Articles de yugcib

  • Mon premier jour de travail ...

    … Le mardi 18 juillet 1967, au Centre de Tri Postal du PLM, 7 rue du Charolais à Paris 12ème, jouxtant la Gare de Lyon

     

     

    … J’étais arrivé la veille, lundi 17 juillet 1967, à 6h 14 en Gare d’Austerlitz, ayant passé la nuit dans le train express départ de Dax à 19h 44 le dimanche 16 juillet, une heure d’arrêt à Bordeaux Gare Saint Jean entre 21h 30 et 22h 30 ; puis arrêts à Libourne, Coutras, Angoulême, Poitiers, Tours, Blois, Orléans ; en seconde classe dans un compartiment de 8 personnes ; une nuit longue et épuisante, avec la chaleur, les odeurs corporelles des autres passagers, des militaires du contingent… Ma très grosse valise dans le wagon à bagages…

     

    Le rendez-vous au « bureau d’ordre » du PLM était fixé à 8h 30, ce lundi 17 juillet ; je me suis retrouvé après avoir déposé ma grosse valise en consigne à la gare d’Austerlitz, et pris un petit déjeûner au buffet de la gare, avec une vingtaine de jeunes de mon âge – j’avais 19 ans en 1967- en face de l’entrée principale du bâtiment de trois étages du PLM…

     

    Nous fûmes invités à pénétrer dans le bureau du Directeur du Centre de Tri, où l’on nous gratifia du discours directorial de bienvenue « dans la plus pure tradition de leçon de morale et d’injonction à obéïssance et énumération de règles à suivre »… Puis nous dûmes devant un juge du Tribunal d’Instance venu pour la circonstance dans le bureau du directeur, prêter serment, enregistré dactylographié imprimé et signé par chacun de nous…

     

    Nous devions nous présenter le lendemain à midi le mardi 18 juillet, au service de la Ligne, pour notre première vacation de travail au PLM devant se terminer à 20h…

    Pour le reste de la journée ce lundi 17 juillet, nous avions à nous installer en foyer d’accueil du Landy, situé « à l’autre bout de Paris » dans le 18ème à proximité de la porte de Clignancourt. Trois quarts d’heure de métro avec un changement à Châtelet ; au foyer d’accueil on était à trois voire quatre et même jusqu’à cinq par chambrée avec toilettes et salle de bains communes à tout l’étage. L’on avait le droit de rester 1 mois au foyer, mais après une première nuit épuisante ( sur les cinq l’un travaillait de jour, deux autres de nuit l’un en brigade C l’autre en D, un autre au Transbordement à différentes heures de la nuit et du jour) c’était invivable, trop de promiscuité et de bruit et de lumière s’allumant plusieurs fois dans la nuit), je décidai de rechercher une chambre d’hôtel au mois proche du PLM… J’en trouvai une située au sixième étage sous la toiture en zinc dans un hôtel de la rue de Chaligny – moins de 500 m du PLM- à 250 Francs par mois (Ma grand-mère m’avait avancé 500 Francs jusqu’au 31 juillet jour où jallais recevoir ma 1ère paye – en espèces à la Caisse du Bureau d’ Ordre du PLM en faisant une queue interminable- 753,56 Francs mensuels en tant qu’ « agent d’exploitation des PTT »…

     

    À midi tapantes sonnantes je me trouvai debout devant un casier de tri du service de la Ligne (des départements desservis par le Train Poste Paris Lyon, puis Lyon Marseille) ; en tant que débutants nous n’étions pas tenus de trier 500 lettres au quart d’heure, il nous fallait d’abord nous familiariser avec le casier de tri , le préposé à l’acheminement, prenait une grande brassée de lettres sur une « cocote » et nous la plaçait sur le bord du casier de tri et… Devant nous la perspective de huit heures de travail de tri placer les lettres dans les cases, debout…

     

    J’étais allé manger à la cantine à 11h, au prix de 2,20 Francs le repas avec ristourne (sans ristoune le repas coûtait 2,70 Francs et on avait droit à 20 tickets par mois de ristourne)…

    Un simple café express dans une toute petite tasse coûtait en 1967 dans un bistrot Parisien populaire 0,50 Franc… Et un repas menu du jour dans un restaurant populaire coûtait entre 7 et 9 Francs… Une séance de cinéma revenait au moins cher à 2 Francs (à La Bastille et à Pigalle et Barbès)…

     

    Dans une vacation 12h – 20h nous avions sur le coup de 15h 30, une pause de 45 minutes et le lendemain matin dans la vacation de 6h – 12h, vers 8h 30 une pause de 30 minutes…

    Le souvenir le plus marquant que j’ai gardé de cette première journée de travail, c’est lorsque l’inspecteur de la Brigade de jour monsieur Andrieu, me fit cette réflexion : « monsieur Sembic, veuillez placer vos lettres dans les cases dans le sens correct et non pas en sens inverse » (parce que je trouvais « plus facile » dans les cases du haut, de mettre les lettres les unes sur les autres retournées – moins fatiguant)…

    Je le revois encore, ce monsieur Andrieu : la cinquantaine confortable bardée de certitudes « bien carrées », les cheveux blanchis ou grisonnants tirés en arrière, des yeux bleus très froids, un visage sévère, en costume bleu clair d’été, cravate bleu foncé, souliers noirs de forme classique… Surveillant les « petits jeunes » devant leurs casiers de tri, prêt à faire des réflexions peu amènes à la moindre incartade…

     

    Au bout de deux semaines de ce régime – de brigade de jour- j’ai demandé à partir dans les Ambulants (wagon postal) de nuit et j’ai obtenu durant deux mois, des postes de remplacement de titulaires en congé, sur différentes lignes dont durant une semaine sur le Train Poste Paris Lyon (un « PLM ambulant où le travail était épuisant)…

    Nous prenions notre service à 19h au wagon, le train partait vers 22h, on allait jusqu’à Lyon Perrache, jusqu’à Chambéry, Annecy ou Pontarlier et arrivions le matin à différentes heures entre 4h 12 à Lyon et environ 6 ou7h ailleurs… Deux nuits consécutives aller et retour, le retour on était au départ du train à Lyon, Chambéry, Annecy ou Pontarlier vers 22h, retour à Paris vers 6 ou 7h le matin… Puis 2 nuits de repos avec les jours entre…

     

    On travaillait jour et ou nuit et fériés dimanches compris et avant mai 1968 on était compensé pour les heures du dimanche et des jours fériés, au tiers des heures effectuées, et après mai 1968 on avait obtenu la compensation à 100 %… Ce qui augmentait nos congés et nous permettait de « faire des combines » c’est à dire de cumuler des jours de congé normaux plus des décalages du samedi dimanche plus des remplacements entre collègues de brigades opposées… Avec ce système je réussissais à m’octroyer jusqu’à 50 jours de vacances (idéal pour parcourir la Fance en vélo et séjourner dans des auberges de jeunesse)...

