Articles de yugcib

  • Travail et retraite

    Travail et retraite

    Image de gauche :

    Si ce Français qui n’a jamais travaillé est une Française donc une femme, et que cette femme, mariée jeune a passé sa vie à élever des enfants et à tenir une maison, trouvez-vous « indécent » que cette femme perçoive le minimum vieillesse de 1012 euro par mois ? D’autant plus que ce revenu de 1012 euro par mois n’est versé qu’à l’âge de 67 ans – au lieu de 65 avant- et bientôt, qu’à 69 ans lorsque la retraite ne sera versée qu’à 64 ans ?

     

    Image de droite :

    Et que dire, alors, des actionnaires – certains n’ayant pas même 40 ans – (certes, des actionnaires privilégiés) , qui – travaillant ou pas – perçoivent des dividendes « annuaux » de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros ?

    Et que dire aussi, de ces « actionnaires forcés » qui se voient prélevé sur un SMIC une centaine d’euro par mois pour « constitution d’un capital » sur 30 ou 40 ans de travail en tant que salarié(e) d’une entreprise côtée en bourse ?

     

    « Moralité » de l’affaire :

    Si minimum vieillesse, RSA et aides sociales font l’objet de quelques abus – la nature humaine étant ce qu’elle est – et arrivent parfois à être presque aussi élevés qu’en travaillant à temps complet… Ils permettent cependant à un certain nombre de personnes qui elles, n’abusent pas et aspirent à travailler, de ne pas tomber dans une misère comparable à celle d’un Malgache, d’un Haïtien ou d’un Bangladi…

    Cela dit, tous ces « pauvres » qui reçoivent de l’argent sans travailler, ça fait des consommateurs et beaucoup de consommateurs ça profite au Système !

    Et,s’il n’y avait pas d’actionnaires privilégiés percevant plusieurs dizaines de milliers d’euro annuellement, le Français qui travaille 43 ans percevrait durant ces 43 ans, plus que le SMIC, et à la retraite, une pension largement supérieure à 1100 euro par mois …

     

  • Wifi libre et public

    … Dans bon nombre d’espaces publics avec Wifi libre gratuit public, par exemple des cafés, des hôtels, des gares, un Mac Donald… Où il suffit afin de se connecter à Internet, de demander la clé Wep ou un code d’accès ; l’on s’expose à être vu, piraté par des personnes malveillantes ou cherchant à capter des informations et des données personnelles…

    Le wifi libre et public est donc comme si l’on laissait ouverte, non fermée à clef, la porte de notre logement…

    Du fait que très souvent – le plus souvent- on ne risque guère grand-chose puisque qu’un intrus n’est pas forcément présent dans les parages ou quelque part au loin ; on se connecte quand même et parfois durant plus d’une heure…

    Il vaut beaucoup mieux avoir avec son smartphone et avec ses autres appareils connectibles (jusqu’à 5) auprès de son opérateur Orange, SFR ou autre, un forfait incluant « point d’accès mobile » qui permet hors de chez soi et de sa box, de se connecter au réseau hertzien 4 ou 5G…

    En général, pour un forfait de base – le moins onéreux – comprenant téléphonie illimitée, wifi chez soi illimité par fibre optique, appels portables France DOM TOM – l’on a, inclus, un forfait accès point mobile de 3Go… Qui permet au moins de consulter ses mails, d’aller sur son réseau, de visiter un site… Depuis son ordinateur connecté au smartphone…

    Avec 50, 80 ou 200 Go, donc pour « un peu plus cher » on a accès à internet hors de chez soi en faisant suivre son ordinateur… Cette option étant beaucoup moins risquée qu’en utilisant le wifi public dans un café, hôtel, Mac Donald etc. …

    À noter que pour des vidéos de plus d’une minute, des films, des téléchargements, donc un usage intensif très gourmand en Go, 200 Go est « un minimum qui commence à être à peu près confortable »…


     


     

  • Samedi soir à la Télé

    … Invariablement le samedi soit à la Télé l’on a droit à :

    Sur TF1 The Voice ou une émission de divertissement ; sur France 2 – le samedi 30 août 2025 c’était Fort Boyard- ou quelque autre émission de variétés ou de jeux pour les autres samedis ; sur France 3 une série policière genre Alex Hugo ou autre ; sur France 5 deux documentaires de chacun 1h 30 d’Echappées Belles ; sur Arte une émisson documentaire scientifique…

    Et je ne parle pas des autres chaînes de la TNT – dont M6- W9, etc. … Dont les programmes sont « débiles »… Et truffés de séquences publicitaires toutes les demi-heures, au moins 10 minutes à chaque fois…

    Echappées Belles, j’en ai ma claque, à chaque fois, de ces séquences de « gastronomie conviviale » autant pour le 1er que pour le second… Trois heures en tout ça fait un peu long !

