Articles de yugcib
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Jours heureux de réunion entre amis et connaissances...
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Quand il nous arrive d'être réunis entre amis et connaissances à l'occasion d'un repas avec animation de musique et de danse, heureux de se retrouver ensemble et de partager un moment de joie, de fête... Les mots qui nous pourraient venir pour dire ou écrire ce que l'on voit, ce que l'on sent, ce dont on aimerait témoigner... ne sont pas encore nés... Mais ils "pré-existent"...
Et c'est-peut-être- dans la pré-existence des mots... Comme en amont de la source le murmure de l'eau claire sous la roche que le soleil n'éclaire pas encore... Qu'est l'essentiel de la littérature, de la poésie...
A ce moment là, dans ce qui n'est pas encore des mots pour en parler ou pour l'écrire, et donc dans ce qui est vécu, ressenti, partagé entre amis et connaissances ; le temps -comme le dit Jean d'Ormesson- a deux propriétés qui se confondent et s'opposent : il dure et il passe...
Il dure et il passe en même temps...
Et c'est quand le temps a passé, que les mots viennent... Et que la littérature et la poésie, alors, se substituent au murmure devenu souvenir, de l'eau claire en amont de la source...
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Que serait la littérature sans le style ?
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Le style n'est pas, comme la pensée, cosmopolite : il a une terre natale, un ciel, un soleil à lui." [ François-René de Chateaubriand ] dans Mémoires d'outre tombe.
... Je dis aussi que le style, d'un écrivain, d'un auteur, et plus généralement d'une personne qui s'exprime par écrit -ou même oralement- a une sorte de grammaire personnelle (une grammaire qui, cependant, s'harmonise avec la grammaire de sa langue maternelle, et donc, ne dénature pas, n'escamote pas la grammaire de sa langue maternelle dans ses règles élémentaires)...
Une grammaire donc, personnelle, mais aussi un vocabulaire, des mots que l'on ne trouve pas forcément dans le Larousse ou dans le Petit Robert -mais que soit-dit en passant l'on comprend aisément dans le contexte en lequel ces mots sont utilisés...
Ce qui fait aussi le style, l'écriture... C'est le ton -presque la voix même- que l'on perçoit de l'auteur, de la personne "faisant oeuvre d'écriture"... Et, avec le ton, le rythme, les sonorités (un peu comme la batterie d'un orchestre)...
Que serait la littérature dans son ensemble, tous genres confondus, sans le style ? Même dans une grammaire parfaite et avec la clarté, la précision et la cohérence ?
Je pense à certains ouvrages, textes, de l'Antiquité grecque ou romaine, intemporels et donc toujours d'actualité 2500 ans après la disparition de leurs auteurs... Nous n'aurons jamais, nous, Français, Anglais, Allemands, Arabes, Chinois, Américains de 2018... l'oreille d'un Grec de l'époque de Plutarque ou d'Aristote pour entendre ces textes écrits il y a 2500 ans... si tant est que par l'oreille on puisse lire comme avec les yeux...
Je pense aux traducteurs -les meilleurs autant que possible- d'un écrivain Polonais, Croate, Syrien, ou même Anglais ou Français... Essayant au mieux de transcrire la terre natale, le ciel, le soleil de l'auteur... et son style, sa grammaire personnelle, ses mots qu'on ne trouve pas dans les dictionnaires, son ton, son rythme...
... Il y a, je pense, une analogie entre le style et l'écriture manuscrite : le style est comme l'écriture manuscrite, il est personnel, il n'est pas "copicollable"...
De l'absence de style se dégage un texte neutre, si grammaticalement parfait qu'il soit, et aussi riche que soit son contenu : c'est comme un texte écrit à la main, mais en caractères d'imprimerie, certes parfaitement lisible mais impersonnel et "copicollable"...
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La règle du jeu
- Par guy sembic
- Le 05/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Les règles du jeu dans le monde du spectacle, en fait dans le monde où nous vivons au quotidien, c'est à dire ce qu'il convient consensuellement de faire, ou de ne pas faire, d'être, de paraître, et auxquelles il est "de bon ton" de se conformer... Ainsi que les signaux, de comportement, de gestes, de manière de s'habiller, d'être chaussé, coiffé... signaux envoyés pouvant avoir quelque importance au regard du spectateur désirant tout connaître sur la personnalité et sur le message ainsi délivré... ( Je pense là, à ces invité(e)s de Laurent Ruquier à "On n'est pas couché", que l'on voit s'avancer sur le plateau avant de s'asseoir dans le fauteuil, dans un gros plan panoramique sur leur chaussures et sur leur démarche)...
Ces règles du jeu et ces signaux ne sont-ils pas ceux dont se servent les médias, les acteurs de la vie, de la scène, de la pensée publique, des "faiseurs d'opinion" en fait... Afin de justifier le bien fondé de ce qu'il convient de faire, d'être, de paraître ?
Où est-il vraiment, le "bien fondé" ? Y-t-il d'ailleurs un "bien fondé" ? En quoi, par exemple, porter une casquette de rappeur bien pétante de marque, se présenter coiffé tout vert, tout bleu, tout en épis torsadés, tout en falbalas, tout en cerceaux aux oreilles en bagues aux doigts et bracelets aux chevilles, enfin dans une tenue vestimentaire qui "en jette" et surprend... En quoi tout cela est-il une "règle du jeu", un "bien fondé", cela a-t-il un sens?
