Articles de yugcib
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La pierre, support d'inscription pour des millénaires...
- Par guy sembic
- Le 28/09/2024
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... Mais que dire des fichiers numériques ?
… Sur Microsoft One Drive, Cloud (nuage), en format PDF et autres, sur des clés USB, sur des disques durs d’ordinateurs ?
Voici ce qui reste par exemple, de la Porte des Lions, de Mycènes, cité grecque du monde Egéen de -3000 à -1200 av JC, située entre le canal de Corinthe et Nauplie dans la plaine de l’Argolide…
Cette Porte avait été édifiée, flanquée de lions, vers -1250 av JC, c’est à dire à l’époque où commence à se déliter et à se décomposer le monde Egéen (âge du Bronze) qui comprenait alors :
La grèce continentale avec Mycènes comme ville principale, et toutes les îles de la mer Egée ainsi que la Crète, et le rivage en face, de la Turquie actuelle.
Chypre habitée par des Grecs de Mycènes mais qui fit partie de l’Empire Hittite à la fin du monde Egéen
L’Empire des Hittites en Anatolie et jusqu’au Liban et Israël actuels
L’Empire d’Egypte – Delta du Nil, toute la vallée du Nil et le sud de la Palestine actuelle
L’empire Mittanien (en gros la Syrie et le nord de l’Irak actuels
L’Empire Babylonien (sud de l’Irak et une partie de la péninsule Arabique
Dans ces cinq grands empires du monde Egéen de -3000 à -1200 (-1177 pour être plus précis) existait une sorte de « mondialisation économique, commerciale et culturelle, et politique » dont l’apogée se situe environ vers -2000 et -1400 av JC… Les rois, les empereurs, les élites de la société, les commerçants, les marchands dans leurs échanges et dans leurs transactions, les artistes, les écrivains, les lettrés, les savants, de chacun de ces grands empires, communiquaient entre eux en Akkadien (la langue universelle de l’époque) et les textes écrits, les traités, les accords, les règlements, étaient écrits sur des tablettes d’argile, en Akkadien…
Mais de l’Akkadien, il ne reste aujourd’hui que, par exemple, l’Hébreu, l’Arabe (langues sémitiques issues de l’Akkadien) et peut-être le Grec (qui avant d’être le Grec actuel, a été le Grec Ancien)…
Des milliers de ces tablettes d’argile, lors de fouilles et d’explorations sur de nombreux sites, ont été retrouvées par les archéologues, les chercheurs, depuis la fin du 19ème siècle et de nos jours encore, et ont pu être traduites, ce qui a permis de connaître toute l’Histoire du monde Egéen.
Il est « peu probable » que tout ce qui figure de nos jours, sur des supports numériques, dans des espaces de stockage One Drive et autres, et même dans « Wayback Machine » (Internet Archives)… Ainsi que tout ce qui est inscrit texte image sur du papier et conservé dans les Archives Départementales et Bibliothèque Nationale… Dure aussi longtemps (plusieurs milliers d’années) que les inscriptions, les scupltures sur de la pierre, ou que sur les tablettes d’argile du monde Egéen !
En ce qui concerne le papier, le plus sûr, le plus durable c’est le parchemin…
Ensuite c’est le papier fabriqué industriellement mais à partir de chiffons, de tissus, de diverses matières – depuis le Moyen Age jusqu’au début du 20ème siècle (moins durable mais tout de même assez fiable)…
Quant au papier d’aujourd’hui, celui par exemple des ramettes A4, des livres« de poche », du papier courant en somme, sa durée de vie n’excèdera pas quelques dizaines d’années, un siècle au mieux !
Je vous laisse imaginer l’« avenir » des « Grands Best sellers » de la littérature du 21ème siècle !
… Sans compter que de nos jours, plus personne n’écrit de « vraie lettre » à la main ou ne rédige ses « mémoires » sur des feuilles de papier, au stylo bille ou plume, ou dans des carnets ou cahiers… Depuis le développement et la généralisation de l’internet, de l’écriture au clavier (sans oublier la reconnaissance vocale), de Word, Exel, Open Office suites bureautiques de Microsoft…
Les « chercheurs » du 23ème ou 24ème siècles – ou du « quatrième millénaire » auront bien du mal pour retrouver d’éventuels textes écrits à la main sur du papier (par exemple des lettres écrites comme celles de la correspondance de Gustave Flaubert) ou encore – et surtout- des fichiers numériques de l’One Drive d’un tel d’une telle qui acccomplissait « travail d’écriture » au 21ème siècle ! (rire)…
Il ne demeurera quasiment rien de la civilisation du 21ème siècle, au prochain millénaire…
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Conversations, échanges entre personnes
- Par guy sembic
- Le 27/09/2024
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… Dans les conversations entre personnes, que ce soit entre personnes dans une famille, par exemple avec sa femme ou son mari, son fils ou sa fille – pour ne citer que les principaux interlocuteurs les plus proches de soi ; que ce soit entre différentes autres personnes se fréquentant régulièrement ou occasionnellement…
Au téléphone, de vive voix en présence l’un de l’autre, les uns des autres… Ce sont pour sujets dominants dans la plupart des conversations, les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien, de chacun des interlocuteurs et, accessoirement des sujets portant sur l’actualité familiale, locale, ou plus générale sur des événements survenus, des « faits divers ou de société », cela peut-être aussi des échanges et des partages de souvenirs communs, des échanges d’idées, etc. …
Il est évident que, lorsque les centres d’intérêts, les préoccupations, les activités au quotidien, sont trop éloignées et trop différentes entre l’un et l’autre des interlocuteurs, la conversation alors, devient – enfin peut parfois devenir - « un véritable parcours du combattant » en ce sens qu’il faut « trouver l’inspiration nécessaire pour alimenter » - sans quoi l’échange se trouve réduit au minimum de base !
