Articles de yugcib

  • Le "scoop du Jour"

    Galaxie

    … Voici le « scoop du Jour » qui « pied-au-cul-te » tous les scoops du jour de tout un chacun sur les réseaux sociaux… Et tous les événements, toutes les nouveautés, toutes les productions publiques, tous les éclats, tout ce qui est « fashion », toutes les Une de l’audiovisuel…

    Liés aux vedettes du show-biz dont tout le monde parle, à la naissance des bébés princiers et aux mariages des Grands de ce monde, aux étalages et immenses dépotoirs sur la place publique, de tout ce qui peut être utilisé, acheté, puis jeté avant même d’être hors d’usage…

    Liés, aussi, aux idéologies et aux doctrines par meneurs et officiants interposés et adhésion du plus grand nombre de gens aux régimes politiques et aux religions et aux modes de l’Ordre du monde présent et à venir…

     

    … Le télescope spatial James Webb a capté l’image la plus profonde et l’une des plus lointaines, de l’Univers à ce jour connu : un amas de galaxies situé à cinq milliards d’années lumière de nous, habitants actuels de la Terre planète en orbite autour de notre soleil …

    Mais ce qui est nouveau, c’est que le télescope James Webb révèle dans cette même image d’un amas de galaxie situé à 5 milliards d’années lumière de nous, l’existence en arrière plan, d’autres galaxies moins lumineuses et beaucoup plus lointaines dont en particulier l’une d’elles nommée Glimpse-16043, qui était présente dans l’Univers encore naissant, seulement âgé de 850 millions d’années…

     

     

    Cette galaxie Glimpse-16043 est l’une des toutes premières, présentes dans l’Univers naissant, formées à partir de l’hydrogène et de l’hélium issus du Big Bang… L’hydrogène étant d’ailleurs l’atome le plus répandu dans le cosmos (environ 75%)…

     

    Soit dit en passant, la longueur d’onde dans le vide (espace interstellaire) de l’hydrogène, 21 centimtres, est en quelque sorte la « pierre angulaire » - ou le fondement premier – d’un « langage et d’une grammaire universels » pouvant être communs à des êtres vivants dotés d’intelligence et en capacité de communiquer entre eux…

     

    Dans la réalité de notre quotidien de vie sur cette Terre notre planète des Humains, en regard du Cosmos, de l’histoire de l’Univers de 13,5 milliards d’années, que réprésente en « valeur » un bien immobilier de 500 000 euro ? Ou la naissance d’un bébé princier, ou la sortie d’un modèle de bagnole, ou encore les milliers de followers d’un rappeur célèbre sur Youtube ?

     

     

     

  • Que vaut la parole d'un "témoin de son temps" ?

    … Un « témoin de son temps » qui n’a plus vingt ans ni trente ni quarante, et dont l’avenir avec ses jours qui viennent est de plus en plus court…

    S’il n’est pas confronté parce qu’il les évite et s’y refuse, aux problématiques habituelles, d’une complexité accrue, du monde d’aujourd’hui…

    Peut-il être crédible ?

     

    Certes à 30, 40 ans et disons jusqu’à 60 ; l’évitement manifeste et répété d’être confronté aux problématiques inconfortables qui se posent au quotidien dans le monde et dans la société, et dans les environnements assez hostiles d’aujourd’hui ; réduit considérablement la crédibilité du « témoin de son temps » qui, en vérité, n’est guère « le témoin de trop grand chose » puisqu’il vit « retiré » dans l’abri qu’il s’est constitué et que son témoignage ne dépend pour l’essentiel, que de ce qu’il reçoit, apprend, est porté à sa connaissance, de l’extérieur de là où il vit…

    En revanche, à 70 ans et plus, le « témoin de son temps » n’ayant plus devant lui qu’un avenir de plus en plus court – et raison de plus encore s’il est en mauvaise santé – peut-être plus crédible du fait qu’il porte en lui tout son vécu, tous ses souvenirs, tout ce qu’il a pu observer, du temps où il était confronté aux problématiques qui sont celles de tout un chacun… Et que son âge avancé, que son état de santé constituent en quelque sorte une « excuse » ou une « justification » à son évitement d’être confronté aux problématiques complexes du monde et de la société d’aujourd’hui…

     

    Toutes ces problématiques que sont la circulation en voiture sur les grands axes routiers et en ville, un trajet à effectuer en train ou en avion, séjourner dans un lieu de vacances et de loisirs de grande fréquentation estivale ou à certaines périodes de l’année, recherche d’un logement, achat ou vente d’un bien immobilier, travaux de rénovation d’habitation à entreprendre, relation difficile avec des personnes peu amènes enclines à la critique…

    Problématiques liées à toutes sortes de démarches administratives et autres, impliquant de devoir se conformer à des règles, à des conditionnements limitatifs – et de surcroît « par Internet » avec formulaires à servir, identifiant, mot de passe, codes de sécurité etc. …

