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Centres d'intérêts : Ecriture, littérature

À propos de l'auteur : Guy, dit "yugcib", le pirate vivant dont l'écriture est plus proche du langage du coeur que du langage des intellectuels... Mais cette écriture de pirate a plusieurs registres cependant...

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  • Emprise d'une part, et déclin d'autre part, de la Religion

    … L’incendie de Notre Dame le 15 avril 2019 fut un traumatisme émotionnel pour tous les Français, croyants ou non, et de religions différentes…

    Sans nul doute vu (perçu) comme patrimoine historique et architectural de premier plan par tous les Français, et bien sûr pour les croyants (catholiques notamment) comme le « sanctuaire le plus sacré de la Nation… Avec la Tour Eiffel, Notre Dame représente Paris bien davantage que tout autre édifice ou monument (peut-être peut-on associer le Panthéon et l’Arc de Triomphe?)…

     

    L’emprise de la Religion – en France et de par le monde – se mesure au gigantisme des efforts financiers et de travail de construction réalisés au cours des siècles et des millénaires, pour édifier toutes ces cathédrales, églises : les catholiques et les orthodoxes sont peut-être les plus grands champions en la matière, question argent et travail fournis (pour le travail, c’est, en ce qui concerne les cathédrales, des vies entières et des générations de bâtisseurs qui sont passées sur des dizaines d’années voire même plus d’un siècle)…

     

    Mais, tout à fait paradoxalement, l’on assiste depuis la fin du 20ème siècle Chrétien, à une désaffection croissante en matière de pratique religieuse (surtout pour le catholicisme) en France, en Europe notamment…

    Actuellement 5 à 6 % seulement des Français se rendent à la messe le dimanche, moins d’un Français sur trois se rend à l’église pour Pâques ou Noël… Et si 90 % de Français se marient et s’enterrent à l’Église, il n’en demeure pas moins que ces 90 % de Français, à part les baptêmes de bébés et les première communion de leur enfant, ne se rendent dans des églises que pour les visiter (admirer les vitreux, l’architecture, et sans doute se recueillir dans le silence et dans une méditation personnelle)…

    En 2045 il n’y aura plus en France un seul prêtre (tous remplacés quand ils meurent, les derniers, par des officiants ou « laïcs » servant messe et assurant cérémonies de mariage et d’enterrement)…

    Dans bon nombre de bourgs, villages et même petites villes, les églises sont en piteux état, il n’y a pas d’argent pour les restaurer…

     

    En revanche, si la pratique religieuse en France et en Europe (catholiques et autres chrétiens) est en « perte de vitesse , pour l’Islam ce serait au contraire une accélération de la pratique, de la présence, notamment dans l’espace public, dans les familles de musulmans… Et minarets, mosquées « émaillent » de plus en plus le territoire Français (et pas seulement dans les espaces citadins et urbanisés).

    Tout à fait « significatif » ce constat :

    Les manèges de gosses n’ont souvent plus de cochon en guise de dada, dans les cantines à l’école on évite de servir du porc, chez Mac Donald cherchez un Big Mac ou un Vrap avec du steak de cochon ! (rire)…

     

    L’on assiste aussi, surtout depuis le début du 21ème siècle, à un renforcement assez net, de formes de radicalité dans la religion, tant dans certaines branches et communautés chrétiennes que dans les communautés musulmanes, ce qui nuit à l’ensemble de la société dans ses composantes, exacerbe les conflits et tend à détruire ce « vivre ensemble » prôné par les intellectuels progressistes idéologues, soutenu par des régimes gouvernementaux conciliants… Ce « vivre en ensemble » qui n’est plus que « l’ombre de lui-même », se délite et devient un « enfer de vivre ensemble »…

     

    Et toujours cette « pompe » dans les cérémonies religieuses (en ce sens les Orthodoxes sont les champions suivi de près par les Catholiques, avec leurs évêques, leurs dignitaires aux tiares sertis de pierreries et d’or, leurs vêtements brodés aux vives couleurs, etc. … De « vrais guignols » empourprés coiffés de mitres, tenant de grands sceptres et se livrant à des incantations en levant les bras)… Tout ça me « gave de première » et m’incite à iconoclaster, et quand je vois ça à la Télé, je trépigne de rage ! Surtout quand les Gouvernants « font risette » à cette clique empourprée mitrée en participant aux grandes cérémonies ! À vomir de dégôut toute cette hypocrisie crasse érigée en summum de bienséance, de civilité, bien dans l’ordre du monde !

     

     

  • L'identité numérique : une galère pour l'obtenir !

    … L’identité numérique se réalise avec : impôts.gouv, Ameli.fr Assurance Maladie, Identité numérique de la Poste, MSA, YRIS ou France Identité.

