Articles de yugcib

  • Par la magie d'un certain nombre de visages...

    Les questions de mes six ans se sont un peu déshabillées de leur réalité dramatique, ont un peu cédé de leur violence, de leur crudité, de leur inconfort, de leur insécurité…

     

    A six ans je n'avais pas dans mon esprit d'idées déterminées, de repères, d'images ou de modèles qui eussent pu constituer pour moi des éléments de réponse à certaines interrogations. Je ne savais rien du monde dans lequel je vivais, je n'avais que des étonnements, de vagues pressentiments que je ne pouvais pas analyser, je n'avais alors que des questions… Mais vraiment, oui, beaucoup de questions... Si l'on me surprenait tout seul, immobile, bien sage et le regard ouvert comme une fenêtre devant un paysage immense, si l'on me " voyait penser ", on croyait en fait que je rêvais et que j'étais " dans la lune ". En vérité, je réfléchissais. Des images étonnantes se formaient dans mon esprit, je ne croyais pas vraiment à tout ce que je voyais de mes yeux ni à ce que j'entendais de mes oreilles. Tout commençait par le mot " pourquoi ", avec un grand point d'interrogation. Ce n'était pas la connaissance dite "cognitive" que je recherchais, parce que la connaissance et tout ce que racontaient les grandes personnes me paraissait abstrait, ne me convainquait pas ni ne me rassurait. C'étaient des réponses que je cherchais mais je me doutais bien cependant, que les " grandes personnes " les sortaient, ces réponses, de tous les tiroirs qu'elles pouvaient avoir dans leur tête. Et dans les tiroirs on croit parfois qu'il y a de la magie mais ces tiroirs ne contiennent que ce que l'on a trouvé ou ramassé... ou acheté, ou volé... Il m'arrivait de penser, peut être pour me rassurer, que lorsque je serais grand, les réponses, alors, commenceraient à prendre forme, et que même si elles ne me convainquaient pas tout à fait, elles finiraient par effacer un certain nombre de " pourquoi ".

    Bien des années ont passé depuis l'automne de mes six ans où j'entrais à l'école et les " pourquoi " en réalité, se sont mis à pousser comme des champignons, se sont perdus au-delà de la ligne de l'horizon...

    Et, s'ils se sont quelque peu déshabillés de leur réalité dramatique par la grâce de certains visages ... et aussi de ce qu'ils avaient d'apparence... Leur gravité s'est accrue...

     

  • Structures rocheuses et blocs erratiques

    Il m'est arrivé assez souvent dans ma vie, et cela depuis ma plus lointaine enfance, de ressentir, de percevoir le monde comme un désert sans limites ; un désert qui s'étendrait encore au delà de l'horizon. Un désert non pas de sable ou de dunes mais essentiellement constitué de structures rocheuses, de forêts pétrifiées, de ravins, d'entailles profondes dans la terre, de blocs erratiques, de cailloux géants tombés du ciel ; des statues de sel sculptées par le vent évoquant parfois des formes humaines, des mirages, des pierres de toutes tailles, isolées ou rassemblées… Un désert brut, sans féminité, sans humanité non plus, sans regard et sans visage.

    Les structures rocheuses, les forêts pétrifiées, les blocs erratiques, le labyrinthe de crevasses ; tout cela ce sont les Systèmes, imbriqués les uns dans les autres, participant au mouvement général du monde et dans lesquels les gens se débattent dans des situations inextricables, finissant par ne plus exister, ne plus rien représenter. Les statues de sel, les pierres, les cailloux, ce sont les gens parfois, tels qu'ils nous apparaissent dans le " Sens du Monde " au contact de la réalité brute. Toutes les pierres ont besoin d'être chauffées par le soleil et en même temps elles ont soif.

    En fait le désert n'est peut-être pas dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, tel qu'il fut hier, ni tel qu'il sera demain. Peut-être que le désert, le vrai, l'absolu, c'est... Ce sont les gens que l’on n'a pas rencontrés. Le gouffre insondable, le " Trou Noir " de tous les visages jamais aperçus, de toutes les paroles jamais entendues, de tous ces regards qu'on n'a jamais vus, de tous ces êtres que la vie que nous avons vécue n'a pas mis sur notre chemin un seul instant, un seul jour... Des êtres que nous avons peut-être attendus, espérés, aimés sans les avoir vus. C'est cela, oui, je crois, le vrai désert.