    Problématiques donc, étant celles du rapport que l’on a au monde, à la société, à des environnements, à des aléas, à des risques, à des imprévus, à des empêchements, à des contraintes,à des dangers, à la dureté du monde et des gens dans la vie au quotidien…

     

    Car – c’est évident- dès que tu sors de chez toi, de ton environnement d’activités telles que la marche, le vélo, la lecture, le dessin, l’écriture, le jardinage, toutes activités auxquelles tu te livres sans être confronté aux problématiques du monde d’aujourd’hui… Tout alors te semble difficile, hostile, te démotive, ne t’incite pas à « aller de l’avant », à t’adapter, à risquer, à acquérir la capacité à gérer et à entreprendre en dépit de la difficulté qui se présente…

     

    Il faut dire – c’est évident aussi- que les problématiques évoquées ci dessus, du monde et de la société d’aujourd’hui, de par leur complexité dans leurs « arcanes » et dans leur diversité , de par la violence avec laquelle ces problématiques se posent, de par l’inconfort qu’elles génèrent, de par l’impact dérangeant qu’elles ont dans notre vie quotidienne, sont le plus souvent démotivantes et, en quelque sorte, ne nous rendent pas forcément « plus forts », certaines même de ces problématiques ne nous apportant rien de « positif » étant pour ainsi dire des « maux inutiles »…

     

    Et il y a toute cette arrogance, toute cette suffisance, toutes ces certitudes « en béton » et sans cesse confortées en eux, de celles et ceux qui maîtrisent, qui savent faire, qui sont à l’aise, controntés qu’ils, qu’elles sont, aux problématiques du monde d’ajourd’hui…

    Associée, cette arrogance, au mépris de celles et ceux qui ne savent pas faire, qui ne maîtrisent pas…

     

    Le « témoin de son temps » alors, qui au dire des maîtrisants, « demeurant dans sa bulle » , en conséquence, n’a aucune crédibilité, ne fait que répandre du vent, qu’éructer, qu’être dans la seule contestation par le propos sans consistance qu’il tient…

    Car la consistance du témoignage qui n’est pas fondée sur du réel, sur du fait vécu, dans des situations difficiles de relation, d’environnement hostile exigeant de savoir s’adapter, perd de sa pertinence, de sa force, de sa valeur…

     

     

  • Dans les normes

    … Le dessin par l’Intellignce Artificielle – Canva, Adobe, MyEdit, Midjourney, DALLE2 et d’autres (il y en aurait une vingtaine) – « en principe » gratuit, n’est en fait gratuit que durant une semaine à un mois à titre d’essai ; il faut nécéssairement inscrire les coordonnées de sa carte bancaire avec au départ une facturation de zéro euro et au bout du délai imparti, 7 ou 30 jours, le prix d’un abonnement – d’environ 30 euro parfois plus- est systématiquement prélevé, sauf si avant l’échéance l’on signale que l’on souhaite résilier…

    C’est d’ailleurs une pratique courante que celle, d’autres prestateurs de services de production en ligne, que celle de l’essai gratuit durant 7 ou 30 jours…

    Il en est cependant un de gratuit, sans obligation d’inscription et d’abonnement : « create microsoft com » générateur d’images IA de Microsoft.

    Le problème avec tous ces générateurs d’image par l’Intelligence Artificielle, c’est que la demande effectuée (description écrite de ce que l’on souhaite voir produit) doit être conforme aux règles de bienséance et donc, ne pas être susceptible de trop déranger, de heurter certaines sensibilités…

    J’ai voulu, par exemple, demander à « create microsoft com » de me produire un torrédor brandissant les testicules d’un taureau abattu : NIET !

    « Au bout du compte » en recherche d’images afin d’accompagnement de texte, pour trouver vraiment quelque chose d’un peu « hard » il y a « Google Images »… Quoi que… (c’est à voir)…

    Il est de plus en plus difficile de produire sur la Toile « hors normes » … Mais, paradoxalement, alors pourquoi sur les réseaux sociaux l’on voit « fleurir » autant d’insultes, de propos agressifs de caractère raciste, antisémite, homophobe ?

    Sans doute de nos jours, un Louis Ferdinand Céline (son équivalent en 2025, qui serait né en 1990) ne pourrait jamais faire publier – même à compte d’auteur – un livre qui serait le pendant de « Mort à crédit » ou de « Bagatelle pour un massacre » ou encore « Guignol’s Band » ou « L’école des cadavres »…

    Et, est-ce qu’un équivalent de Coluche pourrait aujourd’hui s’exprimer en scène comme le faisait Coluche des années 1980 (Michel Colucci) ? (Pas sûr)…

    Oui, d’un côté les normes… Mais d’un autre côté la porte en principe fermée que l’on laisse s’entr’ouvrir aux pires puanteurs et aux pires violences, insultes, dénis, agressions et obscurantismes, fanatismes et exacerbations à la vue de tout le monde !