L’on rencontre souvent des personnes qui déplorent que leur fils, leur fille ne donne pas de nouvelles ; ou qu’un tel, une telle, que pourtant on a un temps fréquenté, ne donne pas signe de vie… Mais l’on n’ a pas présent à l’esprit que ce fils, que cette fille, que ce untel, que cette unetelle, n’a plus comme cela a été le cas jadis, avec nous, des centres d’intérêt, des préoccupations et des activités au quotidien, en commun… Du fait « qu’un beau jour » ce proche, cette connaissance s’est trouvé dans un environnement de relation différent et avec en conséquence de toutes autres préoccupations et activités…
Alors que lui dire, que lui raconter, lui parler de quoi ? De ce qu’on fait dans le jardin ? De la sortie qu’on a faite dimanche dernier ? De ses patates, de ses salades, de ses géraniums ? Tout ça il s’en faut, ça ne l’intéresse pas ! … En revanche si tu lui parles de ce qu’il – elle – aime, de ce qui le ou la passionne, là oui, la conversation « s’étoffe » (mais en « sens unique » - ce n’est déjà pas si mal!)…
C’est ça les « coups de fil » rares, c’est ça « il, elle ne donne pas de nouvelles »… Et quand d’aventure « ça sonne » et que tu « décroches » - téléphone fixe ou smartphone i-phone – eh bien il faut pouvoir « meubler », et l’inspiration manque… À moins que l’autre (l’interlocuteur) te pose des questions précises et particulières auquelles tu peux facilement répondre…
Il est « assez stressant » en effet, lorsque rien ne te vient à l’esprit dans l’immédiat, lors d’une conversation téléphonique – ou de vive voix en présence l’un de l’autre – si l’autre de son côté « n’alimente pas » ou ne questionne pas… Il est « assez stressant » donc, ce moment de communication ! ( Des silences qui se prolongent, des hésitations, et l’attente soit de la réaction, soit d’un « truc à dire » - n’importe quoi »)…
Et puis, comment conclure ? Quels termes employer pour conclure ? ( Je dois faire des courses… J’attends quelqu’un… Il faut que je parte travailler… )
Il est évident que lorsque les centres d’intérêt, les préoccupations, les activités au quotidien et de surcroît les sentiments, les idées, les aspirations, les besoins, les engouements, les passions, les émotions… Se rejoignent, sont communes, se partagent, entre les interlocuteurs, la conversation est bien plus aisée, bien plus « étoffée »… Et que, dans le cas contraire, au téléphone ou de vive voix en présence l’un de l’autre, la conversation s’engageant est plus difficile à établir dans la durée (au delà de quelques minutes), du moins pour celui des deux qui sent que l’autre n’est pas intéressé par ce qu’il peut raconter de lui même, de sa vie et de ses activités quotidiennes…
Enfin, les personnes en communication lors d’une conversation, d’un échange de nouvelles et d’informations relatives à un événement ; ne sont pas forcément enclines à « se raconter » c’est à dire à parler de ce qu’elles font et aiment faire dans la vie, et à « se mettre en avant », à s’étendre sur leurs réalisations, sur leurs projets, sur leurs aspirations… Notamment lorsque ces personnes se retrouvent en groupe, en association, donc à plusieurs et en présence de gens qui ont des « vécus » et des activités, et des idées, différents… Car « se livrer » c’est se fragiliser, s’exposer, se découvrir, et ainsi, être vulnérable…
« Se raconter » et « raconter » ce n’est pas la même chose en effet ! Raconter c’est évoquer des personnages que l’on a connus, c’est témoigner de ce que l’on a observé, à la rigueur c’est par la même occasion se livrer à une réflexion , c’est exprimer une pensée qui nous vient… Mais « se raconter » c’est essentiellement parler de soi, de ce qu’on fait, de ce qui nous intéresse (le plus souvent d’ailleurs sans se préoccuper de ce qui intéresse l’autre)…
Soit dit en passant, dans les réseaux sociaux notamment sur Facebook qui, bien plus qu’Instagram, Tik Tok et Twitter ; permet à tout un chacun de « davantage tartiner » (rire)… L’on « se raconte » bien plus que l’on « raconte » ! Et l’on « scoope » ou l’on se « storie’se » plus qu’on ne développe, argumente, témoigne…
« Un peu dommage » quand on sait que l’internet et que la technologie de la communication, vu les possibilités offertes, offrent à tout un chacun la possibilté de diffuser, de partager en toute liberté, autre chose que du « tout venant » ou de l’ordinaire ou de l’effet de langage ou d’image – ce qu’avant Internet, on ne pouvait faire que dans le « courrier des lecteurs » ou dans un livre publié à 500 exemplaires…
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"Amis " et amis ...
