Articles de yugcib

  • Transmettre un patrimoine, une œuvre

    … Transmettre un patrimoine – immobilier surtout – c’est « l’affaire de beaucoup d’entre nous » du fait que nous sommes environ vingt millions de personnes en France, à être proprétaires d’une maison individuelle, ou d’un appartement – et aussi, pour certains, d’une résidence secondaire (maison de campagne)… Sans compter bien sûr les multi propriétaires possédant plusieurs maisons, appartements, immeubles, tout cela à usage locatif…

    Mais de nos jours et plus encore dans les années qui viennent dans une société qui se diversifie et se complexifie – et se décompose – transmettre un patrimoine immobilier devient difficile et compliqué à mettre en œuvre : familles dites « recomposées », divorces, ruptures de lien familial, mésentente entre frères et sœurs, enfants dispersés aux quatre coins de la planète, etc. …

    Que peut-il en être par exemple, d’un fils ou d’une fille vivant et travaillant en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, ne comptant pas revenir en France dans sa vieillesse, et qui hérite de la maison de ses parents, une maison « pleine comme un œuf » ? L’on imagine ce qui se passe alors : la maison est mise en vente par notaires interposés – l’un là bas sur place et l’autre en France – débarrassée de tout son contenu (vide maison ou entièrement libérée par une entreprise spécialisée) – comment faire autrement ?


     

    … Transmettre une œuvre artistique ou littéraire, là c’est une « toute autre affaire » car déjà s’impose la nécessité d’avoir un ou plusieurs descendants directs – ce qui n’est pas le cas pour des personnes n’ayant jamais eu d’enfant(s) ou ayant un fils ou une fille sans descendance donc pas de petits-enfants…

    À défaut de descendance directe pour la transmission d’une œuvre littéraire ou artistique, restent les branches collatérales qui elles, sont pluri générationnelles et « porteuses de future descendance »…

    Mais l’on imagine mal, le petit Antoine, la petite Magali, tous deux âgés en 2025 l’un de 15 ans et l’autre de 12, et petits-enfants d’une cousine germaine, avoir eu connaissance de ce grand oncle « poète et chroniqueur de son temps qui a produit l’équivalent en textes, de 4 ou 5 volumes de mille pages de La Pléiade » et d’être interéssé par l’œuvre de ce grand oncle dont il faut le dire « il, elle n’en à rien cirer »…

    La transmission d’une œuvre artistique ou littéraire par la descendance – directe ou collatérale- ne peut se faire – si elle se fait- que dans la mesure où l’intéressé(e) – le petit-fils, la petite-fille, de soi-même ou d’un cousin, d’une cousine… A eu connaissance de l’œuvre réalisée et surtout – surtout- (c’est là l’essentiel) : se sent motivé à mettre en valeur et à faire connaître l’œuvre réalisée… Car sans la motivation, l’intérêt seul ne suffit pas (il y a la dilution au fil des générations, d’autant plus que les destinées des uns et des autres sont très différentes et souvent il faut dire, chaotiques)…


     


     

  • Fréquentation en baisse, des salles de cinéma

    … Par rapport à l’année 2024, la diminution de fréquentation en France, des salles de cinéma est de l’ordre de 25 %…

    Cependant cette diminution n’est pas répartie également selon les villes , il y a une importante disparité, dans la mesure où ce sont surtout dans les villes de province – de moins de 20 000 habitants- que l’on observe une fréquentation plus réduite…

     

    Deux causes à mon sens, expliquent cette diminution de fréquentation :

     

    -La prolifération des productions – due au fait de l’évolution de la technologie du numérique permettant de réaliser des films plus facilement, avec moins de matériel notamment de décors et donc avec un financement plus adapté aux budgets des réalisateurs…

    Tous les Multiplex multi salles proposent chaque semaine, chacun d’entre eux, jusqu’à 15 films, ce qui fait que dans chaque salle en général sauf les week ends c’est à peine si une vingtaine de spectateurs prennent place…

    Toutes ces productions « à la chaîne » du genre « consommation de masse loisiresque » ont toutes le même défaut majeur à mon sens : la sonorisation, l’intelligibilité des dialogues (les acteurs parlent trop vite et trop bas, n’articulent pas… De telle sorte que pour les malentendants même avec des prothèses auditives, « l’on ne comprend rien dans la moitié sinon les trois-quarts du film… Ce qui est assez frustrant, à moins de privilégier dans ses choix, des films en VOST (mais à peine 1 film sur 10 en VOST et encore!)…

     

    -L’habitude accrue de la plupart des gens – surtout en milieu rural urbanisé de lotissements pavillonnaires- de s’abonner à Netfix et ainsi, de regarder des films de « consommation de masse » sur un grand écran télé…

     

    Une autre cause également mais peut-être de moindre importante, liée au coût des places de cinéma, mais ça c’est –un peu sinon beaucoup - « tout est de plus en plus cher, qu’on arrête pas de dire ; mais à voir, à observer… On s’aperçoit que les gens même avec de « petites bourses » dépensent, y’a qu’à voir les terrasses des cafés pleines de monde, les caddies qui débordent à la sortie des hypermarchés, tout ce qu’on se paye, en vacances, restaurants, en boutiques à perte de vue dans les lieux touristiques, dans les fêtes, les festivals, la bouffe en fast food, les fringues, les téléphones portables dernière génération, les abonnements Netfix et autres, etc. » …

     

     

  • Les bobos

    … Les bobos, les bobos…

    Combien de fois ai-je glosé, caricaturé, iconoclasté, vitupéré, me suis moqué, à leur sujet, et continuerai-je à le faire…

    MAIS – et je tiens à le dire :

    Ils ne sont pas racistes ni mysogines ni homophobes, ils paient leurs impôts sans trop broncher, ils ont une certaine idée de l’égalité, de la fraternité, de la tolérance, de la solidarité ; beaucoup d’entre eux sont généreux…

    Jamais, au grand jamais – pas une seule fois dans ma vie (j’ai 77 ans en 2025) – je n’ai été agressé par l’un ou l’autre d’entre eux, et encore moins insulté…

    Ils me lisent ou ils ne me lisent pas, ils mettent parfois un « like » ou ils se fendent d’un bref commentaire, ils ne réagissent pas (silence radio)… C’est selon…