    Il n’y a plus guère comme ce fut le cas jadis dans la seconde moitié du 20ème siècle, de parole atomique pour virtifier l’hypocrisie ambiante !

     

     

  • Aides de l'État aux entreprises

    … Les aides de l’État en France aux entreprises – dont celles du CAC 40 côtées en Bourse et distribuant des dividendes d’une part aux actionnaires privilégiés et d’autre part à ce qu’il est convenu d’appeler les « petits porteurs »… Sont d’un montant d’environ 204 milliards d’euros sans contrepartie et donc sans contrainte – autant dire que ces entreprises ainsi aidées, subventionnées par l’État (impôts et taxes versés par la plupart des Français, sur leurs revenus et sur tout ce qu’ils achètent produits et services) peuvent gérer, décider de leur politique de développement, comme elles l’entendent – et en particulier pour licencier, délocaliser dans des pays à bas coût de main d’œuvre (ce qu’elles ne manquent de faire, en toute prédation et insolence et avec l’aval d’une politique gouvernementale se fondant sur l’argument fallacieux selon lequel ce sont les entreprises les plus en vue du Marché qui font la richesse du pays, qui donnent du travail aux gens)…

     

    La pression fiscale s’exerce en grande partie sur les particuliers « moyennement aisés » ainsi que sur les petites et moyennes entreprises (artisanales, commerciales) de moins de vingt salariés… Mais très peu sur les très grosses entreprises du CAC 40… Ce que « tout le monde déplore »…

     

    Mais ce que presque personne de ce « tout le monde » ne dénonce pas, occulte, c’est la distribution des dividendes…

     

    En effet, nombreux sont celles et ceux de nos compatriotes, qui, de revenus moyens, estimant « peu rentable » un livret A, optent pour des placements financiers (assurance vie, obligations, actions) distributeurs de dividendes (d’intérêts versés par trimestre ou par an) et ces dividendes ne cessent de croître d’une année à l’autre…

     

    Beaucoup d’ailleurs, dans les placements qu’ils souscrivent auprès de leur banquier, ignorent ou méconnaissent la composition de leur fonds de placement (qui forcément et dans une ambiguité manifeste et par le jeu de combinaisons complexes, contient des parts d’actions d’entreprises très rentables impliquant tout de même une certaine prise de risque dont le banquier évite de parler à son client)…

     

    Autrement dit, nombreux – sans doute plus de dix millions de Français – sont bel et bien, des actionnaires (des actionnaires qui s’ignorent et qui perçoivent les fruits (les dividendes) des placements financiers qu’ils souscrivent auprès de leur banquier… Et cela va de – mettons quelques dizaines d’euro à quelques milliers d’euro selon l’importance du placement…

     

    Personne ne conteste, ne sélève contre « cet argent qui tombe du ciel » et dont tant profitent.

    En conséquence, le « Système » ou l’ Ordre du monde et de la société » tel qu’il fonctionne (notamment avec le principe du « ruissellement du haut vers le bas ») n’est pas prêt à s’effondrer… (il a plutôt tendance à se renforcer dans sa domination et dans la part qu’il prend dans l’opinion publique en général)…

     

     

     

  • Zappé et vilipendé, le "fond des choses"

    … «Le reste du temps qu’est-ce qu’il fabrique le peuple bibineux, pêcheur d’ablettes ? Entre les déluges ? Rien ! Il s’écoute causer, roter, il se fait reluire avec des conneries, comme des vraies gonzesses, des futilités, des babioles. Il compte les verres sur la table... jamais il parle du fond des choses. Jamais. C’est une vraie affaire pour la Mort, le peuple. Un coup de clairon, il s’apporte, y a pas besoin de lui expliquer. Il est toujours là. Il attend. »

    Louis-Ferdinand Céline— L’École des cadavres (1938), Éditions Denoël, 1938.

     

     

    … Plus personne de nos jours – et cela déjà depuis « belle lurette » - n’écrit ainsi…

    Personne n’imagine un seul instant, qu’un tel langage -celui de Louis Ferdinand Céline alias Ferdinand Destouches - puisse avoir une grammaire, parce que de nos jours, la grammaire qui prévaut dans le langage n’en est plus une, s’étant diluée en un « désordrordre » tout comme pour la musique actuelle des discothèques et des fêtes de village devenue battement de cœur de pieuvre : tu t’éloignes d’à peine 50 mètres et t’entends plus que le tam tam qui à lui seul fait l’orchestration…

