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L'internet (la Toile) aujourd'hui en 2025, en terme de "vecteur de communication"
- Par guy sembic
- Le 13/11/2025
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… D’une part – la plus importante- la présence et l’utilisation des réseaux sociaux, principalement Facebook avec chaque mois en France, 30,5 millions d’inscrits actifs (plus ou moins productifs chacun, régulièrement ou occasionnellement, d’un « post » -un texte bref ou de plus de 15 lignes), d’une image, d’une photo, d’une vidéo accompagnée ou non de texte ; et Instagram avec 26,5 millions d’inscrits, utilisateurs mensuels…
À noter qu’Instagram a majoritairement une audience plus jeune ( qui concerne les 18 à 36 ans), alors que Facebook est intergénérationnel…
Et à noter aussi que les utilisateurs – surtout les moins de 40 ans – se connectent plus à partir d’un smartphone ou d’une tablette, que d’un ordinateur…
D’autre part, et prenant depuis récemment, de plus en plus d’importance, l’on observe une présence et un suivi accrus, des influenceurs…
Un influenceur étant une personne qui crée et partage du contenu sur les plate-formes numériques – notamment Youtube, Instagram, Facebook – dispose d’une audience fidèle et engagée – dans la mode, le sport, la technologie, le voyage et bien d’autres domaines publics – a un impact certain sur les comportements, sur les opinions, sur les décisions d’achat, de consommation de produits, des personnes passant plus de 2 h par jour connectées sur un smartphone ou un ordinateur ; collabore fréquemment avec les marques ou les enseignes les plus présentes sur le marché afin de promouvoir des produits et des services – et, en échange de tout cela, perçoit une rémunération (ou des avantages en, nature).
À noter aussi, autant sur les réseaux sociaux que sur la mouvance accrue (récente) des influenceurs, que l’Intelligence Artificielle avec les algorithmes joue un « rôle clef » dans la communication sur la Toile (un rôle dont on ne perçoit pas forcément les dangers, les dérives – notamment avec les informations erronées, « fabriquées »…
Il y a en gros, 4 sortes ou catégories d’influenceurs : les nano (moins de 10 000 abonnés), les micro (de 10 000 à 100 000), les macro (de 100 000 à 1 million) et les méga ( plus d’un million)…
Enfin, la notoriété (le rayonnement) d’une personne, d’un groupe, sur les réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram et Youtube ; se mesure en « kilo-abonnés » (k)… (k) représentant 1000 abonnés…
La plupart d’entre nous des 30,5 millions d’inscrits sur Facebook, ont à peine – au mieux- jusqu’à 200 abonnés (à noter qu’il ne faut pas confondre « amis » et « abonnés » : en effet tu peux avoir 1000 amis sur Facebook, mais seulement sur ces 1000 ou autres non inscrits en tant qu’amis, tout juste 150 abonnés)…
Telle est aujourd’hui la réalité de l’Internet…
Afin de sauvegarder autant que possible dans la mesure où l’on est capable, notre « indépendance d’esprit », de demeurer libres, non soumis aux opinions et aux influences, de « penser et de réfléchir par soi-même », de faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas – ou l’est partiellement- , de demeurer en somme « profondément humain » c’est à dire une personne « à la fois à nulle autre pareille et donc unique et dans toute son authenticité ET dont ce qu’il y a d’unique rejoint l’ensemble de la communauté humaine…
Il faut bien comprendre comment fonctionne l’Ordre du Monde tel qu’il est, tel qu’il devient, tel que l’on le fait devenir… Et d’essayer de « battre à la course l’Intelligence Artificielle » et de « gripper les rouages des algorithmes »…
Et dans cet Ordre du Monde, il y a ce vecteur de communication qu’est l’Internet…
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À celles et ceux qui critiquent les réseaux sociaux
- Par guy sembic
- Le 18/02/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L’espace de liberté qu’ouvrent les réseaux sociaux avec internet, les ordinateurs, les tablettes et les smartphones, ne peut être réduit à ce qui se produit de pire en matière d’expression par la parole, par l’écrit, par l’image…
C’est même le pire qui fait l’existence du meilleur, par contraste ( et le contraste est évident )…
Il y a assurément, avec les réseaux sociaux, une “révolution de l’intime” qui s’opère… En ce sens que l’intime ne se situe plus dans la même dimension que celle d’avant l’existence des réseaux sociaux où cette dimension était celle de marchés de villages, de quartiers de villes, où allait et venait un public habituel de gens du village, du quartier – et parfois, quelque étranger, visiteur de passage…
La dimension dans laquelle se situe désormais l’intime, avec les réseaux sociaux, est celle d’un espace bien plus vaste, une sorte de “grande braderie de village monde, de ville monde”, en fait davantage un immense “vide grenier” qu’un marché, où l’objet, le souvenir de famille, le bibelot, la tasse ébréchée, la cafetière, le vieil outil, la lampe, l’ours en peluche, le poste de TSF, la bouilloire… Tout exposé et visible qu’il soit au beau milieu d’un fatras d’objets ménagers ou décoratifs, perd son caractère d’intimité…
Cependant, s’étend et grandit la pluralité des regards, la diversité des recherches de chacun, les besoins de trouver tel ou tel objet… Et aussi la possibilité d’une “histoire” qui s’attache, qui se construit à la vue de l’objet…
Peut-être que dans une dimension élargie, d’autant plus élargie, ce qui retient le regard et suggère une “histoire” (une “histoire” en somme, qui “colle à la peau” de celui ou de celle qui se la fait, cette “histoire”) fait alors résonance, plus résonance que sur un étal où sont exposés des objets de même sorte…
C’est cela, la “révolution de l’intime” avec les réseaux sociaux, internet, les ordinateurs, les tablettes, les smartphones : la résonance, ou l’impact…
Non pas qu’avant les réseaux sociaux il n’y avait pas la résonance (elle a toujours existé), mais avec les réseaux sociaux la résonance s’est amplifiée – même si elle s’est faite dans un espace de visibilité réduite à quelques “followers” ou “amis” ou connaissances…
Il fallait nécessairement, avant les réseaux sociaux et internet, pour que la parole de tout un chacun soit publique, audible, un intermédiaire ou un intercesseur, un personnage dans son entourage de connaissances, ou plusieurs personnes de tel groupe, milieu social, professionnel, artistique, qui puisse “faire le lien” avec un public possible…
Avec les réseaux sociaux, la nécessité du lien, de l’intermédiaire, de l’intercesseur, n’a pas disparue mais elle est moins présente, moins prégnante…
Autrement dit – tel que je le formule à ma manière : “sur la Toile on s’existe à défaut d’être existé et cela donne ce que cela peut” … Et c’est ce “Ce que cela peut” qui est l’ ‘offre nouvelle”… Ce “Ce que cela peut” qui est une “fabrique” de potentialités, de progrès, d’évolution sociale, de modes de vie, de cultures… En dépit d’un pire pouvant devenir pire encore…