    Il y a ce « principe » auquel je tiens depuis toujours :

    Personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte…

    J’ai le souvenir d’un de mes séjours à Paris – le dernier en 2019- donc avant le covid – je déambulais dans la rue du Faubourg Saint Honoré en partie 8ème arrondissement, il y avait plein de cafés avec terrasses – tous ou presque des « bobos »… Je regardais « de mes yeux ronds et sans la moindre noirceur dans le regard » tous ces gens de tous âges attablés devant leur verre je « risquais un sourire – ou ce qui pouvait ressembler à un sourire… Et les visages se tournaient vers moi et je percevais dans le regard de ces gens, que je n’étais pas considéré comme le dernier des clodos, ni comme un intrus… Et « quelque part « ça m’a remis les pendules à l’heure »… Et à ce moment là, les mots pour dire, pour exprimer, n’étaient pas nés – mais ils existaient et c’est aujourd’hui que les mots me viennent…


     


     

  • Plus d'oiseaux, plus d'insectes

    … Demeurant dans une maison « au milieu des champs et des prés et aux abords d’une forêt, dans les Vosges…

    Je ne vois plus depuis déjà 3 ou 4 ans, comme jadis encore dans les années 1980/1990 et au début du 21ème siècle, devant ma maison, dans les herbes, tout autour, de ces petits coléoptères de différentes espèces ni de sauterelles, ni d’autres insectes – même les formis ne sont plus légions…

    En revanche les guêpes – mais pas les abeilles – les frelons asiatiques et les mouches, sont toujours bien visibles, bien présents…

    Et il en est de même pour les oiseaux : plus de moineaux, de merles, de mésanges, de chardonnerets ; et moins aussi, de corneilles…

     

    J’ai récemment appris que 80 % des insectes aujourd’hui ont disparu, ne demeurent que des espèces prédatrices et proliférantes telles que par exemple les guêpes et les frelons asiatiques…

    Et quand on circule en voiture – sur un trajet de plus de 10 km – en allant sur Epinal ou Saint Dié, les parebrises des voitures ne sont plus constellés de petits insectes volants, moucherons, etc. … Tels qu’ils l’étaient il y a encore quelques années…

    Exit également, les rainettes, les crapauds, les lézards…

     

    Quant aux rivières, à tous les cours d’eau qui serpentent dans les vallées (le Neuné, la Vologne, à proximité de là où j’habite dans les Vosges) les poissons se raréfient… Mais on en aperçoit tout de même encore si l’on s’immobilise et regarde couler l’eau durant cinq minutes…

     

    C’est que… Huit milliards d’humains sur notre planète, avec l’agriculture intensive, les produits que l’on injecte dans les champs, pesticides etc. … Les aménagements du moindre village aux normes européennes (même environnement et mobilier urbain partout)… Les haies qui disparaissent, tout ce qui circule dans l’air ambiant, tout ce que l’on met dans les sols pour une fertilisation plus accélérée et plus favorable à une production de masse (qui part à l’étranger surtout)… Tout cela n’est guère compatible avec la vie animale…

     

    Certes des efforts sont faits pour « préserver la biodiversité » mais pour nourrir huit milliards d’humains il faut bien intensifier les productions – même si l’on opte pour une « consommation responsable » … Sauf que les Géants de l’économie de marché et de l’agro-alimentaire ne donnent aucunement l’exemple en matière de transition écologique avec pour objectif une consommation responsable (derrière eux il y a la Bourse, les dividendes, les profits sans cesse accrus)…

     

    En fait la « consommation responsable » c’est pour les gens qui en ont les moyens, financièrement – ou qui, sans se donner les moyens se targuent de « respecter la nature » par pure idéologie sans effet positif … Dont les « philosophies » se révèlent contre productrices et surtout assimilées à des « religions », à des idéologies partisanes et agressives…

     

    L’écologie c’est un « serpent de mer »… Et, « sortis des cartons » ou « en projet ou en expérimentation » ces villes vertes où tous les bâtiments d’habitation sont recouverts de végétation grimpante, de jardins sur les toitures en terrasse, etc. … Sans compter les « hôtels à insectes » parfois véritables petits monuments de bois truffés de niches censées abriter les insectes sauf que dans ces constructions tu vois pas un seul insecte…

     

    Bien que ce soit un tout autre sujet, que dire de toutes ces prescriptions d’anxiolytiques, de camants, d’anti-dépresseurs… Et de ces nombreuses maladies liées au stress et à l’usure au travail, à la nervosité, et donc, du coût social et financier qui est celui d’une société déteriorée par les comportements agressifs de plus en plus fréquents et nombreux, par la frustation, l’usage accru de stupéfiants (six Français sur 10 consomment de la cocaïne, du haschich, de la marijuana, des dopes dures en se piquant) … Lorsque l’on compare ce que peut générer en économie relative les opérations nationales et mondiales anti-tabac diminuant le nombre d’affections pulmonaires de cancers… Se doper au vu et su de tout le monde c’est « à la mode » mais « se faire une clope » - pourtant dehors – ça c’est le « péché du siècle » !

     

     

  • La foudre peut détruire une maison

    Maison brulee

    … Un impact de foudre – parmi 200 autres aux alentours – fut la cause d’un incendie qui a détruit une maison à Saint Jean du Doigt dans le Finistère en Bretagne, récemment…

    Je me souviens d’un même orage d’une violence extrême, d’un impact de foudre qui avait entièrement détruit une maison dans un village Vosgien proche du village où je demeurais, dans les années 1990…

     

    La charge produite dans le bas du nuage (un cumulonimbus) par frottement entre des courants d’air vers le haut et les gouttes de pluie vers le bas, occasionnant une séparation des charges plus et moins, avec une différence de potentiel aussi brutale que rapide et importante… C’est ainsi que s’explique la foudre ( l’éclair ou une explosion de lumière vive dégageant une énergie considérable et donc une puissance de destruction)…

     

    Il faut pour l’avoir vu, observé, en avoir été témoin, un arbre frappé par la foudre : d’un seul coup, l’arbre frappé devient un foyer de lumière vive et ne demeure plus après l’impact, qu’un tronc déchiqueté et noirci… (Impressionnant)…

    Entre un arbre – qui tient peu d’espace- et une maison – de quinze mètres de long et de dix de large et de sept de hauteur – il y a tout de même une différence !