     

    Lorsque je ne puis plus effectuer des remplacements sur les Ambulants, à partir du 20 septembre, j’ai travaillé en bureau gare du PLM en brigade de nuit (deux nuits sur quatre de 20h à 6h avec une pause d’une heure entre minuit et une heure du matin, et une autre pause d’un quart d’heure entre 3h et 3h et quart… Mais en général nous terminions et partions sur le coup de 5h 30, parfois plus tôt…

    De fin septembre 1967 jusqu’au début de 1970, j’étais au « Transit National » - tri des paquets, puis ensuite à l’Avion – tri lettres et paquets pour l’Union Française Antilles, Afrique du Nord et anciennes colonies Afrique Noire…

     

    Et j’ai quitté le PLM le 30 juillet 1976, pour aller en mutation à Bruyères dans les Vosges – guichet et courrier bureau de Poste de Bruyères… Où je suis resté jusqu’au 12 janvier 1999… Et où j’ai exercé entre le 2 octobre 1989 et début janvier 1999, la fonction de conseiller financier clientèle…

     

     

     

     

  • Trump, tigre de papier alu

    … Donald Trump, le président actuel des États Unis d’Amérique, suscite de l’admiration de la part de beaucoup de personnes du « commun des mortels » dans le monde – et pas forcément de personnes qui « regardent du côté des partis d’extrême droite »… Et c’est bien là un « signe des temps que nous vivons »…

    Un temps d’acculturation – ou de « nivellement de la culture par le bas », de culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent…

     

    Cependant, ce qui fait la différence entre notre époque au 21ème siècle, et toutes les époques qui ont précédé dans l’Histoire depuis les deux dernières périodes du Paléolithique Supérieur ( des Solutréens puis des Magdaléniens), c’est :

     

    -D’une part toutes les forces du Mal qui se conjuguent, s’associent et se renforcent comme jamais auparavant y compris durant les périodes les plus sombres de l’Histoire…

     

    -Et d’autre part les forces du Bien – en particulier dans la relation humaine et dans la relation avec l’environnement – qui, elles s’accroissent et se renforcent et se diffusent plus qu’elles ne le faisaient auparavant dans les périodes historiques précédentes…

     

    Donc si le Mal s’accroît, le Bien aussi, s’accroît…

     

    Ce sont les médias – la presse, l’audiovisuel avec surtout les télés (et les réseaux sociaux) – aux mains des Géants de l’Information, de l’audiovisuel, de la presse, du numérique et du contrôle des données ; auxquels les Gouvernants prêtent l’oreille… Qui « mettent en avant » et en « Une » tout ce qui va mal dans le monde – les violences, les agressions, les incivilités, les comportements qui heurtent, les drames, les crimes, les viols, les guerres, les conflits… Par l’image diffusée – photo, vidéo – par le commentaire approprié et contrôlé par la « ligne directrice éditoriale » et qui « fait de l’argent avec du suivi, de l’écoute, de l’audimat ; et qui fait aussi, l’opinion publique…

     

    En revanche ce « qui va bien dans le monde » - ce « qui marche », progresse, se partage, se rassemble ; ce qui agit et s’avère efficace… N’est quasiment jamais magnifié, mis en avant, mais plutôt occulté sinon même nié…

     

    Il existe une réelle résistance à l’acculturation, au nivellement de la culture par le bas, au culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent… Une résistance qui peu à peu s’organise et agit, en dépit de tout qui la brime, la violente, l’écrase…

    Une résistance certes aujourd’hui encore minoritaire mais qui ne le restera pas toujours, minoritaire…

     

    Les « après Trump, les après Poutine, les après Elon Musk, les après Jeff Bezos, les après Mollahs, les après Géants actuels de l’économie mondiale de marché ; avec les dignitaires religieux du Catholicisme, de l’Orthodoxie et de l’Islam... » finiront par « mordre la poussière » !

     

     

     

  • Analyse d'urine sans passer par le laboratoire de biologie médicale

    Si présence de fourmis très nombreuses dans les 5 minutes qui viennent : trop de sucre, attention peut-être diabète de type 2…

     

    Si assaut de mouches dans la minute qui suit : infection …

     

    Si la flaque d’urine sèche très vite alors que la température de l’air est de 20 degrés et que le taux d’humidité ne dépasse pas 60 % : trop de sel (regardes tes chevilles, et le tour de ta taille si bourrelets…

     

    Si l’urine mouille les chaussures : prostate volumineuse (attention au « crapaud perfide »… Et, autre signe de prostate volumineuse : à plus de 70 ans si fuites urinaires surtout la nuit…

     

    Si le jet d’urine n’est pas visible en tombant : obésité manifeste (surtout du ventre)…

     

    Si braguette non défaite et pipi dans le pantalon : Alzheimer …

     

    Ou si slip et pantalon très mouillé : si pas Alzheimer c’est Parkinston (la « danse de Saint Guy confirme)…

     

    Si pas d’odeur : covid 19…

     

    … Cela dit un « papy de 70 ans ou plus » qui fait avec son petit-fils de 10 ans, un concours de « qui pisse le plus loin » et qui bat d’un mètre son petit -fils ; est forcément un papy en très bonne santé – probable futur centenaire, une fraction d’éjection du ventricule gauche du cœur largement supérieure à 50 % ; pas de diabète, pas d’obésité, pas de « crapaud », pas encore de vélo électrique mais un VTT sport, douze kilomètres de marche 3 fois dans la semaine…

    Autrement dit ce « profil là » de ce « papy », c’est pas loin s’en faut le profil de tout le monde de plus de 70 ans !

