Imaginaire en rapport avec objets et lieux

Vous trouverez ici des textes, petits récits, anecdotes, en rapport avec des objets, des images, des lieux, des scènes, des situations. 

  • Journal de bord inachevé

    … Une œuvre d’écrivain, de témoin de son temps qui raconte…

    L’œuvre de tout homme ou femme de ce monde qui, sa vie durant, porte à la connaissance de personnes de son entourage (et, par extension, dans un espace de relation et de communication plus élargi) tout ce qu’il, elle exprime, écrit…

    Une œuvre d’artiste…

    L’œuvre dans ses divers registres et dans son évolution époque après époque et qui ne cesse de se construire…

    Œuvre de toute une vie…

     

    Toute œuvre s’édifiant jour après jour par le travail et par ce qu’il y a de déterminé, de permanent en nous, et de passion (et parfois d’inné)…

    Toute œuvre demeurera inachevée

    Sera comme un bagage laissé sur le quai avant que nous soyons poussé dans le wagon d’un train dont la destination nous est inconnue

    Portera en elle tout ce qui n’aura pas été dit, écrit, joué, dessiné, peint … Et qui existait avant que nous le disions, l’écrivions, le jouions, le dessinions, le peignions

    Sera ce journal de bord inachevé d’un cosmonaute naufragé devenu silhouette de poussière dans une capsule-canot en errance dans l’espace…

     

    Dieu ou ce qui ressemble à dieu

    Ou l’extraterrestre archéologue explorateur de vestiges et de traces de vie, découvreur bienveillant et voyant…

    C’est l’Interlocuteur que le cosmonaute naufragé tout seul dans sa capsule-canot, imagine jusqu’à le faire exister, tant qu’il peut encore écrire dans le journal de bord…

     

    Mais sur la Route avant la gare, avant le quai d’embarquement

    Il y avait déjà tous ces humains le long de la route

    Qui étaient Dieu ou ce qui ressemblait à dieu

    Ou qui étaient l’archéologue découvreur parfois voyant et attentionné parfois pas trop bienveillant mais qui était l’Interlocuteur…

     

     

  • L'astronef imaginaire

    … Un astronef imaginaire se pose devant moi, le matin, lorsque j’ouvre la porte d’entrée de ma maison, près d'un massif de fleurs, dans mon jardin…

    Cet astronef imaginaire n’ouvre pas ses portes en grand cependant. Je ne sais rien des éventuels « cosmonautes » qui pourraient venir d’un autre monde, à bord de cet « autobus de l’espace ».

    Seraient-ils, ces « gens », porteurs de quelque message, viendraient-ils d’un monde meilleur que la Terre ? Je n’en sais rien.

    Dans un tout premier mouvement je fonce droit vers l’ astronef, apercevant une sorte d’ échelle de corde jaillie d’une ouverture…

    Et c’est tout un ailleurs inconnu qui me vient à l’esprit, un autre paysage que celui que je vois habituellement autour de ma maison…

    Et l’échelle de corde jaillie d’une ouverture dans le flanc de l’astronef, apparaît telle un petit bout de chemin suspendu…

    Il ne me vient pas l’idée d’une destination à la vue de ce grand oiseau debout bec tendu vers le ciel.

    Et, d’une voix à peine audible, pour quel interlocuteur je n’en sais rien , je dis : « je quitte la Terre, je laisse derrière moi toutes les indifférences, tous les mépris, toutes les clameurs, toutes les rumeurs, toutes les humeurs et agitations et violences du monde »...

    Mais saisissant l'échelle de corde jaillie de l'ouverture, je ne pose pas mon pied sur le premier degré de l'échelle...

    Un visage, des visages, un regard, des regards, viennent tout juste de tomber du ciel de la Terre...

    Alors je me tourne vers ces visages et vers ces regards, et les émerveillements qui, au-delà de mon enfance s’étaient décolorés, reprennent leurs couleurs…

     

     

  • Une brève de Science Fiction ...

    … Le 3 septembre 2154 il a été découvert durant des fouilles effectuées sur un chantier de construction en périphérie de Moscopolis en Eurasie, par une équipe de paléoanthropologues chinois dirigée par le chercheur bien connu Xao Yianping ; à 2 mètres de profondeur sous une roche ayant dû être extraite, un crâne d’apparence humaine mais n’appartenant pas à l’espèce Homo Sapiens…

    La morphologie de ce crâne est en effet assez différente de celle de Sapiens, évoquant celle d’une espèce disparue il y a trente mille ans, Homo Néandertalis, mais d’après les premières observations faites par les chercheurs de l’équipe, et attestées par Xao Yianping lui-même, il s’agit d’une nouvelle espèce d’homininé ayant pu apparaître il y a environ 200 ans, peut-être à une date selon les chercheurs, située en 1952…

    Les observations suivantes, attestées et validées par Xao Yianping, font état, au vu de perforations sur la boîte crânienne, d’une mort violente et brutale de cet homininé ayant vécu entre 1952 et la fin du premier quart du 21ème siècle… L’analyse des perforations montre que le « sujet » a péri la tête transpercée à coup de fourche à foin…

    Il a été donné pour nom scientifique à cet homininé découvert «  Putinus Démonicus Assassinaneum Paria Brutae »…

     

     

  • Petite histoire de science fiction

    … Nous sommes en l’an de grâce 2024.

    Depuis quelques mois, le covid a cessé de sévir. Plus de masque à porter, plus de passe vaccinal à présenter.

    La vie quotidienne en France et partout dans le monde, est redevenue ce qu’elle était en 2019.

    Les autorités gouvernementales dans plusieurs pays Européens dont la France, décident de faire élever sur des places de villes et de villages, des monuments – comme après la guerre de 14/18 – en mémoire des morts du covid.

    L’on peut lire sur les faces de ces monuments, les noms des personnes décédées du covid, du village, de la ville.

    Comme dans le livre de Pierre Lemaitre « Au revoir là haut », deux rescapés du covid, sérieusement handicapés mais néanmoins menant une vie à peu près normale, décident de monter une « affaire » de faux monuments et envoient à de nombreux maires de village de la « France profonde », un catalogue de stèles et de monuments proposés à des prix très compétitifs.

    Cette « affaire » rapporte aux deux acolytes deux ou trois millions d’euros.

    Mais, « sentant un mauvais vent venir », nos deux escrocs se barrent avec l’argent récolté, à Dubai…

    Courant cette même année 2024, l’on signale dans plusieurs communes de différentes régions de France, des dégradations de monuments : en effet, de « mauvais plaisantins » ont déversé au pied des monuments, le contenu de poubelles d’ordures ménagères… Et même des excréments…

    À Sainte Tarte de la Midoue, une commune de Nouvelle Aquitaine, l’un de ces « plaisantins » est identifié et appréhendé, puis jugé en comparution immédiate.

    Sa réponse face à l’accusation dont il fait l’objet, est la suivante :

    « Merde alors, vider des poubelles devant des monuments de morts du covid, ça peut pas être pire que de peindre des croix gammées sur des tombes de juifs ! »

     

     

  • Petit conte de science fiction

    … Il était une fois sur la planète Behtadeu dans la constellation du Grand Sygne, les Mégachlos et les Mafiaks, maîtres du monde non seulement de Behtadeu mais aussi de la confédération des Planètes Autorisées, de la constellation du Grand Sygne et des amas satellites du Grand Sygne en cette région de la Galaxie, le Chien Féroce …

     

    Outre les maîtres monde qu’étaient les Mégachlos et les Mafiaks, il y avait aussi les Busuls, les Uhlémanes, les Katpratts, les Katetrades, les Évanjuligots, les Youdales, les Sektariques, et les Sorcioks… Dont les pouvoirs s’exerçaient sur les populations d’Humanuscules de toute la Confédération…

    Il faut dire que les Humanuscules, même s’ils n’étaient pas unanimes dans leurs visions de la société et du monde – loin s’en fallait- avaient tous concouru à la domination des Mégachlos, des Mafiaks, des Busuls, des Uhlémanes, des Katpratts, des Katetrades, des Évanjuligots, des Youdales, des Sektariques et des Sorcioks…

     

    Cependant, il y avait parmi les Humanuscules, mais en très petit nombre et dispersés, des Humains qui eux, se différenciaient des Humanuscules en ce sens qu’ils échappaient à des conditionnements de leur quotidien de vie régis par les Mégachlos alliés des Mafiaks…

     

    Les Busuls, mais surtout les Uhlémanes, avaient en partie convaincu les humains (les plus déterminés d’entre eux dans leur dénonciation de la civilisation Mégachlique) à les rejoindre, mais Les Uhlémanes – qui d’ailleurs ne s’accordaient pas avec les Busuls – se révélèrent très dominateurs et imposèrent leurs codes, leurs prescriptions, leur mode de vie par la mise en place d’une police Uhlémanique opérant nuit et jour en tout lieu public et jusque dans les demeures des gens…

     

    Les Humanuscules quant à eux, étaient complètement indifférents à la présence partout sur Behtadeu et sur les Planètes Autorisées, des Busuls et des Uhlémanes qui s’implantaient dans les espaces publics… Ces Humanuscules, pour ainsi dire, étant soit “atatoques” soit affiliés par tradition aux Katpratts et aux Évanjuligots ou aux Youdales…

     

    Un certain nombre de “citoyens” des Planètes Non Autorisées (planètes ayant été exclues de la Confédération), bien organisés et amis des Humains insoumis peu enclins à rejoindre les Uhlémanes, s’étaient fédérés et avaient constitué des “troupes de choc” afin de venir en aide aux Humains insoumis de Bétahdeu sur laquelle ils avaient débarqué dans les principales bases spatiales notamment dans le Désert Absolu au milieu du continent Armorindien…

