Articles de yugcib

  • Le ruissellement

    Ruissellement

    … Le ruissellement depuis les hauts du haut, ne ruisselle vraiment que sur les marches de l'escalier situées entre les moins hauts des hauts et les plus hauts du milieu...

    Plus on va du milieu de l'escalier vers les marches les plus en dessous, et moins se fait ce ruissellement censé être un projet de société "porteur de développement durable"...

    Amen…

     

  • La honte, la honte !

    Femmes afghanes

    … Quelle honte pour le monde civilisé occidentalisé, avec l’arrivée au pouvoir des Talibans en Afghanistan !

    En particulier pour les États Unis d’Amérique et leurs alliés Européens, qui, vingt ans durant ont envoyé des soldats pour combattre en Afghanistan, en pure perte (2500 morts Américains, des dizaines d’Européens dont surtout des Français)…

    Et le pire dans cette affaire, ce sont tous ces Afghans – et gens d’ailleurs - qui, pendant 20 ans, ont reçu une éducation et eu des formations en universités, ont exercé une activité dans l’humanitaire et dans la culture… Des milliers de jeunes et de moins jeunes, abandonnés à leur sort, jetés aux Talibans comme on jette des poulets ou des chiens ou des chats ou même des bébés dans un plan d’eau infesté de crocodiles !

    La fin des évacuations équivaut à un arrêt de mort, en effet, pour tous ces “laissés pour compte” (cela me rappelle début juillet 1962 à Oran, le massacre, l’extermination de centaines de harkis abandonnés par l’armée française)…

    L’Histoire se souviendra, les livres, les écrits, les récits , demain, dans 10, 20, 30 ans… Témoigneront…

    Et le “pire ex æquo”, c’est aussi désormais en Afghanistan, la condition des femmes, de toutes les femmes, de chaque femme – de petite fille à vieille grand mère…

    La condition des femmes telle que l’on peut la voir sur cette photo !

    Mais le monde civilisé – des pays occidentaux judéo chrétiens, ainsi que le monde civilisé des pays musulmans de mode de vie à l’occidentale – n’est pas le seul coupable dans ce terrifiant, dans cet abject, dans ce révoltant “fiasco” !

    Pendant vingt ans, en Afghanistan même, à Kaboul, devenue durant ces 20 années une sorte de “porte ouverte” sur le monde, une ville “cosmopolite” dans laquelle des touristes pouvaient séjourner, où il y avait des écoles, des universités, où les filles et les jeunes filles se rendaient dans des écoles, où les femmes pouvaient exercer un métier… Une partie de la population du pays (musulmane à 99%) “soutenait” tacitement – ou par indifférence, les Talibans retranchés dans leurs montagnes, dans leurs repaires, et même certains tournaient leur regard vers la fraction des Talibans inféodée à l’état islamique branche pakistanaise!

    Ce pays, l’Afghanistan, a été pendant 20 ans, le “creuset des hypocrisies” ! “Creuset”, il faut le dire, entretenu plus ou moins indirectement, par les pays de l’OTAN…

    Résultat : août 2021 les Talibans “victorieux” (mais d’une “victoire” qui n’en est pas une parce qu’elle leur a été octroyée ) et qui les rend encore plus arrogants !

    Finalement, l’on mesure l’immensité de la honte de l’humanité toute entière, judéo chrétienne et musulmane – et consumériste… Par ce que l’on “permet” que l’on fasse aux femmes !

    Honte à cette civilisation de merde, qui ne s’est pas élevée comme elle l’aurait dû, contre la barbarie ! … Et qui n’a cessé depuis la fin de la seconde guerre mondiale, de “donner des leçons de morale” !

     

  • Souvenir d'un 30 août

    … C’était le lundi 30 août 1976.

    Ce jour là devait être mon premier jour de travail à la poste de Bruyères dans les Vosges.

    Je devais “embaucher” à midi, sur la position de la “cabine financière” jusqu’à 19h 45. En “doublure” avec Michel Perron…

    Sur cette position de travail, la cabine financière, l’on recevait jusque vers 15h 30, les redditions des comptes des facteurs (21 tournées de facteurs à l’époque, desservant Bruyères et les localités environnantes).

    De 15h 30 jusque vers 16h 30, l’on établissait les comptes, vérifications diverses, opérations à réaliser, bordereaux d’ entraide (feuillets en double) de transferts de fonds vers les positions de guichet où les 2 collègues de ces guichets ( le guichet 1 dit “grand guichet”, et le guichet 2 dit “petit guichet”) passaient les mandats dans la machine à mandats ( Une “Nationale 41”) et effectuaient les opérations de Caisse Nationale d’Epargne (sur livrets) prises en “commissions” par les facteurs dans leurs tournées, ainsi que d’autres opérations (de commandes de timbres, d’envois de lettres recommandées) tout cela pris également en “commissions” par les facteurs.

    Ce carnet de commissions que tous les facteurs amenaient dans leur “sacoche financière” comportait une centaine de feuillets en double (un pour le bureau, un servant de reçu pour le client) et se nommait le “592”…

    Une fois tout réglé (parfois avec le retard pris par certains facteurs, ce qui nous amenait vers des 16h 45 voire 17h) il fallait “faire la sous-caisse” (inventaire des fonds – seulement des pièces de monnaie) et inventaire de chaque catégorie de timbres. L’on se servait d’une calculatrice de comptabilité à ruban de papier, où l’on tapait les recettes en noir et les dépenses en rouge. À la fin, on tirait un “sous total” qui apparaissait en noir, et il fallait impérativement que le “sous total” faisant état de ce que l’on avait en sous -caisse, paraissant en rouge, soit le même, exactement le même que le sous total en noir… Si le chiffre en rouge dépassait le chiffre en noir, on était en excédent, si le chiffre en rouge était inférieur au chiffre en noir, on était en déficit, donc en erreur de caisse…

    Il existait selon le règlement une tolérance d’un montant de 5 francs (si je me souviens bien). Au delà de 5 francs de déficit ou d’excédent, il fallait rechercher l’erreur, ce qui prenait du temps et “ne nous arrangeait pas du tout” !

    Du coup, si on finissait la reddition des comptes des facteurs au delà de 16h 30, adieu la pause de 30 minutes que le règlement nous concédait.

