Articles de yugcib
-
Le mythe de Prométhée, suite
- Par guy sembic
- Le 13/02/2025
- 0 commentaire
… Les Data Workers - quatre-cent millions de personnes dans le monde- les travailleurs sur les milliards de données devant être triées, classées, comparées, traitées ; reçues des demandeurs qui eux ne font pas ce travail très épuisant nécessitant des heures, puis renvoyées une fois traitées… Sont des gens en général de jeunes adultes et souvent des femmes qui ont « bénéficié » d’une instruction de base, sachant donc lire et écrire et se servir d’un ordinateur, demeurant dans des pays du « Sud Global » pour la plupart d’entre eux, c’est à dire de pays Africains, du Bangladesh, d’Inde, d’Amérique du Sud, d’Indonésie…
Ces femmes et ces hommes sont rémunérées au tarif de 0,83 euro par série de données à traiter, de telle sorte qu’en travaillant durant dix ou douze heures par jour sept jours sur sept, ils, elles arrivent à gagner péniblement et au prix de grandes souffrances traumatologiques, environ 8 ou 9 euro (ou dollars) par jour… Ce qui est pour eux, bien plus que si ils, elles devaient travailler dans une usine de tissage ou de fabrication de chaussures, vêtemements, jouets, appareils etc. … Ou dans des mines d’extraction de minerais… Là où le salaire varie entre 1 et 2 euro par jour comme c’est le cas de près de deux milliards de personnes vivant dans la misère et n’ayant pas pu « bénéficier » d’instruction élémentaire…
À « écouter » Elon Musk et la clique des Géants du Web et de tous les privilégiés percevant de gros revenus et dividentes d’actions, soit d’une part les commanditaires et d’autre part ceux qui vivent de cette technologie de l’Intelligence Artificielle, auquels il faut ajouter les consommateurs qui croient et adhèrent aux bienfaits pour l’humanité de cette technologie…
Le fait de pouvoir gagner dix fois plus, pour des centaines de millions de gens, c’est sortir ces gens de la misère et les faire accéder à un meilleur niveau de vie (c’est la « chanson » ou le « credo » qu’ils martèlent en affirmant que c’est un plus pour l’humanité, pour l’avenir, pour l’évolution de la civilisation, pour le développement durable (comme dans ces films de Science Fiction d’une humanité transformée et libérée des contraintes naturelles, des maladies, du travail, etc.)…
Mais tout cela – ils le reconnaissent eux-mêmes – au prix de « quelques sacrifices, dégâts et victimes » selon eux bien sûr, inévitables et nécéssaires…
Ces « Data Workers » travaillent soit à domicile, soit dans des centres fermés sous surveillance, et dans tous les cas, ils doivent signer un document par lequel ils s’engagent à ne jamais divulguer à leurs proches, amis et connaissances, ce qu’ils voient en effectuant ce travail de traitement de données ; et s’ils dérogent, ils sont repérés, découverts et sévèrement punis (pression, menaces, chantage, harcèlement, prison)… Leur vie quotidienne, dix ou douze heures par jour est un enfer, et ils ne tiennent dans ce travail, que quelques années, 5 à 10 ans au maximum au bout desquelles ils sont complètement usés et traumatisés à vie…
« Ça » - tout ça – c’est le prix de toutes les applis que l’on utilise sur nos smartphones, de tous les services de « chatbot » et de conversations virtuelles proposés par les entreprises de services, de commerce, d’administration, de loisirs, d’équipements d’usage, qui tous ont leur site professionnel, fonctionnent avec le moins de personnel possible ; c’est le prix que coûte l’usage de l’Intelligence Artificielle, avec des « booking com », organismes sur internet de location de vacances, d’achat de billets d’avion et de train, de séjours en croisière ; c’est le prix pour une « médecine à distance », pour toutes les activités humaines qui nécessitent l’usage de l’Intelligence Artificielle, du numérique, de la robotique, de l’automatisation, de la gestion, de la modération et des chartes, de la vidéo surveillance, reconnaissance faciale, contrôles en détail par scanner et passage dans des systèmes de détection ; le prix que coûte le fichage, le profilage de chaque humain sur cette planète…
Les centaines de milliards de données sont collectées en vrac en tous espaces et lieux, à l’état brut, telles qu’elles ont été captées enregistrées (à commencer par tout ce que l’on produit d’informations personnelles sur internet dans les réseaux sociaux)… Et pour que les Data Center puissent les exploiter ces données, dans la seconde même et sur demande et donner une réponse précise en dépit de sources aussi innombrables, il faut nécéssairement des Data Workers qui eux sont des êtres humains corvéables et exploitables à merci…
Voilà donc « l’affaire » !
… Et ce sont nos modes de vie dans la dépendance toujours davantage accrue de cette technologie, qui créent les besoins qui sont les nôtres au quotidien…
Pour ne plus avoir ces besoins il faudrait changer de modes de vie, mais changer de mode de vie implique des renoncements que nous ne sommes pas prêts d’accepter, surtout après avoir bénéficié de ce qui a changé notre vie en mieux, en moins contraignant, en plus confortable voire heureux selon notre définition personnelle du bonheur…
… Dans le mythe de Prométhée, les dieux courroucés de s’être fait voler le feu sacré, ont décidé d’enchaîner Promothée le voleur de feu, à un rocher sur le flanc abrupt d’une montagne et destiné à se faire dévorer les entrailles (le foie) par des vautours…
L’on peut imaginer que ces « dieux courroucés » sont ceux qui eux, du temps où ils coexistaient dans un équilibre difficile avec les Titans dans la domination du monde, autrement dit d’un « ordre naturel des choses qualifié de divin », étaient en quelque sorte les « dieux initiaux » et s’étaient trouvés confrontés, ces « dieux initiaux » aux « nouveaux dieux »…
Il est clair que dans cette « optique » Prométhée qui se fait dévorer le foie enchaîné à un rocher, « symbolise » la conséquence du vol du feu pour être donné aux humains, lesquels humains de toute évidence, font de l’usage du feu ce que l’on voit et que l’on subit… Pour notre perte plutôt que pour notre gain… À moins qu’un « équilibre » parvienne à s’établir – ce qui ne semble pas d’actualité loin s’en faut !