     

    À l’issue d’une grande bataille entre d’une part les armées Mégachliques et d’autre part sur deux fronts opposés, les “troupes de choc” des Humains insoumis et de leurs alliés contre à la fois les Mégachlos et les Uhlémanes… Il n’y eut finalement de vainqueurs, que les Mafiaks qui, eux, fournissaient les armements en tant que trafiquants sans foi ni loi, aux belligérants…

     

    Les humanuscules, le plus souvent non impliqués dans le combat, n’eurent à subir que quelques pénuries de denrées, produits et services indispensables… Mais finalement, les grands vainqueurs étant les Mafiaks, la planète Bethadeu toute entière sombra peu à peu dans une anarchie et dans une barbarie qui rappelaient en gros – mais peut-être encore davantage – une époque nommée “Haut Moyen Âge” de l’Histoire d’un pays appelé la France sur la planète Terre du Système Solaire…

     

     

  • L' Astritanic

    … C’est l’ Astritanic, un vaisseau de l’Espace de grand tourisme, pouvant embarquer jusqu’à 700 passagers…

    Nous sommes en “l’an de grâce” 2090…

    “Seulement” 700 passagers” ? … Les voyages de tourisme dans l’espace, à cent mille kilomètres autour de la Terre, en 2090, ne peuvent encore, comme les voyages autour de l’Antarctique sur des géants des mers de croisières de 6000 passagers, être à la portée de tout un chacun…

    Sur l’Astritanic, se superposent trois classes, le vaisseau ayant une forme de cigare, c’est dans la partie renflée du milieu que se tiennent les première classes, du côté le mieux exposé vers la Terre.

    Les seconde classes se trouvent à chaque extrémité et dans les parties hautes et basses du côté le mieux exposé vers la Terre, et les troisième classes sont sur la partie du vaisseau exposée côté espace, de telle sorte que l’on ne voit pas la Terre depuis les hublots des cabines collectives ( de plus de 4 personnes)… Néanmoins on a une “belle vue” sur Mars et sur Jupiter… Et sur la Lune…

    Le voyage séjour dans l’espace autour de la Terre, à une distance de cent mille kilomètres, a une durée de trois jours… Durant lesquels tout est prévu pour les 700 passagers touristes, dont en particulier un casino, un restaurant, une piscine et une discothèque… Et… Des “toilettes sèches”comportant une sorte de sciure synthétique absorbante et dissolvante…

    Nous sommes le 14 avril 2090, au soir du premier jour selon l’horloge du grand salon…

    Un astéroïde de la taille d’un très gros rocher, qui n’a pas été repéré à temps par les opérateurs et techniciens en salle des machines, s’approche de l’Astritanic …

    La collision est inévitable.

    C’est le branle bas de combat pour l’accès à trois “capsules de survie” ne pouvant contenir chacune que 10 passagers…

    Dans une cabine de troisième classe, un retraité du “design” embrasse sa femme et a juste le temps de mouiller la jupe fendue de sa femme…

    Dans le couloir des première classes, Jonas Bezig, le patron d’Amazon pointe un revolver sur le dirigeant d’ Apple et sur le PDG de Sanofi, afin de pouvoir accéder au “canot de sauvetage” (capsule de survie)… Les deux autres “canots” sont pris d’assaut par un groupe d’actionnaires privilégiés de Monsanto…

    Dans l’espace bar des seconde classes côté opposé à la Terre, un célèbre écrivain né en 2053, Bernard Henri Lahoule, et un tout aussi célèbre journaliste né en 2057, Ulrich Zennemir, , interrompant par la “force des choses” l’entretien qu’ils ont ensemble au sujet du développement durable sur la Terre et de l’avenir de la civilisation humaine, jettent un dernier coup d’œil sur l’explosion d’une super nova…

     

  • Petite histoire (courte nouvelle de fiction)

    Papier jete

    … Petite histoire de mon invention en voyant cette bagnole de crétins, dont le passager (ou la passagère) jette ses déchets par la fenêtre sur la route, notamment dans un embouteillage sur la route des vacances… (Statistiquement 1 français sur 3 jette ses déchets par la portière de sa bagnole)… Mais bon, les statistiques on sait ce qu’elles valent – tout en étant “plus ou moins” le reflet de la réalité…

     

    C’est une “petite famille ordinaire française”, le père la trentaine bedonnante, la mère grosses fesses piercinguée du blanc de l’œil et de la lèvre supérieure, les 2 mômes genre “patapouf” 8/10 ans environ…

    Le garçon de 10 ans assis à côté de son père, fout en l’air par la vitre ouverte, les emballages du Mac Drive (bouffer en bagnole) contenant des restes…

    Ça fait une heure qu’ils sont immobilisés dans un embouteillage. L’automobiliste qui suit juste derrière, apostrophe le père du môme, qui répond “c’est quoi le problème”…

    … Ils se dirigent vers l’autoroute des vacances (je pense à la célèbre chanson “l’autoroute des vacances”)… (Au fait, ça vous fait rêver l’autoroute des vacances, celui de Michel Fugain 1974 “une toute autre époque”? … Moi pas, j’en “dérêve de ce putain de “tamtamroye à péages” des vacances!)

    Après 15 heures de route dont 5 d’embouteillages monstres, ils arrivent au “Camping des Flots Bleus” à Palavas…

    À peine installés, il est 20h 30, ils se rendent au Toro piscine tout proche.

    Non vaccinés covid qu’ils sont, et antivax antipass ayant la semaine dernière manifesté, en contact avec 2 ou 3 personnes contaminées durant la file d’attente au guichet du Toro piscine, où “en principe” on vérifie si pass sanitaire ou non infection – mais où en fait la vérification s’est opérée très sommairement – ils chopent tous (toute la famille) le virus… Transmis par quelqu’un qui a bien présenté un test négatif mais de 2 jours d’avant…

    Trois jours se passent… Normalement…

    L’un après l’autre, les enfants, le père, la mère, sont terrassés par une brutale poussée de fièvre, de violents maux de tête et quelques difficultés respiratoires. On appelle le SAMU, transport à l’hôpital, la tente reste sur place avec la bagnole (y’a pas de toutou)…

    Très vite, les enfants, puis le père et la mère doivent être placés en service de réanimation.L’on imagine les lits, les appareils médicaux, les branchements, comme dans une salle de labo de technologie extraterrestre (rire)… D’ailleurs un reportage Télé de JT de 20 h s’attarde sur un gros plan de la salle de labo et en particulier sur le “petit dernier” de la famille tuyauté de partout…

    Fin de l’ “histoire”… Sans conclusion (faites la vous même la conclusion – catastrophique au max, demi catastrophique, ou “relativement heureuse sans être vraiment heureuse”…

     

    NOTE : Au point où je pense en être, question “lectorat/followers and Cie/portée/amis entre guillemets … Dans cette France (et ce monde d’aujourd’hui), d’indifférences zappantes et de donneurs de leçons de morale de gens qui ne regardent jamais la merde qu’ils ont dans les carreaux… Autant verser dans l’iconoclaste, dans l’insolence, dans le cynisme, dans la provocation, dans la dérangeance, dans ce genre d’histoire d’invention qui choque, qui fait dans une sorte d’outrance délibérée ! (Il arrive un moment où, quand on n’a rien finalement à vraiment gagner, beaucoup perdu et plus grand chose à perdre encore, alors autant verser jusqu’à l’auto destruction du personnage qu’un temps on a tenu à vouloir être et paraître… En faisant au lieu du gentil, le con et le laid !)… (rire sarcastique et insolent, dans une conscience aiguë)…

     

     

  • Un surprenant contenu de poubelle

    … Il fut trouvé dans une poubelle : un chat mort, une batterie de démarrage électrique de tondeuse thermique, un ordinateur fracassé, un smartphone, un paquet de couscous surgelé décongelé de chez Picard, une photo en noir et blanc d’un jeune couple assis sur un banc près d’un landau dans lequel dort un bébé, un livre “le dernier homme” d’Albert Camus, un DVD de Jean Ferrat, un calendrier perpétuel en cubes et pièces de bois, deux crayons à dessin HB, 2B, un pistolet à pipi de pharmacie, une clé USB, un carton contenant des carnets, un petit sarcloir à main de jardinage, une selle en cuir de vélo, une pipe au tuyau abîmé, un GPS Garmin avec son mode d’emploi, un bâton de marche, un globe terrestre (qui avait cessé de “luminer” le contact électrique ne se faisant plus), un petit enregistreur de voix inopérant et muet dès le premier essai, un tajine fêlé, une calculatrice de poche, trois cartouches d’imprimante Hewlett Packard, une montre Casio qui, la nuit, ne “luminait plus”, un grand et épais verre à pied ébréché, Une cafetière italienne … Entre autres objets jetés dans cette poubelle…

    Il s’avéra après enquête approfondie autour des containers d’ordures ménagères du quartier, par des inspecteurs de la Brigade de la Voie Publique, que c’était un certain Hectorion Fourmiélet domicilié 34 rue des Acacias lotissement Les Alouettes à Sainte Purge du Ragondard dans le Chou et Loir, qui avait “foutu en l’air son monde dans lequel il vivait”…

    Cependant, la question se posa, au sujet du pistolet à pipi, et il s’avéra, renseignements pris auprès de voisins d’Hectorion, que ce dernier avait été apeçu à plusieurs reprises depuis plus de six mois, chaque jour, jetant dans son jardin le contenu du pistolet… Hectorion avait une fois à l’un de ses voisins, confié, qu’il pissait dans un pistolet à pipi, au lieu de se rendre aux toilettes, lorsqu’il pianotait durant des heures sur le clavier de son ordinateur, les volets de sa maison, soit dit en passant, encore fermés à dix heures du matin…

     

    “Foutre en l’air le monde dans lequel on vit”… Déconcertant! Étonnant! … Avec peut-être l’idée d’un “suicide sans se pendre ou se foutre une balle dans la tête” ; en somme de se “désexister” en détruisant des objets et des réalisations personnels mais tout en étant curieux de voir “comme après la mort avec une âme voyante” ? Observer ce que pourrait être la lecture par les autres, d’un suicide sans mourir, aux alentours d’un “soi désexisté”, après avoir délibérément foutu son monde en l’air ?