     

    … Cela dit encore, c’est étonnant de voir tous ces centenaires de nos jours – 30 000 en France en 2025- avec toutes les saloperies qu’on absorbe dans les produits alimentaires, les boissons – colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, additifs, pesticides, etc. … C’est assez paradoxal…

     

     

    … Lorsque, en 1964 – j’avais 16 ans – et que j’étais pensionnaire au lycée Victor Duruy de Mont de Marsan ; on avait un surveillant général monsieur Casenave qu’on appelait « le Zou », très ventripotent, la cinquantaine ; et qui criait après les pisseurs contre un arbre au cours des récréations  : « Hep vous-là-bas on ne pisse pas contre les platanes ! » (avec bien l’accent Landais!)…

     

     

  • Les entreprises artisanales sont peu disponibles pour de petits travaux

    … Il devient de plus en plus difficile – et aléatoire ou même improbable – de trouver près de chez soi, pour de « petites réparations et travaux ponctuels » une entreprise artisanale – menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, entretien de terrain autour de sa maison – un professionnel, une entreprise, qui accepte de se déplacer et d’intervenir pour un travail de réparation ne nécessitant par exemple qu’à peine une heure ou deux de travail…

     

    En effet la plupart des entreprises artisanales – celles qui emploient 4 ou 5 salariés ou plus – privilégient les « gros travaux » - d’installation, de rénovation, et en conséquence n’interviennent sur demande qu’en fonction de l’importance du chantier, que ce soit en maçonnerie, en menuiserie, en plomberie, électricité, couverture, charpente et autres…

     

    De surcroît, ces entreprises sont difficiles à contacter : par téléphone tu tombes sur une boîte vocale, par couriel ou par contact sur site professionnel tu es invité à servir un formulaire questionnaire, il n’y a en général pas de numéro mobile indiqué (donc pas de possibilité de laisser un message écrit), ou, s’il y a un numéro de mobile, tu tombes sur un répondeur…

    Bref, « c’est une vraie galère » !

    Et en « recherche Google » tu n’es guère plus avancé ! Tu ne trouves pas vraiment la réponse (par le lien figurant sur la page Google) que tu attends…

     

    Il faut donc – mais « tout le monde n’en a guère la capacité ou est très limité question bricolage – être « débrouillard, inventif, ingénieux, adroit de ses mains, bien outillé, ou avoir un voisin, un ami proche qui « s’y connaît » et peut te dépanner…

     

    Il y a cependant – et c’est heureux – les « micro-entrepreneurs » spécialisés dans les « petites interventions » ou réparation ou entretien de jardin, travaux ponctuels et qui eux, facturent leur travail 17 à 25 euro de l’heure ( alors qu’un professionnel demande 70/80 euro de l’heure après s’être longtemps fait attendre – s’il accepte de venir)…

     

    Si tu as, par exemple, dans ton salon ou pièce principale, au bas d’un mur ou d’une cloison, une prise électrique défectueuse (tu branches un appareil sur la prise, le courant n’arrive pas, il faut alors voir ce qui se passe dans le circuit, peut-être une liaison dans une boîte de dérivation)… Impossible ou très difficile de trouver près de chez toi un électricien (une entreprise d’électricité) qui accepte de venir chez toi pour seulement une heure de travail… Résultat : tu fais avec l’une ou l’autre des autres prises de la maison ( bonjour les rallonges avec multi prises)…

     

    De surcroît, tous ces gens là – artisans en entreprises- te tiennent le même discours lorsque tu parviens à les contacter : ils n’arrêtent pas de se plaindre qu’ils ont trop de charges, qu’il ne trouvent personne à employer, que les matériaux dont ils ont besoin pour travailler sont de plus en plus cher… Etc. … (Tout cela étant « vrai sans être vraiment vrai » et « assez fallacieux » il faut dire)…

     

    Conclusion qui de plus en plus s’impose : si t’es pas trop bricoleur, si tu t’y connais pas très bien ou juste « de base » - surtout en électricité – et si t’es insuffisament outillé… Tu restes avec du « déglingué » durant des semaines, des mois, des années…

     

    Tiens, rien qu’un exemple, aussi, parmi tant d’autres : si t’es âgé – plus de 70 ans et pouvant perdre l’équilibre sur un escabeau ou une échelle- et que le plafond de ton couloir dans la maison ainsi que celui des autres pièces est à plus de 2,20 mètres de hauteur avec accroché un lustre, une ampoule à changer ; tu n’y arrives pas, tu restes avec l’ampoule pétée « ad aeternam » donc pour aller aux WC tu prends une lampe de poche…

    La solution, alors, ça serait de faire venir un électricien qui t’installerait des appliques accessibles sans devoir monter sur un escabeau, mais ça c’est du trop petit boulot pour une entreprise d’électricité !

     

     

  • Sciences, civilisation, religion

    … Dans le monde arabo-musulman du 9ème siècle donc dans les années 800 à 900, qui, au-delà du Moyen Orient, s’étendait du Sud de l’Espagne et par delà l’Empire Bysantin, jusqu’en Asie centrale ; il y avait d’après G.Sarton dans son introduction de l’Histoire de la Science, 40 savants de premier plan dans les domaines des mathématiques et de l’algèbre, de la médecine, de la physique, de l’astronomie, de la géographie – entre autres…

     

    Le Coran à cette époque – tout comme d’ailleurs à toutes les époques depuis l’Hégire (622), et donc encore aujourd’hui, encourage les fidèles à la recherche scientifique (c’est mentionné clairement dans plusieurs versets ou sourates du Coran)… Et « il n’en va point de même » soit-dit en passant, de la Bible…

     

    Le drame du monde musulman c’est qu’à partir du 11ème siècle – dans les années 1000 – 1100 et au-delà, un courant rigoriste initié par Ahmad ibn Hanbal né en 780 et mort en 855, est apparu, soutenu par des religieux de tradition Sunnite qui s’opposaient à l’exaltation jugée trop affirmée par eux, de la connaissance scientifique… Et ce courant rigoriste s’est amplifié dans la seconde moitié du 9ème siècle, et encore plus amplifié après l’an 1000… Ces religieux de tradition Sunnite dénonçaient la prétention à connaître le « mystère » du monde, et donc préconisaient autoritairement le renoncement à un savoir qui à leurs yeux étaient « une offense à Dieu » et s’en tenaient au « Coran incréé » parole de Dieu et intouchable…