     

  • Tout dire

    « Il faut tout dire. La première des libertés est la liberté de tout dire. » (Maurice Blanchot).

     

    Parce que tout dire n'est pas tout faire…

    Et que dire c'est peut-être « exorciser » ce faire qui se fait et qui est parfois le pire…

    Cependant tout dire n'est pas dire n'importe comment, n'importe où et à n'importe qui… Et tout dire c'est aussi dire par le silence ou par le regard…

    Il faut dire aussi que tout dire s'appuyant sur le rire est la porte la mieux ouverte pour faire passer le tout dire…

    Et que le tout dire le plus tout dire c'est celui qui parvient à être le tout dire qu'aucune censure autre que celle qu'on s'impose soi-même ne peut empêcher de dire…

    Et il y a aussi le tout dire qui dit tout sans jamais laisser seulement entrevoir ce qui, « au coeur du coeur du réacteur » demeure tel le journal de bord du cosmonaute perdu dans l'espace dans sa capsule de survie, qu'aucun être vivant ne lira jamais…

     

  • B'lana ici ! ...

    Toutou feroce

    Aux tous nouveaux acquéreurs de maisons en lotissements (après installation de la clôture et du portail ), qui désirent prendre un chien (du genre « je monte la garde » assez gros et « dissuasif ») … Je suggère comme nom pour le chien : « Belana » ! … ou « pour faire plus court », voire plus « incisif » : « B'lana ! »

    « B'lana ici ! » … « B'lana mords -le ! »

     

  • Triste cirque

    La liberté que des peuples n'ont pas, parce qu'elle leur a été refusée par un pouvoir qui la combat, rend ces peuples plus motivés à l'acquérir, et en ce sens, ces peuples ont dans leurs rangs ou derrière des barreaux de prison, des poètes, des écrivains, des penseurs, des artistes qui ont davantage de portée que celle qu'ils auraient sur un plateau de télévision dans un pays « libre »…

    La liberté que des peuples ont, par ce qu'ils en font, leur sera peut-être enlevée...

    Les composantes fondamentales de la liberté sont la créativité, l'imagination, l'initiative... Et surtout la responsabilité.

    Par ce que nous en faisons, de la liberté, elle a un sens ou n'en a pas...

    Triste cirque , indécent, voyeuriste, outrancier, de clowns empanachés devant un parterre de spectateurs seau de pop corn et smartphone en main ; triste cirque celui de cette liberté dévoyée dont les projections sont des tessons de bouteilles… ou qui met des muselières à des chiens qu'on veut pas voir s'approcher…

     

     

  • La parole et l'écriture

    ... J'avais dit que la parole devrait se faire écriture et que l'écriture devrait se faire parole...

    Mais j'ajoute et précise que la parole se faisant écriture doit tout de même demeurer parole, et que l'écriture se faisant parole doit tout de même demeurer écriture...

    Et que la parole comme l'écriture, que la parole se faisant écriture en demeurant parole, que l'écriture se faisant parole en demeurant écriture... Devrait -ce qui est loin d'être le cas- "coller au plus près" de ce que l'on exprime par les actes et par le comportement...

     

  • Il est bon de rappeler certaines banalités, entre autres celle-ci :

    ... Ce sont les dérives, les crises, tout ce qu'il y a de dévoyé, tout ce qu'il y a de misère, d'injustice, d'arrogance des possédants, de culte des apparences, de gabegie de consommation, dans le monde, dans les sociétés humaines... Et tout ce qu'il y a de crispations autour de valeurs et de principes n'étant que des apparences trompeuses ou mensongères .. Qui produisent les extrémismes, les fanatismes religieux, les radicalismes, les terrorismes...

    Dans un jardin au mieux entretenu, et donc "plus propre", ne s'étendent pas et ne prolifèrent pas les herbes les plus mauvaises...

    Le jardin des hommes du 21ème siècle est tellement pourri, que même avec du "pipi atomique" (désherbant), les mauvaises herbes, en quelque endroit jaunies et disparaissant, repoussent toujours ailleurs et jamais très loin de là où elles ont été traitées...

