maison

  • Logement, patrimoine immobilier

    … De plus en plus de réalités actuelles et de leurs problématiques associées– depuis surtout 2022 – environnementales et autres- et qui ont un impact dans la vie des gens au quotidien, se heurtent, se confrontent, inconciliables qu’elles sont entre elles, dans leurs problématiques quasi insolubles…


     

    La plus évidente de ces réalités, est environnementale : c’est celle des catastrophes naturelles liées à un changement climatique plus rapide que prévu, avec une accélération dans la fréquence et dans l’intensité des inondations, des orages d’une extrême violence, des tornades, des tempêtes, des incendies, des périodes plus longues en été – mais aussi au printemps, en automne et en hiver – de sécheresse, et, en été à partir de mai jusqu’en octobre, de fortes chaleurs (canicules)…


     

    Ainsi, « valoriser un patrimoine immobilier » (la maison dont on est proprétaire) devient pour bon nombre de gens en France et ailleurs, une aspiration « mise à mal » par la répétition des événements climatiques dévastateurs… Notamment quand on sait ce que coûte la construction d’une maison avec aménagement extérieur et intérieur ; ce que coûtent des réparations qui doivent être effectuées quasiment tous les ans parfois… Sans compter la complexité de la constitution des dossiers de sinistre pour les assurances, la prise en compte souvent tardive des assureurs, la difficulté de trouver des entreprises qui, toutes, sont sollicitées par un grand nombre de déclarants, tous diversement sinistrés…


     

    Une autre réalité, également, est celle d’une demande accrue de logements, alors que l’espace manque pour faire construire, notamment en zone urbanisée (autour des villes de plus de dix mille habitants)… Et que pour les municipalités, pour les pouvoirs publics, pour les investisseurs en entreprises privée de construction, en ce qui concerne l’aménagement de terrains constructibles, les risques d’inondation, d’affaissement de sol, d’exposition à des catastrophes naturelles, limitent les capacités d’extension – ce qui ne «cadre » pas du tout avec une demande sans cesse accrue…


     

    D’autre part, la plupart des accédants à la propriété d’une maison en lotissement et des demandeurs de logement en ville, sont pour plus de la moitié d’entre eux, des couples de 30 à 40 ans avec 2 ou 3 enfants ou des personnes seules, ou encore des jeunes retraités, et qui eux, ne peuvent (et ne conçoivent d’ailleurs pas) de devoir vivre dans une habitation vétuste, dépourvue des commodités actuelles absolument indispensables, dans une maison ou un logement mal agencé où il y a beaucoup à refaire, à transformer, aménager, où tout y est, dans cette habitation, inadapté aux besoins actuels, et ne correspond pas aux normes d’aujourd’hui… (ce genre d’habitation subit forcément de la dévaluation, n’attirant guère de clientèle)…


     


     

    L’on entend souvent dire que partout dans toutes les villes bon nombre d’immeubles de plusieurs étages ainsi que d’autres bâtiments ou habitations sont inoccupés et que « c’est un scandale de voir tous ces immeubles inoccupés alors qu’il y a tant de gens sans logement, tant de demandeurs de logement, tant de sans abris »…

    Le problème est que la pluaprt de ces immeubles sont anciens, ne sont pas adaptés pour l’habitation, nécéssitent de l’aménagement « aux normes » (ce qui implique un gros investissement afin de rendre habitable) et en conséquence tous ces immeubles, tous ces locaux inocuppés ne trouvent pas d’acquéreurs, les propriétaires n’ayant guère les moyens d’aménager pour location…


     

    La mise en place d’une politique de l’aménagement des territoires et du logement est donc de plus en plus difficile, soumise à autant d’obligations et de contraintes en fonction de conditions environnementales et d’adaptation au changement climatique, de prévison et d’anticipation en face des risques liés aux événements climatiques dévastateurs…

    Aussi une évolution s’impose pour l’habitation – individuelle ou collective - qui ne peut plus être ce qu’elle avait été auparavant , du temps où les catastrophes naturelles étaient beaucoup moins fréquentes…

    L’on pourrait imaginer des villes et des cités, des lotissements, en des sortes d’« Algécos -mobil/home », extensibles selon les besoins et résistant aux tempêtes… Restent cependant les risques d’incendie et d’inondations…


     


     

  • Ce qui vieillit en nous...

