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Emploi, logement, déplacements inévitables des personnes âgées
- Par guy sembic
- Le 04/12/2025
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… Sont entre autres domaines dans la vie quotidienne des gens, ceux où l’on rencontre les plus grandes difficultés.
Un jeune en âge d’entrer en activité professionnelle, en fonction de son niveau d’études atteint, de la formation qu’il a reçue ; une personne âgée de 30, 40, 50 ans, en recherche d’emploi, généralement ne trouve un emploi qu’en zone urbaine ou péri-urbaine, surtout en tant que salarié(e)s…
Si ce jeune, si cette personne adulte demeure avant de pouvoir accéder à un emploi, en zone rurale ou rurale urbanisée, ce qui est le cas pour plus de la moitié des gens en France, s’imposera à ce jeune, à cette personne adulte, de devoir quitter l’endroit où il, elle habite…
Et à l’emploi sont directement et forcément liées deux préoccupations majeures, incontournables : le logement et le déplacement.
Dans la région Paris-Île de France avec son important réseau de transports publics Métro RER trains de banlieue et bus, dans les grandes villes telles que Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lille, Strasbourg avec leurs lignes de tramways, le déplacement est facilité, mis à la disposition de tous, à proximité du lieu d’habitation…
Mais en revanche le logement lui, est difficile à trouver et coûte cher…
Dans les régions, dans les territoires de notre pays la France, où les villes ont moins de 20 000 habitants (où il n’y en a qu’une dans un département, de 40 ou 50 000 habitants), et à plus forte raison en zones rurales ou rurales plus ou moins urbanisées… C’est la voiture qui est le moyen de transport le plus utilisé, sur des distances d’environ 20 à 30 km entre le lieu du domicile et le lieu du travail.
Et le logement, dans ces régions et territoires de villes moyennes et de zones rurales, s’il revient « un peu moins cher » que dans les très grandes métropoles, il n’est pas pour autant « bon marché »…
Pour les personnes âgées de plus de 70 ans et à plus forte raison 80, 90 ; y compris dans les grandes métropoles où il y a un réseau de transports publics et où ces personnes vu leur état de santé ont des difficultés à les utiliser ; la cause principale des déplacements contraints et forcés est liée à des traitements médicaux, des consultations de médecins généralistes et spécialisés en centre hospitalier, centre de soins et d’examens, clinique… Nécessitant de prendre une voiture sur une distance d’environ 20, 30 km entre le domicile et le lieu de la consultation ou de l’examen…
Stationnement difficile (parkings archi pleins), circulation éprouvante en milieu urbain, et surtout en période hivernale de froid, humidité, neige, verglas, ou de nuit (un rendez-vous tôt le matin ou après 18h dans les mois d’hiver)… Ce qui est « une vraie galère » pour ces personnes âgées ayant besoin de soins et de traitements médicaux.
Heureusement il y a les transports en taxi VSL prescrits pour les patients en « ALD » pris en charge par l’État (aide médicale d’état) mais qui coûtent cher à l’État (et pourraient bien être réduits voire disparaître dans les prochaines années)…
En effet pour une personne de 80 ans atteinte d’une maladie cardiaque et qui doit se rendre à 8h du matin un jour de décembre au centre hospitalier régional distant de 150 km pour un IRM ou un scanner, c’est dirais-je « davantage de la torture que du traitement médical » ! Et c’est bien là qu’un transport en taxi VSL 150 km aller et autant retour, c’est pas du luxe pour cette personne cardiaque de 80 ans !
« Merde » dis-je, aux « donneurs de leçons de morale » - eux en bonne santé, fiers et arrogants et dédaigneux qu’ils sont – et qui te disent « dans ce cas, d’un RDV à 8h du matin au centre hospitalier régional eh bien t’arrives la veille, tu prends une chambre d’hôtel » (galère pour la réservation et de toute manière il faudra bien aller de l’hôtel à l’hôpital entre 7 et 8h du matin dans le froid et de nuit, peut-être 10 km) !
Pour celui ou celle qui est « sur la touche » question emploi, santé, âge avancé… « Il est dur, très dur, ce monde ! »
« Merde » aux orgueilleux, aux dédaigneux, à ceux qui dans une insolence et dans un mépris plus ou moins conscient et du haut de leurs certitudes agressives et laminantes, pétant de bonne santé affichée, t’écrabouillent de toute leurs suffisance et de leurs « leçons de morale à la con » !
