Articles de yugcib

  • La liberté sur internet

    Exposer sa vie privée par des propos, des écrits, des images, des documents, des photos, des vidéos, sur Internet, sur des réseaux sociaux, sur un blog, à la vue du public, c'est à dire de n'importe qui pouvant y tomber dessus que ce soit par hasard ou par recherche ; est un acte conscient et responsable -quoique parfois sinon souvent cela « frise l'inconscience  ou un certain degré d'irresponsabilité lié à un désir manifeste de se montrer, de se mettre en scène...

    C'est donc « chercher le bâton pour se faire battre » dans la mesure où quelqu'un de mal intentionné peut se servir de ce qu'il a vu pour nuire, dénoncer...

    Dans ce cas d'une récupération et d'une utilisation d'un document, d'une photo, d'une vidéo, d'un propos, tout cela relevant du privé et de l'intime, et qui a été publiquement exposé, il n'y a pas « violation de la vie privée »...

    Il n'y a « violation de la vie privée » que s'il y a piratage, récupération d'une image, d'une photo, d'un écrit n'ayant pas fait l'objet d'une diffusion publique (« tout public » pour employer le terme en vigueur sur une plateforme de blogs ou de réseau social Facebook, Twitter, etc.)

    « Cherchez l'erreur », donc, l'erreur qu'il y a au départ : elle est bel et bien du côté de celle ou de celui qui a publiquement posté... Autrement dit, « il n'a que ce qu'il mérite » s'il se fait incendier, conspuer, dénoncer, mettre au pilori de l'opinion publique ou même « se faire remettre en place » ou se voir âprement critiqué, voire même de ses suiveurs ou abonnés à sa page, à son blog... Quoi qu'une utilisation indélicate, irrespectueuse, malintentionnée de la part d'un détracteur un peu trop leste qui a derrière lui une confrérie, ne soit pas loin s'en faut, un « parangon de vertu de relation humaine » !

    « C'est pas un drame » après tout, que le monde dans lequel on vit « ne soit pas un conte de fées » et « qu'on ne fasse pas dans la dentelle » en matière de relation humaine ! Et si l'on en rit plus que l'on n'en pleure, ça sera au moins ça de gagné !

    La liberté sur internet ? Elle est ce qu'elle est... Le pire, le meilleur et l'entre les deux... Une sorte d'école de formation en fait... Qui bat à la course toutes les écoles de toutes sortes et de partout dans le monde où l'on apprend avec des livres, des leçons de morale et de civisme et devant un tableau sous la direction d'un maître...

     

  • La pensée en danger d'être régulée, standardisée

    « Lorsque notre nourriture, nos vêtements, nos toits ne seront plus que le fruit exclusif de la production standardisée, ce sera le tour de notre pensée.

    Toute idée non conforme au gabarit devra être éliminée. »

     

    John Steinbeck, À l'est d' Éden

     

    C'est bien là ce qui nous arrive et qui s'accélère depuis -vais je dire- l'année 2008 qui à mon sens, en tant que témoin de mon époque, marque, avec la fameuse crise dite des surprimes (prononcer surprime à l'américaine) et de quelques grandes banques, la véritable entrée dans le 21 ème siècle...

    Nous étions -toujours à mon sens- depuis 1990/1991 avec la chute du communisme et de la Russie soviétique et du début de l'économie marchande mondialisée, avec le développement de la « société de consommation de masse », la dominance croissante des lobbies et de la finance internationale ; dans une période de transition jusqu'en 2008...

    Mais, surtout depuis 1 ou 2 ans déjà, avec les géants d'internet, de l'informatique, du numérique que sont Google, Microsoft, Amazon et qui acquièrent une puissance dans des proportions exponentielles, avec l'intrusion de ces géants, de leur robotique et de leurs centrales de données ; avec le nivellement et la standardisation de la culture, de l'information ; avec la cyberviolence et le piratage à distance de tout ce qui peut être récupéré de la vie privée des gens à des fins de nuisance ; avec cette illusion de liberté laissée aux gens, de s'exprimer mais qui en réalité ne produit que de l'opinion dominante canalisée banalisée... C'est la pensée, notre pensée, celle de chacun de nous, qui est désormais encadrée, régulée, formatée, nivelée au point de faire disparaître ou d'invalider tout ce qui demeurait en elle, encore, de consistance, de réflexion, de résistance, d'ordre personnel, singulier et intime...

