependant dans sa matière et composants d'origine)...
Et quand je dis "matière et composants d'origine" je pense à ce qui est encore "impensable" aujourd'hui -mais à mon avis ce sera un jour réalisable- c'est à dire à la "dématérialisation" d'un objet physique, d'un objet animé ... et même d'un être vivant, par un procédé qui "ressemblera" à la numérisation ( sauf qu'au lieu de "pixels" ça sera "d'autres sortes de points ou éléments")...
C'est alors que sera devenu réalisable la "téléportation" d'un objet, d'un être vivant, de tout ce qui est composé d'éléments de matière...
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Voltaire se retourne dans sa tombe en voyant ce qu'on fait de la tolérance...
- Par guy sembic
- Le 23/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Si au nom de la tolérance on tolère n'importe quoi ( n'importe quoi étant en gros tout ce qui contrevient à l'ordre naturel et intemporel des choses et au principe tout aussi naturel et intemporel de la relation entre les êtres vivants, en pervertissant, en dénaturant cet ordre des choses et de la relation )... Alors c'est qu'on n' a rien compris à la tolérance, et que l'on fait se retourner Voltaire dans sa tombe...
Tolérer n'importe quoi c'est contribuer à péréniser et à aggraver l'intolérance, plus que persister dans l'intolérance telle que Voltaire la dénonçait...
Tout ce qui suscite et justifie une "intolérance de combat" contre ce qui dénature et pervertit le sens authentique et immuable des choses, le sens tout aussi authentique et immuable de la relation, de toute relation entre les êtres vivants ; est une nécessité autant qu'un devoir...
C'est exactement, pour la tolérance, la même problématique que pour la paix, la paix à laquelle tant d'entre nous, humains, aspirent : la paix à n'importe quel prix à payer, en particulier le prix de la soumission/acceptation/démission ; ne peut qu'être la cause de la guerre qui va nous être faite. Ainsi la paix à laquelle nous aspirons, ne peut-elle se construire que par une intolérance combattante de tout ce qui s'avère lourd à payer si l'on l'accepte...
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Lorsque disparaît un Personnage...
- Par guy sembic
- Le 22/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La mort de Claude Rich le comédien ayant joué dans une cinquantaine de pièces de théâtre et dans 80 films, à l'âge de 88 ans, survenue le jeudi 20 juillet 2017 ; m'inspire la réflexion suivante :
Lorsque, tel un coup d'orage ou de bourrasque auquel on ne s'attend pas parce que le ciel tout chargé de nuées qu'il est nous voit encore le sarcloir à la main dans notre jardin, ou que retentit la sonnerie du téléphone au moment du déjeuner... Le poste de radio ou la télévision en marche, ou la première page du journal nous annonce la disparition de quelque grand personnage, artiste, écrivain bien connu... Au moment même où tombe l'information, nous sommes en général toujours surpris dans le feu d'une activité quotidienne, par exemple en essuyant une casserole, ou le pantalon au bas des chevilles assis sur la cuvette des WC, en pleine discussion familiale sur tel ou tel sujet, en train de rédiger un message sur un forum d'internet ou sur Facebook, Twitter ; ou dans notre jardin à tailler un rosier, ou encore en débouchant un lavabo...
Ainsi sommes nous saisis, l'outil, la serviette, le crayon à la main, ou devant ce qu'affiche l'écran de notre ordinateur et qui retient notre attention... C'est toujours ou presque, comme cela que ça se passe, chaque fois que claque tel un coup d'orage ou de vent, l'annonce de la mort d'un Personnage... Et c'est à peine si, saisis que nous le sommes, nous réalisons, nous recevons la nouvelle, telle une mouche inopportune venue se poser sur le bord de notre assiette...
Faut-il alors, dans le feu de notre action, tout laisser choir, demeurer interdit, debout et le regard arrêté et l'oreille déconnectée en face de tout ce qui nous entoure ... ou bien poursuivre jusqu'au bout ce que nous faisions, ou du moins s'apprêter à interrompre notre action ou à y surseoir?