… Les quelques un(e)s d’entre nous qui, sur cette planète, de tous pays et de toutes origines, cultures, mode de vie, religions… Sous réserve cependant d’une « base culturelle » de connaissances, de savoirs acquis au fil de leur vie ; sont en capacité de réfléchir, de penser par eux-mêmes et se s’exprimer au vu de ce qui se pratique, au su des événements, de l’actualité, des faits et des comportements, des habitudes prises, etc. … Sont les « témoins vivants » de cette mutation qui est celle de « l’ancien au nouveau monde » - pourrait-on dire…
Cette capacité autant cognitive que de réflexion personnelle est inhérente à la nature même de l’être humain et c’est elle en fait, le « feu sacré » (la lumière, la claivoyance) qui ne peut en l’état actuel des choses être « volée » par quelque entité dotée d’Intelligence Artificielle que ce soit !… Il peut, certes, ce « feu sacré » être imité, voire même approché au plus près et prêt à être dérobé, mais il n’a pas encore acquis la capacité de générer « à grande échelle » cette « autre et nouvelle espèce d’humain succédant à Sapiens Sapiens… Qui, selon Elon Musk, « coloniserait l’Univers » - rien que ça, oui !
Et à nous, les « témoins vivants » - et résistants et dotés d’intelligence naturelle avec la capacité de créer, d’inventer, d’imaginer (avec notre cerveau qui est déjà comme un ordinateur de plusieurs centaines de millions de tétra-octets) et qui sommes conscients des conséquences qui ne manqueraient pas d’être celles du vol du « feu sacré », nous avons le devoir d’empêcher le vol du « feu sacré »… Ou, ce qui serait sans nul doute plus heureux si l’on veut, de le « voler, oui, vraiment, mais à notre façon » c’est à dire pas comme le veulent les « nouveaux dieux et les titans associés » (et leurs nuées de croyants et d’adhérents)…
-
Le mythe de Prométhée
- Par guy sembic
- Le 12/02/2025
- 0 commentaire
… Dans la mythologie Grecque du VIII ème siècle avant notre ère, selon Hésiode poète antique ayant produit deux œuvres : la Théogonie et les Travaux et les Jours ; puis trois siècles plus tard au Vème siècle avant notre ère Eschyle, grand poète tragique ; Zeus le « Dieu des Dieux » qui en fait dirige de nouveaux dieux, parvient à vaincre les Titans dont la puissance et la domination s’exerçaint sur les humains qui souhaitaient affaiblir les Titans mais n’y parvenaient pas…
Prométhée, un nouveau Titan se proclamant chargé d’une « mission » - sans doute apparemment bienveillante et profitable aux humains (et donc élu de Zeus et des « nouveaux dieux ») se rend sur le char du soleil muni d’une torche, s’empare d’un tison enflammé qu’il place dans une tige creuse (cette tige creuse étant celle d’une plante symbolisant une autorité – une férule)… Prométhée donc, s’empare ainsi du « feu sacré » (le tison) monté sur le char du soleil jusqu’à l’Olympe qui est une montagne sacrée dont le sommet culmine au dessus du monde, et où se trouve le « feu sacré » (le feu le plus vif, le plus éclairant et qui procure la plus grande clarté, la plus étendue des lumières sur le monde)…
Et ce « feu sacré » ainsi pris et emporté dans la « férule », Prométhée va le donner aux humains afin qu’ils s’en servent selon leurs besoins, leurs aspirations, leurs rêves, et deviennent les égaux des Dieux, et même dépasser les Dieux…
Le mythe de Prométhée donc…
« Nous y sommes en plein dedans » en ce début de deuxième quart du 21ème siècle, avec le développement de l’Intelligence Artificielle, des Data Center et des Data Workers, d’une « nouvelle religion » fondée sur les bienfaits durables d’une technologie dont sortira pour des siècles, pour des millénaires, un quasi éternel et merveilleux conte de Science Fiction devenu réalité… Mais au prix de « quelques sacrifices » (avec des victimes et des dégâts « puisqu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs)…
Et cette « nouvelle religion » en quelque sorte, remplace – est en train de remplacer- le Christianisme (et l’Islam mais ce dernier un peu plus difficilement) et à coup sûr les dieux des Grecs anciens…
Et cette « nouvelle religion » les deux tiers au moins sinon davantage encore, des humains de toutes conditions, cultures, modes de vie et origines, y croient, y adhèrent…
Et cette « nouvelle religion » a pour « prophètes et grands initiateurs et organistes » Elon Musk, Donald Trump, Jeff Besos, Bill Gates, et tous les Géants du Web, de Google, de Microsoft, de Apple…
Et nos modes de vie sont tels, qu’ils génèrent au quotidien, pour les « gens du commun » qu’ils soient riches ou pauvres, des besoins qui n’existaient pas dans le monde de jadis sans la technologie d’aujourd’hui de l’Intelligence Artificielle…
Rien qu’un exemple parmi tant d’autres :
Essaye de parvenir chez un ami dont tu as l’adresse, qui demeure dans un lotissement ou dans un bloc de résidences situé en ZAC de périphérie de grande métropole régionale, sans GPS Wase Tom-Tom ou autre application…
Lorsque tu poses une question de trois lignes à laquelle tu obtiens une réponse de cinq lignes à « Copilot », c’est comme si tu laissais couler 5 litres d’eau du robinet de ton évier, sans avoir besoin de laver des verres et des assiettes…
… Sur France 2, mardi 11 février 2025, diffusé à 21h 10 « Intelligence Artificielle la grande expérience », et à 22h 40 ce documentaire « particulièrement édifiant » : Les sacrifiés de l’IA…
Ces sacrifiés sont les quelque quatre cent trente millions de personnes dans le monde (en majorité du « Sud Global » qui, pour une rémunération dérisoire, travaillent 10 ou 12 heures par jour sur des traitements, classifications, « moulinages » de milliards de données d’images, de textes, de photos, de vidéos afin de fournir ces données traitées aux milliers de Data Center éparpillés dans le monde, lesquels Data Center sortes d’ordinateurs géants grands comme des salles de sport ou des Zéniths, fonctionnent avec des processeurs, des algorythmes et consomment des quantités phénoménales d’énergie et de métaux rares extraits de la terre (les mines d’exploitation de chacun de ces métaux)…
