Humanisme, néo humanisme

… L’humanisme, ou le néo humanisme dans une évolution idéologique et progressiste de l’humanisme (droits humains, tolérance, « vivre ensemble » « ceci/cela pour tous », respect de la personne humaine, égalitarisme, accessibilité à tous de ceci de cela, reconnaissance, mixité sociale…) tout cela bardé de conventions, de dispositions adaptées, de jurisprudence, de textes de lois, sous l’égide d’une constellation d’avocats, de juristes, et avec le concours d’intellectuels, de penseurs, de gouvernants, d’élus, de personnels d’administration, de gestionnaires, de décideurs, sur fond de civilisation de progrès et de la pensée qui en découle, consensuelle et censée convenir à une majorité de gens…

Cet humanisme ou néo humanisme cultéïsé est devenu le « rempart » ou la « forteresse abri » pour toute une population de privilégiés qui ne sont pour ainsi dire jamais ou très peu exposés à la violence du monde, bien entre eux qu’ils sont, dans leurs associations, dans le confort, l’aisance de leur environnement, barricadés derrière leur portails à digicode, leurs murs de clôture, leurs documents justificatifs idendité et droit d’accès, autorisations dont ils bénéficient…

Alors dans un monde sécurisé formaté où tout est prévu, codifié, envisagé selon telle ou telle éventualité possible ; il est confortable, rassurant, aisé, idéal, moral et tout ce qu’on veut de « belle et juste pensée »… De verser dans ces valeurs d’humanisme et de droits, et de tolérance, de reconnaissance que n’ont évidemment pas les barbares (qu’il ne faut plus traiter comme des barbares mais qui contre toute attente et contre toute espérance, restent des barbares, des tueurs, des tortionnaires et exercent leurs violences, protégés qu’ils sont par notre néo humanisme)… Jusqu’au jour où le rempart tombera, où les forteresses sécurisées seront investies, où les privilégiés seront inquiétés, eux qui voyaient seulement à la Télé les décapitations et les bombes exploser, horrifiés qu’ils étaient… Mais bien encore « culturellement conditionnés » dans leurs valeurs et leurs principes, leur statut de privilégiés…

Il ne peut y avoir d’humanisme, de tolérance (de « tolérance Voltairienne), de reconnaissance, de bonté (si l’on veut), d’acceptation de l’autre, de respect, de relation, d’échange, de partage, de civilisation et de société « meilleures » sans dureté, sans intransigeance associées…

 

 

 

 

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