    Parce que dès 17h au moins, il fallait “se farcir” l’avance de timbres (un gros classeur où se trouvaient tous les timbres de toutes catégories ordinaire et collection, en réserve). Il s’agissait d’établir une comptabilité exacte du contenu de cette “avance” (dont se servaient les guichets pour alimenter en timbres les sous caisses)… Une “vraie galère” cet inventaire de l’avance ! Le chiffre obtenu – censé exact, était communiqué au guichet 1…

    Parfois, l’agent de la cabine financière étant “débordé”, le ou la collègue du guichet 2, profitant d’un répit (moins de clients) prenait en charge l’inventaire de l’avance…

    Les guichets fermaient à 18 h à l’époque.

    Sur la position de la cabine financière, après 17h 30 et même avant, on effectuait le tri général du courrier ramassé (dans la boite aux lettres du bureau), par les facteurs, le courrier déposé aux guichets (plusieurs milliers de lettres, cartes postales) ainsi que les colis en partance ramenés par les facteurs, déposés au guichet.

    L’on triait debout devant un casier en fer d’au moins une trentaine de cases, par destinations… L’on faisait des liasses, que l’on mettait en sacs avec les paquets…

    Enfin vers 19h 30 tout était fini, l’on effectuait les dernières opérations (contrôle et fermeture des sacs), puis arrivait le camion et l’on chargeait les sacs, il était alors 19h 45…

     

    Je devais rester en “doublure” durant une semaine avec Michel Perron, ensuite j’étais censé me débrouiller tout seul.

    Je venais du centre de tri postal PLM à Paris, je n’avais donc absolument aucune connaissance du travail en bureau de poste et guichet.

    Durant le mois de septembre ce fut pour moi une véritable galère, cependant Madame Louis, la collègue du guichet 2 a été très gentille avec moi, et Michel Perron m’a beaucoup aidé après la semaine de doublure.

    En octobre durant 5 semaines je suis allé en cours à Nancy (cours de formation pour guichetiers en bureaux) du lundi au vendredi, je mangeais à la cantine et étais hébergé en foyer…

     

    Le lendemain mardi 31 août, selon un “roulement” sur 3 jours, je débutais à 6h 15 pour occuper jusqu’à 8h45, la position de tri et inscription des lettres recommandées. On appelait cette position “759” du nom du carnet 759 des facteurs, sur lequel on inscrivait le nom prénom, l’adresse du client, avec le numéro et l’origine du recommandé. Nous tenions aussi un grand registre de comptabilité des arrivées et sorties de lettres recommandées et valeurs déclarées. À la fin, avant que les 21 facteurs viennent chercher leur carnet et leurs recommandés, il fallait vérifier ; faire un bilan des entrées et des sorties (les sorties étant ce que l’on inscrivait sur chaque carnet)… Il ne fallait surtout pas qu’il y ait une “LR” ou pire, une “VD” en plus ou en moins ! (dès fois on trichait en arrangeant les chiffres, car toute recherche prenait un temps fou)

    Chaque jour en moyenne nous recevions entre 50 et 80 lettres recommandées, parfois jusqu’à plus de cent les jours où parvenaient les carnets de chèques postaux…

    Il était assez difficile de terminer juste pour l’heure 8h 45. C’est que, sur cette position du 759, “il fallait zomber” !

    De 8h 45 jusqu’à 13h 45, on était libre. Puis de 13h 45 à 18h on tenait le guichet 1 (le “Grand guichet” avec la “machine à mandats”, l’on avait en charge les “grosses opérations” de CNE (caisse d’épargne) et ainsi que d’autres opérations “délicates” – notamment les mandats télégraphiques (ma “bête noire”)…

    Il fallait bien 20 minutes à 18h pour “faire sa sous caisse” et donc pouvoir tomber juste sans erreur de caisse (une gageure cela fut, pour moi très souvent)… Et ensuite, on allait au tri et aux travaux de départ du courrier jusqu’à 19h 45.

     

    Le surlendemain, 3ème jour je débutais à 6h15, c’était la vacation du matin qui se terminait vers midi et quart…

    De 6h 15 à 8h 30, on s’occupait des paquets contre remboursement à répartir sur les 21 tournées (il y en avait chaque jour des 40, 50, jusqu’à 70/80), il fallait inscrire les paquets avec la somme à récupérer, sur des bordereaux de distribution…

    De 8h 30 à 8h 45, la pause… Et de 9h à midi le guichet 1. Le plus mauvais jour de la vacation du matin était le mercredi parce que ce jour là à Bruyères c’était le marché, donc, grosse affluence à la poste, et la “clientèle” était loin d’être facile !

    Chaque mercredi de début de mois, de surcroît, il fallait “se farcir” – tout en devant servir les clients – le grand bordereau “2GM” sur lequel se trouvaient inscrits les versements de pensions, les allocations, les prélèvements sur livrets : il y en avait des dizaines ! Ce qui nous obligeait dans un premier temps, à sortir de la “cocote tournante”, toutes les “fiches 1ter” des livrets des clients, et ensuite, inscrire sur la fiche 1ter le montant du versement de pension, de l’allocation, du prélèvement et de mettre à jour la fiche 1ter…

    Ce “travail d’arrière” à effectuer durant les heures de guichet, nous “pelait de première” et souvent, à midi, nous n’en avions effectué qu’une minime partie, de telle sorte que nous “transmettions le bébé” au collègue du guichet 1 de l’après midi…

     

    Lorsque se terminait cette 3 ème journée vers midi (plutôt en réalité midi et demi), nous étions libres jusqu’au lendemain midi où nous reprenions alors la position de la cabine financière…

     

    … À la “mécano” (que l’on appelait “l’aquarium”) et au Bureau d’ Ordre, c’est à dire en la présence dans ces services, du Receveur (à l’époque Monsieur Coindre), “ils étaient mieux lotis” question horaires : ils étaient répartis en 2 brigades : 6h 15 – 13h et 13h -19h45…

    À la mécano, ils avaient en charge la comptabilité du bureau, la tenue et le compte de la Caisse, toutes les opérations de gestion et d’administration, et en début de matinée comme en fin d’après midi, ils se trouvaient avec ceux du guichet et de la cabine financière lors des opérations de traitement du courrier (arrivée et départ).

     

    … La collègue du guichet 2, madame Louis, (le “petit guichet”) celui du téléphone et des opérations “faciles” (vente de timbres et dépôts colis), avait un horaire fixe : 8h 45- 12h et 13h 45 – 18h.