-
Homo Génératius Numéricus
- Par guy sembic
- Le 11/02/2025
- 0 commentaire
… Entre le 11 février 2001 et le 11 février 2025, le monde (la société, les modes de vie, la technologie, les emplois et activités exercées) a évolué bien plus vite qu’il n’avait évolué entre le 11 février 1945 et le 11 février 2001…
Et commence en 2025 avec le développement des technologies de l’Intelligence Artificielle, des centrales de données (les Data Center), du numérique, de la robotique, des nanotechnologies, de la biotechnologie… Et des conséquences sur nos modes de vie, sur nos destinées, sur la société toute entière, sur l’être humain tel qu’il était demeuré depuis les premiers Sapiens d’il y a deux-cents millions d’années (et qu’il est encore en 2025)…
Commence donc en 2025 un monde différent – que l’on pourrait qualifier d’ « Homo Numéricus » ou encore d’« Homo Génératius »- et ce monde là qui commence, évoluera encore beaucoup plus vite, accentuant davantage qu’avant 2025, les inégalités entre les humains…
Puisque forcément, des centaines de millions voire entre trois et six milliards d’humains ne deviendront jamais, eux, des « Homo Numéricus » ou des « Homo Génératius » en ce sens qu’ils n’auront pas reçu d’enseignement, de formation scolaire, d’instruction autre qu’élémentaire et limitée (et formatée ou « nivelée par le bas »), et seront, eux, les « Homo Inutilus » dont l’existence devra cependant être gérée, régulée, policée, surveillée, épiée, sériée – dans tous les comportements, les faits, gestes et dits- par les « Homo Génératius » dominants, décideurs et protégés (en gros quelque un à deux milliards d’humains œuvrant dans leurs diverses activités notamment marchandes au service de trois ou quatre dizaines de millions de « super privilégiés » - et au dessus encore, les « Maîtres du Monde » (ceux qui détiennent les clefs du Numérique, de la Robotique, des technologies les plus performantes, de l’Intelligence Artificielle)…
Mais toute cette technologie là, du numérique, des Data Center, de la robotique, de l’Intelligence Artificielle… Fonctionne avec de l’énergie électrique – et non pas, comme au 19ème siècle, avec de l’énergie motrice à la vapeur ou avec de l’énergie mécanique…
En effet, les banques, opérations de paiement, de versement de salaires et de prestations ; l’industrie, l’agriculture, la communication, les transports, les déplacements, les télés, les radios, les ordinateurs – tablettes – smartphones ; tous les appareils domestiques dont on se sert à la maison, les loisirs, les services, la domotique… Tout, quasiment tout, fonctionne avec cette technologie là, dépendante à 100 % de l’énergie électrique…
Autrement dit : plus d’énergie électrique, plus d’Intelligence Artificielle et plus de technologie ; plus rien ne fonctionne… Et nous ne sommes plus comme au 19ème siècle de l’énergie mécanique et de l’énergie motrice à la vapeur, un millard et demi d’humains sur Terre…
C’est dire de l’extrême – et inquiétante- fragilité de notre civilisation actuelle au niveau d’évolution technologique où elle en est arrivée ! (Avec plus de huit milliards d’humains aujourd’hui)…
-
Voyager de nos jours ...
- Par guy sembic
- Le 11/02/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire
… Voyager ce n’est pas forcément se rendre dans un autre pays proche ou lointain, et ce n’est pas non plus forcément se rendre dans une autre région de son pays, par exemple en vacances…
Mais à coup sûr, voyager c’est se rendre dans un environnement différent de celui où l’on vit, rencontrer d’autres personnes que celles que l’on voit là où l’on vit.
Cela dit, un périple par soi -même c’est à dire hors Touropérator et donc en se débrouillant soi-même question hébergements notamment, avec « vol sec aller-retour » et étapes « à l’aventure »…
Aux États Unis d’Amérique, en Inde, en Russie, en Chine, au Pérou, en Bolivie, au Cameroun, à Madagascar…
C’est assurément d’une grande difficulté, et dangereux ; devoir se heurter à des obstacles majeurs tels qu’obtenir un visa, être soumis à de nombreux contrôles, prévoir pour sa sécurité, ses déplacements, sa santé, etc. … Un périlleux et un « kafkaien » parcours du combattant !
À 30 ans passe encore, pour un intrépide, un hyper débrouillard, un « qui a pas froid aux yeux » et « qui se fait à tout »… Mais à 70 ans, non ! À moins de s’appeler Bernard Henry Lévy et d’être reporter de guerre avec « petite valise ordinateur connecté satellite »…
Le pire étant, dans les éventuelles destinations, un pays du Moyen Orient, l’Afghanistan, le Yémen… Quoique traverser la Russie de Minsk au détroit de Behring, toute la Sibérie par exemple en Dacia Stepway « court la steppe » - et sous l’œil de Poutine… « ça doit pas être évident » !
Et en Amérique, les Rocheuses, le Wyoming, le Colorado, les grands espaces de l’Ohio et du Nevada… En auto stop, en vélo, en bus Wolkswagen transporter… Sous l’œil de Donald Trump… « Pas évident non plus » !
Reste – pour le consommateur lambda douche tous les jours télé dans la chambre soirée disco animation buffet géant promenade à âne en Crête… Le voyage organisé Touropérator… Dans des pays « de rêve » - de centaines de « boys » au service des touristes…
-
Les Alaouites de Syrie
- Par guy sembic
- Le 11/02/2025
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire
… Après la chute du régime de Bachar Al Hassad et la prise du pouvoir de Abu Mohammed al-Golani en Syrie, faut-il se « préoccuper » du sort des Alaouites Syriens (sort « peu enviable » avec le nouveau pouvoir en place)… Lesquels Alaouites furent de fervents partisans de Bachar Al Hassad ?
Il serait à mon sens « malséant » que soient accueillis dans notre pays la France, des « réfugiés » Alaouites…
Et je veux dire – et oser dire ceci :
« On fait de l’antisémitisme, c’est condamnable, inacceptable, révoltant ; et le combat contre l’antisémitisme est un combat juste »…
MAIS si l’on faisait de l’anti-alaouisme, de l’anti-talibanisme, de l’anti-houtisme, et de l’anti-pédophilisme… Ça serait de « l’ antiïsme justifié » !
