Les rêves : ceux dont on se souvient, ceux dont on ne souvient pas …

… Je

 

[J’ai toujours eu une certaine gêne à commencer un texte par « je »… D’ailleurs, il me vient aussi une hésitation à lire des livres (des romans) écrits par l’auteur à la première personne.

Cependant, lorsque le « je » de l’auteur, au fil du récit, se fait « je » de narrateur, et que le narrateur alors, n’est plus le personnage principal omni présent, mais se porte en quelque sorte témoin de ce dont il parle, et fait des personnages qu’il évoque, les acteurs du récit… Le « je » « passe plus facilement »]…

 

… « Je » - donc - me suis souvent interrogé sur les rêves qu’il m’arrive assez souvent de faire, ceux dont je me souviens, ceux dont je ne me souviens pas…

Les rêves, sont-ils en rapport avec une « intériorité en soi » ?

Ces rêves qu’il m’arrive de faire et dont je me suis souvenu dans les moindres détails, et que j’ai été en mesure de raconter, d’écrire… Tout comme ceux dont le souvenir s’est effacé après mon réveil ; ont tous, quasiment sans exception, une caractéristique commune que je définis ainsi :

Ils se situent, dans les situations « vécues en rêve », avec pour acteurs des personnes que j’ai connues, ou qui font partie de mes connaissances présentes, ou qui sont mortes (mais qui dans le rêve redeviennent vivantes)… Ils se situent en une « époque » où s’entremêle et se superpose, passé, présent et avenir… Ainsi qu’en des lieux qui eux aussi, se superposent en des plans qui se confondent.

Les situations sont en très grande majorité d’entre elles, dramatiques, inextricables dans leur complexité, bouleversantes, appellent des questions sans réponse ou de réponse inattendue découlant d’une réflexion suggérée – dans le rêve – à l’acteur principal du rêve.

Et l’acteur principal du rêve – ce « je » - qui n’est plus « narrateur en retrait comme racontant une histoire » - c’est bel et bien moi, et, chose curieuse, presque toujours âgé, soit de 15 à 20 ans, soit de 30 à 40 ans (rarement de l’âge que j’ai aujourd’hui – mais ça arrive).

Parfois, ça arrive aussi – ce sont des rêves « heureux » et même « très heureux » dans des situations heureuses (en « envers de drame » si je puis dire)… Mais bouleversantes et appelant des questions. Et dans les situations de ces rêves heureux, s’entremêlent aussi, époques passées, présentes et à venir, et lieux qui se superposent, et personnes vivantes ou mortes redevenant vivantes…

Chose curieuse, je ne me souviens pas, après mon réveil, de ces rêves heureux, ou si je m’en souviens, ceux là, je n’arrive pas à les écrire quoique je parviendrais à les écrire (quelque chose d’indéfinissable, d’indicible, me retient à les écrire… Peut-être en rapport avec cette réalité du monde confrontée à mon réalisme ? ) …

Le seul rêve dont je me souviens, où j’étais un « vieux », c’est celui que j’ai fait une fois dans ma jeunesse, où je me voyais « en l’an 2000 âgé de 52 ans, avec une tête de Receveur des PTT, crâne d’œuf petite ceinture de cheveux ras autour du crâne, des lunettes rondes cerclées de monture rudimentaire, une moustache à la Jacques Lanzmann ; étendu dans un lit adossé à plusieurs oreillers, et visiblement en mauvaise santé, bavant en mangeant, et peut-être avec des couches dans le pantalon de pyjama ».

Bon, cela dit, j’ai des photos de moi à cet âge là entre 50 et 55 ans : rien à voir avec le « vieux receveur des PTT au crâne d’œuf » (rire)…

Cela dit, encore, « je jure » de changer ma photo sur internet, d’ici quelques années, par exemple quand j’aurai plus de 80 ans, voire raison de plus encore quand j’aurai 100 ans (rire)… Parce que je ne veux pas « faire illusion »…

 

 

 

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