     

  • Le tour de France cycliste

    ... C'est sans surprise et surtout sans être outre mesure très choqué bien au contraire, et avec applaudissement manifeste que j'ai réagi aux huées, aux jets de bouteilles, de peaux de bananes, aux insultes, tout cela pour "accueillir" (rire) à l'arrivée à L'Alpe d'Huez le vainqueur de l'étape (et son équipe dans laquelle figurait le maillot jaune) , un "super dopé" qui normalement n'aurait pas dû être autorisé à partir ce jour là, de cette étape... mais qui finalement a pu partir, "blanchi"...

    Quel effet ça a dû lui faire, à ce "champion de mes deux", de se voir ainsi conspué, hué, insulté -à juste titre clam'je- pris entre deux rangs d'une foule de chaque côté de la route... Une foule "réactive" que je salue pour sa virulence, pour sa "bronca" filmée vidéoïsée au yeux de toute une France devant son poste de télé !

    C'est bien devenu ça, le Tour de France cycliste, cette "mascarade", cette "foutaise", cette hystérie de performances trucquées, de marques de lobbies et de sponsors sur les maillots (LIDL au cul qu'ils avaient, certains, ou une autre marque bien pétante aux fesses par dessus la selle du vélo)!

    Des moyennes horaires sur un parcours de plusieurs dizaines de kilomètres avec montées et franchissements de cols... de plus de 50 km heure voire jusqu'à des 65/70 ! ... Est-ce crédible, n'est-ce pas surréaliste, artificiel ?

    De telles "performances" ne peuvent en aucun cas être naturelles, ou de l'ordre purement humain !

    L'on n'aurait jamais pu seulement imaginer voir ça (le vainqueur d'une étape de tour de France, hué, insulté par une foule déchaînée et hostile) du temps d'un Bahamontès ou d'un Louison Bobet !

    Il y avait bien là dans cette hostilité de la foule, quelque chose de tout à fait significatif de l'époque où nous vivons, où plus rien ne ressemble à rien, où l'on marche sur la tête, où l'on ne peut plus rien respecter de ce qui jadis, faisait la Une des coeurs et des esprits parce que les "valeurs vraies" même parfois quelque peu entâchées, existaient et se perpétuaient... Une hostilité qui est "la résultante obligée" pour ainsi dire, de la connerie, de l'ineptie, de la gabegie, du non sens, de la "bling-blinguerie", de l'outrance, des dérives obscènes et ostentatoires de ce monde ! Notamment dans le monde des sports (football, cyclisme), dans le monde de la culture, du spectacle, du "fashionnable" ! ... et de la politique...

    Je n'ai qu'une seule fois lors de ce tour de France 2018 regardé à la télé, une étape, celle de Dreux à Amiens, en partie... J'entendais des noms dans lesquels il n'y avait que des w, des z, des y, des k... des noms imprononçables qui me passaient au dessus de la tête... Je me foutais complètement de savoir qui, dans le peloton, se démarquait, j'ignorais qui était le maillot jaune... Je n'avais aucun émerveillement, cela ne me faisait pas du tout rêver, ce tour de France... Je ne regardais en fait, que les paysages de la campagne française avant l'arrivée à Amiens, qui eux, retenaient mon attention...

    La "légende" d'antan qui était celle du Tour de France cycliste, est devenue une sorte de "jeu de cirque" de "gladiateurs" en vélo dans un décor de publicités et de marques, de "gladiateurs" dont les performances ne sont pour ainsi dire que celles dépendant de produits dopants ingérés ou introduits dans le corps par seringue... et en même temps dépendantes également d'une technologie high tech dans les entraînements et dans les courses...

    D'où les moyennes horaires surréalistes de plus de 50 km heure !

    Et de surcroît, le Tour est morcelé, réduit à des étapes entre lesquelles les coureurs prennent l'avion (on se demande d'ailleurs comment le circuit ainsi segmenté, peut arriver à totaliser les 3200 km de sa "boucle") !

     

     

  • Le divorce des Français avec la classe politique

    ... Nous avions déjà depuis mai 2017 un président élu (vraiment élu) par 24% des Français et depuis juin 2017 une assemblée législative élue (plus par défaut que par adhésion) par à peine 50% des Français... Avec pour "fond dans le tableau" une abstention d'un niveau jamais égalé encore durant la 5ème république...