    Le documentaire scientifique sur Arte a un défaut majeur à mon sens : celui de consacrer les 3/4 du film documentaire à des détails techniques d’analyses en laboratoire, ou lors de fouilles – gros plans sur des crânes et autres ossements, images de mesures et de relevés, etc.…

    Les chaînes de France Télévision depuis le 4 janvier 2010, sont devenues commerciales, investies par des sociétés en « holding » c’est à dire que derrière, il y a des groupes privés et des actionnaires majoritaires… ( à 86 %, reste 14 % l’état)

    Et pour toutes les autres chaînes TF1, W9, M6 etc. … Les groupes privés et les actionnnaires majoritaires sont présents et acteurs à 100 %…

    C’est dire de l’influence exercée par les « maîtres du jeu » sur les opinions, sur les sensibilités, sur la manière la plus large possible de « faire de l’audimat » en proposant des émissions, des films, des séries, des documentaires, censés convenir au plus grand nombre ; surtout le samedi soir où après une semaine de travail et de stress liés à des tas de contraintes répétitives, l’on préfère se divertir plutôt qu’acquérir des savoirs et des connaissances, ou de se porter à réfléchir sur le pourquoi et le comment des choses…

    La mesure de l’audimat

    Par exemple pour Fort Boyard  1,9 millions de téléspectateurs ; pour The Voice 4,02 millions ; pour Echappées Belles 1,5 million …


     


     

  • Michel Sardou

    … Par lui-même, film documentaire sur France 3 (France Télévision) le vendredi 29 août 2025 à 21h 10…

    « Ils sont tous disparus » les « Grands de la Scène » - de la chanson, de la musique ; mais aussi des personnages « de légende » qui ont accompagné nos vies de gens nés après 1945 et devenus « vieux » en 2025…

    Mais… Michel Sardou lui, il est encore là ! Né le 26 janvier 1947…

    L’on me dira « beaucoup de ceux qui sont morts, étaient plus âgés que lui »… Certes… Mais soit dit en passant, il y en a quelques uns qui sont morts bien avant d’avoir atteint 78 ans…

    Michel Sardou encore parmi les vivants en tant que « personnage de légende » tel que le fut Johnny Halliday entre autres – en quelque sorte c’est ce qui nous relie, les gens nés après 1945 aujourd’hui devenus « vieux » - à un passé qui n’a, oui, plus rien de commun avec le présent… Mais qui existe encore puisque dans les bals, les fêtes de village, en 2025, où l’on y voit de jeunes adultes et même des moins de 25 ans, qui dansent en couples – des slows- sur des airs et sur des chansons de Michel Sardou et de tant d’autres qui furent des célébrités et dont les chansons continuent de figurer au programme de soirées festives, bals, spectables en salle ou en place publique devant la mairie du village en féria estivale…

    La disparition même dans 22 ans s’il arrive à cent ans, de Michel Sardou, « n’enterrera jamais un passé qui n’existe plus mais qu’aucun présent d’aujourd’hui ni de demain ne pourra effacer…

    Les textes des chansons de Michel Sardou « parlent droit au cœur des gens » - des gens de toutes conditions, de tous milieux et de tous âges » … Des paroles simples mais fortes, souvent, d’ailleurs, poétiques et imagées, telles que chacun peut les comprendre sans « se prendre la tête »…

    S’il y a bien une rupture entre l’Ancien et le Nouveau monde  (le monde d’avant le début du 21ème siècle et le monde depuis)… La « trace » elle, ne disparaît pas, elle fait même comme le chemin de l’escargot qui ne cesse de s’allonger en une ligne argentée qui sinue et se poursuit toujours en avant… (Bon c’est vrai l’escargot il peut rebrousser chemin mais dans l’image de la trace il avance, on ne le voit qu’avancer)…


     

    … Pour un artiste, pour un écrivain, le public c’est Dieu – ou « quelquechose qui ressemble à Dieu » c’est à dire l’Interlocuteur privilégié, l’Autre, les Autres, Eux, les gens, les spectateurs, les lecteurs, les visiteurs, eux tous et en même temps chacun d’eux en particulier…

    Sans interlocuteur en face de soi – ou par la voie d’un moyen de communication – un réseau social, internet, Facebook, Instagram, Youtube, un blog, un site… En s’exprimant par l’écriture en tapant sur le clavier d’un ordinateur, et ou en postant une image, une vidéo, à partir d’une « banque d’images » ou d’un appareil de photos…. Sans interlocuteur visible ou invisible, on n’est rien, rien du tout, juste un personnage qui parle à un mur nu, un mur de briques ou de pierres avec ou sans tapisserie ou peinture, un mur qui n’est absolument pas un mur comme le mur de Facebook…

    À la limite on peut parler à un arbre, pourquoi pas, en effet un arbre est aussi un être vivant, peut-être un peu moins qu’un chien ou qu’un chat ou qu’un canari…

    Un arbre, un paysage, un objet auquel on tient et qui nous relie à des gens, à des souvenirs, à un moment vécu… Peut-être, oui, un interlocuteur…

    Mais un humain, c’est – je crois ?- « encore mieux » (ou préférable)…

    Quand je me vois dans une glace, je ne vois pas un interlocuteur, je me vois moi, point barre, je fantasme pas !

    Quand je te vois toi, un ami, même un inconnu, une personne que je connais, je vois un interlocuteur possible… Et ça « marchera ou ça marcheras pas » mais c’est ça l’essentiel – l’anti solitude – en quelque sorte…

    L’ « anti solitude viscérale » - la solitude de « tout seul dans sa bulle depuis sorti du ventre de maman jusqu’au dernier souffle un jour, le jour où tout s’arrête… De soi mais pas le monde autour de soi »…

    … Cela dit, pour ceux et celles qui « tirent les ficelles » - et ceux et celles qui sont des relais des tireurs de ficelles- Dieu c’est plus le public, c’est une « salle de marché boursier » où les intervenants supputent ou anticipent les profits et les pertes…


     


     

  • Considération, respect, relation

    … L’un de mes critères de considération, de respect, de sympathie, de maintien de relation à l’égard des gens en général ; ne tient pas à ce que sont et font les gens dans leur vie – s’ils sont de tel monde d’idées et de sensibilités, ou de tel milieu social, de ce qu’ils ont réalisé de remarquable ou non durant leur vie, s’ils ont été oui ou non des personnages « hors du commun »…

