Articles de yugcib

  • Les années de la Gauche en France

    … Durant le premier septennat de François Mitterand, de 1981 à 1988 – avec cependant une majorité à l’Assemblée Nationale, de cohabitation de droite – entre 1986 et 1988…

    La Gauche en France n’est pas arrivée au bon moment en ces années là… Car ce fut le temps des « locomotives » du monde libéral qui entraînaient derrière elles, la plupart des pays de la planète « hors ensemble URSS et pays satellisés par l’URSS…

     

    La France de François Mitterrand avec son « modèle social » et son gouvernement de Gauche socialiste, dans l’Europe d’alors, en face des États Unis de Ronald Reagan – 1981/1988 – et du Japon « fer de lance » du Marché économique libéralisé, et de la RFA, de l’Angleterre de Margaret Tatcher, et de la plupart des pays alignés sur les USA… Faisait assurément « mauvaise figure »… Ce qui fut d’ailleurs la cause d’un changement d’orientation politique du Gouvernement de la France, en 1983 avec « la rigueur », l’institution d’un « emprunt forcé » (chacun devant contribuer en versant chaque mois sur ses revenus, une somme automatiquement prélevée par l’administration fiscale, tout devant être remboursé au bout de 3 ans si mes souvenirs sont exacts)…

     

    En effet, pour les produits importés – dans ces années 1980 – notamment le pétrole brut pour l’essence, pour le chauffage, pour faire tourner les usines, pour l’économie donc, de la France, avec un dollar à 10 francs au lieu de 5 qu’il avait été, cela s’était avéré « hard » !

     

    Et comme avec les USA ça ne devenait plus si avantageux que cela ne l’avait été avant 1980, en France, en Europe – et les USA eux-mêmes il faut dire, en partie… L’on se tournait vers l’Est, vers la Russie de Gorbatchev de la Perestroïka de 1985 à 1991 (un marché émergeant fondé surtout sur des « trafics aussi juteux que prédateurs » qui pour ainsi dire « mettaient l’URSS dans son naufrage en coupe réglée, avec enrichissement accru des pontes du KGB qui « sentaient le vent venir » et de tous les aventuriers du « monde libre » qui venaient « faire de l’argent en Russie » après 1991…

     

    En somme, pour la Gauche Française, ces années de 1981 jusqu’à 1995, des deux mandats de François Mitterand, ne furent guère la « période idéale »…

    En somme – si l’on y regarde bien et si l’on s’en souvient – de 1958 à 1980, les Gouvernements de De Gaulle, de Pompidou, de Giscard, « de droite » tout en étant « très tarvail/travail, très Système, très pour les patrons, très pour les valeurs morales traditionnelles, très pour l’entreprenariat déterminé et investisseur et axé sur le développement économique »… Menait parallèlement une « politique sociale »… D’ailleurs l’on disait à l’époque que « la Droite faisait de la politique de Gauche »… (il faut dire aussi que le Parti Communiste du temps de Gaulle, de Pompidou et de Giscard, représentait une force non négligeable, de 20 % de l’électorat de l’époque)…

     

    Enfin, les années 1980 ont aussi été marquées par l’arrivée des nouvelles technologies avec l’électronique, le début de l’informatique, des premiers ordinateurs et de toute une gamme de nouveaux appareils pour les loisirs, les jeux, l’électro ménager, les voitures, les machines outils etc. … Et les systèmes de gestion, l’administration, la logistique, la téléphonie, les transports notamment aériens et ferroviaires voyageurs…

     

    Années 1980 donc, dernière décennie du « monde d’avant » (de l’Ancien Monde ) - Technologie, économie, société, culture, mode de vie, consommation, communication, travail, loisirs, tourisme, équipements et appareils d’usage courant… Tout cela en un essor soudainement accru à mesure que l’on s’approchait de 1990/1995… Et qui avait débuté dès après les années Pompidou et déjà avant sous De Gaulle…

     

  • Elisabeth Borne à Mayotte

    … Pour « l’état des lieux » des écoles, huit mois après le passage du cyclone Chido…

     

    Le bilan est « mitigé » : plusieurs établissements scolaires ne sont pas encore en état de fonctionnement – ou le sont dans des conditions difficiles…

     

    J’ « imagine »…

    De jeunes – ou « moins jeunes » - enseignants professeurs des écoles, de collège, de lycée (le Lycée de Mamoudzou)… Venant de métropole pour exercer à Mayotte…

    « Il ne doit pas y en avoir beaucoup » de volontaires pour se rendre à Mayotte et enseigner dans l’une ou l’autre des localités de l’île qui compte – avec les migrants ou clandestins- plus de 300 000 habitants pour 275 kilomètres carrés (l’ile fait 40 km de long sur 15 de large)…

     

    J’«hallucine » à la pensée d’une jeune femme ou d’un jeune homme ayant choisi d’exercer le métier de professeur des écoles (on disait jadis instituteur), qui, du fin fond de sa Creuse ou de sa Lozère, ou de la Seine Saint Denis… Au début de sa carrière dans l’enseignement, épris d’un « fervent idéalisme », désireux de transmettre à des enfants vivant dans la misère et dans le dénuement, à 8000 kilomètres de la France et à 400 de Madagascar, la culture française et sa belle langue, leur apprendre de « jolis poèmes »… Du genre « bizounours croyant aux valeurs humanitaires » - peut-être sympathisant sinon électeur de LFI, à peine sorti de Formation et de niveau BAC plus 2 – ou 3 je ne sais pas… Et s’étant, la charmante demoiselle pas encore fiancée, ou le gentil jeune homme – tous les deux aussi idéalistes l’un que l’autre, porté volontaire et déparquant à l’aéroport de « Pandzani » (j’écorche le nom de l’aéroport) à « Petite île Dzaoudzi…

     

    Il ou elle prend la barge qui fait la navette entre Dzaoudzi et Mamoudzou, puis se rend dans le village – de plus de 10 000 habitants- par exemple Koungou – où il, elle va devoir chercher un logement (une galère la recherche d’un logement à Mayotte!)…

     

    Leur premier jour de congé, un mercredi, ou un samedi ou un dimanche, il, elle, se rend à la plage la plus proche, enfouit dans le sable sous sa serviette son téléphone portable et son portefeuille ; et, après juste 10 minutes de baignade à proximité – trois mètres à peine- il, elle ne retrouve ni serviette, ni téléphone portable ni portefeuille, tout volé par quelque galopin comorien…

     

    Quinze jours plus tard, dans un quartier « résidentiel » où habitent des « métros » et des Mahorais « relativements aisés », où il, elle a fini – à grand peine- par trouver un « deux pièces cuisine salle de bains en rez de chaussée d’un immeublle de 4 étages… En revenant de l’école, il, elle voit un grand trou dans le mur du logement en façade, un trou fait avec un cric de bagnole volé dans le coffre… Et à l’intérieur, plus rien, plus de frigo, de machine à laver, de télé, d’ordinateur, de canapé, de lit… Tout volé, déménagé en l’espace de moins d’un quart d’heure… Et autour les voisins n’ont rien remarqué, rien vu !

