La disparition des règles

… Lorsque les règles disparaissent, après avoir le plus souvent été contournées, modifiées, arrangées, “escamotées” ou même bafouées ; après qu’elles aient servi de “façade” et que l’on les aient “mises à toutes les sauces”… Après que l’on s’y soit quasiment tous les uns et les autres partout dans le monde, plus ou moins conformé ; après qu’elles aient fait référence dans nos esprits, constituant dans nos “paysages de la vie” des repères – mais soit dit en passant, des références et des repères “discutables” et ouvrant de vaines, épuisantes et interminables discussions …

Lorsque les règles finissent par ne plus être, vidées de leur contenu…

Alors s’installe ce qui s’apparente (ou plus exactement ce qui est apparenté) à l’anarchie, mais qui, en aucune façon, n’est l’anarchie…

Une triste, lamentable, désolante, révoltante, absurde parodie de l’anarchie…

La disparition des règles suppose, à vrai dire implique, d’atteindre un niveau d’évolution de la pensée, de l’esprit, de la relation humaine, de la vie en société ; un niveau aussi, de liberté et de responsabilité étroitement et indissolublement liés… Tels ; que les règles soient devenues inutiles…

Les règles, c’est aussi comme les religions : à un certain niveau pouvant être atteint d’évolution de la pensée, de l’esprit, de la relation humaine, de la vie en société, au niveau le plus élevé qui soit de liberté et de responsabilité, de connaissance acquise, de transmission et de partage de la connaissance… Les religions deviennent inutiles, et il ne reste alors plus que la croyance – peut-être en “quelque chose qui ressemble à dieu” dont on voit le visage dans le ciel, les nuages, les arbres, les animaux, l’air, l’eau, la terre, les femmes et hommes et enfants autour de nous…

 

 

les règles

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