    Mais tient au comportement des gens à l’égard de leurs parents, de leur mère, de leur père, de personnes de leur famille, d’une fille, d’un fils…

    Autant je peux comprendre – à la limite- une rupture de relation, une déconsidération manifeste, voire jusqu’à un rejet total et absolu, pour des raisons qui peuvent s’expliquer, d’un parent vraiment déficient – une mère, un père, ou les deux – auquel on a beaucoup de choses à reprocher – dureté, irresponsabilité entre autres… Autant je n’accepte pas, autant je suis révolté, sans aucune mansuétude, très dur, très critique, ultra radical ; autant je ferme ma porte, autant je fais un rejet définitif et absolu, de personnes – d’une fille, d’un fils – qui ne voit plus sa mère ou son père – ou ses deux parents – alors que sa mère, que son père, n’a absolument pas le « profil » qui correspond à celui d’une personne que l’ on peut être en « droit » de déconsidérer, de rejeter, de ne plus voir…

    Ainsi, une mère qui est « la bonté même » - et qui l’a toujours été, qui s’est souciée, qui a pris soin de ses enfants (et des autres autour d’elle) – et idem pour un père … Et, que, un beau jour, pour des raisons « obscures » échappant à tout entendement, sa fille, son fils, l’un ou l’autre de ses enfants, décide de ne plus voir du tout à aucun moment particulier d’événement familial, de totalement rejeter – une rupture de la relation définitive et absolue- et cela même y compris le jour de l’enterrement de sa mère, ou de son père qu’il ne voit plus depuis des années…

    Est pour moi un acte, un comportement inqualifiable, d’une indignité absolue ; qui fait que je rejette, élimine de mes connaissances, cette fille, ce fils, qui a ainsi rejeté sa mère, son père, dont le « profil » est le contraire de celui d’une personne à la quelle on a beaucoup de choses à reprocher…

    La bonté blessée et fuie, déconsidérée, niée, piétinée, à la quelle on a fermé sa porte… La bonté « symbolisée » par ce qu’est une personne dans sa vie – généreuse, dévouée, aimante, humble – la bonté écrabouillée dans l’indifférence, dans le mépris, dans le rejet… Ça, je peux pas encaisser !


     


     

  • Les trois piliers de la servitude sont :

    … La religion, la propagande et la consommation.

    « Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers, qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais qu’il a gagné sa servitude ».

    [ La Boétie, Discours de la servitude, 1576 ]


     

    … Et qui, de la religion, de la propagande et de la consommation, « tire les ficelles » ?

    Tout le monde le sait, qui ils sont…


     

    Il y a ceux, les plus nombreux, qui, depuis toujours, quasi instinctivement et aussi par transmission de leurs ascendants et par le roulement en continu de l’opinion commune entrant dans les esprits, ont intégré, indéraciblement en eux, depuis l’école où ils sont « formatéduqués » jusqu’à la maison de retraite où ils finissent leurs jours médicamentisés… L’idée autant phare que modèle selon laquelle « c’est ainsi que le monde tourne, on y changera jamais rien et il faut s’y faire il n’y a pas d’autre solution » …


     

    Il a ceux, moins nombreux, qui eux aussi depuis toujours, n’ayant pas été éduqués dans les mêmes écoles – du moins certains – et qui ont été « un peu plus débrouillards que les autres » et « un peu plus finauds », qui ont « joué un plus du coude que leurs semblables »… Aspirent à rejoindre ceux qui « tirent les ficelles » - en fait ils ne les rejoignent jamais vraiment et se satisfont d’être des « relais », ou des « dérivations des ficelles principales »…


     

    La consommation avec la dépendance qu’elle entraîne, agit comme le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres, les cailloux…


     

    La propagande avec tout ce qu’elle véhicule d’images fixes ou animées, de hochets, de jouets, de tout ce qui brille et attire, de tout ce qu’elle facilite dans la vie au quotidien, de tout ce qu’elle conditionne de comportements tous les mêmes, de tout ce qu’elle influence et guide les choix de chacun … Renforce le ciment qui soude entre eux les moëllons, les pierres et les cailloux…


     

    La religion fait des moëllons, des pierres et des cailloux, des joyaux qui sont censés durer pour toujours… Mais aucun de ces joyaux en vérité n’est d’une autre composition que celle des atomes, des molécules, des particules, des grains, des cristaux, des sels, des éléments chimiques, qui constituent les minéraux… Les minéraux et aussi les végétaux et les êtres vivants…


     

    Et c’est vrai que l’idée du joyau qui dure pour toujours, « ça conditionne les esprits », parce que l’on peut être dans l’environnement auquel il convient de croire, de se conformer, de suivre, d’obéir ; soi-même ce joyau…


     

    Ils le savent bien « EUX » … Ceux que tout le monde sait qui ils sont !


     


     

  • Transmettre un patrimoine, une œuvre

    … Transmettre un patrimoine – immobilier surtout – c’est « l’affaire de beaucoup d’entre nous » du fait que nous sommes environ vingt millions de personnes en France, à être proprétaires d’une maison individuelle, ou d’un appartement – et aussi, pour certains, d’une résidence secondaire (maison de campagne)… Sans compter bien sûr les multi propriétaires possédant plusieurs maisons, appartements, immeubles, tout cela à usage locatif…

    Mais de nos jours et plus encore dans les années qui viennent dans une société qui se diversifie et se complexifie – et se décompose – transmettre un patrimoine immobilier devient difficile et compliqué à mettre en œuvre : familles dites « recomposées », divorces, ruptures de lien familial, mésentente entre frères et sœurs, enfants dispersés aux quatre coins de la planète, etc. …

    Que peut-il en être par exemple, d’un fils ou d’une fille vivant et travaillant en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, ne comptant pas revenir en France dans sa vieillesse, et qui hérite de la maison de ses parents, une maison « pleine comme un œuf » ? L’on imagine ce qui se passe alors : la maison est mise en vente par notaires interposés – l’un là bas sur place et l’autre en France – débarrassée de tout son contenu (vide maison ou entièrement libérée par une entreprise spécialisée) – comment faire autrement ?


