Articles de yugcib
-
La révolte des humbles
- Par guy sembic
- Le 02/02/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... La révolte des humbles et des bons commence dans un silence qui résiste au bruit que font les orgueilleux, les arrogants et les meneurs... Et se poursuit jusqu'à ce que les humbles et les bons demeurés debout et le regard droit devant alors que tant des leurs ont vu leurs yeux incendiés et sont tombés ; fassent de leur silence résistant une colère rendant inaudibles enfin les bruits faits par les orgueilleux, les arrogants et les meneurs...
-
Le privé et l'intime, et la place publique
- Par guy sembic
- Le 31/01/2018
- 0 commentaire
... La vie privée (dans l'environnement familial et proche) ne me semble pas être un univers que l'on "exporte" sur la place publique... (Je veux dire par là, que la vie privée n'est partageable en partie – et encore cela reste à voir et dans quelle mesure- qu'avec des “très proches” c'est à dire des personnes “choisies” )... Cependant, je pense qu'un écrivain ou un auteur, mais aussi une personne qui s'exprime publiquement sur la Toile, peut “dans une certaine limite”, transcrire ou évoquer une histoire, un environnement, une situation en rapport avec ce qu'il a vécu... A travers des récits, des anecdotes, des romans où les personnages sont fictifs et ressemblent à des personnages existant réellement... Encore faut-il que cela ait un intérêt pour le lecteur (ou l'interlocuteur)...
… J'ai toujours été étonné, de voir sur le Net, exposé publiquement (donc en dehors de la sphère privée et accessible au premier venu), des photos d'enfants, d'adolescents, de jeunes femmes et hommes, qui à mon sens ne devraient figurer que dans des albums de famille)... Ainsi que des relations écrites d'événements de vie quotidienne ayant un caractère tout à fait personnel voire intime, de l'ordre de ce que l'on peut raconter par exemple dans un "journal de sa vie", ou encore de la même veine -j'appelle cela "de la parlote"- que ces conversations "à bâtons rompus" entre voisins l'un et l'autre debout une heure durant derrière la clôture, "parlote" du genre "patates salades le temps qu'il fait le monde va mal la politicaille"...
... Bon, “sa pomme” (sa propre pomme) exposée à tout venant en long en large et en travers... pourquoi pas après tout ?... Mais “la pomme” d'un proche, de son gosse, de son ami(e), autrement que dans la “sphère uniquement privée” des personnes choisies, au vu et au su de tout un chacun et visible en simple recherche... ça, non...
... Pardon, mais je fatigue vite quand je lis des trucs pareils sur le Net (ce que j'appelle de la parlote) , ou quand j'entends ces mêmes trucs entre voisins et connaissances du coin... Et j'"hallucine" à la vue de tout ce qu'on produit à tout va, au vu et au su de tout le monde, de photos et de vidéos qui ne devraient être visibles que dans un groupe d'amis et de proches... Mais bon, cela dit, je comprends que l'on dise aussi que ça fatigue, de voir apparaître sur le Net, un peu trop souvent d'interminables développements sur des sujets de réflexion...
-
D'un côté une tape amicale dans le dos, et d'un autre côté un coup de bâton...
- Par guy sembic
- Le 30/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... J'ai toujours été sidéré, ulcéré, révolté... Par l'hypocrisie (autant dans le propos que dans le comportement), de bon nombre de gens autour de moi (toutes générations confondues, de toute culture, de toute sensibilité, de tout "milieu social")...
D'un côté "une grand tape dans le dos" (avec des louanges, des mots d'encouragement et d'amitié qui te sont adressés dans une apparence de sincérité, de loyauté, de considération...) mais d'un autre côté, tout se qui se dit, s'écrit, dans ton dos, quand t'es pas là pour le voir et l'entendre... et que tu découvres un jour ou l'autre, en tel lieu d'expression notamment sur la Toile, exprimé précisément par l'une de ces personnes de ton entourage ou de tes connaissances...
Je préfère, et de loin, cent fois, mille fois mieux "qu'on me vole direct dans les plumes", "qu'on m'en mettte plein la figure"... Mais en face, sans fioritures...
