économie
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Ce sont des personnalités du monde et des milieux ...
- Par guy sembic
- Le 27/05/2025
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-De la politique
-Du sport
-D’une partie – importante- des intellectuels
-Du showbiz (métiers et activités du spectacle)
-De bon nombre d’artistes de scène, de cinéma, de littérature
-Des intervenants du « grand questionnement sur l’état du monde et de la société, autrement dit de penseurs, auteurs d’essais et d’ouvrages dont les publications se succèdent, se diversifient…
-Des gens de télévision et de l’information
-Des chefs et cadres d’entreprises
-Du monde des technologies innovantes
-De nombreux éducateurs et enseignants
-Et même jusqu’à des gendarmes, des pompiers, des conducteurs de véhicules de transport de personnes (dont des enfants et des adolescents), des médecins…
Qui, pour environ entre 4 et 6 sur 10 d’entre eux tous…
En plus des 5 ou 6 sur 10 des « gens du commun » - exerçant toutes sortes d’activités, autant ceux et celles vivant dans une certaine aisance que d’autres ne disposant que de peu de revenus…
Sont des consommateurs de cocaïne, de canabis et d’autres drogues…
Et l’on s’étonne, l’on s’offusque, l’on déplore… Tous ces « points de deal » qui se multiplient exponentiellement partout, dans les « cités », jusque dans les villages…
Et de la violence, des agressions, des trafics, des crimes, du racket, des guerres que se livrent les clans, au quotidien, et que génère le marché des stupéfiants…
Bruno Retailleau veut combattre tout cela, toute cette « chienlit », toute cette pourriture…
De même que les écologistes «purs et durs », d’une part ; et que l’Ordre du monde, de la société, de la consommation et de l’économie de marché dominée par les nouvelles technologies, d’autre part… Ne cessent de proclamer, d’affirmer, de prôner, de convaincre le plus grand nombre, que la civilisation actuelle peut « à la fois » se développer en « croissance durable et responsable » et « faire que la Terre ne crève pas de tout ce que l’on lui fait subir »…
« Exit » donc, consommation exige et bien être et confort demeurant incontournables ; les huit milliards d’humains actuellement sur Terre pesant de toutes leurs activités et de leur pression sur les ressources de notre planète – comme si selon « eux », avec 2 ou 3 ou 4 milliards encore de plus d’humains sur Terre, on arriverait « quand même/quand même » à concevoir qu’une telle économie de développement dans une « croissance responsable » puisse se maintenir avec le moins de dommage possible pour notre planète et pour l’humanité !
« Surtout pas revenir sur ce qui est acquis ! (ou alors, « pour bien faire » s’adapter, innover, autrement dit « ménager la chèvre et le chou » ou « l’ours et le loup dans nos montagnes sans que le berger et que le randonneur n’en pâtisse ! »
C’est « ça » la « grande philosophie des écolos purs et durs ET des « pro l’Ordre du Monde dans le déni de certaines réalités et dans le consensualisme de bon aloi et de convenance ! Des loups et des ours, faisons confiance aux technologies innovantes qui iraient dans le sens d’une croissance durable et responsable… Et « tant qu’à faire tant qu’on y est » un petit joint de temps à autre pourquoi pas !
Et c’est avec « ça » qu’on prétend « faire le monde de demain » !
Rendre à tout prix l’évolution technologique, la consommation, le confort, l’innovation, la croissance économique, ainsi que nos modes de vie d’aujourd’hui, compatibles avec une Terre et avec une humanité pouvant gérer – et durer, le temps d’encore je ne sais combien de générations !
Le fer qui ne s’oxyde pas, ne rouille pas ! Juste quelques petits effritemens, quelques dégradations sans réelle gravité en conséquences ! On va « apprivoiser » l’ours, le loup, et même l’araignée géante carnivore ! On va faire dans « le bizounours qui roule ses mécaniques en convainquant tout le monde de la pertinence de sa philosophie de la conciliation » !