    Autant dire que la résistance devient de plus en plus difficile pour celles et ceux d'entre nous qui « ne marchent pas dans les clous »... Parce que la « fracture de visibilité » entre ceux qui ont la parole sur les ondes, dans la presse et sur les plateaux de télévision ; et ceux qui ont tout juste une centaine d' «amis » (ou de « followers ») dans des réseaux sociaux... Est énorme, disproportionnée... Parce que la dominance des détenteurs du pouvoir, de l'argent et des affaires est accélérée par la technologie, une technologie bien évidemment entre les mains des dominants...

    Cela n'a plus rien à voir -quoique ce soit comparable- avec la dominance des seigneurs du Moyen Age, ou même avec la dominance des « 200 familles » de grands propriétaires et industriels de la fin du 19 ème siècle...

    Cela n'existe, une telle dominance aussi démesurée, aussi prédatrice, que chez les humains... Pas chez les animaux notamment les loups ou les singes qui vivent en groupes menés par un mâle dominant qui ne pourra jamais être un Jeff Bezos d'Amazon par exemple... (rire)...

     

     

  • La vie est ailleurs, de Milan Kundera

    La vie est ailleurs

    Jaromenil, un petit garçon ( futur poète et déjà poète), voit sa maman qui affiche ses premiers écrits sur de grandes feuilles de dessin et les accroche aux murs de sa chambre comme si c'étaient des tableaux...

    Tout étonné, et ravi, Jaroménil prend alors conscience de l'importance que l'on donne à ses mots... Il en est très ému, et, au delà, bien au delà de la fierté qu'il en a, il réfléchit et se dit que les mots qu'il prononce puis écrit, sont des mots qui ne vont pas disparaître, des mots que l'on retiendra...

    Beaucoup d'enfants de par le monde n'ont pas ainsi, une maman, quelqu'un de leur famille ou une autre personne dans leur entourage, qui présente, met en valeur, avec autant de sincérité et d'émotion leurs écrits, leurs dessins et tout ce qu'ils réalisent...

    Mais prendre des enfants pour de petits dieux, céder à leurs caprices, surdimensionner avec ostentation ce qui les porte à dominer, à devenir des petits héros, et cela sans jamais s'intéresser à ce qui les singularise et qui n'entre pas dans les normes, c'est aussi ce que l'on voit... Et ces enfants là, dans une société consumériste, technologiquement et économiquement développée, seront les adolescents, puis les adultes de demain, bien accordés à un système en place dans une bonne ou mauvaise conscience mais plutôt à vrai dire dans une conscience et dans une réflexion sans consistance...

    Jaroménil enfant et déjà jeune poète, ne se voit pas en un Rimbaud ou en un Mallarmé, il ne se se voit qu'en lui-même selon ce qu'il observe, selon ce dont il s'interroge, selon ce qu'il exprime, traduit, interprète avec ses mots à lui... Et ainsi en est-il de même de chacun d'entre nous, qui dès l'enfance, peut être comme on dit « un poète, un écrivain, un artiste en herbe »... Il n'y aura par la suite, que le travail, que la recherche, en lien avec le talent, le talent qui sans le travail, n'est plus que de la terre d'un jardin en friche...

    Si la maman de Jaroménil n'avait point accroché tels des tableaux sur les murs de sa chambre, ses premiers écrits, si elle avait mis à la place des dessins de grands humoristes caricaturistes que son petit garçon aurait un temps admirés... Peut-être que Jaroménil devenu adolescent puis adulte, aurait fini par ne plus considérer sa vocation de poète, aussi essentielle dans sa vie... Peut-être même aurait-il abdiqué...

    Il y aura cependant -comme il y a d'ailleurs quasiment toujours pour le poète, pour l'écrivain, pour l'artiste devenu ( Le Jaroménil du roman de Kundera ou le Jaroménil de la vie réelle en 1920 ou en 2020) n'échappant point à la « règle »)... Cette  bonne ou mauvaise conscience empruntée à l'époque, et plus ou moins accordée au système en vigueur, qui viendra se « greffer » en surface, sans que soit effacé le fond premier du tableau...