À noter que Alaouites, talibans, houtis, pédos… La liste n’est pas loin s’en faut, exhaustive… Et « qu’en gros » elle inclut, la liste, tous les salauds les plus exécrables, les plus ennemis de l’humanité, les plus dangereux, les plus prédateurs… Qu’ils soient blancs, noirs, jaunes, cafè-au-lait, chrétiens, juifs, musulmans, athées, animistes, riches ou pauvres…
-
Deux formes de domination
- Par guy sembic
- Le 07/02/2025
- 0 commentaire
… S’exercent dans le monde deux formes de domination :
La première, la plus évidente, celle qui distingue – pour simplifier les choses – les « bons » et les « méchants »… S’exerce par la violence, par la puissance, par la prédation d’un petit nombre de personnages qui détiennent les pouvoirs, sur le plus grand nombre… Dans une proportion de l’ordre de 1 contre 99 % - ou si l’on veut, comme « par extension du 1 % », mettons jusqu’à 10 % voire 20…
La deuxième est « moins évidente » parce qu’elle s’exerce, s’appuie, se fonde, s’organise… Et se justifie aux yeux du plus grand nombre, sur la difficulté qu’il y a à différencier le « bien » du « mal »…
Dans la première forme de domination, aux yeux de ceux qui subissent, s’opposent, désobéïssent, se révoltent ; les « méchants » sont toujours (et c’est vrai) les violents, les agresseurs, les accapareurs, qui détiennent l’argent et le pouvoir et qui décident en fonction de leurs intérêts…
Tandis que pour les violents, les agresseurs, les accapareurs ; les « méchants » (ceux qu’il faut dresser et soumettre) sont les désobéïssants, les révoltés…
Dans la deuxième forme de domination, entre une toute autre « stratégie » qui elle, s’avère finalement beaucoup plus efficace pour les dominants…
C’est celle par exemple, du comité dirigeant d’une très grosse entreprise multinationale réalisant des profits importants et dont l’avenir est prometteur, qui décide de placer en un « poste clef » (en « management de personnel », en « psychologue et analyste de comportements et de compétences ») des personnages ayant de la « valeur ajoutée » parce que ces personnages là sont « des gens bien », sincères, ayant de grandes qualités humaines et sont autant soucieux des intérêts de tous les salariés de la « boîte » que de l’intérêt « de l’entreprise » (l’intérêt de l’entreprise étant mis en avant pour « éclipser » en quelque sorte, les intérêts des dominants eux-mêmes)…
En somme cette forme de domination s’appuie sur des personnages dont il est possible de « tirer » ce qu’il y a de meilleur, de plus authentique en eux, afin de « gagner en efficacité » - et de parvenir à convaincre, à « faire adhérer »… Et « ça marche » !
D’ailleurs les « intéréssés » -ceux qui sont choisis, élus, et rétribués en conséquence- n’étant pas pour autant « abusés » ou « dupés », se sentent confortés dans l’idée qu’ils vont « innover », « changer la face du monde » en ce sens que la « face du monde » s’en trouvera évidée de ce qui la rend difficile et désagréable à regarder…
Mais dans chacune de ces deux formes de domination, le résultat est le même : c’est du profit au bénéfice d’une minorité, une réussite assurée en termes de finance, de pouvoir et de puissance accrue, et des actionnaires mieux rémunérés… Et « un certain nombre » - croissant il faut dire – de « laissés pour compte »…
La question aujourd’hui – et pour « les temps qui viennent » - c’est de savoir ou de pouvoir déterminer laquelle de ces deux formes de domination pourrait prendre le pas sur l’autre…
Le « fond du tableau » - et il en a toujours été ainsi par le passé (l’Histoire le confirme)- est un fond de violence, de brutalité, de prédation (la « loi du plus fort » en somme)…
Il me semble évident – en tant que « témoin de notre temps » que nous pouvons être - que le « fond du tableau » demeure le même de nos jours et qu’il le restera durant le siècle présent…
Néanmoins, l’on voit se profiler – peut-être plus vite encore que l’on ne l’observe dans la réalité au jour le jour – une évolution dans la deuxième forme de domination qui donnerait à penser que cette forme de domination « marquerait des points »… Par le biais d’une « politique » axée sur le développement de ce que l’appelle du « coaching », de « l’accompagnement de carrière », d’une prise en compte de la personnalité des gens auxquels on propose un poste, une fonction ; tout cela mis en « base de données » déterminant et sériant des « profils » (cela c’est du ressort de l’Intelligence Artificielle et des algorythmes, des « calculs intégraux et de résolution rapide et automatique de problèmes aussi diversifiés que complexes)…
Mais « ne nous y leurons pas » ! Cette forme de domination là, demeure associée à la première, et, un jour ou l’autre, contrairement à ce qui a pu être cru « à juste titre » la violence, la « loi du plus fort », la brutalité, la « mise à l’écart », la discrimination, la loi du profit et de l’argent réapparaîssent au grand jour…
Ainsi un personnage ciblé pour ses compétences, pour ses capacités, pour ce qu’il y a d’humanisme, de droiture, de sincérité, de crédibilité, d’efficacité, de fiabilité en lui ; peut se voir dans le « Système » (dans l’Ordre du Monde) propulsé à un poste, à une fonction spécifique et se voir confier une mission « enthousiasmante et prometteuse en valeur ajoutée »… Par un dirigeant selon la vision de développement de ce dirigeant… Mais considérée par un autre dirigeant « non essentielle », lequel dirigeant ayant « un peu plus de pouvoir » que l’autre (c’est à dire que ce dirigeant là est davantage dans la violence, dans la brutalité et dans la prédominance des valeurs d’argent et de profit)…
En somme c’est dans une violence et dans une cruauté « masquée » et d’apparence acceptable, qu’évolue le « Système » ou l’« Ordre du Monde »… Et au final, la violence, la cruauté, la brutalité se révèlent évidentes et sans fioritures…
-
Métiers d'hier et d'aujourd'hui
- Par guy sembic
- Le 07/02/2025
- 0 commentaire
… Voici une liste non exhaustive des activités, métiers, professions, emplois, exercés en 1911 et identifiés lors du recensement de la population à Fraize dans les Vosges, effectué cette année là en 1911.
Sans doute, ces métiers et activités étaient-ils à peu près les mêmes dans toute la France rurale et urbaine de l’époque :
Voiturier, bobineuse(textile), ouvrier papetier, employé de commerce, marchand de marée (poissonnier), mécanicien, poseur de rails de chemin de fer, garde-barrière, brodeuse (à domicile souvent), fermier(e), cultivateur/cultivatrice, ouvrier agricole, tisserand, contremaître en usine, perleuse, sabotier, manœuvre, vannier, couturière (souvent à domicile), débitant (boissons notamment), charpentier, tisserand(e), bûcheron, menuisier, cantonnier, charron, épicier(e)…
Et voici, une autre liste tout aussi non exhaustive, des métiers, emplois, activités, professions exercés dans les années vingt du 21ème siècle.