     

    J’« hallucine »… À la mine déconfite du, de la jeune professeur des écoles, très idéaliste, très croyant en la transmission de la culture et de la belle langue française en pays de misère sous le soleil mi équatorial mi tropical (Mayotte 12,5 degrés de latitude australe)…

     

    L’on comprend pourquoi les volontaires dans l’enseignement, pour venir de Métropole à Mayotte « ça court pas les rues »… C’est d’ailleurs la raison pour laquelle « on recrute sur place des Mahorais » - ceux qui sortent du lycée de Mamoudzou avec un Bac et après avoir reçu une formation d’enseignant sans devoir se rendre en France…

     

    Et « qui plus est » - pas toujours mais souvent- les Mahorais hommes, remplissent des charters de « baiseurs de putes » à chaque début et fin de vacances scolaires afin de se rendre à Diégo Suarez une demi-heure d’avion depuis « Pandzani » - Diégo Suarez ville où affluent des prostituées âgées pour les plus jeunes de 14/15 ans…

     

     

     

    Il doit bien exister quelque part, une statistique ou un état des mouvements – de mutation, de nominations, de changements de poste d’affectation- des enseigants, en France, vers les DOM-TOM Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Nouvelle Célédonie, Polynésie… Et Mayotte en particulier…

    Je serais curieux d’avoir sous les yeux, le nombre de jeunes – ou moins jeunes- professeurs des écoles, qui, les uns se sont portés volontaires pour Mayotte, les autres ont été nommés à Mayotte « plus ou moins contre leur volonté » - s’il y en a…

    Ce nombre devrait – je pense- être de l’ordre « des doigts de la main »…

     

     

  • La Paix selon Trump

    - Conflit Israélo Palestinien :

     

    … Transformation et reconstruction de Gaza en grand complexe touristique pour riches, avec expulsion de la totalité des Gazaouis dont aucun pays Arabe ne veut à part quelques enfants blessés que le Qatar accueillerait et soignerait dans ses hôpitaux.

    Le seul pays, à la limite, qui accepterait de recevoir 2 millions de Gazaouis, ce serait la France de Jean Luc Mélenchon en 2027, pour peu que ce dernier soit élu Président de la République Française avec 50,2 % contre Marine Le Pen 49,8 %…

    À noter que Vladimir Poutine verrait d’un bon œil l’élection de Marine Le Pen (renforcement de l’Autorité, inégalités sociales accrues avec pouvoir plus fort des ultra riches et des grands patrons et possédants – dont quelques Oligarques proches de lui s’installant en France) … Et que, si c’était Jean Luc Mélenchon, alors ça lui conviendrait tout aussi bien parce que 2 millions de Gazaouis en France, ça serait de l’Islamisme implanté en Europe et en conséquence, du « pain béni » pour Poutine qui veut l’affaiblissement d’une Europe pourrie d’Islamisme, afin de la mieux dominer… Poutine en effet, plus ou moins directement, est l’allié des Islamistes du fait qu’il se sert d’eux comme « bombe à retardement »…

     

    -Conflit Ukraine Russie :

     

    … Capitulation de l’armée Ukrainienne, cession des territoires occupés à la Russie, avec destitution du Président Zélensky et mise à sa place d’un Président Pro Russe, l’Ukraine devenue une 2ème Biélorussie… Avec pour conséquence aucune paix durable garantie pour l’Europe…

     

    … Le Prix Nobel de la Paix attribué à un type tel que Trump, ce serait un non sens, une absurdité, totalement indigne de la Civilisation humaine !

     

  • Réflexion sur les Talibans au pouvoir depuis 2021

    … Avec projection possible de ce qui pourrait se passer dans le monde si on laisse l’Islam s’implanter en Europe et ailleurs qu’en Europe…

     

    … Durant vingt ans, de 2001 à 2021, l’Afghanistan a été le théâtre de guerres et de confilts permanents avec présence armée US, britannique, française entre autres…

    Un interventionnisme des Occidentaux qui a fait l’objet de réprobation parfois d’indignation de la part de « pays tiers »…

     

    Il faut dire aussi que la Russie – du temps des Soviétiques avant 1990- est aussi intervenue en Afghanistan en tant que puissance étrangère « sollicitée » par le pouvoir Afghan pro soviétique soucieux d’une opposition soutenue par l’occident et qui avait dans ses rangs des Talibans et autres réfractaires (lequel pouvoir il faut dire était très corrompu tout comme le fut après 1990 celui des « nouveaux russes » d’Eltsine et du début de Poutine)…

     

    Durant ces vingt ans en fait, de 2001 à 2021, il y eut beaucoup d’atermoiements, de politiques de compromis, avec des intérêts en jeu, de la part des Américains, des Anglais et des Français mais aussi des trafiquants d’armes et de stupéfiants – jamais vraiment de « grand coup » frappé contre le terrorisme et les islamistes (il eût fallu « vitrifier » toutes ces grottes et caches de Talibans dans les montagnes, empêcher l’adhésion des populations locales à l’islamisme jihadiste et radical des Talibans ; il aurait fallu en somme, beaucoup plus de fermeté et donc de combats avec des armes décisives et plus destructrices pour éradiquer les Talibans, les empêcher de se répandre dans le pays ce qui n’a pas été fait)…

    Dans cette « affaire » nous Français on y a laissé par mal de militaires engagés, ainsi que les Britanniques et les Américains… Dans je ne sais combien d’embuscades…

     

     

    Résultat, après 20 ans de « politique de nounours qui se fâche sur son nuage » - avec « petite mitraillette en plastique entre les pattes de devant » (pour « shématiser ») - on arrive au 15 août 2021 avec l’arrivée des Talibans au pouvoir absolu – et de l’Islam le plus dur pour les femmes – et le retrait en catastrophe de tous les européens présents en Afghanistan depuis plusieurs décennies (sans compter les Afghans qui ne voulaient pas des Talibans et qui eux auraient bien voulu que les Occidentaux restent à leurs côtés pour combattre les Talibans)…

     

    Ce « scénario » celui d’un endroit du monde en particulier, d’Islam envahissant et s’immisçant dans la société, pourrait-bien se généraliser et concerner bientôt une bonne partie de la planète si on continue de « faire des risettes » aux Islamistes – dans le pire des cas- et, « au moins pire » avec des « mitraillettes en plastique » et du « nounoursisme effarouché qui veut se faire entendre » – mais l’autre en face, l’islamiste il se met un doigt sur le front en te regardant ! Et dès qu’il peut, il assassine, il décapite un ou deux ou trois ou plus d’infidèle de ci de là…

     

    La politique du compromis, de la complaisance, de la croyance au dialogue avec de temps à autre quand ça dépasse la mesure, les « gros yeux » et « quelques mesures prises pour se protéger (la politique en somme du nounours avec une mitraillete en plastique) ça ne marche pas ! Pas avec les Islamistes !