    Le « fond des choses » est « passé à la trappe » (zappé) en vérité, ne fait pas recette, est même vilipendé, et au « fond des choses » se sont substituées toutes les boues de surface dans leur puanteur ou bien dans leurs fragrances de crevettes ammoniaquées…

    Et c’est bien le coup de clairon qui ameute… Sauf que le coup de clairon il vient de partout à la fois et que là où il entonne le plus fort, il fait se taper entre elles cent, mille paires de mains…

     

     

  • Petite lettre ouverte aux végétariens et aux végans

    … Un végétarien ou un végan qui s’insurge contre la souffrance animale et le fait savoir autour de lui, et ne mange donc de viande d’aucun animal d’élevage même du poulet, du lapin, du poisson…

    N’est crédible, n’est respectable, dans sa volonté de ne jamais consommer de viande ; que dans la mesure où son comportement à l’égard des autres personnes, de ses proches – parents, enfants, amis, consommateurs eux, de viande, ou comme lui, végétarien ou végan avéré… Est irréprochable ou à tout le moins acceptable, dénué d’agressivité et d’égoïsme…

    Autrement dit s’il est une « bonne personne » de par la relation qui le lie aux autres, en particulier ses proches – parents, enfants, amis…

    Il est en conséquence regrettable – pour ne pas dire scandaleux – que, par exemple une fille, une femme, ou un fils, un homme, se déclarant végétarien ou végan, qui « en principe » devrait, en plus de s’insurger contre la souffrance animale, avoir de la considération pour sa mère, pour son père et s’inquiéter du bien être, donc, de sa mère, de son père… Il est scandaleux, révoltant, que cette fille, que ce fils décide suite à un différend, de ne plus voir sa mère ou son père…

    Et de même une femme ou un homme végétarien ou végan, marié(e), avec encore le souvenir d’un « beau mariage » auquel ont assisté une centaine d’invités, « beau mariage » où le repas de noces était végétarien pur soit dit en passant… Qui, à peine deux ans plus tard, trompe son mari et le quitte, trompe sa femme et la quitte, suite à un différend qui aurait pu être surmonté…

    Et le plus aberrant dans l’histoire, c’est lorsque la femme, le mari, végétarien, végan, divorce pour se remettre ou se remarier avec un non végétarien, un non végan qui lui, veut tous les midis son steak à table… Alors que le mari ou que la femme quitté(e) « par amour ou par respect essayait de manger le moins de viande possible afin de ne pas trop contrarier l’autre…

     

    Végétarien(ne)s, végan(ne)s… De mes connaissances… Cela dit, écrit et signé de ma part… « Tenez vous le pour dit » ou « à bon entendeur salut »… Je vous « bouffe » une entre-cuisse de poulet sur la tête… Ou une belle entrecôte de bœuf de Chalosse, ou un épais magret de canard, ne vous en déplaise… Et avec un bras d’honneur en m’en bleuir le creux du coude !

    (rire insolent)…

     

     

  • Réflexion du jour, samedi 19 juillet 2025

    … Tout se sait – peut être vu, lu – de ce qui est dit, écrit, posté sur la Toile… Mais… Encore faut-il y tomber dessus…

    C’est comme une aiguille – ou une perle- dans une meule de foin : c’est un bien drôle de hasard si, t’asseyant dans la paille, l’aiguille te pique la fesse, ou si remuant la paille tu tombes sur la perle…

    Il n’y a pas encore d’outil d’IA pour « porter le pèt » à l’intéressé lorsque tel ou tel posteur sur le « Mur «  (ou Les murs) où tout le monde va, « y va de sa verve ou de son graffiti »…

     

     

  • Foules en liesse

    … Ces foules en liesse des fêtes de Mont de Marsan, de Dax, de Bayonne et d’ailleurs, d’été, de toutes les régions de France, me laissent indifférent…

    Manèges, bals disco, corridas ou novilladas, rue de la soif, estanquets sous grand chapiteau, cavalcades musicales ; grande presse de festivaliers en foulard bleu ou rouge autour du cou, tous regroupés en une masse compacte le long des comptoirs en planches des estaminets, des cafés…

    Trois, quatre jours et nuits durant…

    Et tous les autres jours de l’année rideau partout dès 19h plus personne en vue dans les rues des villes et des bourgades de moins de 10 000 habitants…

    Foules en liesse de toutes ces férias…

    Mais solitudes par millions, de veufs et de veuves, de divorcé(e)s, de séparé(e)s, dont la compagne ou le compagnon s’est fait la malle, de « pas trouvé la chaussure à son pied »… Soirées télé tous les huit mois Retour de Terre Inconnue, coups de klaxon rageurs aux rond-points, familles éclatées, grand fils de 30 ans qui traite sa mère de grosse merde…

    Grabataires dans les EHPAD et dans les Hôpitaux…

    Du coup ces fêtes ça me pèle…

    Juste un regard bienveillant et réconcilié à la vue des solitudes que la fête a fait danser un moment…