Au moins, quand "t'en prends plein la patate", direct, même si ça fait très mal, pour peu que que tu te fendes de deux sous de réflexion, tu te dis que, après tout, il y a quand même une part de vérité dans ce qu'on te balance à la figure... Bon, c'est vrai parfois, la "part de vérité" elle est minime... mais elle n'en demeure pas moins, "une part de vérité" tout de même...
Et quand bien même n'y aurait-il aucune part de vérité dans ce que l'on te reproche et que par hasard tu découvres, exprimé ainsi à ton sujet et qui te dessert, te juge et contribue à éloigner les autres de toi... Il y a cette interrogation qui te vient sur ce que tu t'efforces d'être et de paraître "au mieux", cette interrogation qui te vient sur le sens, sur la portée, sur l'authenticité, sur la sincérité mêmes, de tout ce que tu produis, de toi, et que tu exposes...
Et cette interrogation qui te vient, qui suscite en toi de la réflexion, a toujours un impact en toi, de plus ou moins longue durée par la suite...
-
L'origine de "Travail Famille Patrie"
- Par guy sembic
- Le 29/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... C'est au colonel François De La Roque, né le 6 octobre 1885 à Lorient et mort le 28 avril 1946 à Paris, militaire, homme politique et résistant français ; que l'on doit cette devise demeurée si célèbre "Travail Famille Patrie", qui figurait dans "Le Petit Journal", un organe de presse ayant été l'un des 3 principaux quotidiens français, dans les années 1930...
Cette devise lui sera empruntée sans son autorisation, par "les crapules de la culture qui vont entourer, de 1940 à 1944, le vieux maréchal, chef de l'Etat Français" ( Dixit Eugène Saccomano dans son livre "Céline coupé en deux", roman )...
... Toute époque, en fait, et donc tout particulièrement la nôtre en ces années présentes depuis 2010, a ses "crapules de la culture", ses pourvoyeurs d'une pensée qui s'articule sur ce qui doit se croire et se savoir, et devant être consommé par le plus grand nombre... Mais avec, de temps à autre, quelques "marginalités" portées en avant, pour cause de "retombées économiques et financières" (il faut bien "caresser dans le sens du poil", c'est toujours bon à prendre)...
-
La vie est un héritage
- Par guy sembic
- Le 28/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... "La vie est un héritage, elle se transmet" ( Adolphe d'Houdetot, "Dix épines pour une fleur- 1853 ).
... En effet la vie (celle du monde tout entier d'une part, et la nôtre en particulier d'autre part), la vie d'aujourd'hui telle qu'elle est, est faite de tout ce qui nous a précédé (du monde, de nos parents, grands parents, de tous nos ancêtres depuis des siècles, des millénaires)...
Nous sommes, chacun de nous, le petit morceau nouveau d'un immense puzzle qui n' a cessé depuis des milliers d'années de s'étendre et de contenir de plus en plus de pièces ; et dans ce petit morceau il y entre une part de tout ce qui est acquis, et une autre part de "quelque chose de nouveau et qui nous est propre"... Et c'est aussi ce "quelque chose de chacun de nous qui nous est propre", que l'on va transmettre... (mais qui n'aurait pu être sans ce qui nous a été transmis)...
-
L'Art ne change pas la vie
- Par guy sembic
- Le 27/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... "L'Art ne peut pas changer la vie" ( Michel Houellebecq, dans Plateforme )...
... L'Art sous toutes ses formes, mais aussi le meilleur de soi-même que l'on peut donner ou offrir aux autres... Ne peut changer la vie, ne peut changer la vie des autres... dis-je...
Mais à mon sens, cela n'est pas aussi désespérant que l'on pourrait le penser et le croire... Parce que si vraiment le meilleur de soi-même donné aux autres, et l'Art, pouvaient effectivement changer la vie (en mieux)... L'Art et le meilleur de soi-même n'auraient alors pour seule et unique raison d'être, que la certitude d'un résultat heureux et fini, et donc limité à la vue de la ligne circulaire de l'horizon...