Et même, sans rien, rien de rien, absolument rien de tout cela, rien qui "en jette", et qui est neutre, sans aucun style particulier, sobre, sans aucune marque, sans couleur éclatante mais avec ostentation manifeste quasiment provoquante... Est-ce que cela peut être aussi une autre "règle du jeu" (une règle contre la règle en somme) ?
A chacun d'entre nous, anonyme dans la foule, ou en vue sur quelque scène fût-ce la seule scène de la rue, sa "marque de fabrique", ses propres "signaux" envoyés...
Le langage (la pensée, la culture, l'esprit, l'âme, la personnalité, ce que l'on est en vrai de vrai au fond de soi), que l'on véhicule en soi et que l'on traduit par le regard que l'on porte sur les gens que l'on croise dans la rue... Ce n'est pas sa "marque de fabrique" ni les signaux que l'on envoie qui le font, ce langage véhiculé en soi...
La "marque de fabrique" est tellement devenue la règle du jeu, qu'elle finit par tout nous dire sauf l'essentiel...
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Les citoyens du monde contre l'invasion de la laideur
- Par guy sembic
- Le 04/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Dans "Saveur du temps", chroniques du temps qui passe ; de Jean d'Ormesson, l'on lit à la page 94 (livre de poche collection Pocket) à propos de Henry de Montherlant né le 20 avril 1895 à Paris et décédé le 21 septembre 1972 à Paris... Qu'il fut au premier rang de ceux qui forment un dernier rempart contre l'éternelle invasion de la laideur, de la bassesse, de l'imbécillité, de l'ennui et de l'esclavage...
Et Jean d'Ormesson cite ces merveilleuses répliques de "La Reine Morte" :
-Ah! Il y a une étoile qui s'est éteinte.
-Elle se rallumera ailleurs.
... Ce rempart contre l'éternelle invasion de la laideur, de la bassesse, de l'imbécillité, de l'ennui et de l'esclavage, qui a effectivement toujours existé, est -et a été et sera toujours multiple, c'est à dire qu'il n'y a pas qu'un seul rempart édifié par des combattants mais plusieurs, concentriques et séparés par des aires autant dire d'arènes... ou lieux de communautés cloisonnées d'humains...
... Le "dernier rempart" est celui qui, à chaque époque de l'Histoire, parvient à tenir alors que tous les autres les uns après les autres se sont effondrés (mais les communautés cloisonnées d'humains demeurent ou se renouvellent)...
Et c'est parce qu'il y a toujours eu un dernier rempart, édifié par un groupe de combattants déterminés, que l'aire sans cesse dévastée par les invasions a pu être réaménagée, même si les matériaux utilisés, si les terrassiers, si les maçons, si les charpentiers ont été différents ainsi que les méthodes d'aménagement...
Le "dernier rempart" aujourd'hui, à notre époque en cette première moitié du 21ème siècle, c'est celui qu'édifient, plus déterminés que jamais, des combattants venus des quatre coins du monde qui savent que des étoiles nouvelles vont s'allumer, que des étoiles éteintes vont se rallumer avec un éclat nouveau...
Ces combattants là ne sont pas des "messies" ni des conquérants ni des usurpateurs ni des magiciens ni des docteurs... Ce sont de simples citoyens du monde qui les yeux levés vers le ciel quand le soleil se trouve sous leurs pieds aux antipodes, savent que des étoiles vont venir ou revenir et témoignent autour d'eux de ce qu'ils savent sans forcément l'avoir appris dans les écoles ou sur les murs de la Cité où se superposent les affiches...
De simples citoyens du monde, mais aussi il faut le reconnaître, quelques grands esprits et âmes fortes, écrivains, artistes, intellectuels, scientifiques, chercheurs...
De simples citoyens du monde et quelques grands esprits mais qui souvent dérangent, sont incompris, laissent indifférents, ne sont pas de leur temps ni d'aucun temps d'ailleurs... Que l'on ne va jamais chercher si proches de nous qu'ils soient, mais qui ne sont à vrai dire jamais vraiment seuls...
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Des enjeux économiques qui priment sur l'intérêt d'une majorité de gens
- Par guy sembic
- Le 04/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Plus les enjeux économiques d'une minorité de décideurs et de possédants, priment -et cela de fait, de réalité- sur les intérêts d'une majorité d'êtres humains sur cette planète... Et plus alors, l'hypocrisie qu'il y a à dénoncer la destruction des valeurs, le chaos, la violence, l'ignominie, l'injustice, la médiocrité... non seulement à dénoncer tout cela mais encore à "refaire le monde" à tous les coins de rue, de réseaux sociaux et de blogs... Plus l'hypocrisie prendra de l'ampleur et plus en conséquence, la minorité des décideurs et des possédants prendra du pouvoir et justifiera ses actes et ses choix par des images et par des discours "pour le bien de tous" mais à plus vrai dire pour le bien de ceux qui acceptent, se soumettent, consomment, profitent... dans l'immédiat et au mieux pour une durée limitée dans le temps...