     

    À l’exception de France Identité et de Yris, il faut déjà avoir un compte créé et utilisable (impots gouv, Ameli, la Poste et MSA étant des services publics)…

     

    Ensuite il faut avoir sur son smartphone l’application (Yris, France identité, Identité numérique La Poste…)

    Jusqu’à la prise (scan) de la pièce d’identité (recto, verso), et (comme si ça suffisait pas) agiter en inclinant le recto puis le verso de la carte d’identité, pour enregistrer… C’est pas trop « hard » !

    Déjà cette première étape demande quelques manipulations successives : entre autres créer un code à 6 chiffres (qu’il faut retenir et à cette fin, noter quelque part où on peut le retrouver)…

    Mais là où ça se complique c’est pour la deuxième étape : le scan de ton visage. Il faut vraiment bien cadrer pour que ça capte ! Et que la luminosité soit au top ! Donc un premier cadrage visage de face, puis un deuxième cadrage en inclinant le visage à droite (avec luminosité au top)… Mais c’est pas fini pour autant ! Il faut encore pour finir, de nouveau recadrer ton visage mais cette fois dans un cadre plus restreint (avec la meilleure volonté du monde dans ce cadre restreint, de ton visage n’appararaissent vraiment que les yeux, le nez, la bouche – sans les oreilles et sans le tour du visage)…

    Trois fois sur cinq si ce n’est pas 4 sur 5 ça loupe ! Il te faut recommencer ! Au bout de trois, quatre fois que tu recommences sans succès, tu abandonnes ! (tu y as passé une bonne heure !)…

     

    Une vraie galère !

     

    Quand on pense aux neuf millions de Français qui sont pour certains d’entre eux « illectroniques » et pour d’autres qui ne maîtrisent pas toutes ces procédures complexes ; l’on peut dire que le développement et que la généralisation du numérique internet pour « tout » (bientôt « archi tout ») ne sont pas faits pour faciliter les choses et que, derrière ça, il y a des profits gigantesques qui se font (les nouveaux maîtres du monde du numérique)… Sans compter toutes les sociétés privées qui offrent moyennant souscription abonnement ou facturation services, aux personnes peu habiles, de « faire à leur place » !

     

    Numérisation et tout par internet c’est de la déshumanisation ! Et un clivage de plus en plus évident entre les catégories les plus privéliégiées de la société et les catégories défavorisées et délaissées…

     

     

  • La violence en tant que "passage obligé"

    … Jean Paul Sartre en 1947 écrivait :

     

    « Je reconnais que la violence sous quelque forme qu’elle se manifeste est un échec. Mais c’est un échec inévitable parce que nous sommes dans un univers de violence. Et s’il est vrai que le recours à la violence reste la violence qui risque de la perpétuer, il est vrai aussi que c’est l’unique moyen de la faire cesser ».

     

    … Mais la non-violence est-elle un plus sûr moyen que la violence à faire cesser la violence ?

     

    Si la non violence est une forme de violence, alors oui, peut-être que la non violence peut faire cesser la violence.

     

    La violence n’a encore jamais été expérimentée en tant qu’étape nécéssaire et de durée limitée, ou si elle a été essayée en tant que « passage obligé mais seulement passage », il s’est révélé que le passage s’est inscrit dans la durée (exemple : la plupart de toutes les révolutions ou révoltes dans l’Histoire)…

     

    La violence en tant que « passage obligé » ( ou inévitable) – et de durée limitée – le jour où elle sera effective, marquera un changement de civilisation…

     

    La non violence en tant que seul moyen pour faire cesser la violence ne fera jamais cesser la violence mais de surcroît provoquera et amplifiera la violence, parce que la violence dans son ampleur et dans son développement, et de par toutes ses manifestations d’abjection et de de cruauté, écrasera toujours la non violence qu’elle trouvera en face d’elle… Autrement dit tu ne sauveras jamais ta peau sans le fusil mitrailleur pointé sur celui qui délibérément, veut te détruire… Et avec lequel aucun dialogue n’est possible.

     

    Reste la difficulté – énorme et quasi insurmontable- de ne plus faire du fusil mitrailleur l’ outil indispensable en continuelle utilisation…

     

    Il y a aussi la question – ultra sensible – des « victimes collatérales » selon le « langage officialisé » dans l’ordre du monde…

    Par exemple lors du débarquement des Alliés le 6 juin 1944 sur les côtes de Normandie, comment aurait-on pu éviter que ne fûssent détruites de nombreuses habitations ? Comment aurait-on pu faire débarquer des milliers de soldats sur les plages normandes sans appui d’une puissante artillerie causant de considérables dégâts ? Un bombardement intensif des côtes normandes depuis les navires de guerre ?

