Articles de yugcib
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Intrusion du religieux dans la vie publique
- Par guy sembic
- Le 22/05/2025
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… Dans l’espace public, dans la rue, en tout lieu de circulation et de réunion de personnes, en environnement urbain ou rural, là où se tiennent des marchés, à l’intérieur et à l’extérieur des espaces commerciaux que sont les grandes surfaces de produits alimentaires, de produits de consommation ; dans les fêtes, manifestations culturelles, sportives, foires, expositions… Partout donc, dans tout l’espace public ; ainsi que sur les lieux d’exercice d’un métier, d’une profession, d’une activité où l’on est en contact avec les gens, avec une clientèle…
L’on ne devrait jamais pouvoir circuler, se montrer ; un Juif avec la kippa sur la tête, un Catholique intégriste revêtu de son habit spécifique, un Musulman en tenue vestimentaire et coiffure tout aussi spécifique de son appartenance religieuse, en voile de la tête aux pieds pour une femme musulmane…
Personne ne devrait pouvoir s’exposer, se montrer, être visible, dans l’espace public, avec quoi que ce soit de tenue vestimentaire, d’objets ou d’accessoires indiquant une appartenance, une croyance et une pratique religieuse…
« Par les temps qui courent » - qui sont des temps de violence, de rejet, de haines, d’agressions (le plus souvent il faut le dire, de nature antisémite), quelle que soit en fait, la religion à laquelle on croit (et que l’on pratique ou non, ou dont on fait partie par tradition sociétale et familiale – catholiscisme en France et en Europe et en Amérique-) … « Par les temps qui courent » donc, circuler sur la voie publique avec une kippa sur la tête, être visible et reconnaissable du fait de ce que l’on porte sur soi (vêtement, coiffure, objet, accessoire) en tant que Chrétien (catholique intégriste), en tant que musulman homme ou femme, en tant que Juif, en tant que Boudhiste… C’est en quelque sorte « inciter » à la discrimination, à la stigmatisation ; c’est « provoquer », susciter des comportements agressifs… Que l’on n’aurait pas si l’on ne « voyait rien de significatif question appartenance religieuse »…
Mais dans l’actualité du monde d’aujourd’hui, avec le conflit Israélo-palestinien, et dans un contexte de flux migratoires accrus en provenance d’Afrique et du Moyen Orient, dans le contexte d’une société divisée et devenue plus violente… Force est de constater que ce sont les communautés israélites, juives, en premier lieu, qui sont les plus stigmatisées, les plus agressées, rejetées, bien plus que ne le sont les autres communautés religieuses, les musulmans venant après les juifs dans des proportions moindres…
Et, outre la façon de se vêtir en fonction de la religion à laquelle on appartient, outre tous les signes distinctifs d’appartenance à une religion, outre les interdits (viande de porc, alcool, tabac, etc.) et outre les obligations de base du croyant – prière, fréquentation du lieu de culte…
Il ne devrait pas non plus être possible par exemple à un musulman, à un catholique intégriste, à un évangéliste se livrant au prosélytisme, entre autres chrétiens de diverses confessions, à un juif ultra religieux, à un salafiste, à un islamiste fanatique … De pouvoir entrer dans l’Armée, dans la Police, dans la Gendarmerie, dans l’Education… À moins que toute trace soit effacée ou rendue non visible en cas de recherche, d’investigation, de définition de profil de la personne que l’on est… Et que « l’intéressé » soit suffisamment vigilant pour que « rien ne ressorte à aucun moment » de son appartenance, de sa croyance religieuse…
Autrement dit dans l’Armée, dans la Police, dans la Gendarmerie, dans l’Education, et… D’une manière générale, dans tout exercice d’activité professionnelle ou autre, il ne devrait jamais être possible de montrer et de manifester quoi que ce soit, de son appartenance ou croyance religieuse… (Invisibilté totale et absolue)…
La moindre suspicion de la part de personnes détenant une autorité légale et reconnue, la moindre interrogation qui se pose au sujet de qui que ce soit entré dans l’Armée, dans la Police, dans la Gendarmerie, dans l’Education, sur sa croyance ou sur sa pratique religieuse ; devrait faire l’objet d’une « investigation » et d’une recherche, de manière à ce que le doute soit levé – s’il peut l’être…
En aucune façon le religieux ne peut être introduit, accepté ni même toléré par complaisance de principe, dans la vie publique ; le religieux devant demeurer sans exception et en permanence totalement silencieux, invisible – comme s’il n’existait pas, autant dire pour appeler un chat un chat : « qu’il existe sans exister » (avec tout ce qu’implique cette formulation qui est celle « d’exister sans exister »)…
Nous ne devrions jamais voir sur des marchés hebdomadaires de bourgades et de villes ni lors de foires annuelles, de manifestations artisanales… Le stand de la Bible avec livres et brochures ; nous ne devrions jamais rencontrer circulant dans la rue, interpelant les passants, de ces « missionnaires ou évangélistes » en général par deux et se livrant au prosélytisme dans l’espace public ; de « crieurs ou annonceurs de bonne nouvelle Jésus revient, repentez vous, etc. » ; nous ne devrions pas en période de Noël voir installées des crèches dans les mairies, dans les locaux d’associations, dans les écoles, ou en exposition sur des marchés, sous le prétexte fallacieux d’une tradition séculaire de pays de la chrétienté ou d’« élargissement » du message du Christ entré dans les mœurs (le Religieux qui entre dans les mœurs non)…
Nous ne devrions jamais voir de crucifix dans les lieux d’habitation – maisons, locaux, chambres destinées à l’hébergement d’amis, de personnes de passage…
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Incivilités, violences, agressivité
- Par guy sembic
- Le 20/05/2025
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… En ce qui concerne les incivilités, les violences, les comportements agressifs, le nombre de personnes sur l’ensemble d’une population, qui sont dans les inciviltés, dans les violences et dans les comportements agressifs ; existe-t-il des études comparatives entre la France et les autres pays Européens ?