     

    La réponse la plus probable à l’interrogation de ce qui va se passer… C’est… Qu’il ne se passe rien d’autre que ce qui se passe sans nous… Autrement dit, tout ce qui est possible sans nous…

     

    Frantz Kafka avait demandé à son ami Max Brod, de détruire ses écrits après sa mort… Ce que Max Brod n’a pas fait…

    Arthur Rimbaud à l’âge de 20 ans a cessé d’écrire et s’est lancé dans une vie aventureuse…

    Peut-être d’autres écrivains ont-ils à un moment de leur vie, cessé d’écrire, ou détruit leurs œuvres… Lesquels je n’en sais rien (on ne peut “tout savoir”, n’est-ce pas?) …

     

     

  • Un "petit conte" du jour, dimanche 25 avril 2021

    … Philipou s’est installé dans le Lubéron en 2014.

    Du temps où il vivait en Bretagne et était lycéen, il avait une amie, Jennifer, avec laquelle il demeura en relation jusqu’à la fin de ses études…

    En 2008 lorsque Jennifer s’est mariée, Philipou avait été invité au grand apéritif géant ainsi qu’au repas du mariage…

    Cependant, après 2010 ou 2011, Philipou et Jennifer cessèrent peu à peu de se donner des nouvelles…

    “La vie qui court, le travail, les occupations… Des uns et des autres”…

    En 2019 Jennifer et son mari Séverin, décident de passer deux semaines de vacances dans le Lubéron au mois d’août où ils comptent se livrer à des activités de randonnée sportive et de parapente…

    Par des parents de Jennifer encore en relation avec Philipou, ce dernier apprend que Séverin et Jennifer vont séjourner, sans doute en chambre d’hôte, pas très loin de chez lui…

    Avec les téléphones portables, les smartphones, reliés à internet, Facebook, Messenger… Les listes de “contacts” – nouveaux, actuels ou anciens – un simple clic, et une communication s’établit…

    Donc “la vie qui court, le boulot, les occupations des uns et des autres”, oui certes, mais c’est plus un “obstacle”… En effet, que ce soit sur la cuvette des WC, dans une queue à la caisse du supermarché, en “trois coups de cuillère à pot”, bref “sans avoir à se prendre la tête pour un grand discours”… Un petit coucou à son pote/sa potesse, juste des nouvelles en trois quatre mots, salut/à plus… On est plus au temps où l’on tournait les pages d’un calepin pour trouver le numéro d’un ami, d’une de ses connaissances, d’un proche qui vit loin…

    Mais bon… Le tout c’est d’y penser, à ce pote, à cette potesse !

    Toujours est-il que, dans cette affaire de séjour de vacances de Jennifer et de Séverin dans le Lubéron où vit Philipou depuis 2014…

    Ni Jennifer et Séverin, ni Philipou, n’ont seulement l’idée d’un “p’tit coucou”… D’ailleurs – bonne question – qui, de Jennifer ou de Philipou, doit-il le faire le premier, le “p’tit coucou” ?

    Et passe le séjour de vacances dans le Lubéron, de Jennifer et de Séverin… Silence radio total réciproque… Pas la moindre idée de part et d’autre, d’une rencontre à la terrasse d’un café, à défaut d’une invitation de Philipou ou d’un passage un après midi ou un soir, de Jennifer et de Séverin chez Philipou…

    Ainsi va la vie…

     

  • Un rêve, fin de nuit, samedi 24 avril

    … Cela se passe dans un futur très proche, durant peut-être le mois d’août 2021… Nous sommes encore, question réunions amis et parents ou de connaissances en groupe, ainsi que pour se rendre dans des lieux de festivals ou de manifestations culturelles, des salles de spectacles… Quelque peu limités avec la crise du covid qui, “ne bat pas tout à fait de l’aile” et se livre de ci de là, à quelques “petites envolées”…

    Avec trois amies dont je ne cite pas le nom ici, trois amies -en fait les filles d’une “très grande amie de très longue date” (hélas disparue depuis 14 mois)… Nous avons convenu d’assister à un spectacle un soir d’été, en salle, dans une grande ville de la région “Grand Est”…

    Dans le rêve, la nature de ce spectacle n’est pas précisée…

    En effet, dans les rêves que je fais et dont je me souviens, pouvant les écrire, certaines choses, personnes, situations, lieux, ne sont pas toujours précisés, ou au contraire apparaissent dans le moindre des détails…

    Au soir dit, j’arrive, présente mon billet d’entrée, de nombreuses personnes ont déjà pris place dans la salle ; les billets sont numérotés, indiquant la place en réservation…

    La place m’étant attribuée se trouve sur la même rangée que celle où ont pris place mes amies, mais dans l’autre moitié de la salle, de telle sorte que je peux les apercevoir de côté… Elles ne sont que deux, l’une d’entre elles n’ayant pas pu venir, donc une place est libre à côté d’elles.

    À côté de moi est assise une dame que je connais très bien, je puis la nommer, elle s’appelle Reine, et c’est la femme de ménage “en second” du bureau de poste où j’ai travaillé de 1976 à 1999 à Bruyères…

    Avant de poursuivre, une explication ici s’impose :

    Souvent dans les rêves que je fais, les époques et même parfois les lieux, se mélangent ou se superposent, ou s’imbriquent… Cette Reine, elle est morte depuis déjà bien des années, et j’ai quitté la poste de Bruyères en janvier 1999…

    Le rêve, il se situe bien en août 2021, mais je suis en même temps, comme encore à la poste de Bruyères (Vosges) et Reine, je la vois vivante… Et, on est “dans le deuxième été du covid”…

    … C’est, je viens de le dire, Reine, la “femme de ménage en second”, en effet, “c’est/c’était” Madame Yvonne Kinet, la “femme de ménage en chef”…

    Reine, c’est une fille orpheline, de l’Assistance Publique, qui a perdu ses parents très jeune, qui est comme on dit “un peu simplette”… Un tuteur désigné s’occupe de ses affaires, elle ne sait ni lire ni écrire… Mais… Elle “sait parler”, elle exprime des choses tout à fait censées, avec ses formulations de langage, sa spontanéité, sa franchise, elle est d’une grande, très grande sensibilité… En somme, elle est, dis-je “d’une autre culture”…

    Autant que je me souvienne, du temps où j’ai “bossé” à la poste de Bruyères, j’étais “assez copain” avec Reine ; j’étais le seul parmi les facteurs et parmi mes collègues du “service général”, qui “ne se foutait pas de sa poire” ! Nous avions même lors de “pauses café casse croûte” dans la salle de repos et de réunion, Reine et moi, de “grandes conversations”…

    Je reviens à la soirée du spectacle…

    Venant tout juste de prendre place, j’aperçois l’une de mes deux amies qui me fait un signe pour me dire que la place à côté d’elle est libre…

    Précision au sujet de Reine : elle a eu son billet par une association de son village dont le président a tenu à ce qu’elle puisse assister à ce spectacle…

    Au signe de mon amie, j’hésitai à venir prendre place à côté d’elle, je pensais à tous ces mois durant lesquels nous ne nous étions pas vus, à cause de la crise du covid, je m’en trouvais tout malheureux, mais je ne voulais pour rien au monde “faire faux bond” à Reine, craignant de la décevoir en m’éloignant délibérément d’elle…

    Je décidai finalement de rester assis à côté de Reine, le signifiai d’un geste à mon amie, et me disais que lors de l’entr’acte je pourrais rejoindre alors mes deux amies…

     

  • Un rêve, fin de nuit, mercredi 21 avril

    … J’étais en tête, dans le peloton de tête, d’une course cycliste qui pouvait être le Tour de France, lors d’une étape dont la principale et réelle grande difficulté, résidait dans une section d’environ trente kilomètres de descente sur une route non goudronnée, jonchée, recouverte par endroits, de gravillons, de sable, de petites pierres.