    Autant dire que ce président et cette assemblée ne sont en aucune façon représentatifs de la société française dans son ensemble.

    Une situation, que cette "non représentation et non adhésion", qui s'est encore davantage accrue et révélée lors de ce qu'il faut bien appeler "l'affaire Alexandre Bellana"...

    Jamais au grand jamais, les présidents précédants -je pense à Nicolas Sarkozy, à François Hollande, soit les deux derniers avant Emmanuel Macron- et cela depuis Charles De Gaulle en passant par Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand et Jacques Chirac... Jamais au grand jamais l'un ou l'autre de ces présidents élus de la 5ème république jusqu'à François Hollande, n'avait haut et fort clamé avant et après son élection, devant tous les citoyens français dans ses discours à la télévision, à la radio, dans la presse ; que "les élus de la République se devaient d'être exemplaires"... Emmanuel Macron a été le seul à le proclamer avant et après son élection... que "les élus de la République se devaient d'être exemplaires"...

    Il est désormais impossible au citoyen français lambda qui déjà depuis mai juin 2017 n'adhérait pas à "En Marche" (en fait au "macronisme"), de respecter, de reconnaître ce président et cette classe politique qui l'entoure ; de respecter les élus de cette classe politique notamment les 351 députés LREM -et aussi d'ailleurs, quelques autres des autres formations politiques toutes confondues...

    Le divorce des Français avec la classe politique, et en cet été 2018 "l'affaire Bellana" qui "s'invite" au beau milieu des festivités, sur les plages, dans les centres de vacances et de loisirs, dans les soirées disco karaoké toro-piscine -sur fond soit dit en passant de baisse de croissance économique, de désinfléchissement de la courbe du chômage et de stagnation voire de baisse de la consommation des ménages- "ne nous y trompons pas"... C'est du "pain bénit" pour les grands lobbies marchands et les principaux décideurs-acteurs de la vie économique et des marchés qui, dans leurs assemblées d'actionnaires en haut lieu se "frottent les mains" et se marrent en voyant "tout ce cinéma en feuilleton estival" suivi par des millions de gens (durant tout ce temps là en effet, mine de rien les prix s'envolent, les taxes s'alourdissent, les mesures de dérégulation et de réduction des protections sociales sont décidées, les budgets de l'éducation, de la police, de la santé publique, de l'armée... sont "revus à la baisse" etc.) ... C'est ce qui fait les affaires des lobbies !

     

     

  • Camping paradis

    ... Au camping "Les tourterelles" à Saint Girons plage dans les Landes, au plus fort de la saison touristique estivale, un emplacement pour une tente deux personnes une voiture, avec branchement électrique, entre le 4 et le 20 Août... Coûte 41 euro 50 par jour plus la taxe de séjour et 4 euro 50 par personne supplémentaire adulte...

    Il est vrai que ce camping offre bon nombre d'activités sportives, culturelles ainsi que des soirées thématiques genre Karaoké, musique, spectacles, et en journée, des animations, stages de formation sports nautiques, fitness, etc. ...

    Un camping géant, de près de 700 emplacements tout compris, avec des mobil homes, des chalets toilés, des bungalows, des tentes permanentes toutes montées pour les surfeurs...

    Mais au vu du plan de ce camping, affiché à l'entrée -et à plus forte raison en le parcourant d'un bout à l'autre- l'on s'aperçoit que les bâtiments de toilette-sanitaire ne sont qu'au nombre de trois, assez espacés...

    J'imagine, le soir après 20h ou le matin dès 6h, lorsque tout le monde vient prendre sa douche, ou même dans la journée et dans la nuit pour se rendre aux toilettes, l'affluence embouteillage longue attente en conséquence !

    Aussi, au camping "Les Tourterelles" à Saint Girons plage, durant quinze jours de vacances en chalet toilé sans sanitaires ou sous tente, il ne doit pas faire bon être atteint d'une gastro-entérite ou de quelque "ventrite" explosive !

    Il en est de même dans tous les campings de la côte Atlantique en juillet août, même gigantisme, mêmes activités proposées, même standing, mêmes prix à la journée selon les périodes de l'été, la plus chargée étant de fin juillet au 20 août...