À noter que ces activités sont exercées pour l’essentiel dans de grandes zones urbaines et plus particulièrement dans les grandes métropoles régionales et à Paris, autour de Paris… À moins qu’un certain nombre de ces activités soient effectuées en « télé travail » (ordinateur, internet, logiciels, numérique etc. ) et donc, délocalisées :
Développeur de logiciels, data-scientist, architecte cloud, consultant en transformation digitale, ingénieur en intelligence artificielle, Chef de projet, analyste de données, administrateur de bases de données, technicien de support informatique, spécialiste en marketing digital, développeur Web, développeur d’applications mobiles, ingénieur en réseau, technicien de maintenance informatique, architecte de systèmes d’information, consultant big data…
Activités demandant des compétences acquises en formation et années d’études en grandes écoles … Alors qu’en 1911, les métiers et activités exercés n’exigeaint généralement qu’un apprentissage chez un patron…
C’est dire de la différence de mode de vie, d’habitat, entre le début du 20ème siècle et les années vingt du 21ème siècle…
Ainsi en 1911, une localité et ses environs (hameaux) de quelque trois mille habitants ou plus, constituait un centre d’activités – industrielles (usines, fabriques), agricoles, artisanales, commerciales… Qui permettait à tous les habitants d’exercer un métier, une profession, d’avoir un emploi, à peu de distance du domicile…
Et de surcroît, chacun ou presque, dès le plus jeune âge – 12, 14 ans, trouvait à s’employer, et il n’était pas nécessaire comme de nos jours, de poursuivre de longues études (après le certificat d’études ou le « cours complémentaire » jusqu’au brevet)…
De nos jours, les activités « sans qualification spécifique » souvent d’exécution de tâches manuelles et ne demandant guère de compétence particulière, telles que par exemple un travail à la chaîne dans une usine, et bien d’autres emplois « de services », sont réalisées par des machines, sont automatisées et robotisées, de telle sorte qu’avec un « cursus scolaire » limité au mieux au Baccalauréat, un jeune en âge d’entrer en « vie active » ne trouve pas d’emploi, ou trouve un emploi précaire, à temps partiel, avec un contrat de courte durée…
La plupart des métiers, emplois, activités, professions aujourd’hui, exigent d’avoir reçu déjà une formation universitaire au-delà du BAC, et ensuite une formation dans une école spécialisée (enseignement supérieur, grandes écoles HEC, Science Po, écoles d’ingénieurs, etc.)…
Ce qui implique pour un jeune adulte, de devoir quitter l’environnement local dans lequel son enfance s’est écoulée, de quitter sa région d’origine, à moins de trouver un emploi dans une grande métropole située dans la région…
-
Les livres qui mordent
- Par guy sembic
- Le 07/02/2025
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
- 0 commentaire

… Ce ne sont pas ces livres là, qui mordent et piquent, dont parlait en son temps Frantz Kafka… Qui sont demandés du « Grand Public » de nos jours !
Loin s’en faut, car 9 livres (romans, récits) sur 10 sont, aujourd’hui, au même titre qu’un plat préparé sous cellophane ou en barquette en rayon de grande surface, ou qu’un jeu vidéo, ou qu’un film de Netflix, un « produit de consommation »…
Les quelques livres qui « mordent et piquent » et plus encore ceux qui « fendent à la hache la mer gelée en nous » sont des livres que « l’Ordre du Monde actuel » considère comme étant « non aseptisés » ou dérangeants… Ou, parfois, par « reconnaissance de façade » (et « pour donner le change dans un but inavouable ») sont présentés au public tels des lapins ou des colombes sortis d’un chapeau…
-
IAG, outil d'intelligence artificielle
- Par guy sembic
- Le 04/02/2025
- 0 commentaire
… L’un des risques les plus importants lié à l’utilisation d’un outil IAG – Intelligence Artificielle – réside dans l’authenticité de l’information produite par une photo, par une vidéo, par un écrit, postés sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux les plus fréquentés tel que Facebook et Instagram…
Voici un document à consulter, relatif aux dangers de l’intelligence artificielle générative, du CESI, Centre d’expertise en sécurité de l’information, de l’Université du Québec :
dangers-intelligence-artificielle-v1-long-20241004.pdf
… Notamment ce paragraphe :
Pour se protéger contre les hypertrucages, il est essentiel de vérifier systématiquement l'identité des demandeurs en cas de requête urgente, notamment par un autre canal comme un appel direct. Il faut également rester vigilant face aux comportements inhabituels, provenant même de sources de confiance. Enfin, limiter la diffusion d'informations personnelles en ligne réduit les risques que ces données soient exploitées pour des tentatives de manipulation.
… Une « requête urgente » en effet, peut être celle qui est adressée sous la forme d’un couriel par une ou plusieurs personnes en association, dans le but de nuire à la réputation de quelqu’un en particulier, et surtout, de tenter, par chantage, de soutirer une somme d’argent relativement importante.
Ainsi dans un premier temps est proférée une menace qui incite à réagir le plus rapidement possible. Et si la menace n’est pas prise en compte, alors sont diffusées de fausses informations sous la forme d’images produites, récupérées, accompagnées d’écrits… Bien sûr, de telles images et de tels écrits en réalité, n’ont jamais été postés…
C’est si grave, une telle malveillance, que cela peut entraîner jusqu’à une enquête de police, jusqu’à des poursuites judiciaires et à une condamnation pénale… Dans la mesure où ont été produites des « preuves » sous forme d’images et d’écrits, et accompagnées, ces « documents », de témoignages « fabriqués »…
Les techniques d’hameçonnage, déjà très efficaces, se voient aujourd'hui renforcées par la simplicité d'utilisation des outils d'IAG. Des enregistrements audios, des photos ou encore des imitations vocales d'un proche, d'une personne influente au sein d'une entreprise ou d'un ami peuvent être utilisés pour créer des situations urgentes et convaincantes, telles que des demandes de transferts bancaires ou la divulgation d'informations sensibles. La confiance suscitée par ces hypertrucages amplifie considérablement le taux de succès de ces tentatives d'hameçonnage.