    C’est dire que lors de certains orages d’une violence extrême, la foudre peut détruire une maison en un seul impact (ce foyer de lumière vive qui embrase la maison toute entière)…

     

    Avec le changement climatique – d’autant plus rapide qu’il se fait – lors des rencontres de masses d’air les unes chaudes et chargées d’humidité, les autres froides, qui se rencontrent en altitude, la dynamique de développement des cellules orageuses s’accroît, ce qui renforce la puissance et l’intensité des orages…

    Ainsi ta maison, quelle que soit sa valeur sur le marché de l’immobilier – de moins de cent mille euros jusqu’à un million ou plus d’euro… Peut être frappée par la foudre (par un impact englobant toute ta maison – cet énorme foyer de lumière vive)…

    Événement rare, certes, mais qui est appelé à devenir plus fréquent dans les prochaines années…

     

    En fait, le plus souvent, lorsqu’une habitation est incendiée par un impact de foudre, c’est parce qu’un arbre – assez haut- proche de l’habitation, est foudroyé, et qu’avec le vent, des branches de l’arbre, enflammées, sont projetées sur l’habitation, la toiture étant en général en premier lieu, atteinte…

    D’où l’importance qu’il y a, de ne pas avoir à proximité de sa maison, un ou plusieurs arbres de plus de 3 ou 4 mètres de hauteur…

     

     

  • Ma mère

    … Ma mère c’était la Féminité à l’état pur…

    Son visage, sa taille, ses jambes, son habillement, ses robes, son apparence, son caractère, sa voix, ses yeux, son regard, tout ce qui émanait d’elle…

    L’une de mes plus grandes fiertés – sinon la plus grande – c’est d’être sorti du ventre de cette femme…

    D’être le fils de ma mère…

    J’ai ses yeux et son regard…

    En 1946 à Arengosse dans les Landes où mon grand-père Georges Abadie était Receveur des Postes ( mon Papé, un « monument lui aussi » dans ma mémoire ) … Ce dernier, donc, mon grand-père avait décidé de « faire donner des cours de maths » à sa fille par un certain Paul Jean Sembic, un jeune homme de 21 ans qui vivait chez mon oncle et ma tante Gaston et Jeanne Dupouy tous deux instituteurs à l’école publique d’Arengosse, et qui à cette époque mon père était élancé, un « sac d’os » mais au dire de ma mère « beau comme un dieu »… Elle l’appelait « mon I » parce qu’alors, en 1946, il y avait encore des tickets d’alimentation, et que, malgré tout l’amour, tout le soin que prenaient mon oncle et ma tante pour Jean Paul (petit frère de Jeanne) et pour sa mère veuve, Anne-Ida Sembic née Poublanc, vivant elle aussi chez sa fille et son gendre à Arengosse, mon père était vraiment filiforme, « nageait dans son costume qu’il portait boutonné »… Et pourtant Jeanne ma tante en dépit de la cherté et de la rareté de la viande de boucherie, ne « lésinait pas sur un bifteck de temps à autre » (il est vrai qu’elle élevait des poules et des lapins et qu’elle entretenait un grand jardin)…

    Ma mère en 1946, préparait un concours d’Agent d’exploitation des PTT. Elle était très bonne en Français, en rédaction, mais quasi nulle en maths… Et pour être recevable à ce concours, la note éliminatoire en une matière était 5 sur 20 (en dessous)… Il fallait donc à tout prix que ma mère en passant ce concours, obtienne au moins 5 sur 20…

    D’où les cours de Maths donnés par Paul Jean Sembic à Lucienne Charlotte Abadie en 1946 à Arengosse chez Georges et Suzanne Abadie…

    Au premier cours donné, je ne vous dis pas le « regard émerveillé » que mon père porta sur ma mère…

    Les leçons d’arithmétique – avec des problèmes de trains qui se rencontrent, de robinets de baignoire, de fractions et de règle de trois – s’ensuivaient, une heure voire deux chaque jour, et au début, en donnant les explications, mon père « louchait » sur les jambes de ma mère…

    Très vite, au bout de deux semaines, la relation s’est « corsée » entre mon père et ma mère, de telle sorte qu’il était « de moins en moins question de mathématiques »…

    … Je ne vous dis pas la suite…

    … Sinon juste que ma mère « rata » le concours d’Agent d’exploitation des PTT, à cause des maths, elle n’avait pas obtenu 5 sur 20…

     

  • Le récit anecdotique

    … Lorsqu’il est d’ordre personnel, relatif à ce qui s’est passé dans sa propre vie, en diverses époques depuis son enfance, et mettant en scène quelques personnages réels, des proches, des amis, des connaissances – ayant existé et disparus, ou actuels ; nommément cités c’est à dire non représentés par des personnages de fictifs…

    N’intéresse en général que des personnes de sa famille, des amis de longue date et, éventuellement des personnes de sa connaissance… Ou encore si l’on veut, depuis qu’existent les réseaux sociaux et les blogs, ce que l’on appelle des « followers » (ou sur Facebook des amis – amis entre guillemets convient-il de préciser, plutôt que de « vrais amis » - lesquels « vrais amis ne sont guère légions »…

     

    Le récit anecdotique exige – mais semble – t -il ce n’est point là de nos jours une exigence partagée par un grand nombre d’entre nous – une capacité mémorielle – de se souvenir – suffisamment développée et quasiment « hors du commun » à situer dans le temps d’une manière extrêment précise, dans un ordre chronologique, et dans la restitution exacte, non arrangée, du « cadre environnemental », de « l’atmosphère », des lieux, de ce qui liait les personnes entre elles et avec soi-même au moment ou à l’époque de ce qui s’est passé dans notre vie…

     

    Le récit anecdotique – autobiographique donc (ne pas confondre avec le récit autofictif) est un exercice difficile… Et d’autant plus difficile si l’on aspire à ce qu’il soit susceptible d’intéresser des personnes « dans un champ plus élargi que celui de ses proches, de ses amis, de ses « followers » sur les réseaux sociaux…