Le « bizounoursisme » version Ordre du monde dans la consensualité et dans le principe fallacieux de la complaisance, de la permissivité de tout, du soit-disant progrès civilisationnel dans la croissance durable qui fait le moins mal possible à la planète, autrement dit « l’olive bien huilée dans le trou de bale sans colique ni brûlure intestinale ultérieure »… Ça fait « du grain à moudre » aux religions, aux fanatismes, aux guerriers ; ça génére les violences, les prédations, les dictatures, c’est donc contreproductif, inefficace et au final ça assassine la Terre et l’humanité !
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Économie de marché, secteurs moins rentables dans les années 2040
- Par guy sembic
- Le 18/12/2022
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Certains secteurs de l’économie de marché dans les années 2040 et peut-être même dès les années 2030 risquent de ne plus être porteurs en matière de profit financier pour les dirigeants et actionnaires de grands groupes et multinationales…
Ce sont vraisemblablement les secteurs du tourisme (touropérateurs, voyagistes, croisiéristes), des maisons de retraite privées, du transport aérien de personnes, des équipements et appareils et services coûteux non indispensables…
Avec l’augmentation des prix de quasiment tous les produits de consommation courante ainsi que de la plupart des services marchands, augmentation qui va se poursuivre durablement et en s’amplifiant ; la demande dans le secteur du tourisme est appelée à diminuer du fait d’une clientèle devenant d’ici une vingtaine d’années, plus réduite, dont les budgets seront de plus en plus serrés ; de telle sorte que les voyagistes ne réaliseront plus les mêmes profits qu’actuellement.
Pour les maisons de retraite privées, notamment celles des groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée entre autres, vu le nombre croissant d’ici une vingtaine d’années, de futurs retraités à revenus modestes voire « à la limite du seuil de pauvreté », même si des aides publiques (du Conseil Général, départemental ou régional) continueront à être versées (probablement plus réduites), en effet quel futur retraité dans les années 2040 sera en mesure de payer 3000 euro ou plus par mois, une pension dans une maison de retraite ? Sûrement beaucoup moins qu’aujourd’hui !
Ces groupes Orphéa, Korian, Domus, Colisée et autres, encore actuellement (et comme si cela devait être « un marché très porteur » dans les vingt prochaines années), n’arrêtent pas de construire de nouveaux établissements d’accueil de personnes très âgées et dépendantes, d’investir et de profiler des plans de développement et de profits (au détriment d’ailleurs, des résidents en réduisant le personnel d’accompagnement ainsi que les budgets alimentation, équipements, services)…
Comment dans les années 2040, tous ces établissements d’accueil de personnes âgées et dépendantes, pourront-ils continuer à se remplir, sachant que plus de 50 % des futurs retraités ne pourront en aucune façon, envisager de « finir leurs jours » dans l’un ou l’autre de ces établissements ?
Je ne suis pas actionnaire de quoi que ce soit et ne le serai jamais… Alors que, bien que la question soit « très sensible » et qu’en conséquence personne autour de lui ou d’elle n’en parle, une bonne part de gens à « revenus moyen » ou « relativement aisés » ont chez leur banquier un portefeuille financier comportant des actions servant des dividendes, ou quelque placement sensé être « sans risque » (généralement en Assurance Vie) dont la composition est « diversifiée » (c’est à dire avec des parts d’actions dedans sans que cela soit vraiment apparent)…
Mais… Si je me résolvais à placer quelques milliers d’euros d’économie dans un placement bancaire « réputé porteur et prometteur », ce n’est sûrement pas dans le secteur du voyagisme tourisme de masse ni dans des actions des groupes Korian, Orphéa, Domus, que j’investirais !
… Si vous voulez et « si Dieu me prête vie » (rire)… « On en reparlera en 2045 lorsque je serai âgé de 97 ans…
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L'économie mondialisée pour les Nuls
- Par guy sembic
- Le 05/04/2022
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… En fonction de l’actualité deux ans de covid guerre en Ukraine et ses conséquences ( pénuries matières premières alimentaires céréales et autres, circuits approvisionnements impactés par hausse coût des transports aériens maritimes et routiers, désorganisation filières et changements modifications habitudes de consommation – et baisse de la dite consommation- du « terrien moyen »)…
Les riches seront toujours les mêmes riches partout dans le monde, mais les riches seront désormais moins riches.