J'imagine le fameux "rocher de Sisiphe" enfin parvenu au sommet de la montagne, désormais immobile, en équilibre sur la ligne de la crête de la montagne... L'effort enfin "récompensé" mais être là, debout au sommet, les bras ballants, avec tout autour un paysage figé... et un ciel en somme, toujours aussi haut, toujours aussi inaccessible... Et au loin mais en fait tout proche, la ligne de l'horizon...
La raison d'être de l'Art et du meilleur de soi-même à donner aux autres, n'est autre que celle de ce mouvement sans fin d'avance et de recul du fameux "rocher de Sisiphe" tout au long de la pente de la montagne...
-
C'est le regard de l'autre, qui "t'existe"
- Par guy sembic
- Le 26/01/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... "La possibilité de vivre commence dans le regard de l'autre" ( Michel Houellebecq, dans Les particules élémentaires )...
... Ce que dit là Michel Houellebecq me fait penser à tous ces visages que je vois passer non loin de moi dans les lieux publics, dans la rue, dans des galeries marchandes de Carrefour et de Leclerc géant ou de grands intermarchés, Décathlon et autres grandes surfaces commerciales, mais aussi dans les fêtes de village, dans les marchés, dans les manifestations culturelles en salle ou en extérieur, dans les foires, à la plage en été, dans les restaurants... Et encore il faut dire, dans les réunions familiales ou entre amis et connaissances où là en ces lieux "en principe plus intimes" l'on se regarde, étant proches autour d'une table...
Tous ces visages auxquels à vrai -à hélas dire- l'on ne prête aucune attention, sinon lorsque pour une raison ou une autre ils sont ceux de personnes qui malencontreusement nous bousculent, ou nous interpellent sur un ton plus ou moins agressif ou "quémandeur"...
La violence, la dureté, le manque de considération ou de bonté naturelle, dans le rapport de communication, nous incite à penser que le regard que l'on peut porter à l'autre dans un espace public, risque d'être perçu intrusif, dérangeant, ou déroutant, voire agressif parfois... Alors même que ce regard tout au contraire, n'est autre que celui que l'on porte vers l'autre afin de lui exprimer toute la considération que l'on a de lui, l'attention que l'on lui porte... Une manière en quelque sorte, de "l'exister" cet autre...
C'est en effet par le regard que l'autre porte sur toi, par ce que contient et exprime ce regard,
que te vient la conscience de ton existence...
Et c'est aussi, par le regard que tu portes à l'autre, par ce que contient et exprime ton regard, que vient à l'autre la conscience de son existence...
Devoir "s'exister" soi-même est une désespérante nécessité, et de surcroît, il entre toujours dans le fait de devoir "s'exister", une bonne part d'aléatoire...
Mais "être existé" (déjà, rien que par un regard, avant que ne commence tout autre chose) c'est cela "être aimé" en vérité...
Celui ou celle qui "existe" l'autre, l'aime, en fait, cet autre, sans peut-être avoir conscience qu'il l'aime, cet autre...
-
Toujours davantage de bio, oui, mais ...
- Par guy sembic
- Le 26/01/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
... Afin de répondre à une demande de plus en plus pressante, d'un plus grand nombre de consommateurs, le "bio" s'industrialise et emprunte les mêmes voies que celles de l'économie de marché, autrement dit les "autoroutes" (forcément à péage) gérées par des lobbies de l'agro alimentaire en partie reconvertis dans le "bio" et donc dans la diffusion en Grandes Surfaces (classiques telles que Leclerc, Carrefour, Intermarché ; ou dédiées telles que des grandes enseignes spécialisées dans les produits "bio")...
Mais jusqu'à quel point est-il possible de concilier qualité et quantité, sachant bien que pour "faire de la quantité" (et donc pouvoir nourrir de plus en plus de gens sur la planète) il faut forcément agir par la chimie, par la technologie, par des méthodes et par des procédés de culture permettant de produire toujours plus, et cela en éliminant tout ce qui empêche ou réduit le rendement (des céréales, des fruits, des légumes, de la viande d'animaux d'élevage)?