     

    En conséquence, à partir du 11ème siècle, la science et la philosphie ont été durablement étouffés dans le monde musulman, plongeant ainsi le monde de l’Islam dans l’obscurantisme… Le Coran ayant donc été nié dans ce qu’il affirmait de vrai (encouragement à la Connaissance)… Et de surcroît des textes dans les sourates ont été soit interprétés afin de justifier le jihad (guerre sainte) ou soit falsifiés ou dénaturés en partie…

     

    Les religions monothéïstes – celles dites « du Livre » c’est à dire – dans la chronologie- le Judaïsme, puis le Christianisme et l’Islam…

    Tout comme les religions polythéïstes (et cultes) des Romains, et avant, des Grecs, ainsi que les Dieux Gaulois et Germains ; et les religions et cultes plus anciens – de la Mésopotamie, du monde Egéen, du temps des Pharaons, des Incas, des Mayas, des Aztèques… En fait, toutes les civilisations humaines qui ont existé sur Terre… Imposent toutes, aux peuples, un modèle censé expliquer l’origine de l’Homme, de la vie, du monde…

     

    Et que ce soit avec les Catholiques, les Orthodoxes, les Protestants, le Judaïsme, l’Islam, le Bouddhisme, ou avant avec les Dieux Romains, les Dieux Grecs, les Dieux Egyptiens ou avec les Aztèques, les Incas, les Mayas… Contester l’Ordre religieux et donc le modèle, a toujours été mal vu et puni durement, par les dignitaires, par les fidèles les plus engagés et résolus dans la croyance au modèle, par les puissants et par les possédants alliés des religieux…

     

    La civilisation humaine dans ses évolutions, dans ses progrès pourtant si remarquables et qui ont apporté tant de changements et de nouveautés dans la vie quotidienne, n’a encore jamais fait ce « grand, ce très grand pas en avant » qui lui rendrait inutile, totalement inutile, la religion… Et en ce sens, la civilisation humaine demeure « obscurantiste » (même avec l’Intelligence Artificielle, les engins sur Mars et le télescope James Webb et la théorie du Big Bang et la physique quantique)…

     

    Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle pour une majorité de personnes en France et partout ailleurs, la religion serait une nécessité – socialement parlant, ou par croyance, par tradition, et que « vivre sans religion ne serait pas concevable, imaginable »… Et que la religion, en somme, « ferait partie intégrante de la société, de la civilisation » et même que dans certains pays la religion s’immiscie dans les « affaires publiques » (ce qui est à mon sens une aberration)…

     

     

  • Sciences, philosophie, religion

    … Si la science et la philosophie ne peuvent encore donner un sens et une explication à l’existence des phénomènes naturels, des mécanismes biologiques, de la photosynthèse, des lois physiques et quantiques qui régissent le cosmos, les galaxies, les étoiles, les corps célestes, les planètes, les particules, les atomes, les molécules… Et donc le pourquoi et le dessein de tout cela…

    La religion elle, propose – ou plus exactement- impose pour réponse, pour explication, un modèle…

    Un modèle simplifié afin qu’il puisse être compris ou appréhendé ou adopté par le plus grand nombre voire de tous les humains…

    Un modèle tout prêt mais dont la croyance en ce modèle incite à ne pas avancer dans le savoir, à demeurer dans la dépendance, dans la soumission, dans l’obéïssance, dans la servitude sous la domination des puissants, des possédants qui tiennent depuis plus de deux mille ans le même discours, se servent des mêmes outils, des mêmes artifices, des mêmes moyens de pression, avec de nos jours le concours de la technologie…

    S’il fallait vraiment chercher Dieu, Jéhovah ou Allah – ou à défaut ou dans une « autre foi » « quelque chose qui équivaut ou ressemble à Dieu »… Peut-être le trouverait-on dans cette immensité de temps que les scientifiques appellent « l’ère de Planck » située cette immensité de temps, entre un point d’origine inatteignable, et l’instant où l’univers commence et a la taille (la dimension) la plus petite mathématiquement connue : 1,616 multiplié par 10 puissance moins 35 mètre… De diamètre…

    Car ce serait dans ce temps là – de « l’ère de Planck » - que tout se serait élaboré – créé en quelque sorte… Avant de commencer à être matière, énergie, et de s’assembler puis de se développer, de croître en nombre, en diversité, et en complexité…

     

     

  • Chauffage en hiver, climatisation en été

    … Par ce temps de très forte chaleur, surtout en ces journées autour du 10-15 août 2025 notamment en Nouvelle Aquitaine – des températures atteignant par endroits jusqu’à 42 ou 43 degrés - la climatisation déjà bien présente dans les centres commerciaux et locaux accueillant du public, souvent présente aussi dans les habitations ; s’impose…

    Or la climatisation, en été, de plus en plus nécessaire et utilisée, représente un coût énergétique qui s’ajoute au coût énergétique du chauffage en hiver (électricité, pompe à chaleur, fuel, gaz, bois)… Sous nos climats « tempérés » de moyenne et haute latitude des pays européens dont la France…

     

    Par comparaison avec des pays de latitude tropicale – Martinique, Guadeloupe, La Réunion- où il n’y a pas d’hiver comme en Europe, dans ces pays là sans hiver, ne reste que le coût de la climatisation durant les mois de saison chaude été hémisphère nord ou austral…

     

    En conséquence, pour un pays tel que la France où il faut du chauffage en hiver et de la climatisation en été, le coût s’avère très élevé, de l’ordre de 2 ou 3 mille euros ou plus par an, et sachant que le prix de l’électricité, du gaz, du fuel, du bois, ne fait qu’augmenter d’année en année, représentant une charge importante pour bien des budgets… De telle sorte que les personnes à revenus modestes ou insuffisants ont du mal à se chauffer l’hiver et à se rafraîchir en été en périodes de grande chaleur…

     

    La « meilleure solution » est celle de l’isolation autant du chaud que du froid, pour les habitations ; mais cela demande un gros effort d’investissement en travaux et en matériaux adaptés, que ne compensent pas -ou seulement en partie – des aides de l’état, prévues à cet effet.