    Une petite anecdote : un jour j’ai remplacé Madame Louis… Arrive une cliente “passez moi le 7 à Passavent”! Nous étions en 1976 et j’ignorais qu’ il y avait encore des endroits à la campagne où il fallait passer par un central téléphonique!

    Ce 7 à Passavent me médusait complètement, je me demandais où pouvait se situer ce Passavent (j’ai appris que c’était en Haute Saône) et j’ai dû me servir de la manivelle d’un vieux téléphone noir afin de joindre le central…

     

    … Le samedi, nous n’étions que la moitié du personnel, donc, on avait 1 samedi sur 2 de congé. On faisait alors jusqu’en 1981 : 6h 15 – 12h et 13h 15- 16h… Et après 1981, de 6h 15 à 13h 30…

     

     

    … Je me souviens de ce lundi 30 août 1976 comme si c’était hier que je l’avais vécu… Sans doute un premier jour dans un “nouveau boulot” peut-il être comme un premier jour d’école (d’ailleurs je me souviens “dans tous les détails” de ce premier jour d’école à l’âge de 6 ans, le 21 septembre 1954 au “petit lycée” Gambetta à Cahors dans le Lot)…

    Depuis ce lundi 30 août 1976, quarante cinq années ont passé…

    La Poste de Bruyères en 2021, n’a plus rien à voir avec la “poste pététique” de 1976 !

    Michel Perron mon ami et collègue de 1976, né comme moi en 1948, est mort d’un cancer en juillet 2011 à l’âge de 63 ans…

    Je me souviendrai toujours d’une de ses réflexions, le jour où il a arrêté de fumer : “ au prix où sont les paquets de cigarettes, vu le nombre que ça fait par mois, en six mois ça me paie un beau vélo”… Il a acheté un vélo, et il passait tous ses dimanches et jours de congé en circuits promenade de 50, 80 km… Il était devenu un cycliste accompli…

    D’autres de mes collègues – et amis – de l’époque ( 1976 – 1999 vingt trois ans d’activité à la Poste de Bruyères) nés comme moi en 1948, sont morts, tous d’un cancer…

     

     

  • Un riche Biélorusse ...

    … Un riche Biélorusse pro Loukachenko, un Qatari avec sa carte Gold, un Brésilien pro Bolsonaro, un Turc aisé qui vote Erdogan…

    En touriste débarqué à Roissy Charles de Gaulle et visitant les châteaux de la Loire, le palais de Versailles, le Louvre, les gorges du Verdon ou de l’Aveyron…

    Ne devrait point, nulle part en France, en Hostellerie, en chambre d’hôte, en résidence locative ; être “bien accueilli”…

    Je ne suis pas dans une activité – commerciale, hôtelière, “loisiresque”, liée au tourisme – juste un “barbouilleur” sur la Toile… Qui exprime à sa manière ce qu’il pense…

    Mais si je l’étais, en l’une de ces activités liées au tourisme, à l’accueil, même débutant et donc “devant mettre de l’eau dans mon vin” afin de pouvoir “gagner ma vie”…

    C’est certain, plus que certain, avec moi, le riche Biélorusse, le Qatari avec sa carte Gold, le brésilien pro Bolsonaro, le Turc aisé qui vote Erdogan… “Qu’ils aillent se faire foutre”, je n’en voudrais pas dans ma maison d’hôte, dans mon hôtel, dans mon restaurant… Et je le ferais savoir !

    … Et, soit dit en passant, j’exclue de tout accueil “chaleureux”, dans le même ordre d’idée, les cons, les crétins, les arrogants, les “chercheurs de poux sur un œuf”, les machos et les fachos, les crispés butés, et… quand à faire, dans la foulée… Ceux et celles qui ne peuvent ou ne veulent pas prouver qu’ils ne sont point titulaires chez leur banquier, d’un portefeuille d’actions de groupe pharmaceutique côté au Cac 40…

    En effet, de ces “Français moyens” – des gens même “moins riches” que moi – et, oh horreur, syndiqués CGT si ça se trouve – qui ont, parce que le livret A rapporte si peu, un portefeuille d’actions de groupes pharmaceutiques, ne serait-ce que de quelques milliers d’euros… “y’en a à la pelle” – ou au moins “plus que l’on ne le croit”… Et “ils vont pas s’en vanter”!

    Ce sont ces gens là, d’ailleurs, que l’on voit dans les croisières méditerranéennes, dans les “Ange Bleu” ou “Kirviller”, dans des restos et hôtels de charme à plus de 40 euro le menu et 130 euro la nuit, qui roulent dans de grosses bagnoles et foutent leurs mômes dans des écoles privées…

     

  • Le vécu à vingt ans de distance

    … De ce vécu au quotidien qui fut le nôtre à telle époque, il y a vingt ans, en tel lieu, lorsque nous exercions telle activité, en compagnie de telle ou telle personne… De ce vécu au quotidien où nous nous sommes trouvés dans des situations difficiles , quel regard peut-on porter aujourd’hui, de ce qui n’est plus que souvenir et que vingt années ont enseveli, dédramatisant ce qui à l’époque nous fut si pénible, si inconfortable à vivre ?

    Et ces personnes que nous avons connues, avec lesquelles nous avons été en contact dans l’exercice de notre activité à l’époque en tel lieu, que sont-elles devenues vingt ans plus tard, se souviennent-elles et si elles se souviennent, comment se souviennent-elles et quel regard portent-elles ?

    Dans un récit autobiographique, de souvenirs et d’anecdotes, ce qui s’est passé, ce que l’on a vécu il y a vingt ans ; si l’on s’en souvient dans le détail et si l’on peut l’écrire, le raconter ; dans la manière et dans la forme où l’on évoque les événements, les situations, les personnages ; intervient forcément ce “recul”, comme depuis un point où l’on se tient et duquel on aperçoit ce qui se situe au loin… Et par le “recul” nous vient la vision que nous avons présentement, de ce qui fut, de ce qui s’est éprouvé… Une vision forcément impactée par la distance de temps parcourue – et par ce qui s’est passé dans le temps de la distance parcourue…

    Vingt ans, ce n’est peut-être pas assez long pour envisager dans un récit autobiographique, de témoignage, d’anecdote ; de nommer précisément et réellement les personnes que l’on a connues et avec lesquelles on a exercé ensemble une activité… Au bout de vingt ans les unes peuvent être mortes (notamment si ces personnes à l’époque, étaient nos aînées) mais les autres sont vivantes (dont nous ne savons pas ce qu’elles sont devenues) – vivantes et âgées comme nous mêmes de vingt ans de plus…