- Par guy sembic
- Le 26/09/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Les « amis » - amis entre guillemets – ne voient de nous, que ce que nous paraissons, que ce dont on « s’existe »…
Les amis – sans guillemets – voient de nous « un peu plus que ce que l’on paraît, autrement dit ne voient qu’une partie de ce l’on est réellement – et que l’on ne montre ou n’expose pas toujours – mais peu d’entre eux nous « existent » en ce sens qu’ils ne viennent pas souvent nous chercher – parce qu’ils sont davantage préoccupés de ce qui les anime, de ce qu’ils font et qu’ils montrent ou exposent ; que de ce qui emplit notre vie, dont ils ne sont cependant pas indifférents, tout comme les « amis » - avec guillemets – qui, eux, sont indifférents ou condescendants à notre égard – ou parfois méprisants… Et le plus souvent il faut dire, silencieux de ce silence « qui en dit long »…
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"Sit'es d'accord, partage!"
- Par guy sembic
- Le 24/09/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… « Les jeunes en galère, les vieux dans la misère, le peuple est en colère, si tu es d’accord, partage ! »
… C’est un peu ça sans être vraiment ça… Dis-je
Reprenons point par point :
-Les jeunes en galère… Mais ils ont quasiment tous un smartphone dont le prix d’acquisition varie entre 150/200 euros (pour les appareils vendus en Grande Surface) et jusqu’à des 1300 euro voire plus, chez Orange ou ailleurs… Et on les voit, des lycéens notamment, en groupe au café du coin – chacun sa tournée – c’est tout de suite au minimum 2,5/3 euro le demi ou le coca ou autre chose alcoolisé…
-Les vieux dans la misère… Mais les bateaux ou navires de croisières ne désemplissent pas, beaucoup de vieux ont des vélos électriques au minimum à 2000 euro, et… Qui c’est qu’on voit dans les restaurants gastronomiques ou renommés, le dimanche et même en jour de semaine, prendre le menu à 30/40 euro, sinon en majorité – plus de 50 % - des « rassis » bien confortables accros des toutes dernières technologies, des « mémés » à coquet livret d’épargne, des papys casquettés sacoche en cuir de vache qui lisent Le Monde et achètent les grands bestsellers du moment à 22 euro le livre éditions Gallimard le dernier succès à la mode…
-Le peuple est en colère… Mais il pense que la Gauche c’est pas l’avenir de la France, et sa colère penche plus vers le RN que vers le FP (Jadis dans les années 70 il votait communiste…
Le peuple est en colère mais sa colère c’est pas contre les lobbys, les milliardaires et les actionnaires (d’ailleurs, des actions, ils en ont en tant que dizaines de milliers de porteurs de portefeuilles chez leur banquier, à environ 20 000 euro en moyenne)
Le peuple en colère en fait c’est un tiers pour la « Gauche relookée » et un peu plus d’un tiers pour le RN, soit deux colères qui se font la guerre (ce qui arrange bien ceux qui gouvernent et ceux qui se remplissent les poches… Sans oublier les mafias, les dealers, les voyous, les trafiquants, les escrocs ; les communautarismes exacerbés, les fanatismes religieux, les minorités agressives et les « klaxomerdeurs » en Fiat Panda ou en Audi ou en Dacia Duster)…
-Si tu es d’accord partage… Mais « partage » c’est juste un coup de clic pour dire oui/oui/oui… Et y’a jamais de réponse argumentée qui explique pourquoi on pense comme ça (et si la réponse fait plus de 10 lignes on la lit pas ; en revanche 3h ou 4h par jour sur son smartphone à navigoter dans les applis, les vidéos instagram, galeries de photos du bébé, du moutard, du dernier séjour en Corse, de la rando dans le Vercors, du barbecue de samedi dernier avec les copains… Ça tout le monde fait ! Les Vieux, les Jeunes, les Ados, les Rassis, jusque dans les EHPAD (mais plus chez les Alzhzeimer faut dire)…
… Imaginons si de nos jours, le Titanic coulait… Ou si « bien d’actualité catastrosophique », en fête foraine hyper géante, dans le bateau dingue tout le monde la tête en bas, la photo partagée par mille followers du dernier sourire de sa meuf, au moment où une tornade carabinée arrache le bateau dingue…
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La pensée du jour, lundi 23 septembre 2024
- Par guy sembic
- Le 23/09/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Si Jordan Bardella avait été premier ministre – au lieu de Michel Barnier – il n’aurait pas trouvé pire ministre de l’Intérieur premier flic de France, que Bruno Retailleau ! (il eût en effet été très difficile de trouver pire que Bruno Retailleau comme premier flic de France !)
Du coup, le RN a de quoi se réjouir car il est pour ainsi dire « coiffé sur le poteau » !
Mais bon… De là à penser qu’il eût mieux vallu que Jordan Bardella aurait dû être nommé Premier Ministre…
Il y a gros à parier qu’en 2027, le RN cette fois obtenant plus de la moitié des sièges à l’Assemblée Nationale, reconduise Bruno Retailleau ministre de l’Intérieur !
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L'œuvre de Dieu ou d'Allah
- Par guy sembic
- Le 23/09/2024
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… Ah, elle est belle l’œuvre de Dieu ! Elle commence par une première famille celle d’Adam, d’Eve et de leurs deux fils Abel et Caïn dont l’un des deux, Caïn, tue l’autre, son frère Abel…
Il n’y a pas encore de population d’hommes et de femmes et d’enfants sur la Terre, que déjà, se commet un premier assassinat…
C’est dire de ce que sera par la suite, la relation entre les Hommes…
Si c’est ça, le projet de Dieu, il vaut son pesant de sang versé ! Et sa litanie de guerres et de violences !