Il y a bien, entre autres :
-Une étude réalisée par l’Observatoire Français des Conjectures Économiques sur les crimes et les violences en France et en Europe avec leurs tendances et leurs évolutions, mais cette étude date en fait du début du 21ème siècle et prend en compte pour l’essentiel une période correspondante à la seconde moitié du 20ème siècle…
-Une analyse de l’INSEE mais qui se concentre sur les agressions sexuelles et sur les viols.
-Une enquête de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE sur les actes de violence et de harcèlement qui seraient plus fréquents que ce qu’indiquent les données et statistiques officielles par pays concerné.
Études, analyses et enquêtes qui, il faut dire, ne peuvent vraiment refléter, mettre en évidence quantitativement et dans la réalité du quotidien vécu, l’état de la société…
Déjà, les données – les chiffres- dont on peut avoir connaissance, ne sont que ceux des faits enregistrés, ayant fait l’objet de dépôts de plaintes…
Il est donc difficile de quantifier en nombre, tant en France que dans chacun des autres pays européens ; en fréquence, en présence au quotidien, en lieux et environnements divers, les incivilités, les violences, les comportements agressifs…
Il semblerait qu’actuellement, dans les années vingt du 21ème siècle, que la société dans son ensemble toutes générations confondues, serait « plus violente, davantage en déliquescence en France, qu’ailleurs en Europe, et que la France se situerait question violences, insécurité, agressions de personnes, incivilités, à peu près au même niveau que l’Angleterre, que les Pays Bas…
Dans notre pays, la France il y a deux indicateurs particulièrement probants et révélateurs ; soit deux constatations d’une évidence très nettement marquée, que l’on peut faire partout, quelle que soit la zone d’habitation ou de résidence – urbaine, péri-urbaine, rurale :
-Le Klaxonnement rageur et agressif des automobilistes à la moindre gêne subie, donc violence manifeste, accrue et plus fréquente que jadis, dans la circulation automobile, en fait la circulation en général y compris les vélos et tous les engins roulants à deux roues, rollers et autres : personne n’accepte d’être limité ou gêné dans son mouvement…
-Le dépôt sauvage d’ordures et de déchets à côté des containers, des poubelles, ou en tas, n’importe où dans la rue, dans la nature, au bord des routes et des chemins, en forêt… (Il m’est arrivé de voir de mes yeux des employés municipaux mettre dans le caisson métallique des ordures ménagères « rien que ménagères », des cagettes de légumes du marché ou des cartons de grande taille, usagés !)
Et, au dépôt sauvage d’ordures et de déchets, il faut voir aussi le nombre de déjections de chiens sur les trottoirs, dans les rues…
Il faut aussi noter que dans la société telle qu’elle est en train d’évoluer « dans le mauvais sens », donc vers davantage de violence, d’agressivité, d’incivilités… Et avec un nombre croissant de « mauvaises personnes » autour de soi… Viennent s’ajouter l’indifférence, le « faire avec », l’absence de réflexion, le recours au plus facile, au plus accessible dans l’immédiat, les individualismes exacerbés, l’adhésion à des modes ou à des modèles de pensées, le souci de son apparence, de sa visibilité…
Quelle solidarité, quel respect, quelle considération, pour l’Autre, pour Les Autres, dans de telles conditions aussi défavorables à un bon rapport dans la relation humaine ?
Et quelle transmission, quelle communication, possible, en face d’autant d’indifférence, d’absence de réactivité ?
À qui dire, exprimer ? Et comment ? Avec quels mots ? De quel regard ? Dans quel cas, et pourquoi ?
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Les clientèles de Décathlon et des magasins de sports
- Par guy sembic
- Le 19/05/2025
- Dans Anecdotes et divers
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… Les clientèles de Decathlon, d’Intersport, de tout ce qui, grandes enseignes commerciales, boutiques, magasins de sports, de chaussures de marche, de bicyclettes, de matériel et équipement de camping… Ainsi que les clientèles du marché du loisir – randonnée, trekking, course à pied genre marathon, natation, ski nautique, ski en montagne l’hiver, hébergement en chambre d’hôtes, séjours touristiques de découverte de régions ou de lieux particuliers, nécessitant de devoir s’adonner à une activité physique soutenue et fréquente…
Ne sont pas loin s’en faut, l’on n’en doute, des clientèles dont l’âge moyen se situe autour de 90, 95 ans !
