Une grande force toute droite, souveraine et inépuisable

... Lorsque transparaît la fragilité—apparente—d’un être, dans sa voix, dans son regard, dans son expression, dans sa timidité relative…

Le « sûr de lui » dans sa force, dans ses certitudes et dans son aisance, avance et bouscule, prenant la place de l'être fragile ou le soumettant à sa volonté...

Mais le bienveillant -sinon l'amoureux- par le regard qu'il porte en lui sur les humbles et les fragiles, par ce qu’il ressent et l’ émeut d'une personne vulnérable et fragile, chérit d'un amour de géant cette personne vulnérable et fragile qu'il cherche à protéger de tout ce qui rôde autant dans l'ombre pour meurtrir ou broyer, que dans la lumière pour tromper ou abuser...

Nous avons tous par moments, de ces fragilités qui sont comme de petites plaies sur notre peau…

Les lèvres de l’amoureux, du vrai amoureux, ne sont jamais suceuses ou buveuses. Elles se posent tout doucement sur la plaie qui se referme...

Le bienveillant, l'amoureux... Tel un "enfant géant" serre dans ses énormes bras la petite silhouette aux os qui craquotent...

La silhouette ne se rompt point, son battement de coeur d'oiseau emplit le géant...

Le géant rit et pleure...

Il n'y a plus de fragilité, rien qu'une grande force toute droite, souveraine et inépuisable...

 

 

 

fragilité

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