Les pauvres seront toujours les mêmes pauvres partout dans le monde, mais les pauvres seront désormais encore plus pauvres en particulier les plus pauvres d’entre les pauvres.
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La crise du covid
- Par guy sembic
- Le 26/01/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Non seulement la crise du covid n’a eu aucun impact négatif sur les plus riches ( environ 1% de tous les humains ) mais encore et surtout plus scandaleusement, plus révoltant ; la crise du covid a contribué à rendre plus riches les plus riches… Et fracturé la société en deux blocs aussi monumentaux et à peu près égaux entre eux… Soit le bloc constitué de tous ceux et celles qui parviennent en dépit de la crise sanitaire et économique, à vivre mieux que l’on ne vivait il y a cent ans en mangeant à leur faim, à rouler en voiture, à habiter dans des logements ou dans des maisons ; et le bloc constitué de tous ceux et celles qui, du fait de cette crise sanitaire et économique, ont les uns, tout perdu, les autres doivent se résoudre à vivre moins bien ou plus mal qu’ils ne vivaient déjà il y a quelques années…
… En gros, ceux et celles qui parviennent à “se maintenir et vivre tant bien que mal”, soit pouvoir encore travailler en tant que salarié dans un secteur relativement peu impacté par le covid, les retraités ayant un revenu à peu près décent ou relativement confortable, qui représentent encore environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’une part… Et tous les autres qui, malheureusement pour certains d’entre eux ont tout perdu avec l’arrêt de leur activité, se trouvent au chômage, étaient à leur compte en tant qu’entrepreneurs dans une profession impactée par le covid, ainsi que les jeunes en recherche d’emploi et sans ressources, les SDF, les plus pauvres, qui eux aussi représentent environ la moitié de la population en Europe et Amérique du Nord ; d’autre part … Une fracture qui devient de plus en plus nette, qui sépare, différencie davantage…
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Fragilité d'une économie plus tertiaire qu'industrielle
- Par guy sembic
- Le 20/07/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… Avec la distanciation et les mesures renforcées de protection depuis la reprise de l’épidémie de covid, par ces foyers d’infection un peu partout qui commencent pour certains à ne plus être gérables, et avec de surcroît ces mouvements de population à l’occasion des congés d’été dans le sens des départs vers les régions et les lieux privilégiés de vacances ; puis dans le sens des retours ; mais aussi avec ces regroupements festifs de jeunes et moins jeunes, réfractaires et refusant délibérément les mesures de protection et la distanciation, lors de ces “rave – parties” et autres manifestations informelles, spontanées ; c’est à nouveau de nombreux secteurs d’activité économique et commerciale qui vont être impactés par une reprise plus ou moins importante -et incertaine à tous points de vue – de l’épidémie de covid…
Cela dit, faut-il blâmer, faut-il stigmatiser les réfractaires, en faire des “pestiférés”, faut-il moraliser, condamner l’irresponsabilité des uns? Non à mon sens, parce qu’ainsi, c’est opposer les gens entre eux, créer un climat malsain, irrespirable, de crispations, de violences comportementales, et qui contribue à rendre les réfractaires encore plus réfractaires…
Ce qui est certain c’est que dans de nombreux secteurs d’activité, du fait d’une distanciation accrue dans les espaces de travail et d’activité, et de mesures renforcées de protection en ces mêmes espaces (clos ou ouverts) cela va générer davantage de coût en gestion, organisation, logistique, production des biens et des services et qu’en bout de chaîne, production, gains, distribution, tout cela sera réduit en moyenne d’environ 30%… Car là où il faudrait être par exemple 3 dans un espace de travail, il ne faudra plus être que 2.