L'exemple le plus patent de cette immense, de cette colossale hypocrisie ; nous est fourni par tous ces sommets, tous ces colloques, G8/G20 et autres, sur l'avenir de la planète... Alors même que de fait avéré, ce sont les lobbies de l'industrie, de l'agro-alimentaire et de la consommation de masse tous produits services loisirs équipements, qui, soutenus par tous les gouvernements et par toutes les politiques, font tout ce qu'ils veulent, tout ce qui est dans leurs intérêts, pour le seul profit d'une minorité prédatrice qui dans une large mesure, de gré ou de force fait de nous, aussi, milliards de citoyens du monde, des prédateurs...
La responsabilité des gouvernants et des politiques, des assemblées d'élus et des ministères est d'autant plus importante et d'une hypocrisie manifeste, que les budgets pour "préserver ceci ou cela" ne cessent d'être réduits voire parfois inexistants, de telle sorte qu'il ne reste que l'intention, que des discours, que des principes... Alors qu'en revanche les dividendes servis aux actionnaires, les profits réalisés par les lobbies ne cessent eux, d'augmenter dans des proportions scandaleuses, et qu'à cela s'ajoutent les privilèges fiscaux...
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En sortant d'un stationnement dans un parking...
- Par guy sembic
- Le 03/07/2018
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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... Ce que je raconte là (ce qui s'est passé ce jour là le samedi 23 septembre 2017 sur un parking situé derrière une pharmacie et à côté d'une boulangerie, à l'entrée de Bruyères dans les Vosges juste après le rond point de Leclerc) ; je n'en ai eu connaissance que deux mois plus tard...
Vers la fin du mois de novembre 2017 à mon retour dans les Landes à Tartas, je vois dans ma boîte aux lettres un avis m'invitant à me rendre à la Poste pour retirer une lettre recommandée.
Cette lettre venait d'une société d'assurance, Alliantz, et me disait que le 23 septembre 2017 j'avais percuté un véhicule en stationnement, que je m'étais enfui, que des témoins s'étaient manifestés et qu'une plainte avait été déposée à la gendarmerie de Bruyères pour "délit de fuite"...
Je n'avais aucun souvenir de cet accrochage, et bien sûr je me suis rendu chez mon assureur, la Maif, qui a contacté Alliantz et j'ai eu alors connaissance des détails concernant cet incident, notamment la date où cela s'est produit ainsi que le lieu, et la nature du dommage dont j'étais responsable.
Cela a donc eu lieu ce samedi 23 septembre 2017 à 10h du matin, dans un parking derrière une pharmacie et à côté d'une boulangerie. J'ai heurté lors d'une manoeuvre de recul en quittant l'emplacement où je m'étais garé, un véhicule en stationnement (une voiture sans permis Aixam Super Luxe) de telle sorte que ce véhicule a eu un feu rouge arrière écrasé, un enfoncement de la carrosserie en dessous du feu, et l'extrémité du pare choc tordue...
Effectivement, quand j'ai su que c'était ce jour là et sur ce parking que j'avais eu cet accrochage, je me suis souvenu alors que ce jour là, comme d'ailleurs lors d'autres jours, j'étais venu acheter du pain à la boulangerie. Et que j'avais trouvé difficile ce samedi matin, de sortir de la place où je m'étais garé (il faut dire que ce parking est petit, et que l'espace entre les rangées de places au milieu, est "calculé au plus juste")...
Toujours est-il – et cela je le conçois, peut paraître incroyable, difficilement crédible- que lors de cette manoeuvre de recul je ne me suis rendu compte de rien : d'aucun choc, d'aucun bruit, d'absolument rien d'anormal (peut-être à ce moment là, il y avait un environnement bruyant, plusieurs voitures allant et venant, des bruits de portières qu'on ouvre ou ferme, etc.)... N'empêche que la voiture Aixam Super Luxe a bel et bien été percutée et que des témoins (sans doute des gens sortant de la boulangerie et ayant noté mon numéro d'immatriculation) m'ont vu partir, et que le propriétaire de l'Aixam Super Luxe a demandé à ces gens de venir témoigner en gendarmerie... Car pour eux c'était un délit de fuite manifeste...
Il est tout à fait évident pour moi je tiens à le préciser, que si je m'étais rendu compte du choc produit, je ne serai pas parti, je serai descendu de ma voiture et j'aurai tout de suite cherché à contacter le propriétaire de l'Aixam...
Mais je le redis, aussi incroyable, aussi peu crédible que cela puisse paraître (surtout au constat des dégâts occasionnés, un feu rouge écrasé, un enfoncement de la carrosserie de 20 cm de large, l'extrémité du parce choc tordue)... Je ne me suis vraiment et sincèrement rendu compte de rien, je n'ai rien ressenti... Donc je suis parti le plus naturellement du monde...
Je sais on me dira "c'est incroyable, comment est-ce possible que je n'ai rien ressenti" ? C'est pourtant la vérité... la vérité incroyable !
La lettre recommandée d'Alliantz, dont j'ai eu connaissance fin novembre 2017, deux mois après l'incident, ne me précisait pas le lieu de l'incident, ni la nature du dommage... Et c'est seulement après que mon assureur la Maif, a traité le dossier et contacté Alliantz, que j'ai su pour le lieu exact, les circonstances, la nature des dommages...