Il y a ce dilemme qui est celui du choix entre s’exprimer et produire du texte, de l’image, sous un pseudonyme et sous un avatar, et donc sans aucune indication, aucune représentation de son vrai visage et sans jamais communiquer la moindre information personnelle, de sa vie privée, de sa famille, de ses enfants… Ce qui, en quelque sorte « sécurise » ce qui est produit (et son auteur) – ou du moins « tend à sécuriser »…
Et « se produire » en s’identifiant avec son vrai visage, son vrai nom ; ce qui bien sûr peut sembler préférable si l’on veut être reconnu par ses connaissances là où l’on vit et l’on exerce son activité (travail, emploi, implication dans une association, etc. )… Mais avec le risque d’exposition à des malveillances…
C’est là, oui, une dilemme…
Reste que – à mon sens – si l’on n’a point sur le « mur sur lequel tout le monde écrit ou trace » une « ribambelle d’amis – de plus de par exemple 50 personnes ; et si l’on n’est pas un personnage influent – avec un certain rayonnement – et si, pour peu que l’on ait quand même « un certain rayonnement » mais que l’on veille à ne pas « directement divulguer » et à produire du récit avec des personnages fictifs, si en quelque sorte on « habille » ou « enfouit dans des généralités » ; en somme si l’on rend difficile une tentative de malveillance parce que rien ne nous fait accuser formellement… Alors le risque est moindre, même s’il demeure potentiel…
L’intelligence artificielle dis-je… En dépit de son immense puissance et pouvoir, peut-être « coiffée sur le poteau » ou « battue à la course »… N’oublions jamais que le cerveau humain, au naturel, fonctionne comme un ordinateur dont le disque dur a une capacité de stockage de données de cent milliards de tétra-octets… Et que l’intelligence artificielle finalement ne sera jamais que le produit de l’intelligence humaine via les ingénieurs et les chercheurs de la Silicon Valley et de Shangaï City au service des Elon Musk and Cie !
-
Lien entre la pensée et l'écriture cursive
- Par guy sembic
- Le 04/02/2025
- 0 commentaire
« Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi on n'apprend plus aux enfants à écrire en cursive ? Et non, ce n'est pas un hasard si on l'utilise de moins en moins. Écrire en cursive, c'est traduire la pensée en mots, c'est s'obliger à ne pas lâcher le papier. C'est un effort stimulant, qui permet d'associer des idées, de les lier, de les mettre en relation. Ce n'est pas un hasard si le mot "cursive" vient du latin "currere", qui signifie courir, couler, car la pensée est ailée, elle court, elle vole. Il est évident que la cursive n'a pas sa place dans le monde d'aujourd'hui, un monde qui fait tout pour ralentir le développement de la pensée, pour l'engorger. Je crois que la cursive est née en Italie et qu'elle s'est ensuite répandue dans le monde entier. Pourquoi ? Parce que c'était une écriture compacte, élégante, claire.
Mais notre société n'a plus le temps pour l'élégance, pour la beauté, pour la complexité ; nous avons la synthèse mais pas la clarté, la vitesse mais pas l'efficacité, l'information mais pas la connaissance ! Nous en savons trop et pas assez parce que nous ne sommes plus capables de faire le lien entre les choses. Les gens ne peuvent plus penser. C'est pour cela qu'il faut revenir à l'écriture cursive, surtout à l'école. Car il ne s'agit pas seulement de retrouver une écriture, mais de redonner vie à notre pensée. Tout ce qui nous fait vivre, ce qui nourrit l'âme, ce qui soutient l'esprit, est lié à la respiration. Sans souffle, disaient les Grecs anciens, il n'y a pas de pensée. Et sans pensée, il n'y a pas de vie. Je vous laisse le soin de décider si cela est important ou non..." Guendalina Middei, Professeur X - écrivain
Guendalina Middei, écrivain(e) Italienne sous le pseudonyme de Professeur X
… S’il y a du vrai – et de la logique – dans ce qu’exprime Guendalina Middei, et que d’ailleurs je partage, il n’en demeure pas moins que je me pose tout de même la question de l’existence et de la réalité du lien entre la pensée, la réflexion, d’une part ; et l’écriture cursive d’autre part…
Dans les langues issues du latin telles que le Français, l’Italien, l’Espagnol ; dans les langues anglosaxonnes, slaves ; ainsi qu’en Arabe… L’écriture manuscrite, celle que les enfants pratiquent à l’école lors de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, est le plus souvent cursive – donc avec les lettres reliées- (mais moins cependant, avec les nouvelles méthodes selon les programmes scolaires actuels, pour l’apprentissage de l’écriture à l’école en CP et CE)…
Dans ces langues là, Français, Italien, Espagnol, Anglais, Russe, Allemand, Neéerlandais, et Arabe, le lien entre la pensée (la pensée développée et la réflexion) et le fait d’écrire à la main avec un stylo, un crayon, en cursif, s’impose en ce sens qu’il existe bien une logique, une réalité quasi évidente, dans le lien entre la pensée et l’écriture cursive…
Mais alors, que dire du Mandarin (le Chinois), que dire du Japonais, que dire des langues qui n’ont pas d’alphabet mais s’écrivent et se lisent par signes ou signes reliés, de telle sorte qu’au lieu d’un alphabet de 26, 28 ou 29 lettres, l’on se retrouve avec plusieurs milliers de signes différents les uns des autres non reliés ? (Ce qui remplace en Mandarin ou en Japonais, l’écriture cursive, c’est la calligraphie c’est à dire le dessin du signe, l’art de bien dessiner ce signe)…
Si je m’en rapporte à mon expérience personnelle, depuis plus de vingt ans, mon écriture manuscrite ne ressemble plus à l’écriture que j’avais lorsque j’étais au Lycée de Mont de Marsan en 1965 ou à celle que j’avais dans mes carnets, au crayon, entre 1983 et 1997…
Cela fait une bonne vingtaine d’années que, lorsque j’écris à la main, je forme mes lettres presque comme en script, à peine ou non reliées entre elles, et que je ne sais plus écrire de « belles majuscules en écriture cursive » (je forme les majuscules en lettres d’imprimerie)…
Cela vient de l’habitude d’écrire au clavier, certainement…
Est-ce que pour autant, n’écrivant plus en cursif, ma pensée se serait atrophiée ? C’est bien là la question !
D’autre part, il y a aussi une réalité non négligeable, à la perte de la pratique de l’écriture cursive :
L’on en arrive à ne plus savoir ou pouvoir déchiffer certaines écritures de personnes que nous connaissons ou dont nous lisons ce que ces personnes expriment par écrit à la main… Et, quant à la lecture et à la compréhension de textes manuscrits anciens, très anciens pour certains, d’auteurs du 17ème, 18ème siècle, de documents historiques, etc. … C’est encore plus difficile pour les contemporains que nous sommes !