Il serait d’ailleurs « intéressant » de se livrer à une recherche, ou à une étude, relative à une clientèle – de Décathlon, d’Intersport, d’activités de loisirs genre randonnée camping… De personnes ayant dépassé les 70 ans…
Et de même sont absentes du marché de la consommation sports loisirs randonnée camping trekking… La plupart des personnes handicapées, appareillées ou même plus généralement se trouvant dans un état général de santé et de capacités physiques (obésité, diverses affections ou déficiences assez limitatives d’activités extérieures)…
Lorsque l’on se rend – pas forcément pour acheter quelque chose dont on aurait besoin – chez Decathlon, ou Intersport, ou dans une boutique spécialisée en chausssures de marche randonnée, c’est là que l’on réalise, que le monde actuel, le mode de vie et de consommation qui est le nôtre et qui s’impose au quotidien, qui prévaut et intéresse des millions de gens… N’est pas du tout fait pour les nombreux exclus du marché du loisir et de l’activité sportive que sont les personnes de plus de 75 ans et les personnes handicapées…
Cela dit, d’autres marchés de la consommation ont une clientèle beaucoup plus réduite : celle de « Aubert » la Grande Surface du Bébé et du très jeune enfant qui « passe largement par dessus la tête de tous les seniors sans descendance de petits et arrière petits enfants… Et peut-être aussi la clientèle du « joujou » à savoir toutes les personnes, parents ou grands parents qui ont de jeunes enfants et adolescents à gâter (mais il faut dire que le marché du joujou a encore de beaux jours devant lui du fait qu’en dépit de la diminution du nombre d’enfants de moins de dix ans, le nombre de jouets et de jeux par enfant à doublé, triplé, quadruplé par rapport à ce qu’il était par exemple au milieu des années 1950)…
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Liberté Égalité Fraternité
- Par guy sembic
- Le 17/05/2025
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… La liberté, l’égalité et la fraternité ; telles qu’elles existaient en esprit et « si l’on veut dans une réalité pouvant être en rapport avec l’esprit qui l’animait »… Dans les années 1950 et disons jusque dans les années 1990… Ou « plus idéologiquement » telle qu’elle avait été conçue, imaginée, rêvée, avant d’être « inscite dans le marbre » à l’origine (c’est à dire en 1789)…
La liberté, l’égalité et la fraternité donc, c’est comme le communisme dans son esprit d’origine en Russie, avant le bolchevisme, le léninisme et le stalinisme… Et c’est aussi comme le libéralisme dans l’esprtit d’origine des fondateurs, premiers présidents et représentants des citoyens des États Unis d’Amérique (13 états devenus nation indépendante et donc plus colonies de la Grande Bretagne (Angleterre) en 1781…
Si l’on réfléchit bien, le communisme et le libéralisme, autant l’un que l’autre, dans leur esprit et dans leur pensée d’origine ; ou mieux encore dans la pureté de leur concept, dans la réalité même de ce que l’un ou l’autre implique dans la vie sociale, dans les rapports humains, la gestion, l’organisation de la société… Ont « beaucoup de choses en commun » et sont en quelque sorte comme les deux facettes d’une même pièce de monnaie, comme la même pièce à l’intérieur d’une habitation, vue, perçue par qui y pénètre, selon l’éclairage (la lumière du jour) du matin, ou de l’après midi…
Sans le partage, sans la conscience du bien collectif, de ce dont tout un chacun peut bénéficier par l’apport de tous, sans le dialogue, sans la concertation, sans l’apport de l’un ou de l’autre dans un projet commun à plusieurs personnes, d’une part… Et sans l’entreprise, sans l’activité, sans l’initiative, sans la détermination, sans l’intelligence, sans la réflexion, sans la question du pourquoi et du comment et du en quel but, des uns et des autres, de l’un ou de l’autre en particulier, d’autre part…
Qu’en est-il de la liberté, de l’égalité, de la fraternité ; ou du communisme ou du libéralisme, sinon des « coquilles vides » ? Des dogmes avec pour symboles des icônes, des fanions, des mots d’ordre, des modèles…
« Liberté Égalité Fraternité » sur le fronton des mairies, des préfectures et des écoles – quand c’est écrit ou gravé dans la pierre au dessus de la porte d’entrée du bâtiment (ce qui n’est pas toujours le cas il faut dire)… C’est, comme on peut le constater 50 ou 80 ans après l’inscription à l’origine… Aussi délavé, aussi usé, que ce qui paraît encore sur des tombes dans un cimetière, dates et noms à peine visibles, à moitié effacés…
C’est la conscience, c’est la responsabilité, c’est le comportement dans la relation, c’est la réflexion, c’est l’échange, c’est l’apport de chacun et de tous, c’est l’intelligence, c’est la connaissance, c’est le partage, c’est un demain et un après demain auquel on pense, c’est de la continuité au-delà de ce qu’on a été et de ce que l’on a fait… Qui fonde « liberté – égalité – fraternité »… La société humaine, la civilisation…
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Si ton palais aime le sel, ton cœur non
- Par guy sembic
- Le 16/05/2025
- Dans Articles
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… En France en 2025 sur une population des moins de 24 ans, de 17 074 700 jeunes de 1 à 24 ans ; il y en a 22 % soit 3 756 280, qui sont en situation de surpoids obésité…
Mais en réalité ce sont les enfants de 2 à 7 ans qui sont les plus atteints d’obésité : 34 % d’entre eux…
Et 21 % pour les 8 à 17 ans, et 9,2 % pour les 18 à 24 ans…
Globalement si l’on considère l’ensemble de la population de la France 68 millions de personnes toutes générations depuis les bébés juqu’aux centenaires, 9 millions de ces personnes en 2025, sont atteintes d’obésité ou sont en surpoids…
Depuis le début du 21ème siècle le nombre de personnes toutes générations confondues en situation d’obésité ou de surpoids, en France, a doublé : en 2001 ce nombre était compris entre 4 et 5 millions de Français…
Ce qui est inquiétant – et qui va peser de plus en plus lourd dans les vingt prochaines années dans les services de santé (médecine, hôpitaux, cliniques, centres de soins)- c’est cette proportion accrue des 2 à 7 ans obèses ou en surpoids, et globalement la proportion des moins de 24 ans en situation de surpoids, soit ces 3 756 000 jeunes qui seront les jeunes adultes en activités professionnelles, puis les 35, 40, 50 ans, puis les seniors et enfin les « vieux et très vieux » d’après 2040… (En gros toute la population active – au travail – plus les futurs retraités d’après 2040 et 2050)…
Et plus augmente l’obésité et avec elle lorsque l’on « prend de l’âge » et à plus forte raison passé 60 ans ; et plus deviennent fréquentes et présentes les principales maladies qui affectent les gens dans leur vie quodienne de manière durable (chronique) et qui au final font mourir pématurément : le diabète, la grippe saisonnière et les affections pulmonaires, les hépatites virales, les cancers, les maladies cardiovasculaires, les AVC, les affections rénales…
Dans le domaine déjà fortement dégradé de la santé publique en France- prise en charge de soins et de traitements médicaux, hôpitaux, consultations de médecins, prises de rendez-vous, manque de praticiens généralistes et spécialistes, « déserts médicaux », financement, moyens en personnel, tout cela de plus en plus problématique, capacité d’accueil en urgence et en vue d’examens d’échographie, d’IRM, de scanners avant interventions et opérations en attente durant parfois plusieurs mois… Qu’en sera-t-il en conséquence dans une vingtaine d’années, lorsqu’explosera la demande de soins, de traitements, dans une société où au moins un tiers ou plus de personnes en mauvaise santé seront affectées de diverses pathologies dont en premier lieu des cancers, des maladies cardiovasculaires, pulmonaires, rénales, et diabète ? Dans un système de gestion de la santé publique encore plus dégradé, plus décomposé, plus « privatisé » qu’aujourd’hui ?