     

    C’est pourquoi la « forteresse Israël » est une nécessité absolue contre « l’invasion barbare » des Islamistes – Hamas, Hezbolah, Boko-Haram et autres groupes ; et Mollahs d’Iran, et que le rempart que représente Israël contre l’islamisme envahissant, doit être renforcé, appuyé de toutes les forces de l’occident démocratique des libertés dans nos modes de vie, de culture, de pensée… (Et n’omettons pas le fait que la Russie de Poutine plus ou moins directement, soutient les Islamistes ; et que le Qatar, les Emirats arment les islamistes ; et qu’enfin, les musulmans Sunnites et Chiites -pourtant ennemis entre eux- s’associent quand il s’agit d’éliminer Israël et de combattre les occidentaux)…

     

    Israël oui, une forteresse quasiment imprenable – sauf si la plus grande partie du monde lui tourne le dos et laisse l’Iran acquérir l’arme nucléaire, et laisse l’Islam s’immiscer dans les sociétés européennes…

     

    Israël en dépit de ces colons de Cisjordanie qui maltraitent les populations locales palestiniennes ! ( j’ouvre ici une parenthèse pour dire que le colonialisme et que la maltraitance et l’exploitation des populations locales, où que ce soit, ça n’a jamais été ma vision du monde… Et que pour Benyamin Netanyaou...’rt, je lui souhaite une place en bordure de purgatoire et d’enfer, ad aeternam assis sur un pliant en face d’un étang et nourri d’un yaourt par jour, les deux pieds de devant du pliant côté purgatoire et les deux pieds de derrière côté enfer- rire)…

     

    Benyamin Netanyaou n’est « qu’un accident de parcours » dans l’Histoire et dans la politique d’Israël qui reste, gauche, centre, droite et religieux compris et confondus, un bastion de taille contre l’Islamisme (et par extension hors de son territoire, une protection en béton pour nos démocraties, nos libertés … Autrement dit on laisse un peu de côté les colons sans leur faire pour autant les yeux doux!)…

     

     

  • Trump et Poutine en Alaska

    … Comme le dit dans son post sur Facebook, récemment, Alan Spade à propos de la rencontre en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine :

     

    « Les larrons se sont entendus, la foire peut continuer »…

     

    C’est bien cela effectivement : cette « entrevue » de « parlottes aussi vaines que puantes d’hypocrisie crasse » entre « deux Grands de ce monde » (deux « gros crétins ») dont l’un est un assassin et un criminel de guerre, fait suite à toutes les autres « parlottes » toutes censées « déboucher sur un cesser le feu sinon une paix durable »…

     

    En attendant – et l’attente s’éternise – les bombardements par drones sur les villes Ukrainiennes continuent, et sur les zones de combat, les morts se comptent par centaines de milliers – dont plus d’un million – du côté Russe… Et du côté Ukrainien la résistance ne faiblit pas puisque l’armée russe en dépit d’avancées – aléatoires- de quelques kilomètres de ci de là au-delà de la ligne de front, ne parvient pas à se rendre maîtresse des territoires qu’elle arrive à occuper…

     

    Trois ans et demi de guerre – principalement de tranchées comme lors de la 1ère guerre mondiale à Verdun et dans la Somme en France : un bilan désastreux, encore plus lourd en pertes humaines que celui de la 1ère guerre mondiale… Une économie en berne pour la Russie, uniquement centrée sur la production d’armements, un peuple Ukrainien martyrisé et toujours combattant au prix d’énormes pertes humaines…

     

    La question – pour Poutine et son armée et son Pouvoir dictatorial anti démocratique – des territoires occupés depuis 3 ans (notamment le Donbass) n’est pas négociable car nul ne peut imaginer que l’Ukraine accepterait de céder une partie de son territoire… Et d’autre part, si la Russie parvenait par la force et en dépit du Droit International, à s’imposer dans les territoires envahis et que le « concert des Nations » validerait par démission l’occupation russe d’une partie de l’Ukraine, nous aurions là un précédent qui justifierait par la suite la Loi du plus fort ( de l’attaquant, de l’envahisseur, du conquérant) et l’invalidation donc, du Droit International… L’on imagine les conséquences en matière de violence et d’agression, pour l’ensemble du monde de demain…

     

    L’Ukraine n’a pas d’autre choix que celui de se défendre jusqu’à ce que se retire entièrement l’armée russe et que la Russie toute entière finisse par devenir exsangue, économiquement, et par perdre une partie de sa population (de ses forces vives)…

     

    Comment cela se fait-il, qu’en France – dans les régions du Sud Est côte Provençale ainsi que du Sud Ouest côte Basque – il y ait autant de « belles demeures et propriétés » d’oligarques russes voire de russes aisés, et que les biens et les personnes – russes – ne soient pas mis à mal ? Saccagées, attaquées par des commandos résolus et organisés ? Et que dire des touristes russes s’il y en a cet été 2025 en France, dans nos hôtels de luxe et dans nos résidences haut de gamme ?

    « On me dira » : « c’est bon pour l’économie de notre pays, le tourisme qui rapporte, avec les dépenses par carte Gold »… Pourriture ! Hypocrisie ! À vomir d’horreur ! On accueille des Qataris, des Saoudiens avec leurs femmes en niqab… Et tout un tas de salauds « riches à crever » et les mains pleines de la sueur de milliers de miséreux voire de sang !

     

    Oui, c’est bien cela : « les larrons s’entendent et la foire continue » … Sauf que… Les larrons sont des criminels et que la foire est un bain de sang ! Et que, pendant que se vautrent les larrons dans la luxure et que le sang coule dans les foires ; eh bien, dans les fêtes, dans les manifestations sportives, dans les « festiveaux », sur les plages, dans les casinos, dans les bars, dans les restaurants, dans les galeries marchandes, partout où le tourisme de masse s’invite dans les lieux où il faut être et se montrer, se dandiner du derrière, guincher, draguer, se shooter au canabis ou à la cocaïne, se morfaler, s’ennivrer… Là on est des millions et des millions – Occidentaux ou Occidentalisés  (Occidantalisés je vous explique pas la nuance entre Occidentaux et Occidentalisés)…

     

    Tout ce qui sent l’Islam et l’anti démocratisme et qui se prétend ennemi de l’Occident, en effet, se vautre dans ce que l’Occident produit de consumériste et dont ils profitent, les islamisants, les anti blancs et les anti européens !