    Ce Tour de France – ou ce qui y ressemblait – avait lieu dans une époque indéfinie, mais différente de celle où nous vivons aujourd’hui, et où les participants étaient en fait, davantage des “salariés” d’entreprises sportives, que des compétiteurs amateurs ou professionnels tels que ceux de l’époque d’aujourd’hui… Et en tant que “salariés d’entreprises sportives”, les participants devaient, selon la nature du contrat qui les liait à un employeur, se soumettre aux conditions imposées…

    Dans la “politique” des dirigeants, la sécurité et même la vie des “employés”, passait pour “négligeable”, cependant, les plus hardis de ces derniers, recevaient des salaires plus élevés…

    Toujours dans la “politique” des dirigeants, ce qui importait le plus, c’était l’audimat, c’était l’engouement du public pour des spectacles à très fortes sensations, ce qui, par le biais des publicités, des sponsors, générait des “mannes de bénéfices et de profits”, pour les lobbies du Cyclisme en l’occurrence, très côtés en Bourse… (Et leurs actionnaires)…

    Je savais, pour l’avoir étudié sur la carte, la difficulté de cette étape, avec cette descente de trente kilomètres sur une route non goudronnée, dont la pente oscillait par sections, entre 12 et 15%, dont l’une des sections, de 300 mètres, à 40%…

    Lors de cette étape, nous avions parcouru déjà une centaine de kilomètres, je me trouvais en tête du peloton de tête, mais cependant mes poursuivants n’étaient guère très éloignés de moi…

    J’arrive au début de la section de descente…

    Je commence à m’engager, toujours en tête, à jouer des freins de telle façon à réduire ma vitesse le moins possible en évitant à chaque instant de déraper, et je sens que derrière moi, personne ne tente de me rejoindre…

    Tout à coup, bien que je m’y attendais, surgit à ma vue, la dénivellation de 300 mètres à 40%…

    Surpris, en une fraction de seconde je “réfléchis” – si l’on peut dire – à deux possibilités :

    Soit freiner au maximum et me laisser glisser en dérapant lentement le long de ces 300 mètres, ou au contraire, lâcher les freins et effectuer, comme depuis un tremplin de piste de ski, un saut au dessus de la section, suivi d’une retombée sur les deux roues…

    C’est cette dernière option que je choisis…

    Je savais que lors de “Tours de France” précédents, de nombreux participants avaient vu leurs freins lâcher, le câble se rompant, et certains gravement accidentés…

    La difficulté, c’était de parvenir, au moment de la retombée sur les deux roues, à jouer au mieux des freins, afin en retombant sur les roues, de rester en équilibre, et de continuer à avancer le long de la descente sans déraper…

    C’est à ce moment “critique” que je m’éveille…

     

    … La réflexion que je me suis faite après ce rêve :

     

    Supposons que j’ai réussi sans faire de chute ayant des conséquences désastreuses, et que j’aie gagné l’étape…

    L’ “événement” fait un “buzz planétaire”… Les Télés, les journaux, la magazines, les réseaux sociaux, les médias… La “Totale” en somme…

    Les Lobbies du Cyclisme se frottent les mains…

    Podium…

    Au moment de la remise du Grand Prix…

    Grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude…

    Je démissionne, “allez vous faire foutre”…

    Me fais “cyclo-clodo-vadrouilleur sur les routes de France et de Navarre, et… Troubadour…

     

     

  • T’as voulu voir Hossegor, on a vu Hossegor… ♫…

    … Hossegor dans les Landes, l’une des destinations de vacances d’été 2021, privilégiée par les Français…

    Des images et des photos d’Hossegor sur Facebook, Twitter, Instagram, ayant été 37,5 millions de fois vues et partagées !…

    Du délire !

    Du coup, le moindre “clampin” nul en Géo sait qu’Hossegor est situé sur la côte landaise.

    Hossegor, le lieu de vacances cette année 2021, où il faudra avoir été, vu, filmé, selfié… En VTT sur une piste cyclable, sur la plage avec sa planche de surf, suçant un cornet de glace “triboule”, ou encore à la terrasse d’un restaurant devant un plateau de “fruits de mer”…

    Hossegor, environ 4000 habitants hors saison estivale, mais 50 000 résidents en juillet août tous les ans, et peut-être jusqu’à 100 000 cette année ?

    … Je n’irai point, habitant du département des Landes que je suis, un seul jour une seule fois en juillet août 2021, à Hossegor… Dont j’avais fait en 2002 dans la rédaction de Grand Hôtel du Merdier – l’un de mes livres – en un passage ou chapitre - une ville “ Hausse Gare” où se tenait un festival et salon du livre de mon imagination, très atypique, et plus que décoiffant, assez “surréaliste”…

    J’imagine aujourd’hui, 19 avril, alors que le covid nous confine encore dans une surface géographique de dix kilomètres de rayon…

    Une famille composée d’un couple lui 35 ans elle 33, avec 3 enfants de 6, 8 et 10 ans… Demeurant dans un grand immeuble de 15 étages d’une cité de Cergy Pontoise… Ils ont loué quinze jours un mobil home dans un camping proche d’Hossegor. 1200 euro la semaine, réservation dès le mois de février dernier, il ne restait plus que 2 hébergements disponibles…

    Les voilà partis, dans leur Duster Dacia, un matin de juillet, effectuant le trajet par l’A10 puis par l’A 63… Avec vers 18h dès avant l’entrée de la rocade de Bordeaux, un ralentissement bouchon carabiné, trois heures pour rejoindre par la rocade, l’A 63…

    … Une précision avant de poursuivre :

    Le couple, lui 35 ans, il bosse dans le “design” et elle 33 ans, occupe un poste de responsabilité et de gestion au Conseil Régional d’Ile de France… Ce ne sont donc pas des “fauchés” (rire)…

    Le “grand immeuble de 15 étages” à Cergy Pontoise, est situé dans un quartier “résidentiel”…

    Ils disposent d’un garage privé pour leur Duster Dacia.

    Ils auraient bien loué une maison sur Hossegor ou à proximité, pour 15 jours, mais en février déjà tout était retenu, il ne restait plus que ce mobil home dans un camping et il “fallait faire fissa/fissa” pour effectuer sur smartphone paiement carte bleue certicode plus, cette réservation “à l’arrache”…

    … Je poursuis…

    Ils partent chargés à bloc, des bagages et divers équipements de loisir fixés sur deux barres galerie sous une bâche, les trois vélos des enfants sur un porte vélo “Feu Vert” (fixation par 4 sangles), la moitié de la banquette arrière réservée à un entassement d’autres bagages, les trois enfants compressés sur l’autre moitié de la banquette arrière… Et… Dans la partie coffre fermée par une grille de séparation… “Toutou”, un gros bouvier des Flandres de 36 kg…

    Vers midi, dans le parcours, sur une aire d’autoroute saturée, ils parviennent à trouver une place mais il faut pour “faire pisser et promener Toutou”, descendre les vélos et le porte vélo “Feu Vert” afin de pouvoir ouvrir la porte (hayon) du coffre…

    … J’abrège l’ histoire” …

    Durant les quinze jours qu’ils passent à Hossegor, et lorsqu’ils doivent prendre leur voiture avec Toutou dans le coffre, le gros problème c’est de trouver un stationnement à l’ombre, ce qui s’avère extrêmement difficile voire quasiment impossible, vu le nombre de véhicules en ville, dans les parkings…

    C’est que Toutou, on ne peut l’amener partout!

    À Cergy Pontoise, ils ont une voisine à l’étage où ils habitent, sur laquelle il peuvent compter dans la journée, pour “sortir Toutou” à plusieurs reprises…

    Mais dans le mobil home au camping, laisser seul trop longtemps Toutou, n’est pas envisageable…

    … Je rallonge un peu…

    Un soir ils se rendent à un Toro Piscine (Gala Comico Taurin)… Jean-Guy, de Cergy Pontoise, notre vacancier à Hossegor, de 35 ans, en pleine forme, volontaire pour l’un des jeux, gagne le Prix de la Soirée, il est acclamé, sa prouesse est annoncée par l’organisateur du Gala Comico Taurin, d’un puissant haut parleur… Sa femme est embrassée par toute l’équipe organisatrice, par le Maire et les personnes du Conseil Municipal ; une vidéo est envoyée sur Facebook où l’on voit le Jean-Guy, de Cergy Pontoise, passer à plat ventre sous la vache avec 50 centimètres d’eau au dessus de sa tête et de son dos, au moment où un gros dinosaure est placé dans la piscine devant la vache…

    Trois heures dans le coffre de la voiture, c’est un peu long pour Toutou…

    “L’a choué, Toutou” !

    Petit dérangement intestinal… Il faut dire que les croquettes de la Supérette du camping, c’est pas de la première qualité !

    Fin de l’ “histoire”… Par anticipation… On est en avril…

     

     

  • Un rêve, fin de nuit, ou matin vers 4h, mercredi 14 avril

    … Ou un cauchemar, plutôt, oui…

     

    … La perspective d’un environnement “meilleur”, de relations sociales, ou si l’on veut, d’un monde plus humain, s’ouvrait devant moi, se “matérialisant” par la vue d’un paysage situé au delà d’une sorte de défilé très étroit, un passage difficile et périlleux, sinueux, rocailleux, entre une haute muraille de roche verticale hérissée d’arêtes coupantes le long de la paroi, et un ravin irrégulièrement pentu, empli d’une végétation luxuriante, de ronces, de buissons épineux, d’arbres aux troncs difformes et aux branches enchevêtrées…

    Une clôture rouillée, de fil de fer barbelé, disjointe, tordue, bordait le côté du passage donnant sur le ravin…

    Afin de parvenir par ce chemin, par ce passage difficile, jusqu’au débouché s’ouvrant sur le paysage nouveau, “prometteur” on va dire ; il fallait s’acquitter d’un droit de passage, et, dans une guérite ressemblant à un WC algéco, se tenait un garde armé qui percevait la somme demandée…

    Une fois payé le droit de passage, il ne restait plus qu’à s’engager sur ce chemin étroit, au risque de trébucher à tout moment, de tomber dans le ravin, la clôture cédant tant elle était rouillée, disjointe, en partie défaite et dont les poteaux entre lesquels elle était fixée, branlaient…