     

    Il y a encore la question de la haine…

    La haine qui ne peut être combattue et en soi refusée, que dans la mesure où l’on parvient à un niveau de pensée, de réflexion rendant la haine inutile à être ressentie, et jugée « contre productive »…

     

    La non violence en tant que moyen choisi délibéremment par un (ou une) instigateur déterminé (ou encore par une organisation influente et puissante) peut avoir un résultat réel et positif dans la mesure où elle est soutenue par toute une population ou par une grande partie de cette population…

    Par exemple Martin Luther King, Nelson Mandela, Indira Gandhi, eux, ont réussi mais l’un Nelson Mandela a passé une grande partie de sa vie en prison, les deux autres Martin Luther King et Indira Gandhi ont été assassinés ; l’œuvre de chacun des trois ayant eu un impact limité dans le temps et donc, se révélant impuissante à s’imposer durablement et quasi définitivement…

     

     

  • L'éthique de l'intériorité

    … Il y a – si je puis m’exprimer ainsi et en toute liberté – une éthique de l’intériorité, de la décence, de la mesure, et de ce qui ressemble ou s’apparente à une « rigueur morale » mais une « rigueur morale » qui n’est pas pour autant dictée par la morale en tant que morale, ni par des conventions, des codes, des chartes, des prescriptions contraignantes, des obligations (tout cela dans le sens d’un ordre établi auquel on doit se conformer)…

     

    À cette éthique de l’intériorité, puremement personnelle, propre à l’être que l’on est, se sont substituées les religions, les ordres moraux et(ou) d’idées, qui ont prescrit, légiféré, codifié, obligé, notamment dans la manière de se vêtir…

    Dans le Coran cependant, qui est un livre de religion, il n’y a pas d’obligation pour la femme à se couvrir d’un voile…

    Mais dans le Coran comme dans la Bible, il y a tout de même quelques prescriptions pouvant s’apparenter à des recommandations à se vêtir sans laisser paraître les parties du corps « provocantes » , non seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes…

    Et en ce sens – celui que prescrit un ordre religieux – il se trouve que le fait d’éviter de laisser paraître les parties « provocantes » du corps (féminin ou masculin)… Peut correspondre à une éthique de l’intériorité qui privilégie et en quelque sorte « met en avant » l’être bien plus que le paraître… Ou, plus exactement, associe l’être avec le paraître en faisant de l’être tel qu’il paraît, comme un « visage ou une allure ou un comportement qui serait représentatif de sa personnalité, de son intériorité »…

     

    Une éthique personnelle de l’intériorité de l’être que l’on est, femme ou homme, implique – ou « devrait impliquer » que l’on n’ait nul besoin de ce que peut prescrire une religion ou un ordre moral ou encore un ordre d’idée…

     

    Il est évident que dans le monde où nous vivons, qui est devenu ce qu’il est… Il y a de moins en moins d’éthique de l’intériorité – d’une part – et de plus en plus de radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’idées – d’autre part…

     

    L’éthique de l’intériorité, si elle est exprimée – encore faut-il trouver la manière de l’exprimer - est suspectée, souvent déconsidérée voire stigmatisée…

    C’est « je suis libre, je pense par moi-même, je réfléchis, j’observe, je témoigne, je mesure, je ne fais pas n’importe quoi ; donc je passe pour un intrus, un inassimilable »…

    La radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’idées, radicalité « tambourinée martelée répétée » ; incline à la violence, à l’agressivité, au rejet de l’autre ; elle est devenue une « règle de vie et de relation à l’autre »…

     

    L’éthique de l’intériorité, elle même – et ce n’est point là sa vocation – se radicalise également lorsqu’elle s’exprime dans la violence, dans la même violence que celle des religions…

    C’est  : « je déteste cette manière d’être, de se vêtir, je revendique ma différence, ma sobriété, mon rejet de paraître plus novateur que l’autre… Et j’en fais tout un état » (c’est pas mieux que la radicalité dans les religions et dans les ordres moraux et d’ idées)…

     

    La recherche d’ une indépendance d’esprit et de liberté que rien ne peut assujettir, ni pervertir… C’est peut-être – pour ne pas dire « sans doute » - le plus dur de tous les combats à mener !

     

    Léo Ferré disait que le drapeau noir de l’anarchie était encore et toujours un drapeau…

    Et un drapeau – ou un étendard, ou une bannière – fût-il celui de l’anarchie ou symbolisant la liberté – implique que l’on se rallie, que l’on suive ; et que l’ on revendique son appartenance à un ordre, à une communauté, à une vision du monde et de la société…

    L’indépendance et la liberté d’esprit s’accordent mal avec un signe représentatif qui serait un drapeau, une bannière, un étendard ; s’accorde mal avec quelque ordre que ce soit, de religion, de morale, d’idées, de politique ; elle est une éthique à l’état pur de l’intériorité, dans une aspiration à être transmise – et si possible partagée - (mais pas dans une aspiration à mener, à diriger, à commander, à édicter…

     

     

  • Consommation de viande

    … À celles et ceux – que je respecte et comprends – qui s’abstiennent de manger de la viande…

     

    … Et même pour certains d’entre eux, de manger des produits issus d’animaux (par exemple lait, fromage, œufs)…

     

    … Tous les animaux (mammifères, poissons, oiseaux, insectes – à l’exception cependant, des mouches, des guêpes et frelons, et de quelques indésirables réellement nuisibles et dangereux - ) sont mes amis : par exemple lorsqu’un bousier est dos contre le sol, je le retourne sur ses pattes, lorsqu’un lapin ou une poule est (ça arrive) un animal de compagnie, je ne conçois pas de le manger même si je crevais de faim… Et, une toile d’araignée placée juste sur mon passage, je me baisse pour ne pas la détruire…

     

    Mais… Un petit cochon rôti au tourne broche, un lapin sauté avec des pommes de terre, un poulet « à la mamy », un canard rôti, ou encore une côte de porc, une entrecôte de bœuf… Ça, oui, je « bouffe » !