     

    … Ce qui est sûr, c’est que :

     

    - L’empreinte carbone occasionnée par l’utilisation de l’énergie électrique ou fossile pour le chauffage, et surtout avec la fréquence et avec la durée accrues des périodes de forte chaleur en été – de mai à septembre voire octobre – pour la climatisation ; sera nécéssairemnt plus importante dans les années à venir.

     

    -Et que les matériaux et que les équipements à produire pour une isolation augmentée et plus efficace, auront eux aussi, un impact sur l’empreinte carbone – tout comme d’ailleurs toutes les activités humaines de production de biens et d’équipements selon des besoins accrus de consommateurs de plus en plus nombreux, et de l’utilisation indispensable du pétrole – énergie fossile- pour la fabrication des objets et matériels de la vie courante, en plastique…

     

    Ainsi, paradoxalement, l’on peut dire que la lutte contre le changement climatique afin de réduire l’empreinte carbone, génère au contraire, davantage d’empreinte carbone, du fait même des activités de production et des matières premières nécéssaires aux activités humaines (l’exemple le plus flagrant étant celui de la production de batteries pour véhicules électriques, avec des « métaux rares » à puiser dans des gisements surexploités)…

    NOTE : il faut cependant distinguer d’une part l’empreinte carbone et d’autre part la pression écologique… Qui sont deux choses différentes… Mais produisant les mêmes effets.

    Ainsi la voiture électrique c’est moins d’empreinte carbone, mais les matériaux pour les batteries c’est plus de pression écologique (la pression écologique se substituant à l’empreinte carbone)…

     

     

     

     

  • Visages

    … Certains visages, d’autant d’hommes que de femmes, et même « relativement âgés » voire « très âgés », parce qu’ils sont – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres », et qu’ils attirent l’attention autour d’eux… Ne peuvent qu’avec regret, se laisser dissimuler – afin d’être protégés d’une lumière solaire trop vive – par – à la fois- des lunettes de soleil ET une casquette…

    Il est clair en effet, que des lunettes de soleil ET une casquette, ça « efface » en grande partie, un visage… Et qu’ainsi, le regard ( ce qu’exprime le regard) n’est plus visible…

    Lorsque les mots ne peuvent être dits, que tout ce que l’on porte en soi de transmissible par la parole ne peut être exprimé de vive voix à l’instant même où l’on croise une personne inconnue avec la quelle l’on n’ a aucune raison d’entrer en contact (mais que l’on aimerait peut-être avoir pour amie ou connaissance) ; c’est alors le visage – son visage et son regard- que l’on « projette » dans l’espace public…

    Ces visages là – peut-être ?- « un peu plus particuliers que d’autres » ne nécéssitent pas non plus – à mon sens- qu’ils soient parés de boucles d’oreilles, de piercings, ou qu’ils soient maquillés – fond de teint, rouge à lèvres, cils, yeux- parcqu’ils sont au naturel, agréables à regarder, empreints de grâce, de délicatesse, d’élégance… Tout artifice se révélant alors inutile…

    Qui « arbore son visage » en public afin d’exprimer ce qu’il porte en lui de son esprit, de sa pensée, du plus profond et du plus vrai de lui-même sans artifice et sans fioriture – et jamais en illusionniste… N’aime guère porter en public, des lunettes de soleil et une casquette (ce n’est « pas son genre »)…

    Bon, c’est vrai, seul en promenade sous le soleil d’été ou en un lieu très vivement ensoleillé quand il n’y a personne en vue, oui – pour se protéger – des lunettes de soleil et une casquette…

     

    NOTE : « visage » est mon mot préféré, de la langue Française et il m’est arrivé dans mes séries de tags, une fois, d’inscrire « visage » dans une trentaine de langues et d’écritures du monde dont arabe, hébreu, thaï, coréen, chinois, russe etc.

    En revanche – soit dit en passant – (rire)… « Je fais peu cas des derrières notament « qui se dandinent » !

    Si « tous les culs se ressemblent », aucun visage ne ressemble à un autre visage…

     

    … C’est la raison pour laquelle, « passionné et amoureux des visages que je suis » j’ai tant souffert durant les années du covid, d’avoir dû être obligé de porter un masque dans les espaces publics avec obligation de porter un masque…

    Et je me souviendrai toujours du jour où le masque n’a plus été obligatoire : c’était le 14 mars 2022…

    Et le pire, pour moi, c’était : à la fois casquette, lunettes de soleil et masque ! (l’horreur absolue »!)

    … Quand au niqab ou la voilette sur le visage, des femmes musulmanes… N’en parlons pas !…

     

     

  • Les "gens du voyage" ...

    … Terme que l’on utilise pour désigner ce que l’on n’ose plus appeler les « romanichels » ou les « roms » (quoique l’on use du terme de « cacalit » en pays Girondin notamment)…

    Les « gens du voyage » lorsqu’ils s’installent sur un terrain – avec ou sans autorisation- par exemple un stade désaffecté, un terrain vague, un grand champ ou pré à la sortie d’une périphérie urbaine, ou en bordure plus ou moins éloignée d’un grand axe de circulation ou de voie ferrée, se branchent – eau et électricité- sur le réseau public au frais des citoyens habitants du coin, et, quand ils quittent le lieu où ils ont ainsi campé durant plusieurs jours ou semaines voire mois ou années, ils abandonnent des monceaux de détritus, d’ordures…

    Il faut cependant reconnaître que parfois, ces « gens du voyage » outre le fait qu’ils se branchent – eau et électricité- au frais des citoyens du coin, entassent leurs détritus et leurs ordures dans de grands containers de poubelle mis à leur disposition – et non pas sur le terrain même… Ce qui fut le cas, récemment au mois de juin 2025, à Tartas dans les Landes, sur un stade désaffecté réduit à l’état de champ ou de pré, dont l’entrée est située au bord de la route de Montfort… Où ils étaient restés durant une semaine… Une vingtaine de caravanes avec voitures (lesquelles voitures, soit dit en passant, n’étaient point du genre « Fiat Panda » mais de puissantes berlines de type Audi ou Mercedès)…