     

    De très grands écrivains - d’hier et d’aujourd’hui, de tous les temps en fait – se sont livrés à cet exercice, celui du récit de leur vie ou de moments de leur vie… Mais « c’étaient de très grands écrivains » - qui ont pour ainsi dire « traversé les siècles » et dont on connaît et lit les œuvres qu’ils ont produites… Pas le papy ou la mamy ou le grand oncle ou le quidam du coin accro d’écriture qui rédige ses mémoires en un journal de vie… Et encore moins celui ou celle qui fait sa story sur Facebook…

     

    Le récit anecdotique, de quelque qualité qu’il soit, reste donc limité en nombre de lecteurs, et sa vocation à avoir la capacité de « traverser du temps long » - dans la mesure où l’on y aspire - est « tout ce qu’il y a de plus incertain, aléatoire…

    Parce que, de toute évidence, un futur lecteur – dans 10, 20, 30 ans ou plus – devra dans le récit dont il prendra connaissance, « s’y retrouver » lui-même, c’est à dire découvrir des similitudes, des ressemblances de situations vécues, ainsi que, dans le récit, une pensée proche de la sienne…

     

    Dans le récit anecdotique – et autobiographique – si « Je » est inévitable, il n’en demeure pas moins que celui ou celle qui écrit doit – ou devrait- à mon sens, se révéler avant tout, le narrateur plus que le personnage principal, et ainsi, aussi souvent que possible – et intentionnellement - « mettre au devant de la scène » les personnages dont il parle dans son récit, et « faire ressortir » ce qui est le plus vrai, le plus authentique, en somme le meilleur de chacun des personnages évoqués (le « moins bon » voire le « mauvais côté » en arrière plan)… C’est ainsi que « je vois les choses »…

     

     

    Une manière – si l’on veut- d’immortaliser les personnages qui ont compté dans la vie du narrateur… Quoique « immortaliser » ne peut être pris que dans le sens d’une durée dans le temps, dans le souvenir entretenu, forcément limitée dans la transmission – l’espace de 2, 3, 4 générations – quoique de grands écrivains et -ou- historiens de l’Antiquité, ou du Moyen Age… aient pu réellement « immortaliser » des personnages « du commun des mortels »…

     

    Soit dit en passant, les « gens du commun » en général dans les récits d’écrivains et d’historiens célèbres, lorsqu’ils sont évoqués – quand ils le sont- ne sont que des figurants (ce sont les personnages influents tels les rois, les princes, les capitaines d’industrie, les maîtres, les riches, les nobles, les seigneurs, les personnages « haut placés » dans les domaines de l’économie et de la politique, dont les auteurs d’ouvrages historiques parlent – et de leurs demeures, de leurs châteaux, de leur vie mondaine et de leurs œuvres, de leurs réalisations)…

    Beaucoup moins souvent donc, de la part des historiens et des chroniqueurs – du passé comme du présent – les « gens du commun »…

    L’on fait d’ailleurs la différence entre ce que l’on appelle « la petite Histoire » et « la grande Histoire » (ou l’Histoire tout court)…

     

    Les œuvres de pierre – des sculpteurs, des graveurs… Les stèles funéraires, les monuments ouvragés… Tout ce qui est de pierre – et de pierre seule – sont les seules œuvres réalisées par les humains qui résistent à l’épreuve du temps long – en siècles… Et aussi durant un temps un peu moins long, ce qui est écrit ou gravé sur des feuilles de parchemin…

    Microsoft et ses suites bureautiques, Way Back Machine (Internet Archives), nos espaces de stockage Drive Cloud etc. … Nos blogs – de tout cela avec abonnement payant annuel – quand on est mort on ne peut plus payer – Qu’en sera-t-il en l’an 3025 ?

     

     

  • 80 ans passés dans l'illusion d'un monde protégé

    … Nous avons vécu durant 80 ans avec l’idée – qui s’est pour ainsi dire assimilée à une réalité (réalité « en surface » cependant) – que le Droit International nous protégeait de la loi du plus fort, des dérégulations abusives, dans un monde libre mais soumis à des règles – très assouplies pour certaines – et « plus ou moins communes à tous les pays » en une convention adoptée par tous – tous les gouvernements signataires d’accords, des pays réunis…

     

    Dès le début de l’année 2025, avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence des USA, le changement de monde, de rapport entre les états, dans un ordre de société, de culture et de civilisation, qui déjà depuis 2020 et 2021 s’était amorcé et « redistribuait les cartes » en quelque sorte… S’est trouvé amplifié et même « sanctuarisé »…

     

    C’est bien aujourd’hui, en 2025 et pour les années qui viennent, la loi du plus fort qui est devenue la règle ; et le droit international, les textes de loi, les règles du monde libre qui ont perdu leur contenu, sont devenus lettre morte…

     

    Trump, Poutine, Xi Jinping, l’abruti de Corée du Nord, les Mollahs d’Iran, Les Islamistes, les mafiosos en cartels, les géants de l’économie de marché, de l’internet et du numérique, ce sont eux qui la font, la Loi… Avec, de surcroît, les casseurs en godaces à 300 euros et les caïds de la dope sans compter les minorités agressives plus les bisounourseries contre-productives de toute une bobocratie shootée aux technologies du numérique et productrice de bouquins publiés en ligne et accro de festivaux branchés et de lieux touristiques à la mode… Tout ce monde là qui se fout du Droit International et de 2 ou 3 millions de crève-la-faim et croit dur comme fer au parapluie nucléaire et à l’écologie dans le développement durable et la « consommation responsable » !