En somme, la mort serait "un événement indécent" (ce n'est point qu'elle "serait", en fait -et de fait- elle l'EST, un événement "indécent"... Parce qu'elle nous dérange en ce sens que le temps du dérangement précède le temps du regret, du chagrin, du ressenti, de l'émotion, du commentaire, de tout ce qui nous vient -ou nous va venir- à l'esprit, au sujet de ce Personnage dont on vient d'apprendre la disparition...
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Un trou de 8 milliards d'euros mais 40 milliards de dividendes aux actionnaires!
- Par guy sembic
- Le 21/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... La Cour des Comptes faisait état dernièrement d'un "trou" de 8 milliards d'euros, ce qui portait à 3,2% au lieu des 2,8% espérés (ou proches de 3%) l'excédent déficitaire autorisé par l'Europe de Bruxelles ; la France étant de ce fait le pays de l'Union Européenne, le moins "respectueux" de la règle budgétaire assignée...
Mais la France est aussi le pays de l'Europe qui verse le plus de dividendes aux actionnaires, et cela depuis trois ans, occupant la première place du podium avec 35, 4 milliards d'euros de dividendes versés durant le seul 2ème trimestre 2016 !
À titre de comparaison, pour prendre pour référence le 2ème trimestre 2016 par rapport au 2ème trimestre 2015, la progression des dividendes a été en Amérique du Nord (USA et Canada) de 4,3% ; en Europe hors Royaume Uni et France de 4,1% ; en Asie et Pacifique de 3,7% ; sur l'ensemble du monde tous pays confondus, de 1,2%... MAIS LA FRANCE AU 2ème TRIMESTRE 2016 A VERSE AUX ACTIONNAIRES 11,2% de plus qu'au 2ème trimestre 2015...
Si "je comprends bien" au regard de ces chiffres, la planète toute entière sur cette question de la répartition des richesses et de la rétribution des actionnaires, serait "dix fois plus morale" si l'on peut dire, que la France !
Bon sang, ces 8 milliards d'euros qu'il faut – dixit Macron et En Marche- "éponger" afin de "rentrer dans les clous" en 2018... QUE NE LES REPREND -ON PAS sur les 35, 4 milliards d'euros versés aux actionnaires ! Ce qui représenterait 22,5% de ces 35,4 milliards!
... Roosevelt en 1932, imposa une taxation confiscatoire de l'ordre de 63 à 91% (en moyenne 80%) de tous les revenus de quelque provenance que ce soit, supérieurs à 200 000 dollars par an de l'époque (1932) soit l'équivalent de nos jours à 770 000 euros par an...
Cette mesure qui est économiquement possible -et souhaitable- demeura en vigueur aux USA, de 1932 jusqu'en 1980. Néanmoins, il ressort de cette période de 1932 à 1980, que les Etats Unis d'Amérique ont été la nation la plus riche du monde avec le plus grand nombre de riches, en dépit d'une telle "taxation confiscatoire" !
... Que les "donneurs de leçon de morale" (les gros comme les moyens comme les petits) en matière d'économie, de "serrage obligé de ceinture", tous plus ou moins convaincus de la "bonne parole", arrêtent de nous "bassiner" avec leurs discours, leurs arguments, leurs exemples sur les "pays qui marchent dans les clous" !
... Pour conclure -soit dit en passant- que représentent ces 850 000 d'euros d'économie à faire sur le budget de l'Armée : tout juste 2 % des 35, 4 milliards d'euros de dividendes sur 1 trimestre !
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Plus que la pression démographique, la pression de l'activité humaine...
- Par guy sembic
- Le 18/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Cent millions d'Européens au début du 16 ème siècle, cinq cents millions au début du 21 ème siècle...
... Au début du 16 ème siècle, cent millions d'Européens représentait pour l'époque une pression démographique d'autant plus importante et problématique, que les moyens de production agricole et industrielle dépendaient d'une technologie, d'un outillage, très rudimentaires... De telle sorte que les besoins alimentaires en particulier, en céréales notamment, ne pouvaient être satisfaits, pour pouvoir nourrir autant de gens...