     

    … Transmettre une œuvre artistique ou littéraire, là c’est une « toute autre affaire » car déjà s’impose la nécessité d’avoir un ou plusieurs descendants directs – ce qui n’est pas le cas pour des personnes n’ayant jamais eu d’enfant(s) ou ayant un fils ou une fille sans descendance donc pas de petits-enfants…

    À défaut de descendance directe pour la transmission d’une œuvre littéraire ou artistique, restent les branches collatérales qui elles, sont pluri générationnelles et « porteuses de future descendance »…

    Mais l’on imagine mal, le petit Antoine, la petite Magali, tous deux âgés en 2025 l’un de 15 ans et l’autre de 12, et petits-enfants d’une cousine germaine, avoir eu connaissance de ce grand oncle « poète et chroniqueur de son temps qui a produit l’équivalent en textes, de 4 ou 5 volumes de mille pages de La Pléiade » et d’être interéssé par l’œuvre de ce grand oncle dont il faut le dire « il, elle n’en à rien cirer »…

    La transmission d’une œuvre artistique ou littéraire par la descendance – directe ou collatérale- ne peut se faire – si elle se fait- que dans la mesure où l’intéressé(e) – le petit-fils, la petite-fille, de soi-même ou d’un cousin, d’une cousine… A eu connaissance de l’œuvre réalisée et surtout – surtout- (c’est là l’essentiel) : se sent motivé à mettre en valeur et à faire connaître l’œuvre réalisée… Car sans la motivation, l’intérêt seul ne suffit pas (il y a la dilution au fil des générations, d’autant plus que les destinées des uns et des autres sont très différentes et souvent il faut dire, chaotiques)…


     


     

  • Fréquentation en baisse, des salles de cinéma

    … Par rapport à l’année 2024, la diminution de fréquentation en France, des salles de cinéma est de l’ordre de 25 %…

    Cependant cette diminution n’est pas répartie également selon les villes , il y a une importante disparité, dans la mesure où ce sont surtout dans les villes de province – de moins de 20 000 habitants- que l’on observe une fréquentation plus réduite…

     

    Deux causes à mon sens, expliquent cette diminution de fréquentation :

     

    -La prolifération des productions – due au fait de l’évolution de la technologie du numérique permettant de réaliser des films plus facilement, avec moins de matériel notamment de décors et donc avec un financement plus adapté aux budgets des réalisateurs…

    Tous les Multiplex multi salles proposent chaque semaine, chacun d’entre eux, jusqu’à 15 films, ce qui fait que dans chaque salle en général sauf les week ends c’est à peine si une vingtaine de spectateurs prennent place…

    Toutes ces productions « à la chaîne » du genre « consommation de masse loisiresque » ont toutes le même défaut majeur à mon sens : la sonorisation, l’intelligibilité des dialogues (les acteurs parlent trop vite et trop bas, n’articulent pas… De telle sorte que pour les malentendants même avec des prothèses auditives, « l’on ne comprend rien dans la moitié sinon les trois-quarts du film… Ce qui est assez frustrant, à moins de privilégier dans ses choix, des films en VOST (mais à peine 1 film sur 10 en VOST et encore!)…

     

    -L’habitude accrue de la plupart des gens – surtout en milieu rural urbanisé de lotissements pavillonnaires- de s’abonner à Netfix et ainsi, de regarder des films de « consommation de masse » sur un grand écran télé…

     

    Une autre cause également mais peut-être de moindre importante, liée au coût des places de cinéma, mais ça c’est –un peu sinon beaucoup - « tout est de plus en plus cher, qu’on arrête pas de dire ; mais à voir, à observer… On s’aperçoit que les gens même avec de « petites bourses » dépensent, y’a qu’à voir les terrasses des cafés pleines de monde, les caddies qui débordent à la sortie des hypermarchés, tout ce qu’on se paye, en vacances, restaurants, en boutiques à perte de vue dans les lieux touristiques, dans les fêtes, les festivals, la bouffe en fast food, les fringues, les téléphones portables dernière génération, les abonnements Netfix et autres, etc. » …

     

     

  • Les bobos

    … Les bobos, les bobos…

    Combien de fois ai-je glosé, caricaturé, iconoclasté, vitupéré, me suis moqué, à leur sujet, et continuerai-je à le faire…

    MAIS – et je tiens à le dire :

    Ils ne sont pas racistes ni mysogines ni homophobes, ils paient leurs impôts sans trop broncher, ils ont une certaine idée de l’égalité, de la fraternité, de la tolérance, de la solidarité ; beaucoup d’entre eux sont généreux…

    Jamais, au grand jamais – pas une seule fois dans ma vie (j’ai 77 ans en 2025) – je n’ai été agressé par l’un ou l’autre d’entre eux, et encore moins insulté…

    Ils me lisent ou ils ne me lisent pas, ils mettent parfois un « like » ou ils se fendent d’un bref commentaire, ils ne réagissent pas (silence radio)… C’est selon…