    Le paysage, au bout, qui apparaissait en partie, n’était pas, à vrai dire, j’en étais conscient, ou plus exactement j’en avais l’intuition, un paysage -ou un environnement - “meilleur”, mais tout de même il semblait mieux “y faire bon vivre” en ce sens que, selon les informations et les connaissances que j’avais pu acquérir, il y avait moins de violence, moins de haine, et davantage de reconnaissance des “vraies” valeurs naturelles et intemporelles…

    Au bout d’environ un bon premier kilomètre très difficile où je dus frôler les arrêtes coupantes de la paroi, de cette muraille de roches, et maintes fois trébucher, manquer de tomber dans le ravin ; j’aperçois un gros arbre penché, au tronc de platane, qui barrait complètement le passage tant ce tronc était énorme…

    Il me fallait me faufiler, m’insérer tant bien que mal, dans un espace laissant à peine la place d’un corps humain, entre le tronc de l’arbre et la muraille…

    J’y parvins mais au moment de me dégager, je demeurai coincé et contraint à un effort démesuré, au risque d’avoir la cage thoracique enfoncée…

    C’est alors que le tronc de l’arbre commença à se redresser, et en conséquence, à m’écraser…

    Je compris alors que ç’en était fait, de ma vie, que j’allais mourir étouffé, écrabouillé, entre la muraille de roches et le tronc de l’arbre…

     

  • L'on ne s'égare jamais si loin que lorsque l'on croit connaître la route (conte)

    … C’est le petit prince…

    Mais pas le même Petit Prince que celui d’Antoine de Saint Exupéry dans son livre “Le Petit Prince” qui est l’un des vingt livres les plus lus dans le monde…

    Ce Petit Prince là n’est qu’un petit prince, un petit prince que l’on pense être un enfant mais qui n’est pas forcément un enfant…

    Un petit prince qui n’est prince de rien à vrai dire…

    Et ce petit prince là, dans le paysage qu’il parcourt en suivant un chemin en droite ligne, avec de part et d’autre une étendue de terre ocre brûlée par le soleil, recouverte par emplacements, de cailloux, de pierres blanches ou d’herbes sèches en touffes ; rencontre un petit muridé, un rat des sables qui se dresse devant lui sur ses pattes arrière…

    Le petit rat semble dire, tant il paraît expressif et surtout peu craintif à la vue de cet être bien plus grand que lui qui s’approche mais n’a pas l’air menaçant et même se montre “amical” : “je veux bien faire ta connaissance, dis moi d’où tu viens, où tu vas ; mais surtout, ne m’apprivoise pas… Y’en a un, te ressemblant, comme toi sur deux grandes pattes recouvertes d’une sorte d’écorce lisse, il n’y a pas longtemps, le jour où le vent était plus brûlant qu’aujourd’hui, qui m’a demandé de le suivre en m’expliquant que si je voulais bien l’accompagner, il me ferait connaître un meilleur endroit où habiter, que là où je vis, tu vois, derrière ces rochers, dans un trou que je me suis creusé et qui conduit à ma maison dans la terre”… Il me disait que lorsque les grandes pluies viennent, là où il me propose d’aller, je n’aurai plus les pattes ni le museau dans l’eau…

    -Dis-moi, petit rat, où conduit ce chemin, reste-t-il tout droit, au delà de là où on ne voit plus rien d’autre qu’une brume de lumière ?

    -Je n’en sais rien, je ne suis jamais allé au delà de ces touffes d’herbe sèches que tu aperçois à peut – être cent fois la longueur de tes grandes pattes.

    -Mais moi je sais où il va, le chemin, et même jusque bien au delà de la ligne de brume, il reste toujours droit, c’est ce que j'ai vu et appris en regardant sur la grande carte du pays, tous les détails du parcours, et qui d'ailleurs, confortait l'idée que je me faisais, du pays, et la certitude qui me venait; de trouver le lieu où je dois me rendre. Je vais donc toujours suivre ce chemin…

    -C’est bien possible que tu y arrives… Mais est-ce que tu es sûr de ce que dit la carte et de ce que tu crois ?

    -Je vais te laisser, petit rat, je ne te demande pas de me suivre, au revoir!

     

    … Au delà de la ligne de brume, effectivement, le chemin continue tout droit. Mais passent les kilomètres, et les étendues de terre ocre, de cailloux, de roches et de touffes d’herbe sèches, et la fin du jour, et la nuit sous les étoiles et la froidure, et de nouveau le matin…

    Le petit prince regarde la carte qu’il a prise avec lui ; la distance indiquée sur la carte entre le village de départ et le lieu de destination ne correspond pas avec la réalité d’après le temps de marche – cela fait tout de même une journée entière et une nuit – et, finalement, regardant encore attentivement la carte, le petit prince aperçoit une ligne très fine qui, à un certain endroit, part du trait représentant le chemin, dans une direction différente... Il n'avait pas vu, au village où il s'est arrêté hier, cette ligne très fine, qui elle, rejoint le lieu où il doit se rendre.

    Cependant, sur la carte, si l'on suit toujours le même chemin tout droit, l'on arrive aussi à ce même lieu... Du moins, c'est ce qu'il semble, quoi que le point représentant ce lieu, ne soit en fait que trois petits points à peine visibles...

    Alors, que croire? Que décider? Revenir en arrière et rejoindre la bifurcation pour emprunter l'autre chemin, celui représenté par la ligne très fine qui devient une ligne en pointillé, puis s'efface avant les trois petits points représentant le lieu d'arrivée ?

    Fort de ce qu'il sait mais surtout, plus fort encore de son intime conviction, le petit prince petit prince de rien, qui s'imagine dans la lumière du matin, Petit Prince du livre de Saint Exupéry, continue de suivre le chemin tout droit, toujours tout droit, même si midi vient, même si un autre soir vient, puis encore une nuit...

    "Je suis tout de même le Petit Prince, tout petit prince que je suis" ! Est-ce que le Petit Prince peut se perdre ?

    ... Ce que le petit prince, petit prince de rien ne sait pas, c'est que la carte date du temps où il y avait encore des arbres et des hautes herbes, et des centaines, peut-être des milliers de rats, non pas des sables mais des champs...

     

    ... Il a grandi, le petit prince... Ou il a forci, ou il a vieilli, ou il s'est confronté au monde, ou il a mûri, ou il s'est construit, ou il s'est comme je ne sais quoi fait, avec les années ; et il s'est étoffé comme on dit, question de personnalité, ou encore, singularisé, ou démarqué du commun... Et dans tout ce qu'il a exprimé, réalisé, il a pris peu à peu – toujours comme on dit – de la consistance, de la vigueur, et ça, ça a eu de la patte – comme on dit ; de la patte comme la patte de ceux qui ont de la patte...

    Mais peut-être aussi que sa candeur, que sa naïveté, que tout ce qui le rendait, par ses mots et par ses regards, par ses rêves, par ses cabrioles, par ses emportements, aux yeux du monde fragile, vulnérable, et comme on dit "en herbe"... Et donc, finalement, peu crédible, mal étoffé, ou malhabile, ou portant à sourire... Tout cela s'est en partie défait, il l' a même combattu...

    En somme, il a "un peu trop cru connaître la route", le petit prince s'imaginant devenir Petit Prince...

     

     

  • Entérid 22

    … Survient une pandémie, non plus cette fois, de covid, mais d’ entérid, causée par un virus de la famille des lentivirus , et infectant les organismes vivants (dont l’humain) par l’eau (eau potable, eaux usées, eaux des ruisseaux, des rivières, eaux circulant dans les canalisations en réseaux, des villes et des villages partout en zones habitées ) … Mais pas, cependant, par les eaux des mers et des océans, en milieu salin qui “endort” et rend inactif ce virus, apparu fin 2021…

    Ce virus s’attaque aux humains, aux animaux domestiques, chiens, chats, ainsi qu’aux oiseaux, aux animaux d’élevage pour la production de viande et de lait, beurre, fromage, … Mais pas aux insectes, pas aux animaux à sang froid…

    La maladie se déclare sous la forme d’une gastro-entérite avec fièvre intense qui s’aggrave et devient sévère, laisse d’importantes séquelles invalidantes, permanentes ou récurrentes dans environ 50% des cas, et la mortalité s’établit autour de 15 à 20%…

    En l’espace de seulement quelques jours, avec la vitesse de propagation dans les eaux, notamment l’eau circulant dans les canalisations, les tuyauteries, jusqu’à nos robinets de cuisine, salle de bain etc. … C’est toute une population dans les villes et les campagnes qui est infectée, de telle sorte qu’en moyenne au moins une personne sur dix, développe les premiers symptômes de la maladie : une fièvre intense se déclarant brusquement, suivie de nausées et de douleurs abdominales…

    Dans environ 50% des cas, les gens atteints doivent être hospitalisés et demeurent dans un état critique, nécessitant des soins particuliers et permanents, durant une dizaine de jours, puis le mal régresse et laisse des séquelles…

    Mais 10 à 15% des personnes gravement atteintes, décèdent au bout de quelques jours…

    La gravité de l’atteinte ainsi que les décès, affectent les populations quelque soit leur âge, leur mode de vie et leurs habitudes de consommation alimentaire, quel que soit aussi leur environnement social, s’ils sont riches, aisés, pauvres…

    La différence avec le covid 19, c’est que l’entérid 22 ne se transmet pas par l’air, et donc pas par la respiration, mais par l’eau avec laquelle le corps entre en contact… Or, tout le monde boit de l’eau, se lave, utilise de l’eau pour la cuisine…