    Je ne pense pas qu'un Jaroménil d'aujourd'hui âgé de quatre ans, devienne un jour un incendiaire de voiture, de cave d'immeuble ou de forêt proche d'un village, s'il a une maman ou quelqu'un dans son entourage qui lui accroche ses mots comme des tableaux sur les murs de sa chambre...

     

  • Il était une fois Rézalsocial

    C'était ce grand vagabond milliardopode allumeur de feux dans une nuit ardente où crépitaient de partout aux croisements des chemins, gerbes de flammèches et d'étincelles de tous ces feux dont même les pompiers de la Cité activaient les sauts de talus en talus...

    Mais ce qui rendait la nuit encore plus ardente que l'embrasement des broussailles et des arbustes des talus, c'était les images animées des feux que le grand vagabond milliardopode diffusait autour de lui afin que soient autant atteints et brûlés les regards des voyeurs de feux que les regards des pompiers...

    Le grand vagabond milliardopode, genoux pliés, abaissait jusqu'au ras du sol la masse de son corps tête -tronc- ventre d'un seul bloc de chair, afin que sa bouche-anus avale et défèque tout ce qu'il absorbait ... Il était en effet, ce grand vagabond milliardopode, sans visage ou multivisage, un Être... Un être « réalovirtuel » mais un être tout de même... bouffeur et chieur...

    À tous ceux qui se plaçaient en travers de sa course et n'arrêtaient pas de lui casser les pattes, il répondait « j'allume aussi des feux qu'avant que je ne vagabonde vous n'allumiez jamais ou que vous allumiez sans qu'ils soient vus et entretenus »...

    Rézalsocial incendiait mais aussi éclairait...

     

     

  • La rumeur publique

    Les réseaux sociaux et les blogs sur internet ne sont jamais que la rumeur publique qui a toujours existé depuis l'aube de l'humanité...

    La seule différence qu'il y a entre l'époque d'aujourd'hui et toutes les époques passées, réside dans la dimension ou dans l'espace en lequel se diffuse la rumeur publique, ainsi que dans la rapidité avec laquelle se diffusent les nouvelles, la parole... Quoi que l'espace en fait, demeure toujours le même, étant celui du monde autour de l'endroit où l'on se trouve...

    La rumeur publique est comme le vent qui souffle, et le vent peut être froid, chaud, brûlant, glacé, tiède ; il peut porter de la poussière, des feuilles arrachées aux arbres ou tombées à terre, des odeurs, des bruits dont le son varie en fonction de la pression atmosphérique : il peut renverser, il peut aider à avancer si l'on s'en sert de force motrice, il peut tourbillonner sur place, s'enrouler en une colonne d'air formant une tornade, porter un nuage de criquets ou de substances corrosives ou toxiques, il peut annoncer la pluie, le beau temps...

    On ne « moralise » pas, on ne régente pas le vent qui souffle, on le prend tel qu'il vient, on s'en abrite ou l'on s'y jette dedans... S'il devait s'arrêter et rendre l'air totalement immobile, il n'y aurait plus de tornades mais aussi, plus de force motrice pour avancer...

    La rumeur publique contient de tout, et donc de ces mauvaises herbes que des produits chimiques peuvent éliminer (je vais dire du « pipi atomique »)... Mais à force d'éliminer les mauvaises herbes avec des produits chimiques encore plus renforcés, il arrive un jour où plus rien de pousse...

    Qu'elle coure donc la rumeur publique, avec les réseaux sociaux, les blogs ! Ni les gendarmes ni les délateurs ni les « fakenouilleurs » n'ont le dernier mot quand des voix s'élèvent, résonnent dans la force motrice du vent, chantent la beauté du monde de mille façons, de mille choses vues, de mille témoignages !

     

  • Virus chinois : y a t il de quoi fouetter un chat ?

    1600 morts, 66000 personnes infectées en Chine – même si ces chiffres annoncés sont peut-être en dessous de la vraie réalité- dans un pays de 1 milliard 386 millions d' habitants... Y'a pas de quoi fouetter un chat !