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Logement, patrimoine immobilier
- Par guy sembic
- Le 28/06/2025
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… De plus en plus de réalités actuelles et de leurs problématiques associées– depuis surtout 2022 – environnementales et autres- et qui ont un impact dans la vie des gens au quotidien, se heurtent, se confrontent, inconciliables qu’elles sont entre elles, dans leurs problématiques quasi insolubles…
La plus évidente de ces réalités, est environnementale : c’est celle des catastrophes naturelles liées à un changement climatique plus rapide que prévu, avec une accélération dans la fréquence et dans l’intensité des inondations, des orages d’une extrême violence, des tornades, des tempêtes, des incendies, des périodes plus longues en été – mais aussi au printemps, en automne et en hiver – de sécheresse, et, en été à partir de mai jusqu’en octobre, de fortes chaleurs (canicules)…
Ainsi, « valoriser un patrimoine immobilier » (la maison dont on est proprétaire) devient pour bon nombre de gens en France et ailleurs, une aspiration « mise à mal » par la répétition des événements climatiques dévastateurs… Notamment quand on sait ce que coûte la construction d’une maison avec aménagement extérieur et intérieur ; ce que coûtent des réparations qui doivent être effectuées quasiment tous les ans parfois… Sans compter la complexité de la constitution des dossiers de sinistre pour les assurances, la prise en compte souvent tardive des assureurs, la difficulté de trouver des entreprises qui, toutes, sont sollicitées par un grand nombre de déclarants, tous diversement sinistrés…
Une autre réalité, également, est celle d’une demande accrue de logements, alors que l’espace manque pour faire construire, notamment en zone urbanisée (autour des villes de plus de dix mille habitants)… Et que pour les municipalités, pour les pouvoirs publics, pour les investisseurs en entreprises privée de construction, en ce qui concerne l’aménagement de terrains constructibles, les risques d’inondation, d’affaissement de sol, d’exposition à des catastrophes naturelles, limitent les capacités d’extension – ce qui ne «cadre » pas du tout avec une demande sans cesse accrue…
D’autre part, la plupart des accédants à la propriété d’une maison en lotissement et des demandeurs de logement en ville, sont pour plus de la moitié d’entre eux, des couples de 30 à 40 ans avec 2 ou 3 enfants ou des personnes seules, ou encore des jeunes retraités, et qui eux, ne peuvent (et ne conçoivent d’ailleurs pas) de devoir vivre dans une habitation vétuste, dépourvue des commodités actuelles absolument indispensables, dans une maison ou un logement mal agencé où il y a beaucoup à refaire, à transformer, aménager, où tout y est, dans cette habitation, inadapté aux besoins actuels, et ne correspond pas aux normes d’aujourd’hui… (ce genre d’habitation subit forcément de la dévaluation, n’attirant guère de clientèle)…
L’on entend souvent dire que partout dans toutes les villes bon nombre d’immeubles de plusieurs étages ainsi que d’autres bâtiments ou habitations sont inoccupés et que « c’est un scandale de voir tous ces immeubles inoccupés alors qu’il y a tant de gens sans logement, tant de demandeurs de logement, tant de sans abris »…
Le problème est que la pluaprt de ces immeubles sont anciens, ne sont pas adaptés pour l’habitation, nécéssitent de l’aménagement « aux normes » (ce qui implique un gros investissement afin de rendre habitable) et en conséquence tous ces immeubles, tous ces locaux inocuppés ne trouvent pas d’acquéreurs, les propriétaires n’ayant guère les moyens d’aménager pour location…
La mise en place d’une politique de l’aménagement des territoires et du logement est donc de plus en plus difficile, soumise à autant d’obligations et de contraintes en fonction de conditions environnementales et d’adaptation au changement climatique, de prévison et d’anticipation en face des risques liés aux événements climatiques dévastateurs…
Aussi une évolution s’impose pour l’habitation – individuelle ou collective - qui ne peut plus être ce qu’elle avait été auparavant , du temps où les catastrophes naturelles étaient beaucoup moins fréquentes…
L’on pourrait imaginer des villes et des cités, des lotissements, en des sortes d’« Algécos -mobil/home », extensibles selon les besoins et résistant aux tempêtes… Restent cependant les risques d’incendie et d’inondations…