     

    Les puissants et les dominants – et leurs centaines de milliards – les « maîtres du monde »… N’ont jamais eu autant de pouvoir qu’en ces années vingt du 21ème siècle… Sur autant de milliards d’humains… Rappelons qu’au temps des « Grandes Familles » -environ 200 d’entre elles en France et autant ou plus ailleurs en Europe et en Amérique- au début du 20ème siècle on n’était sur notre planète la Terre, que 1 milliard huit cent millions d’humains…

     

    Entre ces 200 familles de 1910 et les maîtres du monde de 2025, ça fait une « belle différence » ! ( comme entre un dé de jeu de petits chevaux et un immeuble-cube de 20 étages )…

    « Paraît-il » ( c’est ce qu’ils proclament, les maîtres du monde du haut de leurs milliards) que la loi du plus fort « profiterait » aux plus faibles… Mais ce qui est sous-entendu et qui a force de loi, c’est que oui, effectivement ça profite aux plus faibles mais à condition que les plus faibles soient soumis…

     

    Et comment peut-on soumettre les plus faibles sinon en les conditionnant ? Encore faut-il qu’il demeure « tout en bas » - nécéssairement- une masse (d’environ 2 milliards d’humains) totalement réduite en esclavage exploitée corvéable à merci tout juste nourrie d’aliments de base, rétribuée 1 ou 2 dollars ou euros par jour… Car en effet, le conditionnement des autres 6 milliards d’humains est assuré par le travail forcé de 2 milliards (plutôt 3 on va dire)…

     

    Avec une voiture neuve, un frigo plein, une chambre pour chaque gosse dans un pavillon de lotissement, des vacances été et hiver, trois télés, autant de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs, et de nounours à Noël et des œufs en chocolat à Pâques… « On le sait sans le savoir tout ça comment ça fonctionne l’ordre du monde ! »…

     

    Alors oui à la loi du plus fort, fuck le droit international et les règles qui limitent les abus… Et tant qu’on peut encore, on met cent balles dans le Dada…

    Et… On compte plus les maisons fissurées, les bagnoles emportées dans des torrents de boue, ni 8 insectes sur 10 dans son jardin ou en se promenant dans la forêt voisine qui ont disparu…

     

     

  • La lutte des classes

    Des voisins plus riches

    Des gens qui vivent dans des petits pavillons plus chics

    La lutte des classes comme un jardin

    Une table de ping pong

    Une chambre pour chacun

    Une cheminée dans le grand salon

    Une voiture neuve

    Un frigo plein

    Des vacances été hiver

    De chouettes habits

     

    [ Pascal Bouaziz, Mendelson, Barbara 1983 ]

     

     

    Millions de vies cachées dans des maisons de tôle

     

    [ Gérard Manset, Que deviens tu ? ]

     

     

    … En introduction du roman Les Lisières, d’Olivier Adam

     

    … Vous m’direz – et vous aurez raison…

    « C’est ça l’ordre du monde, on y changera jamais rien, ça a toujours marché comme ça »…

    Sauf que…

    Soit on est du bon côté de la barrière, soit on est du mauvais côté…

     

    Mais… Qu’est-ce que le bon côté ?

     

    Ta maison qui brûle dans un incendie, te voilà à la rue avec juste sur toi ce que t’as sur le dos, pas même ton portefeuille ni même ton smartphone (enfin si, quand même peut-être) ni ton ordinateur et tes albums photos partis en fumée

    Un cancer ou quelque vacherie que t’as chopé alors que tu fumais pas, que tu bouffais bio et que tu buvais que du Perrier

    Ta femme qui te quitte

    Tes mômes que tu vois plus

    T’es viré de ton boulot

     

    … Que ta maison soit de tôles – dans ce cas t’en referas vite une autre de mêmes tôles

    Ou que tu vives dans un petit pavillon plus chic que celui de ton voisin…

     

    La lutte des classes…

    Oui mais…

    Monsieur Ouragan ou Madame Cyclone

    Ou perfide crapaud dans tes entrailles…

     

    … Elle devient, la lutte des classes, scoumoune à tous les niveaux sociaux, à toutes les conditions humaines…

    Quand rugit Monsieur Ouragan

    Quand s’imiscie perfide crapaud quelque part dans tes entrailles…

     

     

  • La Culture en berne... Mais aussi en déshérence

    … La Culture est en berne faute de budgets rétrécis mais les festivals d’été, gros et petits, pullulent et attirent des foules…

    Les plus gros, ceux d’Avignon pour le théâtre – en « in et en off » - de La Rochelle avec les Franco-folies, de Belfort avec les Eurokéennes, d’Aurillac du Théâtre et des Artistes de la rue, de Musicalarue à Luxey dans les Landes…

    Jusqu’aux plus petits un peu partout en France, les uns n’étant que d’importants marchés locaux et festifs avec diverses animations de musique et de danse sur fond de fête foraine, les autres plus « thématiques »…

     

    La gratuité – de certains de ces festivals- entrée et spectacles, n’est plus de mise – du moins pour la plupart d’entre eux – les billets d’année en année devenant de plus en plus chers – de l’ordre de 20 à 50 euros ou davantage selon l’importance et selon la notoriété du festival ; billets s’achetant en majorité par internet… Il faut dire qu’avec la réduction des budgets et des subventions – de l’État, de la Région – le financement repose désormais en grande partie sur le nombre d’entrées payantes et donc sur les spectateurs – les festivaliers…

     

    Ils ont tous – en gros- les mêmes caractéristiques, ces grands et petits « festivaux » :

     

    Toute une « constellation » d’artistes et de producteurs dont le succès a surtout été assuré par Youtube – des milliers de « followers » - tous « anti système », de « Gauche du Grand Soir », anti extrême droite (ça oui, j’adhère), mais « pro palestine libre » et « très couscous de l’amitié avec nos amis musulmans » - mais cela dit, y’a pas un seul musulman dans le festival- tous (les chanteurs et les musiciens) créateurs d’albums plébiscités sur les réseaux sociaux, et les autres, tous les autres (comédiens, artistes de scène publique, peintres, amuseurs, comiques, caricaturistes, culturistes de « haute voltige » splendidement musclés), héros du jour sur Instagram et sur Facebook…

     

    Et toutes ces « constellations » d’artistes et de « créateurs » - notez les guillemets parce que souvent la « création » est soutenue par la technologie et par l’Intelligence Artificielle – voisine avec toute une jeunesse et une « moins jeunesse » (des rassis – la cinquantaine confortable fringuée aux modes nouvelles et branchée – anti Rassemblement National, pro Macron ou pro Multi Gauche, parfois LR ou Modem… Jusqu’à même ceux de ces « rassis » - aux revenus mensuels confortables- qui se posent en « intellectuels anarchistes » (« pseudo anarchistes en vérité »)… Et qui presque tous « ont publié en ligne » quelque roman ou essai – ou publié à compte d’auteur…