     

     

  • Petite réflexion du jour assez banale

    ... Il est parfois bon de rappeler de temps à autre, quelques banalités dans le genre de celles que l'on peut entendre au café du coin, sur les réseaux sociaux et entre voisins de part et d'autre de la clôture.

    En voici une de ces banalités – je me cite commettant celle ci :

    "Autant j'ai du respect, de la considération (mais pas cependant de l'adoration car ne sachant qu'aimer je n'adore personne) pour des gens "bien" -par exemple des personnages célèbres, connus, lus et écoutés bardés de références, de diplômes, de culture, pétris de droiture, de morale, d'idéaux collant à leur vie tant privée que publique, et qui ont réussi dans la vie, scénarisés sur les plateaux télé, dans les festivals et dans les manifestations culturelles, et qui ont écrit des livres d'une grande portée... Autant j'ai en revanche du mépris, de l'irrespect, pour des gens d'une culture douteuse, voire sans culture, dont on se demande de quelle école ils sortent, ou même pour certains "sortis de grandes écoles", des gens sans scrupules, brutaux, arrogants, mis en avant et scénarisés par les médias, qui ont réussi dans la vie mais en bousculant les autres autour d'eux, dont le Pouvoir et les Autorités s'entourent, privilégiés et surpayés qu'ils sont... Ces gens là je conteste et conspue leur réussite, je ne lis jamais les bouquins qu'ils pondent et qu'on voit partout sur les étals des maisons de la presse, ces gens là je ne les respecte pas, et je voudrais les voir disparaître purement et simplement de toutes des scènes publiques", je veux que sur les réseaux sociaux ces gens là on les enterre, qu'on se ligue tous pour demander qu'ils soient balayés au cri de A bas les belle'zannas... Et "qu'on donne la parole aux petits renards des sables" !

     

  • Oh ma belle Anna ! ...

    ... Oh ma belle Anna vient boire un chaud café en mon cabinet privé ! Oh ma belle Anna par qui le scandale arrive, aujourd'hui huée sous les levées de bouclier, sache que les râteliers dans mon écurie, emplis de la meilleure avoine, t'attendent dès demain car de retour de pénitence, tu piafferas de nouveau d'aise !...

    Et toi, jeune trouduk sans boulot trublion de manouf, lève-toi le matin, mets un costard et fait le taxi UBER ça te redonneras une dignité !

    Circulez y'a rien à voir! Ma raie publique entre mes fesses, je l'ai réputée sans fromage, juste habitée d'animalcules prêts à vous sauter sous le poil décaper vos vieilles croûtes !

     

  • L'évolution des connexions internet

    ... Partout dans le monde, à commencer par chez nous en France, les connexions internet se font de plus en plus à partir de smartphones et d'i-phones, plutôt qu'à partir d'ordinateurs fixes ou portables...

    L'on peut prévoir d'ici quelques années 80% de connexions internet à partir d'appareils mobiles donc de téléphones smartphones i-phones et tablettes... Et qui plus est, toutes ces connexions se font à partir d'applications de plus en plus nombreuses et diversifiées en fonction de ce qui est recherché, notamment pour gérer un quotidien de vie de consommation loisirs, spectacles, achat de produits alimentaires et autres, sports, actualités, voyages, déplacements en voiture train avion...

    Cependant je pense à une application qui n'existe pas (et qui me semblerait nécessaire) c'est celle qui permettrait de prendre des rendez-vous médicaux, sur la base d'un formulaire à servir : nom prénom adresse numéro de sécurité sociale adresse mail, principales coordonnées historique de soins traitements médicaments, indication médecin traitant, ordonnance prescriptive en pièce jointe PDF ou Doc, indication du service à joindre, du médecin spécialisé à consulter...

    Une fois servi ce formulaire viendrait une page comportant un tableau indiquant des jours et heures disponibles pour le rendez vous demandé, puis au final confirmer et valider...

    En effet, puisqu'on gère notre quotidien à partir d'un téléphone mobile relié à internet, par exemple pour acheter un poulet, un tube de dentiffice, un billet d'avion ou de train,... Pourquoi ne pourrait-on pas prendre via une application ou un site dédié, par internet, un rendez-vous pour une consultation de médecin spécialisé ?