    … « Ce qui vieillit en nous, c’est le logement. Le locataire ne vieillit pas »… [Charles Gounod, compositeur Français, 1818-1893]

     

    En effet, selon Charles Gounod, le « logement » c’est en quelque sorte « l’étui » » c’est à dire le corps, ou « l’emballage » (charnel)…

     

    … Sauf que… Dans le cas du logement au sens de « habitation » ou de « maison », lorsque meurt le locataire – ou le propriétaire- le logement (maison) survit… Mais il faut dire aussi que le logement qui survit est celui qui a été bâti pour durer, où le locataire a payé un loyer qui lui a coûté chaque mois entre la moitié et le tiers de son revenu mensuel ; ou que le propriétaire a mis vingt ans de sa vie à payer…

    Et que les maisons, les immeubles, ont pour « yeux », des fenêtres seulement mouillées par la pluie, et le locataire ou le propriétaire quant à lui, disparu et enseveli dans la tombe, ou incinéré, fait des yeux, les yeux de ses proches, de ses amis et de ses connaissances, qui sont comme des « fenêtres » mouillées… De larmes…

    Les maisons peuvent se dévaloriser, s’abîmer, voire parfois même être détruites sous l’effet d’un violent événement climatique, mais assez souvent elles survivent en leur état tel quel ou en l’état où elles sont devenues, rénovées… Ce qu’il y a de sûr c’est que leurs fenêtres ne sont jamais comme des yeux qui pleurent, les maisons n’ont en effet jamais de chagrins…

    Les gens, oui, ils ont des chagrins…

    C’est à la fois « marrant et tragique » et, à mon sens, « surréaliste », de constater à quel point les gens sont attachés à leurs biens, notamment à la maison qu’ils habitent et ne cessent d’embellir, de valoriser, d’aménager, de doter de nouveaux équipements, mobiliers, d’agrandir – une ou deux pièces de plus… Tout cela est bien beau mais… Les ans « caracolant » - au-delà des 70/80 – un jour ou l’autre « quitter tout cela » pour « finir » en EHPAD… Ou entrer dans le tombeau en laissant tout en plan… Et sachant que les enfants vont vendre, faire vider « tout le fourbi »… Ce n’est guère « très enthousiasmant » !

     

    Mais bon… Y’a pas que les maisons… Y’a aussi « les œuvres de sa vie » sous quelque forme que ce soit… Qui, peut-être seront évoquées – un temps - par les amis, les connaissances, les proches… Mais que le cours de l’Histoire emportera et diluera dans l’immensité de tout ce qui s’est fait sur cette Terre depuis les Solutréens, les Magdaléniens…

     

     

  • Entretien et valorisation de son bien

    Belle maison

    … Dans la bande passante d’une tornade, au bas d’un flanc de montagne lors d’un glissement de terrain après l’équivalent de six mois de pluie en une demi-heure, près d’une forêt de pins lors d’un incendie, dans une zone sismique où survient un tremblement de terre, en zone inondable proche d’une rivière … De 455 000 euro cette maison et le terrain qui l’entoure (avec la piscine), passe à combien en l’état devenu si son propriétaire la vend telle quelle après le sinistre ?

    Et pour les réparations, la remise en état, outre les 455 000 euro déjà payés ou à devoir sur vingt ans – prêt à rembourser – combien en plus ?…

    Les réparations, la remise en état… Mettons que ça dure deux ans… Et, six mois après les deux ans, nouvelle tornade, ou nouveau sinistre… Plus que combien alors la maison et son terrain, si trop découragé, le propriétaire ne se relance pas dans une restauration (une 2ème voire 3ème restauration) ?

     

    Ah, ce souci de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine ! Et les critiques, les sarcasmes (affichés ou non exprimés mais bel et bien pensés) de tous ceux et celles autour de toi qui « ne fait rien, rien de rien question entretien et valorisation de patrimoine, aménagement intérieur, embellissement, etc. »… (et qui s’en fout) !

    Ta baraque, tes biens, tes arragements, ton bel intérieur que t’as conçu toi-même au prix de centaines d’heures de travail pendant des années de ta vie… Tout ça, tu l’emportes pas dans « l’au delà » !

    Bon sang, les vide greniers sont pleins d’intérieurs de baraques vidées ; les héritiers vendent et font débarrasser… C’est comme les livres au pilon, broyés… Sauf que quand c’est des fauteuils, des armoires, des lustres, des éléphants en bois et de la vaisselle à ne plus savoir quoi en faire, ça fait des mètres carrés (et cubes) de trottoirs, de rues et de places dans les brocantes… Et pour finir, à force d’être mille fois rembarqués dans les camions et dans les bagnoles et les remorques, la ferraille est fondue, le bois brûlé, la faïence et le « dur » broyé !