Logement, patrimoine immobilier

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  • Le 28/06/2025 à 06:30
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… De plus en plus de réalités actuelles et de leurs problématiques associées– depuis surtout 2022 – environnementales et autres- et qui ont un impact dans la vie des gens au quotidien, se heurtent, se confrontent, inconciliables qu’elles sont entre elles, dans leurs problématiques quasi insolubles…


 

La plus évidente de ces réalités, est environnementale : c’est celle des catastrophes naturelles liées à un changement climatique plus rapide que prévu, avec une accélération dans la fréquence et dans l’intensité des inondations, des orages d’une extrême violence, des tornades, des tempêtes, des incendies, des périodes plus longues en été – mais aussi au printemps, en automne et en hiver – de sécheresse, et, en été à partir de mai jusqu’en octobre, de fortes chaleurs (canicules)…


 

Ainsi, « valoriser un patrimoine immobilier » (la maison dont on est proprétaire) devient pour bon nombre de gens en France et ailleurs, une aspiration « mise à mal » par la répétition des événements climatiques dévastateurs… Notamment quand on sait ce que coûte la construction d’une maison avec aménagement extérieur et intérieur ; ce que coûtent des réparations qui doivent être effectuées quasiment tous les ans parfois… Sans compter la complexité de la constitution des dossiers de sinistre pour les assurances, la prise en compte souvent tardive des assureurs, la difficulté de trouver des entreprises qui, toutes, sont sollicitées par un grand nombre de déclarants, tous diversement sinistrés…


 

Une autre réalité, également, est celle d’une demande accrue de logements, alors que l’espace manque pour faire construire, notamment en zone urbanisée (autour des villes de plus de dix mille habitants)… Et que pour les municipalités, pour les pouvoirs publics, pour les investisseurs en entreprises privée de construction, en ce qui concerne l’aménagement de terrains constructibles, les risques d’inondation, d’affaissement de sol, d’exposition à des catastrophes naturelles, limitent les capacités d’extension – ce qui ne «cadre » pas du tout avec une demande sans cesse accrue…


 

D’autre part, la plupart des accédants à la propriété d’une maison en lotissement et des demandeurs de logement en ville, sont pour plus de la moitié d’entre eux, des couples de 30 à 40 ans avec 2 ou 3 enfants ou des personnes seules, ou encore des jeunes retraités, et qui eux, ne peuvent (et ne conçoivent d’ailleurs pas) de devoir vivre dans une habitation vétuste, dépourvue des commodités actuelles absolument indispensables, dans une maison ou un logement mal agencé où il y a beaucoup à refaire, à transformer, aménager, où tout y est, dans cette habitation, inadapté aux besoins actuels, et ne correspond pas aux normes d’aujourd’hui… (ce genre d’habitation subit forcément de la dévaluation, n’attirant guère de clientèle)…


 


 

L’on entend souvent dire que partout dans toutes les villes bon nombre d’immeubles de plusieurs étages ainsi que d’autres bâtiments ou habitations sont inoccupés et que « c’est un scandale de voir tous ces immeubles inoccupés alors qu’il y a tant de gens sans logement, tant de demandeurs de logement, tant de sans abris »…

Le problème est que la pluaprt de ces immeubles sont anciens, ne sont pas adaptés pour l’habitation, nécéssitent de l’aménagement « aux normes » (ce qui implique un gros investissement afin de rendre habitable) et en conséquence tous ces immeubles, tous ces locaux inocuppés ne trouvent pas d’acquéreurs, les propriétaires n’ayant guère les moyens d’aménager pour location…


 

La mise en place d’une politique de l’aménagement des territoires et du logement est donc de plus en plus difficile, soumise à autant d’obligations et de contraintes en fonction de conditions environnementales et d’adaptation au changement climatique, de prévison et d’anticipation en face des risques liés aux événements climatiques dévastateurs…

Aussi une évolution s’impose pour l’habitation – individuelle ou collective - qui ne peut plus être ce qu’elle avait été auparavant , du temps où les catastrophes naturelles étaient beaucoup moins fréquentes…

L’on pourrait imaginer des villes et des cités, des lotissements, en des sortes d’« Algécos -mobil/home », extensibles selon les besoins et résistant aux tempêtes… Restent cependant les risques d’incendie et d’inondations…


 


 

 

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