    L’afflux des malades dans les hôpitaux, cliniques, centres de soins est tel et surtout si soudain, que les services notamment de réanimation et soins intensifs sont saturés, que des dizaines de personnes sont allongées sur des lits de fortune dans les couloirs, jusqu’en extérieur ; la mortalité est effrayante…

    Les chiens, les chats, les animaux domestiques, d’élevage (bovins, porcs, etc.) et de basse cour (poulets, dindes, canards etc.) meurent en masse… Ceux qui survivent doivent être abreuvés avec des eaux minérales conditionnées en bouteilles et cubitainers… (Il en est de même pour les humains qui ne peuvent plus utiliser d’eau du robinet)…

    D’où la prépondérance que prend le marché des eaux minérales produites en masse – mais avec la perspective à moyen terme d’un épuisement du fait de l’importance des besoins… Même si les gens ne prennent plus de douches, encore moins de bains, et pour beaucoup d’entre eux, ne se lavent plus le corps…

    Alors que pour le covid 19 on avait trouvé un vaccin en l’espace de quelques mois, cette fois pour l’entérid 22, il s’avère impossible de mettre au point un vaccin ( ce virus, de la famille des lentivirus, s’apparente au virus du sida – contre lequel depuis 40 ans que le sida sévit, on n’a jamais trouvé de vaccin)…

    Le seul moyen de se sortir de cette pandémie, c’est de faire venir de l’eau de mer par camions citernes, trains de wagons citernes, d’édifier des entrepôts de stockage d’eau de mer , afin que tout le monde, partout, puisse s’alimenter en eau pour les toilettes, les salles de bains, la vaisselle… Et pour boire, faire la cuisine, n’utiliser que des eaux minérales (autant qu’il s’avère possible de s’en procurer)…

    Des essais pourront être faits, de désaliniser l’eau de mer, afin de la rendre consommable pour l’alimentation, la cuisine, la boisson… Mais en veillant à ce que cette eau désalinisée échappe au contact de l’entérid 22…

     

  • The Queen below the seas

    Queen below the seas

    … Avec en option : plongée sous-marine le long des côtes de Terre Adélie, Antarctique, exploration de grottes s’ouvrant sous la banquise et s’enfonçant tels de gros boyaux sinueux dans la masse rocheuse sous-continentale… Pour les sportifs de l’extrême, aguerris, intrépides, amateurs de sensations fortes…

     

     

  • Le paysage de la poésie, un désert ?

    … Selon Salman Rushdie, dans “Les versets sataniques”, “ le paysage de sa poésie restait le désert”…

     

    … Plus encore que le terme de “désert”, c’est la formulation “restait le désert”, qui m’interpelle…

     

    Est-ce que le paysage de la poésie est un désert qui “resterait” toujours un désert ? Et quel désert ? Un désert de quoi ? De sable, de rocaille, d’absence d’amour, de violence, de solitude ?

     

    Le paysage de la poésie, désertique, serait alors un désert parsemé de fleurs de sable qui auraient un langage ? Et habité par une sorte de “petit prince” qui traverserait ce désert dans l’espérance d’une rencontre avec un renard des sables qu’il n’apprivoiserait pas ? …

     

    Le paysage de la poésie est un désert lorsque ce paysage par la ligne d’horizon qui le cerne, ne s’ouvre pas à ce qui est situé au delà de la ligne d’horizon, et qu’il ne reste que les fleurs de sable, plus imaginées que réelles par “le petit prince”, à perte de vue, aussi belles, aussi “immortelles” qu’elles soient mais n’illuminant le paysage que d’une clarté aveuglante…

     

  • Basile, le coléoptère

    Dans un grand visage bleu

    Le chyle de Basile

    Le coléoptère

    Se répand et s’entache de miasmes rouges

    Le visage s’est fait nuage

    Aucune créature de ce temps là

    Des origines nouvelles

    D’un essor en entonnoir tourbillonnant

    Arythmique et pulsant

    Ne décrypte les essences du nuage

    Tout en bas sous la Cloche

    Dans un paysage de Bêta II

    S’agitent les Zombres et les Loumières mêlées

    Dans la rougeur décandescente et intemporelle

    De ce qui ressemble

    A un matin des origines anciennes

    C’est de la crypte que forment les Zombres et les Loumières

    Sans voûte et sans arcs

    Mais aux colonnes torsadées

    Et d’une hauteur atteignant le nuage

    Que s’est élevé Basile le coléoptère

    Avant d’épandre son chyle

    Eclaté par la tête d’Artémise

    La comète insoumise à la loi de la Mécanique

    Qui le percuta

    Des miasmes rouges jaillirent les hyménoptères

    Qui se symbiosèrent avec les coléoptères

    Et toutes les autres créatures de Bêta II et d’ailleurs

    Mais les essences du nuage

    Ne seront jamais décryptées

     

     

  • L'Histoire, ascenseur en panne

    Cœurs froissés

    Fleurs glacées

    Zappes incessantes

    Tambours battants

    Fulgurances jutées au feutre noir

    Sur les consignes de sécurité d’un ascenseur en panne

    Éveils poisseux de rèdes qui dans les rêves ont taché des visages imaginés

    Toutes les nuits sans pluie d’étoiles

    Ou toutes les aubes crépitantes de pluie froide

    L’Histoire et ses morts suspendus ou dépendus

    D’évêques

    De sorciers

    D’empereurs

    De malfrats et de génies

    L’Histoire taguée

    Dans l’ascenseur en panne

    Entre deux étages

    Qui se chevauchent et se tordent

    Les âmes calcinées

    Les esprits torturés

    Les rèdes qui ont juté des amériques

    Engloutis dans les éboulements des rêves

    Exclus des paradus

    Ou soumis à examen de passage

    Pour d’improbables purgatoires

    Dans les enroulements des galaxies

    Où se joue acte après acte

    Scène à scène

    Et avec des personnages revêtus

    De costumes inimaginés

    L’Histoire qui casse l’Histoire

    Plus sûrement encore

    Que les mécaniciens qui peut-être casseront la Mécanique

    Et que les poètes et les prosateurs

    Qui ont cassé la littérature

     

     

  • La caravane

    … Des ânes, au Mali, en caravane menée par des griots “new age” et transportant sur leur dos, à leurs flancs, en échafaudages disparates, des rouleaux de tissus, des cornes de rhinocéros, des pierreries extraites de galeries creusées par des mineurs du Paléolithique Supérieur au plus profond du désert du Kalahari ; suscitèrent l’incompréhension des villageois voyant passer cette caravane d’ânes devant leurs maisons bâties de torchis, et troublèrent par la résonance de leurs pas, le silence qui d’ordinaire chaque jour, se fait, à l’heure de la prière…

    Et la caravane poursuivant sa route après avoir traversé le village, atteint un ancien forum romain dont ne subsiste qu’un bout de terrasse de mosaïques, quelques bases de colonnades, un autel brisé, une statue de femme sans tête…

    Sur un pan de mur l’on peine à discerner les formes et les couleurs d’une gigantesque fresque d’étranges personnages, d’animaux, de plantes et de fleurs mêlés… Et, tout à fait surprenant après tant de siècles écoulés, au fond de ce qui devait être un bassin, un lieu de baignade, apparaît ce dessin tracé dans la pierre, aux lignes, aux formes, aux traits bien nets ; une représentation artistique sans aucun rapport avec le monde de l’époque…

    Image 25

    Han’Dou, l’un des griots “new age” qui venait tout juste de quitter Philadelphie sur la côte Est des USA, où il jouait du tambour sur des poubelles renversées dans le West Side multi ethnique, s’interrogeait sur le bien fondé de cette caravane d’ânes chargés de tant de ces pierreries dont la vente était bien incertaine, sur ces marchés du Nord en partie désachalandés du fait de la progression d’une fièvre hémorragique venue du Moyen Orient…

    Et Juliana, une Argentine écrivain dont le dernier livre “Au pue- bas des caves aux cruches tachées” avait obtenu le Renault d’O, envisageait une possible liaison amoureuse avec Han’ Dou, le batteur du West Side de Philadelphie…

    Cependant, les ânes, au Mali comme ailleurs, sans son et sans eau n’ont aucun avenir… Pas plus que les cons naissant, sans provende et sans vin ; pas plus que les génies de fer sans piédestaux, n’ont de chance d’historier…

    Tout de même, des pierreries enfouies depuis tant de siècles dans des galeries au plus profond du désert du Kalahari… Un beau jour de 21ème siècle, en charge aux flancs d’ânes en caravane au Mali ! …

    Et ce dessin anachronique, au fond d’un bassin !

    L’on imagine une horde de bandits du désert fondant sur la caravane, des bandits non pas à cheval mais en 4X4 Toyota et s’emparant des sacs de pierreries.