Pour finir, en mars 2018, le propriétaire de l'Aixam a été indemnisé par l'assurance, pour un montant couvrant les frais de réparation, remise en état et remplacement de pièces (il y en avait en tout, tout compris pour 700 euro)...
Mais le dossier concernant le délit de fuite n'était pas clos... La gendarmerie de Bruyères a fait suivre le dossier à la gendarmerie de Tartas où j'ai été convoqué dernièrement, invité à produire un justificatif fourni par l'assureur comme quoi l'affaire était traitée et le propriétaire du véhicule indemnisé. J'ai signé une déposition au sujet de cette affaire (en gros une partie de tout ce que je dis ci dessus -dont le fait que je n'ai pas ressenti de choc au moment de ma manoeuvre de sortie d'une place de stationnement)...
Je précise aussi enfin, que lorsque j'ai eu connaissance de cet incident, donc deux mois après, j'ai regardé sur mon véhicule à l'endroit où j'ai heurté l'Aixam, et je n'ai pas vu ni éraflure, ni enfoncement ni détérioration de carrosserie, juste un tout petit peu de peinture de la taille d'une virgule, partie ; et que mes feux fonctionnaient normalement...
... Dans les parkings de super marchés, grandes surfaces et autres, en général, j'essaye de me garer toujours l'avant de ma voiture en avant, donc sans personne devant moi, de façon à ne pas avoir à reculer...
En effet, en reculant, si jamais y'a un p'tit gosse de 2/3 ans qui lâche ne serait-ce qu'un instant la main de sa maman, que je vois pas, et que je heurte, même tant soit peu sans que ce soit grave (si c'est grave alors, bonjour les complications à n'en plus finir ça te suit toute ta vie)... T'es emmerdé pour un bon bout de temps, avec les constats toubib, assurance, tout qui s'ensuit, c'est la galère...
ça me traumatise tellement ce genre de truc qui peut arriver, que j'essaye à tout prix de me garer capot en avant sans personne devant moi pour pas avoir à reculer !
Et à noter aussi que les systèmes avertisseurs de recul (feux, signal sonore) sur pas mal de voitures, ils t'indiquent seulement que t'es en train de reculer sans forcément te préciser si l'obstacle est tout proche (c'est le cas sur ma bagnole une C3, mais ça l'était pas sur la bagnole que j'avais avant, une Fiat Idea qui elle, m'indiquait la proximité réelle de l'obstacle au moment du recul)...
Dans bon nombre de municipalités, les pouvoirs publics qui mettent en place des parkings, ne se rendent pas toujours compte que ces parkings sont en dimensions et en allées entre les rangées de places, "calculées au plus juste" autant dire trop étriqués. Aussi, quelle galère parfois, pour quitter un stationnement!
... Quand j'ai su pour la grosse tempête qui a sévi sur Bruyères et environs, dans les Vosges début janvier 2018, je me suis dit (j'ai pensé) à ce propriétaire de la voiturette Aixam Super Luxe qui aurait peut-être pu avoir sa jolie petite voiturette, écrabouillée par un arbre déraciné par la tempête... Dans ce cas, ç'aurait été un dommage bien plus que de 700 euro !
Du coup j'ai regardé sur internet à quoi ça ressemble, une Aixam Super Luxe !
N'empêche... à cause de ça, du délit de fuite (involontaire je précise) voilà-t-il pas que désormais pour le restant de mes jours, âgé en 2018 de 70 ans, je me trouve faire l'objet d'une fiche de police en bonne et due forme avec tout archi tout photo de face et profil empreintes digitales chaque doigt et la main entière la droite et la gauche...
Et chaque fois désormais, aussi, que je vois dans les parages une de ces voiturettes genre Aixam ou autre, garée quelque part, que ce soit dans les Landes, dans les Vosges ou ailleurs... automatiquement je pense à cette histoire qui m'est arrivée et je fais comme une fixation (une sorte de tilt dans ma tête) ... Rire...
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Au Panthéon
- Par guy sembic
- Le 02/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Au Panthéon ça me fait penser à "au pantalon"...
"Au pantalon" c'est le souvenir de toi qu'on met en écusson sur le pantalon...
Le pantalon il est debout en vitrine dans un fessier-guiboles en plastoc, fesses tournées à la vue des shoppinggeurs/shoppingguingues...
Reste à savoir comment est placé l'écusson sur le pantalon : sur le fessier, sur le genou, sur la jambe, en haut, en bas ou même sur la braguette...
Quand y'a beaucoup d'écussons sur le pantalon et qu'on peut plus en rajouter à moins de les faire se chevaucher, on met à côté du pantalon dans la vitrine, des pantacourts mieux faits pour la saison d'été ou pour les pays tropicaux...
Et quand tous les pantacourts à leur tour sont couverts d'écussons, on met à côté, des pantas auxquels suffisent de simples fessiers tenant sur des bâtons de trekking... Mais il faut alors agrandir la vitrine afin que pantacourts et pantas voire boxers puissent trouver place à la vue des shoppinggeurs/shoppingguingues les uns en casquette New York/tee-shorts Fly Emirates et les autres en futals moulants...
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Ces jours heureux (ou malheureux)...
- Par guy sembic
- Le 02/07/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Ces jours heureux qu'il nous arrive de vivre, ainsi d'ailleurs que le souvenir que l'on a de ces jours ; sont comme l'eau encore toute chaude d'un bain qui s'enfuit par le trou de la baignoire.