     

    Tout ce monde là accro de dope – haschish, marijuana, cocaïne – ou vape fruitée ou clope de contrebande ; souvent alcoolisée, guincheuse en « boîte à ciel ouvert », tous et toutes,deux, trois fois concubinés ou remariés ou re-avec quelqu’un…

     

    Les festivals les festivaux – de nos récents et prochains étés – sont faits de « tout ce monde là » artistes et festivaliers confondus… Vivant à mille lieues du « commun des mortels » qui lui, par millions dans notre pays la France, passe sa vie à « galérer » dans son travail, ses soucis d’arriver à la fin du mois, ses problèmes de santé, ses drames, ses déboires et qui lui, n’est pas sur Youtube, n’écrit pas de bouquin (bon c’est vrai, il se shoote aussi, vape, pinte, clope aussi… Mais pas dans le même état d’esprit que les « in et les off » des festivaux !)

     

    La « nouveauté » - phénomène récent de société qui va s’accroître dans les prochaines années – ce sont ces bandes de casseurs, ces déchaînements de violence, qui viennent perturber tous ces « festivaux » notamment à partir d’une certaine heure dans la nuit… Et qui se sont substituées, ces bandes de casseurs et de perturbateurs ultra violents, aux punks et aux marginaux à chiens que l’on voyait avant 2020, et qui eux, « ne faisaient de mal à personne » (juste qu’on les trouvait gênants)…

     

     

  • GPA et PMA

    … Gabriel Attal – il ne doit pas être le seul – envisage de proposer la légalisation de la GPA (gestation par autrui - l’« autrui » ne pouvant être qu’une femme… Et en bon iconoclaste que je suis je dirais « autruie » en pensant à une truie qui serait inséminée par du sperme – reste à savoir combien de temps alors durerait la gestation d’un bébé humain « mâtiné de cochon » dans le ventre d’une truie… Peut-être que, vu les similitudes organiques (même appareil digestif, intelligence « comparable » entre l’humain et le porc) « ça prendrait »… (rire)…

    Déjà « on voit d’un bon œil » la PMA ( procréation médicalement assistée) qui serait « moins immorable » et donc « plus acceptable » que la GPA…

    Jusque dans le dernier quart du 20ème siècle – et pour « dire les choses sans risquer de se tromper » - au 19ème siècle et avant – on peut « remonter jusqu’aux Solutréens qui vivaient dans des cavernes en Dordogne il y a vingt mille ans »… Quand une femme ne pouvait avoir de bébé, qu’un couple devait se résoudre à passer sa vie sans enfant (stérilité de l’un ou de l’autre)… C’était inéluctable, « il fallait s’y faire », c’était comme de naître avec un pied bot ou avec une infirmité de naissance avec laquelle on passait sa vie… « Point barre »…

    Et si « vraiment/vraiment » on voulait quand-même/quand-même un gosse, eh bien on en adoptait un…

    On ne « forçait pas la nature »…

    Bon, cela dit… « En bon iconoclaste que je suis »… « Gestation par une truie » ça implique que la truie sera forcément désintéréssée ( et qu’elle ne portera pas le bébé humain « mâtiné de cochon » pour de l’argent, comme le ferait peut-être pour ne pas dire sans doute une mère Sri-lankaise)… (re-rire)…

    Tiens - « re-re-rire encore »… Pour un musulman – même modéré – la gestation par une truie c’est le summum du Péché ! (bien pire qu’un couscous au porc!)…

     

     

  • Pour être "clair et net"

    … Le couscous de l’amitié avec amis musulmans et femmes voilées ou portant autour de la tête et sur les épaules le foulard islamique, organisé par soit le parti communiste local, soit la section LFI du coin ou encore par la section Lutte Ouvrière ou du Parti anticapitaliste… Je n’adhère pas ! … Ce n’est pas « mon genre »…

     

    Ce « putain d’couscous » en bon et irréductible iconoclaste que je suis, je le verrais bien avec des saucisses de Toulouse, des côtes de porc et de la pièce fumée vosgienne ! (rire insolent)…

     

    Il fut un temps – bien avant les premiers attentats islamistes- dans la France du Général De Gaulle et de Georges Pompidou – et même jusqu’à Jacques Chirac – où au premier tour des élections présidentielles, je votai pour l’un ou l’autre des deux candidats d’extrême gauche… Mais plus depuis 2017 c’est sûr !

     

     

     

    Le couscous ? Il reste l’un de mes plats préférés – avec le cochon de lait à la broche… C’est même, le couscous, le seul plat que je sais cuisiner « avec brio », et n’étant en aucune façon un « culinaire passionné de recettes de cuisine », ne m’achetez jamais pour mon anniversaire un livre de cuisine…

     

    Donc, pas de couscous de l’amitié avec des amis musulmans !

     

    Pour autant, ne votant plus pour Philippe Poutou et ayant été par le passé du temps de mes 30/40 ans, une sorte de « communiste dissident » (c’est à dire plus ou moins dans un ordre d’idée proche du Parti communiste mais sans y adhérer et sans applaudir et dire amen aux directives du Parti) … Je porte un regard horrifié au Rassemblement National ex Front National, pour lequel je ne voterai jamais ; un regard « très critique » pour les partis en place au pouvoir – Droite classique, Gauche bon teint, Gauche « rose foncé » tout cela dans un « méli-mélo » qui « ne ressemble plus à rien »…

     

    Un état Palestinien ? J’y serais favorable mais à condition que cet état Palestinein soit un état républicain, démocratique et laïque, donc sans le Hamas – qui aurait été totalement éliminé… Et aussi dans la mesure où cet état Palestinien aurait une société – une population- sans contact avec Israël (chacun chez soi) sauf dans le cas d’une relation d’ordre « purement artistique et littéraire » entre gens « de science et de culture » pouvant collaborer ensemble, du fait que la Science, que la Culture, que l’Art et la Littérature sont « au dessus » des idéologies, des religions, des partis, des différences de modes de vie, de croyances, de sensibilités, et des courants d’opinion publique plus ou moins majoritaires et « niveleurs »…

    Ce qui est totalement contraire à un Islam rigoriste pro charia pro versets jihadistes du coran et ennemi juré de la littérature, de l’art et de la science sans Dieu…

     

    Dieu, Allah, et le jihad : FUCK ! Vive Néandertal, les dinosaures, le Big Bang, la Longueur de Planck, les poètes, les penseurs, les « immortels » de la littérature, de la peinture, de la musique, de la « caricaturire , de la physique quantique, de l’Histoire sans arrangement, de la Géographie de la Terre et de l’Univers…

     

     

     

  • Que vaut un BAC aujourd'hui en France ?