C’est notre mode de vie et nos habitudes et dépendances en matière d’alimentation, de consommation, qui sont les principales causes de la plupart des maladies, des pathologies…
Ainsi tout ce que l’on achète dans de grandes surfaces d’alimentation, sur les marchés, en épicerie, charcuterie, boucherie, fromagerie, boulangerie pâtisserie, contient du sel (il y a en effet du sel partout, dans tout ce qui est conditionné enveloppé dans des emballages et films plastifiés en barquette, plats cuisinés, sauces, condiments, ou en conserves boîtes métalliques légumes et viandes, soupes en carton ou en sachets, etc. … Oui du sel partout puisque tout ce qui est en emballages baigne forcément dans de la saumure…
Le corps humain ne peut supporter par 24h, que 5 grammes de sel ; au-delà ce sont les tissus – musculaires et de chaque organe- qui retiennent ce que la circulation sanguine ne peut plus éliminer c’est à dire l’eau (le plasma du sang qui se transforme en eau), et ce sont les reins qui filtrent moins bien… D’où une accumulation de liquide dans les tissus, dans les organes, et donc entraînant une prise de poids supplémentaire d’autant plus importante que l’absorption de sel par 24h est de 11 à 15 grammes par jour…
Déjà il faut savoir qu’une baguette de pain de 250 grammes contient 3,5 grammes de sel…
Et qu’ayant pour habitude de saler nos aliments viandes et légumes, pâtes, riz, pommes de terre, potages, hors d’œuvres crudités…
Sans compter l’apéro traditionnel au moins 2 ou 3 fois dans la semaine avec petits gâteaux salés… L’on arrive très vite et sans s’en apercevoir, à 10/11 grammes de sel par 24h… Sans être un consommateur régulier de plats cuisinés en emballage plastifié ou conserve…
Si ton palais aime le sel, ton cœur lui, ne l’aime pas du tout, le sel !
Onze grammes de sel par 24h, ça fait au moins deux fois plus de mal au cœur que 5 cigarettes de tabac roulé, ou encore que trois verres de vin de 12cl par 24h… (La nicotine affecte les coronaires par dépôt de plaques d’athérome ; l’alcool contribue à l’usure du muscle cardiaque)…
Tu fumes pas du tout – jamais – tu bois jamais rien d’alcoolisé non plus mais tu te tapes une baguette de pain par jour, tu bouffes des plats cuisinés en barquette 4 fois dans la semaine, plus l’apéro avec une soucoupe bien pleine de petits gâteaux salés…
Donc 11 grammes de sel par 24h tu creuses davantage ta tombe qu’avec 5 clopes ou 5 vapes par jour ou qu’avec plus de deux verres de pinard !
Et dans tout ça on a oublié ce qui aujourd’hui « plombe la société » : la drogue (cocaïne, canabis et autres) avec 6 Français sur 10 qui consomment des stupéfiants… Et là les dégâts ça se situe à une « autre échelle » que celle de 10grammes de sel par 24h, que celle de 5 clopes par jour, que celle de 3 apéros par semaine, que celle de plus de deux verres de pinard par jour…
La drogue… Et… Encore les médicaments pour soulager ceci cela, dont beaucoup usent par habitude au moindre bobo survenant ! …
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Quelle population mondiale en 2100 ?
- Par guy sembic
- Le 15/05/2025
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… La diminution de la fécondité humaine, déjà observée depuis 1950, s’avère plus rapide que prévue à mesure que l’on s’avance dans le 21ème siècle…
En l’espace de 75 ans, entre 1950 et aujourd’hui en 2025, le taux moyen de natalité pour l’ensemble des pays et peuples de notre planète, qui était de 4,8 enfant par femme en 1950, n’est plus en 2025 que de 2,2 enfant par femme…
L’on se rapproche donc du seuil de renouvellement de la population, c’est à dire du maintien du niveau actuel atteint par la population humaine soit 8,1 milliards…
Le seuil de renouvellement ayant été évalué à 2,05 enfant par femme – mais plus exactement en fait, à 2,1 puisque la population masculine est légèrement supérieure à celle des femmes ( 102 hommes pour 100 femmes)…
Bientôt, passé 2030 et avant 2040, peut-être vers 2032-2033, va-t-on atteindre ce seuil de 2,1 qui est celui d’une population mondiale qui ne diminue pas encore mais n’augmente plus et se stabilise au niveau atteint…
À l’échelle de la planète toute entière tous pays et peuples confondus, en 2050, le taux moyen de natalité sera de 1,8 enfant par femme, puis passera à 1,6 à la fin du 21ème siècle.