     

     

     

  • Le passé contient des présents qui sont chacun une "petite éternité provisoire"

    … Depuis un peu plus de quatre ans, tu n’est plus dans ma vie – je précise : « dans mes relations suivies » …

    Tu as été dans ma vie - « dans mes relations- durant une vingtaine d’années…

    Et se sont envolées dans la rupture, il y a un peu plus de quatre ans, toutes tes connaissances qui étaient comme toi, les lectrices et les lecteurs de mes écrits…

    Un « trou » donc, une absence, un vide… Dans ce « désert » du monde d’aujourd’hui néanmoins parsemé de quelques « oasis de visages et de présences » sans lesquels je ne suis rien, puisque, ne croyant pas en Dieu, ce sont les Autres – enfin « certains de ces Autres » - qui, en tant qu’interlocuteurs – privilégiés quelques uns- ou simples visiteurs non réactifs, sont pour moi « quelque chose qui ressemble à Dieu » et à qui j’écris – avec des mots sur le « mur » où tout le monde va ; avec mon visage et mon regard projetés dans l’espace public…

    Je me suis fait à l’idée que depuis que tu n’es plus là, depuis un peu plus de quatre ans, tu fais partie de ce passé qui fut, à l’époque du présent vécu, un présent qui s’apparentait à une « petite éternité provisoire »… Car en effet, le matin, le soir, toute la journée dans la relation qui me liait à toi et à tes connaissances, était comme un espace de temps sans durée, sans commencement, sans fin, comme si le présent vécu avait toujours existé et existerait toujours…

    Ce qui a été ne s’efface jamais…

    Aujourd’hui, en ce mois d’août de 2025, « ça va comme ça peut » mais certainement tu t’en fous et tu ne sais plus rien de moi…

    Ma « Newsletter » est désormais pour toi, en avertissement une fois par mois dans tes mails, un couriel indésirable…

    Il est vrai que si tu l’ouvrais, cette « Newsletter », elle ferait état de plusieurs centaines voire de milliers de « posts » du « témoin de son temps » que je suis…

     

     

  • Le centre de tri postal PLM à Paris en 1967

    … Le PLM était un grand bâtiment de trois étages jouxtant la gare de Lyon, situé – l’entrée par un grand portail donnant sur un espace pavé – au 7 de la rue du Charolais ; entrée par laquelle arrivaient les dizaines de camions et voitures postales desservant tous les bureaux de poste de Paris et de la banlieue, les autres centres de tri postal… Et par laquelle nous nous rendions, tous les travailleurs du PLM dans les différents services…

    Au premier étage c’étaient : d’un côté tous les bureaux administratifs dont le Bureau d’Ordre, les secrétariats des inspecteurs centraux, la Caisse… Et d’un autre côté – le plus vaste- tous les services et toutes les salles du Tri de la Ligne (les département desservis par le Train Poste Paris Lyon et par les autres wagons postaux des trains pour Pontarlier, Chambéry, Annecy, Grenoble)… Se tenaient aussi au premier étage, avec la Ligne, le tri des départements du Val de Marne, de l’Essonne et du 92 Nanterre Montrouge ; ainsi que les « passe paris » (tri par départements) et tri des 20 arrondissements de Paris… Sans oublier le service de l’Ouverture sur une immense table en fer toute trouée (pour passage en dessous de la poussière)… Et la « cage » de l’Inspecteur central et de son secrétariat, le chef de la brigade…

    À l’Ouverture c’était l’enfer question conditions de travail : il fallait redresser les milliers de lettres et cartes postales déversées des sacs postaux, et placer par piles toutes ces lettres et cartes postales sur d’énormes chariots, lesquels chariots étaient acheminés par des préposés jusqu’aux positions de tri de chaque service et le préposé alors, mettait des piles de lettres sur des « cocotes » et c’est dans ces « cocotes » que nous puisions, nous les trieurs…

    Il y avait aussi, au premier étage, le service de l’Avion (tout le courrier des DOM-TOM, du Maroc Algérie Tunisie, Afrique Noire Francophone, Antilles et Polynésie et Terres Australes et anciennes colonies d’Indochine)…

     

    Au deuxième étage c’était « L’étranger » - le monde entier par « voie de surface » lettres, journaux revues, paquets, magasines…

     

    Au troisième étage c’était le tri de la Seine et Marne par « côtés » lesquels « côtés » ne correspondaient pas aux tournées des facteurs qui devaient, à l’arrivée dans les bureaux, effectuer en premier lieu un « tri général » avant de trier « par tournées »…

    À la Seine et Marne on y triait aussi les « passe paris » et les « paris par arrondissement »…

     

    Au rez de chaussée il y avait d’un côté, le plus vaste, près des quais et des voies, les services du Transbordement (les plus durs de tous les services, où n’exerçaient selon des horaires très irréguliers jour et nuit, que les préposés et les auxiliaires)…

    Et d’un autre côté le Transit National tri des paquets de toute la France… Et toutes les files impressionnantes des chariots formés en trains, des amoncellements de sacs postaux…

    Et « petite note  à part » au rez de chaussée entre les voies, les quais, à côté de la salle du Transit, des « minous errants » par dizaines, nourris avec les restes de la cantine, tous aussi sauvages et inapprochables les uns et les autres…

    Au Transit National, de nuit, de 20h à 6h, on ouvrait sur le tapis d’accueil jusqu’à des 1800 sacs par vacation, les paquets ensuite tombaient depuis des tapis roulants au dessus, dans trois énormes cocotes circulaires : l’une pour la Ligne, l’autre pour les Passe Paris, l’autre pour les Paris et la banlieue…

    Autour des cocotes on était six ou sept trieurs, on lançait les paquets dans des sacs autour et souvent, les sacs débordaient, il fallait « faire des sups » - travail en général du préposé…

    Le bruit et la poussière étaient permanents, de telle sorte qu’en fin de vacation, nous passions tous à la douche…

    Au transit on y mettait tous les « durs » tous les « marginaux » tous les « pas dans les clous », tous les « mecs à problème » mais « on s’entendait bien » et comme on disait « on n’est pas payé bien cher mais on rigole »…

    À la pause de minuit à une heure, après un repas à la cantine (bien arrosé) on jouait au tarot (dix centimes de franc le point)…

    On avait un chef « cool » et les trois années que j’ai passées au Transit ont été les meilleures que j’ai passées durant neuf ans au PLM…

     

     

     

  • 11 avenue Alphand à Saint Mandé

    Avenue alphand

    … C’est à cette adresse, 11 avenue Alphand à Saint Mandé, que j’ai habité entre mars 1973 et juillet 1976…

    À l’époque c’était une maison rez-de-chaussée et un étage, de construction début 20ème siècle ou seconde moitié du 19ème, ancienne donc à cette époque des années 1970, entourée d’un jardin en friche ceint d’un muret sur quatre côtés avec un portail donnant sur la rue ; la maison étant en 1973-1976, séparée des autres, voisines, plus ou moins éloignées les unes des autres…