    Il y a ce « principe » auquel je tiens depuis toujours :

    Personne n’est obligé d’être d’accord avec ce que je raconte…

    J’ai le souvenir d’un de mes séjours à Paris – le dernier en 2019- donc avant le covid – je déambulais dans la rue du Faubourg Saint Honoré en partie 8ème arrondissement, il y avait plein de cafés avec terrasses – tous ou presque des « bobos »… Je regardais « de mes yeux ronds et sans la moindre noirceur dans le regard » tous ces gens de tous âges attablés devant leur verre je « risquais un sourire – ou ce qui pouvait ressembler à un sourire… Et les visages se tournaient vers moi et je percevais dans le regard de ces gens, que je n’étais pas considéré comme le dernier des clodos, ni comme un intrus… Et « quelque part « ça m’a remis les pendules à l’heure »… Et à ce moment là, les mots pour dire, pour exprimer, n’étaient pas nés – mais ils existaient et c’est aujourd’hui que les mots me viennent…


     


     

  • Plus d'oiseaux, plus d'insectes

    … Demeurant dans une maison « au milieu des champs et des prés et aux abords d’une forêt, dans les Vosges…

    Je ne vois plus depuis déjà 3 ou 4 ans, comme jadis encore dans les années 1980/1990 et au début du 21ème siècle, devant ma maison, dans les herbes, tout autour, de ces petits coléoptères de différentes espèces ni de sauterelles, ni d’autres insectes – même les formis ne sont plus légions…

    En revanche les guêpes – mais pas les abeilles – les frelons asiatiques et les mouches, sont toujours bien visibles, bien présents…

    Et il en est de même pour les oiseaux : plus de moineaux, de merles, de mésanges, de chardonnerets ; et moins aussi, de corneilles…

     

    J’ai récemment appris que 80 % des insectes aujourd’hui ont disparu, ne demeurent que des espèces prédatrices et proliférantes telles que par exemple les guêpes et les frelons asiatiques…

    Et quand on circule en voiture – sur un trajet de plus de 10 km – en allant sur Epinal ou Saint Dié, les parebrises des voitures ne sont plus constellés de petits insectes volants, moucherons, etc. … Tels qu’ils l’étaient il y a encore quelques années…

    Exit également, les rainettes, les crapauds, les lézards…

     

    Quant aux rivières, à tous les cours d’eau qui serpentent dans les vallées (le Neuné, la Vologne, à proximité de là où j’habite dans les Vosges) les poissons se raréfient… Mais on en aperçoit tout de même encore si l’on s’immobilise et regarde couler l’eau durant cinq minutes…

     

    C’est que… Huit milliards d’humains sur notre planète, avec l’agriculture intensive, les produits que l’on injecte dans les champs, pesticides etc. … Les aménagements du moindre village aux normes européennes (même environnement et mobilier urbain partout)… Les haies qui disparaissent, tout ce qui circule dans l’air ambiant, tout ce que l’on met dans les sols pour une fertilisation plus accélérée et plus favorable à une production de masse (qui part à l’étranger surtout)… Tout cela n’est guère compatible avec la vie animale…

     

    Certes des efforts sont faits pour « préserver la biodiversité » mais pour nourrir huit milliards d’humains il faut bien intensifier les productions – même si l’on opte pour une « consommation responsable » … Sauf que les Géants de l’économie de marché et de l’agro-alimentaire ne donnent aucunement l’exemple en matière de transition écologique avec pour objectif une consommation responsable (derrière eux il y a la Bourse, les dividendes, les profits sans cesse accrus)…

     

    En fait la « consommation responsable » c’est pour les gens qui en ont les moyens, financièrement – ou qui, sans se donner les moyens se targuent de « respecter la nature » par pure idéologie sans effet positif … Dont les « philosophies » se révèlent contre productrices et surtout assimilées à des « religions », à des idéologies partisanes et agressives…

     

    L’écologie c’est un « serpent de mer »… Et, « sortis des cartons » ou « en projet ou en expérimentation » ces villes vertes où tous les bâtiments d’habitation sont recouverts de végétation grimpante, de jardins sur les toitures en terrasse, etc. … Sans compter les « hôtels à insectes » parfois véritables petits monuments de bois truffés de niches censées abriter les insectes sauf que dans ces constructions tu vois pas un seul insecte…

     

    Bien que ce soit un tout autre sujet, que dire de toutes ces prescriptions d’anxiolytiques, de camants, d’anti-dépresseurs… Et de ces nombreuses maladies liées au stress et à l’usure au travail, à la nervosité, et donc, du coût social et financier qui est celui d’une société déteriorée par les comportements agressifs de plus en plus fréquents et nombreux, par la frustation, l’usage accru de stupéfiants (six Français sur 10 consomment de la cocaïne, du haschich, de la marijuana, des dopes dures en se piquant) … Lorsque l’on compare ce que peut générer en économie relative les opérations nationales et mondiales anti-tabac diminuant le nombre d’affections pulmonaires de cancers… Se doper au vu et su de tout le monde c’est « à la mode » mais « se faire une clope » - pourtant dehors – ça c’est le « péché du siècle » !