    Juste, quand c’est plus la fête, dans les lieux publics de passage, un jour ordinaire de janvier, de mai ou d’octobre…

    Mon visage sans lunettes de soleil, sans casquette, sans bonnet, sans chapeau… Avec mon regard parole écriture qui te va droit dans tes yeux…

     

     

  • Une espérance qui n'est pas déraisonnable

    … Est-ce une espérance déraisonnable, que celle d’imaginer un jour, que l’espace public, que l’internet, que les paysages sociaux -réels ou virtuels – ne soient plus des décharges à ciel ouvert, de haines, de rejets, d’ultra-violences, d’injures, de discriminations, de propos à l’emporte pièce, de malveillances, d’informations trompeuses ou inexactes, de démolitions de personnages, d’indifférences, de banalités, d’outrances, de déversements d’images ou d’animations à effet, de mots dits ou écrits dont le sens a été dénaturé, de polémiques autant épuisantes que sans issue… Tout cela sous l’influence des algorythmes qui enferment les gens dans des bulles de filtre et de profils, jouant de l’émotionnel, attirant les annonceurs, les publicistes et les promoteurs de l’ordre marchand consumériste, afin de nous inciter à réagir « épidermiquement » ?

     

    L’Internet est devenu, avec les réseaux sociaux devenus des décharges à ciel ouvert, une constellation d’espaces de communication qui, loin d’être des espaces de débats constructifs, ne sont plus que des monologues ou des éructations ; les commentaires sont réduits à des « likes » ou au mieux en une phrase de trois mots ; c’est dans la recherche sur internet, l’information la plus rapide qui est attendue, relative à ce dont on a besoin au quotidien, notamment pour ses déplacements en voiture, train, avion, tourisme, loisirs, spectacles, réservations, achats, échanges et ventes (c’est donc le « pragmatique et l’utilitaire » qui priment)…

    Il s’est institué une « hygiène numérique » qui impose d’être sérié sur internet, en un « profil type »…

     

    Est-ce une espérance déraisonnable que de rêver qu’un jour, la décharge à ciel ouvert perdra du terrain et que commenceront à se substituer à sa place, peu à peu, des lieux d’éveil, comme des jardins d’ouvriers imaginés et à l’origine conçus à Sedan dans les Ardennes en 1893 par Félicie Herrieu au sein d’une organisation citoyenne regroupant 27 familles, 145 personnes de Sedan et des environs…

     

    À défaut de ces lieux dont certains il faut dire sont tout de même en création, dans ce monde de 2025 de tant de violences et d’iniquités ; de ces lieux en voie de constitution encore dispersés et peu reliés entre eux… Il y a toutes ces personnes de bonne volonté dans des associations, toutes ces initiatives personnelles, réussies, heureuses ; et en somme, tout ce meilleur en soi des uns et des autres, qui existe et ne se laisse pas étouffer…

    L’espérance n’est donc pas déraisonnable…

    … Et, « si le grain ne meurt » - même s’il meurt en grand nombre- il en est de ces grains, qui germeront »…

    La technologie du numérique, de l’internet, porte en elle par la parole, par l’écriture, par l’agissement, par l’initiative combattante, résistante et créative, le meilleur de ce qui procède de sa vocation première et essentielle – idéologiquement parlant- et qui s’oppose au pire de ce qu’elle produit, le pire étant aujourd’hui dominant mais pas pour autant « inscrit dans le marbre »…

     

     

  • Perdu(e)s de vue

    …Quel est le meilleur moyen, le plus efficace et qui peut donner des précisions exactes, de retrouver par une recherche ne nécessitant pas un temps trop long ou des investigations multiples (et incertaines), une personne dont on n’a plus de nouvelles, sachant que cette personne, forcément laisse des traces sur le Net ?

     

    Il n’y a pas de réponse simple, précise, édifiante, fiable, appropriée, déterminante… Seulement tel ou tel lien relatif à l’activité qu’a pu avoir un jour ou l’autre cette personne…

    Il y a l’homonymie, avec parfois des images ou des photos qui « pourraient laisser croire que... », des similitudes troublantes… Et parfois même oui, tu tombes sur la personne (par exemple sur Facebook) mais le dernier post de cette personne date de 2 ou 3 ans et elle n’est visible que par un « avatar »…

     

    Il y a encore chacun des réseaux sociaux en lequel la personne recherchée peut figurer, mais si tu n’es pas toi-même inscrit sur ce réseau – Facebook, Instagram, Tik-Tok… Tu n’auras pas accès à ce que cette personne poste – à moins de t’inscrire mais encore faut-il que cette personne ait rendu public visible par tous, ce qu’elle publie…

     