    Aujourd’hui en 2025, cinquante ans plus tard, toutes les habitations sont « en enfilade » accollées les unes aux autres, modernisées, portes d’entrée donnant directement sur la rue et avec des voitures garées… Plus rien ne ressemble à ce que c’était, à cet endroit, en 1975…

    Dans cette maison en 1973 habitait une vieille dame proche de cent ans, madame Maurice, qui me louait pour 150 Francs des années 1970, au mois, une chambre dans cette maison…

    Je m’entendais très bien avec cette vieille dame « très classe » en bonne santé, cultivée, jouant du piano, aimant lire, et qui me gardait mon chat lorsque je partais en vélo sur les routes de France pendant mes congés…

    J’ai habité dans cette maison jusqu’au 30 juillet 1976, pour venir dans les Vosges où j’étais muté à Bruyères après 9 ans passés au centre de tri postal du PLM à Paris…

    Par la suite durant 2 ans environ après mon départ de chez cette vieille dame, j’ai correspondu avec elle par lettres, jusqu’à sa mort à 104 ans… Elle adorait mon « Fripouille » - qu’elle appelait « Frifri »- un matou tigré non coupé, très dur avec les autres matous, mais très gentil avec les humains, et que j’ai eu pendant six ans, né le mardi 20 août 1974 et mort accidentellement le lundi 8 septembre 1980…

     

     

  • Manège à Gérardmer

    Manege

    … Ce manège est en place – et en fonctionnement – Place Abel Ferry en centre ville, durant toute l’année… Un manège d’antan…

    En ce 14 août 2025 avec plus de cinquante mille personnes – touristes et gens du pays- présentes à Gérardmer, ce manège accueillait de nombreux enfants mais tous les « dadas » n’étaient cependant pas occupés en permanence…

    Juste au dessus de ce magnifique cheval monté par une fillettte, dans la partie supérieure on aperçoit un « joli cochon »…

    L’on voit – soit dit en passant – sur ce genre de manège dans les villes de notre pays où il y en d’installés, assez rarement un « joli cochon » (rire)…

    L’on imagine – petite pensée iconoclaste et moqueuse avec un brin d’insolence – un « petit Mohamed » de trois ans juché sur ce « joli cochon » ! (rire)… Avec la maman voilée scandalisée de voir son petit garçon enfourcher le « joli cochon »…

     

    Cela dit, ce 14 août 2025 à Gérardmer dans les quelque 50 ou 60 mille personnes présentes, je n’ai guère vu – sauf 1 ou 2 avec foulard tête épaules – de touristes féminines maghrébines ou de pays musulmans Afrique, Moyen Orient… Ces 1 ou 2 devaient sans doute être des « Turques intégrées » … (Il y a en effet, en région Est de la France, des communautés Turques installées depuis un certain nombre d’années, qui à part le fait qu’ils votent beaucoup pour Erdogan, ne posent pas de problèmes)…

     

    Là où l’on voit des touristes – femmes en voile et ou niqab- musulmans, en une certaine quantité, c’est en été juillet août à Strasbourg quartier « Petite France » en majorité du Qatar et des Emirats et d’Arabie Saoudite…

     

     

  • Robert Ménard en croisade contre les anti corrida

    … Voici un personnage, Robert Ménard, qui « a sa place sur les plateaux de télévison de débats publics » et donc « fait partie intégrante du paysage politique Français » et « a son mot à dire » dans la mesure où l’on ne peut pas lui donner systématiquement tort dans les propos qu’il tient sur bien de « sujets sensibles »…

    Je dis cela en tant « qu’homme de Gauche » ( d’une Gauche qui hélas n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera probablement jamais à mon grand regret)…

    Je dis cela en dépit de ma détestation et de mon rejet des partis d’extrême droite…

    Je dis cela parce que la liberté d’expression est à mon sens une liberté fondamentale et inaliénable… Même lorsque ce qui est exprimé me dérange ou est contraire aux valeurs auxquelles je crois…

     

    Je ne partage pas du tout la croisade de Robert Ménard contre les anti corrida et donc sa sympathie et son adhésion manifeste à ce « fleuron de notre culture traditionnelle des villes et des pays du Midi » qu’est la tauromachie…

    Une tradition culturelle dans quelques villes du Midi telles que Bayonne, Dax, Mont de Marsan ou Nîmes ? … « Je veux bien », je ne me pose guère en « farouche, fanatique et inconditionnel opposant »…

    L’oppostion et la dénonciation de la cruauté de la corrida ? Je souscris cependant… Donc oui aux anti corridas il faut les laisser s’exprimer et manifester…

     

    Car il faut bien reconnaître que le taureau dans les conditions qui sont celles du déroulement d’une corrida, n’a quasiment aucune chance de s’en sortir, que tout est fait pour la victoire et pour la consécration du toréador, et que la conclusion inévitable est la mise à mort de l’animal par l’épée… En effet, le taureau n’a aucune chance de s’en sortir parce que progressivement et intentionnellement affaibli, privé de sa capacité de résistance et de combat, par six banderilles plantées l’une après l’autre sur son échine et perdant son sang et sa force, il ne peut qu’être terrassé et pour finir tué…

    Le combat est donc inégal…

     

    J’imagine – et « préconnserai » pour ainsi dire, une toute autre règle en matière de tauromachie :

    Plus de banderilles plantées dans l’échine du taureau, davantage de risque à prendre pour le toréador, de telle sorte que l’animal combattu puisse s’en sortir, ne pas être tué et donc rendu de nouveau en capacité de combattre dans une autre corrida ; que le toréador dans son geste à intention meurtrière ne parvienne pas à planter l’épée, l’animal esquivant le coup… Ou que tué par l’épée du toréador, il le soit après s’être défendu de toute ses forces…

    Et avec le risque accru, pour le torédor, d’être encorné, blessé, tué…

     

    C’est la raison pour laquelle, lors d’un accident dramatique de tauromachie, où le torédor perd la vie ou est blessé, vu les conditions qui sont celles de la corrida, forcément défavorables à l’animal, je ne déplore jamais la mort du toréador, ou le fait qu’il soit gravement blessé ou handicapé pour la vie…

     

    L’argument qui s’impose pour un « changement de règles » rendant le combat moins inégal, c’est celui lié au fait – à mons sens évident » - que le « spectable prendrait une toute autre dimension » vu son enjeu, vu la capacité de l’animal à se défendre sans être préalablement affaibli et conditionné pour être au final, tué…

     

     

  • Pouvoir d'achat - "en berne" ?

    … Le pouvoir d’achat peut-il s’évaluer – dans une certaine mesure à vrai dire relative – à la capacité qu’ont les gens – dont beaucoup en famille – à dépenser de l’argent – restaurants, bars, loisirs, spectacles, hébergement, tourisme, vacances… ?