"Faire du bio", oui mais... Certes sans herbicides, sans pesticides... mais avec quoi pour les remplacer, ces herbicides et ces pesticides ? Car il faut bien produire afin de répondre à la demande !
J'y vois là, dans cette affaire du "bio" à grande échelle, une vaste hypocrisie... Un moyen à coup sûr, pour les lobbies de l'agro alimentaire qui investissent dans le Bio, de réaliser des profits plus conséquents...
De toute manière, la pluie qui tombe (ou la neige ou le grésil) n'est pas "bio" ! Ni l'air que l'on respire, ni l'eau que nous buvons fût-elle cette eau, minérale ou passée par des stations d'épuration !
... Plus de 3 milliards d'humains sur cette planète, dont la plupart vivent en Amérique du Nord, en Europe, en partie en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud (et même jusqu'au fin fond des terres situées en Arctique) en fonction de leur revenu annuel variant dans une proportion de 1 à 10 ; sont des "consommateurs réels et potentiels", déjà pour le "pas bio" avant le "bio"...
Mais... "bio" ou "pas bio"... le Haïtien ou le Malgache, lui, avec bon nombre d'autres gens de pays "hors développement économique"... il faut d'abord qu'il survive...
Quelle "futilité" que cette sorte de nouveau cosmétique parmi tant d'autres, en vente chez "Biomonde"... Et que toutes ces marques de yaourts aux nouvelles saveurs, à perte de vue dans les grandes surfaces ! Et tous ces nouveaux modèles de fringues homme/femme/enfant, et ces gadgets de téléphonie, d'informatique, d'internet... de jouets, de bonbons, de gâteaux, de bouffe, de films de cinéma, de séries télé !... Quelle gabegie tout ça ! Et les accros du "bio" qui voudraient "bio-iser" tout ça !... Et les lobbies qui ne demandent pas mieux que de "bio-iser" tout ça ! ...
Ridicule, indécent, impie, barbare, anti-civilisationnel, anti humain, anti nature tout ça ! Et pour notre plus grand malheur à tous, un de ces jours, sous la forme d'un truc vache qui va nous tomber sur la tête venu du ciel, ou qui va nous foutre le feu dans le buffet et dans le bide !
-
Fleurs fanées
- Par guy sembic
- Le 25/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
Fleurs fanées
Avant la fin de janvier
Tous ces voeux pieux
Et, étrangement silencieux
Ou parfois sentencieux
Ces personnages
Dans notre entourage
Tout au long de l’année
Et comme par le trou d’un évier
S’écoulent les silences
Et les sentences
-
Une pensée exprimée, est-elle une affirmation ?
- Par guy sembic
- Le 24/01/2018
- Dans Articles
- 0 commentaire
... Toute pensée, en quelques mots ou une ou deux phrases exprimée ; qu'elle soit celle d'un grand écrivain, d'un auteur connu, d'un homme politique, ou même qu'elle soit celle de tout un chacun d'entre nous, est souvent considérée, autant par celui ou celle qui l'exprime, que par tous ceux et celles qui la partagent ou ne la partagent pas, comme étant une affirmation, une "vérité" en somme, pour qui l'exprime et la partage (mais une "contre vérité" pour qui ne la partage point)...
Plutôt que vue comme étant une affirmation, autant par celui ou celle qui l'exprime que par ceux et celles qui la partagent ou ne la partagent pas ; elle devrait être vue comme suscitant de la réflexion, c'est à dire que l'on devrait tout naturellement, s'efforcer de considérer ce que cette pensée vaut, ce qu'elle implique, ce qu'elle excepte, ainsi que les questions qu'elle soulève...
Autrement dit, une pensée exprimée n'est pas un étendard derrière lequel il faut tous en choeur marcher, ni le drapeau d'en face qu'il faut mettre à terre et déchirer...
Ce qui relie les humains entre eux tient peut-être davantage de ce sur quoi on s'interroge plutôt que de ce que l'on partage seulement entre quelques uns...