Que ce soit la Bible ou le Coran, ou la Torah… C’est du pareil au même !
Alors, toute cette morale, cet « amour du prochain », ce « guide » qui est Dieu ou Allah, ce pardon, et tout ce qui fait la « bonté et les bienfaits de Dieu ou d’Allah », que les Croyants retiennent, ça efface pas les traces de sang ; et ça ferait dépendre l’amour, la bonté, les bienfaits, de commandements et de règles à respecter, ça devrait dépendre d’obéïssance et de soumission, d’abnégation, d’acceptation de la pauvreté ; ça ferait miroiter un au-delà de bonheur éternel, une promesse de place auprès de Dieu pour les humbles et pour les pauvres…
Et ces dignitaires – catholiques, orthodoxes, califes, etc. … Vous avez vu comment ils sont affublés ? Avec leurs tiares, leurs turbans, leurs pierrerires, leurs joyaux, toute une pompe vestimentaire et ornementale, et ces évèques couronnés d’or, une main tendue montrant l’index et le majeur dressés, l’auriculaire et le petit doigt baissés !
Et ça fait plus de deux mille que ça dure cette affaire ! Deux mille ans qu’on bâtit des cathédrales qui coûtent des vies, des générations, des fortunes ; ou des mosquées et autres temples et lieux de culte… Deux mille ans qu’on « cause » plus par le glaive – et aujourd’hui par le drone et par l’automitrailleuse et par la bombe à fragmentation – que par la parole ou par l’écriture…
Deux mille ans de soumission, d’interdits, d’obéïssance, de prières aux repas, au pieu, aux cabinets : deux mille ans de collusion et de collaboration entre les gouvernants et leurs politiques, et la Religion qui tout en plaignant les pauvres encense les riches !
Et, quant à la Révolution Française de 1789 et à la Terreur de 1793/1794 ; puis au Bolchevisme de 1917 en Russie… Tout le monde ou presque est horrifié qu’on ait transformé les églises en écuries, et qu’on ait occi des popes et abattu des icônes !
Mais tout le monde ou presque trouve normal que pendant deux mille ans la Religion c’est du meurtre, du stupre, de la torture, ça a été des bûchers, des inquisitions, des archevêques et des cardinaux baiseurs de femmes et de mômes, et chefs de guerre ! …
Enfin, quand je dis « tout le monde ou presque trouve normal » je veux dire que – en fait et de fait- en « vérité » l’on déplore oui, certes… Mais on accepte, comme si c’était « dans l’ordre des choses ! »
Et, quand on dit que la Religion « perd du terrain » en France et ailleurs, il n’en demeure pas moins que tout le monde ou presque se marie et s’enterre à l’église et qu’une majorité de gens envoient leurs gosses au cathéchisme et leur font faire la communion (solennelle)…
Et qu’un Mitt Romney lors d’une élection américaine, un Mormon, un « frère en christ », multi milliardaire et à la tête d’un empire financier, a été candidat à la Présidence des États Unis d’Amérique – je sais plus quelle année…
Aussi quand je vois défiler sur le fil page actualité Facebook, des posts qui appellent à la prière et à Dieu, je les supprime (ce qui n’empêche pas pour autant leur réapparition)…
Quant à la laïcité je la verrais bien à ma façon c’est à dire plus pour le respect des athées et des incroyants, que pour la liberté de pratiquer, de pas bouffer du cochon, d’écouter les curés, de foutre une croix au dessus du lit dans son logement ! (Heureusement je n’ai pas encore vue en chambre d’hôtes au dessus du pieu, un crucifix ! Il manquerait plus que ça !)
Et quand l’extrême gauche ou même la gauche « bon teint » ou la Droite « rose-bleu » fait guiliguili aux musulmans par intérêt électoral ou par bizounoursisme, ça me gonfle ! Et ça me ferait presque « bénir » la Terreur de 1793/1794 ou la révolution bolchevique ! Avec des dadas, des mulets, des cocotes et des cochons et de la soldatesque et des sans abri dans les églises, les cathédrales et les mosquées et les synagogues et temples !
Sans oublier – soit dit en passant – le « statut » (social et civilisationnel) de la femme, dans la « philosophie » et dans le « principe fondamental » de la Religion – Chrétienne, Musulmane, Juive, tout ce qu’on voudra – la femme étant la grande oubliée laissée pour compte dans la civilisation humaine essentiellement patriarcale pétrie de religion ! La quelle civilisation se targue de « quelques progrès » mais refuse encore notamment en France, de payer aux femmes le même salaire qu’aux hommes ! (du moins dans certaines activités professionnelles)…
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Salons de l'Habitat
- Par guy sembic
- Le 22/09/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Dans les salons de l’Habitat qui se tiennent en France en diverses villes de régions, et qui voient défiler durant plusieurs jours des milliers de visiteurs – jusqu’à 35000, de tout le Grand Est à Epinal – évoque-t-on dans les colloques et débats conférences publiques, les effets dévastateurs du changement climatique réduisant à néant tant de réalisations de « bricoleurs », de gens qui passent des années de leur vie souvent pendant leurs congés ou en week end, à rénover, aménager, construire, se procurant les matériaux les plus innovants, se dotant de machines outils, de tout un équipement de menuiserie, de maçonnerie, etc. …
Il est évident, vu le nombre de visiteurs et d’afficionados de la rénove et de l’aménagement autant extérieur qu’intérieur ; qu’à aucun moment durant les journées de salon de l’Habitat, il est question des risques liés à des évéments climatiques dévastateurs… Comme si le « Grand Projet » de « belle maison » et de « bel intérieur -de style » dont beaucoup rêvent et pour lequel Grand Projet ils se donnent les moyens de réaliser, d’innover, au prix de tant d’heures et de jours de travail – et d’argent dépensé… Devait non seulement être celui d’une vie entière mais encore un Grand Projet qui continuerait de vivre « au-delà de la tombe » ! (pour combien de générations, notamment quand on pense aux personnes qui n’ont pas d’héritiers directs!)…
Cela paraît « surréaliste » une telle dimension de somme d’activité, d’espérance et de travail en vue d’un projet immobilier (la motivation principale dans la vie, pour disons 9 Français sur 10)… Face au risque accru et s’accroissant encore plus d’une année à l’autre, lié à des événements climatiques de plus en plus violents, de plus en plus étendus et de plus en plus destructeurs de réalisations dans le domaine de l’Habitat !