    Gros titre dans les journaux, dix minutes à chaque JT de la télé, panique dès qu'on rencontre un chinois dans la rue, folie pour se procurer des masques de protection... C'est dingue !

    Quand on sait depuis pas mal d'années déjà, que dans le monde bon an mal an, meurent 650 mille personnes, de grippe « normale », on est tout de même loin, très loin, de la « grippe espagnole » de 1918 qui a fait dans le monde entre 50 et 100 millions de morts selon l'institut Pasteur.

    La plupart des gens en France et dans les pays européens, et partout dans le monde, qui sont en âge d'exercer une profession, une activité, un métier dans le commerce, l'artisanat, la maintenance, les services ; et qui pour 80% d'entre eux ne peuvent en aucun cas s'arrêter de travailler parce qu'un matin ils se réveillent avec 38,5 de température, une toux répétitive, le nez qui coule (ce qu'on appelle un gros rhume), personne pour les remplacer sur le poste de travail, la nécessité quasi absolue de « faire quand même » sans quoi t'es viré, tu perds de l'argent, l'activité que tu exerces étant absolument essentielle pour les gens qui ont besoin jour après jour de ce que tu fais, tu peux vraiment/vraiment pas t'arrêter du tout... La plupart des gens donc, se réveillant un matin avec 38,5 de température, ne vont pas aller se précipiter chez leur toubib, ou appeler le SAMU parce qu'ils pourraient penser qu'il s'agit de ce coronavirus (et d'ailleurs comment auraient-ils pu le choper, ce virus, sachant que les jours d'avant ils n'ont pas été en contact avec quelque chinois que ce soit, ou une personne contaminée par ce virus, de près ou de loin ?)...

    Bon, allez basta, tu prends vite fait un Efferalgan, un truc pour te déboucher le nez, un sirop anti toux et hop, tu prends le métro, ton vélo, ton scooter, ta bagnole, en route pour le boulot ! C'est ça la réalité pour des millions de gens ! (Bon c'est vrai, la journée au boulot, elle va pas être facile, demain sans doute non plus mais on fait avec et on attend que ça passe)...

    Cela dit... Tout cela dit... Si vraiment/vraiment il se pouvait que ce soit ce virus là – ou un autre qui lui ressemble égal ou pire- t'aurais eu le temps d'envoyer dans l'air autour de toi à des dizaines de gens, dans le métro, le bus, le train, en étant en contact avec la clientèle si tu bosses dans un boulot de restauration ou de commerce, ce virus...

    Supposons alors que cette « grippe chinoise » affecte des centaines de milliers de gens en France... Comment voulez-vous que nos hôpitaux puissent recevoir aux urgences, en même temps plusieurs dizaines de malades ? (cela n'aurait rien voir avec la chambre isolée super équipée pour 1 malade comme c'est le cas encore pour 10 ou 12 cas actuellement)... Ça, Agnès Buzyn elle le dit pas !

    Allez, allez, arrêtons le cinéma d'horreur épouvante, la panique ; arrêtons de fouetter non pas le chat mais le chinois...

     

     

  • Le pouvoir de la culture

    Quel est le pouvoir d'une culture qui est celle d'un personnage avec lequel s'établit une relation difficile ?

    Quel est le pouvoir d'une culture qui est celle d'acteurs culturels évoluant dans une sorte de « diaspora » (ou dans un monde d'élites, un « cercle social » difficilement accessible au « commun de mortels ») ?

    Quel est le pouvoir d'une culture qui s'affiche plus qu'elle ne pénètre ?

    Si la relation avec un personnage cultivé n'est difficile que parce qu'elle est conflictuelle -et donc non fondée sur des considérations morales et des comportements, qui, certes « peuvent entrer en ligne de compte », alors la culture qui est celle de ce personnage, ou celle d'acteurs culturels évoluant dans un monde « plus ou moins ouvert » ; peut avoir un pouvoir réel...

    Indépendamment du personnage dont la culture peut être réelle en de nombreux domaines, ou des acteurs culturels qui interviennent et agissent ; indépendamment d'une « dimension moralisatrice et comportementale du personnage ou des acteurs », il y a l'oeuvre d'art dans sa facture, ce que cette œuvre implique pour celui qui la perçoit... Et bien sûr cette œuvre là en particulier, est l'un des innombrables éléments de l'ensemble, dont certains de ces éléments, aléatoirement ou pas, peuvent être plus puissants, plus porteurs, plus sensibilisants que d'autres...