     

    Ayant assisté au feu d’artifice de Gérardmer le jeudi 14 août 2025, arrivé dans la « Perle des Vosges » vers 18h et y étant resté jusque vers 1h de la nuit ; j’ai observé une fréquentation énorme, hors du commun, de centaines de personnes de ci de là, partout dans Gérardmer, aux terrasses de cafés et de restaurants bondées, dans les rues en foules compactes ainsi qu’autour du Lac…

    Cinquante mille personnes au moins – sans doute davantage – se sont trouvées ce soir du 14 août 2025 à Gérardmer ; depuis 18h 30 et cela jusque vers 1h ou 2 h de la nuit, en permanence – sauf entre 22h et 22h 30 au moment du feu d’artifice – toutes les terrasses ainsi que les intérieurs des cafés et des restaurants très nombreux, partout dans Gérardmer étaient entièrement occupés, toutes tables prises, et avec à l’entrée, des queues de dizaines de personnes…

    Foule compacte le long des rues, encore plus énorme, à perte de vue, autour du lac, assis dans les espaces herbeux, ou sur des pliants, ou des serviettes, couvertures, ou debout… L’on ne pouvait avancer qu’au pas, se faufiler dans la foule où par moments, l’on se trouvait immobilisé…

    L’on peine à imaginer la quantité absolument énorme, démesurée, de denrées alimentaires et d’hectolitres de boissons dont bière et vin, qu’il a fallu livrer aux restaurateurs, aux cafetiers… Pour servir plus de cinquante mille personnes durant la seule soirée du 14 août 2025 !

    Rien qu’en viande, cela doit bien représenter plus de deux ou trois cent bœufs, porcs, des milliers de poulets…

    À raison de – en moyenne – 3 euro le demi de bière, et d’entre 25 et 35 euro un repas de restaurant, sans compter toutes les dépenses effectuées dans les boutiques ou aux étals… L’on n’arrive pas à imaginer le chiffre faramineux des recettes générées en une seule soirée, ni le total des sommes d’argent (paiement par carte le plus souvent) dépensées par plus de cinquante mille personnes en une seule soirée !

     

    Comme je disais dans un post pécédent : « tout le monde trouve que tout augmente, que tout est de plus en plus cher, mais beaucoup de ce « tout le monde » n’arrête pas de dépenser de l’argent, de se rendre aux terrasses des cafés, au restaurant, aux fêtes, aux spectacles, achètent des smartphones, des ordinateurs, tout un tas d’objets et équipements technologiques de nouveaux modèles de ceci de cela, partent en vacances, louent des mobil homes et des appartements en résidences touristiques, réservent pour des campings 4 étoiles, des chambres d’hôtes et d’hôtels, prennent des trains et des avions, payent des péages d’autoroutes… Sans compter les fringues, les godaces, la bijouterie fantaisie, les équipements de sports, de vacances, de loisirs, en plus de la bouffe par caddies archi pleins, d’hypermarchés…

    « Cent balles dans le Dada à tout bringue -zingue »… Et même que le Dada, ça arrive, il branlolote cinq minutes sans pièce dedans introduite !

     

     

  • Mon premier jour de travail ...

    … Le mardi 18 juillet 1967, au Centre de Tri Postal du PLM, 7 rue du Charolais à Paris 12ème, jouxtant la Gare de Lyon

     

     

    … J’étais arrivé la veille, lundi 17 juillet 1967, à 6h 14 en Gare d’Austerlitz, ayant passé la nuit dans le train express départ de Dax à 19h 44 le dimanche 16 juillet, une heure d’arrêt à Bordeaux Gare Saint Jean entre 21h 30 et 22h 30 ; puis arrêts à Libourne, Coutras, Angoulême, Poitiers, Tours, Blois, Orléans ; en seconde classe dans un compartiment de 8 personnes ; une nuit longue et épuisante, avec la chaleur, les odeurs corporelles des autres passagers, des militaires du contingent… Ma très grosse valise dans le wagon à bagages…

     

    Le rendez-vous au « bureau d’ordre » du PLM était fixé à 8h 30, ce lundi 17 juillet ; je me suis retrouvé après avoir déposé ma grosse valise en consigne à la gare d’Austerlitz, et pris un petit déjeûner au buffet de la gare, avec une vingtaine de jeunes de mon âge – j’avais 19 ans en 1967- en face de l’entrée principale du bâtiment de trois étages du PLM…

     

    Nous fûmes invités à pénétrer dans le bureau du Directeur du Centre de Tri, où l’on nous gratifia du discours directorial de bienvenue « dans la plus pure tradition de leçon de morale et d’injonction à obéïssance et énumération de règles à suivre »… Puis nous dûmes devant un juge du Tribunal d’Instance venu pour la circonstance dans le bureau du directeur, prêter serment, enregistré dactylographié imprimé et signé par chacun de nous…

     

    Nous devions nous présenter le lendemain à midi le mardi 18 juillet, au service de la Ligne, pour notre première vacation de travail au PLM devant se terminer à 20h…

    Pour le reste de la journée ce lundi 17 juillet, nous avions à nous installer en foyer d’accueil du Landy, situé « à l’autre bout de Paris » dans le 18ème à proximité de la porte de Clignancourt. Trois quarts d’heure de métro avec un changement à Châtelet ; au foyer d’accueil on était à trois voire quatre et même jusqu’à cinq par chambrée avec toilettes et salle de bains communes à tout l’étage. L’on avait le droit de rester 1 mois au foyer, mais après une première nuit épuisante ( sur les cinq l’un travaillait de jour, deux autres de nuit l’un en brigade C l’autre en D, un autre au Transbordement à différentes heures de la nuit et du jour) c’était invivable, trop de promiscuité et de bruit et de lumière s’allumant plusieurs fois dans la nuit), je décidai de rechercher une chambre d’hôtel au mois proche du PLM… J’en trouvai une située au sixième étage sous la toiture en zinc dans un hôtel de la rue de Chaligny – moins de 500 m du PLM- à 250 Francs par mois (Ma grand-mère m’avait avancé 500 Francs jusqu’au 31 juillet jour où jallais recevoir ma 1ère paye – en espèces à la Caisse du Bureau d’ Ordre du PLM en faisant une queue interminable- 753,56 Francs mensuels en tant qu’ « agent d’exploitation des PTT »…

     

    À midi tapantes sonnantes je me trouvai debout devant un casier de tri du service de la Ligne (des départements desservis par le Train Poste Paris Lyon, puis Lyon Marseille) ; en tant que débutants nous n’étions pas tenus de trier 500 lettres au quart d’heure, il nous fallait d’abord nous familiariser avec le casier de tri , le préposé à l’acheminement, prenait une grande brassée de lettres sur une « cocote » et nous la plaçait sur le bord du casier de tri et… Devant nous la perspective de huit heures de travail de tri placer les lettres dans les cases, debout…