Alors « à vos marques, prêts ? Partez ! Allez y de la truelle, de la perçeuse, du marteau, de la scie ; et coyez y au Grand Projet, à la maison de vos rêves… Bon si vous passez entre les tornades, les coups de vent furieux, les averses de grêle, les débordements de la rivière voisine, votre belle maison sortant indemne de la grande dévastation locale… Et si vous avez des enfants et des petits enfants voire des arrière-petits enfants motivés, qui continueront votre œuvre (tout ce monde là, de jeunes et nouvelles générations qui divorcent pas, se bouffent pas le nez, ne s’établissent pas à perpète à l’autre bout de la planète, sont respectueux, travailleurs, enfin tout ce que l’on veut qu’on espère)… Vous aurez « gagné le yoyo » !
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Réflexion du jour samedi 21 septembre 2024
- Par guy sembic
- Le 21/09/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… Il y en a marre, plus que marre, de devoir « se prendre la tête » chaque jour ou presque (enfin très souvent) pour installer sur son ordi ou sur son smartphone , une appli pour ceci, une appli pour cela, ou télécharger tel machin censé résoudre telle chose dont on a besoin ; devoir ouvrir ceci, ouvrir cela (s’inscrire, créer un compte) ; aller sur « Mon Leclerc » (ou autre « Mon quelquechose ») pour voir si on a gagné (gagné combien sinon que dalle ou un malheureux euro)… Et tant d’autres trucs où il faut suivre une procédure, comprendre le système (on se plante presque toujours à un moment ou un autre, de telle sorte qu’on finit par abandonner, ayant ouvert et essayé pour rien le truc restant dans ton historique d’activité comme une chrysalide vide suspendue sur un fil de clôture avant d’être emportée par le vent)…
Ce qu’il faudrait c’est une IA sous la forme d’un personnage (ou d’une « personnagette ») virtuel avec lequel tu entres en contact sur demande (une espèce de Copilot imitant un vrai personnage technicien résolveur de problèmes) qui aurait accès direct à ton ordi (jouant ainsi le rôle d’un technicien assistance informatique internet venant chez toi) et qui te dirait point par point, dans le détail, ce qu’il faut faire comme toi tu veux ; de telle sorte que le travail de mise en place pour le prêt à fonctionner, serait réalisé comme toi tu le souhaites…
Bien sûr une fois la mise en place effectuée, le cadre c’est à dire l’architecture, conçu spécial pour toi… Il reste plus qu’à créer, inventer, produire, exprimer, et ça, tu sais faire !
Est-ce que « apprendre à maîtriser de la pure technologie, de la mécanique de fonctionnement, c’est valorisant, est-ce que ça prouve que t’es plus intelligent qu’un autre ? Et qu’est-ce que ça t’apporte dans ta vie ? C’est juste des contraintes, de l’emmerdement, un véritable carcan, ça te rend pas meilleur qu’un autre, ça fait pas de toi un vrai créateur, un artiste, un écrivain, un penseur, ni rien qui ne vienne de ton intériorité et du potentiel réel de ton intériorité !