    Mais il faut dire aussi que, vingt ans, ou seulement dix ans, cinq ans… Lorsque les personnages évoqués sont des gens que l’on a vraiment aimés, appréciés ; il est alors plus aisé, plus “envisageable” de les nommer précisément, et de leur donner le rôle principal – et de n’être, soi- même, en fait, que le narrateur… Un narrateur cependant, pouvant dans le récit, se mettre en scène dans une action, une réplique…

    En revanche lorsque les personnages évoqués sont des gens “qui nous ont donné du fil à retordre” et avec lesquels nous avons été en désaccord, avec lesquels on ne s’est guère trop senti “en phase”… Il est beaucoup moins aisé, moins envisageable, dans un récit autobiographique, de les nommer précisément…

    L’ “astuce” – si ç’en est une – consiste alors à produire un récit d’ “autofiction” avec des personnages fictifs mais représentatifs des gens que l’on a connus à l’époque…

    Encore faut-il que dans le récit, outre les personnages fictifs, les lieux, les décors (ou les environnements) soient eux aussi, fictifs…

    Par la littérature, la poésie, le dessin ; par tout ce qui est production artistique, on peut tout dire, tout confier, tout exprimer… Jusqu’à l’indicible si l’on y arrive…

    Par la littérature (l’écriture) on va dire que c’est “un bon biais”…

    Mais sans doute pas par des “journaux intimes” à la vue de tout un chacun, ni par des “story’s” sur Facebook…

     

  • L'on raconte, l'on évoque, mais l'on ne questionne jamais

    … Peut-on avoir la certitude – réelle – que ce que nous avons ou sentons en nous, à partager avec les autres, à communiquer, à exprimer, à montrer aux autres ; est attendu par les autres, autour de nous, parmi nos connaissances, nos proches, dans l’environnement de relation qui est le nôtre, dans la ville, le pays, la région où l’on vit, au sein de quelque association locale dont on fait partie ?

    La certitude réelle, non…

    Cependant il est un “indicateur” – ou un signe – tangible, “révélateur” à vrai dire…

    Lorsque dans ton entourage constitué de toutes les personnes que tu vois, rencontres au quotidien, là où tu vis, et avec lesquelles tu échanges – par exemple sur des sujets d’actualité, pour parler du temps qu’il fait, de ce que devient un tel une telle que l’on n’a pas vu depuis un certain temps, de recettes de cuisine, de jardinage, de ce que tu as vu hier à la télé, et de tant de ces “petites choses” de la vie… Si à aucun moment depuis le temps que l’on te connait, aussi souvent que l’on s’est trouvé en ta compagnie, personne, absolument personne ne t’a jamais demandé ce qui dans ta vie te motivait, te passionnait le plus ; si personne n’a jamais non plus cherché à “te tirer les vers du nez” dans le sens que, mine de rien tu espérais… Alors c’est là le “signe” que ce que tu voudrais bien partager, “faire connaître” de toi, n’est en aucune façon, attendu…

    En règle générale, dans toute conversation entre deux ou plusieurs interlocuteurs, l’on raconte, l’on évoque, l’on argumente, l’on s’échange des nouvelles, des informations… Mais… L’on ne questionne jamais (ou assez rarement)…

    Il y a bien le regard (la manière de regarder, d’observer… L’autre, les autres… De ce regard que l’on porte en soi qui s’apparente à une “bouteille porteuse de message jetée dans la mer”… Mais la “bouteille” ne sera vraisemblablement jamais trouvée et ramassée par qui que ce soit…

    Bien sûr (c’est à peu près certain et “tout à fait dans le sens du monde”) si tu accomplis quelque exploit (sportif ou autre), quelque performance, si par exemple, tu réussis à un concours, à un examen, si tu as eu en telle ou telle situation, un comportement qui a été remarqué, apprécié ; si tu as écrit et fait publier un bouquin que l’on voit en vitrine dans la librairie de la ville où tu vis… Alors oui peut-être les questions viendront, celles que l’on ne manquera pas de te poser…

    Mais cette “immensité de toi” faite de tout ce qui vit en toi, le plus souvent, tu la portes en toi sans que rien n’en paraisse, ne s’extériorise… Les dizaines de gens que tu vois autour de toi, lors d’une fête, d’une réunion, lors d’une activité de toute nature en compagnie de ces dizaines de gens, n’auront pas la moindre idée de ce qui vit en toi…

    Alors survient – la plupart du temps “mal à propos” – ce que je définis ainsi dans ma “grammaire” par cette formulation “ s’exister”… (L’on “s’existe”)… Mais l’on “s’existe” à vrai dire “envers et contre tout”… Parce que “personne ne “t’existe” …

    Cela “donne ce que cela peut” !

     

    À Sainte Tarte de la Midoue, à Sainte Radegonde les mortes eaux, à Fougères ou à Bruyères ou à Les Mimosas… Le regard que tu portes puisse-t-il se faire livre de mille pages ou paysage incommensurable, ne les atteindra pas, ces autres qui n’attendent pas ce qui, de toi, existe… Et qui cependant il faut le dire, existe aussi d’une manière ou d’une autre, dans une forme ou une autre, en tout autre…

    Ainsi sommes nous seuls, séparés les uns des autres… Et en même temps “unis sans en avoir la conscience aiguë”, par ce qui nous rapproche et nous est commun…

     

     

    … Reste ce très grand, très long, immense, quasi infini… “mur” sur lequel tout le monde inscrit quelque chose…

    Ce “mur” le long duquel tant de gens passent, ne voient de toutes ces innombrables inscriptions, que ce qu’ils veulent voir – sans forcément “regarder” et encore moins “retenir”…

    Qu’à Sainte Tarte de la Midoue, à Sainte Radegonde les mortes eaux, à Fougères ou à Bruyères ou à Les Mimosas… Tartempète ou Tartenté ont tagué chaque jour…

    Mais… Peut-être que Tartenté n’a pas tagué de la même façon sur le “mur’, que Tartempète, que Tartempierre, que Tartencanif, que Tartembâton, que Tartenbisou, que Tartencaca, que Tartenstori, que Tartencerise, que Tartenfoto, que Tartencocorico, que Tartendantan, que Tartendupe…

     

  • Pendaison de crémaillère (2ème version)

    ... Pierre et Isabelle viennent de s'installer dans leur nouvelle maison, lotissement Les Alouettes à Sainte Radegonde les mortes eaux, en face d'un grand champ d'iris que n'a pas encore avalé le lotissement...