    L’on voyait bien que ces gens étaient loin d’être des miséreux ou des démunis, habillés « comme il faut » et bien équipés en électro-ménager, en confort, appareils technologiques dernier cri, etc. …

    Ils avaient obtenu l’autorisation de la Municipalité et sans doute aussi de la Préfecture, furent « réglo » pour le jour de leur départ ( le dimanche où ils avaient dit qu’ils partaient, à 8h du matin, tout était dégagé et propre, comme s’ils n’avaient point séjourné)…

    Ils s’étaient branchés, pour l’eau, à une borne d’incendie proche du terrain, et pour l’électricité à l’un des poteaux à proximité ou à quelque boite de liaison…

     

    La question que je me pose au sujet de l’installation et du séjour des « gens du voyage », c’est lorsqu’ils occupent un champ, un pré où nulle borne d’incendie n’est présente, et où apparemment il semble difficile de se brancher au réseau électrique public : poteaux trop éloignés, d’accès peu aisé…

    Comment font-ils alors ? Sachant qu’il faut absolument de l’eau en abondance pour la vie au quotidien, laver le linge, faire la cuisine, la toilette, se doucher, etc. … Et pour le branchement électrique, ils n’ont pas que je sache, avec eux – quoique parfois si- des groupes électrogènes (très bruyants en fonctionnement)…

     

    Et d’autre part, quelles sont leurs sources de revenus, quelles activités rémunératrices exercent-ils ?

    L’on « raconte » que ce sont les pouvoirs publics qui leur paieraient voitures et caravanes, outre qu’ils bénéficieraient de dispositions spéciales en matière de revenus d’assistance…

    Le fait est qu’à les voir vivre ce ne sont pas loin s’en faut des indigents, et que de surcroît, des dispositions en leur faveur leur permettent d’être assistés médicalement et qu’ils sont prioritaires dans les hôpitaux et dans les centres de santé…

     

    Du coup, l’on aurait bien envie, du moins quelques uns d’entre nous, plutôt que de « galérer comme on galère » d’être « rom » ou « cacalit » ! (rire)…

     

    … Et que dire de la scolarisation des enfants et des adolescents, des « gens du voyage », sachant que le temps de séjour est très souvent limité, souvent trop court pour permettre à des jeunes de se rendre régulièrement dans l’établissement scolaire le plus proche du lieu où ils campent ?

    Les « gens du voyage » auraient-ils des éducateurs à eux, formés pour enseigner, avec par exemple une école itinérante – sous un chapiteau ou une vaste toile de tente, des tables et des bancs, et tout l’équipement nécessaire d’une salle de classe ?

     

     

  • Un monde "meilleur"?

    … Tous les Droits – humains, institutionnels, relatifs à la liberté d’expression et de croyances, à la démocratie, à l’information, à la culture, à l’éducation… Inscrits dans les constitutions des états et des nations ; ainsi que les règles et les chartes s’appliquant à tout ce qui se produit, s’expose, se diffuse, se partage sur internet via les réseaux sociaux, les forums, les sites et les blogs ; Droits et règles censés protéger les personnes, toutes les personnes quelle que soit leur condition sociale et donc en particulier les plus démunis, les plus fragiles, les plus exposés aux violences et aux agressions… Ne sont en réalité que façade derrière laquelle les puissants, les possédants, les dominants, les décideurs, les maîtres du monde, qui détiennent plus de pouvoir, de richesses et de capacité d’agir, que les gouvernants et que les organisations (les ONG), ont pour objectif principal de soumettre à leur volonté, à leur arbitraire, selon leurs intérêts et à leur profit, l’humanité toute entière…

    Il n’y a jamais eu à ce point, avant les jours d’aujourd’hui du 21ème siècle, autant d’hypocrisie, d’ignominie, d’iniquité organisée et planifiée ; autant d’illusionnistes d’apparences trompeuses, autant de « messies » d’un « mieux vivre », autant de confiance et de crédibilité volées, pillées, d’abus, de spoliations, de prédations… Tout cela amplifié avec le développement toujours plus accru des nouvelles technologies ambiantes, invasives et rendant les gens de plus en plus dépendants et de moins en moins libres…

     

    Mais – c’est vrai- jadis, dans un lointain jadis, il y avait eu la peste, le choléra, les famines, les gibets, les décapitations à la hache, l’inquisition, la roue, le pilori, l’écartellement, les bûchers ; les rois, les princes, les seigneurs, les compagnies de brigands, tous grands pilleurs et acccapareurs et esclavagistes… Et dans un « dernièrement pas si éloigné que cela » il y a eu les chambres à gaz et les fours crématoires et les camps d’extermination…

    Mais – c’est vrai- aujourd’hui, l’on se lave dans une salle de bains, on ne va plus au fond du jardin pour se rendre aux cabinets, il n’y a plus de seau hygiénique près du lit, tout ce que mange et boit est aseptisé (sans être pour autant soit-dit en passant, aussi sain que cela en a l’air) … Et « en principe » on peut dire « presque tout ce que l’on veut » sur Instagram et sur Facebook – quoique…

    L’on vit donc dans un monde « meilleur » que celui du temps de Saint Louis ou de Philippe le Bel…

    Mais… Que dire du monde que nous préparent les maîtres d’aujourd’hui (et leurs successeurs) ?