    Du veau je suis « hésitant » ( entre 9 mois un seul veau que met le temps à une vache de faire, et à peine 3 mois pour faire dix gorets pour une truie, et un mois à une lapine pour faire douze lapereaux « y’a une différence »!)

     

    Une poule « au pot » j’adore…

    Cela dit, un canard par rapport à une poule, c’est vraiment « con » un canard ! Une poule, tu l’appelles, elle réagit au son de ta voix, un canard non…

    Un lapin quand tu le regardes, son œil n’exprime rien ; un chat ou ou chien, oui ça a un regard expressif…

    Une punaise ça s’attrape – de préférence plutôt que de l’écraser – avec du papier sopalin, parce que écrasée « bonjour l’odeur difficilement supportable !

     

    Mais je rigolerais si je voyais (en imagination tout est concevable) un intellectuel à l’âme bizounoursique acculé dans une combe aux hautes parois rocheuses, devant une araignée géante carnivore qui avance ses mandibules broyeuses pour choper l’intellectuel qui, au lieu d’utiliser un pistolet lance flamme, se mettait à doucement causer à l’araignée géante dans l’espoir de l’apprivoiser…

     

     

  • De l'approche de la vie à l'approche de la mort

    … « L’approche de la mort terrifie, mais si le nouveau-né avait conscience de l’approche de la vie, il serait tout aussi terrifié »

    [ Charlie Chaplin ]

     

    … L’approche de la mort terrifie… Et interroge.

    Mais, si nous savons que pour nous, c’est à dire l’être que l’on est avec tout ce que l’on possède – de capacités en soi, de biens matériels ; et avec tout ce que l’on voit, que l’on ressent, que l’on produit, transmet, apprend… Si nous savons que tout ce qui nous concerne s’arrête à notre mort, nous savons aussi que tout ce qui n’est point nous, c’est à dire les autres humains, les choses qui nous entourent, ce qui se dit et se fait, ce qui s’observe, ce qui se produit, se transmet, s’apprend ; que tout cela continue… Tant qu’il y aura des humains, des êtres vivants, en cet endroit de l’univers qui s’appelle La Terre…

    En quelque sorte, ce qui continue qui n’est plus nous, c’est peut-être ça la « vie éternelle » et tant que nous sommes nous-mêmes encore vivants, nous le savons et c’est ce savoir là qui contribue, à mon sens bien davantage que ne le fait la Religion, à nous rendre la mort moins terrifiante… Car ne demeure vraiment terrifiant, que le fait de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir… (C’est en effet, terrifiant, de ne plus pouvoir observer, témoigner, ressentir)…

     

    Mourir, c’est comme être un voyageur sur le quai d’une gare ; un voyageur dont le voyage qu’il fait est le dernier, qui laisse son bagage sur le quai, ce bagage qu’il a porté toute sa vie, et qui monte dans un train dont il ne connaît pas la destination de ce train : dès l’instant où il pose le pied sur la marche d’accès au wagon, il n’a plus conscience de rien…

    Et le bagage demeure sur le quai : il sera pris, peut-être ouvert, peut-être vidé d’une partie de son contenu qui servira ; sans doute aussi, déposé quelque part puis détruit, avec tant d’autres bagages abandonnés sur le quai, n’ayant pas même été ouverts…

     

    Le nouveau-né n’a pas conscience de l’approche de la vie mais il est déjà dans « une vie avant la vie » c’est à dire une vie dans l’environnement intérieur du corps de sa mère et, en quelque sorte relié au monde extérieur à travers sa mère qui lui transmet ce qu’elle voit et ressent et dont l’enfant non encore confronté à la vie au dehors est impacté…

    Et dès l’instant où le nouveau-né vient à la vie au dehors, s’il n’est pas « consciemment terrifié », il manifeste cependant son effroi par le cri qu’il pousse au moment où l’air pour la première fois entre dans ses poumons (Nous ne nous souvenons pas de ce moment, mais il a certainement été douloureux)…

     

    … Au sujet du suicide (mettre soi-même délibérément, fin à ses jours) :

     

    Se résoudre au suicide, c’est en quelque sorte, accepter (ou concevoir) de ne plus ressentir, de ne plus observer, de ne plus témoigner, de ne plus transmettre, communiquer, apprendre…

    Comment une telle acceptation peut-elle être possible ? Comment ce qu’il y a de plus terrifiant – ne plus observer et ne plus témoigner – peut-il être supporté et, avant même de décider de mettre fin à ses jours, envisagé ?

