Communautés

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  • Le 28/10/2025 à 17:33
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… Le terme de « communautés » - au pluriel faut-il souligner - « à mon sens » s’applique pour définir des groupes de personnes dont la pensée, dont les idées, dont la vision du monde et de la société, dont la culture, dont les sensibilités, dont les modes de vie et habitudes – façon de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se déplacer, de se distraire etc. … Dont les comportements, dont leur rapport aux êtres et aux choses de ce monde, dont les croyances, dont les besoins, dont les aspirations… Sont aussi aussi différents qu’opposés à tout ce que l’on conçoit, à tout ce à quoi l’on croit, à tout ce qui fonde notre propre vision de monde et de la société, en matière de rapport aux êtres et aux choses, de mode de vie, de comportements…

 

En somme les « communautés » ainsi définies comme nous étant « ennemies et étrangères » sont -elles ces « territoires hostiles » en lesquels l’on n’entre pas tant les habitants de ces territoires nous sont inaccueillants…

 

La difficulté principale pour éviter d’avoir à se trouver dans ces territoires hostiles, c’est qu’il y a entre leur territoire et le nôtre, une zone de dimension mal définie (un « No man’s land » en quelque sorte) qu’il nous est impossible d’éviter de traverser… Et cette « neutralité » en fait, de par sa neutralité même, de par quoi est faite cette neutralité… Est déjà « pré-hostile » ou au mieux « floue » - comme un brouillard tantôt lumineux, tantôt gris et sombre…

 

Dans l’optique d’une « philosophie progressiviste » axée sur la tolérance, sur la considération et l’écoute de l’Autre , sur l’ouverture d’esprit à ce qui est différent et qui serait un apport (un plus) pour notre développement… Le « ton officiel ou convenu » prétend réguler, organiser, gérer, et en conséquence fixer des limites, des contraintes… Pour ainsi dire des devoirs…

 

Il est clair que cette « philosophie progressiviste » s’avère dans le monde tel qu’il est devenu de nos jours, contre-productive voire même dangereuse et génératrice de ces violences qu’elle croit combattre mais qu’elle attise…

 

L’heure n’est plus, dans le monde où nous vivons présentement, à un regard de complaisance à porter à ces communautés et à ces territoires qui nous sont ennemis et étrangers… Et qui, il faut le dire parce que c’est une réalité : ont juré notre perte « déjà écrite, mise en plans dans leurs cartons »…

 

… Les algorithmes avec leurs profilages, leur exploitation des données enregistrées numérisées sériées ; qui sont en quelque sorte la « mécanique » de fonctionnement des réseaux sociaux Facebook Instagram Tik Tok et autres… Sont en fait « une arme à double tranchant » :

D’un côté ils nous isolent et nous rendent dépendants de cette « nourriture qui nous convient parce qu’elle est cette « nourriture » la même que celle de tous ces autres qui nous ressemblent et est faite comme nous d’un même contenu et des mêmes ingrédients, et qui nous rassemble, nous conforte et nous fige dans nos sensibilités similaires…

Mais d’un autre côté ils nous protègent des incursions, des attaques et de la pression pouvant être exercée, par ceux et celles qui veulent nous nuire…

 

Ils créent, les algorithmes avec leurs profilages et leur exploitation des données, des mondes différents qui n’ont plus entre eux de relation – ou très peu… Sauf que… Ces mondes différents parfois, procèdent à des débordements, à des invasions, et que ce sont les mondes hostiles plutôt que les mondes de paix et de concorde, qui débordent, envahissent…

Et là, les algorithmes se font les ingrédients qui rendent le « bouillon dans l’immense marmite » indigeste après être passé sans brûlure dans le tube digestif – tout comme l’olive bien huilée dans le fondement et la colique deux jours après…

 

 

 

territoires hostiles

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