    Il y a encore, « Copains d’avant » et tous ses équivalents, ou encore, aussi, les avis de décès du genre « Libra Mémoria » et autres, mais quelle galère la recherche dans un département et par année ! (Si cette personne « n’est plus de ce monde »)…

     

    Il y a les annuaires mais là on entre dans l’aléatoire, surtout du fait que le numéro de téléphone de la personne est sur la liste rouge…

    C’est donc difficile de retrouver une personne « perdue de vue », ou qui est « peut-être morte », ou encore avec laquelle on a eu un différent ayant occasionné une rupture de la relation (pour savoir – par simple curiosité- ce que cette personne a pu devenir, notamment si « l’on ne la porte plus dans son cœur » ou « si l’on ne lui souhaite pas de bien vu son comportement qui nous a offusqué »)…

     

    Au point où en est l’Intellignce Artificielle dans sa technologie de développement et de production de résultat attendu, d’enregistrement, d’analyse, d’utilisation de milliards de données… C’est étonnant qu’il n’existe pas encore, à la portée de chacun, une espèce de « super-copilote » permettant de retrouver n’importe quelle personne ayant laissé des traces sur le Net un jour ou l’autre, soit des traces suffisamment exploitables et accessibles, exhumant ainsi du « maëlstrom » cette personne dont apparaîtrait nettement ce qu’elle est devenue…

     

    Les « qui t’ont claqué leur porte au nez », les « qui t’ont encensé et applaudi pendant des années pour un jour te sortir brutalement de leur cosmos », les « qui t’ont fait avaler des ronds de chapeau », les « dont les comportements t’ont hérissé »… C’est vrai qu’on aimerait bien savoir ce qu’ils sont devenus, si la « chienne du monde » a pu se coucher sur leur paillasson – ce qu’en général on « souhaite sans le souhaiter quoique... » (pour ne pas dire qu’on le souhaite vraiment et fortement)…

     

    … Tous ces moralisateurs – censeurs – modérateurs de forums et leurs cliques d’embizouqué(e)s entre eux et de bien dans l’ordre de la Charte du forum, horrifiés des saillies irrévérencieuses d’un certain Yugcib, tous ces empêcheurs de tourner en rond et de donneurs de coups de bâton…

    Le Yugcib en question, précipité « au fin fond des enfers » par chacun de ces personnages inamicaux, n’ a que son écriture pirate pour les évoquer à sa manière, tel l’enfant qu’il fut et qui agaçait les lapins de son arrière grand-mère dans leur cage avec une longue baguette effilée passée au travers du grillage (le lapin, furieux, tapait de ses pattes arrière, blotti dans le fond de la cage)…

     

     

  • Le paysage artistico culturel

    … Ces Grands Esprits, ces figures emblématiques, ces monstres sacrés, ces pointures, ces bêtes de scène…

    … Si l’on veut… Comme l’on a pu les qualifier, comme l’on a pu les sentir, les percevoir, les vénérer, les suivre…

    Qui se sont produits sur des plateaux de télévision, sur des scènes ; qui ont défrayé la chronique, irrévérencieux, iconoclastes parfois pour certains d’entre eux mais de toute manière talentueux – tous …

    Et qui aujourd’hui ne sont plus dans l’actuali-paysage des télés, des radios, des grands quotidiens régionaux et des magazines les plus lus, du théâtre, du cinéma, de la littérature, du dessin, de la peinture…

    Faut-il désormais en ces années vingt du 21ème siècle, aller les chercher – car à mon sens ils existent sûrement – sur les réseaux sociaux, sur Youtube… « Héros du Jour – ou de la saison ou de l’année »… Plébiscités par des milliers de « followers », marqués de « kilo-likes » ?

    Ou faut-il les débusquer, les découvrir « par la grâce » de la « mécanique » des algorythmes et de l’intelligence artificielle des moteurs de recherche et des « mots clés », qui finissent, à force, de propulser leurs productions, en tête de pages de liens ; les faisant ainsi sortir de l’obscurité, ou du « marais » ou de la « poussière ambiante de millions de petits grains que la lumière solaire rayonnant soudain dans l’espace d’un salon ou d’un atelier, rend visibles mais visibles tous ensemble en un poudroiement en forme de fines chevelures ?