     

     

  • Marché nocturne

    Marche

    … Le monde des ouvriers, des paysans, des salariés, des chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et des personnes âgées du pays où je vis et y connais des gens, des familles avec enfants…

    Ce monde là, oui c’est le mien, celui dont je suis et appartiens ; et je l’exprime ici avec une certaine gravité empreinte de fierté ; c’est le monde qui pour moi compte, le monde qui est celui de millions de gens en France, dans chaque région, dans les villes et les campagnes ; c’est le monde que je soutiens et apprécie pour ses valeurs, pour ses générosités, pour ses capacités d’accueil – en dépit parfois, des défauts, des « choses moins louables » qui peuvent être ceux de quelques uns (ces quelques uns étant je le pense, minoritaires dans l’ensemble…

    Ce monde qui est le mien, dont je fais partie en tant que « témoin et obsevateur (et chroniqueur) de mon temps », de cette époque, de ces années vingt du 21ème siècle…

    C’est en me rendant le vendredi 8 août 2025 aux étangs de La Chapelle devant Bruyères où se tient en juillet et en août cette année tous les vendredis de 18h à 23h, un marché nocture, très fréquenté – par bien sûr les gens du pays environnant mais aussi par les vacanciers des campings proches – en écoutant la musique diffusée par un animateur et ses appareillages de sonorisation, en regardant tous ces gens, toutes ces familles, évoluant autour des stands et des étalages, ou attablés mangeant et buvant, riant et conversant… Que j’ai pris conscience, une « conscience aiguë » dis-je, de mon appartenance à ce monde là…

     

    L’autre monde – dont je ne suis pas – c’est celui dont l’environnement, dont les ambitions, dont les projets de vie, dont les relations, dont les réalisations, dont les moyens financiers, dont les possessions, dont les activités… Sont à mille lieues du monde des ouvriers, des paysans, des salariés, chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et moins jeunes, des familles avec enfants du pays… Et je ne me sens ni envieux ni solidaire de cet « autre monde » si éloigné du monde auquel j’appartiens…

    Cet « autre monde » qui ne fréquente pas les machés populaires, les campings, les manifestations festives locales, mais plutôt les « hauts lieux » - les tribunes, les plateaux de télévision, les scènes les plus en vue, les grands hôtels, les paradis touristiques équipés pour recevoir une clientèle friquée et exigeante…

    Cet « autre monde » qui est celui des orgueilleux, des prétentieux, des hautains, des méprisants, de ceux et de celles aux apparences trompeuses, qui nous « emberlificotent » puis nous laissent tomber - « mine de rien » ou brutalement…

     

     

  • Le principe du ruissellement des richesses

    Ruissellement

    … Ce n’est point là, l’image qui correspond à la réalité vraie du ruissellement des richesses, en effet, sur cette image, les verres sont tous de la même taille, alors que dans la réalité du monde où nous vivons depuis les premières sociétés humaines du Néolithique, les verres les plus haut placés – dont le premier situé le plus en hauteur dont la taille est supérieure à celle des verres immédiatement situés juste en dessous – sont d’une dimension et d’une capacité de remplissage bien plus grandes que celles de tous les verres les uns en dessous des autres, de taille plus réduite à chacun des niveaux inférieurs successifs, avec au niveau le plus bas, des verres qui sont de la taille d’un dé à coudre…

     

    Les verres, du plus haut au plus bas, de dimension de plus en plus réduite à chaque niveau inférieur, représentent, les plus hauts, les possédants, les dominants, les décideurs, les « maîtres du monde » en somme… Et, dans les niveaux intermédiaires les servants des dominants, et enfin au niveau le plus bas les très nombreux verres de la taille d’un dé à coudre, représentant eux, le peuple des travailleurs, de toutes celles et de tous ceux qui produisent les biens et les équipements de consommation et usage courant ainsi que les services…

     

    Le principe du ruissellement des richesses n’est pas tout à fait le même que celui du ruissellement des eaux de pluie, car la pluie, produite par évaporation des eaux de surface sous forme de vapeur qui se condense en hauteur dans l’atmosphère en rencontrant de l’air plus froid , retombe -inégalement certes- sur les sols, les terrains, les régions, les pays ; mais retombe de telle sorte qu’elle se répand sur le sol, puis s’infiltre dans le sol… La pluie se déverse donc moins inégalement – sur le sol, on peut dire « comparable à un seul verre dont la circonférence est l’horizon – que les richesses comme une fontaine de champagne sur une pyramide de verres de plus en plus petits à chaque niveau inférieur…

     

    De même que, sans eaux de surface et sans évaporation, la pluie et son ruissellement ne peuvent être ; de même sans production des biens et des services par le travail du plus grand nombre d’humains – mais aussi et surtout sans la consommation des biens et des services vendus par les plus gros bénéficiaires et possédants des richesses, le ruissellement des richesses ne peut être…

     

    Le rôle le plus important, dans le principe du ruissellement des richesses, c’est celui qu’exercent les gens (les « verres ») situés aux différents niveaux intermédiaires… Et, plus le niveau intermédaire est élevé, et plus le principe du ruissellement des richesses ne peut être perturbé ou « remis en question », car ce sont bien les « servants les mieux servis » qui assurent la pérennité du principe du ruissellement des richesses… Et en cela aidés et favorisés par l’accroissement entretenu et soutenu (par les dominants et les décideurs) de la consommation, des besoins, des aspirations, de chacun, de tous…

     

    Dans le monde du 21ème siècle, et plus on avance vers le mileu du siècle, avec l’essor de plus en plus rapide des technologies de l’internet, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, des automatismes, des capteurs, des objets connectés… Les besoins devenant plus nombreux, plus impérieux et nous rendant plus dépendants, le pouvoir – ce qui demeure encore du pouvoir- du plus grand nombre (les « verres » de la taille d’un dé à coudre) sera de plus en plus réduit…

     

     

     

  • 6 Août 1945 Hiroshima

    … La seconde guerre mondiale, qui, entre les USA et le Japon, n’était pas terminée après le 8 mai 1945, était encore d’actualité durant l’été de 1945 ; aurait-elle pu s’arrêter sans les deux bombes atomiques qui ont détruit, l’une, Hiroshima le 6 août, l’autre, Nagasaki le 9 août ? Décidés, ces deux bombardements, par Harry S. Truman président US élu le 12 avril 1945…

    Cette guerre entre les USA et le Japon en été 1945 « n’en finissait pas », l’empereur du Japon Hirohito et son armée refusant de capituler et étant encore en capacité de combattre et de contraindre l’armée américaine au sacrifice de milliers de soldats… Il a donc fallu, pour en finir vraiment, utiliser l’arme atomique et, avec deux grandes villes détruites et de plus de cent mille victimes, le Japon fut KO…

     

    Les années 1950 et 1960 ont été marquées par la « grande peur atomique »…

    Nous sommes de nouveau en ces années vingt du 21ème siècle dans une comparable « grande peur atomique » - avec cette idée (ce « verrou » en quelque sorte) qu’est la dissuasion)…

    Mais entre la dissuasion et l’utilisation de l’arme atomique, le pas à franchir devient de plus en plus étroit, plus étroit encore que le pas que parviendrait à faire un enfant d’un an et demi…

     

    Pourquoi l’arme atomique va -t-elle finir par être utilisée ?