     

  • L'une de mes plus grandes interrogations

    L'une de mes plus grandes interrogations -et cela depuis mon enfance dès que j'ai commencé à observer, à réfléchir au sujet de ce que je voyais autour de moi, et, un peu plus tard vers l'âge de 16 ans où j'ai commencé à écrire ; l'une de mes plus grandes interrogations est celle qui me vient en ce qui concerne le rapport qu'il y a entre le pouvoir de l'écriture (ou de l'art- littérature, poésie, dessin, peinture, musique, sculpture) et ce qui peut être changé par le pouvoir de l'écriture ou de l'art, dans la vie des gens, dans notre propre vie, dans la vie de nos proches, de nos connaissances, des personnes que l'on aime...

    Le pouvoir de l'écriture ou de l'art est réel, il existe bel et bien... Mais... Quel pouvoir ? Et avec quelle portée ?...

    Un jour j'ai écrit « J'ai rêvé des ces mots qui guérissent, effacent les cicatrices »...

    La vie me dit « il n'y a pas de miracle » et multiplie sans discontinuer l'impuissance de l'amour... Autrement dit les mots ne guérissent pas, au mieux ils apaisent, réconfortent... Et surtout -ce qui me paraît « moins drôle » voire de l'imposture- c'est qu'ils se font par la manière dont on les tourne et les expose autour de soi, comme une couronne de galette des rois que l'on se met sur la tête, tout le monde applaudit, ça « en jette » !...

    Le pouvoir de l'écriture ou de l'art, du moins ce qu'il en reste de ce pouvoir et de sa portée, au mieux, est un pouvoir d'accompagnement... Soit dit en passant, autrement que par l'écriture ou l'art, le pouvoir d'accompagnement est celui du regard, du geste, de la gentillesse manifestée, de l'accueil, des doigts d'une main sur un visage, à défaut des mots que l'on ne trouve pas...

    J'ai rêvé que l'accompagnement pouvait aller jusqu'au miracle (la guérison, l'effacement des cicatrices) , que l'impuissance de l'amour disparaissait... Je ne cesse d'en rêver...

    Mais peut-être les ombres que l'on porte en soi rendent inopérante la lumière que l'on porte aussi en soi.

    Peut-être que toute notre vision du monde, toute notre culture, toute notre sensibilité, tout ce que nous avons acquis, venant de ce qui nous a été apporté, donné, transmis d'une part ; et de ce dont on s'est fait soi-même en fonction de ce que l'on a vécu d'autre part ; peut-être que tout cela aussi rend la lumière que l'on porte en soi, sinon vraiment inopérante, du moins insuffisante... Cette lumière qui est énergie et dont le pouvoir est colossal, si colossal qu'il bat la science à la course, la science qui n'a pas encore tout expliqué, tout révélé...

     

  • Je hais la haine

    Dans un journal Sinézone que, soit dit en passant je préfère à Charlie Hebdo, et que de temps à autre j'achète ; je lis ce titre « Tout le monde déteste Macron »...

    À dire « plus vrai » cette détestation de « tout le monde » (enfin d' au moins environ 80% des Français)... N'est pas très loin de la haine, selon ce qui se lit dans les réseaux sociaux, selon ce que l'on entend dire autour de soi, de ce président qui décidément, est encore plus honni que Nicolas Sarkozy et que François Hollande en leur temps...

    Opposition, contestation, violence dans le propos et dans la caricature, résistance, manifestations, révolte... Tout cela oui, mais haine NON !

    La haine est un « cancer vache » de la société ! … Et de la démocratie... Lorsqu'elle se cristallise sur une personne (en l'occurrence le président de la république), sur un groupe de personnes (en l'occurrence des élus de la république), sur une communauté de personnes, sur une catégorie de personnes (en l'occurrence, des Juifs ou des Musulmans, ou encore des homosexuels)... La haine ne mène qu'à un régime de terreur ou de goulag si elle va jusqu'au bout extrême de son évolution... Ou à une dictature dans le « moins pire des cas » (qui est quand même une calamité)...