    Par une belle soirée de juin, dans le salon salle à manger de Pierre et d'Isabelle dont la porte fenêtre grand'ouverte donne sur le champ... Sont réunis les amis de Pierre et d'Isabelle qui fêtent leur pendaison de crémaillère... Une vingtaine de copains et de copines, de l'un et de l'autre se pressent dans le grand salon et autour d'une table dressée sur laquelle sont disposés des charcuteries, des salades composées, des petits fours salés et sucrés, ainsi que des bouteilles d'apéritif, de vin pétillant, plusieurs carafes emplies de punch créole...

    Pierre et Isabelle, un couple de trentenaires "bien dans leurs baskets" tous deux cadres dans une société de design et propriétaires lui, d'un Duster Dacia 4X4 et elle d'une Suzuki Ignis, ont emménagé la semaine dernière dans leur nouvelle maison en bordure du lotissement Les Alouettes. La façade ainsi que les autres côtés de la maison n'ont pas encore de crépi, tout de brique vêtus qu'ils sont...

    Ils ont un labrador Isidore, un chat Snoupy et un petit garçon Hectorion âgé de 7 ans...

    ...Cadre technico-commercial et chargé du développement de sa société de design... Et maire de son village de surcroît, Pierre sa trentaine confortable et bardée de certitudes, est un homme de sang chaud, d'esprit frondeur... et parfois un peu leste  dans ses élans d'empathie, en particulier avec ses collègues féminines...

     

    Il se demandait bien, Pierre, son verre à la main, lors de la pose pour la photo souvenir, quelle cour lui faire à cette amie de sa femme, Sophie, qui n'arrêtait pas entre autres afféteries, de délicatement repousser une mèche de cheveux sur un côté de son visage ou de se passer un doigt sur ses lèvres...

    D'ailleurs -soit dit en passant-  c'est fou, fou archi fou... Tout ce que l'on observe  en matière   de comportements, de façons d'être, de beaucoup de gens (jeunes ou vieux, femmes ou hommes ou adolescents) dans le monde où nous vivons... De manières de s'habiller, de parler une sorte de javanais anglicisé... dans des relents tout cela, de mayonnaise éventée lors de ces apéritifs dînatoires et festifs de diverses réunions de convivialité entre amis... Où les visages caramélisés se mangent avec des yeux n'ayant que des effets de regard sans vrai regard...

    Sophie s'était faite à l'occasion reine du chant, et entonnait un air de danse des canards, son verre levé et se tortillant le derrière... Et Pierre se disait " bah, un tout petit coup de canif dans le contrat, ça s'ra pas le premier ni le dernier"...

    C'est qu'il ancrerait bien, Pierre, son âme de gai luron dans le coeur de cette Sophie toute saôule en plus de Martinis et de punch créole, de propos grivois...

    ... Hectorion, du haut de ses 7 ans surplombait la fête, écartant les rideaux du cagibi débarras où ses parents lui avaient dressé un lit pliant... Toutes les pièces dont sa chambre, ayant été réquisitionnées...

    Et il ne dormait pas, Hectorion, il assistait, comme en coulisse de décor de théâtre, à la grande fête donnée par ses parents... Et il se disait : "quand je serai grand, que j'aurai un boulot, que je serai marié et que j'aurai une maison, je ferai jamais de pendaison de crémaillère"...

     

    ... De toute ma vie durant, étant plusieurs fois arrivé dans un nouveau logis depuis l'âge de 19 ans où je suis entré comme on dit en activité professionnelle, je n'ai jamais fait de pendaison de crémaillère...

    En écrivant cette histoire – telle qu'elle n'est venue en imagination- j'ai pensé à un roman d'Alice Ferney "Les Autres", en lequel évoluent des personnages dans un jeu de miroirs et d'affèteries, d'ombres et de reflets...

    ... Il semble que... "le coup de canif dans le contrat" – de mariage ou de vie à deux – quelle que soit la dimension d'une "pendaison de crémaillère" ou de "fête dînatoire" entre amis et couples amis... Soit "plutôt la norme dans la société où l'on vit" (question de morale ou de religion mise à part)...

    Ah, les normes, les normes ! ... Comme elles se forment et se déforment... Et font un monde où si tu ne joues point le jeu, t'es hors circuit !

    Peut-être que les plus matois sont ceux et celles qui "jouent à ne point le jouer, le jeu"!

     

     

  • Les braves gens

    ... Ils ne sont pas « chiens » pour deux sous, ces braves gens  ! Ils sont polis, ils t’écoutent, ils sont prévenants, ils te concèdent même quelques travers, voire quelques obscurités… À l’exception de quelques trublions...

    Ils ont cette largesse d’esprit que leurs lectures et leur éducation leur ont forgé…

    La dureté du monde retenue de ce qui la modère, éclipse quelque peu ce qui la rend insupportable, cette dureté...

    C’est fou le nombre de gens « corrects » et même gentils, que l’on rencontre !

    C’est fou les propos, les gestes et les comportements de civilité qui, telles des lècheries et des pourlècheries, font penser à des chiens se rencontrant, se tournant autour, tirant sur la laisse qui les retient, se sentant le derrière, se transmettant ainsi leurs "civilités"…

    Les Humains ne se sentent pas le derrière… Du moins pas en public. Ils se font la bise, se serrent la main, s’échangent leurs horoscopes, devisent sur des sujets d’actualité, de recettes de cuisine, de jardin et de météo...

    Ces braves gens sont tous les mêmes !

    Mais dès qu’ils se sentent dérangés dans leur sensibilité, dans leurs repères, dans leurs croyances, alors ils froncent, ils plissent, ils font un pas sinon deux en arrière.

    Oh, que je les comprends, ces braves gens !

    Ce "regard au delà du regard" qui "démarque", surprend... Ne serait-il, porté par quelques uns de ces braves gens, qu'une vue de l’esprit, une supercherie ?

    Faut-il être écrivain, philosophe, poète, visionnaire… Et que sais-je encore, pour être si différent que cela, de ces braves gens ?

    Un mot prononcé, mal venu ; un geste inconsidéré, un écrit dérangeant publié sur la Toile au vu et au su de tout un chacun ; une rupture sans ménagement pour un motif fallacieux ; la connaissance d'un fait noir concernant telle ou telle personne en particulier, un ami même...