Ce sont de nouveau les secteurs les plus durement impactés qui vont subir le plus de dommage, le plus de réduction des gains ( la restauration, le commerce non alimentaire de proximité, l’artisanat, les PME de moins de 20 ou 10 salariés )… Autant dire que dans l’économie dite “tertiaire” que nous connaissons depuis la désindustrialisation accélérée de ces dernières années, ces secteurs de la restauration, des PME, de l’artisanat, du commerce de biens de consommation, des services, emploient à eux seuls largement plus de la moitié de la masse salariale en France…
Comment “imaginer” dans ces conditions de reprise de l’épidémie de covid (reprise et durée) et après un arrêt quasi total de deux mois au printemps dernier, que l’État (la France en l’occurrence) pourra continuer à être aussi généreux qu’il l’a été et l’est encore -et pour combien de temps? En assurant des revenus de remplacement, avec toutes ces aides ? Je vois mal ce que cela pourrait donner sur une durée de plusieurs années -voire si le covid ou un autre virus devait sévir par périodes, vagues successives durant ce siècle…
Ce que je dis là n’est pas de “l’alarmisme” ou du “catastrophisme” mais la réalité brute et concrète…
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Comment pourrait-il en être autrement ?
- Par guy sembic
- Le 17/05/2020
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… L'on ne cesse d'entendre dire sur les ondes, sur le Net, à la Télé, dans la rue, et de lire dans la Presse, que l'économie doit repartir, le travail reprendre et si possible dans certains secteurs essentiels, de plus belle et en une diligence accrue... Mais le travail, empêché de moitié qu'il est par la distanciation, les mesures de protection à prendre, les conditions nouvelles dans lesquelles il doit se faire... Ne produira que moins d'argent à gagner, donc, plus de précarité, plus de chômage, plus de pauvreté...
Et que dire des secteurs d'activité tels que celui de la culture des fruits et légumes et la production de bien d'autres denrées alimentaires, du conditionnement et du traitement de ces denrées, avec un personnel réduit ( les saisonniers, la main d'œuvre étrangère absente )...
Que dire du tourisme, hôtellerie restauration, sans la venue des touristes étrangers dont beaucoup, de tous les pays notamment Chine, Japon, Russie, USA, Canada... Hésiteront et renonceront à venir ?
Que dire du monde des Arts et de la Culture et des spectacles ?
Que dire du transport aérien ?
Ces derniers, tourisme, culture et transport aérien étant les plus impactés par les mesures à prendre, ceux qui employaient des dizaines de milliers de salariés, et dont l'activité plus qu'ailleurs dans d'autres secteurs, ne reprendra -quand elle pourra reprendre- qu'à 20 ou 30% de ce qu'elle était avant ?
… Comment pourrait-il en être autrement ?
C'est l'avenir qui nous le dira... En fonction de quelques réorientations,transformations, mutations vers d'autres activités apparaissant, tout cela s'effectuant, se mettant en place peu à peu, dans une période de transition durant plusieurs années voire au moins une génération d'humains...
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Houellebecq économiste, de Bernard Maris
- Par guy sembic
- Le 22/09/2014
- Dans Livres et littérature
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... Bernard Maris est économiste, journaliste (notamment à Charlie Hebdo, où il signe Oncle Bernard, et sur France Inter) et écrivain.
"Si la souffrance des héros de Dostoïevski est liée à la mort de Dieu, celle des héros de Houellebecq naît de la violence perpétuelle du marché"... [ page 48 du livre édition Flammarion ] nous dit Bernard Maris, qui juste avant cite Houellebecq dans "Plateforme" : "Le capitalisme est dans son principe un état de guerre permanente, une lutte perpétuelle qui ne peut jamais avoir de fin"...
En 4 ème de couverture l'on lit :
Servitude, frustration, angoisse sous l'impitoyable "loi de l'offre et de la demande" ou celle de la "destruction créatrice" ; souffrance dans les eaux glacées du calcul égoïste et l'extension du domaine de la lutte qui conduira à la disparition de l'espèce... Tel est l'univers des héros houellebecquiens. ... / ... Vous le détestiez ? Son respect du travail, des femmes, du lien amoureux, et son mépris pour le libéralisme et l'économie vous le feront aimer.
... Michel Houellebecq est l'un des écrivains les plus controversés aujourd'hui... Dans le monde de la critique littéraire et journalistique.
Qualifié de "nullité littéraire" par certains, et de "génie" pour les autres...
L'on comprend que cet écrivain puisse ne pas être aimé par ceux qui aujourd'hui plus que jamais "font le monde" dans le sens de ce qui doit se croire et se savoir, se subir, et cela dans la "pensée unique" d'un libéralisme tout puissant, prédateur et inhumain...