-
Prendre le large, film de Gaël Morel
- Par guy sembic
- Le 23/01/2018
- Dans Articles
- 0 commentaire
... Avec Sandrine Bonnaire dans le rôle d'Edith, une ouvrière dans une usine textile, dont la vie est bouleversée par un plan social et qui se voit proposer de rejoindre l'usine délocalisée au Maroc, à Tanger dans la "zone franche"...
Vivant seule et sans attache autre qu'un grand fils, plutôt que le chômage, elle préfère s'éloigner de son fils, et elle est la seule de toute son usine à accepter d'aller travailler au Maroc...
... Un film d'un réalisme poignant, où l'on voit vivre dans un quotidien difficile et parfois hostile, cette femme âgée de 45 ans, Edith, qui d'ailleurs va perdre son emploi dans cette usine textile délocalisée et devra pour survivre, un matin, monter dans une camionnette pour aller cueillir des fraises et être payée à la journée en espèces...
Ce que l'on voit dans ce film, les conditions de travail en usine et dans les cultures fruits et légumes ; les conditions d'hébergement, d'hygiène, de nourriture, plus que sommaires pour tous ces gens amenés sur les lieux de travail en fourgonnette (le soir ils dorment dans des granges ou des étables ou des bâtiments désaffectés)... Tout ce que l'on voit, oui, c'est la vraie réalité ! Et dans le confort (relatif) qui est le nôtre en France même quand on est très pauvre, l'on peine à imaginer que dans tous les pays du monde hors Europe, tous ces pays "en voie de développement" l'on puisse vivre et travailler dans des conditions aussi précaires, aussi dures, proche de l'esclavage, sans aucune protection en matière de droits, de santé, de retraite ! Et dans des pays tels que Haïti et Madagascar c'est encore pire que par exemple au Maroc !
En fait -pour dire la vérité- c'est même pas qu'on imagine, non on n'imagine pas du tout! Pris que nous sommes nous européens et en particulier français, dans un environnement quotidien de consommation de masse alimentation loisirs vêtements équipements confort relatif hygiène logement vacances etc.... Seuls encore, les SDF, les gens qui travaillent mais dorment dans des voitures, les exclus de la consommation; enfin tous ces gens aux ressources si limitées, eux ne sont dans aucun "imaginaire" que ce soit, parce qu'il faut d'abord survivre au jour le jour !
Ces fourgonnettes dans lesquelles on charge très tôt le matin, des gens en attente durant des heures que l'on vienne les chercher et dont une bonne partie devra revenir le lendemain, oui, ces fourgonnettes qui amènent des gens travailler sur des chantiers ou dans des champs de culture... Et qui sont payés à la journée ou à la semaine, en espèces et sans aucun contrat de travail... Il faut savoir qu'en France ça existe ! En dépit des règlements, des lois européennes sur le travail ! Oui ça existe en toute illégalité, parvenant à échapper aux contrôles !
L'on en parle très peu ou à "mots couverts" mais c'est la réalité ! Une sorte d'"omerta" organisée et en toute hypocrisie, plane sur le monde du travail, avec la complicité ou l'indifférence des gouvernants, des politiques, des élus... Parce que ce sont, partout dans le monde, partout dans cette économie de marché mondialisée, les lobbies, les grands groupes, les financiers, les actionnaires qui font la loi, leur loi !
L'on ne pourra sortir de ce système que par une internationalisation de la résistance et des luttes et dans une coordination de toutes les associations, organismes humanitaires, avec le concours des réseaux sociaux, la parole libérée, les actions menées et reliées entre elles...
-
Ces innombrables points de lumière dans la chevelure d'une comète
- Par guy sembic
- Le 22/01/2018
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
... J'aime bien cette métaphore des Mormons en rapport avec la généalogie : "nous traînons derrière nous des nuées..." (d'ancêtres).
J'en ai une autre, c'est l'image de la chevelure d'une comète, évoquant toutes les personnes qui nous ont précédé, depuis bien sûr nos parents jusqu'à nos grands et arrière grands parents et au delà, jusque très loin dans le temps, aussi loin que l'on puisse aller quand on fait des recherches généalogiques...