    Car telle est aujourd’hui, la vertu de la « liberté de tous à se produire »… Ou à -dis-je- « s’exister »… Et « que les meilleurs gagnent, c’est à dire ceux et celles qui remportent et les followers et les likes… Et donc le « pompon du manège universel de la taille de la Terre entière », de Youtube, et des réseaux sociaux les plus utilisés…

    La vertu de la liberté de tous à se produire qui s’est substituée à la vertu de jadis qui était celle de parvenir à se faire découvrir et promouvoir par les « capitaines » de la scène publique…

    À tous se produire, à « poster » à faire sa « story », le « paysage » a changé de dimension : il s’est élargi à l’infini mais réduit en un espace aux contenus sans consistance et aux couleurs délavées…

    Le « paysage » s’est « festivalé », « boutiqué » et au mieux il a fait Musicalarue, Francolies ou Eurokéennes entourés de campings géants… Et au « moins mieux » il a fait les « Rave-parties » dans de grands champs en jachère d’agriculteurs…

     

     

     

  • Thierry Ardisson

    Ardisson

    … Dans les années 1999, 2000 et jusqu’en 2005, souvent le samedi soir vers 23h il m’arrivait de regarder « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson…

    Je n’étais point, cependant, loin s’en fallait, un fan de l’émission ; mais lorsque « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier a succédé – après 2005 – à « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, j’ai trouvé que cette dernière « se situait à mon sens, une gamme en dessous et que Laurent Ruquier « ne faisait pas autant le poids question de ne point faire dans la dentelle, que Thierry Ardisson…

    C’est donc avec disons « un certain regret » - empreint de nostalgie et du souvenir d’une « toute autre époque que la nôtre », que j’ai appris la disparition – je n’aime pas prononcer ou écrire le mot « décès » - de Thierry Ardisson ce lundi 14 juillet 2025…

    « Un certain regret » dis-je…

    En fait, je suis bouleversé, bouleversé oui, parce qu’un personnage de cette trempe, aussi iconolaste, d’un tel regard qu’il portait sur le monde, les gens, les comportements, etc. … Notre époque n’en fait plus !

    « Ce soir nous n’avons pas invité » (Tout le monde en parle)… Suivaient cinq ou six personnages bien ciblés défrayant la chronique : un massacre dans les règles de l’Art !

    Avec « On n’est pas couché » c’était le « flop ten »… (moins convainquant à mon sens, quoique…)

    Mais dans « On n’est pas couché » ce qui m’horripilait c’était cette courte et fugace séquence de prise de vue en gros plan des chaussures de l’invitée, de l’invité avançant sur le tapis avant de s’asseoir dans le fauteuil en face de Laurent Ruquier et d’Eric Caron… (Un signe que l’époque venait de changer – bling-bling oblige, et effets spéciaux)…

     

    En 2005 lorsque j’ai créé mon site « Yugcib » - le 16 avril 2005 pour être précis… Dans une rubrique intitulée « quelques lettres » (que dans ma vie j’ai écrites à des personnes en particulier) …

    Voici, reproduit ici, la « lettre ouverte » que j’ai écrite à Thierry Ardisson, au printemps 2005 :

     

    Monsieur Thierry Ardisson, le roi de « TOUT LE MONDE EN PARLE », qui pète le feu, beau comme un dieu, iconoclaste, arrogant, décapant...

     

    Je n’aime pas votre émission. Enfin, ce n’est pas que je l’aime pas…Mais vous me faites rire.

    Et quand on rit vraiment, la vulgarité, ça passe comme une lettre à la poste... Enfin "presque"...

    Vulgaire et iconoclaste votre prestation du samedi soir, dis-je ?

    Plutôt tordue à dire vrai...

    Très franchement, moi qui ne suis ni un auteur connu, ni un personnage du « Show biz », être pourfendu, retourné comme une crêpe sur votre plateau de télévision devant quelques millions de nos concitoyens de tous bords et de toutes tendances, j’en crèverais de rire.

    N’ayant rien à perdre et rien à gagner, autant se faire assassiner en beauté… Et être avalé comme Tricatel dans la gueule grande ouverte de « tous les coups sont permis »… Si je devais être un jour l’un de vos invités.

     

    Cher monsieur Ardisson qui pète le feu beau comme un dieu…

     

    Je concocte actuellement une oeuvre iconoclaste intitulée "Grand Hôtel du Merdier"...

    Si l'on peut toutefois appeller "oeuvre" un torchon pareil !

    Mais quel torchon !

    Sans sombrer pour le moins du monde dans le narcissisme, j’en crève de rire à chaque paragraphe.

    Pour ce bouquin là, cher monsieur Ardisson beau comme un dieu, je ne chercherai jamais un éditeur.

    Il est impubliable.

    Il sent trop la merde.

    Il ne respecte rien.

    Y’ a des mots qui sont pas dans le dico, et qu’il est hors de question d’appeler pompeusement « néologisme ».

     

    L’ écriture est devenue enfin pour moi cet espace de liberté dont j’ai toujours rêvé.

    Un espace de liberté…Absolue.

    Et dans cet espace là, l’on y peut tout être, tout faire, tout dire…

    Qui n’écrit que pour plaire ou distraire n’est qu’un artisan de l’écriture. En « liberté surveillée et plus ou moins médiatisée ».

    En ce sens, il faut des écrivains, des poètes, d’excellents chroniqueurs, comme il faut des ébénistes ou des forgerons.