La pression démographique, de cinq cents millions d'Européens au début du 21 ème siècle, n'a plus (ou beaucoup moins) pour incidence directe, comme au début du 16 ème, une production insuffisante de denrées alimentaires et donc une incidence sur la vie, sur l'existence même de cette population à ce niveau de cinq cents millions de personnes, comme cela était le cas au début du 16 ème avec cent millions d'habitants...
En revanche -ce qui est encore bien plus problématique qu'au début du 16 ème- ce qui a radicalement changé et qui devient de plus en plus inquiétant, c'est la pression de l'activité humaine exercée, bien sûr par sa plus nombreuse population d'une part, mais aussi par la pression de son activité sur la charge potentielle écologique que l'espace européen est capable de supporter, d'autre part.
Autrement dit, la production et le rendement sont largement suffisants pour cinq cents millions de personnes, mais cette production et ce rendement exercent sur l'environnement une pression d'activité humaine devenue trop forte avec une incidence sur la vie et sur l'existence même de la population... Et, il en est de même dans les pays d'Asie, en Afrique, en Amérique du Nord et du Sud, en particulier dans les pays dits "en voie de développement"... D'autant plus que l'industrialisation, que les emplois, que l'activité commerciale, économique de marché, se fait dans et autour de grandes mégapoles dont bon nombre de ces mégapoles dépassent le million d'habitants (jusqu'à 20, 30 millions pour certaines)...
De ce fait, les flux migratoires les plus denses se font quasiment tous vers les régions et vers les pays qui ont déjà une population très dense, ce qui par le passé durant des millénaires était souvent le cas mais demeurait tout de même un mouvement naturel de populations en fonction de certains événements survenant (climatiques ou sociaux)...
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Questionnement littératoque déjanté
- Par guy sembic
- Le 16/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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Les Maures décédés relationnent-ils entre eux dans le grand salon sans murs sans plafond sans sol sans portes et sans fenêtres... et sans armoires... au dessus de Sofia lorsque les anchois au ventre ouvert à coups de serpe déversent de leurs anus de la crème fouettée tout au long des algues dessechées ?
Les cailloux mangent-ils des souris ?
Les éléphants se balancent-ils sur les toiles d'araignée ?
Par la portière avant droite ouverte de ta celtaquatre à vapeur, vois-tu passer des girafes décapitées quand tu verses du thé gris dans le dé fendu dont ton arrière grand mère t'avait donné en cadeau de mariage lorsque ton vieux tonton en knickers découpait le gâteau du repas de noces ?
Si la messe est dite pourquoi les capsules carrées et les bouchons ronds sautent-ils si peu haut et retombent-ils en faisant des pas de crabe sous les portes des WC du quatorzième étage de la tour du Maine ?
Si la série dans son dernier épisode à la tu-es-laid t'as déplu, pourquoi t'as zappé sur le défilé des tambourins et des chaises percées à trois pieds qui ne te seyait guère plus qu'une longue altercation entre députés d'En Marche dans l'hémicycle de l'assemblée nationale au sujet d'une possible islamo compatibilité et d'une tout aussi possible adoption quoiqu' à une très courte majorité, de la GPA ? ... Alors même que juché sur le plus haut tabouret de ton bar à tapas en merisier, tu triturais entre tes doigts une boule de pétanque en caouctchouc en te demandant si tu n'allais pas faire installer au fond de ton jardin, une toilette sèche ?
Et d'ailleurs, ce défi laid que tu te lanças après avoir zappé sur le défilé des tambourins, et qui consistait en une enfilade par la tête de la moitié de ton être dans la poubelle d'un restaurant de crustacés, n'était-il pas aussi réalisable que le saut à l'élastique de 90 mètres que fis pour épater ta copine depuis le parapet du pont de Luc Saint Sauveur une après midi de 14 juillet, en dépit d'une arythmie de 5000 extrasystoles par 24h ?