Il ne demeure alors au fond de la baignoire, que de l'écume.
Et l'écume se cristallise en paillettes argentées...
Les jours moins heureux sinon malheureux que nous vivons -qu'en fait nous subissons- sont aussi comme l'eau d'un bain qui s'enfuit par le même trou de la baignoire.
Il demeure alors au fond de la baignoire une trace sombre, comme incrustée dans l'émail...
En vérité, les paillettes argentées de l'écume, ou la trace sombre comme incrustée dans l'émail, immobilisent et figent le regard que l'on porte sur un jour présent qui a déjà commencé à s'enfuir...
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Je n'aime pas (et l'on ne me voit jamais ainsi)
- Par guy sembic
- Le 01/07/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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-Les lunettes de soleil dans les cheveux.
-Les lunettes "en pendentif" sur le "poitrail", attachées avec des "bretelles à lunettes".
-Les lunettes bras écartés, sur la table, au repas, à côté de l'assiette, du verre.
-Le pull jeté sur les épaules, la veste passée dessus les épaules, les bras pas dans les manches.
-Les shorts ou culottes courtes "de ville" et à pli, ni les pantacourts ni les bermudas notamment à fleurs.
-Les "bananes" sur le ventre (même en cuir de vache et de marque)
-Les jupes culottes et les pantalons ultra moulants/collants (pour les femmes).
-Les casquettes de rappeur (en général toutes sortes de casquettes, surtout celles qui font pépère ou "marlou", ou encore avec "New York" écrit dessus bien voyant/bien pétant. Ni les chapeaux ni les bonnets.
-Les petites pochettes en cuir tenues à la main ou que l'on se coince sous le bras (pour les hommes) ainsi que les sacoches carrées ou rectangulaires, en cuir, de petit ou moyen format, en général utilisées par des "messieurs d'âge mûr", en bandoulière.
-La cuvette des WC que l'on ne rabaisse pas, laissant "bailler la grande gueule avec encore au fond, un bout de PQ sinon "pire"...
-Toute "bijouterie-quincaillerie-piercings bagues anneaux boucles d'oreilles pour hommes".
-Les cheveux teints avec des couleurs voyantes/percutantes rouge bleu vert etc. , les coiffures en chou-fleur (hommes et femmes).
-Les maillots, tee-shorts et pulls avec devant ou derrière, la marque ou le logo de ceci/de cela (par exemple "Fly Emirates").
-En règle générale, tout ce qui clinck' que, qui rutile, qui "en jette", qui "marque", qui, par son caractère commun et "à la mode" est représentatif de la "Sauce-y-était des Cons'qu'sont-en -Sion" (Sion la Nouvelle Jérusalem de la Consommation de masse loisirs fringues look équipements)...
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Ce qui fait qu'on a "raté le coche"
- Par guy sembic
- Le 29/06/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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"De nos jours tout le monde a forcément, à un moment ou à un autre de sa vie, l'impression d'être un raté"
[Michel Houellebecq, dans Extension du domaine de la lutte]
... Tout le monde ?
Ou, à vrai dire, chacun d'entre nous s'il se pose effectivement la question de savoir si ce qu'il dit, si ce qu'il fait ou produit et donc porte à la connaissance et à l'appréciation des autres, est pertinent, utile, peut avoir un effet bénéfique, peut avoir seulement tant soit peu, interpelé l'autre même si cet autre n'a pas réagi ou commenté ? ...
La question à mon sens, est d'autant plus sensible, d'autant plus sujette à réflexion, lorsque l'appréciation -si elle est manifestée- émane d'un esprit indépendant, libre de tout préjugé, et donc d'une personne détenant une autorité de compétence, de connaissance, de "savoir faire" et qui "ne s'en laisse jamais compter" par ce qu'elle (cette personne) entend et observe autour d'elle (et qui pourrait pervertir ou dénaturer son appréciation)...
C'est exactement, ce que je dis, comme une production d'une oeuvre d'écriture, d'une oeuvre artistique, de n'importe quelle oeuvre en somme ; réalisée par son auteur qui en toute sincérité, en toute conviction personnelle, croit que ce qu'il vient de produire est pertinent, intéressant et "de bonne facture" ; s'imagine recevoir un 16 ou un 18 sur 20, de son professeur (enfin, de l'autorité compétente)... Mais se voit remettre son ouvrage noté finalement 4 sur 20...
L' "autorité compétante" étant un esprit indépendant et libre de tout préjugé -si elle l'est- il me paraît évident que son jugement ne peut qu'être respecté et donc, ne peut faire l'objet d'une contestation ou d'un déni... (juste d'un échange de vues et d'arguments)...
Il y a alors "de quoi tomber de haut, de très haut" !
Toute la question en fait, réside dans la réalité de ce qui est perçu, ressenti, apprécié par l'autre (ou les autres), dans la réalité même de ce qui impacte l'autre (dans son quotidien de vie, dans sa culture, dans sa personnalité, dans son intimité, en fonction de son éducation, de ses expériences, de son vécu en somme)...