    À la limite – à l’extrême limite - « ne plus ressentir » (la souffrance la plus épouvantable, la plus dure qui soit) ça peut rendre concevable – et jusqu’à être souhaitable – le suicide…. Mais envisager, concevoir de ne plus ni observer, ni témoigner… Ça, c’est – à mon sens- totalement impossible ! (un « pas à franchir » que je n’arrive pas à « intégrer dans mon entendement qu’il puisse être franchi)…

     

     

  • Humour "bon marché" et donc "sans grand génie"

    … C’est Benyamin Netanyaou qui se présente – sans passeport d’entrée dûment visaté – devant les portes de la « Terre Promise » des Elus…

    Le gardien par le judas du portail, examine, perplexe, le visage et la dégaine de l’arrivant Benyamin Netanyaou.

    Surgit en personne le Grand Eloïm qui s’adresse en ces termes à Benyamin Netanyaou :

    « Salut à toi, tu n’a pas ton passeport d’entrée, et c’est pourquoi je te soumets à une épreuve d’une durée indéterminée :

    Tu seras assis sur un pliant au bord d’un étang et nourri d’un yaourt par jour »…

     

     

  • Conditions de vie et de droits

    … Je veux bien croire que les conditions de vie et de salaire, ainsi qu’en matière de droits sociaux et d’ « ascenseur social » des palestiniens et populations arabes vivant en Israël, soient « meilleures » - si l’on veut – que celles de bon nombre d’immigrés dans les pays européens (en général exploités en tant que main d’œuvre « bon marché »)… À condition cependant qu’en Israël les palestiniens en tant que travailleurs et salariés et bénéficiant de droits, ne soient pas des « perturbateurs » ou des « aspirants terroristes »…

    Sans être un « modèle de société équitable » Israël est en effet, de par son régime politique et social – et Républicain - (hors extrême droite, ultra religieux et côté de Benyamin Netanyaou) un état « mieux placé » en matière d’organisation sociale, que bien des états de l’Union Européenne ou des Etats Unis d’Amérique…

    Mais il est vrai aussi que, depuis les attentats du Hamas en Israël du 7 octobre 2023, et dans le contexte actuel de guerre contre le Hamas, les palestiniens et les arabes vivant et travaillant en Israël, ne soient plus les bienvenus et donc en quelque sorte « stigmatisés » et soupçonnés de sympathie ou d’allégeance au Hamas…

    Ce qu’il y a de sûr, de malheureusement sûr – et cela depuis la création de l’état d’Israël en 1948 (et d’ailleurs aussi avant 1948 depuis la fin du 19 ème siècle en Palestine sous mandat Britannique après 1919 et précédemment sous autorité Ottomane jusqu’en 1918), c’est que les populations palestiniennes et arabes dans les colonies implantées dans l’actuelle Cisjordanie et avant 1948 en Palestine sous mandat Britannique, n’étaient pas – et le sont encore moins de nos jours - « bien traitées » par les colons grands propriétaires exploitants et dominateurs…

    C’est « toujours la même histoire » : qu’ils soient Juifs, Musulmans, Chrétiens, quelle que soit leur culture, leur Histoire, d’où qu’ils viennent, Qu’ils soient Noirs ou Blancs ou Jaunes, les grands propriétaires dominants exploitants sont les mêmes partout dans le monde, en matière de traitement des gens qu’ils font travailler pour leur compte et à leur profit ! (L’humanisme, les droits, l’égalité dans la considération, l’« ascenseur social »… Tout ça ils s’y assoient dessus!)…

    Et « il se trouve » que le gouvernement de Benyamin Netanyaou (qu’un Donald Trump applaudirait s’il était élu en novembre 2024) en déployant ses forces armées pour « protéger les colons grands propriétaires dominants exploitants » a dégarni la région d’Israël surtout occupée par une population de gens modestes de travailleurs, région militairement dégarnie et s’étant trouvée exposée à l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023…

    « Il ne faut donc pas chercher bien loin » - que ce soit de nos jours ou par le passé – les causes de toutes les guerres, de tous les conflits, de toutes les révoltes… (Ce qui ne veut pas dire pour autant que les révolutionnaires soient forcément des « enfants de chœur »)…

     

     

  • Attaque contre Israël

    … Sans aucun doute, le consulat d’Iran à Damas devait être le siège opérationnel et décisionnel – et de téléguidage - des forces de combat du Hezbollah et des alliés de l’Iran dans la guerre menée contre Israël…

    Ce qui explique la décision prise en haut lieu par le chef de l’armée israélienne et son état major, de détruire ce lieu stratégique qu’est donc ce consulat Iranien à Damas qui est en quelque sorte une avancée hors frontière de l’Iran, proche d’Israël, et en conséquence une menace effective, bien réelle, pour Israël, puisque de là, sont téléguidées les attaques du Hezbollah.