... Cependant je soupçonne l' Economie de Marché (mondialisée), de se servir de ce qu'il y a de plus pur, de plus sincère, de plus authentique, de plus profond, de plus réfléchi, de plus marginal, de plus révolutionnaire, de plus intime, de plus unique en l'être (cet être qu'au fond nous sommes si nombreux à être)... Afin de pérenniser au mieux -et au plus rentable- cette consommation de masse sur laquelle elle s'appuie...
Ainsi l'Economie de Marché est-elle parvenue à son stade ultime et absolu de perversion... Puisque les purs, les authentiques, les sincères, les révolutionnaires, les marginaux, les "coups de hache sur la mer gelée" ne peuvent désormais s'ils veulent être entendus, que se servir précisément de ce que le "Système" (ce Système pervers) met à leur disposition...
Aucun écrivain, aucun artiste, aucun humoriste, aucun poète, aucun penseur "postulant à une forme de reconnaissance" n'opte pour ce que j'appelle un "suicide littéraire ou artistique" ... Et quand bien même il opterait pour le "suicide" (par exemple en disant merde à tout le monde et en refusant tout, le fric, la gloire, etc.) eh bien le "Système" trouverait encore le moyen de "récupérer commercialement le suicide littéraire ou artistique" !
C'est dire l'impasse dans laquelle nous nous trouvons ! Dans un certain sens, c'est pire que l'histoire de l'Intellectuel acculé au pied d'une muraille demi circulaire de roche, devant l'araignée géante dont la paire de mandibules va broyer l'Intellectuel !
... Ce passage, du livre de Bernard Maris, Houellebecq économiste :
"Le kilo de pain était l'élément de base du minimum vital du salarié au temps des maîtres de forges. Sans doute le Smartphone et l'abonnement Internet, plus le litre de gazole, ont remplacé le kilo de pain. Mais le concept reste le même : sans son ordinateur utilisé en continu, le cadre ne peut survivre. La notion de minimum vital social veut dire que l'on vous maintient la tête hors de l'eau, à peine, le temps de consommer les choses que vous avez produites, et que, hors de ce temps de consommation, vous ne pouvez vivre.
Une telle vie serait inadmissible s'il n'y avait le leurre de la nouveauté. C'est pourquoi il faut innover. L'entrepreneur, écrivait Schumpeter, est homme capable d'innovation.
Ne nous y trompons pas : en fait d'innovation, il s'agit le plus souvent de démoder aux yeux du public des objets auxquels il aurait le tort de s'habituer, et auprès desquels il acquerrait une certaine sécurité. En même temps, les innovations trop importantes menacent les les rentes des grosses entreprises, qui les récupèrent pour les exploiter et étouffer leurs promoteurs. »
... Au temps des maîtres de forges, des grands patrons de l'industrie, des charbonnages et de la métallurgie, qui étaient des gens habitant le château du coin et étaient propriétaires de vastes domaines, et dont la fortune était certes colossale ; il y avait du travail pour tous, du travail très dur, une vie quotidienne difficile... Et en même temps un "bien-être relatif", si l'on peut appeler "bien-être" cependant, le fait que tout un chacun pouvait accéder à une "consommation de base" essentiellement axée sur des produits vraiment nécessaires et surtout durables... Je dirais de cette économie là, qu'elle était "de dimension humaine"... et c'est d'ailleurs cette économie qui avait cours depuis des siècles, une économie en quelque sorte "mondialisée" puisque de nombreux échanges commerciaux, des marchés, des transports de marchandises et de produits manufacturés, de matières premières s'effectuaient par bateau, par train, entre les pays de l'Europe et du reste du monde...
Mais aujourd'hui, ce sont les banquiers, les financiers, les actionnaires (on appelle cela des "Groupes") qui sont les nouveaux "grands patrons", et ceux là, ne sont plus visibles, plus joignables (ils sont bien plus loin et en même temps davantage partout, que les maîtres du château du coin, que l'on pouvait jadis houspiller voire un peu bousculer)... Je dirais de cette économie là, qu'elle est "d'une dimension froidement mécanique dans laquelle les êtres humains ne sont même plus des "individus" mais des "variables d'ajustement"...