    … L’absurdité ou si l’on veut (et « on le veut ») le non sens aussi désolant qu’absolu de ce que « vaut » un BAC aujourd’hui en France à la fin de la classe terminale des lycées… C’est qu’un candidat ou une candidate puisse obtenir une moyenne supérieure à 20 sur 20 !

     

    Par exemple Léa Robinet, lycéenne à Andernos, avec une moyenne au BAC de 20,23 sur 20 ; devenue étudiante à Science-Po à Paris…

    Je conteste, j’invalide, je nie – farouchement et avec un bras d’honneur en m’en bleuir le creux du coude – la « validité » de ce BAC obtenu par cette lycéenne avec 20,23 sur 20 de moyenne ! Un non sens !

     

    Et que dire, alors, également, d’un BAC obtenu avec 10,23 sur 20 de moyenne ? Et de la « fête » - toute la famille, les amis, les copains, les connaissances- avec champagne, apéro géant et grand repas de 30/40 personnes- pour célébrer dans l’allégresse une « réussite » au BAC de tout juste 10 de moyenne (donc sans mention)…

    Rappelons qu’au BAC en France actuellement, le taux de réussite (de reçus) est de 95,7 % !

     

    Avec un BEPC de 1964 que j’ai obtenu après avoir été Prix d’Excellence en fin de classe de Troisième au Lycée Victor Duruy de Mont de Marsan ; et sans autre diplôme que ce BEPC… Je fais figure de « peigne-cul » (rire)…

     

  • Petite histoire d'immigration fiction

    … C’est un vieux couple l’un et l’autre encore valides mais n’étant plus guère en très bonne santé physique, il a lui 82 ans et elle 79, demeurent à l’écart d’une bourgade d’un millier d’habitants, en pleine campagne au bout d’un chemin récemment goudronné menant à cinq habitations, maisons anciennes plus ou moins rénovées dont la leur…

     

    Un matin en ouvrant leur porte d’entrée donnant en façade de leur maison sur le chemin d’accès et une partie du terrain attenant, ils trouvent assis par terre un jeune enfant âgé d’environ un an, abandonné intentionnement devant leur maison…

     

    Récemment un groupe de migrants venus de quelque pays du Sahel Africain, du Moyen Orient, d’Afghanistan, de plusieurs dizaines de personnes dont des familles avec enfants, dans un mouvement soudain accru de vagues migratoires, s’est installé dans un campement aménagé de caravanes anciennes, de tentes et de baraquements en planches et tôles, à proximité de la bourgade… Ainsi que d’autres groupes aux abords de localités environnantes…

     

    D’autres gens du village et des localités voisines, dont notamment un couple de trentenaires avec trois enfants demeurant dans une maison d’un lotissement, l’homme et la femme tous deux travaillant à quarante kilomètres de chez eux et étant dans leur maison seulement les week-ends (du lundi au vendredi ils partent à 7h le matin et reviennent vers 20h, les trois enfants gardés et menés à l’école par leur voisine) … Ont trouvé devant leur porte de très jeunes enfants de migrants abandonnés intentionnellement… Une vingtaine en tout, déposés devant des habitations…

     

     

    Les associations locales ont bien essayé de s’organiser afin de s’occuper de ces enfants de migrants – et de leurs parents, tous très démunis, sans toit et manquant de tout – mais en face d’un tel afflux de ces migrants, elles n’ont pu en incapacité et en absence de moyens, « faire face »… D’autant plus que des mères, désespérées, de très jeunes enfants tous à peine âgés d’un an, se sont résolues à abandonner leur enfant en espérant que, déposés devant des maisons de gens du village, ils seraient accueillis et pris en charge…

     

    le vieux couple, lui 82 ans et elle 79, n’a pas la capacité de s’occuper et de prendre en charge l’enfant abandonné devant chez eux ; ils vivent sur des pensions de retraite de moins de mille euros, ne sont pas en bonne santé et cet enfant « tombé du ciel » est un « énorme pavé dans la mare de leur vie »… Ils attendent qu’il fasse nuit, afin d’aller perdre l’enfant dans la forêt voisine (la pensée étant venue à l’homme -vite refoulée tout de même- de tuer l’enfant avec une barre de fer et de l’enterrer dans le jardin)…

     

    Le couple de trentenaires qui travaille à quarante kilomètres, a trois enfants et n’est à la maison que le week end, n’a pas, lui non plus la capacité de s’occuper et de prendre en charge un enfant de plus (comment s’organiserait-il?)… Il décide de conduire l’enfant trouvé devant chez eux, dans leur voiture, dans une localité située à une centaine de kilomètres de chez eux et de le déposer sur un parking de supermarché, placé dans un carton…

    Durant le trajet l’enfant se souille et salit la banquette arrière de la voiture et crie par moments comme un petit goret… Quand il est déposé dans le carton sur le parking du supermarché, il a du caca sur lui…

     

    Un autre couple de retraités celui là plus jeune, de l’une des bourgades environnantes où se sont installés des groupes de migrants, demeurant dans une vaste maison entourée d’un hectare de terrain, décide d’accueillir sur son terrain une famille d’Afghans de sept personnes – le père, la mère, trois filles et deux garçons de 2 à 14 ans – et met à disposition de cette famille une grande tente Queshua, et le robinet d’eau extérieur, et aménage une cabane de toilettes (toilettes sèches)…