Tout ce qui est purement mécanique, procédurier, de mise place et d’installation de ceci de cela, de cadre, d’architecture, tout ça n’a strictement rien à voir avec le talent, le vrai talent, la capacité de créer, d’imaginer, d’inventer, de transmettre, de partager, et qui, tout cela, fait ton intériorité, ton vrai pouvoir, ta vraie intelligence…
Tout ce qui est donc, purement et seulement mécanique et procédurier, l’IA peut s’en charger, afin de te libérer toi le créateur (te libérer de ces épouvantables et assommantes contraintes qui absorbent ce temps précieux de création qu’il te faut)…
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Les trois domaines d'environnement de relation
- Par guy sembic
- Le 20/09/2024
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… L’on peut distinguer – en gros- dans les relations que nous entretenons au quotidien – et occasionnellement – avec nos proches, nos amis, nos connaissances … Trois environnements ou domaines de relation :
- Le plus intéressant pour chacun de nous est celui des personnes qui, quoiqu’il arrive ou survienne, susceptible d’altérer la relation, nous serons toujours fidèles en ce sens que, sans forcément être toujours d’accord avec nous, ne cesseront jamais de nous reconnaître et de nous apprécier tels que nous sommes, et seront en conséquence, au quotidien, ou selon les occasions de se rencontrer, toujours présents, écouteront ce que l’on exprime, seront sur les réseaux sociaux – sur la Toile – ceux et celles qui nous suivent, nous lisent, et nous répondent, seront donc nos principaux interlocuteurs…
Mais il faut dire que cet environnement là, de proches, d’amis, de connaissances ; le plus intéressant pour nous, n’est pas loin s’en faut celui qui compte le plus grand nombre de personnes… D’autant plus si ce que l’on est n’entre pas dans « l’ordre habituel des choses » et donc, se démarque de ce qui prévaut ou domine dans la société où nous vivons…
- Le monde – de relation- le plus étendu, le plus commun, autour de nous ; est celui des gens – les proches, les amis et les connaissances – qui « font comme s’ils nous reconnaissaient », et, en quelque sorte nous acceptent comme « faisant partie du paysage social »… Mais souvent se montrent indifférents, silencieux à notre égard ou au mieux si l’on peut dire, accueillent nos propos, tout ce que nous pouvons exprimer, montrer, « par principe et par civilité » et parfois avec une certaine condescendance n’apparaissant pas forcément… En somme « ils », « elles » font comme s’ils, elles aimaient (alors qu’au fond d’eux mêmes ils, elles n’aiment pas ou s’en contrefichent)…
-Et il y a enfin le monde – de relation – qui nous est étranger, hostile, impénétrable : celui des gens – les proches, les connaissances (mais assurément plus les amis comme dans les deux domaines précédents) – avec lesquels nous sommes en désaccord sur presque tout, et qui eux, lorsqu’ils se manifestent, nous agressent, dénaturent nos propos, contestent systématiquement tout ce que l’on exprime, nous méprisent, cherchent à nous nuire… En général ces gens là sont d’un milieu social et intellectuel très différent du milieu dans lequel on vit…
Cependant – et c’est bien là le « hic » - chacun de ces trois domaines ou environnements de relation n’a pas comme une sorte de frontière bien délimitée qui le sépare de l’autre, car il existe une « zone de transition » plus ou moins étendue où règne l’incertitude, l’aléatoire…
Et, à tout ce qui se trouve dans la « zone de transition » notamment ces repères imprécis ou parfois changeants ; s’ajoute tout ce qui en soi nous conditionne c’est à dire nos croyances, nos préjugés, nos modèles, notre culture et notre vision personnelles du monde, des êtres et des choses…
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Dans les cimetières ...
- Par guy sembic
- Le 19/09/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… En général dans les cimetières sur les tombes figurent sous le nom et le prénom du défunt – ou de la défunte – l’année de naissance et l’année de la mort…
Et quand par exemple on lit « Gaston Untel 1929-1998 » l’on se dit – enfin je me dis - : « Il court vécut »…
Mais si on lit « Fernande Unetelle 1906- 2001 » je me dis alors : « Elle long vécut »…
Et que dire de, par exemple : « Ignace Machin 1947- … » sinon « il est né en 1947 » ? … Ça s’rait-il qu’il mourrait pas l’Ignace ?
Chaque fois que je passe un 31 décembre je me dis que c’est pas écrit sur une tombe mon nom et mon prénom avec date de naissance 1948 et date de ma mort l’année qui vient de s’achever… Mais… Merde, l’année en cours – on est en tel mois – ça s’ra p’être écrit mon nom mon prénom 1948 – l’année en cours…
Jusqu’à moins de 80 ans – il faut bien fixer un repère (qui vaut ce qu’il vaut) – c’est : « Il (ou Elle) court vécut »…
Après 80 ans, enfin « de préférence » proche de 100 – et même si possible jusqu’à 110 voire encore plus – c’est : « Il (ou Elle) long vécut »…
… Et c’est que… Une année de plus (à force d’être encore en vie)… Ça fait « quelques fichiers en plus sur One Drive » pour un « témoin de son temps » qui s’exprime…
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Bing Copilote
- Par guy sembic
- Le 18/09/2024
- Dans Articles
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… Il est certain – et heureux – que « Bing Copilote » c’est bien mieux, mille fois mieux que Recherche Google et autres moteurs de recherche que l’on utilisait avant l’arrivée de « Bing Copilote »…
Lorsque tu poses une question précise et correctement formulée à Copilote, tu obtiens en 1 ou 2 secondes une réponse détaillée et appropriée, ce qui est bien plus simple, bien plus pratique, que jadis, lorsqu’il fallait faire défiler plusieurs pages Google de liens et choisir le bon lien… En réponse à la phrase de quelques mots que tu avais inscrite dans la barre de recherche…
En recherche Google ou autre en effet, c’est assez rare que le résultat apparaissant (plusieurs pages de liens) corresponde exactement à ce que tu recherches : tu tombes sur des liens « censés répondre » mais parfois éloignés de ce que tu recherches sinon même totalement étrangers à ta demande… Et, lorsqu’enfin tu cliques sur le « bon lien » il n’est pas sûr du tout que ça t’éclaire vraiment…
Bon c’est vrai : entre le temps de recherche dans des encyclopédies et des dictionnaires qu’il te fallait avant Internet ; et le temps de recherche de liens sur Google… « Y’a pas photo » !
Et à présent avec Copilote, c’est le « top du top » !
