négociations

  • Des négociations sans résultat sur le terrain des combats

    … Alors que se déroulent hors Russie et hors Ukraine, en l’occurrence en Turquie, des négociations portant – pour Volodymyr Zelensky – sur la non adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, et sur la cession des territoires séparatistes de l’Ukraine ; et – pour Vladimir Poutine (qui ne sera pas présent en Turquie lors de ces négociations mais seulement des généraux de son armée) – le renoncement à l’élimination du président Ukrainien et la décision de ne pas occuper l’Ukraine ni de détruire l’état ukrainien…

    Et que ces nouvelles et dernières négociations font l’objet de débats et d’entretiens sur les télés CNEWS, LCI et BFMTV et CDANS L’AIR sur la 5 de France Télévision…

    La réalité sur le terrain est que les combats continuent, ainsi que les bombardements, l’encerclement de Kiev, l’avancée des troupes russes sur Odessa ; et que rien à ce jour, 10 mars, n’évolue dans le sens que laisse espérer cette négociation…

    L’hypothèse la plus probable – à moins d’un retournement inattendu de la situation pouvant d’une manière ou d’une autre influer sur la marche des opérations (aboutir à un cesser le feu)… L’hypothèse la plus malheureusement probable est que la guerre s’installe dans la durée, d’autant plus, d’une part, avec la résistance ukrainienne (tout un peuple mobilisé soit plusieurs millions de personnes) dotée de drones détruisant des avions russes, de missiles anti chars (ces engins atteignent toujours leurs cibles), d’unités aguerries et équipées de combattants pour défendre les villes assiégées, et infliger de lourdes pertes aux soldats russes… Et d’autre part côté russe, des unités qui, en dépit d’une « baisse de moral » de quelques combattants (de jeunes appelés) et de quelques problèmes de logistique, avancent sur des fronts, occupent des territoires, maîtrisent le ciel avec leurs avions, terrorisent les populations locales en détruisant les habitations, les hôpitaux…

     

    Le système politique, de gouvernement, de pouvoir en Russie, est tellement verrouillé, par Poutine (tout comme l’était en 1942 celui d’Hitler) qu’il est à heure actuelle inimaginable (ou si ça l’est ça tient du rêve) qu’une opposition se mette à voir le jour (dans les états majors de l’armée ou parmi les proches de Poutine)…

    La seul pouvoir possible pouvant mener à une insurrection, ce sont quelques milliardaires qui le détiennent, dans la mesure où ces milliardaires grands patrons d’industrie tenant les rênes de l’économie de marché ; seraient prêts à acheter des personnages haut placés dans l’armée…

    C’est bien connu « avec de l’argent on peut tout acheter »… Surtout quand on y met le paquet dans l’offre !…