Ce qui signifie qu’à partir du milieu des années 30 du 21ème siècle, une fois le seuil de 2,1 franchi, la population va diminuer peu à peu après avoir été à son maximum vers 2035-2040 soit jusqu’à 8,5 milliards d’humains…
Cependant, il est observé aussi que la diminution de la fécondité humaine n’est pas la même selon les pays, les continents, les peuples…
Ainsi la seule partie du monde où le taux de natalité est supérieur à 3 enfants par femme ( jusqu’à même 4,8 ou passé 5) est le continent Africain dans son ensemble à l’exception des pays du Maghreb… Le taux le plus élevé, plus de 4 enfants par femme, étant celui des populations des pays du Sahel entre l’Atlantique et la Mer Rouge, ainsi que toute la partie centrale de l’Afrique dont le Congo…
Les deux pays les plus peuplés – la Chine et l’Inde – avaient en 2022, l’un la Chine un taux de natalité de 1,18 enfant par femme, et l’autre l’Inde, 2,01… Ces deux pays voient donc déjà leur population diminuer…
La conséquence de la différence qu’il y a a entre les taux de natalité d’une part du bloc Amérique-Europe-Asie et d’autre part du bloc Africain, c’est qu’à partir de 2050 la proportion d’Africains sera beaucoup plus importante en rapport avec la population mondiale totale…
Pour résumer donc, avec en 2025, 2,2 enfant par femme, on continue d’augmenter jusque vers 2040…
Mais en 2050 avec 1,8 enfant par femme, on repassera en dessous de 8 milliards…
Et ce n’est qu’à partir d’en dessous de 0,8 enfant par femme qu’alors, tous les 30 ans, la population diminue du tiers…
Comme vers 2100 on en sera encore à 1,6 ; l’on peut en déduire qu’entre 2100 et 2130, la diminution sera d’environ 15 % de ce qu’elle sera en 2100 ; et qu’entre 2050 et 2100 elle sera d’environ 5 à 10 % de ce qu’elle est actuellement 8,1 milliard…
Nous aurions donc en 2100 une population mondiale de 7,3 à 7,7 milliards d’humains…
Et que, franchi le seuil de 0,8 enfant par femme dans la seconde moitié du 22ème siècle, là, diminuera drastiquement et rapidement la population de l’ordre du tiers tous les 30 ans… Jusqu’à finir par disparaître…
Rappelons que toutes les espèces vivantes dont les espèces humaines avant Sapiens , ont toutes disparues par déficit progressif ou parfois accéléré de reproduction…
C’est ce qui se passe actuellement dans le monde du vivant avec la disparition de nombreuses espèces animales (mammifères, oiseaux, insectes, poissons) qui elles, sont beaucoup plus affectées que l’espèce humaine des Sapiens et donc, disparaissent en plus grand nombre et en plus accéléré que les humains…
La cause principale de la disparition des espèces vivantes sur Terre, est liée à un environnement qui devient moins favorable au maintien et à l’évolution des êtres vivants ( les glaciations et les changements climatiques du passé de millions d’années, les événements cosmiques genre chute de météorites, d’astéroïdes, bouleversements de l’écorce terrestre séismes, éruptions de volcans ; et de toute évidence aussi les activités humaines qui épuisent les ressources naturelles de la Terre, et ont des effets nocifs sur l’environnement)…
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Un rêve bizarre, nuit du 12 au 13 mai 2025
- Par guy sembic
- Le 15/05/2025
- Dans Anecdotes et divers
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NOTE préalable :
Dans la quasi totalité de ces « rêves bizarres » que je fais, généralement en fin de nuit vers 3 ou 4h du matin, qui sont le plus souvent des cauchemars, je retrouve- toujours, systématiquement, les deux mêmes caractéristiques :
-L’histoire se déroule sur plusieurs plans – d’époque, de lieu, d’environnement- superposés, entremêlés, du passé, et pour partie du temps présent… Et les personnages eux aussi qui apparaissent dans l’histoire, sont, mêlés dans une sorte de « présent reconstitué » de personnes que j’ai connus dans le passé à des époques différentes, et ces personnes sont aujourd’hui décédées depuis, pour certaines, il y a assez longtemps , personnes de ma famille ou amis ou connaissances à telle ou telle époque…
Et ce qui est curieux, c’est que tout cela – les époques, les lieux, les environnements, les personnages – s’imbriquent de manière à constituer un « scénario » (un « film » en somme) relativement cohérent ; le « scénario » (ou le film) étant celui d’une situation aussi dramatique que stressante – et souvent sans issue…
Très dramatique, très stressante, et d’une sensibilité extrême question situation de relation vécue… Toujours, l’histoire …
-Le personnage central que je suis dans l’histoire est presque toujours soit un très jeune homme ou un adolescent, soit un jeune adulte de 20 à 25 ans, soit encore un homme âgé de 30 à 45 ans… Plus rarement (mais cela arrive) une personne de mon âge actuel ou de ma génération…
Cependant, le rêve que j’ai fait dans la nuit du 12 au 13 mai 2025, contrairement aux autres précédents, se déroule celui-là dans un même espace de temps, de lieu et d’environnement -donc sans mélange, sans superpostion- et il n’y a dans l’histoire là, que des personnes inconnues, que je ne vois que pour la première fois…
Voici :
Je suis un voyageur à vélo effectuant chaque jour des étapes d’une centaine de kilomètres – en France et en Europe- lourdement chargé de grosses sacoches, et j’arrive dans une grande ville (peut-être en Allemagne), j’ai sur une feuille de papier pliée en 4, le nom de mon hébergeur mais l’adresse de mon hébergeur est mal précisée…
Il est 4h de l’après midi, on est en été, les jours sont encore longs, donc je dispose de plusieurs heures devant moi en cas de recherche difficile pour arriver chez l’hébergeur… Je me doute que ça va être coton pour trouver, dans cette grande ville de plus de cent mille habitants (avec les périphéries, les boulevards extérieurs, la complexité du réseau de voies de circulation, etc.) l’endroit où demeure mon hébergeur…
Je « débarque » sur une place assez animée avec tout autour des boutiques, des bars, des restaurants, des gens assis à des terrasses de café… Mon vélo sur béquille d’arrêt, je sors mon smartphone sur lequel figure l’application « Wase » et déjà je me pose cette question « est-ce que Wase ça marche ailleurs qu’en France, est-ce que ça va me causer en Français, et de toute manière il faut que j’inscrive l’adresse exacte de la personne dans la zone de saisie de l’adresse ; il me faut donc d’abord rechercher sur internet Google ou annuaire, l’adresse précise de mon hébergeur…
Et puis, autre problème : avec les mains sur le guidon et pédalant (sinon je peux aussi pousser le vélo, « à pattes » mais dans ce cas « bonjour la distance à parcourir à travers la ville ») il me faut le smartphone accessible et ouvert, je n’ai rien pour l’attacher au guidon, et pas de cordelette avec petite sacoche pour le mettre attaché autour du cou sur la poitrine… Parce que de toute évidence il me faudra suivre les indications vocales de Wase « prenez voie de gauche et tourner à droite cent mètres après vers... » et voir sur l’écran pour visualiser la position… Il ne faut donc pas que le smartphone soit dans la poche du pantalon ni dans une sacoche du vélo…
Dans le déroulement du rêve je n’arrive pas au moment crucial de savoir si oui ou non Wase ça fonctionne en dehors de la France, et j’en suis à me demander comment faire si Wase marche pas, pour demander mon chemin, mon allemand n’étant plus qu’un lointain souvenir de lycée classe de seconde ou de première et j’étais pas très bon en Allemand…
Me viennent immédiatement à l’esprit les énormes difficultés, la galère que ça va être, les heures à passer, naviguant dans cette grande ville dans un environnement inconnu et hostile, que je ne maîtrise pas du tout, les dangers encourus liés à une circulation d’une complexité extrême… Juché sur mon vélo et chargé comme un bourricot, sur des trottoirs, dans des petites rues (le réseau de voies cyclables étant très sommaire) dans la densité de la circulation d’autobus, de tramways, de camions de livraison, de voitures… Et pour finir, la nuit venant, en être réduit à passer toute la nuit dehors, assis par terre je ne sais où… Ayant abandonné la recherche épuisante et sans résultat, de l’adresse de l’hébergeur…
Du coup la première chose que je fais en me réveillant, c’est de demander à « Copilote » intelligence artificielle, si Wase ça marche en dehors de la France et si oui, si ça te cause dans ta langue maternelle…
La réponse est oui.