    Il veut bien, sur ses pensions de retraites « confortables » aider financièrement cette famille mais ce qu’il ne veut surtout pas, parce que ni l’homme ni la femme n’est un passionné de cuisine ni ne se voit deux fois par jour faire à manger pour sept personnes ni non plus ouvrir sa maison et son intérieur à ses « invités » - pour cause de mode de vie et de culture trop différent – ce qu’il ne veut surtout pas donc, c’est « partager sa vie, son intimité, ouvrir en grand sa maison », ça non, hors de question…

     

    Un couple d’homosexuels hommes trouve un matin devant l’entrée de son logement dans un petit immeuble au centre du village, un bébé de 6 mois, qu’il considère « tombé du ciel et faisant leur bonheur » du fait que depuis 3 ans il « bataille » pour adopter un enfant…

     

    Cela dit, en ce qui concerne en France, en matière de nationalité française, le « droit du sol » ; qui stipule que tout enfant de parents étragers né en France acquiert automatiquement la nationalité française jusqu’à sa majorité 18 ans ; encore faut-il que l’enfant né ait été déclaré à la mairie par son père, ou sa mère ou un témoin… Or, qu’en est-il d’un très jeune enfant, un bébé âgé de 6 mois par exemple, ou un très jeune enfant d’à peine un an, qui a été trouvé par des habitants demeurant dans une localité en France ? Un enfant visiblement abandonné dont on ne sait qui sont les parents, le père ou la mère, et venu d’on ne sait où ? Car de toute évidence, cet enfant n’a pas été déclaré à la naissance…

     

    Est-ce que des dispositions d’adoption – spécifiques- existent dans ce cas, celui de la prise en charge d’un enfant trouvé dont on ne sait d’où il vient, rien de ses parents : prend-t-il alors la nationalité française ?

     

     

     

  • L'humanisme en face de la violence abjecte, ça ne marche pas !

    … Benyamin Netanyaou qui était chef du Likoud en 2006, avant d’être premier ministre d’Israrël à partir de 2009 – sauf durant une courte période entre 2021 et 2022- a intentionnellement contribué à l’arrivée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza le 25 janvier 2006…

    Avant cette date du 25 janvier 2006, c’était le Fatah, une formation politique laïque, qui se trouvait au Pouvoir à Gaza ; une formation qui n’était ni islamiste jihadiste ni terroriste quoique combattant Israël…

    L’on peut dire que le Hamas a été en quelque sorte, l’« œuvre » de Benyamin Netanyaou qui a permis au Hamas de renforcer son autorité et de s’imposer aux Gazaouis…

    Avec le Fatah, Benyamin Netanyaou craignait qu’un état palestinien soit créé, c’est pourquoi il a « préféré » le Hamas qui lui, avant de vouloir un véritable état palestinien, n’avait pour principal objectif que celui de prendre le pouvoir sur un peuple soumis et racketté et islamisé… (Mais cela dit, le Hamas lui aussi, à présent, est pour un état palestinien qu’il veut gouverner avec droit de vie et de mort sur ses « sujets »)…

    Benyamin Netanyaou n’est donc pas, dans la situation où se trouve Israël actuellement, le premier ministre « idéal »…

    Sans aucun doute une politique différente (celle d’un combat contre le Hamas « plus ciblé » et donc « qui aurait affecté un peu moins durement les Gazaouis ») aurait-elle pu être appliquée par un autre gouvernement que celui de Benyamin Netanyaou…

    Cependant, comment combattre le Hamas dans la bande de Gaza, sachant que les activistes armés du Hamas se fondent dans les populations locales de civils, d’hommes, de femmes et d’enfants, terrorisés, islamisés, rackettés ; tous conditionnés depuis leur enfance, par le Hamas au pouvoir, dans la haine des Israéliens ?

    Les Israéliens, qu’ils aient pour gouvernement celui de Benyamin Netanyaou ou qu’ils en aient un autre ; et d’ailleurs quelle que soit la tendance et la sensibilité politique de chaque Israélien, de leur Gauche jusqu’à leur extrême droite et à leurs religieux ; font afin de se défendre – chacun d’eux et leur pays, leur société – ce que n’ont pas fait les Occidentaux en Afghanistan durant 20 ans contre les Talibans (qui eux aussi, tout comme les combattants assassins du Hamas, se fondaient dans les populations locales, dans les villages, les villes, les campagnes, les montagnes) … Autrement dit ils ont fait le choix d’un combat qui forcément ne peut qu’affecter les populations locales…

    Les Talibans ne seraient jamais arrivés au Pouvoir en Afghanistan si l’on avait « vitrifié » avec les armes les plus « radicales » toutes ces caches, toutes ces grottes, carvernes, abris dans les montagnes, ainsi que ces villes et villages dans lesquels ils se mêlaient à la population…

    Qu’a -t-on fait après le 6 juin 1944 en Normandie, pour éliminer les nazis solidement retranchés dans les villes de Caen et du Havre ?

    Qu’a-t-on fait pour éliminer les mêmes nazis au pouvoir dans leur propre pays l’Allemagne, mêlés aux populations de Dresde, de Berlin, de Hamburg, de partout en Allemagne ? Sinon par des bombardements et en « rayant de la carte » des villes de plus de cent mille habitants ?

    En face des Islamistes tels ceux du Hamas, du Hezbolah, des groupes jihadistes, des Mollahs d’Iran ; en face des Russes de Poutine, en face des Talibans, en face des ennemis de l’Humanité les plus acharnés, les plus terrifiants, les plus fanatisés, tous fondus dans les populations locales… Et propagandistes de la haine et du meurtre, et des parties de population qui les soutiennent, les aident, les financent – de leur bon vouloir ou par soumission acceptée – il n’y a pas d’humanisme possible, pas de dialogue, aucun de ces ennemis de l’humanité ne peut être un interlocuteur…

     

    … Cela dit, cette réalité – si dure, si intemporelle – de l’incapacité de l’humanisme en face de la violence et de la brutalité… Est- elle une fatalité ? Est-ce que c’est cela le destin de l’espèce humaine ?

    Avant même d’espérer, de croire, de rêver, d’imaginer, de concevoir… Et de commencer, de tout juste commencer à agir mû par l’espérance…

    Se poser cette question « est-ce une fatalité »… C’est -peut-être déjà – comme une « porte qui s’entrouvre »…