     

    J’étais allé manger à la cantine à 11h, au prix de 2,20 Francs le repas avec ristourne (sans ristoune le repas coûtait 2,70 Francs et on avait droit à 20 tickets par mois de ristourne)…

    Un simple café express dans une toute petite tasse coûtait en 1967 dans un bistrot Parisien populaire 0,50 Franc… Et un repas menu du jour dans un restaurant populaire coûtait entre 7 et 9 Francs… Une séance de cinéma revenait au moins cher à 2 Francs (à La Bastille et à Pigalle et Barbès)…

     

    Dans une vacation 12h – 20h nous avions sur le coup de 15h 30, une pause de 45 minutes et le lendemain matin dans la vacation de 6h – 12h, vers 8h 30 une pause de 30 minutes…

    Le souvenir le plus marquant que j’ai gardé de cette première journée de travail, c’est lorsque l’inspecteur de la Brigade de jour monsieur Andrieu, me fit cette réflexion : « monsieur Sembic, veuillez placer vos lettres dans les cases dans le sens correct et non pas en sens inverse » (parce que je trouvais « plus facile » dans les cases du haut, de mettre les lettres les unes sur les autres retournées – moins fatiguant)…

    Je le revois encore, ce monsieur Andrieu : la cinquantaine confortable bardée de certitudes « bien carrées », les cheveux blanchis ou grisonnants tirés en arrière, des yeux bleus très froids, un visage sévère, en costume bleu clair d’été, cravate bleu foncé, souliers noirs de forme classique… Surveillant les « petits jeunes » devant leurs casiers de tri, prêt à faire des réflexions peu amènes à la moindre incartade…

     

    Au bout de deux semaines de ce régime – de brigade de jour- j’ai demandé à partir dans les Ambulants (wagon postal) de nuit et j’ai obtenu durant deux mois, des postes de remplacement de titulaires en congé, sur différentes lignes dont durant une semaine sur le Train Poste Paris Lyon (un « PLM ambulant où le travail était épuisant)…

    Nous prenions notre service à 19h au wagon, le train partait vers 22h, on allait jusqu’à Lyon Perrache, jusqu’à Chambéry, Annecy ou Pontarlier et arrivions le matin à différentes heures entre 4h 12 à Lyon et environ 6 ou7h ailleurs… Deux nuits consécutives aller et retour, le retour on était au départ du train à Lyon, Chambéry, Annecy ou Pontarlier vers 22h, retour à Paris vers 6 ou 7h le matin… Puis 2 nuits de repos avec les jours entre…

     

    On travaillait jour et ou nuit et fériés dimanches compris et avant mai 1968 on était compensé pour les heures du dimanche et des jours fériés, au tiers des heures effectuées, et après mai 1968 on avait obtenu la compensation à 100 %… Ce qui augmentait nos congés et nous permettait de « faire des combines » c’est à dire de cumuler des jours de congé normaux plus des décalages du samedi dimanche plus des remplacements entre collègues de brigades opposées… Avec ce système je réussissais à m’octroyer jusqu’à 50 jours de vacances (idéal pour parcourir la Fance en vélo et séjourner dans des auberges de jeunesse)...

     

    Lorsque je ne puis plus effectuer des remplacements sur les Ambulants, à partir du 20 septembre, j’ai travaillé en bureau gare du PLM en brigade de nuit (deux nuits sur quatre de 20h à 6h avec une pause d’une heure entre minuit et une heure du matin, et une autre pause d’un quart d’heure entre 3h et 3h et quart… Mais en général nous terminions et partions sur le coup de 5h 30, parfois plus tôt…

    De fin septembre 1967 jusqu’au début de 1970, j’étais au « Transit National » - tri des paquets, puis ensuite à l’Avion – tri lettres et paquets pour l’Union Française Antilles, Afrique du Nord et anciennes colonies Afrique Noire…

     

    Et j’ai quitté le PLM le 30 juillet 1976, pour aller en mutation à Bruyères dans les Vosges – guichet et courrier bureau de Poste de Bruyères… Où je suis resté jusqu’au 12 janvier 1999… Et où j’ai exercé entre le 2 octobre 1989 et début janvier 1999, la fonction de conseiller financier clientèle…

     

     

     

     

  • Trump, tigre de papier alu

    … Donald Trump, le président actuel des États Unis d’Amérique, suscite de l’admiration de la part de beaucoup de personnes du « commun des mortels » dans le monde – et pas forcément de personnes qui « regardent du côté des partis d’extrême droite »… Et c’est bien là un « signe des temps que nous vivons »…

    Un temps d’acculturation – ou de « nivellement de la culture par le bas », de culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent…

     

    Cependant, ce qui fait la différence entre notre époque au 21ème siècle, et toutes les époques qui ont précédé dans l’Histoire depuis les deux dernières périodes du Paléolithique Supérieur ( des Solutréens puis des Magdaléniens), c’est :

     

    -D’une part toutes les forces du Mal qui se conjuguent, s’associent et se renforcent comme jamais auparavant y compris durant les périodes les plus sombres de l’Histoire…

     

    -Et d’autre part les forces du Bien – en particulier dans la relation humaine et dans la relation avec l’environnement – qui, elles s’accroissent et se renforcent et se diffusent plus qu’elles ne le faisaient auparavant dans les périodes historiques précédentes…

     

    Donc si le Mal s’accroît, le Bien aussi, s’accroît…

     

    Ce sont les médias – la presse, l’audiovisuel avec surtout les télés (et les réseaux sociaux) – aux mains des Géants de l’Information, de l’audiovisuel, de la presse, du numérique et du contrôle des données ; auxquels les Gouvernants prêtent l’oreille… Qui « mettent en avant » et en « Une » tout ce qui va mal dans le monde – les violences, les agressions, les incivilités, les comportements qui heurtent, les drames, les crimes, les viols, les guerres, les conflits… Par l’image diffusée – photo, vidéo – par le commentaire approprié et contrôlé par la « ligne directrice éditoriale » et qui « fait de l’argent avec du suivi, de l’écoute, de l’audimat ; et qui fait aussi, l’opinion publique…

     

    En revanche ce « qui va bien dans le monde » - ce « qui marche », progresse, se partage, se rassemble ; ce qui agit et s’avère efficace… N’est quasiment jamais magnifié, mis en avant, mais plutôt occulté sinon même nié…

     

    Il existe une réelle résistance à l’acculturation, au nivellement de la culture par le bas, au culte de l’individualisme, de l’apparence et de l’argent… Une résistance qui peu à peu s’organise et agit, en dépit de tout qui la brime, la violente, l’écrase…

    Une résistance certes aujourd’hui encore minoritaire mais qui ne le restera pas toujours, minoritaire…

     

    Les « après Trump, les après Poutine, les après Elon Musk, les après Jeff Bezos, les après Mollahs, les après Géants actuels de l’économie mondiale de marché ; avec les dignitaires religieux du Catholicisme, de l’Orthodoxie et de l’Islam... » finiront par « mordre la poussière » !