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En souvenir du 14 juillet 2016 à Nice...
- Par guy sembic
- Le 15/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Les laïcards, les bouffeurs de curés, d'imans, de rabbins... (pour reprendre les termes et le langage de ceux et de celles de nos concitoyens qui "pensent convenable" ) et d'une manière générale les bouffeurs de toutes les autorités religieuses, de tous les clergés, de toutes les sectes et de tous les fanatismes... Dont je fais partie je le déclare... À la différence des extrémistes du Salafisme et des Islamistes djihadistes et des terroristes de toutes sortes, ne tuent pas, n'assassinent pas, ne perpètrent pas d'attentats ; ils combattent avec des mots qui ne sont pas des génocides, ils combattent avec les armes de la démocratie dont la parole et l'écrit, et les images dont ils se servent pour exprimer, et la relation qu'ils ont avec les gens autour d'eux, même une relation difficile... Sont -mais sans nul doute à terme indéterminé- plus efficaces; plus porteurs et plus moteurs que le meurtre, que la violence...
Si nous en sommes encore, en ce premier quart du 21 ème siècle, au "passage obligé" de la violence en réponse à la violence, c'est parce que notre civilisation, celle que l'on défend pour les valeurs auxquelles on croit, n'en demeure pas moins en dépit de ses apparences de société évoluée ; par ses hypocrisies, ses non dits, engagée dans toutes les formes d'une violence légalisée au service des dominants et des possédants... et parfois, de certaines minorités qui indirectement permettent aux dominants de se maintenir en place...
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Les JO à Paris en 2024 ou en 2028...
- Par guy sembic
- Le 14/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Une perspective qui satisfait la maire de Paris Anne Hidalgo, le président de la République, mais aussi et surtout les grands lobbies de la construction, de l'énergie, des grandes marques vêtements/chaussures et équipements sportifs, et de tous les grands équipementiers, les agences de voyage, les géants de l'hôtellerie et de la restauration...
Entre autres de tous ces lobbies : ENGIE, VIVENDI, NIKE, ADIDAS, PUMA, VINCI, BOUYGUES, EIFFAGE, ACCOR...
La part de l'argent public en aide aux profits privés, donc aux intérêts de grandes marques, groupes et lobbies, est considérable et pèsera lourdement sur l'ensemble des contribuables, que ce soit sous la forme d'impôts sur le revenu, d'impôts fonciers, de taxe locative ou de séjour, et sans doute encore plus importante la part de toutes les taxes perçues en TVA et autres contributions...
Tous ces grands groupes que sont VINCI, BOUYGUES, VIVENDI... Comme ils le font partout dans le monde en prévision de mondial du foot ou de manifestations sportives internationales, ont pour objectif en matière d'emploi, un coût salarial le moins élevé possible...
L'ardoise laissée à la population, dans les villes où ont eu lieu ces jeux olympiques, notamment au Brésil et en Russie, est largement supérieure à ce qui résulte, en bienfaits, en terme de développement économique et d'emplois durables, de ces jeux... (Mais une manne, un profit énorme pour les lobbies)...
... Je vous invite à jeter un coup d'œil sur la liste et sur le classement mondial des entreprises leader (groupes et firmes transnationaux) par secteur d'activité économique :
... Voir Wikipédia, classement mondial des entreprises par secteur d'activité ...
... A noter que, pour chaque secteur d'activité, la liste ne fait état, au maximum, que des 10 premiers, parfois de seulement 4 ou 6 pour certains secteurs.
Cependant, vu le nombre (des dizaines, voire des centaines) de ces groupes, lobbies, firmes, entreprises transnationales ; cela représente un poids considérable d'activité humaine exercé sur la capacité de charge écologique pouvant être supportée par la planète...