    Je hais la haine ! Vous ne me verrez jamais dans une manif brandissant un long bâton symbolisant une pique de 1793 avec au bout une pancarte dessiné dessus la tête de quelque personnage que ce soit ! … En revanche... quelques « écrits pirate et iconoclastes »... … …

     

     

  • Fourgon mortuaire aménagé en camping car

    Fourg mort redim

    Pour retraités à l'âme voyagesque, pas très riches mais débrouillards et aventureux, néanmoins préoccupés de savoir si, en plein désert Iranien ils pourront être secourus en cas de panne par Mondial Assistance dans un délai de 24 heures ; ce vieux fourgon Citroën (ancien corbillard) encore en bon état de marche, aménagé en camping car...

    Le fils de ces paisibles retraités aventureux à l'âme voyagesque, professeur de Lettres Modernes au Lycée Français de Beijing (Pékin), est très inquiet de voir ses parents se lancer dans cette aventure, aussi loin...

     

  • Salon du Livre à Bruxelles

    Salon du livre

    Jean Marie Mautameau, un écrivain de Franche Comté, un « senior » de 66 ans, veuf, dont son dernier roman « Le bal des termites », après plusieurs envois de son manuscrit à des maisons d'édition sans résultat (Motif : « votre ouvrage ne correspond pas à notre politique éditoriale »), vient enfin d'être publié aux Presses de la Néologie ; est invité à participer au Salon du Livre de Bruxelles, où il dédicacera son livre... Mais comme il ne fait point partie des « auteurs vedettes », il doit prendre en charge (donc à ses frais) d'une part son déplacement en voiture depuis Froideconche en Haute Saône où il demeure -ou en train depuis Vesoul, ainsi que son hébergement en hôtel ou chambre d'hôte à Bruxelles, et ses repas et petits déjeuners d'autre part...

    Il réfléchit... « Vais prendre ma voiture ?... ça va être la galère pour me garer, je ne suis jamais allé à Bruxelles, et la circulation et ces axes routiers autour d'une capitale étrangère, déjà ça me gonfle, et de surcroît j'ai pas un GPS dernier cri avec les mises à jour qu'il faut. Donc, si j'y vais, à ce salon du livre de Bruxelles, je prendrais le train... Mais bon le billet de train aller retour, par internet, avec des correspondances c'est compliqué... Et il y a aussi le problème de l'hébergement... Peut-être un Ibis Budget à 70 euro la nuit ? Mais une réservation à peine une semaine avant mon arrivée à Bruxelles, il va être plein comme un œuf l'Ibis Budget ! Donc ça va être coton, l'hébergement...

    Et puis, au salon du livre, qu'est-ce que je vais pouvoir leur écrire de personnel et d'original en quelques mots, aux gens qui vont acheter mon livre ? Je ne suis pas un as de la dédicace comme ces grands auteurs sans arrêt le stylo à la main, au kilomètre de jolies phraselettes ! Finalement je sais pas si je vais y aller au salon du livre... Et c'est vrai, aussi, j'ai personne pour me garder mon chat, j'habite un lotissement de zone rurale urbanisée dans lequel chacun vit chez lui, voyant à peine son voisin de temps à autre juste un petit bonjour et encore ! »...

     

  • Arbalète avec flèche explosive

    Arbalete

    Arbalète projetant sur une distance de trente mètres des flèches à pointe explosive, faisant fureur chez les anti Amazon guettant l'arrivée devant l'entrée des maisons et des appartements de résidence, des drones de distribution nouvellement en service , d'Amazon... De nombreux drones déjà, ont été détruits lors de la phase d'approche, alors que dans leurs bras mécaniques ils tenaient le colis à livrer...

     

  • Jeu de bataille navale

    Bat nav

    Jeu de bataille navale avec des sous-marins lance-torpille contre des navires de croisière.

     

    Le créateur de ce jeu a été inspiré par la lecture d'un texte pirate posté sur Facebook, où il était question d'attentat perpétré contre des navires de croisière en Méditerranée. Un sous marin Nautilus II, réplique du Nautilus de Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, torpillait en Méditerranée, ces géants des mers tel le Harmony of the seas...

