verrues

  • Antisémitisme et "verrues sociétales"

    … Sans les réseaux sociaux internet, notamment les plus connus et les plus utilisés d’entre eux de par le monde, l’antisémitisme – et « autres verrues sociétales » existeraient (et d’ailleurs ont toujours « endémiquement » existé dans l’Histoire – depuis deux mille ans…

    Mais les réseaux sociaux ont amplifié en le véhiculant et en le rendant plus visiblement présent, l’antisémitisme ; les « autres verrues sociétales » n’étant pas en reste faut-il dire…

     

    Lors des recherches, consultations, visionnage de fils d’actualité que nous effectuons par centaines de millions de connectés à internet que nous sommes, à tout moment et en des durées de temps parfois de plus de deux ou trois heures par jour, sur nos ordinateurs, tablettes, smartphones, sans doute plus encore dans les lieux que nous fréquentons – en déplacement, au travail, en faisant les courses – qu’à notre domicile… Il y a toujours, inévitablement, un moment où apparaît sur l’écran de notre smartphone, tablette, ordinateur portable, quelque « post » haineux accompagné d’une photo, d’une vidéo en rapport avec le propos tenu, d’une extrême violence haineuse à l’encontre des Israélites ou de quelque communauté « posant problème » (mais surtout à l’encontre des Israélites)…

     

    Même si les algorithmes de Facebook – l’intelligence artificielle- établissent des « suggestions » de consultations en fonction du « profil » de l’utilisateur, étant donné que, le plus souvent, ces « profils » déterminés et « affinés » sont des « profils » assez communs et se ressemblant dans un « ordre général de sensibilité, de réactivité et de productivité d’expression», il en résulte que ce qui apparaît sur nos écrans n’est pas toujours « en phase » avec notre « vrai profil » - si tant est que ce « vrai profil » soit déterminable vu la complexité de la personne humaine…

     

     

    Ainsi, antisémitisme et « verrues sociétales » véhiculées sur les réseaux sociaux, qui, « normalement » hors réseaux sociaux dans l’espace public (les lieux où l’on se rencontre, se rassemble, se parle entre voisins, connaissances, amis, gens de passage), ne « pèsent » qu’occasionnellement sinon même minoritairement en nombre ; exercent une pression émotive renforcée et prennent une dimension qui enfle et s’accroit…

     

     

    Les « personnes de bonne volonté », qui « ne font pas parler d’elles », demeurent dans la discrétion, la modération, n’accomplissent pas de « grandes actions »… Et qui sont dans notre pays, la France, une bonne partie de cette « majorité silencieuse », sont confrontées à ce qu’internet véhicule, et donc exposées à ce qui peut directement ou indirectement les influencer, les faire pencher du côté de ce qui s’exprime sur les réseaux sociaux.

     

     

     

  • Réflexion sur la violence

    … Il est toujours « plus facile » de se positionner contre la violence, lorsque l’on est seulement « observateur » de la violence (pour autant que cette violence cependant, ne soit pas dimensionnée dans l’horreur et dans la barbarie)…

    En tant qu’observateur seulement, et pour autant que l’on parvienne à s’affranchir de l’émotion, de son propre ressenti… L’on n’est pas directement ou personnellement concerné…

    L’Ukraine, pour un Européen (un Français, un Allemand, un Néerlandais…) ce n’est pas le Vietnam, ce n’est pas la Syrie… C’est « à nos portes » et donc on se sent « plus concerné »…

    En tant que poète, homme d’écriture et de réflexion et « engagé  dans une dimension d’humanité » - si je puis user de cette expression là – je suis contre la violence, contre la haine…

    Mais la poésie, l’écriture, l’art en général, la pensée, la réflexion, la philosophie… Tout cela se situe dans un domaine qui est différent de celui d’un théâtre de guerre dont les images nous parviennent par la télévision, par la presse, par la radio, par des reportages de correspondants de guerre sur place…

    Alors, ce qui se passe près de chez nous, qui nous est rapporté, d’une certaine manière nous concerne et modifie nos « assises » (ou notre positionnement) par rapport à la violence, à ce qu’implique la violence (violence qu’en temps normal, habituel, de « culture personnelle » l’on condamne)…

     

     

    … Pour que de telles verrues, aussi horribles, telles que par exemple entre autres, la verrue Putin’, la verrue Bachar – al – Hassad… prennent corps, forme et pestilence sanguinolente sur un bras, sur une jambe, sur une joue, au coin d’un œil… Il faut que les tissus (épithéliaux ou autres) puissent se faire les « terrains » propices au développement de ces verrues…

    Lorsque la verrue s’installe et envahit le tissu autour d’elle, il faut alors non seulement (et absolument) extraire la verrue en l’arrachant ; mais aussi nettoyer c’est à dire creuser, détruire tout le tissu autour de la verrue… Au risque – hélas – d’atteindre des tissus sains (D’où la nécessité d’une « chirurgie » la plus habile possible dans la sélection de la zone à détruire)…