    C'est déjà ce qui exclut, écarte, éloigne, déconsidère, entraîne la chute... De "l'icône"...

    Mais... Un lit d’hôpital, des appareillages médicaux, un visage ravagé… Et c’est le désert ! Fini les « sentisseries », les bises et les regards pieux !

    Ou une grosse bêtise commise... Même désert !

    Oh, que je les comprends, ces braves gens ! Dont certains sont des amis, une mère, un père, un frère ou une sœur même !

    « Soft, soft, soft… Chic et classe, la grande parade, la reconnaissance, les civilités, la convivialité, la gentillesse… » Tant que ça marche droit ! Ou à peu près droit ! Comme on le croit, comme on le sait, comme on nous l’a appris...

    La chute de "l'icône" par accident, par abîmement, par quelque coup du sort, ça, c’est un « mécanisme » que l’on conçoit, que l’on identifie… Mais, comme on dit : « au pied du mur » c’est une autre histoire !

    Il est de ces déchéances, de ces décrépitudes, de ces handicaps et de ces fins de vie qui n’ont plus de visiteurs…

    Nous sommes des êtres fragiles. Fragiles en dépit de tout ce qui fait notre force, notre crédibilité, notre rayonnement…

    On ne guérit pas de la fragilité comme on guérit d’un rhume par exemple. D’ailleurs, faut-il en guérir, de la fragilité ? Qu’en serait-il de ce qu’il y a d’humain en nous si l’on en pouvait d’un seul coup guérir, de cette fragilité ?

    Comprendre la complexité du mécanisme de la chute, identifier les rouages du mécanisme, c'est là tout ce que l'on peut s'efforcer de faire...

    Accompagner jusqu’au bout la souffrance et la solitude de l’autre lorsqu’il ne reste rien de ce qu’il fut du temps où il plaisait et rayonnait... Par de la gentillesse et de l’affection encore communicables par des gestes, c’est là tout ce que l’on peut faire contre cette fragilité qui nous emporte...

    Ces braves gens sont tous les mêmes ! Mais oh, que je les comprends !... Sans pour autant me sentir solidaires de certains d'entre eux, qui ont oublié qu'ils sont des êtres fragiles et ont voulu "faire un peu trop les cadors"...

     

     

  • Les cons sont légions

    … Si les cons et les crétins, les individualistes forcenés, les égoïstes crasseux, les agressifs autant de propos que de comportements, les pédophiles, les calomniateurs , les orgueilleux, les haineux, les injurieux, les délateurs, les raccourcis de la pensée et de la réflexion, les machos, les fachos, les fous de Dieu ou d’Allah, les obscurantistes superstitieux, les butés, les crispés , les arrogants… Et j’en passe de toutes ces racailles plurielles qui nous pourrissent la vie au quotidien et toute la planète avec… Sont légions… ( Précision : au masculin comme au féminin – quoique l’on ne trouve quasiment pas de femmes pédophiles )…

    … Il n’en demeure pas moins – et c’est oh combien heureux et réconfortant – que les contraires totalement contraires de ceux figurant dans l’énumération ci dessus ; dont aussi, légions !

    Les uns et les autres, les uns autant que les autres, sont d’autant plus nombreux dans leur genre, chacun d’eux en particulier, qu’il y a davantage de monde sur Terre d’année en année…

    Vers la fin de ce premier quart de 21 ème siècle, le “rapport de forces” entre les uns et les autres ( c’est à dire les cons et les non cons) même si dans la vraie réalité, dans le vrai vécu au quotidien, ce sont tout de même les non cons les plus nombreux… Le “rapport de forces” donc, s’établit en insupportable, pesant et révoltant profit ou avantage pour les cons…

    Que les non cons se lèvent, fassent entendre leur voix, se montrent, tous debout et les yeux droits devant grand – ouverts, les bras et les mains tendus plutôt que le poing – quoique le poing soit parfois nécessaire !

    Et comme je dis, dans les incendies, les inondations, les crash d’avion ou d’autocars, les tempêtes, les canicules, les pandémies notamment celle de covid… Il y a tout de même quelques cons qui morflent et crèvent, comme il y eut sous la Terreur en 1794, de vrais salauds qui ont été raccourcis !

     

     

     

  • Des festivaliers - ou des festayres- par milliers

    … Dans toutes ces grandes concentrations humaines que sont les festivals de musique, de spectacles etc. … Les expositions internationales, les manifestations sportives, culturelles, les grandes fêtes annuelles régionales (Dax, Bayonne par exemple) … Qui, en général se tiennent en un espace géographique réduit et urbanisé…

    Outre l’attraction et l’engouement suscités par ces grands festivals et expositions, qui motivent autant de gens à se déplacer, venant parfois d’assez loin ; les gens cependant, ont-ils à l’esprit la question de l’hébergement, la question également, du stationnement de leur véhicule ?

    Il semble que pour beaucoup de gens, l’hébergement, le stationnement de leur véhicule ainsi que bien d’autres problèmes pratiques se posant nécessairement, ne soient pas vus en tant que “problème majeur”… Tant l’engouement, l’envie de s’y rendre et de profiter, la passion, sont grands !

    Il est évident que, partout où se déroulent ces grandes festivités et manifestations sportives, culturelles, qui réunissent des milliers voire des dizaines de milliers de gens venus pour certains, de loin… Les capacités d’hébergement en hôtels, chambres d’hôtes, petits appartements meublés en location, campings… Sont forcément limitées, en dépit d’une organisation prévue par des autorités municipales et autres…

    Pour prendre quelques exemples :

    Le printemps de Bourges, le festival d’Avignon, les Eurokéennes de Belfort, les Francofolies de La Rochelle, le festival de la BD d’Angoulême… Je ne vois guère comment Bourges, Belfort, La Rochelle, Avignon ou Angoulême, villes de moins de cent mille habitants tous déjà logés en immeubles ou maisons de lotissements ; pourraient accueillir durant trois jours ou une semaine, autant de milliers de gens venus de plus ou moins loin… À moins pour certains habitants, de se faire hôtes occasionnels à titre gracieux ou moyennant finance…

    Pour celui ou celle (et même pour des familles – couples 2 ou 3 enfants) qui se rendent en ces festivités géantes, n’ayant rien prévu à l’avance pour se loger… Effectuant un trajet de 500, 1000 km, ne reste que, soit des campings bondés (parfois des campings “de circonstance” aménagés par les municipalités – avec toilettes Algéco ), doit dormir sur l’herbe dans des parcs ou sur des prés, pour autant que la météo le permette ! (Avec les intempéries, orages, grosses averses, vent, grêle… De plus en plus fréquents, le camping “c’est pas l’idéal” )…

    Quant à prévoir et s’organiser à l’avance, à cet effet il faut s’y prendre 6 mois ou plus avant la tenue du festival, question réservation de chambre ou de logement… (Soit dit en passant, ça c’est du budget!)