     

    ... Cela dit... Avec toutes ces connexions internet de plus en plus appelées à se faire à partir d'appareils mobiles en tout lieu où l'on se trouve grâce au réseau hertzien 4G... "ça va être de plus en plus dur pour le petit renard des sables" ...

    Le "petit renard des sables" c'est le voyageur poète, penseur, conteur, prosateur, à sa façon magicien des mots, qui envoie sur la Toile tout ce qu'il exprime, tout ce dont il témoigne de l'actualité, de son environnement, de ce qu'il vit et souhaite partager...

    Contrairement au renard de cirque, au renard de laboratoire, au renard visiteur de basse cour, au renard apprivoisé du Petit Prince, au renard des villes et des poubelles, au renard de parc animalier... Le "petit renard des sables" n'est guère trop visible si l'on ne cherche pas à le rencontrer alors même qu'il ne demeure pas forcément dans son coin de désert...

    Les bonds et les sauts qu'il fait en se déplaçant sont toujours trop longs à regarder même quand ils ne sont que de trois pas... Surtout sur un écran de la taille d'un paquet de cigarettes ...

    Le plus et le mieux en vue, c'est le renard de cirque parce qu'il amuse et qu'on lui a mis sur le dos un manteau de ballerin et qu'on lui a appris à mimiquer...

    Le pire c'est le renard de palais entouré de ses putois sortis de dépotoirs fumerollants de toxines, nourris des meilleures pâtées...

     

     

  • Les nouvelles dominations

    ... "Chaque génération se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu'elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse." [Albert Camus, dans son discours de décembre 1957 à Stockholm, pour le Prix Nobel de littérature ]

     

    ... Albert Camus fut, en tant qu'écrivain et journaliste... Tout comme d'ailleurs François Mauriac écrivain et journaliste qui se vit attribuer le Prix Nobel de littérature en 1952 ; un témoin de son temps.

    Et quel témoin de son temps, à toute époque, à un moment ou un autre de sa vie -pour ne pas dire quasiment chaque jour de sa vie- et tout au long de son oeuvre, de toute sa pensée et de tous ses agissements et engagements... Ne s'est pas interrogé sur l'état du monde, de la société, sur les événements dont il a été l'observateur ; ne s'est pas demandé ce que deviendrait le monde au delà de la vie qu'il aura vécue, pensant à ces années qu'il ne verrait pas et en lesquelles il ne pourra plus témoigner ?

    Le monde, à dire vrai, ne s'est jamais "refait" et personne, aucun homme, aucune femme ici ou ailleurs, ait-il été cet homme, ait-elle été, cette femme, un grand personnage (politique, écrivain) n'a jamais "refait le monde"...

    Le monde ne se "refait" pas, il se fait...

    Il se fait et c'est nous qui le faisons, qui en sommes, chacun de nous, d'une manière ou d'une autre, les acteurs ; dans le présent même qui est le nôtre et qui fera le monde de demain... Avec -en partie- ce que nous savons de ce qui nous a précédé...

    Mais le demain est un demain qui n'est et ne sera jamais que celui des deux ou trois, voire au mieux quatre générations suivantes... Car au delà, ce qu'aujourd'hui nous faisons de "bien ou de mal" ou d'utile ou de nuisible pour nos semblables et pour le monde, ce qu'aujourd'hui quelques uns d'entre nous de deux ou trois générations coexistantes font pour empêcher que le monde ne se défasse... Subira de nouvelles dominations qui s'ajouteront aux dominations existantes les plus récentes comme les plus anciennes...

    Il y a toujours eu des transformations en cours dans l'Histoire... La première ayant sans doute été le passage de la civilisation de la pierre taillée à celle du fer , puis le passage d'une économie fourragère et nomade à une économie d'agriculture et de sédentarisation...

    Depuis la fin du 20ème siècle de l'ère que nous appellons "ère chrétienne" (en référence à l'époque où était né et avait vécu Jésus de Nazareth au temps de Tibère empereur Romain), la transformation en cours est celle du Néolibéralisme (une forme dérivée du libéralisme d'origine), de la révolution numérique, de l'intelligence artificielle, des nanotechnologies, du posthumanisme... Et c'est dans cette transformation là, actuelle, que se font, que s'amplifient et que semblent se pérenniser (se "bétonner") -mais pour combien de temps ?- les nouvelles dominations qui s'ajoutent aux dominations existantes et dont certaines de ces dominations sont aussi anciennes que le monde...

