Il ne doit pas être très heureux de ...

Il ne doit pas être très heureux, pour un couple Français d’environ 65 ans, d’avoir à Beijing (Pékin) un fils professeur dans un lycée Français, ou boulanger « Au bon pain Français » installé depuis peu en Chine, dans un quartier résidentiel de Beijing…

Pas plus qu’il n’est heureux, pour un autre couple Français d’environ même âge, de rêver d’un séjour à New York et de soirées théâtrales à Broadway…

Sans doute s’il est croyant, ce couple de Français d’environ 65 ans, remercie-t-il Dieu de ne point avoir de fils ou de fille professeur au lycée Français de Beijing, ou de ne point rêver d’un séjour à New York en cet été 2020…

Le pire, si c’est le cas, pour des parents de 70 ans en France ou ailleurs en Europe, qui auraient un fils, une fille, vivant par exemple au Brésil à Sao Paulo ou à Rio, soudainement et gravement malade et ayant besoin d’être soutenu moralement…

« Ils » ont beau dire, les voyagistes malgré tout optimistes, à l’annonce de la réouverture des frontières – du moins entre pays européens et quelques autres dans le monde – selon ce que les scientifiques, les épidémiologistes affirment en matière de « maîtrise de la situation sanitaire » et de risque « limité - « Ils » ont beau dire… Mais la réalité est – et sera – celle de ce que vivent, sentent, éprouvent les gens eux-mêmes en fonction de leur situation, de leurs aspirations, de leur vision personnelle… Autant dire que s’ils ne sont « pas trop chauds » pour prendre un avion pour Beijing, pour New York ou pour Rio, ils passeront l’été 2020 en France, peut-être même chez eux…

D’ailleurs, avec une ouverture des frontières entre pays européens et pays hors Europe, limitée, conditionnée et révisable, et compte tenu du fait que 14 pays demeurent fermés dans les deux sens (les USA en sont) un voyage à Beijing, à Rio ou à New York est « très problématique » actuellement…

Pour le boutiquier de Saint Germain des prés ou de Montmartre, il serait « judicieusement heureux » de ne point rêver de recevoir dans sa boutique des touristes américains ou chinois ou brésiliens…

Quant aux tenanciers de chambres d’hôtes qui « se sont mis en quatre » après une pause forcée de trois mois, ou aux propriétaires et gérants de campings quatre étoiles ou de parcs de loisirs… Rêveraient-ils « quand même/quand même » d’avoir de la clientèle estivale autre que française, européenne ?

Ils me font rire les « optimistes malgré tout » ! ( Bon, c’est vrai, dans le sens et dans l’intelligence conformiste adaptative du monde, dans la pensée qu’il convient d’avoir, c’est peut-être eux qui ont raison )…


 

 

ouverture frontières

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