Toutefois en 4/5 G ondes hertziennes, encore faut-il que ton abonnement internet Orange, SFR ou autre ; prenne en compte une option Europe, DOM/TOM, international (sinon on peut faire en dehors de la France avec des cartes prépayées de 10, 50 Go ou plus)…
Bon, cela dit, même avec Wase qui fonctionne à l’international – et dans ta langue d’où tu viens – réglage dans les paramètres de Wase… « Vélo-globe-trotter » dans des rues de Beijing-Pékin ou de San Fransisco, ou de Hambourg ou de Berlin ou de Varsovie ou de Téhéran… C’est galère !
Et, encore autre problème en itinérance compliquée : le rechargement de la batterie du smartphone (aléatoire dans certains lieux, accès à des prises, etc.) Par exemple dans un camping hors de question de laisser branché plusieurs heures sans surveillance ton smartphone à 800 euro voire 1300 à une prise dans le bloc des sanitaires lavabo douche WC…
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Spinoza, l'homme qui a tué Dieu, de JR Dos Santos, collection Pocket
- Par guy sembic
- Le 10/05/2025
- Dans Livres et littérature
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… Que ce soit de nos jours au 21ème siècle, ou aux 16ème et 17èmes siècles, ainsi d’ailleurs qu’à toutes les époques de l’Histoire ; remettre en cause ce qui, dans l’Ordre du Monde – culture, religion, croyances – doit se croire et se savoir ( et qui est modélisé) est toujours mal venu, combattu, suscite de l’opposition, du rejet…
… À Amsterdam en 1640, Baruch Spinoza né le 24 novembre 1632 et mort le 21 février 1677, âgé de huit ans, assiste avec son père, à l’excommunication d’un homme de la communauté juive portugaise dont la famille Espinoza fait partie en tant qu’immigrée venue du Portugal pour s’installer et vivre dans la République des Provinces Unies…
Pourtant à cette époque de la seconde moitié du 17ème siècle, la République des Provinces Unies (Hollande-Zélande-Utrecht-la Frise-Gueldre-Overijssel) est le seul pays Européen où règnent à la fois la liberté, la tolérance, la prospérité, et où d’ailleurs s’impriment et s’éditent de nombreux ouvrages interdits en Europe…
Mais à la suite de la guerre avec la France en 1672, ayant entraîné un changement de régime des Provinces Unies ( Guillaume III d’Orange à la place de Johan de Witt ), les nouvelles autorités en place réduisent les libertés et sont beaucoup moins tolérantes, et plus proches des religieux…
Aussi, lorsque Baruch Spinoza, dans son questionnement, dans sa réflexion, critique les textes sacrés de la Bible, et conteste ces derniers, et décide de faire imprimer et publier ses deux ouvrages : Traité de la réforme de l’entendement et Traité theologico-politique, il est en premier lieu exclu de la communauté juive portugaise, et ensuite poursuivi et persécuté par les Chrétiens qui l’accusent d’hérésie…
Extraits :
Page 301 collection Pocket :
« Elle, la Clara Maria douée et cultivée, la jeune fille qui faisait fondre son cœur par son intelligence, celle qui l’avait séduit ( Baruch Spinoza) par sa grâce et son esprit, cet esprit supérieur qui parlait latin et récitait Térence, elle préférait aux perles de l’esprit humain… Un collier frivole et banal ? Quel était ce monde où les apparences avaient pris le dessus sur la substance ? »
Ce collier frivole offert à Clara Maria par le rival de Baruch Spinoza…
Page 455 :
Où la sœur d’un ami veut remettre 500 florins à Baruch Spinoza :
« Écoutez, j’ai un mode de vie frugal, des habitudes simples, je consomme peu, et ce que je gagne avec mes lentilles et quelques cours donnés à des étudiants de l’université me suffit pour vivre. Ceux qui connaissent la vraie valeur de l’argent et vivent selon leurs besoins se contentent de peu. »
… En philosophie, Baruch Spinoza est avec René Descartes et avec Gottfried Wilhem Leibniz, l’un des principaux représentants du rationalisme.
Le rationalisme de Baruch Spinoza s’affirme plus dans l’absolu que celui de René Descartes, laisse place à la connaissance intuitive, assimile Dieu à une puissance, à une énergie, à une intelligence de toutes choses dans la nature, minéraux, végétaux, êtres vivants, humains.
L’Homme (l’humain) quant à lui, exerce sa liberté dans la nécessité.
L’interprétation critique des écrits de la Bible que Baruch Spinoza formule et développe dans ses ouvrages, aboutit à une conception laïque des rapports entre politique et religion.