    Lorsque l’écriture devient vraiment un espace de liberté, l’on n’a que faire de la reconnaissance, des préséances, des académies et des salons.

    Voilà, cher monsieur Thierry Ardisson beau comme un dieu !

                       Et bien sincèrement… Parce que si vous saviez ce que je dis dans mon entourage, de ces « sentiments » qu’on torche au bas d’une lettre !

     

    … Vingt ans plus tard j’ajoute ceci à cette lettre :

     

    Cher monsieur Thierry Ardisson tout comme vous dans mon enfance, j’arrachais les ailes aux mouches…

     

    76 ans.. L’âge que j’avais en 2024… Cher monsieur Thierry Ardisson, passé ce 14 juillet 2025, je te survis au moins un an de plus… Au delà « on verra »…

    Tu va nous manquer… Enfin tu vas manquer à « certains »…

     

     

  • Le troupeau

    … Le troupeau qui est celui des hommes regroupés, en circulation ou parqué, se laisse mener ou garder par les bergers que recrutent les maîtres d’exploitations de domaines, les maîtres de l’Ordre Etabli…

    Les masses d’individus sont intellectuellement stériles dans leur ensemble, ou d’opinions et de culture conditionnées et formatées dans le sens de l’Ordre Etabli…

    Mais le troupeau ou les masses cependant, sont faits d’individus qui, isolés, ou pris chacun à part, lors d’une relation privilégiée, inhabituelle et dépendante d’une situation particulière en laquelle une connexion peut s’établir ; deviennent des interlocuteurs… Mais cela ne veut pas dire pour autant que la relation sera facile et que la connexion aura un impact durable…

     

     

  • L'Iran des Mollahs

    … L’intrusion, la fixation et le renforcement des groupes et communautés islamiques en France et en Europe – qui constituent de véritables « têtes de pont » ; ainsi que les réseaux d’espionnage, d’influence et de nuisance de l’Iran des Mollahs depuis 1979, en Amérique du Nord et Europe – jusqu’à des assassinats perpétrés en France en Europe, aux USA et au Canada d’Iraniens exilés et dissidents du régime des Mollahs (mais pas seulement)…

     

    Minimisé, relativisé, nié même, ou tenu pour fantasme par des partis de Gauche sinon même par des partis de la Droite taditionnelle républicaine et du Centre – ou « instrumentalisé » par l’extrême droite qui en fait « fabrique de la peur en montrant le feu qui brûle réellement » … Est bien une réalité dans le monde d’aujourd’hui et ainsi, le terrorisme (les attentats terroristes de jihadistes) que l’on a connu à Paris en 2015, à Nice en 2016 et dans d’autres villes et capitales européennes jusqu’en 2022/2023…

    Le terrorisme islamiste s’inscrit désormais dans une dimension différente et élargie, dans la mesure où il ne se limite plus à des seuls attentats contre des personnes en un lieu particulier, mais où il s’attaque à nos infrastructures de communication, de gestion, de fonctionnement, de rouages essentiels, à nos entreprises industrielles et commerciales, à nos centres médicaux et hôpitaux, à nos écoles, à nos universités…

     

    La peur – ou la crainte – est une émotion naturelle à tous les êtres vivants lorsqu’ils se sentent en danger ou menacés… Cela, c’est une réalité… Naturelle, intemporelle…

    Mais l’instrumentalisation – ou l’utilisation de la peur – se fonde bien sur la réalité d’un danger, d’une menace (le feu qui brûle, bien visible)… Mais aussi sur une autre réalité qui, elle, se construit, comme le font les partis d’extrême droite en agitant un épouvantail – de l’islamisme, de la délinquence et de bien d’autres choses que beaucoup de gens déplorent- dans un dessein de domination, de renforcement d’autoritarisme, de restriction de libertés, d’encadrement et de condtionnement des populations rendues soumises et obéissantes, empêchées de résistance ; et dans le dessein également, de convaincre le plus de personnes possible qu’un régime démocratique n’est pas celui qui convient le mieux pour la société…

     

     

  • Le récit, la rumeur

    … Du récit que l’on se fait, en soi, de l’autre, dépend notre relation à l’autre… C’est souvent un récit transformé, arrangé, selon ce qui est attendu, espéré, de l’autre… Ou bien alors, le récit présenté d’une personne que l’on connaît, est fait de ce que les autres autour de nous, placent d’ordinaire dans le récit, en fonction de ce qu’ils croient savoir de cette personne…

    L’on dit à propos de la rumeur, afin de la justifier ou de lui donner de la crédibilité «  Il n’y a pas de fumée sans feu »…

    Sauf que la fumée ne vient pas forcément de l’endroit que l’on pense – d’une part – et qu’elle est toujours portée par le vent – d’autre part…