     

     

  • La foudre peut détruire une maison

    Maison brulee

    … Un impact de foudre – parmi 200 autres aux alentours – fut la cause d’un incendie qui a détruit une maison à Saint Jean du Doigt dans le Finistère en Bretagne, récemment…

    Je me souviens d’un même orage d’une violence extrême, d’un impact de foudre qui avait entièrement détruit une maison dans un village Vosgien proche du village où je demeurais, dans les années 1990…

     

    La charge produite dans le bas du nuage (un cumulonimbus) par frottement entre des courants d’air vers le haut et les gouttes de pluie vers le bas, occasionnant une séparation des charges plus et moins, avec une différence de potentiel aussi brutale que rapide et importante… C’est ainsi que s’explique la foudre ( l’éclair ou une explosion de lumière vive dégageant une énergie considérable et donc une puissance de destruction)…

     

    Il faut pour l’avoir vu, observé, en avoir été témoin, un arbre frappé par la foudre : d’un seul coup, l’arbre frappé devient un foyer de lumière vive et ne demeure plus après l’impact, qu’un tronc déchiqueté et noirci… (Impressionnant)…

    Entre un arbre – qui tient peu d’espace- et une maison – de quinze mètres de long et de dix de large et de sept de hauteur – il y a tout de même une différence !

    C’est dire que lors de certains orages d’une violence extrême, la foudre peut détruire une maison en un seul impact (ce foyer de lumière vive qui embrase la maison toute entière)…

     

    Avec le changement climatique – d’autant plus rapide qu’il se fait – lors des rencontres de masses d’air les unes chaudes et chargées d’humidité, les autres froides, qui se rencontrent en altitude, la dynamique de développement des cellules orageuses s’accroît, ce qui renforce la puissance et l’intensité des orages…

    Ainsi ta maison, quelle que soit sa valeur sur le marché de l’immobilier – de moins de cent mille euros jusqu’à un million ou plus d’euro… Peut être frappée par la foudre (par un impact englobant toute ta maison – cet énorme foyer de lumière vive)…

    Événement rare, certes, mais qui est appelé à devenir plus fréquent dans les prochaines années…

     

    En fait, le plus souvent, lorsqu’une habitation est incendiée par un impact de foudre, c’est parce qu’un arbre – assez haut- proche de l’habitation, est foudroyé, et qu’avec le vent, des branches de l’arbre, enflammées, sont projetées sur l’habitation, la toiture étant en général en premier lieu, atteinte…

    D’où l’importance qu’il y a, de ne pas avoir à proximité de sa maison, un ou plusieurs arbres de plus de 3 ou 4 mètres de hauteur…

     

     

  • Ma mère

    … Ma mère c’était la Féminité à l’état pur…

    Son visage, sa taille, ses jambes, son habillement, ses robes, son apparence, son caractère, sa voix, ses yeux, son regard, tout ce qui émanait d’elle…

    L’une de mes plus grandes fiertés – sinon la plus grande – c’est d’être sorti du ventre de cette femme…

    D’être le fils de ma mère…

    J’ai ses yeux et son regard…

    En 1946 à Arengosse dans les Landes où mon grand-père Georges Abadie était Receveur des Postes ( mon Papé, un « monument lui aussi » dans ma mémoire ) … Ce dernier, donc, mon grand-père avait décidé de « faire donner des cours de maths » à sa fille par un certain Paul Jean Sembic, un jeune homme de 21 ans qui vivait chez mon oncle et ma tante Gaston et Jeanne Dupouy tous deux instituteurs à l’école publique d’Arengosse, et qui à cette époque mon père était élancé, un « sac d’os » mais au dire de ma mère « beau comme un dieu »… Elle l’appelait « mon I » parce qu’alors, en 1946, il y avait encore des tickets d’alimentation, et que, malgré tout l’amour, tout le soin que prenaient mon oncle et ma tante pour Jean Paul (petit frère de Jeanne) et pour sa mère veuve, Anne-Ida Sembic née Poublanc, vivant elle aussi chez sa fille et son gendre à Arengosse, mon père était vraiment filiforme, « nageait dans son costume qu’il portait boutonné »… Et pourtant Jeanne ma tante en dépit de la cherté et de la rareté de la viande de boucherie, ne « lésinait pas sur un bifteck de temps à autre » (il est vrai qu’elle élevait des poules et des lapins et qu’elle entretenait un grand jardin)…

    Ma mère en 1946, préparait un concours d’Agent d’exploitation des PTT. Elle était très bonne en Français, en rédaction, mais quasi nulle en maths… Et pour être recevable à ce concours, la note éliminatoire en une matière était 5 sur 20 (en dessous)… Il fallait donc à tout prix que ma mère en passant ce concours, obtienne au moins 5 sur 20…

    D’où les cours de Maths donnés par Paul Jean Sembic à Lucienne Charlotte Abadie en 1946 à Arengosse chez Georges et Suzanne Abadie…

    Au premier cours donné, je ne vous dis pas le « regard émerveillé » que mon père porta sur ma mère…

    Les leçons d’arithmétique – avec des problèmes de trains qui se rencontrent, de robinets de baignoire, de fractions et de règle de trois – s’ensuivaient, une heure voire deux chaque jour, et au début, en donnant les explications, mon père « louchait » sur les jambes de ma mère…

    Très vite, au bout de deux semaines, la relation s’est « corsée » entre mon père et ma mère, de telle sorte qu’il était « de moins en moins question de mathématiques »…

    … Je ne vous dis pas la suite…

    … Sinon juste que ma mère « rata » le concours d’Agent d’exploitation des PTT, à cause des maths, elle n’avait pas obtenu 5 sur 20…

     

  • Le récit anecdotique

    … Lorsqu’il est d’ordre personnel, relatif à ce qui s’est passé dans sa propre vie, en diverses époques depuis son enfance, et mettant en scène quelques personnages réels, des proches, des amis, des connaissances – ayant existé et disparus, ou actuels ; nommément cités c’est à dire non représentés par des personnages de fictifs…