    Déjà, aucun armement dans l’Histoire, qui a été conçu, fabriqué, n’est jamais demeuré sans utilisation…

    Ensuite il y a une autre raison évidente :

    Entre d’une part pour le vaincu, la vie au quotidien que serait celle sous la domination, sous la prédation, sous la violence, sous la brutalité du vainqueur ; et d’autre part la vie au quotidien dans un environnement dégradé, que serait celle du vainqueur ayant eu recours à l’arme atomique, il y a ce choix difficile – très difficile- qui s’impose : soit vivre à genoux, battu et soumis… Soit vivre dans un environnement dégradé mais vivre quand même aussi difficile et précaire que soit devenue la vie au quotidien pour la population du pays qui a utilisé l’arme atomique… Du fait des retombées radio-actives forcément véhiculées par la circulation atmosphérique…

    Pour être « on ne peut plus clair » - et dans le réalisme le plus dur, nu et cru… Qu’est qui serait « préférable » :

     

    -L’islamisme jihadiste au pouvoir sur la plus grande partie du monde dont la France et l’Europe, avec l’Iran des Mollahs, Daesh, Al Qaïda et autres groupes jihadistes, Israël « rayé de la carte », plus, de surcroît, la Russie de Poutine ayant fait main basse sur l’Europe et toutes les conséquences au niveau de la vie quotidienne – une vie très dégradée question libertés notamment… Après un conflit « conventionnel » duquel serait sorti vaincu l’Occident des républiques et des démocraties et des modes de vie qui sont les nôtres depuis 1960…

     

    -Un environnement planétaire très dégradé par les retombées radio-actives , mais « vivre quand même » dans la précarité et menacé par des maladies dégénératives… Et – ce qui ne serait pas négligeable- sans la pression insupportable, totalement inacceptable, de l’Islam et du Poutinisme victorieux (qui auraient été « vitrifiés » par l’arme atomique)…

     

    … Cela dit, le « plus atroce » serait : L’Islam et Poutine qui nous auraient l’un ou l’autre – ou les deux à la fois- vitrifiés, et la vie « doublement précarisée et dégradée » que serait celle que nous devrions subir sous la domination de l’Islam et ou de Poutine… Avec cependant pour « consolation » la certitude que du côté de Moscou ou du côté de Téhéran, la vie serait aussi très dégradée, très précaire, très abîmée – du fait des retombées inévitables…

     

     

  • Obscurantismes "actuaux"

    (Pardonnez moi l’incorrection gramaticale volontaire et délibérée « actuaux » au lieu d’actuels)

     

    … Giordano Bruno, un cosmologiste Italien, a été brûlé vif sur la place publique, en 1600, pour avoir affirmé que les étoiles étaient de lointains soleils entourés de planètes, ce qui fut confirmé lors des découvertes sceintifiques qui ont été faites dans les siècles suivants, après le 17ème…

    Avant le 18 ème siècle, et même de nos jours dans le monde du 21ème siècle, des gens, aux USA, en France, et partout dans le monde où la religion « relève le nez », que ce soit le catholiscisme, l’ortodoxie ou l’islamisme, croient que l’humanité n’a que 6000 ans d’existence – bientôt 7000- , nient les dinosaures et néandertal, coient que la femme a été créée à partir d’une côte prélevée sur le corps d’Adam…

    Sans compter – en plus des religions – le spiritisme, l’occultisme, la sorcellerie et ses hordes de diablotins, de gnomes et d’esprits malveillants, de signes et d’apparitions surnaturelles, le scientisme, l’ésotérisme, l’horoscope, les médiums et voyants et jusqu’aux « médecines parallèles » ou dites « douces »… Tout cela en retour accru au 21ème siècle y compris dans des pays « évolués » économiquement tels que les USA ou la France…

    Combattre les obscurantismes aujourd’hui n’expose pas au gibet, à la torture, au bûcher, comme au Moyen Age – quoique… En pays d’Islam ça reste à voir – mais c’est tout de même assez mal vu dans l’ensemble, notamment sur les réseaux sociaux où s’épandent toutes sortes de « doctrines », d’incitations à des pratiques occultes, d’idéologies délétères, de modes et de modèles proposés, tous censés apporter une solution aux maux dont nous souffrons et que nous subissons… Et la publicité avec derrière de puissants lobbys, qui soutient toute cette merde maquillée de chocolat fondant, aromatisée d’effluves de sexe afin de provoquer des bandaisons qui exigent de « passer à l’acte »

    D’accord… OK… Pas de gibet, pas de têtes tranchées, pas de torture, pas de bûcher – quoique… - MAIS… De la zappe, de l’indifférence, des like au compte gouttes, du silence, du zéro interaction, tout juste au mieux une vingtaine de « followers »… Pour qui n’accepte pas cette merde ambiante et essaye de le faire savoir…

    Les religions dont en particulier l’islam du 21ème siècle sont les vecteurs des obscurantismes…

     

  • La colère sans la haine

    … Non à la haine mais oui à la colère « gros coup de gueule », oui à être horrifié par un comportement qui heurte, oui au rejet exprimé haut et fort de l’inacceptable, oui à la dénonciation de ce qui agresse, violente, brutalise, traumatise, abuse, trompe…

    La haine, cependant, peut-elle être confondue avec le fait de se sentir horrifié, avec le fait de rejeter ce dont on a horreur ?

    Non, parce que la haine implique que l’on souhaite du mal et -ou- que l’on fasse du mal à une personne ou à des personnes ; ce qui n’est pas le cas pour la colère aussi « gros coup de gueule soit-elle »…

    L’on peut-être donc en colère, en très grande colère, sans pour autant haïr…

    Toutefois, « par exception » : haïr Vladimir Poutine, haïr les islamistes jihadistes terroristes fanatisés, haïr les pédophiles, OUI…