Rappelons qu’au 17ème siècle, une conception laïque des rapports entre politique et religion, entre pouvoir civil et vie publique d’une part ; et pouvoir et exercice religieux d’autre part, et cela dans l’idée d’une séparation entre l’église et l’état… Était totalement inenvisageable, considéré comme hérétique…
Et qu’au 21ème siècle dans le monde, dans la plupart des pays, le religieux entre encore dans l’espace public ( aux USA par exemple, dans les tribunaux, on prête serment sur la Bible ouverte posée sur un pupitre )…
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Il Pappa
- Par guy sembic
- Le 09/05/2025
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… Ce sera : retour aux fondamentaux de l’Église Apostolique Catholique et Romaine – et ne l’oublions pas Chrétienne, ce qui la relie aux autres religions de la Chrétienté…
Et ce sera « en même temps » - pour employer le terme « emblématique » du « en même temps » du Président Emmanuel Macron - « dans la continuité de l’œuvre et des priorités qui furent celles du pape François »… (Mais entre guillemets parce que c’est à venir et que nous verrons, chrétiens et autres, « ce que cela donnera »)…
« Le mal ne l’emportera pas » tel fut l’un des premiers mots prononcés par le nouveau pape Léon XIV…
Sous entendu « le mal qui est fait à l’Église et aux Chrétiens » en même temps que le mal qui est fait aux humains, à tous les humains, à chacun des humains… Et en ce sens « tout est dit »… C’est à dire Vladimir Poutine, Donald Trump, Elon Musk, toutes les dictatures, l’Islam radical jihadiste et terroriste, toutes les perversions et déviances culturelles, sociétales, communautaristes, qui s’inscrivent dans un Ordre du Monde de « progressisme consensuel ayant le vent en poupe », les mafias de l’armement et de la drogue, les dominants et décideurs tous multi milliardaires du marché économique axé sur la consommation, les géants de l’Intelligence Artificielle dont le dessein est celui de faire de l’Humain un robot…
Car c’est bien cela, au 21ème siècle, et précisément ces temps ci, le « Mal absolu », identifié, nommé, défini, tel que ci dessus…
Là où – peut-être- la vision « scientifique, philosophique, humaniste » indépendante de la Morale, des passions, des émotions, dans toute sa raison d’être, dans sa finalité, dans son dessein, dans son universalité, dans ce qu’il y a d’intemporel en elle… Rejoint la vision Chrétienne… C’est dans l’idée, dans la perspective de la nécessité qu’il y aurait à ne plus avoir recours à la seule violence pour le règlerment des choses… Faire en sorte déjà, que le recours à la violence devienne une étape ou un « passage » mais plus un état permanent… Avant de parvenir à sortir du temps de l’étape ou du passage…
En somme la vision scientifique, philosophique, humaniste, indépendante de la morale, des passions et des émotions qui rejoint la vision chrétienne… N’a rien à voir avec une « croisade » de combattants en armes – c’est un « tout autre combat »…
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Fragilité de l'Être
- Par guy sembic
- Le 08/05/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il y a cette fragilité – apparente ou réelle, ou encore assez souvent dissimulée, qui peut aussi par imprudence en s’exposant, se laisser mettre à découvert… Des êtres que nous sommes chacun de nous, dans les mots que nous prononçons en public, dans le regard indécis, craintif, peu assuré que nous portons, dans notre comportement, dans l’expression de nous-même lors d’une situation difficile ou imprévue, en face des autres…
Nous avons tous par moments, de ces fragilités qui sont comme de petites plaies sur notre peau…
Et ces fragilités qui nous desservent, mises à nu parce que laissées à découvert par imprudence ou par manque de réflexion, font des êtres que nous sommes des proies pour les faux amoureux dont les lèvres sont bien plus suceuses qu’effaceuses de cicatrices ; pour les conquérants et les arrogants qui nous investissent et se servent de nous en fonction de leurs intérêts…
Il n’y a presque jamais dans la relation humaine – même entre proches – cette grande force comme celle d’un enfant géant, toute droite, souveraine et inépuisable, serrant entre ses énormes bras la petite silhouette aux os qui craquotent mais ne se rompt point…
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Des âmes soufflées sur mon visage
- Par guy sembic
- Le 07/05/2025
- Dans Imaginaire en rapport avec objets et lieux
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Visages, regards, voix, rivages, paysages...
Les solitudes tremblent comme des oiseaux mouillés au creux de mains délicates, se détendent et oublient la faim qu’elles ont d’ exploser ce qu’elles contiennent, pour ne souffler entre les doigts de la main que leur haleine d’oiseau.
Mais cette haleine d’oiseau est plus qu’une confidence : c’est un âme toute entière… Inexplosée, mais sans fin tendue dans la joie qu’elle a de se laisser accueillir.
Comme dans la chanson de Mouloudji « Un jour tu verras on se rencontrera », je ne sais quand, mais nous serons tous réunis…
Comme dans la chanson de Françoise Hardy « L’amitié », nous serons ces oiseaux de passage dans le même petit coin de ciel…
Visages je vous imagine pa ysages, regards je vous imagine lumières, voix je vous imagine paroles, en face de moi dans un train, un bus ; ou aperçus, visages et regards, et écoutées, voix, sur le botd d’un trottoir de Saint-Dié-des-Vosges, ou au milieu d’une rue piétonne à Dax…
Silences dont les langages aussi innombrables que ceux entendus dans tout le paysage, imaginés en torrents de montagne, en laves océanes déferlant sur une plage…
Et encore bien plus que ces visages, ces regards, ces voix, ces solitudes, ces silences... Qui m'ont si fort touché ou même seulement effleuré...