    L’on imagine également Han’Dou et Juliana, assaillis par l’un des bandits brandissant un sabre, le faisant tournoyer, et les deux têtes tranchées d’Han’Dou et de Juliana roulant dans les cailloux de la piste ; puis dans les jours suivant l’attaque de la caravane, un détachement de soldats des Forces Armées Françaises poursuivant les bandits du désert, et à la sortie d’un étroit défilé, lit asséché d’un oued entre deux plateaux rocheux, le détachement en partie décimé dans une embuscade…

    … À l’annonce de l’attribution du Prix Goncourt à Hervé Le Tellier, pour son roman L’ Anomalie, j’ai été surpris par cette analogie, ou plutôt ce rapport avec les genres mêlés thriller/science-fiction/espionnage/policier dont il est fait état dans la présentation… Et la lecture du résumé en 4 ème de couverture de cet ouvrage, m’a inspiré ce texte où il est question d’une caravane d’ânes traversant le Mali et se dirigeant vers des régions situées au delà du désert dans le nord, peut-être un pays du Maghreb…

    Et je me suis souvenu d’un dessin que j’avais réalisé en 2013, dont j’ai fait, dans cette histoire de caravane, une fresque surréaliste gravée au fond d’un bassin, un lieu de baignade d’une ancienne cité romaine dont subsistent les vestiges à la sortie d’un village au Mali…

    Les Romains dans l’exploration qu’ils firent des terres africaines sont sans doute arrivés jusque là, dans ces régions du Mali d’aujourd’hui…

     

  • Le masque fessier anti coronapétus

    Masque fessier

    … Un virus nouveau survient, bien plus létal que le covid 19 : le coronapétus…

     

    Avec un mode de transmission, non plus par la respiration mais par la pète…

     

    Afin de protéger les autres autour de soi, de cette pète hautement virulente pouvant tout au long de la journée à plusieurs reprises, intempestivement, se manifester, que cette pète soit odorante ou inodore, bruyante ou silencieuse, voici ce masque protecteur à placer sur son fessier.

     

    Comme le masque sur le visage pour le covid, mais renforcé par une couche intérieure d’une sorte de mousse absorbante des gaz de pète, et se fixant sur le ventre par deux bandes de tissu adhésif… Garanti totalement étanche, ne laissant pas passer la moindre particule de gaz de pète au travers du “masque” … Et au travers du pantalon !

     

    Si survient un jour ce terrible coronapétus très létal, je veux bien alors sans problème sans état d’âme, porter 24h sur 24 ce masque fessier, quitte à prendre le risque d’une constipation carabinée, du fait d’un retour des gaz de pète au tréfonds de mes boyaux…

     

    Tous les culs se ressemblent, en revanche aucun visage ne ressemble à un autre visage…

     

    Si Nicolas Bedos voit ça, il va regretter de ne pas avoir eu l’idée de ce masque anti coronapétus!

     

    Au choix : en bleu, en vert, en rouge, en noir. 5 euro le masque fessier ( 2 euro étudiants et bénéficiaires aides sociales , gratuit pour les démunis et les RSA

    Peut être utilisé 48 h, lavable 20 fois à 60 degrés.

     

    Chez Dolce Gabbana, également, pour les “branchés”, à 120 euro pièce, ou 200 euro la paire - de deux dessins différents…

     

    “Putain, quel cul” !

     

     

     

  • Sur un grand banc public (errance littératoque déjantée)

    Sur un grand et long banc public, Mokrane découvre ses miches et se masse le coccyx…

    Et Belle de Mai la jument bai piétine un vase d’expansion cabossé rouillé qui jadis tout en haut du conduit de cheminée dans la maison de Mokrane, trônait percé, son contenu se déversant sur une chaise de bébé, une trottinette sans roues et un gros nounours guillotiné, au grenier…

    Pété le hameçon, finie la pêche au barbeau et rangé le havre-sac avec encore deux carapaces de tortues naines et un opinel planté dans un vieil œuf d’oie au fond d’une poche intérieure trouée…

    Veni vécé boudi Karaoké douze stories qu’ont capoté et que personne les a zieutées, Mokrane et sa Douda se sont enfilés sur le canapé sans un instant penser au papu de Douda loopinguant sur son vélomoteur au milieu d’une troupe de canes happant de petites punaises rayées juchées sur des herbes dansant dans le vent d’occitan…

    Rasta, hépatite-virale et jacule de verrat et tambourins en peau de zèbre ; radada et couscous à la saucisse chez Rotko le fat qui taillait des mâts de bâtelets et dont sa femme de ménage Mina faisait des cannes pour les seniors chaussant 48 et au tour de tête 58…

    Si jamais l’une des douze stories au moins capotait pas, cela voudrait peut-être dire que les fanes de Douda se relayeraient pour sucer le coccyx de Mokrane et que les troupes de canes happeraient de plus grosses punaises ocre-et-jaune juchées sur de jeunes bambous ployant sous le vent d’autan…

    Mais non, les stories capotent toutes et sur le grand et long banc public, découvrir ses miches et se masser le coccyx, ça fait pas pousser des fèves dans le jardinet de papu ni ne décalamine le pot d’échappement du vélomoteur de papu…

    « Eh, le fat » s’écrie Rotko, « tu m’en tailles un, de mât, pour le bassinou en peau de porc que je veux faire voguer dans une piscine de bébé devant Céline ma chouru ? » …

    Cela dit, complètement déjantée la roue du paon qui se déployait sous l’œil de la paonne mouillée de neige rose et dansolotant sur une patte avant d’être prise par un renard…

     

     

  • La route des masses que ...

    ... Sur la route des masses, que toute seule Clémentine  parcourt, rêvant de grandes foules ; s'acheminent également Firmin et Barnabé, partis de leur village tôt ce matin, Clémentine un peu plus tard... 
    Firmin, dit "Le solitaire", au village,  est un jeune homme qui se plaint souvent, de quelque mal l'affectant, aussi l'appelle-t-on Firmin   le valétudinaire, de son deuxième surnom... 
    Barnabé est un jeune ferblantier qui s'est installé au village depuis peu... 
    Tous deux Firmin et Barnabé sont partis quelques heures plus tôt que Clémentine, de ce village perdu qu'est Saint Ragondin des Essarts dans le Cher et loir... Un village sans réseau internet... 
    Mais Clémentine, Firmin et Barnabé ne savent pas que tout au bout de la route là où les masses humaines se pressent dans les galeries marchandes des espaces commerciaux, ou dans les rues à boutiques, dans les marchés de quartier et même à bicyclette et à trottinette sur les pistes réservées aux véhicules à deux roues, il faut masquer son visage... 
    En effet dans la grande ville l'anonymat vient d'être  décrété obligatoire par décision des Autorités qui à cet effet ont dépêché des escouades de  flics chargés de vérifier si chacun est bien coiffé d'une casquette, porte des lunettes noires et un foulard lui entourant  le nez, la bouche et le cou... 
    Ce qui va surtout contrister Clémentine, Firmin et Barnabé, en arrivant dans la grande ville la faim au ventre après une longue marche, c'est que dans les cafés où l'on peut croustiller, l'on n'aura pas même le droit de rabattre son foulard autour du cou, il faudra soulever une partie du foulard à peine au dessus de la bouche pour ingurgiter un morceau de son sandwich. 
    Partis plus tôt du village que Clémentine, Firmin et Barnabé sont peut-être arrivés à la ville... S'ils ne sont pas recrus de fatigue, suant et soufflant, assis au bord de la route, attendant de reprendre leurs forces. 
    Firmin qui, mine de rien "en pinçe" pour ce tendron de Clémentine, l'une des plus jolies jeunes filles du village, avait un jour dit à Barnabé : "cette route qui mène à la ville c'est la route des masses, ici à Saint Ragondin l'on n'y voit d'autre masse que celle de chair flasque du gros Louis tout déparpaillé, ce gros Louis croque-lardon, paltoquet de surcroît", autant dire un personnage vulgaire et vaniteux... 
    "Canulant tout de même, ce rêve de grandes foules, des trois jeunes villageois Clémentine, Firmin et Barnabé", disaient les voisins, les amis, les parents ! ... Et, quelques uns de renchérir : "en serinant les mêmes rengaines ils nous fatiguent!" 
    C'était prévisible : Clémentine rencontre Firmin et Barnabé assis au bord de la route, s'acagnardant, Firmin taillant avec la lame de son couteau un bout de bois, et Barnabé endormi, sa petite boîte en fer blanc contenant du tabac à priser, ouverte et renversée près de sa main droite... 
    Lorsqu'ils arrivent à la ville, plusieurs cars de flics stationnent de part et d'autre de la route et les trois jeunes gens doivent passer devant un poste de contrôle. Un policier en tenue de combat, casqué et masqué, interpelle les trois jeunes :"vos papiers s'il vous plaît" et demande "où vous rendez vous dans cette ville ?... Vous n'avez pas votre visage couvert, procurez vous de suite, là, derrière ce car, au stand d'accueil, des lunettes noires, une casquette et un foulard, sinon vous ne pouvez entrer en ville, ici personne ne doit être reconnu de qui que ce soit"... 
    "Mais dans les cafés et dans les restaurants, alors, comment on fera pour boire et manger" demande Barnabé, au policier. 
    "Vous soulèverez votre foulard au dessus de votre bouche... Et attention, vous devrez en outre ne prononcer aucune parole, aucun mot"... 
    "C'est ça, la ville?" s'écrie Clémentine... 
    Et puis, demande encore Barnabé au policier : "pourquoi nos papiers, puisque nous devons être anonymes, donc sans identité?" 
    Le policier est étrangement silencieux après cette question de Barnabé... 
    "Ça me revient à présent" intervient  Firmin : "j'ai lu dans un journal qu'un écrivain poète avait appelé Acédie cette ville cobaye d' un monde déshumanisé où tout désir, toute volonté, toute expression de soi, sont annihilés... Mais où, cependant, les Autorités répertorient dans leurs fichiers, pour chaque personne, leur empreinte génétique, enfin tout ce qui se passe dans leur vie"... 
    En conclusion de  cet échange entre le policier et les trois jeunes, Clémentine dit : " nous retournons dans notre Saint Ragondin, décidément cette route des masses, de ces masses que nous espérions embrasser  de nos personnes, de nos visages, de nos regards, de nos paroles, et connaître dans leurs mouvements, dans ce qui les mêle... N'est pas la route idéale,  nous aurions dû peut-être prendre celle qui mène à Saint Saturnin, le village voisin où réside Madame Basile, cette vieille femme encore dans toute sa sémillance et qui nous aurait si bien accueillis...  
    Mais... La route de la grande ville et des masses...  Peut-être au printemps prochain... Si d'aventure, à la suite  d'une résistance de quelques opposants dans cette ville cobaye,  les Autorités décident de ne plus imposer l'anonymat"... 