Et dans la "chevelure de la comète" non seulement tous les personnages de notre lignée mais aussi ceux de la lignée conjointe, et ceux encore, de la lignée des conjoints de nos enfants...
Tout cela "fait beaucoup de monde"... Effectivement comme une immense chevelure d'une comète, faite d'innombrables points de lumière...
Par ce que l'on parvient à savoir dans les documents d'état civil numérisés (actes de naissance, de mariage, de décès entre autres)... Notamment l'activité, le métier exercé par tel ou tel arrière arrière arrière grand père ou mère, ou autre proche de cet arrière arrière arrière grand père ou mère... Par ce que l'on parvient à savoir on peut donc imaginer ce que fut la vie de telle ou telle personne en 1793, en 1805, en 1876, en 1905...
Mais ce que l'on imagine ne peut l'être que selon la vision que l'on se fait en soi et qui dépend de notre sensibilité, de notre culture intérieure... Puisque nous ne disposons pas de données autres que celles fournies par les actes.... Sauf en ce qui concerne des grands parents, des personnes disparues récemment ou dans les trente ou quarante dernières années et au sujet desquelles des témoins encore vivants peuvent nous donner des renseignements, nous raconter des anecdotes, nous évoquer ce que fut leur vie... (D'où l'importance de la transmission )...
Par tout ce que j'ai pu recueillir dans mes recherches (les actes d'état civil depuis 1793 sont numérisés et accessibles sur internet, pour bon nombre de communes dans les départements – mais il faut savoir tout de même qu'à partir de 1943 soit 2018 moins 75, là, il faut se rendre au centre d'archives départementales – et que avant 1793, on peut aléatoirement compter sur des numérisations d'actes de baptêmes)... Par tout ce que j'ai pu trouver dans mes recherches, c'est "drôle à dire" mais c'est ainsi que je le ressens : c'est comme si j'étais né en 1759 ! (et toujours vivant en 2018 bien sûr) : je suis âgé de... 259 ans !
En effet en 1759 naquit à Geloux dans les Landes un Jean Sembic qui eut un fils en 1783, un fils qu'il appela aussi Jean... Et ce Jean eut des frères et des soeurs, et chacun de ces frères et soeurs se maria et eut des enfants, d'où l'immense tableau que j'ai pu établir du côté paternel. J'en ai fait autant du côté maternel mais là je ne suis pas parvenu en dessous de 1842...
... Bon, ce Jean Sembic né en 1759, il vient bien d'un père et d'une mère mais là, j'ai pas pu aller plus loin dans le temps... En fait je suis "bien plus âgé que de 259 ans" ! (rire)...
... Après tout ce que je viens de dire là, vous pensez bien que je ne peux pas loin s'en faut, être "POUR" la PMA (et encore moins pour la GPA) !
-
Ce qu'il reste d'un poète mort...
- Par guy sembic
- Le 21/01/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
- 0 commentaire
… “Un poète mort n’écrit plus. D’où l’importance de rester vivant” ( Michel Houellebecq)
… A la lecture de cette pensée de Michel Houellebecq, je pense en particulier à des artistes, à des poètes, à des humoristes, à des écrivains qui furent de leur vivant, des “témoins de leur temps”... Par exemple Coluche dans l’environnement économique, politique, social, qui était le sien avant sa disparition le 19 juin 1986…
Que n’eût-il pu demeurer vivant, Coluche, s’exprimant en 2018 sur tant et tant de sujets d’actualités, lui qui aujourd’hui serait âgé de 74 ans !