     

     

     

  • Analyse d'urine sans passer par le laboratoire de biologie médicale

    Si présence de fourmis très nombreuses dans les 5 minutes qui viennent : trop de sucre, attention peut-être diabète de type 2…

     

    Si assaut de mouches dans la minute qui suit : infection …

     

    Si la flaque d’urine sèche très vite alors que la température de l’air est de 20 degrés et que le taux d’humidité ne dépasse pas 60 % : trop de sel (regardes tes chevilles, et le tour de ta taille si bourrelets…

     

    Si l’urine mouille les chaussures : prostate volumineuse (attention au « crapaud perfide »… Et, autre signe de prostate volumineuse : à plus de 70 ans si fuites urinaires surtout la nuit…

     

    Si le jet d’urine n’est pas visible en tombant : obésité manifeste (surtout du ventre)…

     

    Si braguette non défaite et pipi dans le pantalon : Alzheimer …

     

    Ou si slip et pantalon très mouillé : si pas Alzheimer c’est Parkinston (la « danse de Saint Guy confirme)…

     

    Si pas d’odeur : covid 19…

     

    … Cela dit un « papy de 70 ans ou plus » qui fait avec son petit-fils de 10 ans, un concours de « qui pisse le plus loin » et qui bat d’un mètre son petit -fils ; est forcément un papy en très bonne santé – probable futur centenaire, une fraction d’éjection du ventricule gauche du cœur largement supérieure à 50 % ; pas de diabète, pas d’obésité, pas de « crapaud », pas encore de vélo électrique mais un VTT sport, douze kilomètres de marche 3 fois dans la semaine…

    Autrement dit ce « profil là » de ce « papy », c’est pas loin s’en faut le profil de tout le monde de plus de 70 ans !

     

    … Cela dit encore, c’est étonnant de voir tous ces centenaires de nos jours – 30 000 en France en 2025- avec toutes les saloperies qu’on absorbe dans les produits alimentaires, les boissons – colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, additifs, pesticides, etc. … C’est assez paradoxal…

     

     

    … Lorsque, en 1964 – j’avais 16 ans – et que j’étais pensionnaire au lycée Victor Duruy de Mont de Marsan ; on avait un surveillant général monsieur Casenave qu’on appelait « le Zou », très ventripotent, la cinquantaine ; et qui criait après les pisseurs contre un arbre au cours des récréations  : « Hep vous-là-bas on ne pisse pas contre les platanes ! » (avec bien l’accent Landais!)…

     

     

  • Les entreprises artisanales sont peu disponibles pour de petits travaux

    … Il devient de plus en plus difficile – et aléatoire ou même improbable – de trouver près de chez soi, pour de « petites réparations et travaux ponctuels » une entreprise artisanale – menuiserie, maçonnerie, plomberie, électricité, entretien de terrain autour de sa maison – un professionnel, une entreprise, qui accepte de se déplacer et d’intervenir pour un travail de réparation ne nécessitant par exemple qu’à peine une heure ou deux de travail…

     

    En effet la plupart des entreprises artisanales – celles qui emploient 4 ou 5 salariés ou plus – privilégient les « gros travaux » - d’installation, de rénovation, et en conséquence n’interviennent sur demande qu’en fonction de l’importance du chantier, que ce soit en maçonnerie, en menuiserie, en plomberie, électricité, couverture, charpente et autres…

     

    De surcroît, ces entreprises sont difficiles à contacter : par téléphone tu tombes sur une boîte vocale, par couriel ou par contact sur site professionnel tu es invité à servir un formulaire questionnaire, il n’y a en général pas de numéro mobile indiqué (donc pas de possibilité de laisser un message écrit), ou, s’il y a un numéro de mobile, tu tombes sur un répondeur…

    Bref, « c’est une vraie galère » !

    Et en « recherche Google » tu n’es guère plus avancé ! Tu ne trouves pas vraiment la réponse (par le lien figurant sur la page Google) que tu attends…

     

    Il faut donc – mais « tout le monde n’en a guère la capacité ou est très limité question bricolage – être « débrouillard, inventif, ingénieux, adroit de ses mains, bien outillé, ou avoir un voisin, un ami proche qui « s’y connaît » et peut te dépanner…

     

    Il y a cependant – et c’est heureux – les « micro-entrepreneurs » spécialisés dans les « petites interventions » ou réparation ou entretien de jardin, travaux ponctuels et qui eux, facturent leur travail 17 à 25 euro de l’heure ( alors qu’un professionnel demande 70/80 euro de l’heure après s’être longtemps fait attendre – s’il accepte de venir)…

     

    Si tu as, par exemple, dans ton salon ou pièce principale, au bas d’un mur ou d’une cloison, une prise électrique défectueuse (tu branches un appareil sur la prise, le courant n’arrive pas, il faut alors voir ce qui se passe dans le circuit, peut-être une liaison dans une boîte de dérivation)… Impossible ou très difficile de trouver près de chez toi un électricien (une entreprise d’électricité) qui accepte de venir chez toi pour seulement une heure de travail… Résultat : tu fais avec l’une ou l’autre des autres prises de la maison ( bonjour les rallonges avec multi prises)…

     

    De surcroît, tous ces gens là – artisans en entreprises- te tiennent le même discours lorsque tu parviens à les contacter : ils n’arrêtent pas de se plaindre qu’ils ont trop de charges, qu’il ne trouvent personne à employer, que les matériaux dont ils ont besoin pour travailler sont de plus en plus cher… Etc. … (Tout cela étant « vrai sans être vraiment vrai » et « assez fallacieux » il faut dire)…

     

    Conclusion qui de plus en plus s’impose : si t’es pas trop bricoleur, si tu t’y connais pas très bien ou juste « de base » - surtout en électricité – et si t’es insuffisament outillé… Tu restes avec du « déglingué » durant des semaines, des mois, des années…

     

    Tiens, rien qu’un exemple, aussi, parmi tant d’autres : si t’es âgé – plus de 70 ans et pouvant perdre l’équilibre sur un escabeau ou une échelle- et que le plafond de ton couloir dans la maison ainsi que celui des autres pièces est à plus de 2,20 mètres de hauteur avec accroché un lustre, une ampoule à changer ; tu n’y arrives pas, tu restes avec l’ampoule pétée « ad aeternam » donc pour aller aux WC tu prends une lampe de poche…

    La solution, alors, ça serait de faire venir un électricien qui t’installerait des appliques accessibles sans devoir monter sur un escabeau, mais ça c’est du trop petit boulot pour une entreprise d’électricité !