Je m’en suis aperçu lors de recherches généalogiques avec l’accès aux fiches d’état civil numérisées notamment pour la période 1793 – 1806 : les actes rédigés avec les noms, prénoms du déclarant, des témoins… Sont très difficilement lisibles (forme des lettres) …
-
La stratégie des géants du marché
- Par guy sembic
- Le 02/02/2025
- 0 commentaire

… Tant que l’on verra circuler sur les océans tous ces énormes porte-containers dont certains sont chargés en hauteur au maximum possible, cela signifiera que les consommateurs de toutes sortes de produits – usuels ou accessoires – sur les cinq continents de la planète, seront assez nombreux pour « justifier » le transport maritime de marchandises à grande échelle, et surtout, pour permettre aux géants des marchés que sont les trusts et les multinationales dirigés par des multimilliardaires et des assemblées d’actionnaires, de réaliser des profits, des plus-values, des bénéfices de plus en plus importants…
Ce sont bien, en effet les consommateurs qui « font le marché », ce qu’ est le marché, par la demande, par la capacité d’achat, et par le nombre…
Tout l’équilibre entre ce qui se produit et se vend d’une part, et ce qui s’achète et se consomme d’autre part, réside dans la réalité du nombre de consommateurs de par le monde.
Il est certain qu’une pression exercée par les possédants dominants décideurs -notamment les plus influents et les plus puissants d’entre eux, et soutenus par les gouvernants – (pression par exemple pour réduire le coût du travail, délocaliser des entreprises vers des pays à bas coût de main d’œuvre, licencier des salariés, rentabiliser ce qui se produit par automatisation, robotique, intelligence artificielle)… Ne peut si elle devient abusive, que nuire au marché tel qu’il se pratique…
En effet, avec des salariés rétribués au plus juste – au minimum possible en fonction de l’environnement économique local associé au mode de vie – et avec un nombre relativement important de chômeurs, de diminution générale de revenus réguliers ; c’est le pouvoir d’achat qui se réduit, ce sont les consommateurs en moins grand nombre…
L’équilibre actuel qui continue à perpétuer et même à renforcer la consommation, réside dans le fait que la pression exercée par les géants du marché et leurs servants les gouvernants, devient en quelque sorte une « valeur ajustable » (tout comme les salariés sont « valeur ajustable »)…
Ainsi dans les pays dits « émergeants » où l’on gagne « un peu plus qu’avant » la consommation augmente… Mais dans les pays dits « développés » où l’on « gagnait relativement bien » et où la pression exercée fait que « l’on gagne moins » (ou que l’on gagne plus mais que l’on achète plus cher) la consommation stagne ou diminue…
Vu la quantité de population dans les pays « émergeants » en Chine, Inde, Afrique notamment, il est certain que « gagner un peu plus » qu’il y a vingt ou trente ans dans ces pays, cela fait des consommateurs en plus…
Perdre des consommateurs d’un côté, mais en gagner d’un autre côté, et au final, plus gagner que perdre, c’est la stratégie des « faiseurs de l’ordre du monde » …
-
La Trumpette
- Par guy sembic
- Le 02/02/2025
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire

… C’est bien là, le genre de « look » (féminin) qui « m’extrêm’horripile » au plus haut point !
J’en ai le nœud qui se ratatine et se recroqueville, rentrant telle la tête d’une tortue dans sa carapace, entre les deux boules, à la vue de la « Trumpette » chapeautée « Eglise méthodiste », dont on ne voit pas le regard sous le bord du chapeau !
-
C'est "ce monde là" ...
- Par guy sembic
- Le 01/02/2025
- Dans Anecdotes et divers
- 0 commentaire

… C’est ce monde là auquel croient les généreux dépourvus de toute dureté, les compatissants et rêveurs sachant bien le mal du monde mais faisant comme si le mal n’existait pas sauf quand on ne peut le nier ; les offusqué(e)s du lapin dépouillé dont les tripes tombent par terre, les « guiliguili-ieurs » des « bons musulmans » et autres pratiquants de religions « de paix », les « Trumpépoutine c’est pas la cata », les « j’ai-un-joli-jardin-et-en-prom’ton-avec-des-amis-j’évoque- ma-tata-qui-croit-aux-fées », les « qui-se-balancent-dans-les-forums-du-net- des-mamours-et-des-bisuqueries »…
C’est ce monde là, tel celui que symbolise l’image de ce gros nounours accompagné de deux poupées dont on peut se demander soit dit en passant si elles ne sont pas Qataries…
C’est « ce monde là » qui a, dans son espérance contre-productive et dans son beau rêve pernoëllique… Fait en vérité – en lui permettant par manque de fermeté la possibilité d’exister – le monde réel tel qui l’est et tel que nous le subissons…
Indirectement mais aussi sûrement que la Terre tourne autour du soleil… Indirectement et contre toute attente… « Nounours » - le « gentil nounours » s’est fait assassin sans le savoir, il a tellement cru « faire dans la dentelle » qu’en définitive il a laissé les déchireurs de dentelles « singer » les confectionneurs de dentelle et mettre sur les étals des marchés, de la dentelle faite de déchirures de dentelles…
-
Stupéfiants, un fléau !
- Par guy sembic
- Le 01/02/2025
- 0 commentaire
… Si même un chauffeur de bus scolaire peut-être un consommateur de drogue, tout comme en moyenne 1 français sur 5 actuellement, alors un gendarme, un infirmier, un enseignant, un salarié d’entreprise, un écrivain, un artiste, un intellectuel, un député, et, en somme « tout un chacun » dans ce pays, la France ; c’est dire du fléau qu’est la consommation de stupéfiants !
Toute une société ainsi gangrenée !
Et l’on s’étonne, l’on s’offusque de la déterioration du lien social, familial, de la violence et de l’agressivité au quotidien, du nombre d’accidents de la circulation notamment d’autocars et de camions de transport… De toutes ces bandes de trafiquants et de règlements de compte avec armes de guerre, de cette insécurité généralisée dans les quartiers de grandes et moyennes villes où sont présents au vu et su de tout le monde, tous ces dealers !
Et, à côté de ça, haro sur le fumeur qui « se fait une clope – de tabac et non de hasch – sur un trottoir où passent des gens !… Haro sur le jeune couple qui se rend chez Mac Donald avec ses deux mômes pour bouffer des burgers et des frites et boire du coca cola !
La drogue tue plus que la clope, la vape, ou Mac Donald ! Et non seulement elle tue, la drogue, mais elle assassine, elle fout des bus en l’air, et peut- être – ça va devenir possible – des avions et des trains ! Et des brigades de gendarmerie, des enseignants, des toubibs, en congrès ! On aura tout vu ! Quelle chienlit cette société ! Ça pue la haine, le sang, l’hypocrisie, l’individualisme forcené, la consommation de masse, la shoote ; ça se plaint de tout, ça veut jouir de tout, et en plus ça moralise !