Il reste déjà -au moins- d’un poète, d’un artiste, d’un écrivain, d’un humoriste mort… Tout ce dont il a témoigné du temps qu’il vivait et s’exprimait…
Mais il s’ébauche et comme s’écrit, se dessine (et s’actualise) dans l’esprit des vivants de 2018, tout ce dont le poète, l’artiste, l’écrivain, l’humoriste mort, aurait témoigné à sa manière s’il vivait encore…
“Rester vivant” au fond (l’on peut penser cela afin de se “rassurer”), c’est peut-être “un peu moins important” dans la mesure où ce dont on témoigne aujourd’hui dans son temps, se projette dans un avenir où l’on ne sera plus et où tout ce que l’on a exprimé sera actualisé…
Ainsi y-a-t-il dans tout ce que Coluche a exprimé avant le 19 juin 1986, “quelquechose de tout à fait actuel” ( c’est comme si l’on l’entendait dire avec sa voix et avec les mots dont il se servirait, témoignant de ce qu’il verrait aujourd’hui)...
-
Les trois étapes que franchissent toutes les vérités
- Par guy sembic
- Le 19/01/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
... "Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence."
[ Arthur Schopenhauer ]
... Plus longtemps, à mon sens, où la vérité est ridiculisée, plus elle a de chances d'être considérée un jour, comme étant une évidence... Mais la question cependant se pose, tant qu'elle est ridiculisée, tant qu'elle suscite de l'indifférence ou surtout, tant qu'elle ne s'impose qu'à une minorité, la question se pose donc, de son existence, de sa crédibilité, de sa possible évidence un jour...
Puis la vérité lorsqu'elle n'est plus ridiculisée et qu'elle commence à apparaître, subit en général une forte opposition parce qu'elle dérange dans son évidence...
Et lorsque la vérité enfin reconnue est considérée comme ayant toujours été une évidence, et que sont levées les ambiguités... Elle devient comme une "cosmogonie en cours" qui invalide les cosmogonies précédentes...
Et qu'est-ce qu'une cosmogonie sinon un modèle ou une orthodoxie de la pensée que l'on se fait de l'univers ?
-
Le principal problème posé par les enfants d'immigrés
- Par guy sembic
- Le 18/01/2018
- Dans Articles
- 0 commentaire
... La question humanitaire, aussi essentielle que la question sociale, culturelle et économique, posée par l'immigration ; implique dans le cas où les migrants ne remplissent pas les conditions pour pouvoir s'établir dans le pays d'accueil, que ces migrants soient traités dans les meilleures conditions possibles (hébergement, soins, nourriture), avant d'être reconduits hors du territoire vers leur pays d'origine (ou un autre pays)...
Durant le temps de leur séjour en France, le problème le plus difficile à résoudre est celui posé par les enfants en âge de scolarité : en effet où et en quelle école, classe, placer un enfant de 6, 8 ou 10 ans qui ne connait pas un mot de Français ? Est-ce que l'on place cet enfant dans une classe de cours préparatoire avec des enfants français plus petits que lui? Imaginez un peu la situation, cet enfant ne parlant pas un mot de Français, dans une classe de "petits", et qui de surcroît, dans un mois, dans trois mois, au plus dans un an, sera reparti de France vers son pays d'origine ou un autre pays ?
Si cet enfant de 6, 8 ou 10 ans, venu de Syrie ou d'Afghanistan ou d'ailleurs, parle couramment le Français (il y en a) et si dans son pays d'origine il allait régulièrement à l'école, alors il est possible de placer cet enfant dans une classe d'école en France, d'un niveau proche de celui de la classe où il se trouvait dans son pays d'origine.
Comment accueillir, dans une telle situation de réalité, dans une école (et quelle école d'ailleurs?) un enfant ne parlant pas un mot de Français ?
Sans doute dans les grandes centres urbains, existe-t-il des établissements spécialisés pour accueillir ces enfants (avec apprentissage du Français au départ)... Mais encore faudrait-il alors que ces enfants et leurs parents "aient vocation à demeurer, à s'établir sur le territoire Français"... Mais si ce n'est pas le cas et si la durée du séjour n'excède pas quelques mois ou un an, alors que faire ? Comment est-il possible (envisageable) du fait de la loi d'obligation de scolarité pour tous les enfants, de scolariser ainsi des enfants en France pour une durée limitée dans le temps ?
Que l'on m'explique ce qu'il convient de faire et si il y a des dispositions prises en ce sens, s'il y a des solutions et des réponses adaptées !