    N’intéresse en général que des personnes de sa famille, des amis de longue date et, éventuellement des personnes de sa connaissance… Ou encore si l’on veut, depuis qu’existent les réseaux sociaux et les blogs, ce que l’on appelle des « followers » (ou sur Facebook des amis – amis entre guillemets convient-il de préciser, plutôt que de « vrais amis » - lesquels « vrais amis ne sont guère légions »…

     

    Le récit anecdotique exige – mais semble – t -il ce n’est point là de nos jours une exigence partagée par un grand nombre d’entre nous – une capacité mémorielle – de se souvenir – suffisamment développée et quasiment « hors du commun » à situer dans le temps d’une manière extrêment précise, dans un ordre chronologique, et dans la restitution exacte, non arrangée, du « cadre environnemental », de « l’atmosphère », des lieux, de ce qui liait les personnes entre elles et avec soi-même au moment ou à l’époque de ce qui s’est passé dans notre vie…

     

    Le récit anecdotique – autobiographique donc (ne pas confondre avec le récit autofictif) est un exercice difficile… Et d’autant plus difficile si l’on aspire à ce qu’il soit susceptible d’intéresser des personnes « dans un champ plus élargi que celui de ses proches, de ses amis, de ses « followers » sur les réseaux sociaux…

     

    De très grands écrivains - d’hier et d’aujourd’hui, de tous les temps en fait – se sont livrés à cet exercice, celui du récit de leur vie ou de moments de leur vie… Mais « c’étaient de très grands écrivains » - qui ont pour ainsi dire « traversé les siècles » et dont on connaît et lit les œuvres qu’ils ont produites… Pas le papy ou la mamy ou le grand oncle ou le quidam du coin accro d’écriture qui rédige ses mémoires en un journal de vie… Et encore moins celui ou celle qui fait sa story sur Facebook…

     

    Le récit anecdotique, de quelque qualité qu’il soit, reste donc limité en nombre de lecteurs, et sa vocation à avoir la capacité de « traverser du temps long » - dans la mesure où l’on y aspire - est « tout ce qu’il y a de plus incertain, aléatoire…

    Parce que, de toute évidence, un futur lecteur – dans 10, 20, 30 ans ou plus – devra dans le récit dont il prendra connaissance, « s’y retrouver » lui-même, c’est à dire découvrir des similitudes, des ressemblances de situations vécues, ainsi que, dans le récit, une pensée proche de la sienne…

     

    Dans le récit anecdotique – et autobiographique – si « Je » est inévitable, il n’en demeure pas moins que celui ou celle qui écrit doit – ou devrait- à mon sens, se révéler avant tout, le narrateur plus que le personnage principal, et ainsi, aussi souvent que possible – et intentionnellement - « mettre au devant de la scène » les personnages dont il parle dans son récit, et « faire ressortir » ce qui est le plus vrai, le plus authentique, en somme le meilleur de chacun des personnages évoqués (le « moins bon » voire le « mauvais côté » en arrière plan)… C’est ainsi que « je vois les choses »…

     

     

    Une manière – si l’on veut- d’immortaliser les personnages qui ont compté dans la vie du narrateur… Quoique « immortaliser » ne peut être pris que dans le sens d’une durée dans le temps, dans le souvenir entretenu, forcément limitée dans la transmission – l’espace de 2, 3, 4 générations – quoique de grands écrivains et -ou- historiens de l’Antiquité, ou du Moyen Age… aient pu réellement « immortaliser » des personnages « du commun des mortels »…

     

    Soit dit en passant, les « gens du commun » en général dans les récits d’écrivains et d’historiens célèbres, lorsqu’ils sont évoqués – quand ils le sont- ne sont que des figurants (ce sont les personnages influents tels les rois, les princes, les capitaines d’industrie, les maîtres, les riches, les nobles, les seigneurs, les personnages « haut placés » dans les domaines de l’économie et de la politique, dont les auteurs d’ouvrages historiques parlent – et de leurs demeures, de leurs châteaux, de leur vie mondaine et de leurs œuvres, de leurs réalisations)…

    Beaucoup moins souvent donc, de la part des historiens et des chroniqueurs – du passé comme du présent – les « gens du commun »…

    L’on fait d’ailleurs la différence entre ce que l’on appelle « la petite Histoire » et « la grande Histoire » (ou l’Histoire tout court)…

     

    Les œuvres de pierre – des sculpteurs, des graveurs… Les stèles funéraires, les monuments ouvragés… Tout ce qui est de pierre – et de pierre seule – sont les seules œuvres réalisées par les humains qui résistent à l’épreuve du temps long – en siècles… Et aussi durant un temps un peu moins long, ce qui est écrit ou gravé sur des feuilles de parchemin…

    Microsoft et ses suites bureautiques, Way Back Machine (Internet Archives), nos espaces de stockage Drive Cloud etc. … Nos blogs – de tout cela avec abonnement payant annuel – quand on est mort on ne peut plus payer – Qu’en sera-t-il en l’an 3025 ?

