canicules
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Régions du Globe devenant inhabitables
- Par guy sembic
- Le 01/07/2025
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… D’aucuns parmi nous, notamment de ceux et de celles des nés autour de 1950, pensent que les étés caniculaires ont toujours existé, et font état de quatre étés entre 1945 et 1999, qui furent vraiment des étés caniculaires – qu’ils qualifient de « beaux étés »… Ces étés là furent ceux de 1947, de 1976, de 1983 et de 1994… Les records de température (dépassant les 40 degrés Celsius, ayant été atteints entre le 28 juillet et le 5 août en 1947, dont 40,4 degrés à Paris, 41 à Tours)…
Soit…
Mais cela ne fait jamais que quatre étés sur une période de 50 ans, et sans aucun doute, de l’an mille jusqu’au 20ème siècles, la fréquence des étés caniculaires était de l’ordre de 4 à 6 par périodes de 50 ans…
Or, depuis le début du 21ème siècle, jusqu’à l’été que nous connaissons en 2025, ce sont 12 étés en 25 ans qui furent caniculaires et faisant état de températures en France proches de 40 degrés ou dépassant 40 degrés…
"Selon les trajectoires actuelles, les vagues de chaleur pourraient atteindre et dépasser ces limites physiologiques et sociales au cours des prochaines décennies, notamment dans des régions telles que le Sahel, l'Asie du Sud et l'Asie du Sud-Ouest", écrivent-elles. Une telle situation va se traduire par "des souffrances et des pertes de vies humaines à grande échelle, des mouvements de population et une aggravation des inégalités", avertissent les deux organisations : L’organisation des nations unies et la fédération internationale des sociétés de la croix rouge…
Le changement climatique – avec des phénomènes météorologiques dévastateurs, n’est donc pas un « fantasme », c’est une réalité !
Si la « décroissance » - mode de vie, habitudes, économie de marché- n’est absolument pas comme certains le prônent, une « philosophie »… (loin, très loin s’en faut – et personnellement je n’adhère aucunement à cette « philosophie »)… Il n’en demeure pas moins que, dépendants que nous sommes devenus de la technologie, de nos modes de vie et d’habitudes, de nos besoins énergétiques et de communication, et de déplacements ne serait-ce que pour se rendre au travail ; dépendant que nous sommes des normes de logement actuelles – maisons, appartements, équipements électro ménager et autres – (la configuration et l’agencement des habitations aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qui se faisait en 1950)… Forcément, l’impact de nos activités sur l’environnement va s’accroître et peser de plus en plus lourd…
Il y aura juste « quelques aménagements, quelques choix meilleurs que les autres, quelques décisions suivis d’effets et d’agissements réels – d’une minorité il faut dire- qui « retarderont » la dégradation de l’environnement et sa principale conséquence : la viabilité de certaines régions de la Terre…
Dans la mesure où les nés entre 1950 et 1970 seront encore en vie en 2040, ils seront les « vieux témoins » de cette réalité du changement climatique et de ses conséquences… Ils ne diront plus alors que « c’est du fantasme » , pris qu’ils seront dans l’étau de la réalité !
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Épisodes caniculaires
- Par guy sembic
- Le 06/07/2021
- Dans Chroniques et Marmelades diverses
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… La canicule qualifiée d’exceptionnelle (elle l’est) sévissant dans l’ouest des USA et du Canada (Du nord de la Californie jusqu’en Colombie Britannique) avec des températures diurnes supérieures à 40 degrés, à des latitudes qui sont celles de Paris ou de Lille en France… Surprend par son ampleur et par ses conséquences (incendies gigantesques avec destructions de zones habitées, et nombre de morts sous l’effet de la chaleur extrême)…
Nous n’avons encore jamais connu cela en Europe Occidentale, en France en particulier, sinon des épisodes caniculaires, notamment celui d’août 2003, plusieurs autres depuis, et le dernier vers la mi juin 2021…
Des épisodes caniculaires, qui à chaque fois, n’ont duré qu’à peine 6 à 10 jours d’affilée (à l’exception d’août 2003 une vingtaine de jours d’affilée) et dont les températures au moment le plus chaud de la journée, atteignaient un peu plus de 40 degrés à l’ombre (le record étant 43 virgule quelque chose si je me souviens bien, dans une ville du Sud Est de la France, il y a 3 ou 4 ans)…
Si le changement climatique (réchauffement général), surtout perceptible et évident dans les régions de l’hémisphère Nord situées au delà de la latitude 60, est une réalité… Il n’en demeure pas moins qu’en Europe Occidentale, Centrale et Russie avant l’Oural, les médias “en font à chaque fois, de ces épisodes caniculaires – notamment en France – une affaire d’état”, c’est considéré comme une grande calamité, les Une des journaux et des télés font un buzz… Pour juste des “records” enregistrés, dépassant un peu les 40 degrés ! … Ce qui, soit dit en passant, s’est toujours produit, certains étés, depuis “la nuit des temps” !
L’on ne peut comparer (intensité, conséquence, durée) l’épisode caniculaire actuel de l’ouest canadien, avec par exemple le dernier épisode que l’on a connu à la mi juin 2021 en France et en Allemagne…
La réalité c’est que si l’on meurt d’avoir trop chaud à Vancouver et si la Colombie Britannique est en feu ; en France depuis fin juin il fait à peine 20 degrés, il pleut tous les jours et que jusqu’à mi juillet, il ne faut guère espérer que le temps s’améliore…
Et si par “caprice de la Météo” brusquement à partir du 20 juillet ça se mettait à chauffer et à faire un peu trop sec durant 8 jours avec 35 à l’ombre, on qualifierait cela d’ “épisode caniculaire” !
Les Médias, eh bien, lorsqu’ils feront état de toutes les Cévennes en feu, plus la totalité de la Forêt Landaise et encore les pinèdes et les garrigues du Sud Est, de centaines de morts, de températures de 48, 49 degrés, et tout cela plus de trois semaines voire jusqu’à deux mois sans interruption, alors là, je leur accorderais crédit, aux Médias !