     

  • Nuées d'étourneaux ...

    Dans un grand ban de heurts, des nuées d'étourneaux ébouriffés s'entrecroisent en des battements et des frottements d'ailes dans un ciel tout grillagé de traces blanches et écumeuses, longs sillages d'avions de ligne...

    Et dans les sillages bruissent les échos de tout ce qui, au sol, s'élève et se disperse de cris, de hurlements, d'incantations, de tambourinements, de cacophonies et de sons désaccordés...

    Des prêtres cruels et insolents dans leurs aubes multicolores grêlées de pierreries étincelantes, officient depuis des autels métalliques aux colonnes torsadées, invectivant des foules disparates et turbulentes, indifférentes aux discours des prêtres mais néanmoins soumises à un ordre qui vient de se substituer à l'ordre qui auparavant prévalait...

    Des essaims de fourmis rouges, noires, grises, couleur de terre ou de boue ou de sable, ou encore blanches comme les sillages des avions dans le ciel, se forment autour de poubelles renversées , de monceaux de gravats et de puits bouchés dont les margelles de ciment, fissurées, enduites de mousses lourdes d'humidité, sont piquées de fleurettes en détresse... Et de gros rats, des chats pelés, des chiens faméliques, de petits êtres, sortes de gnomes ou d'enfants singes ou de poupées animées, devant et derrière des éléphants sans trompe se balançant en funambules sur des troncs d'arbre, forment dans le paysage ambiant, une société qui ressemble à un agglomérat de peuples venus d'une confédération de planètes de plusieurs systèmes d'étoiles de quelque galaxie lointaine... Bien sûr, ces peuples extraterrestres sont une vue de l'esprit, purement imaginaires, d'ailleurs les rats et les chats pelés et les gnomes aussi difformes qu'ils soient, sont bien des êtres vivants de notre Terre, même ces gnomes sortes d'enfants singes sans doute issus de manipulations génétiques...

    Les étourneaux, point las cependant, de leur vol en nuées, tout à coup s'abattent au sol et font déguerpir les essaims de fourmis, les gros rats, les chats pelés, les chiens faméliques et les gnomes... À l'exception de quelques uns de ces gnomes qui, inconscients de leur difformité et de leur petite taille, juchés sur de hauts tabourets où ils ont pu grimper on se demande comment, se mettent à souffler dans des trompettes, s'imaginant entendus de la buse Ulhémane au vol bas et lourd dont le cri de ralliement surpasse les appels étouffés des fourmis qui dansent en sarabandes piétinantes autour des poubelles renversées...

    Des puits bouchés aux margelles fissurées, se lèvent de gros vers blancs aux anneaux hérissés de poils, dont les têtes dressées de chacun de ces vers, semblent émettre de puissantes ondes.

    Putrécanti, ribauminé et enlèvetonpantalon, et coiffe la tête de la buse Ulhémane d'une casquette de santon après lui avoir arraché la crête, glapit Rékurjon le meneur des gnomes depuis le plus haut des tabourets... À l'intention de Vachekichiale le gnome aux yeux dans ses souliers éculés qui rate toujours Tandem à la télé et toutes les émissions politiques...

    Mais le tabouret aussi haut qu'il soit, est bancal...

    Et les étourneaux en autant de nuées qu'ils soient, au sol abattus et froufroutant de leurs ailes, ne trouvent d'autre pitance que ce qui reste de bouts de pattes de coccinelles que les fourmis n'ont pu porter sur leur dos...

     

     

  • Imaginaire en rapport avec des objets, des images, des scènes ou des lieux : ski de fond

    Ski de fond

    Ce sont trois amis, Paul, Jacques et Jean, passionnés de ski de fond grandes randonnées en montagne enneigée ; un jour ils partent ensemble pour une virée de plus de dix kilomètres, un parcours accidenté mais avec par endroits, de magnifiques points de vue, des paysages de rêve.

    A un certain moment, arrêt pipi pour Jacques, arrêt un coup à boire pour Jean, et quant à Paul, il sort un carnet de sa poche pour noter quelque chose, sans doute une pensée qui lui vient à l'esprit ou une idée de livre à écrire...

    Il faut dire que Paul, outre sa passion pour le ski de fond, la marche et le vélo entre autres « dadas », il écrit des récits, des romans...

    Jacques et Jean s'apprêtent à repartir, ils voient Paul toujours immobile, un peu courbé, les jambes serrées, qui écrit dans son carnet...

    Et Jacques, alors, s'impatientant : « Eh, Paul, tu écris un roman en skis ? »

     

  • Fourgon mortuaire aménagé en camping car

    Fourg mort redim

    Pour retraités à l'âme voyagesque, pas très riches mais débrouillards et aventureux, néanmoins préoccupés de savoir si, en plein désert Iranien ils pourront être secourus en cas de panne par Mondial Assistance dans un délai de 24 heures ; ce vieux fourgon Citroën (ancien corbillard) encore en bon état de marche, aménagé en camping car...

    Le fils de ces paisibles retraités aventureux à l'âme voyagesque, professeur de Lettres Modernes au Lycée Français de Beijing (Pékin), est très inquiet de voir ses parents se lancer dans cette aventure, aussi loin...

     

  • Salon du Livre à Bruxelles

    Salon du livre

    Jean Marie Mautameau, un écrivain de Franche Comté, un « senior » de 66 ans, veuf, dont son dernier roman « Le bal des termites », après plusieurs envois de son manuscrit à des maisons d'édition sans résultat (Motif : « votre ouvrage ne correspond pas à notre politique éditoriale »), vient enfin d'être publié aux Presses de la Néologie ; est invité à participer au Salon du Livre de Bruxelles, où il dédicacera son livre... Mais comme il ne fait point partie des « auteurs vedettes », il doit prendre en charge (donc à ses frais) d'une part son déplacement en voiture depuis Froideconche en Haute Saône où il demeure -ou en train depuis Vesoul, ainsi que son hébergement en hôtel ou chambre d'hôte à Bruxelles, et ses repas et petits déjeuners d'autre part...

    Il réfléchit... « Vais prendre ma voiture ?... ça va être la galère pour me garer, je ne suis jamais allé à Bruxelles, et la circulation et ces axes routiers autour d'une capitale étrangère, déjà ça me gonfle, et de surcroît j'ai pas un GPS dernier cri avec les mises à jour qu'il faut. Donc, si j'y vais, à ce salon du livre de Bruxelles, je prendrais le train... Mais bon le billet de train aller retour, par internet, avec des correspondances c'est compliqué... Et il y a aussi le problème de l'hébergement... Peut-être un Ibis Budget à 70 euro la nuit ? Mais une réservation à peine une semaine avant mon arrivée à Bruxelles, il va être plein comme un œuf l'Ibis Budget ! Donc ça va être coton, l'hébergement...

    Et puis, au salon du livre, qu'est-ce que je vais pouvoir leur écrire de personnel et d'original en quelques mots, aux gens qui vont acheter mon livre ? Je ne suis pas un as de la dédicace comme ces grands auteurs sans arrêt le stylo à la main, au kilomètre de jolies phraselettes ! Finalement je sais pas si je vais y aller au salon du livre... Et c'est vrai, aussi, j'ai personne pour me garder mon chat, j'habite un lotissement de zone rurale urbanisée dans lequel chacun vit chez lui, voyant à peine son voisin de temps à autre juste un petit bonjour et encore ! »...

     

  • Arbalète avec flèche explosive

    Arbalete

    Arbalète projetant sur une distance de trente mètres des flèches à pointe explosive, faisant fureur chez les anti Amazon guettant l'arrivée devant l'entrée des maisons et des appartements de résidence, des drones de distribution nouvellement en service , d'Amazon... De nombreux drones déjà, ont été détruits lors de la phase d'approche, alors que dans leurs bras mécaniques ils tenaient le colis à livrer...

     

  • Jeu de bataille navale

    Bat nav

    Jeu de bataille navale avec des sous-marins lance-torpille contre des navires de croisière.

     

    Le créateur de ce jeu a été inspiré par la lecture d'un texte pirate posté sur Facebook, où il était question d'attentat perpétré contre des navires de croisière en Méditerranée. Un sous marin Nautilus II, réplique du Nautilus de Vingt mille lieues sous les mers, de Jules Verne, torpillait en Méditerranée, ces géants des mers tel le Harmony of the seas...

     

  • Bouteille mordue

    Bouteille mordue

    Bouteille de vin mordue par un humain génétiquement modifié ayant l'apparence d'un australopithèque de la famille des hominidés, d'il y a 3 millions d'années... (Mutation accélérée produite à partir de l'ADN extrait d'un os fossilisé d'australopithèque trouvé dans une crevasse au sud du grand rift Africain... Sujet maintenu en isolation au centre de River Park (Nevada) des Technologies de la Génétique Expérimentale)...

    Le sujet ayant aspiré en une rapide déglutition tout le vin contenu dans la bouteille, n'a manifesté aucun signe d'expression visible, du plaisir qu'il aurait pu éprouver en l'absorption d'un Margaux Aoc Château La Tour De Mons 2013 à 13 degrés -mais avec des sulfites faut-il préciser...