     

  • Bouteille mordue

    Bouteille mordue

    Bouteille de vin mordue par un humain génétiquement modifié ayant l'apparence d'un australopithèque de la famille des hominidés, d'il y a 3 millions d'années... (Mutation accélérée produite à partir de l'ADN extrait d'un os fossilisé d'australopithèque trouvé dans une crevasse au sud du grand rift Africain... Sujet maintenu en isolation au centre de River Park (Nevada) des Technologies de la Génétique Expérimentale)...

    Le sujet ayant aspiré en une rapide déglutition tout le vin contenu dans la bouteille, n'a manifesté aucun signe d'expression visible, du plaisir qu'il aurait pu éprouver en l'absorption d'un Margaux Aoc Château La Tour De Mons 2013 à 13 degrés -mais avec des sulfites faut-il préciser...

     

  • Ces grands jours de fête du calendrier

    La Saint Valentin et la fête des mères sont, dans le calendrier et dans la vie quotidienne tout au long de l'année, des sujets qui ne devraient point -comme c'est le cas- faire l'objet de « grands développements » ou d'évocation de célébration, dans la sphère publique, sur les réseaux sociaux notamment...

    La Saint Valentin et la fête des mères sont des « affaires personnelles, privées, intimes »... Et qui dépendent de la relation que l'on a avec sa mère, avec sa femme, sa compagne, son homme... Lorsque cette relation existe, c'est à dire lorsque la mère n'est ni morte ni partie, lorsque la femme, la compagne est « de ce monde » ou qu'elle « ne s'est point fait la malle »... (ou l'homme)...

    Un couple heureux (grand amour, fidélité) peut-il afficher publiquement, autour de lui, sur Internet, que ce soit l'homme ou la femme chacun et cela personnellement, ou même les deux ensemble, dans la sphère publique, son bonheur au vu et au su de tout le monde, dans une communication sur son blog ou sur sa page Facebook, aussi « poétique » et « émouvante » soit-elle, accompagnée de photos ou de vidéos « très évocatrices » en « scoop du jour » ou en « storie » ? … Alors que neuf millions de personnes dans notre pays, la France, sont des veuves, des veufs, des divorcé(e)s, sans compter les femmes maltraitées, déconsidérées, les maris et les épouses, compagnons et compagnes bafoué(e)s, trompé(e)s ?

    Un petit garçon ou une petite fille à l'école, qui a l'immense chance d'avoir une maman gentille, très attentionnée, sera bien sûr très heureux en séance de travaux manuels, de confectionner pour sa maman, un joli objet issu de son imagination avec l'aide et sur le conseil de sa maîtresse d'école... Mais que dire de tous ces enfants dont la maman « s'est fait la malle », est morte, ou a abandonné son petit à la naissance ?

    Un « minimum de discrétion » donc... Et de réflexion... Sans toutefois en faire, de cette discrétion, une question de « morale »...

    Cela dit, si l'on parle de ce qu'il y a d'indécent et d'ostentatoire -et d'injuste- dans les sociétés humaines : l'arrogance, l'insolence, la prédation, la domination des ultra-riches... Montrer aux autres autour de soi qu'on est un « couple heureux », en tant que femme ou homme ; montrer en tant qu'enfant à l'école qu'on aime sa maman à l'occasion de la fête des mères... N'est absolument pas comparable avec l'arrogance, l'insolence, la prédation, la domination des ultra riches... En termes d'indécence et d'ostentation... C'est juste que « cela demande un peu de réflexion »... Et que, si d'aventure on veut quand même en parler de son bonheur, pour cela il y a la littérature, la poésie, le travail d'écriture... Enfin par tout ce que l'on peut imaginer de personnages, de situations, d'histoires, par la fiction en somme...

    En littérature et poésie, en Art... Là oui, on peut « tout exprimer » publiquement... Cela dit, j'assure que l'on peut « faire de la littérature, de la poésie, de l'art – de la beauté en somme- «  … En étant une femme ou un homme de son enfance à sa vieillesse, tout à fait « ordinaire » ou « commun » parmi ses semblables... Parce que ce qui peut se lire, se voir, dans un regard, sur un visage, trois mots qui sont dits, un simple geste d'accueil, ça vaut bien « quelques belles pages »...