... Je pense en particulier à ces quantités énormes de sable, de cailloux et de gravier nécessaires à la fabrication du ciment pour l'édification de ces stades gigantesques, de ces bâtiments et infrastructures ; à ces centaines de milliers de tonnes de béton d'une part, et autant de centaines de millions de tonnes de bois, de matériaux en PVC tuyaux conduites etc., à tout ce qui est produit en matières plastique à partir du pétrole, d'autre part... A toute cette quantité de métaux, d'eau utilisée, de l'électricité qu'il faut produire pour l'éclairage, le fonctionnement des machines et des appareillages... A l'exploitation des "métaux rares" dont les gisements sont très localisés et limités en capacité d'extraction (seulement en certaines régions d'Afrique ou d'Asie pour les plus importants), ces "métaux rares" si nécessaires pour nos téléphones portables, i-phone smartphone tablette ordinateur en constante augmentation et besoin en renouvellement...
Tout cela oui, qui, lors des travaux pharaoniques se réalisant sur plusieurs années en prévision d'un mondial du foot, des jeux olympiques et de toutes les grandes manifestations sportives et de spectacles... S'ajoute à ce qui est réalisé, fabriqué au quotidien, à l'année, partout dans le monde, là où il faut du béton, du bois, de l'acier, des ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables, et où il faut utiliser de l'énergie en grande partie encore fossile ou nucléaire...
Il est certain que pour par exemple 66 millions de Français en 2017, il en faut bien plus (de matériaux et d'énergie à utiliser) que jadis au 17 ème siècle du temps de Louis XIV où il y avait 19 millions de Français... quoique les capacités de production étaient forcément limitées par la technologie rudimentaire de l'époque...
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Violences à Hamburg lors du G20...
- Par guy sembic
- Le 13/07/2017
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Quelque vingt mille policiers chargés du maintien de l'ordre, peinaient à Hamburg, à contenir ces débordements de manifestation violente autour de la réunion du G20... le groupe des "vingt pays les plus riches du monde", mais soit dit en passant dans ces 20 pays, l'on y trouve des populations qui vivent au quotidien dans une grande misère, une grande précarité tant au niveau des ressources que de l'hygiène et de la santé... Certes il y a bien une "différence" entre d'un côté deux milliards d'humains extrêmement pauvres dont le revenu par personne n'excède pas 1 euro ou 1 dollar par jour, et d'un autre côté trois milliards et demi d'humains qui eux, sont considérés "moins pauvres" parce que 200 ou 300 euro ou dollars par mois leur permet d'accéder tant soit peu aux biens de consommation... Et c'est cette "différence" qu'invoquent les "riches" (et un peu moins riches voire pauvres un peu enrichis) mais surtout les grands lobbies, les intellectuels et gouvernants affiliés pour "prouver" que le monde d'aujourd'hui a "évolué en mieux" par rapport à ce qu'il était jadis dans les siècles, les époques passées où 90% des populations de partout dans le monde était "très pauvre"...
La question pour moi, n'est pas de savoir ni de dire si j'approuve ou désapprouve ces manifestations d'une si grande violence ("casseurs", groupes d'extrême gauche, anarchistes etc.) ... qui à Seatle, ou à Hamburg, perturbent les G20 et autres grandes réunions, conférences internationales, de groupes économiques, de gouvernements, d'autorités politiques ou culturelles... Non pour moi la question ne se situe pas au niveau de ce qu'il faut ou faudrait en penser en bien, en mal, en pertinence ou en justification dans un sens ou dans un autre... Mais c'est celle, cette question, de me demander si cette société, cette civilisation structurée en strates comme elle est, avec d'un côté une minorité de riches et de privilégiés et d'un autre côte une majorité de pauvres et de "pauvres un peu enrichis" ; si cette société de consommation de masse loisirs produits de toutes sortes, si cette société de déviances culturelles et du paraître... "vaut la peine d'être défendue" ...
Pour être clair en ce qui me concerne, cette civilisation là, je ne la défends pas lorsqu'elle est attaquée dans des valeurs ou des modèles auxquels elle croit, qui sont contraires ou contreviennent à "l'ordre naturel et intemporel fondant la relation entre les êtres vivants et les choses"...