    Les victimes de ce bombardement du consulat Iranien à Damas sont pour l’essentiel des personnages importants : sept gardiens de la Révolution Iranienne dont deux commandants en effet…

    L’on aurait mal imaginé – en termes de pure stratégie et d’efficacité et au risque de contre productivité – que l’armée Israélienne réalise cette opération de destruction du consulat Iranien, seulement dans un but d’intimidation ou de provocation…

    Il s’agissait bien là d’un acte défensif de la part d’Israël, et que l’on ne peut que difficilement contester (à moins de ne pas prendre le parti d’Israël)…

     

    En ce qui concerne la réponse de l’Iran à cette attaque du consulat à Damas, l’armée Iranienne en haut lieu et en son état major devait bien se douter que les quelque 300 drones et missiles de croisière envoyés sur le territoire Israélien dans la nuit du 13 au 14 avril, seraient interceptés et détruits en grande partie d’entre eux, par la défense israélienne anti aérienne…

    En effet seulement moins de 1 % de ces drones et missiles ont atteint le sol israélien…

    Sans doute les chefs de l’armée iranienne espéraient-ils que 10 % des drones et missiles atteindraient leurs cibles… (Si cela avait été le cas, l’on pouvait parler d’efficacité réelle)…

     

    Dans le cas – fort probable – d’une riposte Israélienne, à l’attaque de l’Iran du 13/14 avril, par des envois de missiles sur le territoire Iranien, visant à détruire des installations militaires… Il est aussi quasi certain que l’Iran dispose d’un système efficace de défense anti aérienne…

     

     

  • Femmes musulmanes sans voile : il y en a !

    … Henda Ayari, une femme musulmane qui a retiré son voile, et qu’ont vilipendé – pour ne pas dire insulté – bon nombre de musulmans « traditionalistes »… Est une femme courageuse…

    Il y a en France – il faut le savoir – une femme Imame, Kahina Bahloul, qui ne porte pas le voile et prend la défense des femmes Iraniennes qui manifestent pour leur liberté au risque de leur vie…

     

    Certaines femmes musulmanes – voilées – d’elles-mêmes revendiquent le port du voile, revendiquent leur statut infériorisé « voulu par Dieu », revendiquent leur soumission aux hommes…

    Elles-mêmes, oui, elles-mêmes…

    Mariées ou non mariées et sans que le mari, le grand frère, le père, « y soit pour quelque chose » !

    Étonnant, sidérant, mais vrai !

     

    Et « l’on prendrait ces femmes revendiquant d’elles-mêmes le port du voile en considération » ?

     

     

  • Le "vilain petit canard"

    … De sa vie durant, il a d’abord été, enfant « dans la lune » en ce sens que, ratant le plus souvent la balle ou le ballon ou le lancer de quelque chose… Parce que son regard se portait dans la direction des nuages… Jamais les meneurs de jeu ne le prenaient dans leur équipe…

     

    Puis adulte, il était un « hurluberlu » parce que la plupart du temps, là où il fallait en présence d’amis, d’invités, de connaissances, faire preuve de pouvoir de décision, de maîtrise, d’observance de convenances (par exemple commencer par servir le vin aux invités à table, montrer qu’on est « l’homme de la maison ») et bien d’autres choses encore qui comptent dans l’esprit des gens en général… Il n’était jamais comme l’on doit être dans le monde…

     

    Un « hurluberlu » parfois jugé bien  sympathique , mais « en perpétuelle déconsidération »…

    L’on voulait bien l’écouter – lorsqu’il se révélait prolixe sur certains sujets, lorsque, travaillé par son imagination quasi sans limite, il vous sortait ses histoires et « brossait » à sa manière ce qu’il observait – des gens, du monde ambiant… Mais « on s’en foutait royalement » en lui laissant croire que ça avait intéressé et qu’on allait lui en redemander…

    Il n’attendait pas, et en « rajoutait »… Ce qui finissait par lasser…

     

    Cette déconsidération, c’est « le lot » des gens dont on dit qu’ils sont « à côté de la plaque » ou des « hurluberlus », et qui n’ont en eux quasiment rien de ce pouvoir de décider et de diriger (qualité » des gens « avertis »)  ; ne sont jamais des « meneurs de jeu »…

    Et s’ils n’ont rien en eux, de ce pouvoir de mener, de diriger, de décider, d’entraîner, de motiver, d’avoir par exemple « mille followers » sur les réseaux sociaux, de faire preuve de la moindre autorité… Ils sont eux-mêmes réfractaires, totalement réfractaires à toute forme d’autorité, désobéissent, contreviennent, dérogent sans cesse – et parfois quand « la moutarde leur monte trop au nez », ils « ruent dans les brancards…

     

    Ils sont, ceux là, celles là, dans les familles les « vilains petits canards »… Le frangin, la frangine, le tonton, le cousin… « Hors du sens commun » que l’on délaisse, que l’on n’invite pas… Ou que l’on fréquente tout de même de temps à autre « pour la forme »…