     

     

  • 80 ans passés dans l'illusion d'un monde protégé

    … Nous avons vécu durant 80 ans avec l’idée – qui s’est pour ainsi dire assimilée à une réalité (réalité « en surface » cependant) – que le Droit International nous protégeait de la loi du plus fort, des dérégulations abusives, dans un monde libre mais soumis à des règles – très assouplies pour certaines – et « plus ou moins communes à tous les pays » en une convention adoptée par tous – tous les gouvernements signataires d’accords, des pays réunis…

     

    Dès le début de l’année 2025, avec l’arrivée de Donald Trump à la présidence des USA, le changement de monde, de rapport entre les états, dans un ordre de société, de culture et de civilisation, qui déjà depuis 2020 et 2021 s’était amorcé et « redistribuait les cartes » en quelque sorte… S’est trouvé amplifié et même « sanctuarisé »…

     

    C’est bien aujourd’hui, en 2025 et pour les années qui viennent, la loi du plus fort qui est devenue la règle ; et le droit international, les textes de loi, les règles du monde libre qui ont perdu leur contenu, sont devenus lettre morte…

     

    Trump, Poutine, Xi Jinping, l’abruti de Corée du Nord, les Mollahs d’Iran, Les Islamistes, les mafiosos en cartels, les géants de l’économie de marché, de l’internet et du numérique, ce sont eux qui la font, la Loi… Avec, de surcroît, les casseurs en godaces à 300 euros et les caïds de la dope sans compter les minorités agressives plus les bisounourseries contre-productives de toute une bobocratie shootée aux technologies du numérique et productrice de bouquins publiés en ligne et accro de festivaux branchés et de lieux touristiques à la mode… Tout ce monde là qui se fout du Droit International et de 2 ou 3 millions de crève-la-faim et croit dur comme fer au parapluie nucléaire et à l’écologie dans le développement durable et la « consommation responsable » !

     

    Les puissants et les dominants – et leurs centaines de milliards – les « maîtres du monde »… N’ont jamais eu autant de pouvoir qu’en ces années vingt du 21ème siècle… Sur autant de milliards d’humains… Rappelons qu’au temps des « Grandes Familles » -environ 200 d’entre elles en France et autant ou plus ailleurs en Europe et en Amérique- au début du 20ème siècle on n’était sur notre planète la Terre, que 1 milliard huit cent millions d’humains…

     

    Entre ces 200 familles de 1910 et les maîtres du monde de 2025, ça fait une « belle différence » ! ( comme entre un dé de jeu de petits chevaux et un immeuble-cube de 20 étages )…

    « Paraît-il » ( c’est ce qu’ils proclament, les maîtres du monde du haut de leurs milliards) que la loi du plus fort « profiterait » aux plus faibles… Mais ce qui est sous-entendu et qui a force de loi, c’est que oui, effectivement ça profite aux plus faibles mais à condition que les plus faibles soient soumis…

     

    Et comment peut-on soumettre les plus faibles sinon en les conditionnant ? Encore faut-il qu’il demeure « tout en bas » - nécéssairement- une masse (d’environ 2 milliards d’humains) totalement réduite en esclavage exploitée corvéable à merci tout juste nourrie d’aliments de base, rétribuée 1 ou 2 dollars ou euros par jour… Car en effet, le conditionnement des autres 6 milliards d’humains est assuré par le travail forcé de 2 milliards (plutôt 3 on va dire)…

     

    Avec une voiture neuve, un frigo plein, une chambre pour chaque gosse dans un pavillon de lotissement, des vacances été et hiver, trois télés, autant de smartphones, de tablettes ou d’ordinateurs, et de nounours à Noël et des œufs en chocolat à Pâques… « On le sait sans le savoir tout ça comment ça fonctionne l’ordre du monde ! »…

     

    Alors oui à la loi du plus fort, fuck le droit international et les règles qui limitent les abus… Et tant qu’on peut encore, on met cent balles dans le Dada…

    Et… On compte plus les maisons fissurées, les bagnoles emportées dans des torrents de boue, ni 8 insectes sur 10 dans son jardin ou en se promenant dans la forêt voisine qui ont disparu…

     

     

  • La lutte des classes

    Des voisins plus riches

    Des gens qui vivent dans des petits pavillons plus chics

    La lutte des classes comme un jardin

    Une table de ping pong

    Une chambre pour chacun

    Une cheminée dans le grand salon

    Une voiture neuve

    Un frigo plein

    Des vacances été hiver

    De chouettes habits

     

    [ Pascal Bouaziz, Mendelson, Barbara 1983 ]

     

     

    Millions de vies cachées dans des maisons de tôle

     

    [ Gérard Manset, Que deviens tu ? ]

     

     

    … En introduction du roman Les Lisières, d’Olivier Adam

     

    … Vous m’direz – et vous aurez raison…

    « C’est ça l’ordre du monde, on y changera jamais rien, ça a toujours marché comme ça »…

    Sauf que…

    Soit on est du bon côté de la barrière, soit on est du mauvais côté…

     

    Mais… Qu’est-ce que le bon côté ?

     

    Ta maison qui brûle dans un incendie, te voilà à la rue avec juste sur toi ce que t’as sur le dos, pas même ton portefeuille ni même ton smartphone (enfin si, quand même peut-être) ni ton ordinateur et tes albums photos partis en fumée

    Un cancer ou quelque vacherie que t’as chopé alors que tu fumais pas, que tu bouffais bio et que tu buvais que du Perrier

    Ta femme qui te quitte

    Tes mômes que tu vois plus

    T’es viré de ton boulot

     

    … Que ta maison soit de tôles – dans ce cas t’en referas vite une autre de mêmes tôles

    Ou que tu vives dans un petit pavillon plus chic que celui de ton voisin…

     

    La lutte des classes…

    Oui mais…

    Monsieur Ouragan ou Madame Cyclone

    Ou perfide crapaud dans tes entrailles…

     

    … Elle devient, la lutte des classes, scoumoune à tous les niveaux sociaux, à toutes les conditions humaines…

    Quand rugit Monsieur Ouragan

    Quand s’imiscie perfide crapaud quelque part dans tes entrailles…