Une recherche « traditionnelle » en consultant des documents, des ouvrages, des encyclopédies, des dictionnaires, comme on le faisait avant Internet… C’est du « travail purement mécanique » (et fatiguant) et qui n’apporte rien de plus à ton développement intellectuel personnel…
Alors que, délivré de ce « travail » purement mécanique, cela te laisse davantage de temps et de possibilités, justement, pour développer ton esprit, ton intelligence, ta créativité…
Cependant – il faut le dire – le « hic » dans cette affaire de Bing Copilote, c’est d’être en capacité d’utiliser l’Intelligence Artificielle mise à notre disposition, avec toute son indépendance d’esprit, sa liberté que l’on parvient à construire en soi dans un monde où la liberté est illusion ou factice ou conditionnée ; et avec en soi un potentiel de capacité de réflexion, d’analyse, de « clairvoyance » si possible… Sinon, tu deviens un « humanuscule » ( pas très loin du robot ) …
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Dans une galerie marchande de Dubaï
- Par guy sembic
- Le 18/09/2024
- Dans Anecdotes et divers
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… Sur un manège à l’ancienne pour enfants de touristes…
Inimaginable ?
« On peut rêver… Le rêve ne serait pas « déraisonnable »…
D’aucuns en effet, pourraient ainsi « mettre en avant » l’ouverture d’esprit régnant aux Émirats Arabes Unis…
Laquelle « ouverture d’esprit » - en fait – se fonde sur une clientèle voyagiste aisée… Sans qu’il soit précisé par les Autorités des Émirats Arabes Unis, si les clientes Européennes ou Américaines doivent, oui ou non, se couvrir les cheveux, le bas du visage, le cou, la poitrine et les épaules d’un foulard, accompagnées de leurs enfants en galerie marchande et offrant un tour de manège au gosse qui veut monter sur le cochon…
En fait, à Dubaï, une touriste Européenne ou Américaine ( j’ai posé la question à Bing Copilote Intelligence Artificielle ) n’est pas obligée de se couvrir les cheveux, il est simplement recommandé cependant, pour les femmes -et pour les hommes- de se déplacer dans l’espace public, dans une « tenue correcte » (ne montrant pas ostensiblement « certaines parties du corps »)…
Soit dit en passant, sur ce genre de manège – à l’ancienne – dans les villes touristiques en France, on ne voit trop guère de « joli cochon dada »…
Une question aussi, que je me pose : « il paraît » que pour des jeunes mariés, un voyage de noces à Dubaï ça serait « le top du top » ; alors je me suis demandé si un jeune couple sympathisant ou adhérent LFI, pouvait se rendre à Dubaï en voyage de noces… C’est que, à LFI « on est assez large d’idées » et qu’éventuellement (on sait jamais) la jeune mariée pourrait prévoir de placer dans son sac à main, un grand foulard plié…
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Appropriation et pillage d'œuvres
- Par guy sembic
- Le 17/09/2024
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… Il y a bien le « Copy-right » - en principe assuré par les hébergeurs de sites et de blogs qui, lorsque tu t’inscris sur leur plateforme et crées ton site ou ton blog, incluent dans leur « système » cette « protection » - purement théorique – qu’est le « Copy-right » …
Mais le « Copy-right » ne fonctionne et ne garantit « en principe » l’authencicité de ce que tu produis, que dans 195 pays (c’est déjà « pas mal » en effet, mais il faut savoir qu’il y a dans le monde plus de 195 pays – aux JO de Paris 2024 c’était 206 -)
Il y a aussi le dépôt d’un support sous la forme par exemple, chez un huissier, d’une clé USB ou disque externe contenant toutes tes œuvres numérisées en documents PDF, Word, Open Office…
Il y a encore la BNF ainsi que tout enregistrement déclaré, avec un numéro ISBN, le dépôt légal… Pour les auteurs, pour les écrivains qui publient des ouvrages papier…
Les URL qui commencent par https ( contrairement aux URL qui commencent par http ) qui -en principe- font barrière aux malveillants et pirates…
Et pour les hébergeurs de sites et de blogs, le certificat SSL – en plus ou sans le nom de domaine…
Mais reste cette réalité dont il faut bien prendre conscience, et que « par la force des choses » l’on peut s’attendre à devoir subir un jour ou l’autre :
Une réalité, en gros, sur deux aspects :
-Chacun des 195 – ou plus – pays dans le monde, ont une langue parlée et écrite dont la grammaire, la syntaxe, les tournures, les règles, les idiomes ou surtout les idiotismes, tout cela propre à la langue en question… Ce qui rend difficile la traduction (pas impossible mais difficile c’est sûr)…
Cependant ce qui est exprimé en telle ou telle langue selon la grammaire et selon les règles de cette langue, n’est vraiment traduisible correctement, que lorsqu’il n’y a pas dans le texte de trop nombreux idiotismes (intraduisibles) et de formulations personnelles avec des néologismes et des tournures atypiques ainsi que des incorrections grammaticales assumées, volontaires, dans un contexte particulier… Ce qui, lorsque c’est le cas pour certains auteurs, écrivains, créateurs ; rend difficile voire impossible le plagiat ou la copie en une autre langue … À moins que le plagieur soit du même pays et qu’il cherche à se constituer un lectorat dans le même pays du même langage…