     

    Il va sans dire que le « vilain petit canard » dans l’intimité – en présence d’un « petit comité  de proches ou d’amis », mais aussi « dans le monde où il paraît lors de quelque activité en commun avec d’autres personnes ; « ne se met jamais en avant », ne fait jamais de « grands discours » en un mot, « reste à l’écart »… Mais ce qui ne l’empêche pas d’observer, de méditer, de se souvenir… Et qui, un beau jour, ressortira en quelque histoire, anecdote qu’il ne manquera pas de produire… À sa manière…

     

    « S’existant » davantage par défi que par inclination à se montrer, il sait qu’il ne sera jamais existé…

    Il sait qu’un jour il s’envolera au loin et que les courants qui font le tour de la Terre ne seront pas porteurs du vol qui de son vivant le soutenait…

     

     

  • Le Casino et ses "bandits manchots"

    … Haine, discrimination, violence, barbarie, destruction, fanatisme, silence, indifférence, hypocrisie, empirisme, superstition, égoïsme, intolérance, orgueil, médisance, ignorance, méchanceté, domination, prédation, injustice, iniquité… Sont les « bandits manchots » d’un Casino universel qui est toujours gagnant…

    Et tout le monde ou presque dans le Casino, aux commandes de l’un ou de l’autre des « bandits manchots », abaisse et réabaisse la manivelle pour faire descendre les jetons de gain.

    Et quand tombent les jetons, l’illusion d’être gagnant s’empare de nous avec cette croyance ancrée depuis toujours d’avoir été plus fort, plus chanceux que le voisin juste à côté de nous, qui pour la Nième fois, abaisse la manivelle sans que rien ne tombe…

    Mais c’est toujours le Casino qui gagne vraiment, qui remporte le plus gros des mises du fait du nombre des « joueurs » que le Casino laisse aléatoirement gagner de temps à autre… (Ce qui « entretient et pérénise la clientèle »…

    Les jetons ont été remplacés par un ticket sur lequel est inscrit le chiffre des gains acquis après avoir décidé de quitter la « machine », dans la version 21ème siècle des « bandits manchots »…

    Ces jetons qui jadis étaient de « vrais sous »…

    La dématérialisation des pièces de monnaie d’autrefois, puis des jetons, a aussi dématérialisé le gain acquis et… Presque rendu « moral » le gain !

    Car tous ces « bandits manchots » du Grand Casino du Monde » dont nous usons plus ou moins selon les circonstances, selon les situations de rapport de relation avec les autres, nous pensons qu’ils vont soit nous protéger et nous défendre en face de l’agressivité des autres ; soit nous rendre plus forts, plus dominants et à même de gagner quelque chose au détriment des autres, et c’est bien là le gain que l’on en retire, de l’utilisation des « bandits manchots » du Grand Casino du Monde… D’autant plus que le gain est rendu « moral » dans un « Ordre du monde » auquel il sied (et il s’impose) d’adhérer…

     

     

  • Profusion de gâteaux dans la vitrine réfrigérée du boulanger pâtissier

    … Notamment le dimanche…

    Où l’ on vient – assez souvent, surtout les « trente-quarantenaires » hommes et femmes qui le samedi soir ont veillé fort tard étant sortis ou ayant reçu des amis, vers 10/11h du matin…

    Le « problème » avec tous ces gâteaux, outre le prix qu’ils coûtent, c’ est que la majorité d’entre eux ont pour base de la pâte brisée décongelée ( en particulier les « Paris Brest ») laquelle pâte vient de chez le fournisseur en gros de la boulangerie pâtisserie du coin – quand ce n’est pas le gâteau lui-même qui vient de chez le fournisseur, tout prêt à mettre en vitrine…

    En effet, nul besoin d’être sorti d’une école hôtelière ou d’ avoir hérité du savoir faire de grand’Mamy, pour savoir que de la pâte brisée décongelée cuite, c’est dur comme du bois sous la dent ! (Quant à la pâte feuilletée, décongelée, cuite, elle s’effrite en mille petites miettes à peine touchée ou un peu mordue)…

    De surcroît – et ça ne date pas d’hier – dans une boulangerie pâtisserie, on utilise deux types différents de farine : la farine pour le pain, et la farine pour les gâteaux. Et quand vient à manquer la farine à gâteaux (qui est plus fine et plus onéreuse) eh bien le patron ou la patronne fait alors avec de la farine à pain pour produire le nombre de gâteaux à mettre en vitrine…

    Bah, dans la vie, quand on est pas « gâteau/gâteau » - et loin de l’ être… ça laisse indifférent, inadmiratif, tous ces gâteaux dans la vitrine réfrigérée du Boulanger Pâtissier du coin !

    Quant aux gâteaux sous emballage et cloche plastique d’Intermarché Leclerc Carrefour LIDL… N’en parlons pas ! C’est de la … !