    Et, durant les trois jours ou la semaine du festival géant, il y a encore ces queues interminables devant les stands de restauration rapide, les terrasses et intérieurs de cafés et de restaurants bondés, inaccessibles… Le stationnement pour les voitures, impossible (une vraie galère), les toilettes publiques prises d’assaut, etc. …

    Et encore… Des spectacles où il faut stationner debout durant 2 ou 3 heures sous le soleil d’été ou sous la pluie, hausser la tête pour apercevoir tant bien que mal le spectacle derrière des gens plus grands que soi coiffés de chapeaux ou tenant des parapluies…

    Il est absolument étonnant, sidérant même, de constater qu’autant de gens sont inconscients de tous ces problèmes se posant, “fous d’y aller” qu’ils sont, ou “pris qu’ils sont dans le mouvement et dans la mode du temps” en se disant qu’il faut y avoir été, pouvoir en faire des albums de souvenirs, des “story’s” sur Facebook, des narrations dans les cercles de connaissance (en se mettant soi – même le plus et le mieux en scène possible – “épater la galerie” etc.)…

    Petite anecdote imaginaire : André, de Meurthe et Moselle, en vacances en août à Lit et Mixe sur la côte landaise, en camping avec sa femme et ses 2 enfants… Grand héros du Toro piscine hebdomadaire estival de Lit et Mixe, ovationné par la foule sur les gradins, coiffé d’un grand panama, en bermuda et chemisette à fleurs, sa performance hurlée dans un haut parleur… Sa fille de 16 ans le prend en vidéo sur son smartphone…

     

     

  • Deux ennemis l'un en face de l'autre

    … Qui sont les deux ennemis les plus violents, les plus haïssables et les plus dangereux, autant l’un que l’autre, pour la totalité du monde occidental judéo – chrétien consumériste d’une part ; et pour aussi, une grande partie du monde musulman occidentalisé consumériste d’autre part…

     

    Ce sont les Talibans au pouvoir en Afghanistan d’une part …

     

    Et l’État Islamique ( Daesh, Boko Haram, et Tehreek-e- Taliban Pakistan -TTP – affiliés à Abou Bakr al Baghadi leur chef de groupe d’autre part …

     

    Leurs “méthodes” et actions de terrorisme sont les mêmes mais avec cette différence :

     

    Les Talibans “exercent” leurs actions de terrorisme principalement en Afghanistan, alors que l’État Islamique (qui est présent en Afghanistan en plus de là où il est présent ailleurs) “exerce” ses actions de terrorisme partout dans le monde occidental judéo – chrétien et dans le monde musulman occidentalisé, y compris donc, en Afghanistan puisque ce pays a été impacté durant une vingtaine d’années (une partie de sa population musulmane, par le monde occidentalisé)…

     

    Si les Talibans au pouvoir en Afghanistan condamnent les derniers attentats perpétrés par l’EI leur ennemi, c’est sans doute “dans une stratégie susceptible de les avantager”… Sous entendu : “nous condamnons, ce sont nos ennemis et les vôtres aussi, alors reconnaissez notre autorité, notre gouvernement, laissez nous faire et même… aidez nous” (en effet pourquoi pas après tout?)

     

    Que l’on ne s’y trompe pas ! C’est dangereux pour le monde (l’ensemble du monde occidentalisé judéo – chrétien et musulman) de “traiter” avec les Talibans ! … Bien que cela -apparemment – (traiter avec les Talibans) puisse privilégier en priorité absolue le combat contre l’EI…

     

    Et ce qui complique encore plus le problème (de l’insécurité, du terrorisme, de la violence armée) c’est que, en Afghanistan comme ailleurs de par le monde, une partie des populations (dont des musulmans) rejettent à la fois la civilisation à l’occidentale et ses dérives, ses injustices, ses abus, sa domination au profit des plus riches, ET les Talibans en Afghanistan auxquels ils refusent de se soumettre ET d’autres fondamentalistes radicaux de l’Islam – mais peut-être pas à leurs yeux aussi radicaux que l’EI… (Que l’EI qu’ils ne combattent pas systématiquement et ouvertement)…

     

    Bon c’est vrai, que lorsqu’on “compare” la peste et le choléra, on s’aperçoit que l’on ne meurt pas de la même façon avec soit la peste soit avec le choléra (et que “peut- être finalement”) avec le choléra on a “un tout petit peu moins de chance de mourir” ! …

     

    … Dans certains bulletins d’informations à la radio aux heures des principaux d’entre ces bulletins entre 12 h et 13 h notamment, il a été dit que les Talibans ont tiré sur la foule à l’aéroport de Kaboul, mais sans préciser que ce sont des Talibans ralliés à la branche pakistanaise de l’EI…

     

  • Au paradis

    Au paradis

    … On a oublié Alzheimer !

    Cela fait tout de même pas mal de monde pour passer par l’une des portes “guerres, famines, crise cardiaque, cancer”…

    Au Paradis, les morts du covid, si peu nombreux par rapport aux morts du cancer, de crise cardiaque, de famines et de guerres, vont se sentir un peu perdus dans l’immensité de la foule des morts d’autre chose que du covid!

    Et c’est vrai que, autant à l’église qu’à la mosquée, le défunt encore dans sa “caisse” au beau milieu des gens présents, dans un esprit de mansuétude compassionnelle consensuelle égale pour tous, “mérite” toujours le Paradis !

    Le Paradis en somme c’est un BAC où quasi tous sont reçus !