Bien sûr il y a la question de la formulation, il y a la question en même temps, qui se pose, du contenu, de la cohérence, de la "facture"... Mais que "pèsent" en vérité, sur l'un ou l'autre des deux plateaux de la balance, la formulation, le contenu, la cohérence, la facture (tout cela ensemble au mieux) ? ... En face de ce que perçoit (ou ne perçoit pas) l'autre ?
Le "4 sur 20" obtenu au lieu du "16 sur 20" espéré... Me fait penser à l'élève dans la classe qui ne regarde pas le même tableau (celui se trouvant à côté ou derrière le bureau du maître) que tous les autres élèves de la classe, eux, regardent... Mais un "autre tableau" : celui du paysage vu par la fenêtre ouverte (deux "tableaux" très différents, en effet, que celui vu par la fenêtre et celui d'à côté du bureau du maître)...
En somme le "4 sur 20" sanctionne le regard qui se porte du côté du "tableau paysage par la fenêtre ouverte"...
En somme on est un raté parce que l'on n' a pas porté son pas là où il fallait... Mais pas seulement... Parce qu'il a nous a manqué aussi la capacité d'interpeller voire d'intéresser...
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Juin 1983, un jour d'orage dans les Vosges, à la fin d'une promenade en vélo
- Par guy sembic
- Le 28/06/2018
- Dans Souvenirs, anecdotes, choses vécues
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... C'était durant la première semaine du mois de juin dans les Vosges, mon père était venu passer quelques jours chez moi et j'avais pris un congé (je travaillais alors à la Poste de Bruyères)...
... ça a débuté comme ça...
Nous revenions papa et moi, de Gérardmer, l'un derrière l'autre sur nos vélos, avec au dessus de nos têtes de gros nuages sombres et menaçants...
Au passage à niveau de Laveline devant Bruyères, alors que nous empruntions le chemin caillouteux longeant la voie ferrée (un raccourci), nous fûmes assaillis par une averse de grêle, un coup de vent furieux, et, tout proche de nous des éclairs...
Au bout de quelques minutes la grêle se fit pluie...
Il n'y avait à proximité aucun abri, nous étions trempés de la tête aux pieds...
Les éclairs se succédaient, encore plus proches de nous.
Papa me disait qu'il n'avait pas peur de mourir, je le voyais rire, son visage ruisselait...
Nous n'avancions pas bien vite sur ce chemin caillouteux dans l'emprise de la voie ferrée.
Enfin l'averse a cessé lorsque nous avons rejoint la petite route menant à ma maison.
Un petit élancement dans la poitrine... Mais papa n'en fit point cas... Il venait de descendre de vélo et me disait : "tu vois, Guy, quand on roule à vélo, de temps à autre ça fait du bien de marcher en poussant le vélo"...
ça a débuté comme ça, pour mon papa : un petit élancement dans la poitrine, un jour d'orage à la fin d'une promenade en vélo...
Sept mois plus tard, le 3 janvier 1984 il mourait...
Cela n'a rien à voir, comme dans "Voyage au bout de la nuit", avec le récit du commencement d'une vie, ce qui a débuté comme ça, pour papa...
... En me souvenant de ce retour de promenade en vélo avec mon père sous l'orage, je pensai à Louis Ferdinand Céline qui, au matin du 1er juillet 1961 après avoir peut-être donné à manger à ses chats, fait le tour de son jardin et monté le petit escalier devant l'entrée de sa maison ; s'était allongé et était mort subitement d'une rupture d'anévrisme...
Sa femme Lucette, qui n'avait pas voulu le déranger dans son repos (il faisait chaud et lourd ce matin là), ayant découvert son Ferdinand sans connaissance et réalisé qu'il était mort ; s'est peut-être dit (c'est ce que j'imagine) "ça débute comme ça la solitude"...
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La louve et le sanglier, de Yann Brékilien
- Par guy sembic
- Le 27/06/2018
- Dans Livres et littérature
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A propos de Vercingétorix ...
... Notre héros national, peut-être le personnage historique le plus connu notamment par les enfants des écoles de France...
Il faut déjà savoir qu'avant Alésia (-52 ) la Gaule (une partie occidentale de tout l'ancien espace celtique) avait en gros des frontières naturelles (géographiques) : au nord et à l'est le Rhin, depuis son origine alpine jusqu'à son embouchure dans la mer du nord ; au sud et à l'est le Rhône, depuis son origine alpine jusqu'à la Méditerranée (quoique la région incluant le delta du Rhône faisait partie au 1er siècle av-jc, de la Narbonnaise, province romaine)...
Et bien sûr à l'ouest l'océan Atlantique...
Avant Alésia, bon nombre d'enfants de divers peuples de la Gaule, le plus souvent, de fait, les enfants de la noblesse ainsi que ceux de commerçants, d'artisans, ou de bourgeois de l'époque ou même encore de quelques gros propriétaires terriens ; recevaient une éducation de base par les druides (entre autre savoir lire et écrire le Latin et le Grec, puisque tous les documents administratifs, les actes de propriété, de justice, etc., étaient rédigés soit en Latin le plus souvent, ou en Grec.
En gros, à l'époque, en Gaule d'avant Alésia, tous les peuples, fort nombreux il faut dire, parlaient tous une langue commune, le Celtique ou Gaulois (mais avec des variantes, de vocabulaire, de tournures de phrases, et surtout d'intonations de voix (accents) d'une contrée à l'autre voire parfois d'un village à l'autre). Ils arrivaient donc à se comprendre entre eux, même entre peuples éloignés, les uns des Belges, les autres des Aquitains...