Pourquoi bon sang autant de stigmatisation des fumeurs de cigarettes – dont la plupart d’entre eux, il faut dire, se tiennent en extérieur pour fumer- alors que pour un « joint » on ne dit rien, on trouve cela « normal » - comme si c’était « entré dans les mœurs » !
Je dis à ce chauffeur de bus testé positif à la consommation de stupéfiants, responsable de la mort d’une jeune fille de 15 ans : « toute ta vie t’auras la mort de cette jeune fille sur la conscience et si tu veux pas que ça te pourrisse la vie, suicide toi, c’est ce que tu as de mieux à faire ! ; de toute façon, t’es foutu, tu perds ton boulot et pour faire autre chose, ça sera la galère, personne ne voudra de toi ; alors avale des cachets, pend toi, ou fous toi à l’eau , ou jette toi sous un train ! »
-
L'âme des animaux ?
- Par guy sembic
- Le 31/01/2025
- 0 commentaire
« Il viendra un jour où les hommes connaîtront l’âme des animaux et tuer un animal sera considéré comme un crime, comme de tuer un être humain. Ce jour là, la civilisation aura avancé ».
Léonard de Vinci, génie et végétarien
… Je « partage » différemment cette réflexion de Léonard de Vinci :
Est-ce qu’une mouche a une âme ?
Et, que dire d’une guêpe dont le dard est rétractile alors que le dard d’une abeille ne l’est pas, rétractile ? De telle sorte que l’abeille, contrainte de te piquer, meurt, son abdomen déchiré ? L’abeille qui fait le miel, la guêpe qui est un nuisible et un « être » totalement inutile (qui aurait été créé par Dieu au même titre que toute créature vivante sur terre, dans les eaux et dans les airs?)…
Est-ce qu’un sanglier, quand on voit les dégâts qu’il fait, et que, contrairement à bien d’autres animaux il est loin d’être en voie de disparition, a une âme ? Aux USA, des « battues » sont organisées en hélicoptère dans des endroits où il y a beaucoup de sangliers que des tireurs abattent au fusil mitrailleur : est-ce « atroce » ?
( Mais… « Rillette » la laie apprivoisée dont il a été question dernièrement, a quant à elle, une âme)…
Est-ce qu’un poulet a une âme ? Ou un canard, ou une dinde ? Ou encore un petit cochon de lait ? Ou une « valeur » autre que celle d’être de la nourriture ?
( Sauf si une poule peut-être un animal de compagnie – mais « difficilement » un canard ou une dinde, et oui, certainement un petit cochon)…
Et que dire des yeux totalement inexpressifs d’un lapin, comparé au regard d’un chat ou d’un chien ?
( Mais un lapin animal de compagnie, a une âme – si l’on peut dire – mais merci pour les « petits pois noirs » évacués sous les lits )…
Enfin, est-ce qu’un Taliban, un Houti, un russe pro poutine, un américain pro trump, un terroriste et combattant du Hamas… Est-ce qu’un pédophile, est-ce qu’un jeune de 15 ans qui deale et sèche l’école et « joue de l’opinel » ; est-ce qu’un Ayatollah, est-ce qu’un Elon Musk… Est-ce que trois ou quatre racketteurs « en poste » dans une entrée d’immeuble qui, « culturellement parlant » ne réagissent qu’à de la musique « tam tam battement de cœur de pieuvre (et à rien d’autre de culturel) »… Ont une âme ?
Qu’entend-t-on par « âme » ?
Ne serait-ce pas, plus exactement, pour tous les êtres vivants y compris l’être humain, une intelligence naturelle et donc innée qui, concernant par exemple un chien ou un chat ou même encore d’autres animaux adoptés en tant qu’animaux de compagnie vivant auprès d’humains, pourrait être assimilée à ce nous appelons « de l’âme », nous les humains ? En ce sens que ces animaux de compagnie proches des humains, à l’origine à l’état sauvage, peuvent avoir des émotions, et exprimer à leur manière par leur regard, par les mouvements de leur corps, par leur comportement, des émotions (les mêmes émotions que celles des humains) ?
Il y a tout de même une différence par exemple, entre le chien ou le chat de la maison (ou un lapin, une poule « de compagnie » ; ou Rillette la laie apprivoisée) et un poulet, un lapin, un porc d’élevage, un sanglier qui laboure un champ, et à plus forte raison une mouche, une guêpe, une souris, une punaise…
Le poulet, le lapin, le porc d’élevage ne ressent soit que du bien être s’il est correctement traité, soit que de la douleur et du mal-être s’il est élevé dans de déplorables conditions d’exploitation… Et, une mouche à laquelle tu arraches une patte, ça ne lui fait pas de bien… Et la guêpe si tu tentes de l’estourbir avec un torchon, elle ne se laisse pas estourbir, ni la mouche d’ailleurs… (c’est de l’intelligence naturelle intuitive, de l’instinct de défense)…
Le Taliban, le Houti, l’islamiste terroriste du Hamas, le pédophile, l’épaisse brute humaine, le jeune de 15 ans qui deale, sèche l’école et joue de l’opinel, l’exécrable voyou caïd du coin, le multi récidiviste assassin et violeur… Ont peut-être une « âme » mais cette âme est une « âme noire » (faite de violence, d’agressivité, d’obscurantisme) et en ce sens – j’ose le dire - « perdent leur statut d’être humain », ne peuvent plus être considérés comme étant des êtres humains, mais plutôt comme si c’étaient des extraterrestres ultra prédateurs venant nous envahir…
La vie qu’elle soit humaine ou animale, c’est un combat, ça « fait pas dans la dentelle », c’est pas « bisounours on laisse faire par indifférence, complicité tacite ou lâcheté ou recherche de la facilité » (comme chez les humains)…
C’est un combat mais c’est aussi dans la nécéssité, de la symbiose, de l’association, de la collaboration, de la complémentarité, dans la relation entre les êtres vivants, entre les humains…
Le pire serait que l’intelligence artificielle, au service d’un ordre du monde décidé par des gens tels qu’Elon Musk et d’une minorité élitiste prédatrice, se substituerait à l’intelligence naturelle, et, en quelque sorte à l’âme… Alors que la vocation – si l’on peut dire – de l’intelligence artificielle, serait « dans l’idéal », de se mettre au service de l’intelligence naturelle (et de l’âme)…