     

  • Coluche, 30 ans déjà

    … C’est en définitive sur TMC (la 10) une chaîne ne faisant pas partie de France Télévision et donc financée par la publicité, le jeudi 26 août 2021 à 23h 05 (durée 1h 50 -jusqu’à 0h 55) ; que fut diffusé le documentaire “Coluche 30 ans déjà”, après le film “Le maître d’école” de Claude Berri ( de 21h 15 à 23h)…

    Ce documentaire (ou son similaire) devait être diffusé en juin dernier sur France 3 (chaîne publique de France Télévision) à “une heure du soir de grande écoute” ( 20h 50) en souvenir de Coluche (Michel Colucci) décédé le 19 juin 1986 à l’âge de 43 ans (il est né en 1943)…

    Mais “contre l’attente d’un grand nombre de Français”, ce soir là, de juin 2021, et sans avis ou annonce préalable, France 3 à la place du documentaire en souvenir de Coluche, décide de diffuser une finale (je crois) de grand tournoi de tennis au stade Roland Garros…

    Comme je l’avais déjà exprimé dans un post à ce sujet, ce documentaire sur Coluche n’a guère incité la direction de France 3 à le diffuser comme prévu… La finale de tennis à Roland Garros ayant été jugée prioritaire…

    Et France 3 par la suite, n’a pas reprogrammé du tout ce documentaire, un autre jour…

    Donc, merci à TMC La 10 ! ( les pubs répétées durant le film puis l’émission – environ 4h en tout- ont été “très supportables”, du moins personnellement je les ai trouvées “très supportables”)…

    Ce que je retiens surtout, de ce documentaire réalisé sur la base de témoignages de proches de Coluche, de nombreuses personnalités, se souvenant de l’homme qu’il fut ; c’est, au delà de ses sketches, de sa personnalité hors du commun, de son œuvre de comédien et d’artiste ; son œuvre humanitaire (les restaurants du cœur), une œuvre qui s’inscrit dans la durée…

    En effet, au delà de tout ce que l’on peut dire de Coluche selon que l’on l’a aimé ou pas aimé, si l’on a oui ou non adhéré à son langage et à son humour… Il y a cette incontestable unanimité de tous les Français (sauf bien sûr et hélas quelques “sombres crétins”) autour de cette œuvre humanitaire (les restaurants du cœur) de Coluche… Aucun artiste, aucun écrivain, aucun personnage politique, grand intellectuel, n’en avait fait autant dans une telle dimension quasi universelle et aussi durable dans le temps !

    À tel point que l’on peut se demander (c’est d’ailleurs ce que je me demande moi- même) si l’immensité d’une œuvre artistique ou littéraire, si des milliers de discours sur des réseaux sociaux, des articles de blogs à perte de vue, et autant de productions personnelles, tout cela peut peser vraiment de quelque poids, en face d’une action humanitaire telle que celle consistant à donner à manger, à permettre de dormir abrité, à des millions de gens vivant dans la précarité, dans la misère, dans l’exclusion sociale…

     

     

  • Les amis de mes amis ...

    … Les amis ou amies de mes amis ou amies, ne sont pas forcément mes amis ou mes amies – du moins l’un ou l’une d’entre eux…

    La question est d’autant plus sensible lorsque tel ami ou amie en particulier est très ami(e) avec un ami, une amie “vraiment ami(e)” et que cet ami ou amie n’est pas mon ami(e)…

    Ainsi par exemple, Durand est mon ami et Dupont l’ami de Durand, mais Dupont n’est pas mon ami (question de relation, de sensibilité, de confiance, “d’atomes crochus” comme on dit)...

    En effet il me paraît “assez risqué” (et inopportun ou scabreux) de manifester (directement ou indirectement) mon manque d’empathie pour Dupont, à Durand qui “pourrait mal prendre” mon manque d’empathie pour le dit Dupont (il me faudrait alors expliquer, peut-être devoir entrer dans des détails justifiant mon manque d’empathie)…

    Cela dit, l’amitié est un “domaine” (de relation) où il faut parfois “marcher sur des œufs”… Ou, si l’on veut “jouer le jeu” (dans la règle qui est celle du monde plutôt que selon ses propres règles – pour autant que l’on en ait, des règles)…

    De toute manière “rien n’est jamais acquis et ou gagné durablement”… Un ami, une amie “de longue date” (de 20 ans par exemple) peut être perdu très rapidement (en un seul jour)…

    Toute relation est évolutive, dans l’amitié comme dans l’amour (vie en couple), toute relation est chaque jour en jeu et doit en quelque sorte être réinventée (de la part de l’un et de l’autre)… Ce qui est figé est fragile, ce qui se réinvente dans le renouvellement – ou dans l’entretien- n’est pas forcément plus solide, plus durable…

     

     

  • Les amis sur Facebook

    … Il n’est guère très facile de savoir quels “amis” en particulier, ne figurent plus dans la liste des “amis” sur Facebook (ceux et celles qui sont inscrits en tant que visiteurs et lecteurs possibles de sa propre page)…

    À cette fin il m’arrive parfois de faire défiler la liste (ils ne sont pas classés par liste alphabétique) et vu le nombre d’inscrits, 236, cela me prend un certain temps (temps “précieux” du fait que c’est du temps que je ne consacre pas à la consultation (de la page générale ) et encore moins à la production…

    Ainsi par rapport à telle ou telle date, je pourrais savoir en faisant défiler, si un tel ou une telle figure encore… Ce n’est pas évident…

    Ne reste que le chiffre qui paraît dans la ligne commençant par “publications et à propos” et finissant par “modifier le profil”, donc “amis” : tant… (Le chiffre demeurant stable, aucun “ami” “ne s’est fait la malle” (rire)… Et, 1 ou 2 de parti, on le voit de suite… Mais lequel ?

    “Il va sans dire” cet “ami”, qu’il ne “souffle pas dans une trompette de Jéricho” pour annoncer qu’il n’est plus ton ami… (rire)…

    … Reste que, ami ou “ami” ou pas ami ou visiteur très occasionnel… Les allergiques à la prose diffusée “tout public” en ce qui concerne “certains sujets sensibles” (par exemple la vaccination et le pass sanitaire – entre autres -) sont susceptibles du jour au lendemain, de faire “faux bond”…

    Il faut dire que, outre ces “sujets sensibles”, les allergiques le sont aussi “pour l’ensemble de la prose” quelque soit le sujet…

     

    “Je n’irai jamais dans le Panthéon des allergiques”… C’est un fait! Et j’en rigole bien ! Les allergiques, je les emmerde !

    … Et “le Panthéon” ça me fait penser à un beau pantalon qu’on te met sur le cul !… Qui, en aucune façon, “ne te fait envoler” ! (rire)…