"Roi" se disait en Gaulois "rix" , "guerrier" en Gaulois se disait "cingès" ("bellator" en latin) , et "ver" était le préfixe correspondant au latin "super" et au grec "hyper".
Lorsque, à Gergovie, un jeune chef fut acclamé par son peuple, les Arvernes, et validé par les druides, il fut alors appelé "Le roi des supers guerriers" (en Gaulois Rix ver cingéton d'où Vercingétorix)...
... La louve et le sanglier, de Yann Brékilien ( une "autre version" de la "guerre des Gaules", de Jules César )...
Soit dit en passant, Albert Camus : "les conquérants romains que nos auteurs de manuels, par une incomparable bassesse d'âme, nous apprennent à admirer"...
Et Jean Anouilh : "Fabrice a trop cru aux Romains à l'école, ça l'a intoxiqué"...
Et encore Simone Weil : "les Romains, poignée d'aventuriers réunis par le besoin... les romains ne pouvaient rien tolérer qui fût riche en contenu spirituel..."
NOTE : à l'école nous avons tous appris à prononcer "verSINGEtorix" (comme "singe vert"-rire-)... Les Gaulois prononçaient "VerKINN'GUEtorix"...
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Le naufrage sera retardé, au mieux il n'aura pas lieu
- Par guy sembic
- Le 24/06/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... "Commençons par l'inquiétude. Depuis les sombres journées du printemps radieux de 1940, les Français s'interrogent sur leur situation et sur leur avenir, sur leur langue qui se délite, sur leur littérature en roue libre, sur leur art, sur leur façon de vivre.
Ils ont cessé d'être de bonne humeur. Ils risquent de devenir moins drôles, moins insouciants, moins charmants qu'ils ne l'ont été longtemps aux yeux des étrangers.
Les mots déclin et décadence rôdent à l'arrière-plan. A quoi nous est-il encore possible de croire? Et que nous est-il permis d'espérer?"
[ Jean d'Ormesson, "Saveur du temps", chroniques du temps qui passe ]
... Cette inquiétude, ce désarroi, ce pessimisme, ces peurs, ces pertes de repères, ces replis sur soi ou sur une communauté de relations, d'idées partagées, de religion, cette morosité, enfin tout ce que cela génère de "mal vivre", de frictions, de violences, d'exacerbations, de crispations, de préjugés, de banalité dans l'expression du déplorable, du scandaleux, de l'inacceptable, de tout ce qui choque ou dérange...
C'est "la couleur de fond" du tableau, c'est la "réalité ambiante", c'est ce qui se voit, se perçoit, se ressent...
C'est cette vision qui nous agresse, du monde dans lequel on vit au quotidien, de la société dans son ensemble, de tout ce que l'on voit se décomposer, disparaître...
... Mais il y a aussi une autre réalité, et cette réalité là est celle de l'hésitation à "gratter la surface du tableau", à pénétrer en somme, ne serait-ce que d'un regard fugitif, dans l'épaisseur et dans la texture de la couleur...
J'entrevois -pour ne pas dire que carrément je vois- parvenant à lever l'hésitation à gratter la surface, des visages qui accueillent, disent bonjour et merci ; je vois de jeunes enfants et des adolescents qui disent aussi merci et bonjour et qui posent des questions appelant des réponses différentes de celles qu'habituellement on donne...
Tout cela, oui, comme de petits points ou de petites touches de peinture claire et vive, de ci de là dans le tableau, certes éparpillés mais réels, et qui tendent peu à peu à se rapprocher pour former dans le grand tableau général, des bouts de paysages s'assemblant...
Le naufrage sera retardé, au mieux il n'aura pas lieu...
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Mur de pierres
- Par guy sembic
- Le 24/06/2018
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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... Un mur de pierres peut-t-il tenir sans ciment? Et durant combien de temps?
Cela dépend de l'assemblage, de l'ajustement entre elles, des pierres disposées pour édifier le mur...
Est-ce qu'avec des pierres de différentes tailles et formes, plutôt qu'avec des pierres qui s'ajustent parce qu'elles ont été taillées ou choisies d'égales dimensions et formes, le mur sans ciment ou sans matière liante (boue séchée, terre), ne va pas être, à terme, moins solide ?
Le ciment, ou la matière liante, entre les pierres, ne garantit pas la solidité et encore moins la pérennité du mur dans le temps.
Pas plus que l'assemblage d'ailleurs...
Ce qui fait que le mur sera encore debout et intact dans une centaine ou un millier d'années, dépend de cette sorte "d'intelligence horlogère" qui, dans le temps de l'édification du mur, est faite de ce que l'on appelle, en langage populaire, de "bon sens" (d'un "bon sens" inné des choses, de la relation qu'il y a entre ces choses)...
En disant "intelligence horlogère", je pense à une horloge qui indiquerait, outre les heures, les minutes et les secondes ; le jour de la semaine, le quantième du mois, le mois, l'année, les phases de la lune... Et à l'univers, au cosmos, qui fonctionne comme une horloge très complexe aux rouages, aux mécanismes reliés ensemble...
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Tous ces numéros d'appel qui commencent par 08...