Ce sont toutes ces âmes soufflées sur mon visage et entrées dans mon regard, portées dans une haleine de mer, plus enivrantes qu’un vin jaune…
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Dechetteries
- Par guy sembic
- Le 05/05/2025
- Dans Anecdotes et divers
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… Dans les déchetteries, des containers sont affectés les uns à ce qui est en bois (objets en bois, planches, caissettes, etc.), les autres en bois également mais étant du mobilier usagé, cassé ; d’autres également pour tout ce qui est en métal… Et il en est qui sont affectés à ce que l’on appelle « les encombrants » (jadis le « tout venant ») où l’on y jette pêle mêle tous les objets usagés utilitaires, décoratifs, produits de la société de consommation, souvent en matière plastique… En gros tout ce que les gens achètent dans des Casa, des Gifi, des Action, Norma, etc. ou dans les grandes surfaces commerciales d’équipements ménagers, de bricolage…
Ce sont d’ailleurs tous ces objets d’une diversité d’usages absolument considérables, que l’on retrouve dans les habitations, dans les débarras, dans les caves et les greniers, ou présents sur des étagères dans les différentes pièces de la maison, et dont beaucoup finissent en « vide-grenier » du village une fois l’an… Tous ces objets de tant d’usages, fabriqués en Chine et acheminés par porte-containers dans les grands ports Européens, Américains, puis véhiculés par des camions de 40 tonnes jusqu’aux centres de distribution, magasins, boutiques, grandes surfaces commerciales…
Comment est traité ce qui, jeté en déchetterie, fait partie des « encombrants » (trié, transformé, détruit si ça peut être détruit – et comment), sachant que les matériaux qui composent tous ces objets selon leurs différents usages sont en général des assemblages ou des mélanges de matières plastique, de produits de synthèse, etc. ? Cela devient ou se réduit en quoi, tout ce qui est ainsi traité ?
Vu le nombre d’habitants sur Terre, l’immensité, l’étendue, la densité de populations, de logements, de centres urbains de millions de personnes ; vu le besoin en consommation au quotidien, d’objets, d’équipements utilitaires ou accessoires, et qui de surcroît doivent être périodiquement renouvelés ; vu la somme et la diversité des activités industrielles et économiques pour fabriquer en aussi grand nombre tous ces objets…
Comment la totalité des déchetteries existant actuellement sur notre planète, peut-elle arriver à traiter, recycler, transformer, détruire tout ce dont les humains se servent, utilisent, usent, au quotidien dans la vie d’aujourd’hui qui n’a plus rien à voir avec la vie d’il y a cent ans, où on n’était qu’un milliard et demi d’humains sur Terre ?
Cela donne le vertige d’y penser !
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"Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre " [ Spinoza ]
- Par guy sembic
- Le 04/05/2025
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… Cependant, lorsque, dans la mesure où l’on parvient à comprendre – ce qui exige recherche, interrogation, réflexion, travail, analyse (en somme « aller au plus profond des choses » et donc au-delà des apparences, au-delà de ce qui, dans un ordre présent du monde, doit se croire et se savoir, au-delà des acquits, au-delà de ce qui est connu et considéré comme étant vrai)…
Comprendre, vraiment comprendre n’interdit en aucune façon, de se moquer, de critiquer, de contester, de refuser, de s’opposer, de résister, de dénoncer, d’infirmer…
La grande différence qu’il y a, lorsque l’on comprend, c’est que l’on ne se moque plus, que l’on ne critique plus, que l’on ne conteste plus, que l’on ne refuse plus, que l’on ne s’oppose plus, que l’on ne résiste plus, que l’on ne dénonce plus, que l’on n’infirme plus… De la même façon qu’avant, lorsque nous ne comprenions pas et tenions pour acquit ce qui devait se croire et se savoir universellement et par tous…
Comprendre, enfin comprendre – le pourquoi, le comment – après tant d’interrogation, de recherche, de travail, de réflexion, d’analyse, de découverte… Suppose et -ou- implique, que l’on communique autour de soi, aux autres, autant qu’il est possible, ce que l’on a compris… Bien qu’il y ait assurément un risque à prendre, à communiquer, lorsque les autres se sentent dérangés par ce qui leur est annoncé…
La seule manière – à mon sens – de réduire la prise de risque, c’est de ne point faire, de sa moquerie, de sa critique, de sa dénonciation, de sa contestation, de son refus, de sa résistance… Un engagement qui s’apparente à du fanatisme… Mais – ce qui est difficile et exige une indépendance d’esprit au-delà du commun – un engagement d’une grande détermination, d’une grande sincérité et d’une grande lucidité…
C’est bien là le sens de l’engagement : déterminé, sincère, lucide, mais non partisan fanatisé s’exerçant dans la violence et dans le despotisme…
Mais il y a aussi parmi ceux et celles qui, en ce monde, comprennent – et qui peut-être sont les plus nombreux – se taisent, ne s’engagent pas, demeurent silencieux dans la connaissance qu’ils, elles ont acquise…
Est ce par crainte d’être persécutés ? Par timidité ? Par manque de courage ? Est-ce que leur incorfort, alors, qui est surtout fait de solitude, n’est pas plus inconfortable encore que l’inconfort qui serait celui d’être persécutés ou bannis de la communauté humaine dont ils, elles, font partie ?
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Visage
- Par guy sembic
- Le 03/05/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Les torrents de lumière estivale font porter chapeaux, casquettes et lunettes de soleil…
L’haleine glacée des saisons hivernales fait porter bonnets, écharpes et doudounes matelassées…
Mais par tous les temps et en tous lieux, de mon visage sans chapeau, casquette ou bonnet, ainsi que de mon regard sans lunettes de soleil ; dans la dureté ou dans la beauté du monde, s’envolent aux alentours, tous ces mots écrits dans la langue et dans la grammaire autant de mon visage que de mon regard…
Ça n’existe pas un dictionnaire qui traduit des mots de visage et de regard en mots de langage de n’importe langue du monde…
Mais les mots de visage et de regard ont néanmoins une grammaire…
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Ordre établi
- Par guy sembic
- Le 03/05/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Lorsque les contestations se déclinent en mouvements – de foule, de groupe – et en manifestations, en expressions violentes et en crispations exacerbées, s’imposent dans l’espace public – et notamment sur les réseaux sociaux les plus utilisés – deviennent épuisantes polémiques entre interlocuteurs inconciliables et figés dans leurs convictions ; et qu’elles s’invitent dans les débats et dans les entretiens de plateaux et émissions de télévision ; elles contribuent à l’émergence de nouvelles dominations dans un ordre établi qui se renforce…
Et ce sont alors les strates en décomposition et en brisures éparpillées de la société toute entière – locale ou à l’échelle de toute la planète- qui se heurtent en un grand han de haines et de violences que l’éclat des paillettes, la volerie des masques et les cérémonies ne parviennent pas à dissimuler…