-Rien, absolument rien n’empêche en réalité, un malveillant, un imitateur, un plagieur, un pillard d’œuvre – Œuvre pourtant protégée Copy Right, dépôt légal, ISBN, certificat SSL pour un site ou un blog – quelque part dans le monde, de reprendre à son propre compte un texte, un passage, deux ou trois phrases, voire l’ouvrage tout entier (un simple « copier/coller » suffit à cet effet, ou encore carrément recopier du texte d’un livre et se l’approprier comme si l’on en était l’auteur)… Parce que – c’est aussi cela la réalité – le « vrai auteur », le « vrai créateur » surtout s’il est très prolixe dans ce qu’il produit, si son œuvre est diverse et considérable en quantité de texte, il faut bien que ce soit le hasard, le pur hasard, pour qu’il apprenne qu’il vient d’être plagié, piraté ; et il peut passer des années voire sa vie entière, sans savoir qu’il est plagié ou piraté (auquel cas, il ne portera jamais plainte forcément puis qu’il ignore)…
Mais en fait quand je dis « le vrai auteur » ou « le vrai créateur » je pense à l’auteur ou au créateur qui n’a qu’un « rayonnement » et un lectorat -ou une liste d’abonnés limités à quelques dizaines de personnes (ou à un écrivain dont le livre a été tiré au maximum à 3000 exelmplaires et sans 2ème ni 3ème tirage)… Et raison de plus si le livre ou l’œuvre date d’il y a plus de dix ou vingt ans…
S’il doit vraiment y avoir une garantie, c’est celle qui réside dans l’existence d’une grammaire et de règles propre à une langue – d’une part… Et dans l’existence dans la langue de l’auteur, de la manière dont cet auteur utilise sa langue avec ses tournures personnelles et avec ses néologismes – d’autre part - Tout cela intraduisible, inimitable et donc difficile à plagier …
Et puis, pour conclure, quel intérêt peut-il y avoir, pour un Chinois, un Russe, un Américain, de plagier ou de pirater un auteur Français, Belge, Italien qui lui, n’est pas dans « l’Ordre du monde » question de « ce qui est vendable, ce qui plaît au plus grand nombre, qui fait partie du « consommable » en matière d’art et de littérature ou de toute forme d’expression artistique… Et qui en conséquence n’a aucune chance de faire devenir un pillard ou un plagieur, une « renommée mondiale » !
Il n’y a que du « vendable » ou du « qui rapporte » ou du « qui te fait du succès » qui fait plagier, copier, pirater, imiter ! Pas « trois hannetons à huit pattes faisant des trous avec leurs mandibules sur un cadre de vélo » qui n’interpelle que trois pelés trois tondus ! (rire)…
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Confrontation, désaccord
- Par guy sembic
- Le 16/09/2024
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… Aller vers des personnes avec lesquelles on est en désaccord afin de les inciter à penser et agir différemment, peut être une voie envisageable dans la communication et dans la relation… Lorsqu’il entre dans l’effort d’aller vers l’autre, assez de considération envers l’autre pour que cet autre soit en mesure de nous écouter…
Si l’effort d’aller vers les autres « ne paye pas toujours » il est néanmoins quasiment nécessaire de se livrer à cet effort parce que « rester entre soi » entouré de gens avec lesquels on partage les mêmes idées, le même mode de vie, les mêmes comportements… N’est que « seulement heureux et confortable » mais ne fait jamais évoluer l’environnement social dans lequel on se trouve, qu’ainsi il bloque ou fige dans le communautarisme, le pire étant l’exacerbation et le fanatisme dans le communautarisme…
Il est certain que, plus le désaccord est évident, profond, et que moins il incite à l’écoute de l’autre, plus il fige chacun des antagonistes dans ce qu’il pense et ressent… Et plus l’effort à accomplir, d’aller vers l’autre, s’avère difficile…
Est-ce pour autant le plus fort, celui ou celle qui l’emporte, parvient à dominer, sûr de la justesse de ses vues, de ses argumentations, qui doit sortir vainqueur du débat ?
Quoi qu’il en soit, selon la loi naturelle qui permet au plus fort de dominer, au moins fort de subir et au mieux d’être protégé dans l’intérêt du plus fort ; c’est la confrontation entre des intelligences différentes l’une de l’autre, qui est souhaitable et pertinente, mais pas la confrontation entre deux absences d’intelligence, qui elle, casse, détruit, empêche la relation ou nuit durablement à la relation et se conclue au final par l’élimination de l’un des deux antogonistes – sinon même à la disparition des deux antagonistes…
La confrontation entre deux intelligences différentes l’une de l’autre, n’ a pas forcément pour aboutissement ou résultat, la victoire, la domination, la raison de l’un sur l’autre… Pas plus d’ailleurs qu’elle n’a aussi forcément pour résultat, le compromis le plus acceptable… Mais elle introduit une évolution qui va dans le sens d’un « ordre des choses qui n’est pas l’ordre auquel nous sommes tous liés »…
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On a raté ...
- Par guy sembic
- Le 15/09/2024
- Dans Pensée, réflexions, notes, tags
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… La remise de médaille de la République Française par Emmanuel Macron lors de la Parade sur les Champs Elysées samedi 14 septembre des JO de Paris 2024, à la tireuse à l’arc Afghane en hijab qui a réalisé une performance remarquable de septs tirs au centre de la cible à 90 mètres de distance.
… Et il n’y a point eu non plus, sur les Champs Elysées, de couscous hyper géant de l’amitié sportive, universel, servi sur une table de deux kilomètres de long, avec de part et d’autre de l’immense table, cinquante tonneaux en perce de Sidi Brahim.
… Cela dit, sur les champs de bataille en Ukraine ainsi qu’à Gaza, ce n’était point, samedi 14 septembre de 16h à 3h sur les Champs Elysées et autour de l’Arc de Triomphe, la même ambiance d’euphorie et de fraternité !