- Par guy sembic
- Le 22/06/2018
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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... Ainsi que d'autres par 05 ou 09 sur lesquels tu tombes sur une boîte vocale, un logiciel t'invitant à taper 1, 2, 3 ou 4 ou 5, selon qu'il s'agit en gros, de ceci, de cela...
En règle générale, après avoir tapé 1,2, 3, 4 ou 5, une voix artificielle te dit "un conseiller va vous répondre, patientez"... S'ensuit une "musique" d'ambiance, programmée, toujours la même, et toutes les 3 minutes, tu entends de nouveau "un conseiller va vous répondre"...
Assez souvent le temps d'attente est supérieur à 5 minutes, autant dire que l'interlocuteur se fait longtemps attendre.
Ce sont, ces numéros qui commencent par 08, des boîtes vocales de différents services tels que assistance dépannage, questions techniques, entre autres... Et pour les 05 ou 09 qui d'entrée sont aussi des boîtes vocales, ce sont des numéros de standards de centre médicaux, hôpitaux, cliniques, cabinets de médecins spécialistes.
Les 08 n'entrent jamais dans aucun forfait de quelque opérateur téléphone internet que ce soit, de telle sorte qu'à chaque utilisation de ces numéros, en fonction du temps passé (à attendre) tu es facturé en sus par ton opérateur Orange, SFR, Bouygues ou autre...
En général, le tarif est de 3,60 euro la minute... (tarif le plus courant)...
Le "conseiller" qui te répond, en fait, dans un service d'assistance dépannage ou question technique ou service après vente, se trouve quelque part au Maroc, en Tunisie ou ailleurs, et il a devant lui un tableau d'affichage listant les problèmes dans toute leur diversité (mais tout de même pas dans le détail, de telle sorte que si ton problème est "trop particulier" et donc n'entre pas dans la liste, alors le conseiller prend contact avec un spécialiste ou un technicien qui lui, viendra à ton domicile avec prise de rendez vous-intervention facturée avec frais de déplacement cela va sans dire-)... Sinon en fonction de la nature de ton problème (listé, identifié en tant que tel) le conseiller va te lire l'une ou l'autre des réponses préparées d'avance "faites ceci, faites cela"...
Quant aux numéros (par 08 ou 09 ou 05) de centres médicaux, cabinets de médecins spécialistes, hôpitaux et cliniques... Il n'y a pas encore si longtemps, peut-être 2 ans, tu tombais sur une assistante secrétaire (du service concerné) directement, et tu pouvais obtenir ton rendez vous en moins de 5 minutes (soit dit en passant, le rendez vous est toujours en général très éloigné dans le temps, souvent 2 mois ou plus)...
Aujourd'hui, même par un numéro 05, tu ne tombes plus sur une assistante secrétaire mais sur une boîte vocale qui t'invite à un choix 1, 2, 3 ou 4 selon le service que tu veux joindre pour ton rendez vous, et après avoir tapé 1, 2, 3, 4 tu attends que l'on prenne ta demande en considération (c'est en général assez long)...
Devoir prendre un rendez vous chez un médecin spécialiste ou pour une consultation externe en centre médical, hôpital, clinique ; cela fait partie du quotidien de vie des gens, et à chaque fois c'est une galère et une prise de tête pas possible !
Comme si cela ne serait pas possible, avec internet, avec tous les logiciels informatiques conçus par des ingénieurs de la Silicon Valley ou autres centres de production, de concevoir un système de prise de rendez vous comportant un formulaire (nom prénom, numéro sécurité sociale mutuelle, adresse, etc. ; suivi d'un agenda indiquant les jours et les heures où tu peux t'inscrire)... Et cela à partir du site du centre médical, de l'hôpital, du cabinet de médecins... Cela est tout à fait dans le domaine du faisable (pour le train et l'avion, par exemple, ce sont des systèmes très élaborés, bien plus complexes que des logiciels de gestion de rendez vous à la demande, qui existent et dont les gens se servent pour obtenir ce qu'ils souhaitent, un billet de train, d'avion, ou pour un spectacle, une manifestation culturelle, une place dans un stade, etc.) ...
Je fais un rejet aussi total que brutal et rageur, une détestation, un blocage absolu on va dire, pour tous ces numéros d'appel qui commencent par 08, pour tous ces numéros avec des boîtes vocales et des choix 1,2,3,4 à faire... Cela me "prend la tête" et me gonfle... Et je préfère encore perdre une demi journée 30 km aller 30 retour en bagnole pour me rendre directement au secrétariat d'un centre médical afin d'obtenir un rendez vous...
Je n'arrive pas à m'y faire, à cette société de rapports humains standadisés automatisés intelligentartificialisés qui pour moi ne sont en aucune façon un progrès, une "avancée civilisationnelle" mais une forme de barbarie moderne, de "foutage en l'air de l'être humain"et d'illogisme, d'ineptie... Tout cela dans le but carrément avoué ou hypocritement contrefait, de profit pour les grands lobbies, les décideurs, les banquiers, les actionnaires, les "accros" d'un Système tous dans un esprit de consommation de masse produits services...
Comme je dis "c'est la sauce qui était -qui est- des cons qu'sont en Sion -Sion la nouvelle jérusalem de la société de consommation de masse" !