     

     

  • "Chez Marinette à Sainte Tarte de la Midoue"

    … La restauration en France, « ce n’est plus ce que c’était » … Et ça va du menu du Jour à 14 euro du petit restau du coin, à l’établissement renommé du même coin qui lui, propose des menus à la carte (produits censés être « du coin »)…

    C’est la présentation (l’art de servir un plat dans une assiette – plus souvent carrée, rectangulaire, en triangle et avec les coins recourbés, que ronde, traditionnelle et éventuellement de fleurs peintes ) qui prime et s’impose… Une présentation souvent « sophistiquée », dont le but est d’allécher, de plaire (et donc suggère au client que ce qu’il va absorber est « de qualité »…

    La qualité ? Parlons en ! Le bœuf ? Il est peut-être Argentin, Canadien… Le porc ? Français il est breton d’élevage industriel, et Allemand, encore plus d’élevage industrialisé… Le poulet ? Il est Brésilien (mais « déclaré » d’origine Union Européenne) ou, s’il n’est pas « bio » ou « élevé en plein air », et s’il est quand même Français, d’évelage industrialisé…

    Quant à la fraîcheur des produits, il faut voir depuis quelque temps le nombre d’intoxications de personnes ayant mangé dans un restaurant (en général c’est pas trop grave juste une digestion difficile et quelques désagréments sans conséquence… Mais pas toujours)…

    Dans le « menu du jour » - à moins de 20 euro – le hors d’ œuvre c’est deux demi asperges en croix avec la moitié d’une tomate cerise au milieu, de « chez Marinette à Sainte Tarte de la Midoue » (rire)…

    Bref, « tout est fait pour que ç’a ait de la gueule » question apparence et présenté dans l’assiette… Mais « ce que vaut réellement » ce qu’il y a, dans l’assiette ; ça c’est autre chose ! »

    Et le « cuisinier » ? Ce ne serait pas plutôt un préparateur ou même un employé du restau chargé de la confection des plats ? (C’est qu’ un « vrai cuistot pro » sorti d’ école hôtelière, il faut le payer!)

     

     

  • "Bagatelles pour un massacre " : à quand la version années vingt du 21ème siècle ?

    «Rien n'est plus odieux de nos jours, humainement plus odieux, plus humiliant que de regarder un Français moderne dit lettré, dépiauter narquoisement un texte, un ouvrage... n'importe quelle bête à côté possède une allure noble, pathétique et profondément touchante. Mais regardez ce bravache grelot si indécent de suffisance, obscène de muflerie fanfaronne, d'outrecuidance butée, comme il est accablant... Que lui expliquer encore ? lui répondre ?... Il sait tout !... Il est incurable ! S'il a obtenu son bachot alors il n'est même plus approchable. Le paon n'est plus son cousin. Tout ce qui peut ressembler même vaguement à quelque intention poétique, lui devient une insulte personnelle. »

    Louis-Ferdinand Céline — Bagatelles pour un massacre (1937)

     

     

    … L’équivalant en matière de référence et de considération, du « bachot » de 1937, c’est en 2024 « Bac plus 5 »…

    Et encore ! En 2024 il n’est pas si sûr que ça, que « Bac plus 5 » soit garant d’une parfaite maîtrise de la langue Française, ni de l’art de manier et d’utiliser la langue Française…

    Afin de s’en convaincre il suffit de lire tout ce qu’écrivent les journalistes de nos jours (nous sommes loin, très loin, du style d’un  François Mauriac ou d’un Albert Camus  ou encore d’un Albert Londres…

    En revanche, pour la critique – acerbe « comme il se doit » - voire « assassine » ; pour le « dépiautage », dans l’odieux, dans l’humiliant, dans la simplification réductrice et de parti pris afin de démolir ; ou encore pour le mépris affiché, pour l’indifférence manifeste, pour l’incitation à zapper… Les élites intellectuelles – du moins un certain nombre d’entre elles – s’entendent bien pour cela : « faire le buzz dans les médias et influencer les opinions »… Et promouvoir un « Ordre du Monde Référent » - tout en permettant et en allant jusqu’à encourager les Désordres du Monde »…

    C’est « ça » la grande Crétinerie d’aujourd’hui ! Une crétinerie palmée, primée, bardée de formation universitaire, de titres, plébiscitée par les grandes maisons d’édition (ils écrivent tous des bouquins que l’on aperçoit en étalage dans les rayons des espaces culturels Leclerc Carrefour etc.)

    Une Crétinerie officialisée qui « enterre » en la piétinant, toute « intention poétique » d’autant plus que l’intention poétique s’accompagne de réflexion, dérange et ennuie…

    Si Louis Ferdinand Céline avait aujourd’hui 40 ans et aurait écrit « Bagatelles pour un massacre » (Version 2024) il n’aurait quasiment aucune chance d’être publié et, sur sa page Facebook s’il en avait une – ou sur son blog s’il en tenait un – il aurait peu de lecteurs et encore moins d’interlocuteurs…