    Ces nouvelles dominations se fondent sur une logique de dématérialisation de notre rapport au monde, en ce sens que la vie ( le monde du Vivant dans son ensemble, de la bactérie, du plus petit insecte , des plantes, jusqu'à l'être humain ) n'est plus acceptée dans son principe naturel d'évolution, jusqu'à être considérée comme une sorte d'infirmité à laquelle il faut remédier (je pense là au mythe de Prométhée, ou à l'Homme voulant faire mieux que Dieu)...

    La réflexion d'Albert Camus sur la tâche qui attendait déjà la génération d'Albert Camus (celle en gros des années 1930 à 1980, en fait deux ou trois générations coexistantes), la tâche consistant à empêcher que le monde ne se défasse... Est d'autant plus actuelle (et sensible) aujourd'hui en cette première moitié du 21ème siècle. Elle est aussi, je le crois, plus difficile, plus incertaine...

    Témoigner, dénoncer, s'opposer, sans pour autant s'enfermer ou se barricader à l'intérieur d'une forteresse assiégée où l'on continuerait à sacrifier à des dieux anciens tout autant "ogres" que les dieux nouveaux ; sans pour autant au contraire se rallier sans réserve et sans discernement et seulement pour ce que l'on peut en tirer de confortable dans l'immédiat, à la nouvelle "citadelle Prométhéenne" du monde...

     

  • La France du sud en 2090

    ... De nombreux scientifiques du climat, dans leurs prévisions et dans leurs prospectives, par exemple de ce que sera la partie Sud de la France dans les années 2080/2090... Nous présentent la France du Sud, des côtes de l'Atlantique jusqu'à la Provence et la côte méditéranéenne, ressemblant à ce qu'est aujourd'hui le Sud de l'Espagne avec des paysages arides, une végétation rabougrie d'arbustes, d'épineux...

    Je pense pour ma part que la France du Sud et même jusqu'aux régions centrales, proches de la Loire, l'Ile de France et une grande partie des régions du nord et de l'est, ne seront, en 2080/2090, non pas des contrées arides mais plutôt voire certainement je le crois, des zones de végétation luxuriante de type tropical chaud et humide voire de végétation équatoriale, de véritables jungles par endroits impénétrables (dans les espaces peu urbanisés)...

    Ce qui me fait dire cela c'est ce que j'observe de l'évolution du climat dans les régions du sud de la France, depuis quelques années, sauf exception lors de l'année 2016 par exemple où il y eut un été torride, peu pluvieux, très chaud avec des températures supérieures à 35 degrés, un été sec et long, de mai à octobre cette année là en 2016... En effet, depuis 2010, les printemps et les étés sont chauds et pluvieux, avec des orages fréquents et violents (l'été de 2011 entre autres) et cette année 2018 "on bat tous les records" de pluviosité intense et en même temps de chaleur humide... Ce type de climat qui est celui des régions du globe tropicales et humides, que l'on connait durant les étés en France, à mon avis est appelé à se reproduire ces prochaines années, ce qui contribuera à une modification, à un changement de végétation...

    S'il doit y avoir en 2080/2090 des régions arides (comme celles du sud de l'Espagne) en Europe Occidentale, ce ne pourra être je pense, que dans les pays proches du cercle polaire et de l'Europe du Nord, où des masses d'air venues d'Afrique saharienne Lybie Egypte, dans un couloir de circulation passant par la Grèce et les Balkans puis l'Ukraine et la Biélorussie, remonteront davantage vers le nord en cellules anticycloniques se positionnant sur la Scandinavie. C'est ce qu'on a vu en 2018 en mai et en juin en Norvège, Suède, Danemark : un temps sec et chaud avec plus de 30 degrés à Oslo par exemple...

    Je pense que les régions du globe qui subissent depuis quelques années davantage d'intempéries (pluviosité intense, tempêtes, ouragans), en gros les régions tempérées de moyenne latitude proches des océans -Europe Occidentale, partie Est des USA- sont appelées à être plus exposées aux intempéries occasionnant de gros dégâts... Et que les régions qui, traditionnellement, sont arides, non seulement le resteront mais s'étendront en superficie et deviendront encore plus arides...